3* Année . N° R1Q Frii+inn R CINQ CENTIMES MARDI 7 MARS I9I6 ABONNEMENT POSTAI, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique »t à l'Étranger n'acceptent que des «oonuements TRIMESTRIELS; ceur.-cî prennent cours les Uaxv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les ieux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mo» 1 Mois Fr- 3.00 - Mk 2.40 Fr.J .50 - Mk-1,20 TIRAGE : 75.000 par rniid Le Bruxellois ANNONCES — - La ligne Faits divers et Echos fr. 2.00 NécrQiegîe 1.00 Annonces commerciales . 1.00 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.40 — 0 — TIRAGE : 75.000 PAT? mirp -m |M ,,■■■■ Rédacteur en Chef : M:ir o de SAI^M ■ Journal Quotidien Indépendant i Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Les Anglais à Kut-el-Amara Des Zeppelins au-dessus de Hull Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 6 mars (communiqué de midi). -Vifs combats de mines au nord-est de Ve, melles. L'infanterie anglaise, qui y esquisse à plusieurs reprises des attaques de moindi envergure, a été repoussée par notre tir. Sïa la rive est de la Meuse, la fournée a été, e 'général, plvs calme que les jours précédent, néanmoins, nous avons fait prisonniers, hic et avant-hier, 14 officiers et 93-4 soldat dans des engagements de peu d'importana Théâtres de la guerre de l'Est et des Balkans Pas d'événements particuliers. Des Zeppelins au-dessus de Hu Berlin, 6 mars (officiel). — Au cours d la nuit du 5 au 6 mars, une escadrille d nos dirigeables de marine a intensivemei bombardé le point d'appui de la marine Hul-1, sur VHumber, et les docks de cett telle. Nos observateurs ont pu constater l( bons résultats de cette attaque. Les dirigée bles furent exposés à un tir violent, mai inefficace ; ils sont tous rentrés. AUTRICHIENS Rectification. Théâtre de la guerre italien Innsbruck, 3 mars. — Le commandemen suprême au Tyrol public : L'affirmation d communiqué de l'état-major italien du viars, que les Italiens ont étendu la régio occupée par eux à l'ouest du massif de l Marmolata, est complètement fausse. Cett r< njon est restée intacte et. solidement en ne mixiirfyCë']U7*fîst réelle est que notre artii lerie a mis le feu, le 21 février, aux baraqut ments installés récemment dans les position ennemies du côté opposé. Théâtre de la guerre russe et sud-est Vienne, 6 mars. — (Comm. officiel de ma di. ) — Rien de nouveau. Théâtre de la guerre italien L'action combattive a été complètemen arrêtée depuis plusieurs jours par les pluie extraordinairement fortes et dans les monta gnes par le menace d'avalanches. ITALIENS Rome, 6 mars: (Comm. off. du 4 mars. — Dans la vallée de la Lugarina nous avon repoussé, dans les environs de Mort, de fax bles attaques ennemies: Dans le secteur d Gorz, l'activité de l'artillerie ennemie rest continuellement intense. Notre artillerie obtenu de bons résultats, en bombardant le tranchées ennemies et des troupes occupée aux travaux sur le Podgora et sur le Mont Sabotino. L'artillerie ennemie n'a causé qu de.. dégâts insignifiants. FRANÇATS Paris, i mars. — (15 heures.) — Dans les d vers secteurs de la région de Verdun, le bomba', demenl a été assez r.ctif an cour.' de la nuit. . n'a été suivi d'aucune attaque d'infanterie enni mie. Aux Epargcs (Côtes Lorraines) nous avoii empêché l ennemi d'occuper l'entonnoir proàui par l'explosion d'une de ses mines. Iiicn à signale sur le reste du front, excepté la canonnade hab tuelle. Paris, 1> mars. — (23 heures.) — En Artois,un attaque de l'ennemi pour nous chasser de l'entoi noir que nous occupions près du chemin de Nei ville à La Folie, a été repoussée. En Argonnt nous avons canonné dans la région sud-est à Vauquois, les organisations ennemies et détru, plusieurs abris. Dans la région de Verdun, canot na.de très violente toute la journée sur la riv droite de la Meuse, à la côte SO.l et à la Côte d l'Oie. Sur la rive droite, l'ennemi, après un bon