Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 25 März. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8c9r20tf86/
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gme année. » H" 1251 » Eti« ! ABONNEMENT «j|j Bruxelles - Province - Etr-ange»* Les aflWmnemwnts sont reçus exclusivement gk par tous le* BUREAUX DE POSTES. Us réclomatlons concernant les abonne- 1||! monts doivaet être adressées exclusivement au jpp fcuroan poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 uv.jis : S mois : 1 mois : 2*3 Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirage : 123,000 pa.' jouf DIX CENTIMES JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Lundi 25 Maps 1918. ANNONCES Faits divers et Echos la ligne fr. 5 09 f Nécrologie ............ 3 00 Annonces commerciales. 2 00 * Annonces financières S 00 fpL PETITES AJTSONCES : la ffrnnde ligrno 2 00 ircS Rédacteur en chef : Rbnk ARMAND. Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne. Tirage ! 125,000 par jour» LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, Si mars. — Officiel de midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. La bataille près de M onchy-Cambrai-La Fè-re est gagnée. Les Sine et 5me armées anglaises et des fractions des réserves franco-américaine amenées ont été battues et rejetées sur Bapaume-B ouchavesnes derrière la Somme entre. Péronne et Ham, ainsi que sur Chauny, en essuyant les -pertes les plus lourdes. L'armée du général von Below (Otto) A fris d'assaut les coteaux de Monchy et au sud de là a transporté l'attaque -par delà XVan-court et Hcuin vers l'ouest. An nord-est de Bartaume elle se trouve au combat pour la troisième position ennemie. De vigoureuses contre-attaques anglaises ont été refoulées.L'armée, du général v. d. Marwits a serré de près l'ennemi battu et dans une ardente ' powsuite s'est avancée encore au cours de ' la nuit du 22 au 23 jusqu'à la troisième position ennemie sur la ligne Equancourt-Nur-lu T( nipleux-La Fosse-Bernes. Hier matin, ' elle a attaqué l'ennemi à nouveau et l'a bat- ' Ut mal gré u*e défense désespérée et des con- ' (re-ailaquet ennemies persistantes. La jonc- '■ tion avec l'aile d'attaque gauche de l'armée ' du général v Bel on* fut réalisée. Entre Ala-nancoitrl et Péronne, les troupes des généraux v. Kathen et v. Goutard ont jorci le ' passage Sur le secteur Tortille et se trouvent 1 sur le champ de combat de la bataille de la ' Somme en lutte -Pour Bouchavesnes. Pérou- ' re est tombée. D'autres divisions, au sud ' de cet endroit, se sont avancées jusqu'à la ' Somme Déjà dans la soirée du $2 mars l'armée du général f. Ilutier, poursuivant de très près, ' a pris d'assaut la troisième position enrte- ' mie, l'a percée et a forcé Vadversaire à la retraite. Dam une poursuite sans relâche, les 1 corps des généraux v. LucUk'Ub et v. Oetin-ger ont atteint la Somme. Ham est tombé après un combat acharné aux mains de nos ) troupes victorieuses. Des réserves anglaises, < qui se sont lancées contre elles dans une at- j taque désespérée, ont subi des pertes san- i glar.ies. Les corps des généraux v. Weberr. , • et Conta et les troupes du général v■ Gnyl t ont franchi après tin ardent combat le canal t de Crotat. Ils ont rejeté des régiments fran- ; fais, anglais et américains, amenés à la hâ- t te du sud-ouest -pour la covtre-attaque sur -Chauny dans la direction sud-oilest. -, Des troupes de toutes les races alleman- -, des on contribué de leur mieux à la réalisa- -, tion de ce succès formidable. L'esprit d'at- 1 l taque de l'infanterie ne pouvait