Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 08 Dezember. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/154dn41c3r/
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<Am# nnnée. • N® 1147 • Ed. B ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les^ réclamations concernant les abonnements doivent Être adressées exclusivement au bureau de poste qui a Jélivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois • Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIHAGE : 125,000 par joar DIX CENTIMES Le Bruxellois JOURNAIv QUOTIDIEN INDEPENDANT Samedi 8 Décembre 1917 ANNONCES Faits divers et Echos Lallgne.fr. 500 Nécrologie 3 CO Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Adininistsation, Publicité Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TiRÂGE : 125,000 par jour indemnites ou Reconstructions De M. Wdlem Verget, le® judicieuses co®-eidsrntiotn. publiées dans la « Revue Internationale », d'économie politique et de finances: L'on admet que lions sommes dans la dernière phase du' la guerre. Le devoir du lendemain £«■ diesse en tout cas plus impériOusem^m, qte jam-.is. I) fau.t ri'cansuriiire, il faut rendre au p vs sa vie industrielle et commerciale, il fan. rendre un compte exact, autant que po-ss-b'e, d'à prodigi u»Be différences de la situ lien mondiale nouve le dr ns 1-quelle l'ac-tiv ré be ge est appelée, à s'exfro r désormais, av c <s conditions anciennes d»1 la production e-t. du tra-fie. Au lieu d' voir un effort sérieux, une émula, on vru mQv. patiio'ique et féconde vers ce but,' dont la réalisation importe par dessus ton.: à l'ouvrier, à l'artisan, au -petit botir-yeo s] A tous ceux dont la guerre a détruit la situation modeste et que personne ne parle d'indèn0his"r de hurê souffrances et de .eurs pce es, ce sont les appétt >s qui s ont en éveil, aussi bieû au milieu des réfugiés belges en Art-g]ie<î ■"rrfe et en E-Iolïâiide que dams le pays. Parmi ces appét te, il y en a de toutes sortie, des légitimés, 'des i lê0tim*s et d's cyMqvfis. — Il n'<s: pas sans intérêt de les passer en revue, car quelques-uns ne inehtiaVnt peu seulement d'en, y ver la rtorganki'.ion du pays, mais leur sat sfscèipn, qufl des raison? de politique de ■p r't ne i-eiid"nt pas improbable, constituerait un déni de justiea éclatant au mépris des dr» ts des véritables victimes de la guen-o et un fete dp p rab<M3fe au profit des bénéficiair-'s habitue-ls des faveurs gouvemememtalee. C" s^ût les réfugiés qui ont donné jusqu'à p èsent, fo forme la plus concrète à .1 eurs ro-v ndicnt oH® et qui agissant, pour autant qu'il es,) 'pswïiib'.e de le voir, ave-a je plus de mé-, tb- d \ Voici u.ne note de « La Métropole », pub Se à Loiidr'f, du 12 novembre, que nous croyons intéressant de reproduire à titre do-ounTéiifa^fg, encore qu'elle soit un peu lo.igue. Une fédérât on nation-de b<' ye. —< Nos ocr.-)p"trlotef ont souvent éprouvé une impression d'abandon. Toute ia presse a réclamé un irrode d© i< présentation efficace auprèa du gouvernement. Çû [ut en vain. Il importe que la masse d« s réfugiés puisse exprimer au gou-viuieiratfnt oc qu'elle peines, ne fût-ca que pour qcûîtrefcattre [es influences qui, seules j ira u'ici, ont pu se faire écouter. Ara»', exliortons-nous tous nos leote'urs à B'in, rire comm<: membre de la Fédération na-tfonal?, La octiealKn annuelle a été fixée à l sfc. ! d. pour permettre à tous d'en faire , Fédération Nationale Belge à Londres, 2, Tudor Sti-eet E. C. 4. Dommages- de yu''rn'. — En mai 1817, le brusfc. se répandit que le gouvernement