Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 14 Januar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cr5n873s5g/
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Au nord de l'Ancre, les Anglais ont aujourd'hui déclanché de nouvelles attaques contre Serre. Elles ont été repoussées en grande partie avec des pertes sanglantes. Dans une avant-position l'ennemi s'est établi. Nous maintenons la position principale. l'héàire de la jjuerre a l'Eist. Froni du (jénéral ïeld - maréchal prince Lénpnld de Bavière : L'action combattive est demeurée minime. Front du «jeueral-colonel archiduc Joseph: Par une attaque, accompagnée de succès, prononcée par des troupes allemandes nous avons gagné nouvellement du terrain au nord de la vallée de Sla-nic. Dans la position, arrachée à l'ennemi, il a abandonné 7 mitrailleuses, 7 lance-mines, de grandes quantités de cartouches ei de grenades à main. 4 officiers et 170 hommes ont été faits prisonniers. Des deux côtés de la vallée de l'Oitoz de vigoureuses attaques ennemies sont demeurées stériles, grâce à la défense valeureuse de troupes allemandes et austro-hongroises. Dans un corps-à-corps acharné nous avons infligé à l'ennemi de grandes pertes. Groupe d'armée du feld - maréchal général von iMackensen : Au confient du Buzaitl et du Sereth des Bulgaies se sont emparés d'un cloître, qui était encore tenu par les Russes. Au nord-ouest de Braïla, des troupes turques ont pris d'assaut la localité de Mihalea. 400 soldais de la garnison russe ont été faits prisonniers. Le reste, qui a tenté de prendre la fuite s'est noyé dans le Sereth. 10 mitrailleuses ont été capturées. Au reste un épaix brouilard a régné sur les champs de combat. Front macédonien : Des compagnies ennemies qui se sont avancées, à l'est de la Czerna, dans la direction de Siravina ont été repoussées. BERLIN, 12 janvier, soir (officiel) ; Au nord de l'Ancre, des combats sont engagés. Sur mer. BERLIN, 13 janvier (ojjiciel). — Un de nos sous-marins a coulé le 26 décembre, dans le canal de la Manche^ jitl. vajuzii"--dtansjirjr^" a environ 8GOO ■ tonnes; le vapeur naviguait tous feux éteints et était accompagné de torpilleurs. AUTRICHIENS VIENNE, 13 janvier : l'héàtre Ue la uuerre à l'Est. /I l'angle ae l'embouchaie du Sereth, les combats se poursuivent favoiablement. A l'aile méridionale au front d'armée du colonel général archiduc Joseph, des troupes austro-hongroises et des bataillons allemands, sous les ordres du général-major Goidbach, ont chassé l'ennemi par un assaut rapiae ho's de plusieurs positions de hauteurs, situées les unes derrière les autres. Le combat a coûté aux Russes, outre de lourdes pertes sanglantes, 6 mitrailleuses et 4 lance-mines qui restèrent entre nos mains, ainsi qu'un officier et S0 soldats De même que les jouis précédents, des contre-attaques russes ont été vainement prononcées. A part cela, rien d'intéressant au front oriental chez les troupes impériales et royales. 1 lieàtre de la cjuerie italien. Théâtre de la guerre Sud-Est. Rien à signaler. Sur mer. Une escadrille d'hydro-avions a bombardé très efficacement, durant la nuit du 12 janvier, le champ d'aviation ae défense ennemi, près de Beligna, qui avait été reconstruit depuis sa destruction par nos aviateurs lors des attaques du 14 novembre et du 6 décembre de l'année dernière. On a constaté que , plusieurs points du hangar nouvellement construit avaient été atteints. TURCS CONSTANTINOPLE, 12 janvier. — Communiqué du 11 janvier : Après une préparation d'aï lillerie, ayant duré 48 heures, les Anglais ont attaqué nos positions dans la région d'iman Muhamed, à l'est de Kut-ei-Amara. L'ennemi parvint d abord à prendre pied dans quelques parties de nos tranchées avancées. Mais il jut refoulé partout vers midi par une contre-attaque. L'ennemi a également été repoussé lorsqu il nous attaqua avec des bofnbes, après une violente préparation d'artillerie, au pont de