être surpassé par rien. Elle a montré de quoi la 1 vaillance allemaude était capable. L'artille- 1 rie légère, lourde et des plus lourdes et 1 les lance-mines, se portant en avant sans ré 2 pit sur le champ des entonnoirs a contribué considérablement à maintenir l'élan de l'attaque de notre infanterie,marchant constamment de l'avant. Les lance-flammes ont accompli leur mission. Les pionniers, se sont ' montrés à leur hauteur habituelle au combat 1 ainsi que dans leurs travaux. Les aviateurs \ et les ballons ont- apporté des informations ' précieuses'au commandement. Nos escadrtl- J 'les de chasse et de bataille, habituées à la .victoire,ont maintenu leur supériorité dans 1 les airs an cours d'âpres luttes et ont alta- 1 qué des colonnes ennemies qui refluaient. Les troupes d'automobiles, des colonnes et 1 des trams ont travaillé sans trêve. Le s -points ' - de transport à l'arrière de l'adversaire ont ' '.été attaqués par nos escadrilles, armées de 1 bombes, travaillant chaque nuit. Le butin ' s'est accru au delà de 30,000 prisonniers, et ' de 600 canons. ' Eu beaucoup d'endroits du restant du ' 'front à l'ouest des luttes d'artillerie et des engagements de reconnaissance ont perduré. Des autres théâtres de la guerre,rien de ' nouveau. BERLIN, 25 mars. ■— Officiel du soir ; La première partie de la t Grande bataiiie ea France ,tsl terminée. Nous avons gagné la bataiV e ( près de Monchy-Cambrai-St-Quentin-La Fè- j re. Une partie considérable de l'armée an- , glaise est battue. Nous combattons dans la [ ligne au nord-est de Bapaume-Péronnc-Ilam. La guerre sous-marine 1 BERLIN, Si mars. — Officiel ; Dans l'ouest et le centre de la Méditerra- -née, des sous-marins allemands et austro-hongrois ont coulé cinq vapeurs assurés pour ' des sommes considérables et représentant ' ensemble Si,000 tonnes; on cite, parmi eux, ! un vapeur chargé d'huiles de graissage a ' destination de Malte, un autre chargé d'essence pour chauffage, lequel, fortement dé- ' térioré par la torpille, parvint à être remorqué jusqu'à Malte, mais coula à l'entrée du 4 port. < AUTRICHIEN , VIENNE, 23 mars. — Rapport officiel de < 'te midi < ; Au front de l'Ouest, un grand succès a été ' obtenu. Aux autres fronts, rien de nouveau. BULGARE SOFIA, 21 mars. — Officiel : , Sur le front en Macédoine, entre le lac , 'îCOchrida et le lac de Prespa, la canonnade -, a été plus violente de part et d'autre. A l'est •du lac de Prespa, notre artillerie a incendié t un dépôt de munitions ennemi. Dans la boucle de la Cserna, au nord de la localité de '!/iapcsch, sur la rive orientale, près de Ter-7iov, la canonnade a été plus violente par ;'intermittence de part et d'autre. A l'ouest du Wardar, l'artillerie ennemie a exécuté plusieurs attaques1 nos patteriçs lui gnt eff jca- LA GUERRE ——■ ■ MU ta cernent rèj>oncLu+ Sur tout le front, grande la ■ activité aérienne réciproque. ba g, Sur le front de la Dohroudcha, armistice, ne TURC % .S CONSTANTINOPLE, 22 mars. — Offi- l'a ciel : tri Front de Palestine : • la- Activité animée d'artillerie sur tout le ci front. En certains secteurs le feu d'artillerie un a acquis une intensité considérable. Au cours tri ., de petits combats d'avant-postes nous avons pi repoussé une petite troupe de reconnaissance eu 1l~ ennemie de Chan Kafr Tut et nous nous vi. sommes établis au nord de Risane. Il n'y eut en e~ pas de grande activité d'infanterie. de Z FRANÇAIS t us PARIS, 23 mars. — Officiel, S h., p. m.: réi Bombardement intermittent et asses vio tri & lent de nos premières lignes et de nos ar- réi