Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 08 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s756d5qh0x/
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3 — Année • N. 730 - Ed. A CINQ CENTIMES Samedi 7 et Dimanche 8 Octobre 1916 abonnement postal, éd. ^ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.5i). - Mk. 3.60 Les bureaux Oc poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMES ! RIL.LS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers moi - ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois I Mois Ix3.00-Mk,2.40 Fr.1.50-Mk.l.20 T5RAGE:90.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières . . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0./5 PAR JOUR Rédacteur en Chef : Maro de SALM Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Le Réveil de la Pologne Loraqu'au mois d'août 1315 les troupes bavaroises firent l'assaut de Varsovie et que successivement, Kowno, No wo- Géorgie wsk, B vest -Litowsk, ViJna tomber* nt aux mains de Mac-kfuieen et d llindcnburg, dans leur marche foudroyante à travers la Pologne et les provinces Baltiqueg, l'antique royaume de Piast C*. do Miecislas premier, se sentit ressusciter. La Pologne avait considéré très froidement !•» choc'formidable de ses deux voisins de l'Ouest et du Sud avec l'empire de ses oppresseurs. Elle se rappelait son malheureux soulèvement de 1830 à la voix des clubs de Paris qui venaient de réaliser la révolution de juillet, et celui de 1863, à l'occasion de la guerre russe d'Orient, noyés tous deux dans des flots de sang. Et elle resta indifférente, convaincue peut-être que le rouleau compresseur, qui l'avait écrasée elle, aurait bien vite raison des deux adversaires qu'il allait rencontrer sur sa route. Quelque® esprits clairvoyants avaient entrevu cependant la probabilité du désastre russe et la possibilité d'une délivrance de leur malheureuse patrie. De ce nombre furent le journaliste Dr Rcsner et le capitaine von Solkol-niski. Dès que la guerre éclata, ils se hâtèrent de se soustraire à la surveillance de la police rrw e, gagnèrent Ja G-al ici e et de là firent appel à leurs compatriotes pour secouer enfin le joug séculaire qui les opprimait. L'appel fut < i tendu, pas en masse il est vrai, mais bientôt se forma cette légion polonaise qui vint offrir ses services à l'Autriche pour coopérer à la délivrance de La Pologne russe. Au nombre d'à peine 300 au début, ils partirent en décembre 1914 de Cracovie pour faire un coup de main contre la capitale Varsovie. Après une marche de 120 kilomètres, ils par-v nrent à s'emparer de Kielce, mais bientôt en contact avec le gros de l'année russe, sans canons, ils durent rebrousser chemin, ce qu'ils firent en ordre parfait. Bientôt les 300 braves, qui font aorager aux 300 Spartiates de Léonidas, virent leur nombre s'accroître et lorsque les AÉstro-Allemands f'-ent leur fameuse trouée de Goriice en mai 1015, qui les mena jusqu'à Riga, la légion comptait 30,000 hommes. Ley.rs chefs pouvais nt dire que la délivrance de leur patrie ne s'était pas faite uniquement par dea^w»o* ;. : ■ • ... L'ouverture de la^piemièie Université en langue polonaise, la restitution des églises rus-S' s aux catholiques polonais, l'autonomie communale promise par la Russie pour après la guerre, accordée après quelques mois d'occupation, l'autonomie nationale sinon l'indé-p ndance entrevue, voilà autant de facteurs propres à exalter le sentiment national polonais.La masse de la population, surprise par la rapidité des événements, commence à se rendre compte qu'elie ne peut rester plus longtemps l'arme au pied dans le grand drame qui s11 joue auteur d'elle et peut-être pour elle. Petit à petit