Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 27 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zc7rn3208b/
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3— Année - N° 599. Ed. B i nrj* EU® CENTIMES Samedi 27 Mai 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. fi Bruxelles - Province - Etranger S mois : Fr. 4.50. - MU. 3.G0 I ç« bureaux de poste en Belgique et a l'Etranger n'acceptent qi*e lit* abpiinenients TRIMESTRIELS ; ceux-ci preii.'un: cours les 1Ja*v. 1 Avril lJciurr I Octob _ On peut s'abonner toutefois pour les c"»ix tlernieTs mois ou même pour le lieraicr mois de chaque -trimestre au prix de : 2 Mois i Mois Fr 3.00 - Mk 2.40 Fr-l .50 - Mk-] .20 TSRAQE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et F.chos . fr. 2.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales .1.00. » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0,20 La grande ligne 0.50 TïRAGÉî ! 7 S.G&Q PAR JOUR ———— . — """ w Rédacteur en Chef : j _ r <[<- | & i^lirna! QUOtlâlfl&l m «édacli*». Administration, Publicité, Vente : I ^saa^ ^ " 1 BRUXELLES, 45, RUH HENRI MAUS j Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS LhRLIX, .'0 mai. — Communiqué de midi: Iliéàlre île la queire , l'Ouest. Sur la rive gauche de la Meuse, nous cirons repoussé une attaque ù la grenade, tentée pendes liircos à l'ouest de la hauteur 30'/. Sur la rive orientale de la Meuse, nous avons, avec succès, continué notre offensive, élargi nos positions à l'ouest de la « carrière », franchi le ta vin de 1 liait mont et de nouveau rejeté l'adversaire au sud du fort de Douaumont. D 'us ces -combats nous avons encore capturé <>00 prisonniers et 12 mitrailleuses. Dans la région (le Loivre (au nord-ouest de Reims), ■ es l'/aiiçais ont tenté une attaque avec émission Je gaz asphyxiants; ils n'ont obtenu aucun résultat. Dans notre communiqué du "21 mai, il a été question d'un avion ennemi ib ittu au sud de Château-Salins; c'était le unquième appareil mis hors de combat par le ientcnant avicitcur IF iiitfjens. Théâtre de la guerre à l'Est et aux Balkans Points de faits essentiels, TURCS COA .s'/ .'I i\ '111\ or LU, 20 mai. — T.e quar-icr général annonce : **'" iront de i Irak, jms de modifications. 1< ront au Caucase : Dans certaines régions 'es escarmouches de détachements cle recon-<■aissances curent Heu. Dans la matinée du 2Jf mai, deux avions cn- cmis ont jeté intentionnellement 10 bombes ur des quartiers habités de Smyrnc, clétrui-ml quelques maisons, blessant trois femmes t un enfant et tuant trois personnes. Des autres fronts aucune nouvelle tmpor-lute ne nous est parvenue. FRANÇAIS l'A T!IS, 25 mai. — Officiel, S h., A.F.M.: Sur la rive gauche de la Meuse duel d'artil-•rie assez intense dans'le secteur de la côte et sur le front Mort-Homme-Cûmières. Au cours de la nuit nous avons progressé à ' grenade clans les bocquetauv immédiatement. Fest du village de Cumières. L'en?'.1 mi n'a Sur la rive drotie une forte attaque én'nc-ne a réussi ù prendre pied clans line cle 7ios •anchées au nord des carrières d'Ilauclromont. e bombardement continue à être très violent e part et d'autre dans la région de Douau-tont sans actions d'infanterie. Nuit relativement calme sur le reste du '•ont. PARIS, 2ô mai. — 11 h., A. P. M. : Sur la rive gauche de la Meuse l'activité de artillerie ennemie s'est accrue dans ta jour-ce sur nos positions de la côte 30Jt. Sur la rive droite après un violent bombar-ement l'ennemi a prononcé vers 5 heures de 'après-midi une série d'actions offensives étire le bois cl'Ilauclromont et la ferme T Liau-■wnt. Toutes ces attaques ont été rcpouSsées v^c de lourdes pertes, sauf en un point, où ks fractions ennemies se sont emparées d'un lément de tranchée. Dans la région de Douaumont les actions d'artillerie continuent rès violentes de part et d'autre.Le tir d'une le nos pièces à longues j>">'tée a provoqué un neendte clans un clepôt de rtuilériel ennemi VÊoudicourt (Nord-est de Saint-Mihielj. Au cours d'uji combat aérien un de nos pilotes a abattu un fokher qui est tombé clans les ignés ennemies au nord de faux. Dans la région d'JE tain une de -nos escadrilles a livré bataille à un groupe d'avions ennemis. Deux irions ennemis sérieusement touchés ont été contraint d'atterrir. ANGLAIS LONDRES, 2.'