au rières au nord du Chemin-des-Dames dans co là la région de Reims et en Lorraine. Un coup on ?st de main ennemi à l'est de Loivre est resté ko ur sans succès. Rencontres de patrouilles au ap u- nord de la Côte SU. Eft Woevre, dans la ré- fo, 11- gion de Blemerey, l'ennemi a prononcé une sic attaque qui a été dispersée par nos feux. tic rf L'ennemi a subi des pertes sensibles et a su ,fg laissé des prisonniers entre nos mains. Rien d'e ie à signaler ailleurs. ,0_ PARIS, 2S mars. — Officiel, 11 h., p. m.: ,r_ Actions d!artillerie parfois violentes dans tré n li région au sud de l'Oise, dans la région ail z(_ de Reims et ne Lorraine entre Harracourt et 1 n_ les Vosges. En Haute-Alsace un coup de pe ,c_ main ennemi sur. le bois de Mirtebach a gri {.g échoué sous nos feux. — a_ PARIS, 2i mars. — Officiel : Depuis heures du matin, l'ennemi a bom-le bardé Paris tous les quarts d'heure, au moyen d'un canon à longue portée. Des boni- L;' la bes de 2i0 kilomètres ont frappé la capitale u_ et sa banlieue. Une disaine de personnes fu- rent tuées et 15 blessées. Des mesures sont ^ 7 , en cours pour contre-attaquer le canon. r-t, PARIS, Si mars. — Havas ; j,, Les dernières nouvelles annoncent que le ?° canon à longue portée, qui a bombardé Pa- >A: g'_ ris, a tiré d'une distance de 120 kilomètres. co Il était distant de 12 kilomètres du front po " français., til I ' ITALSHN ta, '>é ROME, 21 mars. — Les détachements en- UD fi nemis ont attaqué un de nos postes avancés m'- 's, établi au nord-est de Corno dei Tre Signo- fia 't- ri; ils o?it été repoussés par notre feu. En pr n- amont de la vallée d'Ornica, nos troupes de '">• reconnaissance ont fait quelques prisonniers. yl Près de Sile, nos détachements ont pénétré al dans les positions de l'ennemi et lui ont in- ® n- fligé des pertes; ils ont fait des prisonniers tr< â- et se sont emparés d'une petite quantité de " 'fr viatériel de guerre. Le da?l d'artillerie a été violent dans le secteur de Possoi, dans la pa n- vallée de Lagarina et à l'ouest de la ga a- vallée de la Frensela. Sur le reste du front, j0j 't- les opérations sont restées minimes. p r t- Le 19 au soir, nos aviateurs ont descendu - la un avion ennemi près de Campo-di-Fietra, _ e- au nord-est de Zenzon; en outre, ils ont abat- ï et tu un hydroavion dans le secteur de la côtej °P <?- près de Cortellazso. vil ■'t ANGLAIS f n. LONDRES, 22 mers. — Officiel : ^ c- y erg S heures du matin, après nn violent , , nl bombardement récipioqtie,l'ennemi a déclan- y; at chê une énergique action d'infanterie sur un c} " rs front de plus de 50 milles depuis l'Oise,dans " ^ ,l3 les environs de la F ère, jusque pris de Croi- d© silles. tu la Les Allemands ont exécuté des attaques m< n.. d'artillerie sur un large front au nord du ca- (]0 a_ nal de La Bassée et dans le secteur d'Y près. ^ L'offensive ennemie, dont les préparatifs e'l ne nous avaient pas échappés, a continué r'^ ^é. toute la journée avec une vigueur extrême ^ nt et une grand résolution. Au cours des com- 1°] le batsj les Allemands ont réussi à traverser d»1 tn sur quelques points nos positions les plus pa cf_ avancées et à pénétrer dans notre front de pL bataille. Les attaques ont été exécutées par jeï ju de fortes masses ennemies, qui ont subi des ay pertes très élevées. La bataille continue sur j, es tout le front Nous avons constaté que l'en- , * ?