bardement intense, dirigé sur le bois d'Saudri mont à l'est de la côte du Poivre, a lancé conti nos positions, une attaque qui a été arrêtée pa le feu de nos mitrailleuse et de noire infanterie Dansla matinée,l'ennemi a réussi à reprendre pie dans le village de Douaumont d'où il fut cha. eé hier, soir par une contre-attaque. La lutte coi tinue acharnée avec des alternatives d'avance < de rccul pour la possession du. village. En Wœvri activité moyenne des deux artilleries. En Lo\ raine, dans la région des étangs de Thiavil'.e,apri une préparation d'artillerie, nous avons enlei plusieurs éléments de tranchées ennemies. Vt> soixantaine de prisonniers dont un officier, deu mitrailleuses et un lance-bombcs sont restés ti tre nos mains. Paris, 5 mars. — (15 heures.) — En Belgique une action de notre artillerie a bouleversé h tranchées ennemies au sud de Lombartzyde.En A gonnes, nombreux tirs de nos batteries sur h tranchées et voies de communications ennemi< dans la région de la Haute-Chevauchée et de Boi rcuilles où un incendie a été allumé. Dans la r gion de Verdun, la lutte localisée au village c Douaumont s'est étendue. Dans la soirée d'hier, 6 heures, l'ennemi, après un violent bombard ment, a lancé contre nos lignes, depuis le bois c Haudremont jusqu'au fort de Douaumont, une a: Itaque très vive qui a été repoussée par nos tirs barrage et notre feu d'infanterie. A a cours de _ nuit, le bombardement a continué assez intci _ sur tout notre front, à l'est de la Meuse et l'ouest, sur le Mort-Homme, et la Côte de l'Oi ' Paris, 5 mars. — (23 heures.) — Au no de Soissons, nos batteries ont exécuté un . Je destruction sur les ouvrages ennemis, i Argonnes, notre artillerie a canonné les i ' ganisations ennemies, près de la route ' Binarville, au nord de La Haraséc et à '' Haute Chevauchée. Au nord de Verdu bombardement très violent, notamment e tre le bois de Haudremont et le fort . Douaumont. L'ennemi n'a pas renouvelé ' attaques dans cette région. Aucun eliantj e ment au village de Douaumont, dont no e tenons les abords immédiats. Dans le bo. 't à l'est de Vachevauville, une attaque di■ à gée par l'ennemi contre nos positions ava e êtes, a été complètement repoussée. I •■3 \\ oëvre, fort bombardement dans la régi '- de Fresnes et à l'est de Iîaudiomont. s 1\ otre artillerie s'est montrée très acti ■>ur l'ensemble du front ennemi et a canon des troupes en mouvement au nord de V chevauvilîe, vers le bois des Fosses et ai abords de Louvemont. Un de nos avions t lance, la nuit dernière, plusieurs bomb u sur la gare de Conflans où régnait u ? grande activité, n ANGLAIS a Londres, 6 mars: (Comm. off. du Quarli c général britannique en France, soiis la da il# 4 mars.) —Dans''tes cntonîil . s, 'creus - par les mines uu nord-est de Vermelles, i - cours de la nuit et dans les heures très m s tinales, un violent combat à coups de gren des à main a eu lieu. Tous les entonnoirs so restés entre nos mains: Sinon la situation e - normale. Londres, 6 mars. — (Officiel).— Au co'u dt la nuit de samedi à dimanche, deux dit t geables ennemis ont croisé au-dessus de s côte nord-est. Quelques bombes sont ton - bées dans la mer, près de la rive. Jusqu présent, nous n'avons pu obtenir aucu nouvelle si il y a des dégâts sur la ter } famé. s RUSSES Pétrograde, 6 mars. (Com. off. du 4 mai e 7 h. 40 soir.) — A la Dana, entre Dunabou, e et Jacobstadt, ainsi qu'à proximité d'i 2 li'.xt, activité de nos éclaireurs, accompagn s de succès; plus loin vers le sud et sur le fro s rn Galicic par endroits combats d'artilleri e TURCS Oonstant'nople, 6 mars. — Le quartier généi annonce : aucune nouvelle des différents fror annonçant des changements importants ne no est parvenue. ■ Dernières Dépêches ; LES ANGLAIS A RUT EL1MAR l Bruxelles, 6 mars.