Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 10 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 24 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0z70v8b84g/
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Le Bruxellois 4— Année - N. 1059 - Ed. B CINQ CEcTINES I.aitiHi lit T9I7 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 tes bureaux de poste en Belgique et â TEttanger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les uanv. 1 AV#jl ! JcaiET 1 Octob. Ou peu! s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr 1.50-Mk.1.20 TIRAGE : HO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Armand a Journal Quotidien Indépendant e 1 Rédaction, Administration, Publicité, Vente r BRUXELLES, ANNONCES — La lignt Faits divers et Echos , fr. 5.0fl Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.60 > financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne...... 1-00 TIRAGE: HO.OOO PAR .MUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE DE L» CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près «le ta place Anneessens] Chronique des Abas On pouii ait croire que la gt-'&t patrit»tainle n est plœs, après t rem e-six mois de réflexion, -composée que de quelques obstinés imbéciles ou de « vaillants » assez îe-rtunés pour ce pas devoir, chaque jour, faire exécuter à leur ceirM-urç un rétrécissement «a rapport avec le coût des denrées et des vivre®. Hélas! il faut diiefoan-ter et consater que, même panwj no® t intellectuels », il en Teste qui n'ont pas encore compris que la snt nation -spéciale qu a amenée 1 occupation allemande de la Belgique a entraîné certains accommodements entre l'occupant et nos sompatriotes, concessions nécessaires ■p&iar éviter des heurts et permettre au peuple d'assurer ses moyens i'exsaeoce. C'est ainsi que nous étant rendus cette asmûot à la Bibliothèque wsyate dans le but «J'y consulter la collection du « Moniteur belge » -et de ses annexes, nous avons appris avec stupeur que ladite aoUenHiou s'arrêtait aux numéros du 30 août 1914. Ainsi donc, notre bibliothèque ne possède pas le « Moniteur » (de 1914 k nos jours et on donne comme préwxte à ce manque de documentation que -ce « Moniteur » a éti publié pa,r l'Administration allemande ! On res.e confondu en arrte>adam pareilles bourdes... Le patriotisme de ces messieurs qui dirigent l'établissement de la place Royale et qui leur a îail préférer les bureaux bien chauffés de la bibliothèque anK tranchées de l'Yse-r, est démontré pan cette belle compréhension des nécessités du moment. Ainsi, vous avez ans recherche à faire, une loi à compulser, un arrêté à coonaître, le bilar d'une soci "■ té à analyses ou des statuts à connaître, la dhase vous est interdite, rendus impossible par cet ostracisme inouï. N'y attrait-il donc pas un seul des foudgétivores embusqués à la Bibliothèque royale comme en ur vaste fromage qui fièt e® un peu p-l-us de raison qw les autres ornithorynques assis à ses côflés? Outr* la collection du « Moniteur » les numéros des xï journaux de guerre •» seront -après la paix campul-sés avec Aatéfièt.Les collecti&rfc, de la «Belgique» du « Bruxelles »„ du « Message* », de 1' « fiebe de la Pi esse b, seront souvent (demandés s poutt 3 effectuer des recherches? £h bien, aucun de ces foœaaax *.'?