belge a'I'iî prcimùgncr un arrêté-loi sur la réparation i<fev ùonnnages de guerre. Suivant des informations prises à d>'s sourc s autorisées, l'acte. législatif en préparation: ne fais-.it au-ciwwi mention dit préjudice causé ru pays par l'arrêt forcé de ton industrie et do son commerce . On a suffisamment parlé, en temps do pais, de la p''rtti qu'une grève générale causerait par joua- à la îvstion, pour qu'on puisse se former unie idée des conséquences épouvantables du chômag:: ob'ig&tcire causé par une guerre de plus de tro's ans . Un comité pr >ui oirC. -— C'est dans ces conditions qu'à la date du 10 mai 1917, un certain noa^i.e d6 netebleg se réunirent à Londres et discutèrent, ]es effets de la létliargie forcée eb ■prcAxxagêù, de l'activité natk*aa!e et, la nécessi- • té de rovendiquer d*'is indemnités de cliômage.' La réunion délégua un Comité composé de six membres avec m-s^on do s'oeeup'r spécialement d1 cette question. Ces déléguée demandèrent une audience à M. le ministre Hyman.s at, fui-ént- réçus par lui, à la date du 16 mai dernier- Ils iHsîstèrf iib vivement peur retarder la publication de l'arrêté-loi. Une rêv'htén publique. — L" Comité décida de ccfflf rmer 4'«âtrètien et les revcndr'catioiDs du grçupf qu'il représentait. La pétition qu'il se proposait d'envoyé au gouvern't'inefnt fut BOiwnise à l'approbation d'une aesemblçii de. notables qui ec réunit le 30 mai 1917. Plue d" 70 personnes prés' ntes approuvèi*ent catte pétition et, après la réunion, beaucoup d'autres, vinrent s'ajouter aux premiers signataires. Le Comité provisoire fut complété par l'adjoiiet'oa!. d- nouveaux membres. Enta.vue avec .)/. Carton de. Widrt. -— Le Cbmité a tenu <(iverses réunions. Il a reçu communication de J'arrêté-loi et des observations présfaité'e par 1 s groupes parlementaires et par divns-s associatioûs privées. Oornme la quA^stiom du chômage éta.t la'aiée dans l'ombre, malgré La pétiiion adressât au gouvern- -meint, çn'e audience fut demandée a,u ministre dô la Justice, de passage à Londres: Elle eut' lieu le 19 juillet 1917. La Comité eut soin dô confirhlér par écrit cl't entretien. Il entra eri-Buit: eh rapjMirt a'^'o fe nouvel office d;!3 indemnités de, guerre, institué par un arrêté-loi réoeht. Il t'es, auïsi mis en i-elation avec, l'As. B00iiâèx>,ii tiatioiiiiaîe beige de Paris, qui a pour objet la réparation 'ntcgrale dés donmxagégi dô guerre. Béun.on avec le r,r:)itpe parlementaire. —-En vue de continuer »a propagande et d'obtenir l'appui de® représenta.n.ts et s'nateura, le Comité a demandé line audience au groupa par'-çmentaire belge dg 1/ondrts. O41e-oi eut iiCu le 2 octobre 1917. Le& oto.'t'j vations {>résenté<-'s au cours de cf'U& réunion ont été résumées en u.ne lettre qui contient l'exposé de la question du chômage, son importance insoupçonnée et 'ta, ncc"esité d'y jpourvodr. Nécess té de soutenir l'œilvre. — Le. Comité a décidé de former une société d'intérêt patriotique et il fait aippè) à tous les Boires de . tous les pays, pour qu'ils se f"«s''nt membres de la société. Si la sOtiété n'z. pas pour but immédiat la défense des intér ts individuels, elle v ut faire reconnaître, dès maintenajit, par no're gouv rnem^nt et par les Alliés, les prin-pés qui dominent la qu st ionde» répar ti0nt du£6 à la Bolg que et aux B:iges. Ceux-ci s j rendront d ne compti"' de l'importance oapît.la que présente pour .eurs intérêts l'affiliation à une société dont le but est précisément d'arriver à faire restituer à chacun d'entre eux l'onf èreté de ce que la gnu rre leur