— Le Belgisclie Kuri annonce, d'après de nouvelles reçues v e Vienne du théâtre de la guerre en. M&op -- taonia : Le camp anglais de Kut-el-Ama - c. été bombardé à plusieurs reprises au cou '' des derniers jours par des aviateurs turc e Le bombardement de Kiït-el-Amara a repi i avec urne plus grande intensité du côté i l'assiégeant. Les batteries anglaises ne i e postent qu'à intervalles assez éloignés, et u paraît que les munitions pour l'artiller lourde commeneentà faire défaut. Une tent e tivo de sortie exécutée pa*' les Anglais r échoué avec des pertes sanglantes pour eu '• D'après des déclarations de prisonniers, d situation des troupes anglaises cernées p '* raît devenir de jour en jour plus critiqu On a dû commencer à abattre les cheval * ] ar suite du manque d© bétail pour le ra,s '' taillement. Le matériel sanitaire n'est ég lernent disponible qu'en quantités inaruf é sautes.Le général Townsend fait un appel c plus en plus pressant, par radiotélégraphi x au secoure des troupes de réserve du généi i- Ajmler. Devant Verdun !, Opinions françaises '.s Paris, 6 mars. — Le lieuteiiant-colonel Roue r- admet que ''ôtat-major français soit critiqué i 's lia public ; il écrit dans lo Petit Parisien : « 1 ■ s a été un peu étonné de la hâte avec laquelle i i- courageuses troupes ont dû évacuer, à la premii 5- attaque leurs positions avancées do Brnba '<■ Ha u mont et dans le bois de Oauree. Je me g à dorai de faire une critique pour laquelle les d» ments indispensables mo font défaut. Je const. le simplement un fait et sa réaction sur l'opini publique qui peut-être pouvait se demander co de ment une attaque attendue et prévue depuis i la longtemps a pu percer d'une façon si foudroyant; >se Roussct ne veut pas conclure si la retraite a e a lieu pour des raisons tactiques imposées ou si 1 s- commandant suprême a commis une erreur comm rd cela peut so produire auMébut d'une action. ] tir est toutefo:s désirable qu'un pareil j-eoul ne se rt 7Vl nouvelle plus. » )r Le lieutenant coloncl Pris écrit dans le Pad, r-j . cal : « La difficulté sur le champ de batail'o cor I siste en ceci, c'est qu'il existe toujours une incei titude au sujet do l'intention do l'ennemi, ne fl ' comment au sujet de l'éventualité d'attaques su n~ d'autres points de nos lignes. Si nous jetons tiro; -Ie do troupes dans la région* de Verdun, les A lie es matfdsj qui disposent d'un réseau de chemins d C- fer pius étendu que nous, pourraient être tenté us do modifier l'objet de l'attaque et de eo précipite [s sur un autre point particulièrement choisi où il auraient la perspective de nous devancer et d'at n_ teindre leur but. L'heure «st tragique. » ?;l Renaudcl, dans l'Huma%ïtu : « Nos journau: ont tort do soulever dans le publio l'impressioi U que l'héroïsme de nos soikîâts a suffi poux écar ter tout danger. U ost plus que certain que le lc commandants de l'armée ennemie ont préparc leu n'< entreprise trop soigneusement pour arrêter leur a- efforts,* mémo s'ils n'ooit pas récolté l'avantage IX complet et rapido auquel ils s'attendaient.Nous in a savons pas encore, en co qui concerne nous-mêmes es à quel pris nous avons arrêté l'attaque de l'en :2C nemi. Nous no pouvons pas encore juger non plu comment notre patrio et nos commandements on rempli leur tâche. On ne doit rien dire qui pour rait exciter inutilement le pays. Mais il doit sa voir que son énergie, sa volonté et ses nerfs son te ■_r-t • 2*"-—jt i. rii.\ .... ^. x es Opinion anglaise lu Amsterdam, 6 mars. — On annonce d( a~ Londres qu'un officier de l'état-major an-a~ glais a déclaré au sujet des combats, près de Verdun que ceux-ci sont loin d'être termi-s" nés. La pause momentanée a été bien utilisée par les Allemande. L'officier déclara en-r. suite littéralement : c Que l'attaque contre Verdun s'exécuterait, nous le savions depuii M des semaines, mais les Français ne voulurem pas le croire. Ils s'occupaient toujours de^ u V'o ges et de la Champagne et abandorinèr-eni '6 Verdun dans ses anciennes positions défensi-re ves. Le défaut de réserves suffisantes d'artillerie ont faci'ité les opérations des lourde; pièces allemandes. Les Français n'avaieni s' pas suffisamment d'aviateurs non plus près ■1 de Verdun, s Pertes russes "e Stockholm, G mars. — Lo Dagens Nylieter pu. 