«( dorme en lac-tare par nos u-slâv*ï • —oiîTCieJTes: Scmëeieux t-mo1'umcnH ci maigres boitements. Dans une grande institution financière gotrs-er nememale, les membrtes du personnel très nom breux, ne pouvant plus vivre avec des traftemenfe de -famie, -ont fait souvent entendre leurs doléances, sur la triste situation de leurs familles qui vé gètent à cause -de la cherté extraordinaire de h vie. A ces doléances, la direction d'accord avec k Conseil d administration, répandit par quelques allocations insignifiantes en regard des largpsses don-sont gra-: fiés tes hauts fouet wooaîres. Aussi, la di rection eut l'inspiration géniale de faire distribue] par le directeur de l'administiation use brcefeur intitulée : « Quelques mots de cii ce^-stacee » dans laquelle, ce bon médecin à la solde de h direction, pr'.'ooniseii jour les employés va menu type ,-mais,peur arriver à réaliser ce a?eaa,poar ut ménage de irais pera;-nnes, il fsuiraît plas de COt francs psr mois, et cela pour la -s^ule OG-urriture Or, avec les traitements aetueis, les employés Irô. lent la misère. Pour les hauts foBC'ioMaîres, -on : va seulem^-Tit par des 1,280, 1,400, 1,580 et î,Sûf frair-cs d'ïiigmemstion; avec de pareilles sommea ces messieurs peuvent se payer le fameux nt-enu type du Dr N. l>ans oçite chère iiatissm on ge dot pas en outre être malade. Voir le cas d'tm céliba taire anémié, mort à l'hôpital St-Jean, sans que k dircictioB songe à lui. Ce cas n'est pas le premier il y a eu «m précédent, aussi dernièrement «t Coa eell médical îonedwana et on fit remar<îtier à oer tains employés malade-s que si « cei« » se représeta lait, ils «ertfeot - en disçocibllité. Or, ©eti; mise en disponfbité, fette ceg nutlheareux hors de: isdrv-s avec de véritables a-i-mô®es. Ponrqnoi ni pas les retraiter directement avec une pens-ioti 00a Feaable; puisque la caisse de pension est faba leuseroen-t riche, Oa pourrait prendre exemple su: ce qui a -été fait récemment pour ie oihey direcîeu: du psrsctffiei, ua ex-petit père, à qui la directit• alloua une b2ga elle, 4,400 fr. pour parfaire sa pea son, déjà si minime, de 7,300 fr. et la porter aîr,s à 9,000 fr. pour des fonctions reinp'ies sîulemea pendant us trimestre. Toai cela, sans doute, pou. lui permefire de se faire préparer le menti-type pré ' cotisé par le cher docteur. D'aubes fonctionnaire; peuvent toucher etuiêrement leurs trsi»-eîiierits e ne venir au bureau qu'une heure par ifcur, «fia d'éviter la disponibilité, et, malgré cela, palper de; 1,400 fr. d'augmentation. A noter que c^s mes sieurs réclament encore pour la cherté des vivres alors, que doivent- faire les petits employés qui on des traitements dérisoires,- souvent, après des déca des d'années de service irréprochable. Voilà 1; triste situation faite au nombreux personnel d« çette grande institution nat'Qîiale. Autre guitare. La Justice ne punit pas assez sévè remont les fraudeurs, les falsificateurs, les acca pareurs et autres voleurs qui exploitent la tnisén naiionale, à peu près impunéiceni. Les lois, disai déjà Socrate, sent des toiles d araignée qui ne re tionncnj que les petites mouches et laissant pas ser les grosses. Rien d" plus vrai hélas! On yoi «mjourd hui tel ex-fraudeur émérite, condamné, i y a deux ans, à des peines dérisoires, rendues plu: »idicules encore grâce au système de la condamna t'on condiiionnelle avec sursis, trôner parmi le comkards influents d'organismes chargés de no-ui nourrir ou de répiimer les fraudes. Un comble quoi ! Rien d'étonnant alors à voir ces jours der uiers un journal américain décrire comme 3uit le; 1« échelons du crime » : Celui qui voie un million est financier; celui qui voie un demi-million, ©n, fpeint '« loi ; qui vole cet» mile florins, es un coquin ; celui qui vole cloquante mille florins est un inisiérable ; mais celai qui vole un pain 01 une paire de bottes, mérite la potence, » Daas taon enfance j'ai ru chez le coiffeur ver viéisMs où j'accompagnais tn'Jffl père, un ea-leadriei de ûssees'ai, représentant dejjx suggestifs saati aesm coloriés. A gauche de ce diptyque grossière ment enluminé, le banquier T'Kànt, qui îtasa» ua soperbe pot de ehumbre <£0 argeat massif à Lslo sa irnitresse, deseematak de a»n luxueuz coupé a-r marié, pour entrer au cabinet du juge d'jnstmjction Ce magistrat le recerait en bas de l'escalier di Palais de Justice , chapeau bas, hambleaseat incliné pendant que huissiers et gendarmes î>ecch'ïs, le sa tuaieot respsotueuseineat. Dans le paaaaaoi de dxM te un pauvre diable d'ouvrier était passé à »ba «rapuleii&emant par une demi-douzaine de poiici&rs Leur crimes? Le baron clwical T'Kint avait vols huit millions à la Banque de Belgique, &; Je pnolé taar.e un pain pour nourrir ses si* petits enfant crevant de faim «t que l'm voyait mînafotes et pied, nus dans la rue boueuse, — jtsmdis que, daas le àau du premier tableau, à gauche, l'insolente catii entretenue, était assise sur son « trône » d'argent en fumant une fine cigarette. Ce sont des contras'^s^ussi révoltans eaiie 1< drait et ,]a réalité qui, pour une pari, créent l'anat chisme intellectuel et exaspèiient le méeonte&tenaeu d'une fojjle d^nconnus de tout rang que l'on sen Tort étonné de retrouver parmi les révolutionnai res de demain. Messieurs l^s rofeias ei autres chait fourrés Qtu vivent de l'aveugle dame Thémis, li Boiteuse, songent-ils à la pari effrayante de res ponsabilité qui leur iBoombe-ra dans la genès des bouleversements saciaux que les l-undejsain de la guerre peuvent nous valoir? Leur iacoo science bourgeoise, s'ils y réSéchissaient, ©a ss tait troublée et Us restacai&ai épouwaintés de leu iafériorité sociale et sur .oui de l'icsufficanee rs laitivie de leurs services, beaucoup trop (soùtett pour la collectivité. Marc de Saisi. LA GUERRE Communiues OMIDEIS ALLË^AMDS BERLIN, .9 septembre. — Oj^ciel de midi : ïi«a«e ûe r<v guwre à l'oasst. vrïoupe d armée dtt îeia-maTéchai général pitHte tientier Kapprechî de Bavière : En Flandre, une action d'arùllctie aa:rue a régné an littoral ci depuis Le bons d Houthulster jusqu'à la rouie Nteiun-Ypres. Après un jeu' désiruc-. leur, de vio'euies at aques anglaises ont été dê-clanchée.s la nuit au nord-est de St-jwien. Parioui, l ennemi a éU. repoussé. Au sud du cana' de La Bassée^ et sur les d-nx rives de ta Scarpe, les Anglais onJ. préparé, par iHie vigoureuse action d'ariilleriem ie violentes reconnaissances, quiK ne leur oju rapporte encan succès.. Au nord de Saini-Qiteniin, des engagements s? gant déroulés ce traita près de Gneouri et VMeiei. Groupe d'amee ctsi prince impérial allemand : En Champagne, des bataillons français ont attaqué à l'est de la route Sonvne-Py-Souain. ils ont zte refoulés par comité -attaque, Qewnt Verdun, la jouraée datant, le combat a été acharné sur la rive orientale de la Meuse, Les premières vagues des Français attaquant le matin entre le bais de rosses et Bezoiwaux, se sont écroulées dans le feu de notre garnison de tranchée. Les derniers rang s ennemis ont iéussit par un ouvel assaut, javorisé par le brouillard, à gagner du terrain dans le bois de Chaume et à Omo. Ce village, d'après l'aj-tirmatien d'un officier prisonnier, Hait le but ae t eliaque française. icit ils tait été reçus par l'é-nx'ignjue contre-attaque de nos réserves et ils ont lit repoussés vers le sud. Dans la soirée, un nouveau choc de nos iroupei de combat a complété le sircès. Pat une âpre lutte, l'ennemi a pu être refoulé généralement jusque a ns ses positions originaires. Il lui est resté des gains ne terrain assez faibles dans la partie méridionale du bois lie Chaume et sur la ciète s'étendant à l'est du bois. D- tio:s divisions jranr..