Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1003 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 04 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 09 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x05x63cz8p/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

4m° Année - M. i023 - Ed. fg l"g:c-f:gsat ^""bhebnbmabbbbnn sut eiMTIHES'  ïA A. a fA t*l' & ta' ABONNEMENT ^POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4,50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. I Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les ceux derniers mois ou même pour le oornier mois de chaque trimestre au pnx de : 2 Mois l Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.1.50-Mk.î.20 TIK&QE : SfO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois , —-T.-». r~ ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 -a grande ligne 1.00 riRÂÛE: IIO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : I René Aï-SMLetia.eS. Journal QuofildloB taflipgiiiif [Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, ■ ■■■ 1 Les fe&sres&x dts « BHiJMELL©iS » seist transférés à la RUE D>E IL CASEUftaE, »ss3 et 352, à BruxsISss Cp^'ôs ci© la piac© ^nsî©ess©2îs| COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 3 août. — Cj;iciel de midi ; îûeàtxe de la guerre à i'ousst. .Groupe d'armée du ield-maréchal général prince héritier Eupprecht de Bavière Hier, par suite du temps pluvieux, le comuat d'artillerie, au iront de bataille en Flandre, n'a été particulièrement violent qu'à la côte et au nord-est d'Ypres. Des poussées anglaises sur la route Nieu-port-W entende et à l'est de Bixschoote ont échoué, ainsi que de vigoureuses attaques près de Lange-marck. eioulers, où s'était réfugiée unie giwnrfe partie de la population belge de la zone de combat devant le feu de leurs libérateurs, a été bombardée par l'ennemi au moyen des canons des plus gros calibres. Des engagements aux avant-postes au nord du canal de La Bassée ainsi que près de Mon-chy et d'Havrincourt, se sont déroulés favorablement pour nous. Group© d 'armée du Kroaprinz allemand ; A l'ouest d'Aliénant, sur la rouie Laon-Soissons, des compagnies françaises ont pénétré temporairement dans l'une de nos tranchées; elles en ont été 7ussiiôt délogées de nouveau. Près de Cemy, nos troupes ont complété le succès du combat du 31 [uillet. Elles se sont emparées par un coup de main les positions françaises à l'issue méridionale du lunnel, les ont maintenues contre plusieurs contre-Hiaques et ont ramené de nombreux prisonniers. Sur la rive gauche de la Meuse, des attaques françaises déclanchées dans la matinée et dans la soi-êe après une vigoureuse préparation d'artillerie, >tU été repoussées des deux côtés du chemin Malan-ourt-Esnes.îfaéâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du ïeld-maréchal général Grince Léopold de Bavière; Croupe d'armées du colonel-général von Boehm-'.rmolli ; Combats localisés à l'est de Husiaiyn. En épit de l'opiniâtre résistance des Russes, nous vons pris d assaut pluieurs localités sur le* cours iférieur du Zbrucz. La landsturm bavaroise s'est istinguée particulièrement lors de la conquête de 'udnnç^F^tre le Dniesior «v «v (Pf sre dans la matinée. Au début de l'a- j , . ,„jyd commença à céder et à se retirer sous ,er£Sjion du groupe du général d'infanterie Litz-^rt. Les villages en flammes au nord de Czerno-dtz indiquaient la route qu'il'av.f suivie. Ce main, les troupes austro-hongroises du colonel-géné-al Kritck, au sud du Pruth, ainsi que des troupes npériales et royales commandées personnellement ar Son Altesse Impériale l'Archiduc Joseph, com-landant de front d'armise, venant de l'Ouest, ont 'énétré de nouveau dans Czernowïtz. La capitale e la Bucovine est délivrée de l'ennemi I Plus au sud, d'autres forces appartenant au Front d'armée du général colonel