• nenû a fait avancer tout le long du jour 1>e' e d'importantes réserves à l'arrière de ses U- P® gnes. ch : Nous avons identifié à présent diverses jo' divisions ennemies spécialement exercées en Joj vue de la grande offensive; elles covipren- ^ t nent les unîtes de la Garde. Des cartes indi- pf quant les plans de l'ennemi sont tombées en- , e~ tre nos mains; elles prouvent que les Aile- j mands n'ont réussi à atteindre leur but sur P aucun point de leur front d'attaque. "• Sur tout le front, entre l'Oise et la Sensée, ni: la bataille a continué jusque tard dans la bl nuit. Nos troupes contiennent l'ennemi dans pé a- ses positions de combat. o- Au cours de l'attaque d'hier les masses nj( ur d'infanterie ennemies qui tentaient d'appro-nt cher de nos lignes constituaient une cxcêl-x, lente cible pour nos canons et nos niitrail- a leuses. s0, ■s- T ou s les rapports signalent ffue les pertes ch des Allemands sont des plus élevées. au ,r_ Aucune attaque importante ne s'est devt- da lu loppée ce matin; toutefois, nous nous atten- €h dons à un dur combat. j-a Le combat a duré fort lard la nuit derniè- re sur tout le front entre l'Oise et la rivière ■ ie de Sensée. Nos troupes résistent à l'ennemi 3a dans leurs positions de combat. Au cours des U attaquas d'hier, l'infanterie ennemie étroite- te ment massée a offert une bonne cible à no- mi tre fusillade, à nos mitrailleuses et à notre n€ artillerie, et tios-troupes en ont tiré parti. m T oui le» communiqués s'accordent à mentionner les pertes extraordinairement lourdes de l'ennemi. Ce matin de sérieux cornac bats ne se sont pas encore développés, mais n< ie nous nous attendons à d* lourds combats. I 'St Soir ; Ce matin l'ennemi a repris ses at- re ii taques avee des forces considérables sur près- qi la que toute la ligne de combat. Le violent w de combat eut lieu dans notre position de ba- co ■r- taille et dure encore. Eh certains points l'en- -ar nemi a fait quelques progrès, en d'autres tes lu troupes furent refoulées par nos contre-at- cs u- taques. Nos pertes ont été considérables, ce A0 a- qui était ijiévitablç, mais (Hei ne sont nul- y te> lewient disproportionnées à l'étendue de la bataille. D'après les avis qui nous parviennent de toutes les parties du front de bataille les pertes ie l'ennemi continuent à être très lourdes. Partout il n'a pu marcher de l'avant qu'au prix de grands sacrifices. Nos troupes combattent avec la plus grande vaillance. Dans une bataille comme celle-ci où toutes les classes et toutef tes unités de chaque arme se sont montrées aussi capables il est difficile en cette phase de la bataille de citer des cas particuliers. Néanmoins les troupes de la Sie division ont, tait preuve d'une bravoure inouïe en défendant Levernier de même que celles de la 3e division qui ont maintenu leur pot sition près de Croisilles, et au nord de cette localité en dépit d'attaques ennemies réitérées. La 51e division a égaiement combattu très vaillant ■•■lent contre des attaques réitt-rées, sur la rouie de Bapaume-Cambrai. Les constatations faites au cours de la bataille ont prouvé que l'attaque ennemie a été prononcée par environ iO divisions allemandes appuyées par une nombreuse artillerie ren forcée de batteries austro-hongroises. Plusieurs autres divisions allemandes ont participé depuis aux combats, d'autres arrivent sur le terrain de combat, où il faut prévoir d'autres combats de nature très gr«sje. BERLIN, US mars. — Officiel : Le communiqué anglais parle de pertes extrêmement lourdes des troupes assaillantes allemandes. Ceci n'est fas conforme aux faits réels; nos pertes sont lient(usentent très minimes malgré les résultats obtenus■ ■- ■ Dermères Dépêches LA GRANDE OFFENSIVE A L'OUEST La première journée