ùses> qui ont subi les pertes les jr'vs sanglantes, — d'après les déclarations de prisonniers, jusqu'à 56 p.c. — plus de 300 prisonniers sont restés en noue pouvoir. Notre artil-terie s'est comportée ndmrablemerU. Les aviateurs d'infanterie ont rendu des services précieux. Ttn-atre de la guerre à l'Est. Groupe a armée da ield-marécftta général r'rince Léopold de fcaviére: Entre la Baltique ei '0 Duna,nos poupes d'avant. gaide ont refoulé en plusieurs endroits les posies de couverture russes vers tes nouvelles positions en construction i'rom d armé® du colonel-général, archiduc Joseph Au sud du Pruth, vif feu d'entrave et escarmouches d'avant-postes. Dans la vallée de l'OHoz, l'action d artillerie s'est ranimée plus vigoureusement.Front en Macédoine: Au sud du lac d'Ôchrida, des attaques russes onl été repoussées. A ioufst du lac Milite-, des effectifs françc.'s ont occupé quelques localités de h live septentrionale du secteur de Devoli. BERLIN, 8 septembre. — Officiel • En F'andre, violent feu d artillerie alternatif. Au iront nord-est de Verdun l'attaque française à m joret ne rosses ci au iwiu-ow-si ue j-.»»™»* a échoué. A la forêt de Chaume où l'ennemi a gagné du terrain, on se bat encore.-A l'est lien d'et-sentiel.Sur mer. BERLIN, 8 septembre. — Officiel : Un de nos sous-marins commandé par le lieutenant-capital ne Meuse a coulé 39 navires jaugeant un total biul lie 53,500 tonnest parmi lesquels e vu-peurs armés et 3 voiliers armés.. Parmi les empesons coulées figuraient 18,650 tonnes de charbon, lbflOQ tonnes de vivres, ll.HVO tonnes de m'ne nu ae fer, 2,500 tonnes de bois comprimé, 208 <onnes d'extrait de bois de teinture, 1,400 tonnes de soufre, 3,000 formes ie fit de fer barbeleJ 13 locomotives et le courrier à destination'du grand quartier canadien en France; 6 canons ont êïé capturés, AUTRICHIEN ViENNE, .8 septembre. — Ofpciel : Le Monte San Gatviele a été exposé à une lourde Muoniuide. Une attaque de's Italiens à l'ouest a été repoussée. Près de Bezzecca dans le Tyrol méridional, nos troupes se sont emparées par surprise, d'un point d'appui enneitu. Nous avons fait des prisonniers et capturé des mitrailleuses. Au front de l'est pas à"événements particuliers. ÎURC& - CONSTANT1NOPLE. 1 septembre : Au iront du Suiai des attaque4 de patrouilles en-nemies contre notre position à l'est du groupe ie Gaza obi échcw. L'ennemi s est -activement retranché. A part t-ela rien d'essentiel, BULGARES SOFIA, 8 septembre. — Officiel front en macedoine : Feu d artillerie animé sur la rive est du lac <te Prèsf-a. Une .attaque ennemie a été repoussée pur notre feu. A l'oofsi de Bitolia, deux jaties patrouilles françaises ont Hé repo-ussées par notre jeu- Entre les lacs du V.atdar et de Doiran, feu dailiUerie qui atteignit un grand acharnement pendant la nuit à l'est de Kaischukom, au £nd Doirau et pies du village d'Oswan Konile. Au sud de Sejès. une compagnie d'infanterie anglaise et un escadron de cavalerie anglais ont. Si dispersés par le feu de nos avant-postes. rront en iioumame ; 2 Violent jeu de ïarUUc,ie ert,jjle contre Tul cirai l'ire aiûviiC^te 1 û. :ûii r!e ou-:sf é'ti-^e-oea.Aig» PARIS, 