a fait perdre. Fédéra ion n'.iti na e. — C'est ]e titre du nouvel organisme; il groupe les B' ige-s sans dis-ténetion de parti ni de langue; il a pour but la réparat o.i pleine et. entière de tous les dcimmrges, y compris les indemnités de c'iô-mage, causés aux Belges par l'effet de la guerre et la défense d tons les intérêts belges pemdamt et aprà= la guerre. La cotisation des njemb-es èst fixé? à 1 sh. 1 d. - , Un-' do$ conditions d'affiliat'on est d'être Brîge de naissance, né d'un père belge eu all é de naissance. Une asLemblée généra! e j.era te .-. ne à bref délai peur élire !e bur au définitif. Le Comité: MM. F. Burton, président de la Scctioh anglaise de la presse belge; Jules Cliaes, directeur de la « Métropole »; Louis Ci'iquillonj vioe-pr&ident de la Chambre de commerce d Anvers; Auguste de Lantehr-fire, banquier; Comte Emile du Monceau, propriétaire; Pau] Gustin, administratKHir de sociétés; J. Laurent, avocat; (Jomte Oscar LîgreL-e, baaiquier; Ail. Lemoainier, directeur de «L'In-dép ndanoe Belge »; Kousseaux, anc'en bâ'on-nier du batreku de Charleroi; 6. Spée, anci n bâtonnier du barreau d'Anvers; Fftrd. Vaai do Vorefc, avocat; Joeeph-M. Wat*-ikeyn, administrateur de sociétés et banquier. L'indemni'é de chômage pour lés, indus r el» ne va pas sans l'indemniité de chômage pour les commerçants, les eoo.iim ssionnaires, les expéditeurs, les organisations de transports; la coknposition, .fort an versai i-e, du Comité garantit que ctte réclamation sera élçvée. Mais ce qui es. étjii'lable pour les réjugiés, doit être juste pnvr ceux qui sont restés au pays et qui n'ont c, /•.es pas réalisé 'a fortune que certains signataires du manifeste ont eu l'occasion de fdtr1'. Ptus il faudra songer à tous ceux que la, gu rre a atteints dans leurs intérêts, aux avocats qui ont chômé en bonne partie, aux gens de loi en général et surtout — car ceux-ci sont incontestablement les plus intéressants de tous — aux employés et aux gagne-petit, doublement atteints par.Ja diminution de leurs ressources >et l'fcffra; nte augmentation du coût de la vie Faut-1? ajouter'que i<"s diverses caté,gor:'es de réfugies belges en Angleterre et en Hollande sont unanimes pour réclamer, non pas seulement l'ex-mption de tous impôts pour le temps qu'ils ont été éloignés du pays, mais que les locataires exigent qito l'Etat prenne sur lui la charge de leur loyer et que K's propriétaires demandent un équivalent pour la non-oooupatiion de leur immeuble? On ne va pas encore jusqu'à exiger que l'Etat leur îeinbflui'»! tous leurs frais de séjour esu Angleterre et cm Hollande, mais ceia viendra (1). D<- toute façon, cet app.'l aux réparations est P!us légitime cependant-, — et do coanb.cn ! — que les demandes que se proposent de formuler ceux qùt reppleantent ou prétendent représenter les intérêts de la population agricole. Ces demandes sont inouïes. Passons sur l'exigence de réédifier et d'outiller à nouveau les fermes détruites : cette exigence, légitime en principe, on ec prépare à l'exa.géi*er d'une façon presque ridicule, à la foie au point de vue du nombre ù+'s fermes détruite® — on mefc en avant le chiffre de 40,000, — et. de la moyenne deg indemnités à allou'l-, moyenne que l'on fixe à 12,000 franc». Ce qui étonnera davantage le lecteur qui •sait l^s bénéfices criant vengeance au ciel que nos paysans ont réalisés par la vent' de leurs bestiaux, de leur tait, de leur beurre, etc., c'est qu'on se prépare à introduire des demandes d'indemnités pour la dim nution 'du poids des bêtes à cornes. Cette