d'assaut. Berlin, i.f* Tra.rs. — Lorsqu'au matin du 21 mars 1 feu roulant avait projeté d'épaisses gerbes cïo projectiles, les canons lancent isuTs flots incand-efioants. Las vapeurs rn poudre assombrissent encore lo brouillard qui régnait, à tel point qu'on n-o voit pas d'une pièce d'ar-tillsrio à la suivante. L'artillerie d'attaque décharge néanmoins ses obus dans un épais brouillard selon eooi programme, en poiaMaît avec une précision défiant toute difficulté atmosphérique. La première position anglaise est annihilée, et est rerapi&çé® par un vaste ereux d'ontonnonr«désert; partout, dss vestiges d'obstaelas en fil barbelé, des »n-trôes aux abris détruites, des blockhaus abattus par lo. tir. La pl-upart des tranchées boul_ ' • eonit- an pas do charge. Les survivants de leurs garnisons courant à la rencontre des Allemands, désarmé» et les mains levées. En d'autres points, les Anglais se défendent avec beaucoup d>e ténacité; à Epehy, par exemple, où ils ont défendu opiniâtrement) jusqu'au soir la lisière du, village. Par contre, plus au sud, Lempi-re, Eoussoy, Hargicourt, Vill-ers et Pon-tru sont enlevés. Les troupes assaillantes sont parvenues, au prix do difficultés innommables^ à franchir le champ d'ientonnoir et se précipitent maintenant à travers la chaîne des collines. A l'ouest des villages pris d'aasaut, toutes Les cul-tures et pâturages étaient déjà transformés en déserts. Les Anglais s'efforcent de se maintenir dams les positions d'artillerie, favorisés par la nature du terrain. Les chaînes de colliaes s'élevait vers l'ouest leurs permettent de voir à longue distanoe dans les meilleures conditions ; leur artillerie, bien que n'étant pas encore réduite à l'impuissance, n'est plus capable de^ soutenir efficacement leur infanterie ; par contre, les batteries allemandes s'élancent en avant.Le champ d'entonnoir se trouve encore exposé au feu et déjà les troupes du génie s'occupent d'établir des voies à travers le chaos des flammes, et déjà au premier jour d'assaut l'artillerie est sur les talons des « sturmtrupps ». En plusieurs endroits, les positions de protection de l'artillerie anglaise sont percées avant la tombée de la nuit; les ruines de Tem-pleux, écartées, sont pri&es d'assaut, de même que les carrières, solidement organisées;^ Malgré tous les efforts formidables sur le front de combat, toute l'opération se déroule dans un ordre exemplaire. Les mouvements sur les communications d'arrière et sur los voies récemment pratiquées dans le dos des troupes assaillantes s'accomplissent absolument sans encombre. La plupart des chemins sont déjà dégagés et réparés aux endroits défectueux. Des troupes de chemin de fer travaillent sans relâche, des troupes et des colonnes se portent continuellement en avant. La discipline, sur les routes, est parfaite. La joie des soldats se donne libre cours par des chants enthousiastes des succès obtenus et pas moindre à la vue des accumulations de vivres, couvertures de lai-ne3 vêtements, qui leur seront bienvenu® pour les nuits. La deuxième jonrnec. Berlin, 23 mars. — La deuxième journée débute également par un brouillard épais. Un voil* impénétrable favorise la retraite des Anglais. L'artillerie d'atta-qn« allemande qui s'est frayé un chemin à travers la zon« des entonnoirs au cour* d« la nuit, n'a ®ncor* aucun but à pointer. Dos projeotilos anglais de fort calibra changèrent Los qu>s>lqu«s endroits solides ea champs boueux, mais leis bat-te>riçe alkxttandfes aa®»èrent fin galop à la travers des colonnes de feu. L'attaque sa d'infanterie pouvait ainsi être appuyée de a~ par elles Le plus près possible. A 7 heu- te! Ye re3 -commence le tir de destruction oon- e ?