/ mai. - La situation sur le dos de Yimy est inchangée. De petits détachements anglais ont poussé en avant pendant un corps à corps, h'eu intensif et réciproque des artilleries des deux côtés du ruisseau cle Souchez. RUSSES PET 110 GR AD, 2)> mai. — Dans la région au sud-ouest de l'île d'Aleii les Allemands ont tenté d'assaillir nos tranchées avancées. Ils furent fCpoussés par notre feu avec des pertes considérables. Dans la région de Bahliki au nord de la çare d'Olylca nos éclaireurs, attaqué par an patrouille de campagne autrichienne, ont pané à la contre-attaque et ont forcé l'ennemi, à coups de grenades à main, a prendre la fuite. Sur les autres fonts, de la baie de Riga jusqu'à la frontière cle la Roumanie, la situation est inchangée. ITALIENS ROME, 2Jf mai. — Dans ta vallée de la Lagarina, a eu lieu hier après-midi, un violent bombarde mi ut, dirige contre tout notre front des deux cotés cle l Adigc. lin actuellement ennemi, qui a tenté de progresser en petits grdftipes de Lr.zana vers Marco a éh arrêté par le feu de notre artillerie. L ne attaque, prononcée le long de la vallée du Branç ( Vailarsaj clans la direction vers le Mmiti d M(:;o a été arrêtée ptif nos troupes. Entre les vallées du Terragnolo et l'Astict l'habituelle canonnade n'a pas cessé de ri gner. L'évacuation du bassin de la Posina et d VAstico est maintenant accomplie métJiodi fruement. Les troupes se sont retranchées su Une ligne d'artillerie dans le bassin d'A rsiero. Les canons qui n'ont pu être amenés, ont été détruits. Entre t'Astico et la Jircnta l'ennemi a exécuté hier line forte pression contre vos positions clans la vallée de l'A ssa orientale. Dans la région de la Sugcnia, la retraite que nos troupes ont commencée le 22 mai vers nos positions de résistance principales a continué lentement et en bon ordre. En Carinthit violent duel d'artillerie dans la vallée du But supérieur. Sur le restant du front jxis d'événements un portants. Dis aviateurs ennemis &nt jeté des bombes sur les gares in Ccirinlhie; des vies humaines ne sont 2>as ci déplorer et peu cle dégâts matériels ont été causes. Dernières Dépêches L'oftemsive austro-hongroise Berne, 26 mai. — L'agence "stefani donne une description de la première phase de l'offensive austro-hongroise, et dit notamment : Notre infanterie a opposé une résistance opiniâtre aux masses d'infanterie ennemies qui s'étaient lancées à l'assaut entre i'fldige et la Brentâ, mais particulièrement entre la vallée de la Terragnola et l'Aslico supérieur. Pour se soustraire aux effets de la fusillade violente de l'ennemi nos troupes d'infanterie se sont repliées pied à pied vers notre ligne de défense située en arrière. Si les défenseurs s'étaient obstinés à vouloir se maintenir dans les positions avancées, on aurait accompli il est vrai une action de courage, mais au prix de très lourds sacrifices inutiles. C'est pourquoi les commandants, inspirés par divers mobiles, se replièrent vers les lignes de défense principales. /lu secteur du front, où l'ennemi a fait son effort principal, notamment sur le plateau de Tonezza, la nature du terrain nous a forcés de reporter notre ligne de défense principale sur les A\onts Maggio, Totraro et Cam-pomolon, parce que derrière ces hauteurs le cette li g ii en'é t'a i te ! ôi g n e e qiie de 4,Ja~î lïtrd--mètres des batteries ennemies. Cette extrême proximité inévitable nous engagea de renoncer dans ce secteur à la ligne de défense principale et à reporter la défense plus en arrière. Naturellement, la reprise de nos troupes a coûté des pertes en hommes et en canons, parce qu'elle a dû être exécutée sur un terrain sauvage et accidenté. L'offensive autrichienne au Tijrol Le « Times » écrit au sujet des attaques autrichiennes : Les autrichiens pratiquèrent d'abord une brèche dans la ligne de défense, que les Italiens avaient conquise au delà de la frontière au prix des plus grands sacrifices, ils prirent le point le plus faible sous un feu d'artillerie on ne peut plus violent. Plus de 2,000 canons lancèrent un ouragan de mitraille sur un front de 25 milles. Quatre attaques impétueuses furent exécutées contre le Zligna Torta. Un bombardement préparatoire avait détruit toutes les tranchées. Les troupes Alpirtis, étouffées par un bombardement de douze heures défendirent chaque pouce de terrain et durent combattre dans la neige. Trois terribles contre-attaques furent exécutées contre les autrichiens, mais ceux-ci étaient trop supérieurs. 