diminution de poids «et évaluée à environ 1/3 du poids normal. L'Etat sera donc invité à rembourser aux paysans un tiers do la valeur du bétail tel que celui-ci existait avant la guerre. On n'ajouté pas si c'est sur la base du prix d'avant la guerre cm sur celle des prix décnplés depuis. C_i qui est p'us extraordinaire encore, c'est que l'on fat valoir que pendant plusieurs années, les paysans n'ont pas pu fumer convenablement leui'6 terres. Comme à cet égard ils auront des frais extraordinaires, e'ee. encore à l'Etat à les indemniser! Que nos lecteurs ne croient pas epie nous inventons. Ces demandes sont formulées, mis' s par écrit c-t rédigées avec son, dès maintenant. I! y a là les éléments d'une étudie étrange. Nous la f> l'on s peut-être un jour, C^-op1 qu'elle ri~que d'être plus tlïéoriquj que pratique. En effet-, à forée de dpmrfncler des ind emnités, (1) Nous ne voulons pas renouveler la discussion entre Belges resstés au pays et Belges xéîug és à l'étrang-r. Itemarquons toutefois que, d'apiès les chiffres donnés par la « Métropole », ces derniers sont favorisés singulièrement au poin.t de vue des avantages matériels. Enfin, d'après les relevés officiels, il y a en Angletenes 172,798 Belges, hommes, femmes et entante, dont- 45,"59, ce qui correspond, et au-delà, au nombre des chefs de fam.lie, ont des occupations lucratives. Il y a près dte 500 firmes commerciales belges établies à Lor;dreâ avec un persajnn^l de 8,000 employés environ. ID'impo.tantes usines de matériel do guerre sont aux mains de» Belges. Pius de 3,000 ou-v tiers ep'eaal'si.eg belges travaillent dans les usines de Vickere. Les fabriques de "projectiles Pela-bon, un Belge, à Londres, en occupent 6,000. Les médecins et les pharmaciens oni tous trowvé à se caser avantageusement. Seuls les juristes ont. eu des difficultés, surtout quaaid ls ignoraient la langive. légitimes ou non, pour tout le monde, i] n'y en aura pour personne. En tour, cats, le patriotisme gincé e songera d'abord à i-e evCr te pays «t à cc7a, les marchands d'orviétan potihqii'3 ne svnyent guère, axi mo n.s d'une façon sérieuse et qui tienne compte des ré dites. LA GUERRE GcmiifiSgnliglliS ifflcMs ALLEMANDS - BERLIN, 7 décembre : ïheatre ae ia guerre à l'Ouest. G-ioupe d'arnite du ieiû-niaréctiat général pruice héritier Eupprecht de Bavière : Le feu, assez fort par moments, dans la lo-u-c-5 d'Y près, s'étendu vers le. sud, jusqu'à ta, Lys: Sur la rive mér dionede de Iti Scai-pe, Le duel d'tfrï'dierie: avait augmenté (l'mte-n&t-é ve./s le sa r. En re Graincourt et Marco, ng, d-?s entreprises ùssiz faibles ont abouti à l'amélioration de nos positions, La ferme de La Jus-t.ce fu>i prise d'assaut et Marcovug fut débt-ayé de Vennemi. Au nord de là VacqUtric nous avons ma ntenu nos jxisitio-ns an cours d'âpres combats, con.re des attaques an g autes à la grenade à nui m. L'ennemi, qui ava t passagè-■ ri ment pénétré dans nos l'ignês, fut repousse en contre-at'.aque. Groupe a armée du prmea impérial allemand ; Sur les deux rives de là Meuse, l'ont, vit* d'artiU'ne a été vive l'après-mit/1. Groupe d'armée du duc Albrècht ' Des troupes rhénanes de la tandwckr ont ramené 20 pr sonnvrs d'unis atïdtiei&ue<S attaque dans i es rrancliêis française#; dans la forêt d'Apreinoii'.. '■ Aviation : Le Veulenant Mpxer a ■ remporté sa 36me victoire aér.enftè." *• Théâtre ce la giièiie à l'est. Il en de pnrticu Cr. Ijiïoat en Bfacédoiîio. AcUpi'é combatt ve mimmif} Théâtre de lu guerre italien. Mettant à profit leurs succès}?le/'troupes du felumaréchal Conrad ont pris d'assaut le Monte Sisëmo . Le nombre des prisonniers fa-Us dans les liept-Communes, s'est élevé à 15,000- j3&'/yL7jV, 7 décembre; ^présentants des r«*s cou it les membres des ru.