ç trie la deuxième position anglaise; avant rgj qu'une heurs se soit écoulée, !os triples e- •clôtures en fil de fer sont déjà franchies. es Le brouillard persiste toute la matinée; , -1- l'infanterie continue à se porter en avant '■f à travers cet océan de brouillard, suivie t;J inlassablement par l'artillerie. A midi, r;e Itois.al ost déjà atteint par des compa- « ?î ginias avancées, et l'on combat âpre ment qu ,£ pofjr la possession de la gare ; de nom- int te br.eux canons sont capturés ici. En mê- P1' é- me temps, des détachements anglais se l'?' " maintiennent encore sur les hauteurs au V* sud de Templeux : leurs mitrailleuses ^ )s prennent de flanc les troupes alleman- des, mais pour pou de temps. On voit l'h déjà se lever des quantités de bras d'An- lui , gkfs devant les vagues d'assaillants qui mi i- affluent devant les chaînes de collines, nc' r- et d'abondants groupes de prisonniers \t sont bientôt retransférés en arrière. Le <r soleil qui peroa au travers de la nuée donne sur les champs qui, depuis la retraite dans la position de Siegfried, ne portent plus aucune récolte ; partout on as voit que des vagues d'assaut alleman- ,s dos. Sur les chemins suivent en serpen- a J l- tins les colonnes de réserve allemandes. de L'ennemi, très tenace-, doit néanmoins en se retirer dans sa troisième position. Au en nord du ruisseau de Cologne, ses elô- &é tunes en fil de fer furent atteintes déjà, ms j, avant la nuit, par les débachemeints les et plus avancés. pe Berlin, 24 mar3. — Le correspondant Le ^ du «Berliner LokaI Anzeiger» Karl Ros- en ner mentionne cette parole do Hinden- me burg, prononcée par le feld-maréchal le 22 mars : « Tout marche commc cela doit ta: 1 marcher. Je suis content. » me La guerre aérienne à l'Ouest. de Sur tout le front les aviateurs de combat tai s allemands ont pris part avec succès aux C0] combats et jetèrent de fortes quantités de g'^, bombes sur les gares de Chauines, Roye et r;c " Nyonj des pleines portées furent observées a sur des" trains qui partaient,ainsi que de vio- , k, lentes explosions à la gare de_Compiègne. c ® s D'autres explosions violentes, dan6 la direc- tion du village de Béhaines, attestèrent de t « l'efficacité du tir à longue distance des Al- dé' s lemands action admirablement soutenue tes par les avions desservant l'artillerie. à „ "Berlirt^ 23 mars — L'ectivit^ dî® *"i«- Ds ■s teurs ire commença au front de combat soi qu'à la dim&nution du brouillard épais en j qui persista jusque midi. On ne peut sé< rien constater d» la. prétendue maîtrise cJa ;t des airs dont les Anglais se vantent; à gic u présent que les Anglais ne peuvent plu,* vil1 ,, masser leurs avions sur un front d'atta- de que à petite largeur, l'entraînement on tout particulier, des aviateurs allemands d'* se fait pleinement valoir. Avec les pre- de; miers rayons du soleil viennent les pre- pe p miers aviateurs. Un avion anglais plane ooi ■t- au-dessus des colonnes allemandes qui de ^ marchent sur Roisel, mais déjà quatre me avions de poursuite allemands viennent 30 le traquer de toutes parts. Une folle mê- eh< ^ lée d'avions nombreux évolue dans los sui airs, et des canons de combat comiaen- ail cent promptemont leur tir qui bientôt rie fait rqtfe. Les combats aériens ne tar- toi :d dent plra à Se décider : pour 4 avions an- de j. glais abattus vient 1 appareil allemand. £ La marche en avant- des Allemands con-£ tinue en dépit des attaques aériennes