11 n'y avait pas moyen d'envoyer des renforts, on se battait sur tout le front. Les Alpins décimés foncèrent de nouveau sur l'ennemi pour donner le temps aux forces principales de se re'irer de Malgamilcyna sur Soglio Dospio. Ici même tombait une véritable pluie de grenades et l'artillerie ennemie bombarda ces positions pendant environ dix heures-Conseil de cabinet ilaliea Lugano, 26 mai. — D'après le « Secolo » le Conseil de cabinet italien qui s'est tenu avant hier, et auquel assistaient tous les ministres, a eu une grande importance politique. Sonnino a fait un long rapport sur la situation inter-nalionale, le ministre cle la guerre Morrono sur la situation militaire. Il résulte du rapport du commandement supérieur, que celui-ci considère la situation avec confiance. Première sanction en Italie Berne, 26 mai. — D'après les journaux de Mi'an, le- lieutenant-général Roberio Brusati, le commandant de la première armée opérant ' dans le Trentin a été mis en disponibilité;. Courants de paix Zurich, 2o mai. — La « Zuiicher Post » commeube sous le litre de « Courants de îiuix » une remarquable «*a»;t>tauoe, que là volonté <le paix a acquis© pendant ces derniers mois, et qui surgi? aussi a^t-ueileanent ciu peuple vers Icd leaders cle la- poliiâqut. Ai: cours do fK's développements, i-e journal îaii rcisartir, que. du point de vue des neutres le discours de Pbincaré a X-ancy, qui ne pa ■ raîfc pas reconnaître la situation militaire el l'opinion du peuplé" français,, qui n éprouv< i pas moins d'aspiration vers la paix que kt autres peuples, détonne étrange lient. A oî sujet, le journal fait entre autres, cotte ou serval i on : Mais en France, M. Poi/.:are n règne pas seul ; on peut espérer, que les néces •• sites de l'heure seront sévèrement reconnue JSL par les autres hommes d'Etat français. Finalement le journal cite la réponse' du chancelier de 1 Linpire, M. von Bethmann Holl-weg aux déclarations'de Sir Edward Grey, dans ^laquelle il exige des Etats ennemis de se placer sur le terrain des faits, et dit, qu'on doit rendre jusl.ice à ce point de vue. On ne peut exiger d'aucun Etat- qu'il mette de côté, après deux années de guérie, ce qui il a acquis militairement au prix de sacrifices immenses. Parmi les hommes ^l'Etat allemands responsables, il n'en est certes aucun., qui songe à dicter la paix. Au cours de cette gueire, qui a changé beaucoup de choses de tond eu comble, nul n'a gagné la conviction., que l'Entente devrait supplia les Puissances centrales pour la paix. Si, cependant, l'Allemagne montre la volonté, comme il ressort clairement du discours du chancelier, de prendre la situation telle qu'elle est, elle peut tout au moins exiger à droit égal des adversaires, que ceux-ci ne se refusent pas aux conclusions qui sont faciles à tirer de la situation militaire générale et clee conditions politiques. Naturellement il faut pour cela plutôt du courage que des discoure belliqueux de ma-tamore, qui trompent le peuple d'une manière impardonnable. M. Wàlsan et ia Paix Washington, 26 mai. — (Télégr. de l'ag. Reu-ter.) — Des intimes de la Maison Blanche, qui ont eu des entretiens avec le président Wilson au sujet de la situation déclarent, que l'attitude du président en ce qui concerne les propositions de paix, est neutre et qu'il peut seulement intervenir, lorsque les belligérants sont arrivés à une entente réciproque relative aux conditions de la paix. Le fort de Douaumont encore toujours au pouvoir des allemands Berlin, 26 mai. — D'après