elle s'est mêlée au mouvement créé si péniblement par les chefs de la première heure. Eu novembre 1915 eurent lieu à Varsovie les premières manifestations populaires, bien timides encore, en faveur d'une Pologne reconstituée et autono:.,-^. Le grand patriote W. Sieroszewski, rélégué jadis à l'âge de 18 ans en Sibérie où il fut retenu 20 ans échappé ensuite aux griffes de la police russe pour venir combattre dans la légion polonaise, s'est mis à la tête du mouvement de la capitale, où il a été élu aux premières élections municipales. Bientôt se formèrent les grands comités nationaux polonais, si sévèrement interdits sous le régime russe. H y a le Centralny Komitet Navodny » ou « Comité Central National », le « Comité National Ouvrier », le « Parti Bourgeois Confédéré », les « Radicaux Nationaux », ainsi que « La Ligue pour l'Autonomie Polonaise ». Lee catholiques auxquels on a rendu leurs églises, ne sont pas restés en route. Mgr Chel-inizki, le professeur Pomovski et le député Lemtizki ont organisé des fêtes nationales pour célébrer les anciens événements nationaux de la Pologne si étroitement liés à l'histoire religieuse de l'antique royaume. L'Université catholique pjlonaise fonctionne régulièrement grâce au concours de tous et compte déjà deux mille étudiants. Les libertés de la parole et de la presse,inconnues auparavant,n'ont pas peu contribué à stimuler le mouvement national, si lent d'abord à se manifester. Déjà on en est arrivé à proc'aoner la séparation définitive d'avec la Russie et l'érection d'un Etat Polonais indépendant. Le 3 septembre dernier a eu lieu à Varsovie une grande assemblée populaire qui \uta des résolutions adressées aux puissances centrales, en vue d'obtenir rétablissement d'un Etat Polonais et la création d'une armée polonaise, qui prendrait les armes pour conquérir sur les champs de bataille l'indépendance contre les anciens oppresseurs. Les résolutions ont été sou-scrites non seulement par le comité de Varsovie dont nous venons de signaler l'existence, mais également par les nombreux organismes intérieurs que les propagandistes ont fondés partout.-Actuellement les manifestations et les meetings se (succèdent et le mouvement national séparatiste e'accentue dans de notables proporitons. La Pologne ne peut prétendre à l'indépendance, sous quelque forme de -gouvernement que oe soit, qu'eu l'acquérant les armes à la toain. Pour y arriver, les càefs du mouvement devront donner à celui-ci un caractère d'universalité et d'unanimité,qui lui mnaque enco_e' mais qu'il unira sans doute par s'acquérir.Une levée en masse seule lui donnerait un caractère stable et définitif et faciliterait la tâche des puissances centrales qui ont intérêt à créer un état tampon entre leurs provinces frontières et ie colosse russe dont la puissance constituera toujours dans l'avenir un danger permanent pour l'Europe Centrale. Cette levée en masse procurerait aux Centraux une armée de plus d'un million d'hommes, combattant vraiment pour la liberté et l'indépendance, qui, dans ia guerre actuelle, ne constituent en général pour les participante que des phrases cachant des visées d'agrandissement et de conquête. Il serait étrange que, dans cette lutte, où la France et l'Allemagne s e trouvent en présence, les descendants de ceux qui en 1848, sur les barricades de Paris, et en 1867, lors de la visite du Tzar, marchèrent au cri de « Vive la Pologne », pour la délivrance dc3 peuples opprimées, — se battraient aujourcftiui du côté des oppresseurs, du côté de la Russie, dont la victoire continuerait, malgré les promesses faites mais jamais tenues, le système de vexation et d'oppression auquel les Austro-Allemands viennent de mettre