'rt blie quelques renseignements au sujet des perte: e- russes dans la guerro jusque fin 1915. La journa a reçu des chiffres qui sont officiels par un étran ger de passage. Ces chiffres ne sont pas publiés Le total des hommes tombés sur les champs d< ^ bataille s'est élevé à 1,942,000. Depuis le débu de la guerre, 123,433 officiers ont été tués, don 277 généraux. Le retour du «Môwe» Berlin, 6 mars. — Le Vossische Zeitung écrit au sujet de la rentrée du Milice : U a montri aux peuples du mondo combien peu il reste do M fanfaronnade que l'Angleterre domine les océans Comme autrefois, des croiseurs allemands peu ld vent porter préjudice à iia nav.gation des ennemi de l'Allemagne. La rentrée du Môwe après d< ra longs mois do courses a également pour l'Alterna PS gne une signification symboliquo. Elle nous oon 3. seiJilo de ne pas perdre patience; ello démontr< is notamment encore une fois formellement que dan, ]e cette guerre un terme de sema-mes, même de mois j _ ne Bigndfio rien, attendu que les événement militaires et navals doivent être préparés do Ion guo main et nécessitent un espace de temps rela Uvement long. Les jours d'attente imposés son a" donc longs pour nous. a Berlin, 6 mars. — Sous le titre : « Hourrah s. Môwe ! », le capitaine de navire von Kuh'wette: la écrit : Seule l'âme des croiseurs et de la flott< a- pouvait accomplir ce qui a réussi au Môwe. C'es e. l'âme allemande, la manière allemande. Ged.t< lx guerre ne nous avait pas eincoro montré un exem pfe qu'on no voit pas aillours. II est à espéicr qu, la. course du Môwe nous rappellera la significa II tuxn de p osséder des points d'appui dans l'océan . d'où le Mowe a pu aller on course des centaine de fois. Avec le Môwe un des plus noblea nom e' prussiens, celui do Dohna, s'est inscrit sur le li vre de l'histoire de notre jeune flotte. Oui, mon sieur Asqu'lh, les marins de notre flotte, autan que ceux du Môwe, aspirent à voir la flotte an glaise. Le Môwe est rentré et so moque do nou veau de l'ennemi qui guête. ar Le « Môwe » ■*" Vienne, 5 mars. — Les journaux expri ' ment leur vive admiration pour les brillant lt faits d'armes des marins du Môve et font res ir. scxrtir que co que ce navire a accompli en au iU. dace, en énergie et en ruse au milieu d ite milliers de dangers, dépasse Pimaginalio! on humoine. L'Autriche-Hongrie se réjouit de m- grands succès do la marine allemande^ Le tonnerre des canons de Verdun Carlsruhe, 4 mars. — Depuis ce matin on p çoitdans la Forêt Noire, dans les pl au es du lîl et dans 1e Haardt, jusque dans la région do M J nlieim, un tonnerre de canons extrêmement t lent comme on n'en a pas entendu depuis le dél 11 de la gueri|V. Depuis les heures matinales on '• perçu également à Carlsruhe un feu roulant qu 11 entendait même les fenêtres fermées et plus < c cor© sur la voie publique. Aux endroits retir 0 principalement dans les forêts des environs de •J ville, les coups de tonnerre résonnent avec i: grande violence. On peut facilement distiugi les coups formidables et violents des canons gros calibre du roulement constant et allongé < canons légers. On annonce de la Forêt Noire t| le tonnerre du canon a été d'une violence ri * pendant cette nuit. r Au ministère anglais Londres, 6 mars. — I/ord Newton, trésorier ; a néral des troupes, reprend la direction de c s tains départements du ministère des affai: r étrangères, soumis jusqu'ici à lord Rpbert Cet s II renonce de ca fait aux émoluments qui y 6t attachée. En Albanie 1 Sofia, 6 mars. — La Camoana de Soi j rapporte que les Italiens ont fait pendre u. - cinquantaine de noble Albanais qu'ils acc s sa:eut de sentiments amicaux pour l'Aut: r elle et de propagande x>ontre