archiduc Joseph: mt percé dès hier lès positions russes près de Slo-<occia et de Daswidny. Czudynt dans la vallée du têtu Sereth, Faden et Falken, sur la Suczawa, ont té prises. Des troupes austro-hongroises se bat-ant de maison en maison pénètrent plus avant dans iimpolung. Dans les montagnes sur les deux rives le la Bistriiza, nous avons également fait des propos en combattant. De nouvelles attaques de l'ad-tersalre contre le Mgr. Casinului ont été vaines et ui ont coûté des pertes considérables. BERLIN, 2 juillet. — Officiel ; Temps pluvieux en Flandre et feu d'artillerie l'intensité variée. A l'est succès de combat au °ruih et au Sereth ainsi que dans les vallées de iuvzawa, Moldawa et Bistriiza. Sur mer. BERLIN, 2 août. — Officiel ; Quatre vapeurs et six voiliers ont été dû nouveau ;ovlés dans l'Océan Atlantique par nos sous-ma--ins. Parmi eux figuraient le vapeur malais armé x Ramillies » (2,935 t.), avec une cargaison de i,500 tonnes de houille. Le capitaine du vapeur a îté fait prisonnier. Des autres navires coulés trois %vaient un chargement de marchandises diverses. autrichien VIENNE, 2 juillet : ïaéâtre clé la guerre à l'Est, Groupe d'aimée du îeldmaréehai général von Macfceasen ; Pas d'événements particuliers. Front d'armée du colonel-général, archiduc Joseph ; L'ennemi a attaqué à diverses reprises des deux côtés de la vallée de Casinu. Nos vaillantes trou-p.es sont restées victorieuses en contre-attaque et à la suite de corps-à-corps qui durèrent plusieurs heures. Les divisions russo-roumaines durent se retirer avec de lourdes pertes dans leurs positions. L'armée du colonel général von Kôvess, gagne du terrain en combattant. Les hauteurs à l'est à Ora-goiessa à l'angle des T rois-Pays et la région au nord de Kimpolung sont entre nos mains. Groupe d'armée du Général-Feldinaréchal Prince Léopold de Bavière: Les forces de combat du colonel-général von Bo'-'hm-Ermclli, s'avancent contre la frontière russe immédiatement au sud du Dniester. L'angle de l'embouchure du Zbrucz est en grande partie déblayé d'ennemis, Théâtre de la guerre italien. et Théâtre de la guerre aux Balkans, Rien à signaler. TURCS CONSTANT1NOPLE, 3 août. — Officiel „• A la frontière persane et au front du Caucasi nous avons infligé de lourdes pertes à l'adversairt au cours de plusieurs combats de patrouilles. L vaillance d'une de nos patrouilles, commandée pu un de nos officiers d:état-major, jusqu'au loin d£l rière les lignes du front du Caucase, mérite un mention toute spéciale. FfSAlâÇAIb PARIS, 2 août. — Officiel de 3 h. p. m. : En Belgique, le mauvais temps continue. Grand< activité de l'artillerie de l'est de Braye-en-Luon nois à l'ouest de Craonne. Dans la région d'Allé niant, au cours d'une opération de détail,nous avon: fait 24 prisonniers et pris une mitrailleuse. A l'es< et au sud-est de Reims, l'ennemi a tenté deu> coups de main sans résultai. Sur la rive gauche de la Meuse, violente lutte d'artillerie. Vers 9 heurei du soir, l'ennemi a renouvelé sans résultat ses attaques dans le secteur du bois d'Avocourt. Dei coups de main ennemis cùins celte même région ainsi qu'en forêt d'Apremont, au sud-est de Saint-Mihiel, ont complètement écHoué. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 2 août. — Officiel de 11 h. p. m. .