provisoirement-fin.Nous sommes îoiu, nous le savons, des idées de dignité nationale, de souveraineté et d'indépendance, qui servirent de prétexte spécieux à la Serbie pour refuser la collaboration de la police autrichienne dans la recherche des conjurés régicides de Serajevo. A Paris, la presse a reçu l'interdiction de parler d es affaires de la Pologne sans le visa de l'am-bacSade russe ! Nous en avons vu d'autres en Grèce, où l'Entente s'est emparée de la police et de l'administration publique. Si lê cas de la Pologne doit ouvrir les yeux sur la querelle de mots dont la guerre actuelle constitue le noyau, tout esprit vraiment iibér«.r ne pourra que s'en réjouir. A. Delfuret. LA GUERRE gfgflgfgmiqais ^ffisiay BEULLX , (j octobre. Officiel de midi : lhéàire (Je la guerre a l'Ouest. A'rince du l'rince Héritier Kuppreeht de Bavière. La bataille d artillerie entre l'Ancre et Ui Somme s'eut violemment 'poursuivie. A la suite des trou attaques anglaises échouées au matin tout prés et à l'est de l'Ancre, de vifs combats à coups de grenades se sont déroulés, qui ont duré jusque tara dans la soirée. Entre Morval et Buuchavcsnes, au cours de l'après-midi, d'importantes forces françaises se sont élancées à l'attaque. Des troupes des généraux von Bohti et (Jarmer ont repoussé l'attaque, entre Frègicourt et Bouchuvesnet, après un riule combat, en infligeant des pertes sanglantes à l'ennemi. Les régiments d'infanterie 195 et 186 se sont particulièrement distingués à cette occasion. Au sud de l'Ancre, les luttes d'artillerie se sont ranimées par intermittence sensiblement. théâtre de la yuerre a l'Est. Front du lelduiareclial (jetterai prince Léo-puld de Bavière : Au front de bataille à l'ouest de Luzk,l'adversaire, épuisé, s'est tenu tranquille hier. Au cours des derniers jours, 8 officiers et 622 soldais ont été faits prisonniers ici et 8 mitrailleuses ont été capturées. Entre les voies ferrées de Brody et de Zboruw, vers Lemberg, l'activité combattue s'est ranimée. Au feu intense ennemi, de vigoureuses attaques se sont succédées à plusieurs reprises, qui se sont écroulées déjà dan." notre feu à W ysocke, Du-bie et Zarkou, et qui ont été repoussécg à Batlc'ovj (sur le Sereth), par une contre-attaque résolue de bataillons allemands ; 3 officiers et 120 soldats sont restés prisonniers entre nos mains. Au front d'armée du général comte de Bothmer, les Russes ont repris la lutte des deux cotés de la Zlota-Lipa. Des troupes allemandes austro-hongroises et turques ont par leur résistance tenace fait briser chaque fois l'assaut souvent réitéré. L'ennemi qui a pu pénétrer dans certains endroits, en a été immédiatement rejeté et, à part ses grandes pertes sanglantes, nous a laissé ô 10 prisonniers et 8 mitrailleuses. La position a été maintenue en son entier. Front du Feltimaréclial Général Archiduc Charles. Vans la région de Bokorodczany (sur la Bis-iritza-Solot irinskaj, une faible poussée en avant russe est restée sans résultat. Rien de nouveau à annoncer des C'arpathcs. Des troupes coalisées, sous le commandement du général von FalkCnhayn, ont refoulé l'ennemi, après d'heureux combats à Reps (Kœhalow) et Krihalma (Kirahj llalma), au delà du Homo-rod et de l'Ait. La position, opiniâtrement défendue, dans le secteur de Sinca, est prise d'assaut, Plusieurs centaines cle soldats ont été faits prisonniers. Deux canons lourds, 28 canons de campagne et 13 canons d'infanterie ont été contjruis. L'adversaire est en retraite dans le Geisteruald. Il est poursuivi. Théâtre de la guerre des Balkans. Année du ïelduiarécbal général von Mackensen. D'après des rapports parvenus complémen-tairepient. il ressort que seulement une par ti# des troupes