Fellaliie. Nous avons prononcé avec succès une attaque imprévue, dans les environs de Hamadan, contre un avant-poste anglais, au cours de laquelle nous avons fait un certain nombre de prisonniers et prii deux mitrailleuses et détruit les deuxièmes obstacles de l'ennemi. L'ennemi a perdu 100 hommes environ. lu oui du Caucase Pas d'événement important. Nous avons ouvert un jeu imprévu contre différents navires ennemis se trouvant dans le port de Meiys ( ?). Nous avons détruit, par des portées, un croiseur anglais du type « Fano » (« Juno »?), sans qu'il eût l'occasion d'ouvrir le feu. Les débris du croiseur brûlent encore. Un torpilleur qui se trouvait également dans le port, a pris la fuite, après que notre jeu lui eût abattu un mât. Un autre navire éclaireur, de nationalité inconnue, reçut également une portée et s'é-Icigna, en s'inclinait fortement, dans la direction du sud. BULGARES SOFIA, 13 janvier. (Comm. ojj. du 12 janv.) : Front en Macédoine : Entre Ochrida et le lac de Prespa, les troupes bulgares et celles des coalisés ont réalisé des progrès. Du restant du front, rien de particulier n'est à annoncer, à part une faib.e canonnade. Froid en Bouillante : Des monitors ennemis ont bombardé Tulcea. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur Tulcea et Isacceo. A Tulcea des femmes et des enfants ont été tués. De nombreuses maisons ont été démolies. Devant Isacceo, nous avons coulé un remorqueur ennemi par notre jeu d'artillerie. SOFIA, 12 janvier. — Communiqué du 11 janv. : Front macédonien : Faible feu d'artillerie des deux côtés sur tout le f'-ont. Dans la plaine de Serrés, combats de patrouilles et activité des aviateurs des deux côtés. Front roumain : Des monitors ennemis ont bombardé Tulcea. Sinon rien à signaler. FRANÇAIS PARIS, 12 janvier. — Officiel, 3 II., p. m. : Nuit calme sur tout le fiont. PARIS, 12 janvier. — Oj/iciel, 11 h., p. m. : Dans les Vosges à la suite d'une concentration de feux de noire artillerie une reconnaissance a pénétré dans les tranchées ennemies, a réduit les défenseurs et ramené des prisonniers. Canonnade intermittente sur le reste du front. KU&SïiS PETROGRAD, 11 janvier. Officiel. — Dans la région située au sud du lac de Babit, le combat continue. Le 10 janvier, des détachements russes se sont empalés d'une bourgade que les Allemands avaient mise en état de déjease au moyen de nombreuses mitrailleuses et qui est située a l ouest du village de Kalmsten. Deux contre-attaques ennemies ont été repoussées. trois attaques dirigées par l'ennemi contre nos détachements postés à 6' rerstes à l'est de Kalmsten, ont été enrayées et ont coûté de fortes jiertes à l'ennemi. Sous la protection d'une napjre de gaz, les Allemands ont tenté d'attaquer ceux de nos détachements qui occupent une position au nord-ouest d'Us-kull; ils ont été dispersés par notie feu. Sous la protection d un violent feu d'ai tiilerie,l'ennemi s'est emparé,grâce à des attaques iépétées,de deux hauteuis situées au noid de la rivière d'Oitos. L'ennemi, attaquant opiniâtrement, a refoulé tes Roumains vers la région située au sud-est de Mo- nastirca et de Casinul, sur la rivière de Casinu; il en a été de même au nord-est de Campurifi, sur la Susita intérieure. „—: - L. ennemi, mettant ÉF -profit le brouillard, a passe- la Putna près d'iwùrcsci ( r), à 10 verstes au nord de Focsani, et a pris l'offensive contre le secteur défendu par un de nos régiments. Une impétueuse contre-attaque, après un court commit â ta baïonnette, a rejeté l'ennemi sur l'autre rive et lui a in-ligé de sérieuses pertes. Des prisonniers sont 1 esté* entre nos mains. ITALIENS ROME, 12 janv. — Le ministère de la marine communique ce qui suit : Comme ces motifs militaires sérieux s'opposant à la publication des communications suivantes n'existent plus, nous pouvons faire savoir que durant lu nuit du 11 décembre le vaisseau de ligne «Regina Margherita» a touché deux mines en