• En Belgiquet les tirs de notre artillerie dominant l'artillerie ennemie, dont l'activité se manifestait plus grande à l'est et au nord de Bixschooie, ont empêché toute tentative tïatiaque ennemie. Deux attaques ennemies à l'est de Cemy ont été arrêtées par nos feux. En Champagne, rencontre de patrouilles au cours de laquelle nous avons fait des prisonniers. Lutte réciproque d'artillerie sur la rive gauche de la Meuse. busse PETROGRAD, 31 juillet. — Officiel • Au nord d'Husiatyn, des troupes ennemies, qui avaient passé sur la rive orientale du Zbrucz, se sont emparées de deux de nos lignes de tranchées; toutefois, après un combat à la baïonnette acharné, elles en ont été rejetées et la situation primitive a fâttâW&zhfM'Ûtittes ^(Mm-dèrmrtàw; w de Podfilipio ont échoué. Sous la pression de l'ennemi, nos troupes ont évacué Zalesczyki. Au sud du Dniester, l'ennemi a pris l'offensive contre le front de Zalesczyki-Siniatyn; il a atiaqué nos positions, qui ont changé de-mains. L'ennemi a réussi à repousser nos troupes dans les environs d'Oroscheny et de Zastawna, près de Werenczanka et de Dorouschuiz. Au cours des derniers combats, lu 3e division de tirailleurs finlandais et le régiment d'infanterie « Proskurof », qid a perdu presque tous ses officiers, se sont particulièrement distingués. Sur le reste du front, fusillades. Au sud de Riga, un avion ennemi a été descendu par le feu de notre artillerie. L'appareil a été détruit et les aviateurs ont péri. Une escadrille d'avions allemands a lancé des bombes sur les gares de Willejka, de Holbty et de Zamerich. Front en Roumanie : Toutes les attaques prononcées par l'ennemi au nord de Valeputna-Kimpolung ont été repoussées; au sud de la route seulement, il a réussi à refouler légèrement nos lignes. A 10 verstes au nord-ouest de Soveja, les troupes roumaines ont conquis en combattant les positions fortifiées établies par l'ennemi sur la rive droite de la Puina, dans le secteur de Poyan. Sur le reste au front, fusillades, Front du Gaucase; La situation est inchangée. ITALIEN! ROME, 1 août. — Officiel ; Dans la vallée de Chiese (Judicarie), entre le Baie Premonte et la Cima Pdine, après une préparation d'artillerie, des détachements ennemis ont attaqué hier malin à l'aube nos avant - postes ; ils oni été repoussés ei ont subi des pertes sensibles. Sur le reste du front, canonnades habituelles et engagements entre patrouilles. Dans la région des montagnes, le mauvais temps entrave les opérations.ANGLAIS LONDRES, 1 août. — Officiel : Au sud du canal d'Ypres à Canines, nous avom amélioré cete nuit notre ligne par de petits combats.Nous avons efficacement repoussé des contre-at taques dirigées hier après-midi et le soir par l'en nemi contre nos nouvelles positions établies prè-de la Basseville et immédiatement au sud du cana d'Ypres à Coinines. Plus au nord, â proximité di ta vcûe ferrée Ypres-Roulers, votre artillerie t fait échouer cette nuit une autre contre-attaqw alelmande. Les ■opérations ont été contrariées par le mau vais temps. Depuis hier midi, il pleut à torrents. Cette nuit, à l'est de Bois-Grenier, nous avon exécuté une heureuse attaque. Sur la route ZiHebeke-Zandvoorde, nous avon légèrement progressé. Les Allemands ont vainement tenté de nous ex puiser de points importants. Toutefois, nous avon été forcés de retirer nos troupes avancées de St Julien. D'autre part, les Allemands ont réussi à pé nétrer dans nos positions les plus as'ancces établie près de la voie ferrée Ypres-Roulers. Le nombre de prisonniers que nous avons fait hier dépasse cinq milleA t Dernières Dépêches 3 ■ Prise de Czernowïtz PAR LES AUTRICHIENS Vienne, 3 août. — On mande du quartier-généra de la presse : Ce matin de bonne hewe, des trou pas austrc-hongroisies sont entrées dans Czernowitz La bataiilo décisive en Fia&dre. Milan, 3 août. — Du,« Corriare délia Sera » -, Les quatre cinquièmes de l'armée anglaise to£al< a s::>at engagés en Flandre dans la bataille de déci-r sion. La bataille en Flandre. s Berne, 2 août. — Comme l'annoncent les jour-naux de Paris, l'armée française en Flandre est commandée par le général Anithoime. Les plaaas de conquête de la France. 