roumaines, qui avaient franchi le Danube à Rjahova, ont réussi à se sauver sur la rivesejHerdrionale du fleuve, tandis que le reste, fuyant dans la driection Est, s'est heurté à des trompes coalisées en marche, venant de Tutrahan, a été battu et complètement anéanti. Des attaques ennemies répétées également hier à l'est de la voie ferrée Gara-Orman-Gobadmu, ont de nouveau échoué. Des dirigeables et des aviateurs ont attaqué à coups de bombes des installations de chemin de fer et des campements au nord du Da-n ule. t Front macédonien : Les troupes bulgares en position sur la nve gauche de la Struma ont évacué pendant la nuit du Jf au 5 octobre, quelques-unes des localités les prfus avancées, sans avoir été dérangées par l'ennemi. i AUTRICHIENS VIENNE, 6 octobre : Théâtre de la yuerre à l'Est, t Front roumain : : Dans une position fortifiée à la lisière ouest s de la forêt des Esprits l'ennemi a été at'qaué i par les troupes austro-: ongrcnsCs du général , von Falkenliayn et complètement battu. 26 canons de campagne, 2 canons et 13 canons d'in-3 fanterie restèrent aux mains de l'agresseur, 2 officiers et 220 soldats surent amenés prison-: nier s. Plus au sud dans l'ejpuce de Homorod et à s l'est de Magyaros notre attaque progresse également d'une manière favorable; au cours de celle-ci 2 officiers et 201 soldats ont été faits prisonniers. Armée du général de cavalerie archiduc Charles. Une tentative d'attaque de la part des Russes, près de Bohorodca.'j a été repoussée, à L part cela aucun événement. Front du feldmaréeii il général prince Léo-pulii de Bavière Hier, l'ennemi a de non veau essayé de percer notre front entre la Natpiajha et la Zloia Lipa. ~}\Os vaillantes troupes n^witinrcnt leurs positions en dépit de quatre, j-naut-s en masse exécutés par des forces ruMes imposantes, et firent 010 prio'nniers. j A l'armée du généra#colonel von Bohm-Er-molli de nombreuses atit'-'/u,"$ ennemies contre no: positions au sud-i) ni Jckiouow vinrent < /al ' ' A- .7 - fenséurs. Une entreprise iéu >ïe au sud de Mànajow nous a valu la reconquête de la position russe avancée. En Volhynie, où, en général le calme est revenu après les violents combats du 2 et du Jf oc-1 tobre, une attaque isolée dans la région de Ki-i sn'ltn a été nettement repoussée. Le butin to-'' toi de ces combats s'éleva à G officiers, 622 5 soldats et 8 mi'railleuses. Théâtre de la guerre italien : Sur le han' plateau du Karst le feu violent d'artillerie et <Ie lance-mines contre nos posi-; fions et l'espace situé derrière celles-ci, dure s maintenant sans inte/rv/ption depuis cinq jours. Dans l'après-midi l'ennemi a tenté plusieurs , attaques d iiijiuM-'iie qui toutefois échouèrent complètement devant not/e feu concentrique d'artillerie. Au front de la vallée de 1a Fleun nos secteurs se trouvent exposés à un vigoureux feu d'artillerie et de lance-mines. Une attaque ennemie esquissée sur le territoire du Col-Bricon, prise sous nos feux, ne pu-t se développer. Sur les hauteurs au nord de la vallée de l'elicgrwe plusieurs attaques de bataillons alpins jurent repoussées. 1 Théâtre de ta guerre au Sud-Est : Pas d'activité d'artillerie à la Yojusa. TURCS CONSTASTINOPLE, 7 octobre. — Communiqué du 6 : Front de Fé'ahie : Le feu de surprise que l'ennemi a ouvert des deux côtés de la rive contre notre front de Fêlahie,a été réduit au sdcnce.il a été constaté que l'ennemi a eu des pertes de plus de 800 himmes par le feu imprévu que nous avons ouvert contre lui le 21 septembre. Front en l'erse : Escarmouches sur l'aile gauche. Front du Caucase : Sur l'aile droite, nous avons avancé notre position dans le secteur d'Oynuth et avons fait quelques prisonniers. Dans le centre, combats 