cours de roule et a coulé. Le fait s'accomplît en quelques minutes. Une grave déchirure se produisit dans 'ta toque du navire, à suite de laquelle le navire sombra, la proue en avant; 940 hoir,| us qui se trouvaient à bord disparurent dans les flots avec le navire. Des circonstances défavorables ont rendu très difficile le sauvetage des survivants et on ne parvint à sauver que 270 hommes. Le commandant du navire et 14 officiers figurent parmi les manquants. A part la perle de ce navire que nous publions, il n'a pas été constaté d'autre perte de navire. Les nouvelles contradictoires qui circulent depuis quelque temps à ce sujet, sont absolument fausses. ROME, 11 janvier. Officiel. — Sur le front du Trentin, des tempêtes de neige et un épais biouil-lard ont entravé l'activité de l'artillerie. Sur le- front des Alpes Juliennes, activité intermittente de l'artillerie et des mortiers et opérations de patrouilles. Grâce à un tir bien répéré, nous avons dispersé des troupes ennemies près de la gare de Volcno Draga (Ovoia Draga), au sud-est de Gorizia. ANGLAIS LONDRES, 10 janvier. Officiel. — Au cours des dernières vingt-quatre heures, nous avons effectué un cet tain nombre a opérations fructueuses sur divers points du iront. L'une d'elles nous a permis ; de nous fixer dans un petit élément d'une tranchée ennemie à l'est de Beanmonl-Iiamel cl de faire 140 •, prisonniers, parmi lesquels 3 officiels.Un deuxième l coup de main, entrepris dans l'après-midi, à l'est de Loos, nous a valu un certain nombre de prisonniers. Hier soir, au cours d une autre opération, nous avons pénétré dans les tranchées allemandes près d'Ai inentières et nous avons tué un certain nombre d'ennemis et détruit des postes de mitrailleuses; nous avons, en outre, endommagé plusieurs positions allemandes. L'artillerie a élt active contre Lesbœufs et, à certains moments, cvuiie l'Ancre. Nous avons bombardé ies tranchées ennemies près de Le Sais et des batteries allemandes postées près de Gome-court. Nous avons aussi dirig ' un feu destructeur contre les positions ennemies établies au nord du 1 canal de La Bassée, à l'ouest de Ploegstecrt et dans la région d'Y près. Dernières Depêclies Scènes violent;s à PéU'ojjrad, , Berlin, 13 janv. — On annonce de Stockholm au « Berliner Lokal-Anzeiger » : A Pétrograd, les derniers jours ont été extrêmement agités. La nerveu-; se surexcitation des masses provoquée par les his-î toires des scandales a été accrue par les nouvelles Itartares répandues soudainement de sources inconnues et relatives à d : graves défaites au front russe. On brode sans fin autour d'une marche en avant allemande non entrave vers la Bessarabie et même autour d'un pereeir vT.t mu front russe de la Duna. Ces bruits furent communiqués de source inconnue téléphoniquemer. à de nombreuses personnes et se répandirent comme une traînée de poudre à travers ia ville. Dans, la eus, 1 un racontait à l'autre ses prétendue? coi ::'.nces. La foule, parmi laquelle se trouvaient de nombreux agitateurs, qui excitaient le peuple t.. disant que ie malheur était dû à des traîtres, qi' ni devrait punir les traîtres, fut en proie à l'exaltation et à i amertume. Des groupes bruyants se i .ndirent devant le bâtiment du ministère de ijtiïorteur. Des malédictions et des provocations éclatèrent tu les que : Mort à Proto-popow comme à Raspoutine. Toutefois, un offiieier de gendarmerie réussit au bout d'une demi-heure à disperser les masses en répandant très peu de sang. L'enquête a ucrimiuii au sujet de ces incidents eut pour prunier résultat d'apprendre que les nouvelles alarmantes avaient été répandues en paitie avec l'appareil téléphonique 473, eh communication avec le burea ude la piîss eannexo à l'amabssade anglaise. La police s'adressa à l'ambassade anglaise avec prière de recevoir des explications. Les personnalités de l'agitation ne sont pas encore établies, mais paraissent à peine douteuses. LVnoeroh ftuiM.