j t des Anglais. PaT contre, les escadrilles ^ allemandes de combat s'élanoent, leurs ^ v mitrailleuses font des ravages parmi les ^ canonmjcrs des batteries anglaises; leurs ^ L„ bombes tombent sur des colonnes en 0 maTche, snr des quartiers d'état-major, r ainsi que sur des baraquements et des pL campements de campagne. Les estafettes de rcconna.isea.nce viennent annoncer la ^ c retraite des colonnes anglaises sur Pé- it ronne. ^ l- L'Angleterre et la neutralité c|0 e norvégienne. ^r t- Christiania, 23 mars. — Les journaux nor- cû végiens annoncent que le vapeur allemand p « Valeria », chargé de minerai, aurait été . capturé, le 20, par un croiseur auxiliaire an- tia glais, dans un fjord situé endéans les eaux UR territoriales de la Norwège. En outre, leva- m( peur allemand « Greif » aurait été poursuivi an ® le 19 par un cToiseur auxiliaire de pavillon cil >- inconnu, également dans les eaux territoria- qU « les norwégifiBnes; il aurait pu toutefois s® >s réfugier à Boges, d'où il continua ensuite , )S -son voyage sous escorte de vaisseaux de gueTre norwégiens. ^ Crise ministérielle luxembourgeoise. oe] j. Luxemoourg, 23 mars. — Le ministère , „ Kaufmann aurait démissionné par suite de ; e divergences d'opinions avec la majorité par- f2 ,r lementaire et le Conseil d'Etat concernant br )_ la revision de la Constitution. Une faible vr 1- majorité libérale-socialiste exige, en outre, ch i- la revision des clauses constitutionnelles da ;- ayant trait à la souveraineté. Quant au Con- qU seil d'Etat, il serait opposé à l'une et l'au- ^ tre révision. g^ r_ La guerre sous-marinc. jUj j Stockholm, 23 mars. — On mande à l'«Af- £ „ tonbladet» que 1« ministèro suédois des at- ' faires étrangères aurait appris que le vapeur 3 l" « Eros » de Helsingfors, j*«seant 852 ton- î_ nés, aurait été coulé par un sous-marin aile- Pr u mand à Landsend à l'entrée du canal de 30 it Bristol. ^ rt Les diplomates de l'Entente retenus 16 bs h Toula. 'a t- Moscou, 23 mars. — On annonce do Hel- 00 à singforg. oue deouis plusieurs jours l'ambas- l'C sadeur français de môme que les attachés de Belgique, Serbie et Portugal, seraient re-tenus à la gare de Toula vu l'impossibilité de franchir les lignes. Au front, les deux partis en présence refusent de cesser le combat. L'intervcation japonaise en Sibérie. Londres, 23 mare (Reuter). — On mandt d'Osaka au « Daily Chronicle » en date du 20 : Les opinions des différents chefs de parti quant à l'intervention japonaise en Sibérie sont diverses. Le cabinet ne semble avoir encore pris aucune décision arrêtée bien qu'en général on s'attende à ce que la dite intervention finisse par avoir lieu, d'autant plus qu'il s'agit de protéger la Sibérie orientale et Vladivostock. S'il y a peu d'enthousiasme en faveur de l'intervention il faut indubitablement en attribuer la cause à l'inertie du ministère actuel. Le parti Scijuka! désire un changement de cabinet au cas où l'intervention se déciderait, mais Scijuka» lui-même n'est pas capable de < onstituer un ministère On parle, e.i général, d'un cabi net constitué d'hommes de talent divers. L< Conseil de guerre qui aura lieu à bref délai, fora aboutir à une solution définitive. — ff-V j-v lA5* S*» W » W—* » DÉPÊCHES La grande bataille h l'Ouest. Berlin, 23 mars. — Un soleil radieux a favorisé au deuxième jour de la grande bataille la continuation do l'offensive, entre la Scarpe et l'Oise. Sur le front entier, l'infanterie allemande a progressé résolument. Le fou d'artillerie allemand avait fait son effet. Les obstacles et organisations