1 de patrouilles, faiorubles pour nos armes. Les attaques imprévues de l'ennemi ont été repous-' s ces en plusieurs endroits.Sur l'aile gauche une ' attaque ennemie, prononcée contre quelques 1 parties isolées a été refoulée avec des pertes sanglantes pour lui. Nous avons fait quelques prisonniers. Pas d'événements importants sur le restant des fronts. Au front de Galicie l'ennemi a déclanché le 1 5 octobre de nouveau une très violente attaque ; par des forces très supérieures en nombre aux nôtres. Comme les attaques précédentes, 1cette der-' nière a été repoussée sur toutes les parties du ' front par nos valeureuses troupes. L'ennemi a subi de très lourdes pertes. Nous avons fait SôO prisonniers. \ CONSTANTINOPLE, 6 octobre. Officiel du j. octobre. — En Perse, les Bachtiares se sont ' soulevés, soutenus par tes victorieux combats de délivrance de l'armée turque, en guerre sainte contre les Russes, lis ont délivré la ville d'ispalian de l'ennemi. De nombreux assauts que les Russes ont livrés depuis une semaine contre la localité de Bid-schar, à 110 km, au nord-oufist d'Hamadan, ont été totalement repovssés. L'ennemi a été vaincu d'une ma nière décisive et prit la fuite. Outre de nombreux morts et blessés, l'ennemi a perdu une quantité de caisses do munitions, un grand nombre d'armes et beaucoup d'engins de guerre. Des attaques russes contre Kianireck, à SU km. au nord de Revanduz, se sont terminées par une défaite des Russes. Les Russes jurent poursuivis. Au front du Caucase, en général, escarmouches. Nous avons fait quelques prisonniers. A l'aile gauche, une attaque russe a été repoussée. A u front de l'Egypte, trois avions ennemis ont survolé, le 2 octobre, El Ariscli, et ont tenté d'y jeter des bombes. Ils furent contraints à la f uite par notre défense spéciale. L'un d'entre eux a été endommagé. Sinon pas d'événement important. FRANÇAIS PARIS, 5 octobre, 3 h. p. m., officiel . Nuit calme sur tout le front.'Au cours de notre progression à l'est de Morval, dans la journée d'hier, nous avons capturé 9 canons ennemis de 88 m il'/m. Aviation : Malgré le très mauvais temps, un de nos avions a bombardé le terrain d'aviation de Oolmar. A u retour d'un vol de nuit, 90 obus ont été lancés sur les projecteurs et les bâtiments militaires du port de Zeebrugge. PARIS, 5 octobre, Il h. p. m., officiel ; Au nord de la Somme, nous avons poursuivi notre progression à l'est de Morval. Nous avons repoussé une forte contre-attaque ennemie sur les tranchées nouvellement conquises par nous au nord de Frégicourt. Au sud de la Somme, l'artillerie ennemie continue à se montrer très active, principalement dans le secteur Barleux-Belloy-Denxt-court et dans le secteur du Quesnoy. En U'oëvre près de Saint-Benoit, not/e artillerie lourde a pris sous son feu une gare militaire où des mouvements considérables étaient signalés et y a causé un incendie important. lhen à signaler sur le reste du front. i&OSSliS PET ROC 11 AD, ô octobre. — Au front de Wladimir Wolyn.'k-Bojschak jusqu'au Dniester les combats acharnés*perdurent. Dn»s différentes localités nos troupes se sont emparées d'éléments de positions ennemies.A la Bystrit. ra nous avons surpris dans la région de Boho-rodezany quelques postes avancés de l'adversaire et avons tau de* jfrûonmers. — ROUMAIN BUCAREST, 6 octobre : Au Iront ÎSord el Nord-Ouest : Dans la région de Parajd nous nous sommes emparés après un vif combat qui a duré pendant 3 jours, des retrarichefni nts ennemis et avons rejeté l'ennemi vers l'ouest. Des combats partiels sur le restant du fmnt. Front méridional : Après que la démonstration effectuée entre Rutschuk et Tutrakan était terminée, no-us ■nous sommes retirés sur la