™» -^v. ont 1>?h;u,, hier ^iui et hier après-midi, des séances de (omnhssion o'à ta réd-.ction du protocole de ci séance et les travaux p/élimina rcs des séances p éniires f utures ont été arrêtés. BERLIN, 6 déc 'mbre (Officiel) ; Au sud-ouest de Cambrai, Marcsing a été déblayé d'enncm s. Lies autres fronts, rien de nouveau jusqu'ici. PQUBïÀKiEBS & E2BLIH. BRULiy, 7 décembre (officiel): Uindenbaurg et LtiJendorfr $>nt arrivés à Berlin pour s'entendre avec le chancelier de l'Emp re. Sur mer, BEI/LU, 6 décembre ÇOffuelJ: Vans la t&M barrée autour de-1'Angleterre, nos sous-marins on\ nouvellement coiité 13,000 tonnes de jauge, l'armi les navires détruits se trouvent deux grands vapeurs armés dont tin lourdement chargé., ainsi que le navire de pêche anglais « l'rtmiCr ». AUYRIC1HÏEM VIENNE, 6 décembre (soir) : Au front ita ici), combats couronnés de sue-cès à l'est de la Urènta. VIENNE, 6 décembre (Officiel): Théâtre de la guerre à l'est : Hier, une tri i.e d'armes de 10 jours, commençant le 7 décembre à midi, a été conclue mi r. tous les frorl-s russes, entre la Russie et les armées coalisées. Les ni goeuittons d armistice suivent leur cours. Théâtre de lu guerre italien : Le 4 a<> ce-nibrei de bonne heure, les troupes du générât feld-maréchal -von Conrad passèrent à l'attaque des positions de montagne du Monte Aleletia après une puissante préparation d'artillerie à laquelle collaborèrent également des battir.es allemandes. La ha ut- 3 neige et le froid rigoureux. augmentaient la difficulté de la marche en avant, mais la préparation mi-, fiutleuse de l'attaque et la bravoure de nos assaijants appartenant à tous les points de VAutriche-Hongrie sureM se rendre maîtres de toutes difficultés. Avant-hier, de bonne h'tire, le Monte Hvdelpcche et le Monte Tonda-rCcar tombèrent entre; nos mains. Vers niait, i.e régiment des gardes impériaux «° 3 occu-pa>e,;\ le Monte Mie a. Vers le sir.r, la résistance {tali.nne sur la Mclett-a s'écroula devant ■notre assaut encerclant. Les renfor s de I adversaire, affluant de Vals'agna, furent pris de flanc par les batteries postées à l'est de là Urenta. li er, au lever du jour, l'ennemi perdit le Monte Zomo e, l'ar-■ rière-posd'on de Fauza. A deux heu-res de t'ajirès-midi, ta v liante garnison italienne, complètement .encerclée, rendit les arn,es sur le Monte Castel Gomberto. Tout le terrain situé au nord des gorges de Frensela e$; en notre pouvoir. Outre de grandes pertes sanglantes, les Italiens ont ptrdu durant ces deux jours plus de 11,000 prisonniers et p'us de 60 canons. Grâce à notre direction de combat appropriée, nos per.ts sont minimes. Près de Zenson, où. nous nous trouvons depuis des semaines sur ta rive occidentale du l'iave, le 73-me régiment d'infanterie J'Eg. land, qui a montré sa supériorité sur tous /e$ théâtres de la guerre, a ttnue victorieusement tête, le 4 décembre, à des forces ennemies numérique-I ment, supérieures. turcs C0NSTANT1N0PLE, 5 décembre ; Front du Sinaï : Les opérations de combat se rè'stre.gnènt à un feu d'artillerie d'intensité moyenne en divers endroits du front. Les tomba.a déjà mentionnés pour la possession de Be ur-el-Foka, ont été très acharnés. L'ennemi a sub. de fortes pertes sanglantes. Trais officiers et 45 hommes ont été ramenés prisonniers. Auprès des autres armées, pas d'évé-utmeiiis particulier*, BULGARES SOFIA, S