--.de Galatz. Berne, 14 janv. — O nmande d'Odessa au « Berner Tagblatt » : Le journai « Listok » annonce que des patrouilles de cavalerie, qui avaient franchi le Danube, ont été aperçues devant Reni. Galatz, qui est bombardée du côté efe et sud par des canons'de gtos calibre, brûle en plusieurs endroits. Dans les lagunes du Danube les as . égeants ont fait des préparatifs pour traverser le tieuve. Milan, 13 janv. - ï,e carrespondant parisien du et Corriere délia Sera > annonce : Les Russes n'opposeront plus longtemps dt ta îéiio.ance à Galatz. Toute-la Moldavie doit probablement être abandonnée et la retraite doit être continuée jusque derrière ia frontière russo-roumain. Les moiifs, de c-cta décision fort ;uave de «jeuvan» être expliques erf .-ranct et causent une SHrprtse^ pénible. Une procianudio i de H. i'Einpoîyijr ti'..\liet.tj;t!jiie. Berlin, 12 j'anv. {olficieîV-—allemand! Mos ennemis ont jeté le masque, ils ont d'abord repoussé notre honnête proposition de paix avec mépris et avec des paroles hypocrites d amour de la liberté et del'humanitc.Leur réponse aux Etats-Unis décèle à présent une soit de conquête dont la honte est renforcée de bases calomnieuses. JLtur but c'est de jeter l'Allemagne par terre, de démembrer les puissances qui nous sont alliées et d'asservir la liberté de l'Europe et des mers sous ie même joug que ia Grèce, porte à présent en grinçant des dents. Mais ce qu'ils n ont pu obtenir au cours de 30 mois de la lutte la plus sanglante et de la guerre commerciale la plus dépourvue de principes, ils ne l'obtiendront pas davantage à l'avenir. Nos glorieuses victoires et la force de volonté d'airain avec laquelle notre peuple combattant, a supporté toute fatigue et toute misère à la face de l'ennemi, sont garantes que notre chère patrie n'a pas davantage à craindre quoi que ce soit à l'avenir. Une flambée vive d'indignation et de sainte colère a doublé la force de tout homme et de toute femme en Allemagne, qu elles soit consacrée à la lutte sur les champs de bataille, a utravail ou à ia patience résignée aux sacrifices. Le Di?u qui a implanté dans nos cœurs le noble esprit de 'a liberté nous accordera ainsi qu'a nos alliés fidèles et éprouvés à la lutte, également la victoire complète sur tous les vautours de puissances ennemies et sur leur rage de destruction. (s.) GUILLAUME I. R. Les commentaires d > 11 prees? au sujet de la note vép<>nse de l'Entente. Rotterdam, 12 janv. — Le «Nieuwe Rotterdam-sche Courant» écrit au'sujet de la note-réponse de l'Entente : En fait, il n'est pas possible d'y trouver le moindre indice de propension à la paix. L'Entente parait fermement décidée à combattre opiniâtrement jusqu'à la fin. Après que les conditions de paix ont éic exposées passablement clairement, il ne peut plus être question de paix, eu égard à la phase actuelle de la guerre. Il est devenu clair d'a-, bord que l'Allemagne ne pourrait obtenir de paix dans la phase actuelle de la guerre, sans le sacrifice , de portions considérables de territoire, et ensuite parce que dans cette guerre, il s'agit pour l'Autri-che-Hongrie et la Turquie d'être ou de ne pas être. Cette conscience de la situation unira plus forte-' ment qu'avant ces trois puissances et rendra plus âpre encore la lutte. Berlin, 13 janv. — Sous le titre de : « La statue dévoilée », le «Vorvurts» écrit : La note à Wilson est loui d'être une offre- de paix, elle est une nouvelle déclaration de guerre, comportant un plan de l conquêtes illimité. On ne pourrait croire que ce but puisse être atteint, mais on espère pouvoir intimider l'Allemagne ^n faisant étalage d'une certitude de victoire et en posant des exigences immenses. La «Deutsche Tagészeitung» tire des explications utiles de la note de l'Entente. Elle dit : Finalement, on doit se rendre compte en général du fait acquis : Il s'agit de victoire ou de ruine, et '<• peuple allemand doit vaincre, s il ne veut