l'Italie. Qu 5 rante autres Albanais ont été transportés < 3 Italie.Le journal Albania édité par M.Ton toulis, ancien ministre de l'instruction p ' bliCjUe, évalue le nombre des Albanais coi 5 battant aux côtés des Autrichiens, à 40,00 t Ajournement du grand Conseil de guerre des Alliés La Haye, 6 mars. — D'après des nouve - les envoyées de Londres iraimoiut '>■-landais, la grande conférence que les Alli devaient tenir à Paris, et qui, une premiè fois déjà avait été remise du 27 février t 4 mars, est de nouveau renvoyée à une da indéterminée, à cause de la situation déf v<,rable. Par contre, la conférence des Alli sur les questions économiques aura lieu « cours de cette semaine. Une lettre du Pape Eome, 6 mars. — L'Osservatore Romai publie une Lettre du pape au cardinal vicai: Pompili. Le pape rappelle d'abord ses co: seils et admonestations pour que les bel] gérants déposent les armes et mettent fin leurs discordes par un accord amical. Pui il continue : « Malheureusement, on n'a p voulu écouter notre voix, et la guerre cont nue avec toutes ses horreurs et ses cruauté irais nous ne pouvons, nous ne devons p, nous taire. Nous ne pouvons faire autreme ; que d'élever encore notre voix contre cet | guerre, qui nous apparaît comme le suicii de l'Europe civilisée. Nous ne devons p tious lasser, aussitôt que les circonstances , pei'mettront, d'indiquer ou de rappeler 1 moyeais par lesquels pourra être atteint : but ardemment désiré. Le Saint-Père r connaît et approuve l'intention manifest pai quelques dames de se réunir pendant , carême dans un esprit de mortificatic spirituelle pour implorer la pitié d vine, afin qu'elle détourne le terrib fléau. Il désire que tous les fidèlet, su vent cet exemple. Il est convaincu que 1 familles catholiques se réuniront pendant carême dans la prière et dans la mortifie tion chrétienne. Il adresse ses admonest tiens tout particulièrement aux mères, épo ses et sœurs des combattants. Le pape dési: que les œuvres de piété soient tout partie lièrement vives le jour sacré entre tous, c sera célébré le souvenir du sacrifice < l'Homme-Dieu.Il recommande aussi de fai des aumônes aux pauvres et malheureux, ( premier lieu aux enfants victimes de cet guerre terrible. Guerre sous-marine Amsterdam, 6 mars. — Le vapeur angla Teutonian a été coulé. L'équipage est sauv Accident de chemin de îer en Italie Berne, 6 mars. — L'Agence Stefani annon d'Ancone : Dans la gare de Pedaso, un train o: nibus, allant d'Ancone à Castcllr<aare, a télesco dans la nuit passée un train militaire. Dix p; sonnes ont été tuées et vingt blessées. L'explosion de St-Denis Paris, 6 mars. — D'après les constatations f. , tse jusqu'à présent, l'explosion qui a ou lieu Double-Couronne, près de St-Denis, a coûté la i à 22 personnes. On compte 66 blessés ; 7 solch seraient encore ensevelis sous les décombres. Paris, 6 mars (viâ Genève). — L'explosion magasin do poudre à Lacourneuve a coûté la 1 à nombre de personnes. Jusqu'à 2 heures on av. compté 45 morts et 250 blessés. Un tram élect que qui passait justement au moment de l'exp s ion a été renversé. De ses 32 voyageurs, un gra 3 nombre a été blessé. Des débris da maçonne 1 lancés dans l'air par la f rce de l'explosion t S occasionné des dégâts importants aux maisons l'entourage. Toutes les vitres so sont brisées. immense entonnoir marque l'endroit dans le sol o ci- l'explosion eut lieu. Quelque chose" dé certain r-lin latif à la cause du maJheur n'a : .i être décoi m- vert jusqu'à maintenant. Asquith se rend ridicule a Amsterdam, G mars. — Le Nieuiçs va on den Dag écrit : 2n- Dans son discours de Guild Hall, Asquit és, a déclaré qu'une des conditions de la pai: la serait la destruction du militarisme prussien ne Mais cela n'est pas si facile et, en écartan 1CT seulement la suprématie du militarism <l0 prussien, on serait encore loin du but. E lcs îv est-ce pas simplement-ridicule qu'un lioui ,l' nie