le communiqué officiel français de mardi soir,le fort de Douaumont se trouverait au jjouvoir des Français. «A 1 intérieur du fort (i les Français auraient repoussé les Allemands,qui n'ont maintenant plus que le coin nord-est. Egalement le com- munigué .officiel français d v des •îingees contre Ta position'Nanties allsmaitë l'ouest du fort », ont été repoureées. — Dans le communiqué de mercredi il fut il est vrai reconnu que les troupes allemandes ont de nouveau occupé les ruines du fort. Toutèa ces indications du commandant de l'armée française sont, comme nous l'apprenons de sourca autorisée,totalement inventées. Tout comme auparavant, le fort de Douaumont est entre les mains des Allemands et il n'a jamais été repris par les Français. De petits détachements français ont peut-être pénétré dans ks gorges de tranchées sud du fort, mais pour autant qu'ils ne furent pas anéantis ils tombèrent prisonniers des Allemands. Le communiqué officiel d'aujourd'hui prouve aussi combien' les Français ont été inexacts dans leurs nouvelles. La prise de Cumières Oe nouveau fait d'armes accompli par les troupes de Turinghe, a ajjporté une nouvelle amélioration aux positions allemandes à gauche de la Meuse jusqu'à la ligne de chemin de fer. Ls front allemand qui constituait jusqu'ici une saillie au nord de Cumières forme maintenant une ligne droite et les Français ont été repousses plus loin vers le sud contre Chattancourt. Ce succès est d'autant plus remarquable étant donné que Chattancourt est le puissant point d'appui de la ligne française, d'où de grandes forces ont déjà si souvent été lancées contre la nouvelle ligne conquise par les Allemands près de la hauteur du Mort-Homme. Cumières est reliée avec Chattancourt située au sud, par une route directe ce qui facilite et accélère l'envoi de renforts. Il faut donc tenir compte que les Français ont fait usage dans la mesure du possible, de l'avantage qu'offrait cette communication directe, a.fin d'empêcher la perte de Cumières. Si, malgré cela, ils n'y ont pas réussi, le succès allemand est alors d'autant plus grand et en même temps un indice de la grande supériorité des troupes allemandes. L'importance da la prise de Cumières augmente encore plus par le fait qu'une route directe conduit de Cumières vers l'ouest au Mort-Homme et d'ici au nord-ouest vers Béthiucourt. Les routes de Bélhinoourt, dont la route ouest se dirige vers llaucou :, la route sud vers la pente orientale de la hauteur 304, et la route sud-est- vers Cumières, sont mainte-ii; lit tôutes au pouvoir des Croupis allemandes.Les prolongations de ces routes vers 'Esnes sont déjà en partie séparées par l'avance des troupes allemand s, et pour le reste se trouvent sous le.feu de l'artillerie des positions allemandes dominantes, près de la hauteur 304 et du Mort-Homme. Le général GalPaii est dans « n érat grave Paris, '26 mai. — Le « Matin » annonce^ que l'état de santé du général G.'l'ieni, ancien ministre de la guerie, qui a du subii ; dernièrement une seconde opération, a subi bernent empiré. La question de l'essence en Angleterre On mande de Londres aux journaux ho! landais que la question de l'approvisionne s ment en ..essence dévient grave. Le Board o i îade a roco-rfnu que ks provisions ne suffisaient pas pour aller plus loin que l'été, si la consommation continue de la façon actuelle. A sa demande la commission pour l'approvisionnement ou essence a exprimé un projet destiné à amener une amélioration. Les possesseurs d'automobiles doivent s'atteindre à ce que des restrictions soient imposées dans la consommation de l'essence. Le procès de Casement Londres, 26 mai. — Le grand jury a confirmé la décision du juge d'instruction au sujet de la reprise de l'instruction du procès contie Casement. Le délai de l'instruction est fixé au 26 juin. Le rappel de l'ambassadeur Blonde! Bucarest, 26 mai. — Le journal « Dreptaiea » de Bucarest apprend de source diplomatique que le rappel de l'ambassadeur Blondel à Bucarest, est en grande partie dû aux menées fourbes du représentant anglais Barclay. Le ravitaillement