rive gauche du Danube.l)obrus!seha : Très violents combats sur tout le front. Nous avons fait prisonniers ô officiers et 100 soldats. ITALIENS ROME, ù octobre. — Officiel de l'armée du J octobre : Dans la vallée de Travignolo, l'ennemi a prononcé, dans la nuit du ^ octobre, après de violentes entreprises de diversion, contre nos lignes sur les hauteurs au nord du fleuve, dé nouvelles attaques opiniâtres contre le secteur du Col Bricon sur le tCrsanl méridional. Il a été repoussé partout. Dans le courant de la journée du Jf octo/jie, l'ennemi, après une forte préparation d'artillerie, amena des troupes fraîches, qui sont parvenue* à reconquérir la position avancée vers le Col Bricon que nous avions prise dans la, matinée du, 3 octobre. Sur le restant du front, l'ennemi a été repoussé et a subi de fortes pertes. Dans le haut Cordevole nous avons repoussé une attaque imprévue sur le versant du monte Sief. On signale de plusieurs j'oints du front une forte activité de l'artdlerié ennemie contre des localités habitées. Quelques dégâts ont été causés à Seiui (vallée cle t'Etschj,'à Fornt, à Sol-tri, Haut-Degono, Tirner et Paulero (bassin du ButJ et à Gôrz. Notre artillerie a riposté efficacement et a détruit des baraquements militaires à Bernbaum (vallée de Geilj et des lignes ennmies sur le Karst. Front albanais : Dans le courant de la journée du 3 octobre, des détachements de notre cavalerie, venus d'A rgyrocastro, ont occupé Gjofgusot et E-piokopi, dans la vallée de Drysnos (VojusaJ, tandis que d'autres détachements de cavaliers, venus de Delvim, ont rétabli la communication avec les détachements d'Argyrocastro. ANGLAIS LONDRES, 6 octobre. — Officiel du Salo-nique ; Communiqué du <5 octobre, après-midi ; Au nord de la redoute de Souabe, notre artillerie a causé des fortes à l'infanterie ennemie qui se trouvait en marche. Dans la région de Vimy nous avons entrepris un coup de main couronné de succès. L'ennemi a essayé vainement de pénétrer dans une tranchée à l'est de St-Eloi. LONDRES, 6 octobre. — Officiel du 6 oct., au soir : Du front de bataille, d y a peu à mentionner, hormis l'activité de l'artillerie ennemie, dans la région de Queudecourt et deux contre attaques ennemies dans la région de Thiepval, qui furent vigoureusement repoussées. Dernières Dépêches La perle du « Franconia ». Berlin 7 octobre. — Dans des cercles de navigation anglais, la valeur du vapeur coulé « Franconia » est évaluée selon les at'urrnationj _de différents journaux à 25 millions 500 mil!* francs. Après les visites des zeppelins. Berlin, 7 octobre. — Le correspondant de' Londres de la « Voesisohe Zeitung » annonce au sujet des effets ultérieurs des att.aques ^e zeppelins que la population dans toutes les parties du pays quitte les régions, situées à proximité des fabriques de munitions pour chercher abri dans des contrées plus sûree. Les ouvriers de beaucoup de fabriques refusent de travailler la nuit. Déclarations du kroiiprinz au sujei de la guerre. Nous lisons dans le « Dùaseldorfer General-Anzeiger » du 6 octobre : Londres, 3 octobre (par fil spécial). — Reu-ter annonce : Le « New-York Times » publie une longue entrevue du journaliste américain William Byard Ha'c (Berlin), ' qui fut curé, avant d'être le représentant du roi des journaux Haarst en Allemagne, avec le knooprii>a allemand. Le kronprinz posa la question suivant- a Haie : « Avez-vous vu assez de ces choses terribles, de la souffrance qui s'est abattue sur cette triste région? Qu'elle est terrible cette destruction de vies humaines et de jeunesse- pleine d'espoir! Nous ne déplorons 2jas seulement, les hommes allemands et les forces allemandes qui se perdent, mais encore celle du