8 septembre. — O'f- rV de 3 h. p. m. : An cours de ta nuit, divers coups de moin tentés par f ennemi dans la région de Cerny, au nord de Oonrcy, à l'esi de Reims el en Lorraine, ont échoué sons nos feux. De noire côté, nnus avons réussi des incursions dans les lignes ennemies vers l'Epine rie Chevrigny el an nord de la côte 314 (rive droite ûe la Meuse). Nous avons fait des prisonniers. La lutte d'ariillerie s'est maintenue violente sur les deux rives de ta Meuse. Grande activité de patrouilles h long du ruisseau de Forges et dans la région d'Avocvurl. Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 8 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. ■ En Champagne, à l'est de lu, route Sl-Hilaire à St-Souplet, nos d'iachem-ents ont pénétré dans ?M tranchée ennemiej détruit de nombreux ocris el ramené du matériel èi une vingtaine de prisonniers, dont trois ofjiciers. Sur la rive droite de U Meuse, iws troupes ont attaqué ce matin les lignes ennemies sur un front de deux kilomètres 50c dans le secteur bo>s des Fosses - bois des Cau-rières. L'opération a paijaùement réussi, en dépi de la résistance acharnée de l'ennemi. Nous avons élargi nos -positions au nord du bci$ des Fosses conquis le bois des Chaumes en entier et enlevé h ligne de crêtes qui domine le bois des Caurières Le chijjre des prisonniers que nous avons j<iï: dépasse 500, dont 15 officiers. La lutte d'artiUerû s'est maintenue assez vive sur la rive gauche ie h Meuse. Partout ailleurs, activité des deux arii/.le ries. Armée d'Orient. — 7 septembre : Sur la Strouma, rencontre de patrouilles. Dan la région de Daiian et vers Karasinanci (6 km. sui de Cuergueli) lutte assez violente de part el d'au ire. Entre les lacs de Prespa et d'Ochrida, la luit< se poursuit pour la possession des éléqienis dt S,initiées russes, oi: le s Bulgares ont /v usai c prendre pied dans la journée du 5. RUSSE PETROGRAD, 7 septembre. Au front occidental, dans la direction ge Riga dans ta région de Segcv.o/d, combat-, entre nos ai rière-garies de la cavalerie, ennemie. Du reste di hont, on ne signale rien dimporimt. Partout ait leurs, fusillade seule ment. Au front roumain fusillade et rencontres enta patrouilles. Au front du Caucase, fusillade, Mer Baltique. — Depuis le 29 août jusqu'au . septembre, l'ennemi a étt Vès actij dans les eau: du golfe de Riga. Des zeppelins ennemis se son montrés au sud de Pcrnau et ont jeté sans résulta quelques bombes près de Hainasch. Le 3 septembr, des sous-marins innemis ont faiflew apparition e onl bombardé, au cours de la nuit, tiois points d< la côte entre Riga ei Pernau, lançant une quaran laine de projectiles. Près du village de Kabdoki, il$ ont tué une fem me et une jeune fille el blessé\ine femme. L'a près-midi, un sous-marin allemand a attaqué un va peur-transporteui et a dirigé plus de 20 coups ver. lui. Le vapeur-transporteur, qui n'avait que de. canons de 3.7 cm., accepta le combat et força h sous-marin à plonger et à prendre la fuite. Deu: hommes de l'équipage du vapeur-transporteur on été blessés. A'o$ canonnières et torpilleurs restèrent jusqu'au dernier moment dans Duiuiniunde et partirent en emmenant Les navires ei le matériel floilani de la forteresse et du port de Riga. Saui plusieurs sous-marins, on ne découvrit autan navire ennemi dans le golfe de R'ga. Nos jorces navales protègent le golfe et sont prêtes à lufer contre l'ennemi. Aviation. - • Au cours de la nuit précédent le 6, nos aviateurs ont fait un raid sur la gaie de Bara-nowitschi, y