décembre (Offtiil)-Front en Macédxt ne Sur <e front ènt\"r, feu de diversion modéré, un peu p'us intense sur certains poin.s en re le Warflar et le aie de Doiran. A l'ouest du lac d Ochrula, nous avons mis en fuite un détachement de recon-• naissance ennemi renforcé. Nous avons tenu éloigne par notre feu un renfort de plus.eurs détachements ennemis qui ont tenté de s'ap-procher de nos lignes de défense au nord-ouest du iac dé D urait. D'ans la valtée de la S trou nia, à proximité du vil âge de Skumbi, notre ■ar.illerie a ■ dispersé une cornpagme, ennemie. Front de'la Dobroudscha : Calme. jf ran^ais PARIS, 6 </' ce/'/bre (officiel), 3 h. F.M.: Nos patroui es ont ramené des jrrisun n'sr*, noiftmtkên'i au sud de 'SuQtiQnttn, au nord d'Ai les et en Alsace. Sur la iwe droite de 'a M- usej nos ba.t r es oni contre-battu rffiea-ce-meiU t'ar UlCrte ennem.e. l'A TUS, 6 décembre (officiel), 3 h. P.M.: Nos pacrouil-l 's ont ramené des prxsônn ers i.tjromm.nt au sud de St-Quentm, au nord d'Ai '-es et en Alsace. Sur la rive droite de l'a Al - use, nos batteries ont re pondu Cffi.aceinCiïï„ « l'artillerie ennemie, très active sur le front Louvemoiit-B. ïoncau-r. Un coup de' niria sur nos poste au nord de B#son vaux a échoué. Un au.re t'enxatiye ennemie dans la région de, Lorgitz-'n- (Haute-A saeè), n'a jxis iiiiéux rént-s . Nuit, ajlme pirtou. a.1 eurs. PARIS, b det^ytni (o/lteie'//i u /,. Au eour de la journée, l'activité de l'artillerie. s'est maintenue très vii'C sur la rive drm'.e de la Meuse, dans la rég.on de Beau-mont, ainsi qu'en Haute-Alsace. L n coup de main ennemi à la t'hapclotte <st. resté sans succès. Ri.en a signa er sur le reste du front. italien ROME, 5 décembre : Sur le haut plateau d'Asàjgo, l'adversaire n commencé à uttaquir nos postions. Le pre-. mi''r choc a eu la ù hier. Nos troupes çnt' • j., pi.sé une résistance énerg que. L'unique avantage obtenu j>ar les A ustro-A' eniauds, au 'pFué ai pertes cxtraordma.res. consiste dans ta conquête de quelques positions.- Après un feu de diversion commence la n-uV et paurgmvi wu^c une grande intensité' et de puissantes vagues de fusiilade et de /«« routant la# masses Cftr iii m.es ont fait une double aittaque -'contre nos. positions sur iC$ hauteurs du Me èita. La première attaque, venue du nord-ou:^t, s'écroula définitivement dans le secteur du Mante -Sise-, mal et sur les versants sud-ouest du Mel&p.a di Got o, où les assaillants furent refoulés e» lorps-à-.orps av. c des p'ries considérables et perdirent quelques centa,n 's d hommse; nue seconde aitaqios partait, du nord-est fut engagée t ntre le Mont ' Tondare-car efLlg Monte UaJcnoeèhe, Après dés combats acharnés, l'ad-v'trsa'.rè réussit à occuper quelques tranchées. ANGLAAâ L0N DU ES, S décembre ; Sauf l'actioi'.é habih^'ll.' d'artillerie, n«n •le particulier à signaler. Deraieres Dépêches L'ARMISTICE GERMANO-RUSSE. La question d.e la paix. Londres, 6 déc. — De Pétregrad au « Daily Mail»: -La délégation pour Ja conclusion d?' l'armistice a décidé de dascut r simplement la question do "l'armistice et de s'en reimettre pour les négociations de paix à une Conférence européenne. On mandé d'autrC part- de Pétrogrâd : La « Prawda » annonce que lundi, Trotzki a déclaré au Conseil des ouvriers et des solda,'s, qiï'aprèj les négociations pour la conclusion de l'arm'stioe ou entamerait immed atenient lés négociations générales en vue de la paix. On peut' attendre le 'début de ces négociations eiï core pour ce mois-ci Le'ts groupements maximalistes. Berne, 7 déc. — I>e Pétrogrâd au « Temps »: Lé-.