pas disparaître. La situation en \£Jrèc«. Berne, 12 janv. — Toute la presse française com-i munique une note apparemment officieuse, au sujet de l'acceptation de l'ultimatum de l'Entente, par le gouvernement d'Athènes, dans laquelle il est déclaré que malgré cette acceptation la méfiance de 3 l'Entente envers la Grèce ne s'est pas épanouie, attendu que l'attitude du gouvernement grec semble admettre î'arrière-pensée que les exigences des al-t liés ne peuvent pas être mises à exécution de la e façon dont le comprend l'Entente. Les journaux laissent entrevoir qu'après comme avant le gouvernement grec cherche à gagner du temps, pour fina-s lement se mettre quand même du côté des Puis-i sances Centrales. Berlin, 13 janv. — On mande de Zurich au « Berliner Tagebiatt » : Dans la réponse grecque, au sujet i des incitations de Wilson et des neutres à collaborer t à l'action de paix, qui est parvenue aujourd'hui à , Berne, le gouvernement d'Athènes se plaint de ce s qu'il lui a été impassible, sous la pression de l'En-t tente.de communiquer avec les Puissances Centrales s et de se joindre ainsi au mouvement pacifiste suscité par le président des Etats—Unis. ~ Vers ki service oivii en France. 1 Genève, 13 janv. — Le projet de loi dont il a - été question 'déjà, comprend 13 articles et prévoit l'institution du service civil pour tous les Français 3 de 17 à 60 ans, qui ne sont pas encore mobilisés. L<s Etals-Unis et. le Mexique. New-York, 13 janv. — Les journaux se plaignent de la ferme intention qu'a M. Wiison de retirer ; les troupes du Mexique. Carranza s'eLorce d'acheter des armes aux Eiats-Unis ; c'est partiellement en ; corrélation avec ces ten.atives que le conseil général mexicain a été mis sous accusation. Le Japon, à son 5 tour, envoie des armes au Mexique, mais on ne sait toutefois pas à qui. L'immigration de 10,000 Japonais par an au Brésil, est commentée ici défavorablement, , Autour du nouveau ministre Galjtzine en Russie. Le « Nieuwe Rotteraamscrie Courant » apprend de Londres que selon toute apparence le Ga.itzine, nommé chef du cabinet, est le prince Nicolai, un réactionnaire, qu'il ne faut pas confondre avec A. D. Galitzin-e. Le « Times » apprencr de Pétrograd que ! ia nomination de Galitzine, le remp.acement 'd'Ig-nstieff au département de l'instruction publique par le professeur Koultchitzky et le H ïvoî de Nera-toff, du département des affaires étrangères, ne laissent subsister aucun doute, même pour le plus optimiste des hommes, au sujet de la renaissance ~ hT politique intérieure de |a Russie. Le motif de ia retraite "de Trcpoîf n'est plus un-secret pour personne : il ne voulait pas rester dans ie cabinet. Le « Temps » donne quelques détails au sujet du nouveau président du conseil : Galitzine est né en 1850 et a siégé vers 1870 dans ia Commission agricole pour le royaume de Pologne, au ministère de l'intérieur ; en 1881, il était sous-directeur du département économique au ministère de l'intérieur; en 1885, il devint gouverneur d'Arkhangel; en 1S93, de Kalouga ; en 1897, de Tver, où il se fit remarquer par son attitude hostile aux Zemstvos ; en 1903, il devint membre du Sénat, pour entrer en 1915 dans ; ie Conseil d'Empire. ï,;> politique di_s vivres en Angleterre. ; Amsterdam, 1 3janv. — Les prescriptions annoncées au sujet des restrictions alimentaires en Angleterre, ont étc rendues publiques. Le nouveau pain de guerre sera mis en vente à partir du 30 ' janvier. Lorsqu'on emploiera à sa confection de Ja [ farine blutée à 81 p. c., celle-ci devra être addition-5 née d'une certaine quantité d'avoine, de mais, d'or-: ge ou de riz. On ne pourra plus donner de grains aux faisans et à tout autre gibier. L'incorporation du s sucre dans d'autres aliments devra être réduite de moitié. Le prix maximum du chocolat a été fixé à 4 shillings la livre ; pour les autres produits de confiserie, ce prix ne pourra être supérieur à 2 sh. 8 p. la livre. On ne pourra plus garnir les gâteaux su-1 crés d'une couche de chocoiat. La fabrication du 1 chocolat au lait a été défendue. Avant le 1er avril on 5 ne pourra pas exporter d'avoine de l'Irlande. La (jlierre maritime. Londres, 12 janv. —- Lloyd annonce : Le vapeur norvégien « Cuba » a recueilli 1 équipage du vapeur danois « Fuborg », coulé le 10 janvier par un sous-marin. 