de !a Pologne Berlin, 26 mai. — L'ambassadeur américain M. Gérard a eu un entretien avec le secrétaire d'Etat de l'Intérieur, M. le Dr Helferich, au sujet du projet américain pour ravitailler la Pologne. M. Gérard est déjà en possession de la réponse du gouvernement anglais au sujet de cette question. Sahie postale Copenhague, 26 mai. -— D'après un commu-I raqué du directeur général des postes dano'ses, les ang.ais ont saisi à Leitli les paquets postaux du vapeur danois « Tjaidur », qui s'était arrêté à Leifh pour laisser visiter sa cargaison. Sur mer Berne, 26 mai. — Le vapeur italien « Ler-ranzo », jaugeant 3.713 tonnes a été coulé. Londres, 26 mai. — Lloyd annonce : D'après des nouvelles pas encore confirmées, le vapeur rrançais « Saint Corentin » (316 tonnes) et le vapeur ^ italien « Cag'iari » (2.322 tonnes) ont été coulés. Le dernier par une torpi'le. un sous-marin. Le vapeur « WasnJngion », 7aù-géant 2,819 tonnes, a été coulé par un sous-marin.Berne, 26 mai. — On mande de Madrid au « Temps » d« Paris, que l'équipage du brick « Herminia », qui fut coulé par un sous-marin, a débarqué à Barcelone. Collision de deu.i vapeurs Paris, 26 mai. — On mande du Havre au « Petit Parisien » : line collision se produisit dans la rade entre deux vapeurs. Le vapeur français « Jules Caussey » fut coupé en deux et coula immédiatement. Douze hommes de l'équipage furent sauvés, six manquent. i.nwarrrtgR» w * ■■■ ■ Dépêches (REPRODUITES DE L'EDITION PRÉCÉDENTE) Craintes françaises d'une paix séparée italienne 11 est bizarre que le début de l'offensive a-utriehieaine contre l'Italie ait. provoqué à Ixmdres et à Paris, une plus grande anxiété qu'à Milan et qu'à Koiue. M. Hervé avoue que, quand le iront italien a commencé à fléchir, la France a tressailli des mêmes frémissements, qu'au mois de février dernier au sujet de Verdun. La raison en est que de nouveau le spectre d'une paix séparée surgit, comme il a menacé l'été passé du côté de Pé-trograd. A cette époque lxindres et Paris ont pu, avec le poing rude, étouffer les envies de paix de certains, cercles russes, ce qui fut plus facile p.rce que d'une part ia nécessité financière de la Russie ne pouvait attendre le salut que du généreux ministre dos finances français,et d'autre part le peuple russe ne possède absolument pao d'influence sur la durée de la guerre. Comme les Parisiens peuvent se convaincre maintenant, par la lecture de certains articles dans tous les journaux radicaux, articles qui se ressemblent d'une façon extraordinaire, la France officielle ne possède pas beaucoup de confiance clans le peuple italien, qui lui n'aura pas la patience d'ange du peuple russe. Ainsi par exemple le « Rappel » écrit : La filasse du peuple, eu Italie, la populace — mais ne prostituons pas ie beau mot : peu-ple — montre le moins d'enthousiasme possible. Le socialiste italien s'est montré incapable d'imiter, ie dévouement de son frère fiançais. Pour lui, l'Italien, l'Internationale n'est malheureusement pas un vain niot et sa conception de patriotisme est reslee a 1 état d'embryon — si nous voulons seulement admettre que son patriotisme existe. - Comme qualité cette « pkbs » équivaut a zéro, elle ne possède que la quantité. Elle a pour elle 1; puissance du nombre et au ca6 où une défaite décisive de Cadôrna dans le Trentin lui four nirait l'occasion, de reprendre la propagande pour la paix, on pourrait se trouver tout ï fait à l'improviste devant lœ événements le; plus graves. En. tout cas l'Allemagne a assi ' gné la tâche à son frère d'armes autrichien d< J travailler l'Italie pour la faire « mûre pour la paix ». De ce. lait également un demi-.nil-lioti de soldats autrichiens deviendrait utilisable pour le front à l'Est, ce qui aggravera (i une iaçon incalculable une offensive russe contre la Galicie et la Bucovine — donc on attrappe deux mouches d'un seul coup! D autres journaux de la fraction radicale discutent la question si l'Italie pourrait compter se trouvant dans une situation critique sur une aide du côté de la France en matériel humain, c'est-à-dire en troupes.Celui