monde entier, y compris celles de -l'Amérique, qui a mis sa richesse en jeu sur les cartes des alliés et devra aussi payer la casse. Il est regrettable que par ces t'mps de misère mondiale l'Amérique n'emploie pas sa richesse pour répandre la semence de la paix, de façon que krs du retour de la paix sa population puisse également récolter sa part de la grande moisson, au lieu de participer à ia souffrance de la guerre. De tous nos généraux, de tous nos soldats qui pourraient se trouver ici au front, il n'en est pas un qui ne regrette les mesures terribles que nous sommes forcés de prendra dans ces meurtres. Hier vous avez pu. vcjr les „-V .r-ibles niuWs de jestruefiou que noue employons : canons gigantesques, mortiers, bombes, jets de flammes, gaz et baïonnettes. Cira, que soldat, chaque officier,chaque général verrait d'un bien meilleur œil, tout ce travail, tout ce zèle, affectés à prolonger la vie humaine, à combattre les maladies, à écarter les obstacles qui empêchent le progrès de l'humanité. » Le kronprinz est d'avis qu'il n'y a aucun espoir de paix prochaine. 11 regrette la neutralité douteuse du gouvernement de Washington: « Lorsque nous autres, Allemands, forcés par la nécessité, nous employons au cours de cotte guerre des mesures de défense, qui voua sont désagréables, à vous autres, Américains, vous nous traitez de barbares, mais chez les Anglais vous excusez tout. .Mous avons la pleine confiance, poursuivit le kronprinz, que notre front à l'ouest ne saurait être percé. L'Angleterre est la puissance, qui est responsable Je la continuation de cet essai inutile pour nous détruire. » L'empereur dans l'Est. Vienne, 6 octobre. (Officiel.) — S. M. l'Empereur a entendu hier à Kowel au front de 1 e&t, les propositions du commandant en chef, ainsi que du chef du groupe des armées von Lijisingen, au sujet de la situation et deg derniers combats, et salué le défilé de la partie des troupes des armées susdites. Aujourd'hui Sa Majesté ^e trouve dans la région de Wladimir Wolynski pour y passer la revue des troupes, et adresser là aussi ses remerciements ainsi que ceux de la patrie aux troupes qui orît récemment participé aux combats victorieux contre leE attaques russes. Le succès de l'emprunt de guerre. Dusseldorf, 6 octobre. — D'après les banques locales, les banquiers, la banque de commerce, et la caisse d'épargne annexée ici à la Giro-Zent-ral, le résultat du cinquième emprunt de guerre à Dusseldorf s'élève à 491,631,000 de Marks. Ce résultat magnifique, était de 490 millions de Marks, lors du quatrième emprunt,; de 468.5 millions, lors du troisième, de 281'; millions lors du second et de 116 millions lorg du premier. La guerre maritime. Copenhague, 6 octobre. — Le « Politiken » mande de Christiania : « Au cours de la dernière semaine 13 navire^ norvégiens d'un tony nage total de 1-3,000 tonnes ont été coulés par des sous-marins. L'assurance de guerre a per4 du de ce chef, 10 millions de couronnes. Les perles anglaises. Londres, 6 octobre. — Les listes de pertes du 4 et du 5 octobre cintiennent les nom de 116 officiers ( dont 22 tués) et 2,223 soldats, ensuit te de 196 officiers (dont 63 tués) e 2,627 soldats.Une grande lenipèle dans la .Méditerranée On mande de Marseille au «Matin» qu'une terrible tempête a sévi mercredi sur la Méditerranée et particulièrement sur le golfe du Lion. Les vapeurs anglais «Browca» et «Char1-tCrîve», ainsi que le cargo norvégien «Rallui^» sent échoués près de Dragenera (Baléares)'!* Une grande partie des équipages a pu être sauvée. 12 matelots se sont noyés. Les esea-, pés sont arrivés à Marseille à bord du vapeur espagnol «Rey Jaim,e».

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