d'Etat anglais pose cette conditior com me une chose absolue, que le chef d'un gou vernement veut accaparer le monopol - de b , domination militaire sur toutes les mer comme une chose qui revient de droit et pa. h grâce de Dieu à la vieille Angleterre? if. Situation inchangée en Voihynie nt Quartier de la Presse de guerre, 5 mais — Sur uu point qui semblait leur promet tre un véritable succès, les Itusses ont pro ia nonce, vendredi dans les heures matinales re une tentative d'offensive qui a été toutefoù u- repoussée par nos troupes. A Dubno les po 'i- si+ions ennemies ne sont qu'à 30 pas de dis !i- tance sur de nombreux points. L'Ikwa, qu m court à travers les deux positions,n'est qu'ui r- obstacle insignifiant. En tous cas, la régio! u- est très marécageuse. La ville de Dubno mè-:i- me est aux mains de nos troupes, tandis que 0. le faubourg au-delà du fleuve est encore occupé par les Eusses. Les Eusses ont maintenant risqué, avant la levée du jour, sur le 1- point où l'avant-terraiu n'est pas maréca- L- pfXXIT-V, -4-oi-ûc*rrv/j i-crtCtS 1Î3 JifcT SUiï"» és pan parvenus à changer quoi que ce soit à la L'e situation existant depuis des semaines. ;q La pression sur la Grèce te Vienne, 5 mars. — D'après des journa us .i- grecs, la Quadruplice arrête constamment É3 dea sujets grecs dans lo territoire grec occu- tu pé par elle. La navigation américaine Bâle, 5 mars. — Les Basler Nachrichten :o annoncent que les armateurs américains ont r*. décidé de ne plus construire des navires que i- d'un système unique. Ils auront un dépla- i_ cernent d'eau de 7,300 tonnes et seront re- à eonnaissables à grande distance comme navi. 5, res américains. is L'état-major naval français Amsterdam, 5 mars. — Le contre-amiral s'. Le Bon a été nommé chef de l'état-major de la marine. L'amiral Le Bon avait été nomme ^ aa mois d'août de l'année dernière comman-dant en chef de la "division ele la flotte du 0 corps expéditionnaire de l'Orient. jg Les pertes des Alliés en sous-marins L'Angleterre a perdu jusqu'ici : 1° le 20 ;G août 1914, le BU, détruit; 2° le 14 septein-e. bre 1914, le AE1, perdu; 3° le 18 octobre se 1914, le ES, coulé ; 4° le 3 novembre 1914, lt Le D5, coulé par une mine; 5° depuis'fin 1915 in lo D2 manque; 6° depuis le commencement j_ 1915 le E1Ô manque ; 7° le 10 avril 1915; le je E15, coulé ; S01 17 avril 1915, un sous-ma-rir. dont le numéro n'a pu être constaté, cou-es lé; 9° le 27 avril 1915, le AE, détruit; 10e [a Le 2 mai 1915, un sous-marin dont le numéro a_ est inconnu, coulé; 11° le 3 mai 1915, id., a_ détruit ; 12° le 9 août 1915, id., id. ; 13° le 1U 11_ août 1915", le E13, échoué ; 14° fin août 1915, re un sous-marin dont le numéro est inconnu, détruit; 15° le 4 sept. 1915, le E7, coulé; 16° le 5 novembre 1915, le E20, coulé ; 17' je depuis le commencement de novembre 1915 re io E28 manque; 18° le 10 janvier 191G, le m E17, échoué; 19° le 19 janvier 1916, le HO', {.e échoué. La France a perdu : 1° le 23 décembre 1914, le Enric, échoué ; 2° le 15 niai 1915, le • Saphir, détruit par une mine ; 3° le 1 avril V 1915, le Joule, id. ; 4° le 26 juillet 1915, le Mariotte, détruit ; 5° commencement septem-ce. bro, un sous-marin dont le numéro.est incon-n_ nu, coulé; 6° le 30 octobre 1915, la Tur-pé quoise, coulé; 7° le 5 décembre, le Fresnel. ,r- détruit; 8° le 29 décembre 1915, le Monge, détruit. L'Italie a perdu : 1° le 1 juin 1915, la Me-ù- dusa, coulé; 2° le 29 juillet 1915, ^e Naute-à lus, détruit par une mine ; 3° le 5 août 1915 le Ncrcide, détruit; 4° le 10 août 1915, ui lts sous-marin détruit par une mine. La Eussis a perdu : 1° le sous-marin Del •o fix, coulé ; 2° le 22 mai 1915, un sous-maj-ii du type Akula, coulé par un aéroplane^ rj_ Total ; 33 sous-marins perdus. lo- O-©*» ™ ETRANGER int do HOLLANDE. — L'impôt sur les bénéfi Un ces de guerre. — L'impôt néerlandais sur le

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