jetant environ 8 pouds ie bombes. Dans la région de M'aiziol, notre artillerie a abaitu un avion ennemi, qui est tombé dans nos lignes, près du village de Bogary. Les aviateurs ennemis ont été faits prisonniers. Dans la soirée du S septembre, une escadrille aérienne de l'ennemi a jelé des bombes dans la région de la gare de Zamiiie. ITALIEN ROME, 7 septembre. — Officiel : Au nord de Gorizia, l'ennemi résiste désespérément à notre pression décidée et constante. Hier, nous avons fait prisonniers 3 officiers et 201 sous-officiers et soldats. Sur le Carso, aux violents combats des derniers jours onl succédé d'énergiques bombardements el des opérations partielles que nous avons exécutées pour améliorer nos positions. Nos aviateurs ont porté à différentes reprises la destruction et le désarroi dans les batteries ennemies postées dans les bois de Panovizza et de Ter-nova, ainsi qu'à l'arrière des lignes autrichiennes établies sw le Carso. ANGLAIS LONDRES, 7 septembre. — Officiel ; Un de nos délacl-ements a attaqué In nuit dernière un poste ennemi près de Quéant el a reppoi té une mitrailleuse. Des attaques allemandes piès tifi Lens ol d'Arnicalières ont été repoussées. Des lontre-uitaques allemandes contre tes positions que nous avons gagnées hier au nord de Freezenberg ont forcé nos détachements à reporter notre lignt: en arrière. L'action de l'artillerie ennemie pen-ùmt la nuit a été vigoureuse près de Lens el à la route ypics-Menm. Front de Lens. — Notre ligne d'avant-postes à Avion a été légèrement avancée. L'aitille-rie ennemie a déployé une activité moindre au cours de la tournée, à l'exception du bombardement de nos positions de La Bassée, ainsi qu'à l'est el au nord "de Metstaes. te 6 septembre, le temps fut cause d un relâchement de fa grande activité aérienne ies deux journées précédentes. Un bombardement a été exécuté avec un ceriain développement p,endant la journée. Plus de 100 bombes ont été jetées sur différents objectifs. Deux -avions ennemis el un ballon d'observation allemand ont été descendus. Deux autres "avions ennemis ont été contraints à atterrir, faute de direction. Un de nos avions est Dernières Dépêches A Saint-Quentin. Berlin, 8 sept. — Les déclarations des prisonniers du régiment d'infanterie n. 137, qui ont été ramenés le 28 août par les Allemands près de Servais, prouvent combien peu ou ajoute foi dans l'année fraaçai.e à i 'affirmation insensée que ies Allemands ont incendié la cathédrale de Saint-Qtien.in.Les hommes dis:nt. unanimement qu'aucun soldat de leur régiment n'a cru à cette histoire qui fait frémir. Comme preuve du contiaire, ils déclarent qu'ils ont observé depuis des semaines comment les obus français portaient dans la malheureuse ville et fartteulièromeot dans le quartier de la ca^hédiale. L'aide financière américaine. Les banques de New-York ont accordé à Haït: un empîunt de 30 misions de dollars. Cet empren-servira à amortir les emprunts placés en France Pour l'emprunt 1S96 6 p.c., dont 4 coupons non pas été payés, l'amortissement ne pourra être effectué qu'après notification préalable. Les autrs< emprunts seront amortis au moyen de rachats d'o bligations. Attaques aériennes ennemi es. Berlin, 8 sept. {Offficksl.) — L'pdveiraaire i prononcé a-u mois d'août neuf (au mois de juillet également neuf) attaques'aériennes coitre le &o allemand, il a éié jeté environ 130 (650 le mei précéd.n) bombes. Cinq attaques visaient la ré gion industriel 1 ; Icrrsine.luxembourgeoise, quatre attfiqiKg visaient par contre des