1 Stockholm, 2 août. — Du « Srockholiner Dag-blad » au sujet de la réponse de Ribot aux révélations du chancelier ; La réponse contient avant tou^ ; une confirmation des affirmations du chancelier (te : l'Empire, bien qu'elle ait la forme d'un démenti. Elle ne conteste point qu'un accord ait été conclu entre Doumargue et le Tsar par lequel l'AIsaoe-Larraiae est assurés à la France, d'après les anciennes frontières de 1790. Le but' du Dr Michaëlis était d'établir l'existence d'un traité conclu avec le gouvernement tsarisie et de vastes plans de conquête aux dépens de l'Allemagne et de la Turquie ; or, ce but est atteint, abstraction faite de ce que la conquête préméditée servirait- d'Etat-tampon au Rhin ou revêtirait la forme d'un protectorat en Syrie.L'opinion d'un- Français sur la République Française, Le rédacteur de la « Tranché® Républicaine » a reçu la lettre suivante de Romain Rolland : « Les premiers numéros de votre journal m'ont beaucoup intéressé. Ils mènenit le bon combat. Mais je désire encore plus de clarté afin de pouvoir briser avec le passé. La question du temps présent ne regarde pUts la politique des partis ni r action républicaine. Il y a des républicain® qui sont aussi réactionnaires que les monarchistes. La république . de nos politiciens et de nos grands hommes d'affaires : l'oligarchie politico-financière avec sa diplomatie industrialisée, est une monarchie de ce genre. Il ne s'agit pas de réformes, mais de la reg») «ne». « nou pu atg parconna- lités qui l'exploitent, quelle que soit l'étiquette politique dont s'affuble l'exploiteur. La démocratie française n'existe que de ndm... » Comme l'annonce le « Populaire du Centre » du 16 juillet, ia « Tianchîp Républicaine » a été défendue pour trois semaWs par 1? . Ministres français démissionnaires. Bâle, 2 août. — On annaice de Paris au « Nouvelliste » de Lyon : A U suite des incidents qui ont eu lieu à la séance la Chambre française de lundi soir, le bruit coirt que le ministre des colonies Maginot se retire.a. Métin, actuellement sous-secrétaire d'Etat, repiîodrait les fonctions de Maginot. Mort d'un ancien mnistre français, L'Agence Havas annonce la mort de M. Pierre Baudin, membre du Sénat et ancien, ministre. Vers une crise ministérielle en France. Genève, 2 août. — Le « Pays » de Paris assure que la position de M. Lacaze, ministre de la marine, est très ébranlée depuis ne dernier vote émis par la Chambre française. Le déficit des chemins de îer français. Berne, 3 août. — D'après un rapport de service, le déficit des chemins de fer de l'Etat français s'élève, pour 'a période du 1er août 1916 au 31 décembre 1916, à 272 millions de francs; celui des compagnies de chemins de fer s'élève à 830 millions. On prévoit également un déficit considérable pour l'exercice 1917. Les compagnies de chemins de fer ont l'intention d'augmenter sensiblement leurs tarifs. L'Angleterre cause de la durée de la guerre, Brlin, 2 août. — Du « Ni&uwe Rotterdamsche Courant » : Il apparaît de plus en plus nettement comme un fait indéniable que oe n'est pas seulement l'Angleterre qui mène la guerre, mais que c'est elle aiussi qui la fait durer en dépit de toutes les tentatives de paix de l'Allemagne et de toutes les dispositions pacifiques de ses alliés. Lord Oi-rey. Berlin, 2 août. — On annonce d'Amsterdam au « Berliner Lokal-Anzeiger » : D'après des nouvelles des journaux de Londres, l'ancien ministre des affaires étrangères est si gravement malade qu'on désespère de le sauver, Démission de Henderson? Amsterdam, 2 août. — On annonce de Londres ^ à Havas ; Le bruit courait ce soir que le minisire ï anglais Henderson se retirera. Il a été rappelé de Paris par une dépêche urgente. La retraite de Henderson du cabinet affaiblirait beaucoup le caractère ' de coalition du ministère et aurait sans doute de graves conséquences. La position chancelante de Lioyd George. La Haye, 2 août. — Du « Nieuwe Rotterdamsche s Courant » ; Le discours prononcé hier par Lloyd George à la Chambre des Communes témoigne de s moins de certitude et de force qu'on n'est hab&ué d'en rencontrer chez le premier