-; maximalistes ont foimé le nouveau grou-pem-'int suivant . 1) Le groupe soç'aiis'e révolutionnaire K.im pcw-Nataneon tt de la Kiridiwn-a; 2) Les so ciaiistee internationalistes de !a Martow; 3) Le comité central des Cheminots; 4) Le co «irifS central d's employés des postes et télégraphie; 5) La presé's internat on,aie. C- s groupes conetitu- rciiî un Coaseil du Peu pie d ' 370 membres. En attendant, l'i es' in-blée constituante on »ent:ra de formr avant celle-ci un gouvernement responsable. Tscher-rew et lis maximalistes r.fusent de se joindre à la nouvelle orgsn sation. Pétrogrâd, ô déc. (Bouter). —'Des maximalistes armés ont occupé le pala'e de la marne et ont chassé le comité pou.;- 1 s élections de l'assemblée constituante. Le,.ï inondation ï en Hollande. Amsterdam, 7 déc. — On m and - de Zwol'e, à la date du 4 décembre, que près d'Elburg, la digue du Zuiderzes ..-'est rompue par guite de la tempête. Toutes les communications par chemin d fer entre Zwolle, Utreeht, Apel-doorn sont interrompues. On ne connaît pas encoro les détai's de la catastrophe. Une conférence Scandinave. Christiania, 7 déc. — Jeudi a été tenue dans cette ville une réunion préparatoire de délégués norvégi ns, suédois et danois, sous 1a présidence de M. Mowmckel, président du St.;r>-t thing. Le but d" cette réunion est de onnsti-' tuer une conférence nterparlementaire, qui s1 réunira prob" biement à Copenhague et s'eo-cupera de la sauvegarde d s intérêts communs d h trois états Scandinaves, lors de la signature de ta p ix et ap.ès celie-ci. Un faux bruit, La Haye, 7 déc. — Le «Ntuvie Ccuraiiit » démeut formellement les bruits d'après les-ques les Etats- U ne, auraient offert d'acheter îifcs Indes cccid''nta.es néea-landaises pour une somme de cinq milliards de florins. Un réfciia.&zt juif eu Paifetine. Le « Times » annonce que le premier régi-ment juif est arrivé en Palestine. Une question y. la Chambre des Communes. Londres, 6 dée. — A la Chambre des Commun- s le député King manifesta l'inten.ion da poser une question au sujet àe l'mtniemejit du sujet russe Tsehitschriw, en demandant sa mis'1 < n liberté. Sur le désiir du gcuvern''inenfc et afin d'amener de medllocres relations av,.c la Bussie, Iving renonça à déve.oppe* sa qu, st-on. La savigatioa américaine sous contrôle gouverneimental. Londres, 7 déc. — Le président W i If on a autoiisé M. Mac Adoo à placer les navires a mér c.ins qui se trouvent dans les ports américains sous te contrôle du gouvernement. La ^ue.re so^s-mailiie. Bçilaii, 6 déc. — L,e rapport reçu d© ta Méditerranée du premier tieuteniaut sur mer Yvejvdiamit, relatif a l'aouique picino d entrain, mentionnée le 21 novembre, contre des liantes ii-e, renions anglaises engagées de\-ant Gaza contre l'a.le droite teareJiiLre de nos coalisés otitomans eta La:setine, donne d'intéres-;saau«s dé-iaiis ocmçeaiiant ce briiiant fait animes, et eonsitituo une preuve nouvelle de l'es-P'i'tt iiàirca (l'Ont nos écjuipagea 'a<C sous-manns ' sèint • animé». Dans l'un des tourbillons souf-.