vi!ies ouvertes C'est ainsi que Francfort-sur-Mein et Fribcurg on été a.taqués deux fois. Les résultats des attaque; contre la région industrielle précitée ont é>' corn plèt.meai insignifiants ; les installations proté gé.s n'ont pas été Touchées sérieusement, tandis que dans !es régions industrielles il n'y a pa; et de victimes. Les jets di b.;nbes sur lies ville; ouvertes ont ;ué quatre personnes et blessé trè; légèrement 15. Trois des a'-roplants ennemis parti cipant aux attaques ont âhé descendus par n-01 aviateurs de chasse. Le butin de Biga. Berlin, 8 sept. — Le butin fait à la suite dt grand succès près de Riga, augmente sans cesse Des ttoupes russes, auxquelles on a coupé la re traite, nichent encore dans le® vastes marécages Mais si le nombre de prisonniers est resté reiati vement minime en comparaison du gain.stratégi que, les Russes ont néanmoins dû tout abandonne sur place. Car la déroute complète de l'ennem vaincu, les voies de retraite et notamment Ut grand route de Riga à W'énden, sent pour ainsi dire joui chées de quan'ités énormes de véhicules, d'auto mobiles blindées et de bagages.Des chevaux morts des armes et des débris de matériel de tout genri gisent en niasse sur tes routes et a?ns ies marais. Les forêts regorgeât encore de matériel. Des colonies et trains de ravitaillement, dee dépôts, des magasins et des parcs de pionniers sont tombés aux mains des Allemands. Des munitions qu'on ne put plus faire expioser sont restées en masse sur la terrain; du matériel de guerre de tout genre, par milliers, no'aœBient des cuisîmes de campagne. A Riga, un grand parc de pionniers a notamment été capturé. Le butin en canons es; réellement plus grand qu on ne ''avait supp.sé d abord. A Dunfl-munde, 40 canons lourds d'un seul régiment ont été capturés et notamment 2 canons de 7.5 cm., 9 de 10 cm., 10 de 13 cm , 2 de 20 cm., «r ne 21 cm., 4 de 3.15 cni., et 4 de 32. A Riga, ta vie ordinaire a repris son cours, avec cette différence que la ville est toujours comme ivre de joie de l'entrée des Allemands. Le même état d'esprit auime les troupes, qui depuis ie premier chef jusquau dernier soldat ont la conscience intime de leur supériorité sur les Russes. Le gain moral résultant da la ooaquêîe de Riga est presqu encore plus grandi que ie gain stratégique et matériel. Le procès Soulchomimoîf. Pétrograd, 7 sept. — On a donné lecture, au procès Soukhomlinoff, de deux jetti-e® ,ju prince Andronîkoff, un influent aventurier politique. Uns de ces lettres à la Tsarine, datée du 27 septembre (l'année manque), dit ; SoukhomHnoff est !a victime de s"n amour pour sa femmei qui a dépensé un argent fou en (Omettes et voyages à l'étranger et a forcé son mari à lui procurer l'argent nécessaire à cet effet. Sujet fidèl6 de l'Empereur, il vend toutefois sa conscience d'honnête homme et se fait esclave pour satisfaire les goûts de celle qu'il affectionna. Comme son traitement de ministre ne suffit pas et que sa famme dépense annuellement 50,000 roubles, il cherche un moyen pour augmenter ses ressources. Sa conscience devient de plus en plus soupie, et il ne dédaigne pas les pots-de -vin des fournisseurs. LA GUSSiftS SGtTS-MARîIiS. Berne, 8 sept. — Comme le publie la ps-sssa française, le vapeur ;< Natal » a été coulé pair abordage par le vapeur « Meiageshe » (Hol&tad, 14,443 tonnes). D'après le « Petit Parisien », 31\ hommes de l'équipage et le capitaine ont p-:ri. Le « Natal » avait de nombret ses troupes à bord ; oui i n'en connaît pas les partes, mais eiles doivent i être considérables, car le « Pedi Parisien » corn- ' pare les délai:s avec ies collision:- terribles entre \ les vapeurs^'f insulaire » et « Livan » en 1903. Du « Massfoode » : Le navire rues; « Dronil », jaugeant -bru'. 