ministre. Il donne l'impression d'un homme qtii sent le sol se dérober s sous lui et conjure son entourage de le soutenir par amour pour la cause commune. Lloyd George est impuissant à énoncer des faits à l'appui de sa s conflanoe dans la victoire finale. Comme il se trouve dans une situation très difficile, il est forcé d'im-5 plorer une confiance aveugle. Aussi Lloyd George, oui naauèrfi avait si fort condamné l'attitude hési- h —,i m ■, .,1 | tante d'Asquith, a-t-il dû faire lexpériance qu't homme doit non seulement savoir prendre, r"" aussi donner. Il dit : « Le gouvernement délibérés avec ses collègues français au sujet de la situatic qui se trouve dans une position identique. » Cei signifie donc un recul des difficultés, une aittitud expectative. On peut voir par là que Lloyd Georg 1 veut tenter s'il est possible de garder Hendes-so et attend pour voir quel est le parti le plus foa en Angleterre, celui de la paix ou celui de la guer re. Effectivement, il s'est produit une mcdificatfc en Angleterre, à lasuite de la décision de paix. La liquid&tio2ntMp?85®!5HGÏ8!B!5S!eî^ en Angleterre. L'Agence, Router annonce que les grands bâti mants de la Hamburg-Amerika-LtaJe, situés dans 1< Westend, à Londres, ont été vendus à la Peninsttlaj and Oriental Cy pour la somme de 60,200 'iv. st. M. Veaiijelcs signe le traité de Londres. Le « Corriere délia Sera » apprend que, le 2£ juillet, M. Venizelos a notifié l'adhésion de la Grè. 00 au traité de Londres, par lequel les Alliés se sont engagés à ne pas conclure une paix séparée. Accident dans une fabrique de munitions. Londres, 2 août (Reuter). — On annonce officiellement : Un incendie s'est déclaré dams une fabrique de munitions de la Galles du Sud. Leg installations ont été endommagées; 6 personnes cuit été tuées et 3 blessées. Qui s'oppose à la Ên de la guerre? Copenhague, 1 août. — L'« Extrafriadet » écrit dans ùn article de fond au sujet de la durée de la guerre : Quoi qu il puisse arriver, il est- certain que le Japon sonira victorieux de la guerre, l'Amérique plus puissante et l'Europe ruinée. Chacun de ces fsits ne contient-il pas une provocation suffisant© pour les puissances européennes d'accélérer la fin de la guerre? On le comprend en Allemagne et on s'y déclare prêt à agir en conséquence. En Angleterre, on ne v&ut toujours pas le comprendre, on veut continuel' 3a lutte a la Don Quichotte jusqu'à ce que le militarisme prussien soit écarté, ce qu'en doit vraiment qualifier d'une lutte contre des moulins à vent. Car le militarisme prussien est déjjt écarté depuis longtemps : ce but militaire est donc | atteint. Dans le monde, qui suivra la guerre actuel-j '®> même si la paix était conclue aujourd'hui et ! n'importe à quelles conditions elle serait faite il n'y aura plus la moindre place possible pour le mi- I litarisme, gous lequel les peuples du continent ont ■ gémi avant la guerre. Comme nous l'avons déjà dit ! U guerre ré pandant un an. Pourquoi 1» h,„ c f ® enco,re « '«> 4 longtemps? ucautaice a regne si L'Amérique et l'Entente. vora^^fiiC«oirpaT-TsqueiTe-t.^ _ \ ^ g. risé à entamer des négociations avec' W—_ "nat â sujet de l'application de la loi sur le service personnel en ce qui concerne les sujets des pays alliés résidant en Amérique. IC Hoover contrôleur des vivres aux Etats-Unis. Amsterdam, 2 août. — L'Agence Télégraphique Néerlandaise apprend de Washington que les deux assemblées du Congrès se sont mises d'accord sur la nomination de M. Hoover comme chef du département de l'alimentation, à la place de la Commission de trois membres, qui avait été préconisée par le Sénat. Le commerce américain. Amsterdam, 2 août. — L'Agence Télégraphique Néerlandaise apprend de Washington que, d'après un rap-port officiel, les importations et exportations américaines pendant l'année fiscale écoulée le 30 juin, ont atteint le record de 