5 Londres, 9 janv. — Les journaux annoncent que le voûier portugais «Ballodares» a sombré. Berlin, 12 janv. — Nous apprenons que le 28 décembre l'un de nos sous-marins a coulé, dans le 5 voisinage de Cherbourg, un transatlantique russe de 8000 tonnes. Le navire étant escorté de des-a troyers, la performance de notre sous-marin n'en est que plus brillante. Berlin, 12 janv. — Le lieutenant-capitaine Hans e Walther, qui a coulé le «Sufîren» au milieu des s circonstances les plus difficiles, a reçu l'ordre «Pour le Mérite ». Le lieutenant-capitaine Franz Becker, dont le sous-marin a tenu la mer durant 55 jours, s'est vu décerner la croix de chevalier de la Maison 3 de Hohenzollern. La même distinction a été accordée au premier lieutenant de marine Steinbauer.qui e a coulé le «Gaulois». n Nous apprenons de source autorisée les détails supplémentaires suivants au sujet du coulage du e «Gaulois» : Lorsque le «Suffren» fut en vue du e sous-marin, la mer était très houleuse. Après le coup de torpille, le sous-marin dut descendre sous e eau à cause du danger d'être battu en brèche. Lors de cette opération, l'équipage perçut un frottement s à la coque du bateau, imputable sans doute à un :> frôlement partiel ou total de celle du «Suffren», en : passe de couler. Lorsque le sous-marin reparut à la surface, on y retrouva une casquette de marin français et le fond d'une grenade de 30 cm. Il est remarquable que le lieu du naufrage du «Suffren» l- était parfaitement calme, malgré la mer houleuse. ;t Le «Suffren» a coulé très vite et le coup de torpille e a été très efficace, ï- Berlin, 12 janvier. — L'équipage du vapeur coulé e « Ville de Havre », a été débarqué à Lisbonne par le vapeur norvégien « Camilac ». î DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) i ; La Réponse de l'Entente à Wilson Cologne, 12 janvier : t La «Gazette de Cologne» reçoit de Suisse le texte suivant, transmis par l'Agence Havas, de la note t de réponse des gouvernements alliés à celle du î président Wilson du 19 décembre : « Les gouvernements alliés ont reçu la note 5 qui leur a été transmise ie 19 décembre au nom du gouvernement des Etats-Unis. Ils l'ont examinée avec le soin que leur imposaient tout ensemble le sentiment très net qu'ils ont de la gravité de l'heu-i re présente et 1 amitié sincère qui ies lie au peuple américain. Tout d'abord, ils s'empressent de pro-! clamer la noblesse des sentiments dont est empreinte la note américaine et qu ils adhèrent de tout cteur à l'idée de constituer une ligue des nations chargée d'assurer ia paix et la justice dans le monde. Ils reconnaissent tous les avantages à résulter, p>our la cause de l'humanité et de la civilisation, de l'établissement de lois internationales destinées à éviter de graves conflits entre les nations, stipulant les garanties nécessaires pour assurer leur exécution et empêcher un semblant de sécurité d'à. tre mis à profit pour faciliter des agressions nouvelles; toutefois, un arrangement satisiaisant du conflit actuel est la première et préaiable condition des négociations d'où sortiront les accords futurs destinés à assurer une paix durable. Les Alliés éprouvent tout aussi, profondément qua le gouvernement des Etats-Llnis le désir de voli cette guerre, dont les Puissances centrales sont responsables et qui a fait fondre sur l'humanité de si terribles maux, se terminer aussitôt que possible. Mais ils estiment qu'il est imp>ossible de conclure dès aujourd'hui une paix qui leur assure les indemnités, les réparations et les garanties auxquelles