3.000 tonnes, a é'-é cmtJé à 27 mil-' DEPECHES ( Reproduues whuou who wite ) Les combats à l'Ouest. Berlin, 8 septembre. — " - Flandre, un brouillard épais a -enveloppé le champ d'entonnoirs complètement labouré. Les Ang'ais se sont tenus calmes. Leur enthousiasme d'attaque éti't paralysé non-seulement par le temps brumeux, mris aussi par le grave ébranlement moral et matériel sur versa à la suiie de leur ataque repousses, du 6 septembre. Les partes anglaise lors de cette attaque sont encore plus lourdes qu'on ne l'avait d'abord cru. Devant Freezenbejg le§ ligne^ d'assaut anglaises étakni restées devant les obstacles allemands. Ce n'est que grâce à la tombée de l'obscurité qu'ils purent tenter de regagner leurs positions de départ. Les champs d'entonnoirs, devant, derrière et entre les pesiiions anglaises sont pleines de blessés, dont les cris atroces retentissent jusque dans les positions allemandes. Di>:aat toute la nuit les Anglais cherchèrent à recueillir 'eurs blessés. Des brancardiers Allemande en participé à l'œuvre de sauvetage. 3 officiers et 30 soldats ont été 1 amenés non-blessés dans les lignes allemandes. Ce n'est que l'après-midi que le feu d'artillerie devint plus violent près de la fc-rêt d'Hout-hulst et prés de S'-Julien. Près de Fpaezeaberg et au n&rd de cette localité les Anglais continuent à recueillir leurs blessés. Le soir et la nuit le feu de l'artillerie anglaise ne parvint pas à acquérir l'inteosité des jours précédents. Les Anglais tentèrent il est vrai plusieurs poussée^ de reconnaissance dont l'une fut prononcée vers 11 h. 20 du soir par une patrouille d'environ 200 soldats, au sud-est de Lacgeinarck. Mais toutes ces tenta-iives de tâ-tonaemeut furent repoussées partout, soit par notre feu, soi; au cours de corps à corps. En Ariois, à l'Aisne et ea Champagne l'activité combaitive a été minime. Par contre, la nouvelle attaque française s'est déclanchee- devant Verdun. Grâce à l'horizon erobrum.'- le feu d'artillerie Iran, ç-ais commença à se renforcer sur la rive orientale de la Meuse. Dans le courant de la journée il atteignit fréquemment une grande intensité, surtout ' entre Beaumont et la hauteur de Croix-de-Vattx. Néanmoins l ai illerL française ne parvint pas à réduire au silence l'ariiilcrie allemande. Bien au contraire celle-ci poursuivit avec succès sa lutte contre 'es batteries françaises. Fréquemment des tranchées occupées et des lassembiemenits de troupes observés furent pris jous notre feu de destruction et d'aiiéandssemeint. Vers 8 heures du soir 1 infanterie française dût procéder à l'attaquej sans qu'elle eût réussi à. abattre, ne fut-ce que temporaireni-nt l'art'llerie allemande. Leur assaut entre Samogneux et 'a route de Beausnont-Vache, rauville a échoué pour la plus grande partie soua le feu de barrage de l'artillerie et des mitrailleuses. Ce qui put approcher des pwsitions allemandes à travers le champ 'abouré, fut repoussé au cours d'un corps à corps sanglant. Des réserves allemati, des entrèrent en contact avec les Français"qui reculaient et balayèrent complètement plusieurs ^compagnies. Les petits nids restants furent faits prisonniers. A l'ouest de la hauteur 344-les Français.,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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