8,958 millions de dollars.Le manque de charbon en Hollamde. La Haye, 2 août. — A raison du manque de charbon, plusieurs grandes usines hollandaises ont dû fermer leurs portes, tandis que dans d'autres la fabrication a dû être considérablement restreinte. Internaient de matelots allemands en Espagne En réponse à la question d'un député, M. Ribot a déclaré que le gouvernement espagnol aurait décidé d'iniemar l'équipage du sous-marin allemand qui est entré dernièrement dans le port de la Corogne. La neutralité péruvienne. Berlin, 3 août. — De Berne au « Lokal-Anzeiger » ; Le Congrès de la République Péruvienne a été ouvert par une déclaration de neutralité basée fut les bonnes relations entretenues avec tous l«s pays étrangers. Le Président a déclaré la situation économique du Pérou excellente, les exportations s'élèvent à 400 millions de francs, et l«s importations pair contre ne s'élevant qu'à 200 millions. Ifouvelies nominations dans les ministères da l'Smpire d'Allemagne. Cologne, 2 août. — M. von Kullmann, ancien ambassadeur allemand à ConeSainttnople, a été nommé secrétaire d'Etat du département des Affaires étrangères, en remplacement du Dr. Zimmermann. La « Kôlnisohe Volkszeitung » apprend de source autorisée que le premier bourgmestre de Cologne, M. Wallrarf, a été nommé secrétaire d'Etat du département de l'Intérieur, au lieu du bourgmestre de Strasabourg, M. Schwander, dont on avait prévu la nomination à ces fonctions. Le sphinx russe, Stockholm, 2 août. — De nombreuses informations particulières arrivées dans celte ville font ressortir la situation grave qui règne en Russie et en Finlande. Des événements surprenants se sont déroulés ces jours derniers à Haparanda et dans la ville-frontière de Tariwa, où plusiiauirs socialistes retour de Suède, parmi lésais Mme Alexandre Kolongay, membre du Conseil des ouvriers, et 2C maximalistes, ont été mis en état d'arrestation, D'après le journal « Aftanbladet » de Stockholm, ^* PAR JOUR tn plusieurs Suédois qui faisaient une excursion en is canot sur le ilouve Tornea, ont essuyé des coups de ■a fusils tirés par des gardes-frontière russes, au point a qu'ils ont dû se réfugier sur la rive finlandaise. * Emprunt russe. e Pétrograd, 2 août. — Les banques de Pétrograd q ont consenti" au gouvernement russe un emprunt da t 400 m&lioos de roubles pour le ravitaillement et un emprunt de 100 millions de roubles pour la création d'un monopole de charbon. La guerre sous-marine. ■ Amsterdam, 2 août. — D'après les journaux, les. bateaux-phares «Doggerbank-Nord» et «Doggerbank Sud» ont été transférés à 56° 19' de latitude nord " sur 5° de longitude est et 54° 47' de latitude nord - sur 4° 8' 3" de longitude est de Greenwich. *' —mu..M __ DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) L'oifeicsive en Flandre. Le second jour des grandes attaques en Flandre, les Anglais n'ont réussi à progresser en aucun endroit, au contraire ils reperdirent même divers gains de terrain du premier jour. Le 1 août la pluie se mit à tomber à torrents et un calme remarquable de 1 artillerie d attaque anglo-française se manifesta. Cette accalmie d épuisement éiait causée beau-, coup moins par le temps couvert que par l'énergi. que action défensive des batteries allemandes. Du-, rant toute la matinée, les Anglais ne se massèrent* qu'en vue de faibles opérations d'attaque, telles que des poussées de patrouilles au sud du canal de Nieuport et des attaques partielles à l'est de Oost-taverne, qui furent nettement repoussées. Dans la région d'Hollebïke des préparatifs anglais furent reconnus à temps et une aitaque projetée en cet en-aroit fut interrompue par notre feu de destruction. Ce 11 est que vers midi que les Anglais reprirent le feu d'ardllerie contre le secteur d'attaque du jour précédent. Vers 2 heures un violent feu de destruction s'engagea depuis Bikschote