leur donnent droit l'agression dont la responsabilité retombe sur les Puissances centrales et qui visait en principe à détruire l'équilibre de l'Europe. H " " ~ ' 7~™T"'Wï£. »» combattra nen point pour un intérêt egui-ste, mais , . , -jU- vegarde de l'indépendance des peuples,, pour le Droit et pour l'Humanité. Les Alliés se rendent parfaitement compte de9 pertes et des dommages que ia guerre impose aux neutres aussi bien qu'aux belligérants mêmes, et s'efforcent de les restreindre dans la mesure qui se peut concilier avec les inexorables exigences de leur défense contre la puissance et les embûches de l'ennemi. ils accueillent avec satisfaction la déclaration suivant laquelle la note américaine n'a dans son origine aucune attache avec celle des Puissances ccn-> traies que leut a transmise le 18 décembre le gouvernement américain. Ils sont convaincus du désif de ce gouvernement d'éviter même l'apparence d'être moralement appuyé par l'auteur responsable de la guerre. Les gouvernements alliés estiment qu fis ont lô devoir de protester de la manière ta plus amicale, mais la plus nette, contre le fait que la note américaine, en conformité avec les déclarations des Puis» sances centrales, mais en contradiction directe avec les faits clairement établis, met les deux groupes belligérants sur le même pied aussi bien en ce qui concerne les responsabilités pour le passé qu'en ce qui regarde les garanties pour l'avenir. Si le Président Wiison les a mis sur le même pied, c'est qu'il croyait devoir le faire. Or, un fait historique est établi à l'heure actuelle : l'Allemagne et l'Au-triche-Hongrie ont prémédité leur agression dans le but d'assurer leur hégémonie en Europe et leur domination économique du monde. Par sa manière de faire la guerre et par la violation immédiate de la Belgique et du Luxembourg, l'Allemagne a dé-l montré son mépris systématique du principe des égards dus aux petits Etats. : Dans le développement ultérieur du conflit, l'attitude des Puissances centrales et de leurs alliés a été une constante vioiation des droits de l'humanité : et de la civilisation. Faut-il rappeler les horreurs s qui ont accompagné leur entrée en Belgique et en Serbie, le traitement rigoureux appliqué aux pay? i conquis, le meurtre de centaines de milliers d'Arméniens, la barbarie dont a été traitée la popula> ; tion de la Syrie, les raids de^zepr-elins sur des s villes ouvertes, la destruction par des sous-marin? r de paquebots et de vapeurs marchands portant pa-, villon neutre, le traitement cruel infligé aux pri' , sonniers de guerre, les meurtres judiciaires com-î mis sur la personne de miss Cavell et du capitaine F'ryatt, l'envoi des populations civiles en esclavage, i • L'exécution de miss Cavell et la série des crimes commis sans égard pour l'indignation générala > qu'ils devaient soulever, feront suffisamment com-r prendre au président Wilson la raison de ia pro-x testation des Alliés. Ils sont d'avis que la note e envoyée aux Etats-Unis pour être transmise à Ber-s lin en réponse à la note allemande, satisfait à la s demande formulée par le gouvernement américain t et constitue, ainsi que s'exprimait textuellement i celui-ci « une déclaration publique au sujet des i conditions auxquelles la guerre pourrait être termi-a née ». Mais le président \Vilson désire davantage i il voudrait voir les puissances belligérantes exposer nettement les buts qu'elles poursuivent en con-» tinuant la guerre. Les Alliés ne voient aucune difficulté à donner satisfaction à son désir. Leurs buta e sont notoires. Ils les ont fait maintes fois proclamef par la bouche des dirigeants de leurs gouverne* é ments. Ils ne seront exposés en détail, avec toute» r les compensations et les indemnités légitimes pour les dommages subis, qu'au moment des pourpar- 4m® Année - N. 824 - Ed. H CiHÛ Dimanche 14 Janvier 1917 . .1. i, i 1 S. —

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