qui connaît le courant d'opinion véritable de la France vers sa sœur latine, ne s'arrêtera pas à une telle présomption. Dans les cercles politiques de Paris il ne règue à ce sujet qu'une soûle voix : L Italie a désillusionné toutes leg espérances par sa politique niaohiaveliique.Le cabinet Salandra a froidement assisté à l'anéantissement complet de la Serbie et-du Monténégro. Eu conséquence les Alliés ont maintenant le même droit de laisser l'Italie isolée en face de l'adversaire autrichien sans rien tenter afin de lui procurer un peu d'air par une diversion quelconque, après que l'Italie eut également décliné la diversion que les Alliés avaient poliment demandé pour les Balkans.L anniversaire de la déciaraiiou de guerre Rome, 26 mai. — Dans tous les discours prononcés hier au cours des fêtes esludiau-tines et publiques on découvre les efforts faits poui tromper la popu.ation de la capitale ro-ma n: a- sujet de la situation c.^l-.-ue La police ordonna de sortir les drapeaux. Devant le monument de Victor Emmanuel le bourgmestre, les députés nationalistes et les représentants de la loge prononcèrent des discours, trahissant naiureLement une haine ardente contre la monarchie du Danube. Le conseil des ministres d'hier s'occupa d'affaires politiques, mi.itaires et diplomatiques. L'opinion en Italie La « Neuen Zurclier Naciirichten » publie une lettre {l'Italie qui caractérise d'une manière très « Le peuple ita.ien a cessé d aioi.er i e_npe-reur Guillaume 11 d'être la cause de ia guerre. Tout le monde sait maintenant qu'il est nécessaire de se rapprocher de l'Allemagne. Ce n'est que contre l'Autriche-Hongne qu'on ressent éacore une véritable haine de race. Plus loin il est dit que l'offensive austro-hongroise doit exercer la plus pénible influence sur l'opinion publique en Italie. Ainsi donc à l'anniversaire de la déclaration de guerre à l'Autriche-Hongrie on ne pourra que faire la constatation amère, que l'année ihi.ienne n'a rien su obtenir après toute une annee de guerre et ceci malgré des sacrifices énormes; mais qu'elle a au contraire perdu du terrain. Da deuxième année de guerre n'ouvre qu'un horizon sombre pour l'Italie. Evacuation viîLs LaiiaaniS Milan, 26 mai. — Arsiéro e- Vincenza sont évacuées par les autorités civiles. Les arsenaux militaires de Padoue sont vidés et transférés ailleurs. rtu délivre plus de billets pour les localités à l'est rie Padoue, y compris Ven.s^. Le * Corriere délia — j - c . .once que par mesure de prudence toutes les lumières sont éteintes la nuit à Venise. Bombardement de la côte ila ienne Rotterdam, 26 mai. — On mande de Roma qu'un sous-marin ennemi a bomba^iê hier ks bàlimenls de Porto Ferrogo. Le feu des canons de défense força le sous-nia rm à se retirer. Personne ne tut blessé. Les dégâts sont insignifiants. Les précautions en Italie Milan, 25 mai. — D'après le « Corriere délia Sera » l'éclairage doit être supprimé la nuit à Gènes par mesure de précaution. L'Italie et la conférence économique Londres, 25. — Les députés italiens qui doivent prendre part à la conférence économie que des alliés à Paris, ont proposé d'ajournés la réunion cle celle-ci jusqu'à fin juin, poui leur permettre de continuer leurs travaui parlementaires. D'après ie « Times » la conférence ne peut plus être ajournée, par suite nés difficultés que rencontreraient aiors les députés des autres pays. Noie américaine à la France et à l'Rngleieïïè Washington, 26 mai. — Le département d'état a remis hier aux représentants français et anglais une noie identique, dans laquelle les protestations, contie la saisie de la poste régulière américaine par la Grande-Bretagne et par la France, sont refutées. La note américaine à l'Angleterre New-York, 2(i mai. — (Radiotélégr. de l'agence Wolff.) — Un journal de Washington i écrit au sujet de la note américaine attendue l contre l'intervention britannique dan3 lea > courriers américains : Après que le gouverne ment allemand eût exprimé son accord relatif î à la conception américaine pour la façon, ciq

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