-fiant ae la côte de .Palestine vers la ruer, U... était, arrivé le 11 devant Ga.za et, après qu'il eût traversé la ligne de surveillance intérieure de vapéuirs cbtders en vue d'une rt>-eorniarÉsance, ii prit la résolution immédiate d'attaquer les navires ancrés dans la rade, au moment du crépu seule. Le -peu de profondeur d'eau, la protection êtes réseaux de barrage et tes lignes île sur-veiHaïicé rendaieàt difficile l'attaque coptré les navires ennemis'se eroj-ant par là en sûreté. L'esprit d'entreprise. vivace et la. col-laboim'ti<?n irrépreciiable de tous les éléments do l'équipage, vainquirent les difficultés eb aboutirent au beau succès final. Se succédant rapidement, doux tomilîes quittèreret les eonduiteis et touchèrent "leur huit. .l'j»bor<4 un co'ntie-t-eip"lleur assez grande dont les oheaninées furent arrachées par l'ex-ptosien et lancées 'dans l'ar; peu après un grand montor avec deux eh'e'mmées, qui fut aititeçrit sous te mât de vigie. Ensuite, lorsque ici minime profondeur d'eau, d'à peine *15 mètres, le perajii, on replongea et l'on se dirigea vers la mer.La ligne des chalutiers fut . htuiVuSèini! nt franchie et l'on passa peu après • sous ht chaîne de garde-côtés pi-otégea,nt -\ers la niff. A la côte., on remarqua a l'obscurité irai ssante de vives projections lumineuses. Selon tante apparence, la flotte réduite de doux navires, cherchait les survivants, ainsi que le sous-marin allemand. Co nouvel acte héroïque de nos sOuS-miarins non seulement témoigne de l'e®jnit d'attaque vivace et ne eiaiarnant aucun danger, de notre marine, mais démontrer aussi de nouveau, que nca sc'iis-ma.rin,3, partout oii l'occasion se produit, oonti'buent an scu'ar,-,nient du fïont à terre'. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition piécédente.) Les Etats-Uni % et l'Autricfee-Hongrie. Washington, 4 déc. (Rester). — La commission d - la Chambre des Représentants pour !e^ Affaires étrangères s'esit piononoée pour uTi,'' déclaration db gneï'i'c contie i'Autnlche-- Hongrie. Washington, 6' déc. (Router). — I.e. prési-' dent Wilson a déclaré ati cours d'un entretien' qu'i' a eu avec un membre du Congrès, qu'il aurait recommandé la déclaration de guerre contre l'Autriche-Hongrie, principalement pour la rakon que- la nécessité pourrait «e pré. senter rju" des trouas américaines seraient envoyé t en Itaii". L'Amérique ne veut pas rompre avec la Russie. Berlin, 6 déc. — l1 résulte d'une rectification paivenue uHéri' moment,que le té égran.-.e i-t>. tatif à la démarche collect.ve d:s représentante | de J Entente auprès du gouvernement renee contenait une in exactitude, en co sens que l'Amérique,' « pour des ra sons formelles », rie s'est pas joiri-é à Ta démarche ,ce* qui veut dire qu'elle ne. d-Ssàre pas rompre' ses relations avec la Ui'ss e. "Cela cbrivspoîid d'ailleurs pieiijément aux décfàïatiôns faites par îe général américain Joiinsou, à Troizk\l or., d'un récente entrevue clé ces derme'rh. D'autre part-, l'ag nce Iiavas reçoit un télé, gramme d ; Washington qu. corrobore ce qui 1 précède. Ce télégramme est ainsi conçu : « U « A^orfated l'r sS » annonce que le gou-verm ment ' américain a nniiéut'on d'observer uiic' po'.titjiie toiéiunte à l'endroit des circonstances acuelles en Russie, et ce d'ans le but de bien faire ressortir'la croyance qu'J profee-"s-2 en la victoire final,- d'une démocratie réfléchie. Le gouvernement de Washington déclare, rait qu'il n'avait n dlement l'idée de considérer la Russie comme une eunemiè, même si l'armistice vouait à m réàJissr. Si te Conseil do Guerre supérieur inter alliés de Paris venait à assumer une attitude menaçante vis-à-vis da la Russie, les délégués américains ne pourraient lui donner leur adhésion. Letj nourcaux comtsaés devcjrt Cambrai. Barliu, 0 dée. — Les Anglais ont subi, Lo 5 décembre, une grave défaite, avec des pertes inouïes sur le champ de bataille près de Cambrai. Après l'échec sanglant des 16 b»

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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