extrêmement consolidés pendant de longs mois étaient détruits. Les tranchées anglaises étaient changées en tombeaux. Elles étaient jonchées d# morts. Tandis que les premières lignes n'étaient occupées en partie que clairsemées, les Anglais ont opposé dans leui deuxième position une valeureuse résistance, qui a été brisée dans un âpw corps à corps, homme contre homme. le; s'est montré la supériorité de l'infanterie allemande le plus clairement. La préparation do l'artillerie allemande, dé-clanchée à l'improviste et extrêmement efficace, ns permettait à la oontre-ac-t:on des batteries anglaises que de te développer graduellement-. Ainsi les pertes allemandes sont restées très minimes à la propre surpris» des Allemands. Dans les positions anglaises conquis^?, souvent des contre-attaques, effectuées en masses opaques,ont dû être repoussées. La deuxième contre-attaque fut dé--clanchée le soir du 21 mars dans la région de Boignes et après la conquête du village de Vaulx-Vrancourt, avee l'aide de nombreux tanks. Seize de ces tanks ont été détruits par le feu d'artillerie, d'autres par le feu d'infanterie ou par des lances-mines. Les Anglais ont eu des pertes extrêmement élevées pendant ces contre-attaques. Le butin et le nombre des prisonniers s'accroissent continuelle, ment. Un seul régiment allemand a pris 30 canons à Mouchy. Lors de leur marche en avant à travers les hauteurs au sud d'à Maisseny, lea troupes de choc allemandes sont tombées sur des batteries anglaises. Après en avoir fait sauter trois, une autre a été détruite lors de sa fuite. Faraîlclc entre l'offensive allemande et la bataiiie do Cambrai. Berlin, 23 mars. — L« premier grand succès de l'offensive allemande commencée le 21,qui marqua,dès le premier jour, le refoulement de la Se et de la 5a armées anglaises chassées de leurs positions extraordinairemont fortifiées,rappelle la bataille de Cambrai du 6 novembre 1917 ; au 20 novembre, l'ennemi, en grande supériorité numérique, parvint, grâce à une attaque inopinée avec appoint de plus de 300 tanks, à pénétrer dans le front allemand sur une largeur do 15 kilomètres; le 22 novembre, les, Anglais citaient 5000 prisonniers et le correspondant particulier du «Morning Post» écrivait à propos de ce succès initial : « La journée d'aujourd'hui marque un événement d'une portée historique mondiale. » Or, le communiqué officiel anglais affirme lui-même qu'il est difficile de ne pas tomber dans l'exagération quant à l'importance de la victoire. Le «Daily Télégraphe qualifiait ces événements d'épisode le plus sensationnel et le plus dramatique de l'année entière. Le «Daily Chronicle» affirmait l'enfoncement du système do défense élastique de von Hindenburg et, en conséquence, le relèvement du prestige de l'armoe britannique ainsi que la prompte délivrance des Français. A Londres, les cloches de Saint-Paul annoncèrent au monda le grand événement. Or, chacun sait que quelques jours après, au début de décembre, oe succès de l'année anglaise se transformait en défaite décisive. Ou'on juge, d'après l'évaluation du succès initial Anglais par les rapports officiels, ce que peut signifier la poussée allemande do ces jours-ci, e-n considérant qu'au premlier jour déjà, doux «rméea anglaises perdaient leurs formidables retranchements et, dam l'espace de 24 heures, 16,000 prisonniers et 200 canons, tout cela au jour même où- les Anglais étaient complètement battus outre la Sc&rw-l'Oise^,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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