jusqu'à la Lys et dégénéra vers 4 heures en feu roulant contre le secteur Langeotaick-Hoiiebeise. Les Français qui s'étaient 'aissés aller le 31 juillet à coœbattrde ' cote d Australiens, de Néo-zélandais et d'autres peuples auxiliaires anglais, pour un but purement anglais, notamment la conquête de la côte flgman^ de, ne participèrent point à l'attaque massée sui plusieurs rangs de profondeur, qui se d..4nl«npi,a u ...r o 11. oc. Les attaques' aiigtalles furent particulièrement violentes contre Langemarck^S a mise en ligne de lance-flammes des deux côtés de la route, ils cherchèrent à s'avancer il Y ^ n&nmoins reçusses au coL de^orps à Z2 acharnes et rejetés au delà du Steenbeek Sur tou auties P01*11® tes attaques anglaises fm-em ® £?Ë??, P^s de St-ju-avec ce résultat que les Anglais furent rejetés partout en conire-attaque et que les lignes allemandes purent être avancées en de nombreux endroits. Le même sort fut réservé à des altaques anglaises entre Hooge et Hollebeke, où les rangs des Anglais qui s'avançaient furent pris de flanc sous la feu des batteries allemandes au sud de ia Lys et subirent tes plus lourdes pertes. Les attaques anglaises ont manqué partout de la décision du premier jour d'attaque. C'est avec peine et difficulté que leurs vagues d'assaut marchaient à travers le terrain détrempé. Toujours ils furent repris sous notre feu de flanc, de telle sorte que leur force et leur disposition à l'attaque furent brisées avant d'être atteintes d'une poussée irrésistible par la contre-attaque allemande. Lors de la reconquête des positions allemandes partiellement cédées le matin du 31 juillet, on put se rendre compte des per^ tes terriblement élevées dont les Anglais avaient payé leurs minimes gains de terrain aussitôt reperdus. Le champ d'entonnoirs de la zone de défense est parsemé de tués anglais, qui furent fréquemment fauchés en rangs serrés. Berne, 2 août. — De Paris au « Schweizer Press-telegraph » : Du côté de l'Entente on suppose un remaniement des troupes allemandes en certains secteurs du front. En Flandre, le duel d'artillerie a été d'une telle violence ces jours-ci, que la terre s tremblé de temps à autre dans un rayon de 50 kilomètres. Le correspondant spécial de l'agence Havas au front britannique dépeLit le bombardement, de ces deux derniers jours en Flandre de la façon, suivante : Le grondement des canons vous saisit et pourtant il vous réconforte lorsqu'on sait que ce sont nos canons qui remplissient l'air de leurs grondements. Les canons tonnent d une manière effrayante. Souvent déjà nous les avions entendu à la Somme et à l'Ancre, mais oette fois leur gion* dement nous parut quatre ou cinq fols plus fort. Une violente activité d'artillerie qui ne le cède en rien à oelle du nord, règne également â l'Ancre. Cologne, 2 août. — Les journaux milanais annoncent que la nouvelle bataille en Flandre est de lc-inj le plus grand effort que les troupes anglaises aient fait jusquici, au point qu'f serait difficile de faire davantage. Pendant des semaines entières les rou. tes derrière le front ont été balayées par les canons, Dans cette bataille les Anglais ont engagé à eux seuls un million d'hommes, auxquels les Allemands ont opposé des troupes numériquement inférieures eu égard à 1'importanice de la bataille. Pendant 15 jours, sans interruption le feu roulant a complètement nivelé la première ligne allemande, de sorte que le premier choc de l'infanterie anglaise a rencontré une résistance relativement minime. Les défenseurs n'auraient laissé que peu de troupes dans les entonnoirs de la première ligne. Des blessés anglais ont raconté que de nom-1 breux jeunes gens combattaient dans les lignes allemandes. D'après l'opinion française, cette bataille est te plus violente de toute la guerre mooi. diale.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume