Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 07 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6q1sf2nv8j/
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3me Année N. 569 Ed. B CINQ CENTIMES Lundi 7 Août 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. ]|| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr-3.00-Mk2.40 Frl.50-Mkl.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : | _ srs8 Sr»xsdgsmfaaS em I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : Afaro de jgSAI^jMl | H ® j BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. T.OO Nécrologie » T.00 Annonces commerciales . 1.00 > financières. . . 0.5C PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.1 La grande ligne 0.5C TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels allemands Quartier général, G août : Théâtre de ta guerre à l'Ouest Les combats continuent 'près de Pozières. Le soir, des attaques ennemies par tieUt s ont échoué dans le bois de Four eaux et au Nord tout près de la Somme. Dans la région de la Meuse, surtout à droite du fleuve, l'artillerie a déployé une grande activité. Autour de ce qui reste de l'ouvrage Thiau-viont, il y avait de vifs combats d'infanterie. Le nombre des prisonniers s'est élevé dans le secteur de Fleury à 16 officiers et 576 soldais. Hier, nous avons -fait de nouveaux progrès dans le bois du Chapitre. Ici, no-us avons l<iil prisonniers 3 officiers et 227 soldats valides. Au nord-est de Ver mettes, dans les Argon-nes et sur la hauteur de Cambres, nous avons fait des explosions réussies. Des patrouilles ennemies ont été repoussées sur plusieurs endroits. Nos propres• entreprises à Erdonille et sur la hauteur de Cambres ont réussi. Par notre défense spéciale, nous avons abattu un avion ennemi au nord de Fromclles, et un autre, en combat aérien, au nord-ouest de Bapaume. Théâtre de la guerre à l'Est firméss du feidtnaréeiial-généra! von Eisidenburg : Nous avons délogé l'adversaire d'un monticule sablonneux qu'il occupait encore au sud de Zarecze, sur le Stochod. Des contre-aitoques ont été repoussées; Jf officiers et -300 hommes ont été faits prisonniers, 5 mitrailleuses cmt été capturées. Près de Zalocze, et au nord-ouest de cette localité, les Russes sont parvenus sur rive » occidentale du Sereth. % Front du feidmaréchal archiduc Charles A l'armée du général comte de Bothmer, des combats sans particulière important ont eu lieu aux avancées. Les succès des troupes allemandes dans les Carpathes se sont développés. Dans les Balkans. 1lien de nouveau. Evénements aériens. BERLIN, G août. — (Officiel.) — Hier matin, un avion de combat ennemi a été obligé à accepter le combat à proximité de la côte d* Flandre, avec un de nos hydro-avions, après une poursuite plus ou moins longue. L'appareil a été aba-ttu et complètement détruit. Par cet exploitât lieutenant naval Boenisch a abattu avec son appareil hydroplane son quatrième avion ennemi. Il y a quelques jours, il a obligé un autre adversaire à un atterrissage forcé tout près derrière le front ennemi, en l'atteignant par le tir de sa mitradeuse. AUTRICHIENS VIENNE, G août. 1 iiûàtre ne la guerre russe. Les forces de l'armée de l'archiduc Charles combattant dans les Carpathes, ont gagné du terrain hier également , et ont capturé 32ô Eusses, ainsi que 2 canons. Les combats se sont étendus jusque dans la région de Delatyn (au nord-ouest de Zalosze. A l'aile sud du front du général feidmaréchal von Ilindenburg, l'ennemi est parvenu à franchir en quelques endroits les bas-fonds du Sereth, mais il en a été repoussé, et en un seul point, la contre-attaque de nos troupes est encore en cours. Plus au nord, 'pas d1 événements importants. Théâtre de la guerre italien. Dans la partie méridionale du plateau élevé de Doberdo, la journée d'hier a amené de viole ni s combats. L'artillerie ennemie, déjà renforcée ces derniers jours, a opéré avec une extrême violence vers dix heures du matin dans le secteur du Monte dei Sei Busi et à la crête du Monfcdcone. Après un feu massé de quatre heures ininterrompues, les attaques d'infanterie italienne commencèrent vers 2 heures après-midi. Les premières tentatives de sortir de leurs rcntranchemcnts échouèrent so-us l'excellent effet de notre vaillante artillerie. Néanmoins, l'ennemi parvint, au courant de l'après-midi, à pénétrer dans nos positions en plusieurs points. Grâce à la vaillante conduite de notre infanterie, il en fut toutefois rejeté partout, après des corps à corps, en sorte qu'à 7 heures du soir, la position toute entière était revenue en notre pouvoir. A ce moment, la canonnade fut diminuée et se relâcha, pour cesser à l'arrivée de l'obscurité. Il y avait- eu au moins 7 régiments italiens ofectés à cette attaque. Nous avons capturé 230 hommes non blessés et 2 mitraillluses. La partie nord du plateau élevé et de la tête de pont de Gôrz ont également subi toute la journée une violente canonnade. En Carinthie, nous avons repoussé, en leur infligeant des pertes sanglantes, la poussée de trois compagnies italiennes sur le Plôcken et l attaque d'une brigade dirigée, à l'ouest du front tyrolien, contre la hauteur située au nord de Paneveggio. Nos aviateurs ont jeté avec succès des bombes sur Bas~a.no. Théâtre de la guerre Sud-Est. Aucun changement. TURCS CONSTA N TIN Or LE ; ô août. — Le quartier général annonce sous la date élu 22 juillet (ère turque,J : Au front de l'Irak et en Perse, sur le front russe, jms d'événement. Au front du Caucase, sur l'aile droite, nos détachements avancés ont attaqué Vennemi qui s'était retiré sur les lignes fortifiées des hauteurs culminantes ail sud de Bitlis et ont occupé les tranchées de la première ligne ennemie. Des troupes russes qui campaient au siul de Musch ont également été délogées de leurs tranchées et refoulées vers le Nord. Au cours de ce combat, nous avons fait prisonniers 2 officiers dont 1 commandant de compagnie et Jfl soldats. Dans le secûeur d'Oknott, simples escarmouches.Sur le centre, des attaques partielles enne-'*viies contre nos positions à l'ouest d'Ersind-schan'et de Gumuschhanek ont été arrêtées par notre feu. Au nord et sur le secteur du littoral de l'aile gauche, nulle action. . A u front égyptien, deux navires de guerre ennemis se trouvant dans les parages de Mo-hammedijeh, ont de nouveau canonné sans résultat les bocages de dattiers d'Ogratina à ■l'est de Eatui. Un avion ennemi qui s'est montré au-dessus de Bir Uassuna à 27 1cm. environ au sud-est d'Ibne, a été chassé par notre feu. Trois avions ennemis qui avaient jeté inefficacement des bombes sur nos troupes près de Eatia, ont été chassés par une offensive de nos avions qui s'étaient élevés pour entrer en combat avec eux et par la canonnade de notre défense spéciale. Aux autres fronts, aucune modification. FRANÇAIS PARIS, 5 août, 3 h. p. m. : Sur le front de la Somme, nuit relativement calme. Entre Avre et Aisne, nous avons dispersé plusieurs patrouilles ennemies et fait quelques prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, la canonnade a été violente dans tout le secteur Thicrumont-Flcury. L'ennemi a tenté par de furieuses contre-attaques de nous chasser de l'ouvrage de Thiaumont que nous occupons solidement. La lutte a duré depuis hier soir 9 heures jusqu'au matin, causant de lourdes pertes à l'ennemi, qui a été repoussé à chacune de ses tentatives, nanx^nrussir àj±btçmr le moindre avantage. Le combat s'est poursuivi également vif dans le village de Fleury et n'a donné aucun changement appréciable. Lutte d'artillerie intermittente dans les autres secteurs de la rive droite. A l'est de Pont-à-Mousson, après une préparation d'artillerie, l'ennemi a lancé, sur nos positions, une attaque qui a échoué sous les feux cle nos mitrailleuses. Aviation : Sur le front de la Somme, notre aviation de chasse a livré 17 combats. Deux appareils ennemis, sérieusement touchés, ont piqué brusquement dans leurs lignes. Deux avions ennemis ont été abattus dans la région de Verdun; l'un est tombé près d'Abaucourt, l'autre aux environs de Moranville. PARIS, 5 août, 11 h. p. m. : Sur la rive, droite de la Meuse, l'ennemi n'a fait aucune tentative dans le secteur de Thiau-mont. Nous organisons les positions conquises. immédiatement à l'ouest cle la route de Thiaumont à Fleury et dans le village dont nous tenons toute la partie sud. A la suite d'un violent bombardement qui a duré toute la journée, l'ennemi a lancé deux puissantes attaques dans le bois de Vaux-Chapitre. Une eh ces attaques, brisée par nous, n'a pu aborder nos lignes. L'ennemi qui, au cours de la deuxième, avait réussi à pénétrer dans quelques éléments de nos tranchées, en a été aussitôt rejeté par une contre-attaque. russes l'ETROGllAD, Jf août. — Dans les environs de Rudlca-Miri/nska, où se trouvait un saillant dans nos positions au fleuve de Staivolc, on a opiniâtrement combattu pendant toute la nuit L'ennemi, qui a assailli le village de trois côtés, a exécuté des contre-attaques l'une après l'autre. Après en avoir/epoussé quelques-unes, nous avons dû évacuer le village à S heures de la nuit, pour nous retirer JfiO à 600 pas plus vers l'est. Au sud de Brody, sur la ligne des 'fleuves Gaberka ci Sereth, les troupes du général Sàcharow ont livré un combat acharné Elles ont amené 1,300 prisonniers. anglais LONDRES, .'f août. — Journée calme; activité de l'artillerie ennemie à Pozières et à la forêt de Mçmetz. Le général Ilaig mande : La nuit passée, nous avons livré de petits combats et gagné un peu de terrain à l'ouest de Po:ières. Au cours d'autres petits combats livrés au nord de Bazcntin-le-l'etit et au nord-ouest de la forêt de Del ville, nous avons fait un "petit nombre de prisonniers. Durant la nuit, le feu des deux artilleries a été considérable en plusieurs points du front anglais. A l'est de Loos, un de nos détachements a détruit les galeries de mines ennemies. A proximité de la route d'Y près à Comines, nous avons fait exploser, dans les lignes ennemies, une petite mine et avons jiris possession de son entonnoir. italiens ROME, If. août. — Dans la vallée de VAtsch, activité continuelle de l'artillerie ennemie,particulièrement contre nos lignes au sud du ruisseau de Cornera. Le 3 août, en fin de soirée, l'adversaire a attaqué nos jfositions sur le front de la Posina. à l'est de Griso, mais il fut re poussé rapidement. L'activité de l'artillerie a été plus intense au cours de la journée d'hier entre le Monte Selluggio et le Monte Cimone. Pendant la nuit du Jf août, l'ennemi a tenté une attaque imprévue dans la vallée du Travi-gnolo conrè les positions enlevées jjar nous. Nous avons repoussé l'attaque et avons réussi d obtenir quelques progrès dans la vallée du Drau. Au cours supérieur du ruisseau de Di-gone (Haut-Pi',iva), nous avons étendu la possession de la position du sommet du Vallone, dans la direction vers le Monte Camallira. A l'Isonzo, on a combattu des deux côtés au moyen de canons de gros calibre. Dernières Dépêches L'offensive de la Somme jugée eu Suisse Berne 6 août. — Du collaborateur miitaire de la « Zurieher Post » : « S'il est prématuré de parler d'un arrêt dans l'offensive anglo-française, d'autant qu'il faut compter particulièrement sur une reprise des opérations d'infanterie entre l'Ancre et la route d'Albert à Bapaume, ou se demande toutefois, vu les forces déployées par les alliés,s'il peut encore être question d'élargir leur front d'attaque. Il est à peu près certain qu'une offensive qui avance de ce pas ne peut amener un changement dans la situation au front ouest et il devient de plus en plus possible qu'on voie finalement décroître cette offensive qui en est arrivée à compter plutôt sur la progression de son allié au front de l'est que sur la sienne propre. Perles anglaises. Londres, 6 août. — La liste officielle de ce jour mentionne 2i3 officiers et 2,717 soldats comme chiffre de pertes anglaises. y Le coulage du « Leiimbro » Berne, G aàût, — Voici quelques détails parus dans les journaux de Milan sur la perte du vapeur italien « L-tim-b-ro » : a Ce vapeur avait deux canons du 5.7 et a livré un combat en règle au sous-marin austro-hongrois, en lui tirant 24 décharges d'artillerie. Son capitaine n'a hissé le drapeau blanc que lorsqu'un d ®r.s canons éfeî .'''"-"g». » La guerre maritime Berne, oaoût. — Ou mande de Tripoli au « Seeolo » : « On a fini par envoyer des torpilleurs et des vapeurs rapides à la recherche du vapeur «L&fcimbro» qu'on attendait depuis plusieurs jours anxieusement; le navire de guerre « Guerraz&i » a rencontré, à 110 milles de Bavogasi, une barque portant des survivants de ce vapeur ; celui-ci a été coxdé par un sous-marin austro-hongrois; il avait à bord 58 hommes d'équipage et environ 120 passagère, parmi lesquels le commodore Salvadore, le secrétaire général pour la Cyrénaïque, et plusieurs officiers supérieurs qui Rentraient en Italie. » DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente ') l.e sous-marin « Deulschland ». New-York, 5 août. — Comme on n'a pas entendu un seul coup de canon après le départ du « Deutsonland », on suppose ici qu'il est parvenu à gagner la pleine mer et à déjouer la surveillance des navires de l'Entente.Il était parti à 6 heures, à 9 heures, il passait en vue de Norfolk, favorisé par la brume. Le croiseur américain « North Carolina », ainsi que deux contre-torpilleurs américains ont croisé à 300 milles de la côte sans rien observer d'anormal. Les lorpiiés aériennes. Rotterdam, 6 août. — Ce qu'on doit penser des nouvelles habituelles de la presse anglaise au sujet de l'insuccès des attaques des Zeppelins, résulte des nouvelles des journaux arri-cés ici aujourd'hui. Comme on l'y signale, k| dirigeables allemands utilisent un certain nombre d'obus-projectiles, qui possèdent line force d'expansion plus grande qu'autrefois.C'est ainsi qu'on a observé, lors do la dernière attaque des dirigeables allemands, l'effet de torpilles aériennes dont la force de destruction aurait été tout à fait immense. Une de ces torpilles manqua le but et tomba dans la mer du Nord provoquant une colonne d'eau de la hauteur d'une maison. L'attitude de la Koumanie. Sofia, 5 août. — Toutes les nouvelles arrivant de Roumanie depuis hier s'accordent, à considérer comme passée la période de crise dans l'attitude de la Roumanie et a conclure que celle-ci ne renoncera pas à sa neutralité. La situation avait été jugée de sangfroid, en dépit des nouvelles tendancieuses de l'Entente, par les compétences roumaines, qui doutaient d'une intervention de leur pays si un grand changement ne survenait au front russe. Néanmoins, l'attention reste rivée sur cette question. L'impression qui se dégage de6 milieux diplomatiques roumains, c'est qu'on estime insuffisant l'appoint fourni jusqu'à ce jour par la Russie, et que la question des munitions est bien trop alarmante pour que le pays se décade à une action en faveur de l'Entente. Conséquence de la défaite française. Berne, 5 août. — Le « Berner Tagblatt. » confirme qu'à la séance secrète de la Chambre française, qui a tant- fait parler d'elle, les choses ne sont pas passées sans encombre; contrairement à ce qu'on avait cru, sur 500 députés présents, plus de 200 votèrent contre Briand. Celui-ci aurait été sur le poind de démissionner et aurait été dissuadé de le faire par Clemenceau et consorts, lesquels firent valoir ciue Ila grande offensive était imminente et qu'il fallait- donc attendre; mais si cette offensive échoue, s'il faut encore sacrifier des centaines de millions d'hommes pour avancer de quelques kilomètres, Ja nation française-interviendrait par une poussée assez forte pour obliger le gouvernement à céder ou à démissionner, afin d'arriver à conclure la paix. Après un mois d'offensive française. Paris, 4 août. — Gustave Hervé, dans l'article de fond de la « Victoire » du 1er août, compare l'offensive des Russes avec celle de la î'rance, et après s'être demandé pourquoi celle-ci avance moins encore que la russe, en donne ces raisons, peu réjouissantes pour Les Français : « L'Allemagne peut annuellement suppléer 500,000 hommes, la France 200,000 seulement; l'Allemagne compte actuellement 4,800,000 garçons âgés de 12 à 18 ans; la France, 1,800,000. II ne faudrait donc pas compter tur la France seule, mais principale-ernnt sur l'appoint anglais. Celui-ca va-t-ii répondre à ce qu'on en attend? Les pourparlers russo-suédois. Copenhague, 5 août. — Le correspondant suédois élu « Nationaltidendo » signale qu'en Suède, on est unanime à trouver tout à fait insuffisante la réponse de la Russie relativement au torpillage des vapeurs allemands en eau territoriale suédoise et à conclure que la Suède a le droit et la résolution d'obtenir satisfaction. Maladie ifu tsarévitch. Stockholm, 5 août. — Le tsarévitch est empêché, depuis le printemps déjà, de se rendre au front russe, et sa santé no fait qu'empirer. U doit à présent garder le lit, des symptômes alarmants ayant été découverts dans ses voies respiratoires par le médecin du tsar. Rappel de classes dans l'armée grecque. Genèce, 5 août. — L'agence Radio annonce que la classe de 1313 sera appelée sous les drapeaux, dans l'armée grecque, dans la seconde quinzaine d'août. L'expédition Shaclileton. Port Staniev (îles Falkland), 5 août (ag. Reuter). — Après avoir vainement tenté une troisième fr>'« de sa-ver les exolorsteur^ >l>an-donncîs f,ur l'île de l'Eléphant, Shakleton est revenu à bord du sohooner « Emma » et il compte attendre que la barque de sauvetage « Discovexy » vienne d'Angleterre. Funérailles d'un aviateur italien en Autriche. Fiume, 5 août. — Lors de la dernière attaque aériene des Italiens sur lTstrie méridionale et. sur Fiume, l'avion Caproni italien n. 33 ayant été abattu, son pilote, le sous-officier aviateur Caporello, a été tué d'un coup de feu à la tête. On l'a enterré jeudi avec les honneurs militaires. lin incendie de forêts dans l'Ontario. Londres, 5 août. — Les dernières évaluations portent à 500 le nombre des victimes humaines des incendies de forêts dans l'Ontario, et à plusieurs millions de dollars le montant des pertes matérielles. Le Revirement de l'Opinion en Norvège Nous recevons de Christiania la lettre suivante que nous adresse un de nos collaborateurs : « Sur l'état des esprits en Norvège les idées les plus étranges se sont répandues dans les pays étrangers, grâce aux descriptions fantaisistes de faux « observateurs » et aux déformations d'art'clee parus dans les journaux norvégiens, déformations pratiquées par les correspondants anglais surtout, avec un art consommé. N'avait-cm pas longtemps posé comme un axiome, que la Norvège n'avait que des sympathies pour la cause des alliés, qu'elle liait pour ainsi dire son sort à l'Angleterre, que par la guerre européenne l'antagonisme contre la Suède s'était encore exaspéré dans le pays des fjords, parce que le gouver-nient de Stockholm nourissait on ne sait quelles illusions sur l'appui de l'Allemagne triomphante, pour ramener la Norvège sous sa domination ! On s'est moqué au débu£ de ces balivernes à Christiania. Mais dès lors elles ont commencé à agacer l'opinion. Celle-ci, beaucoup plus avisée et plus clairvoyante que dans la plupart des autres pays à cause cle la haute instruction des masses et des relations multiples et continues des Norvégiens avec les nationaux d'autres puissances, affirme cle plus en plus éner-giquement sa volonté de rester en dehors du déehaînem nt des haines et des fureurs qui ravagent les peuples européens. En cherchant à éveiller par des moyens assez grossiers la méfiance de la Norvège contre la Suède, le» journaux de l'Entente ont bien au conta-aire ravivé le sentiment de la solidarité Scandinave. Le Norvégien se rend parfaitement compte du fait que le danger russe menace aussi bien son pays, que la. Suède, et la question des fortifications des îles d'Al and a suscité à Cliristania autant d'intérêt passionné qu'à Stockholm.On n'oublie pas, que la poussée moscovite vers la mer du Nord vise aussi du territoire norvégien, et cette appréhension fait taire tous les ressentiments anciens contre le voisin sur la presqu'île, qui du reste se sont depuis bien du temps assoupis. Elle exerce aussi son influence sur les sentiments envers les groupes des belligérant© dans ce sens que l'affaiblisse-• ment de la puissance moscovite est regardé comme un avantage inappréciable pour les pays scandinaves... Mais le revirement le plus intéressant se manifeste dans l'attitude de l'opinion norvégienne envers l'Angleterre. Celle-ci a été d'abord plutôt favorable, quoiqu'on n'eût jamais oublié les avantages que la Norvège tirait des relations commerciales avec l'Allemagne et de l'affluence de touristes allemands qui avait pris une si grande extension à la suite de la prédilection marquée de l'empereur Guillaume pour le pays du soleil de minuit. Le oom merce et avant tout la navigation de la Norvège ayant prie un essor formidable à la suite des changements dans les transports maritimet amenés par la guerre, on croyait en être redevable à l'Angleterre. Et puisque dans le cœux do chaque bon neutre l'horreur de la guerre est contrebalancée par l'âpreté du gain, on n'était pas loin en Norvège — tout en ne la disant pas trop haut — de trouver la situation excellente et de souhaiter qu'il en reste ainsi encore longtemps. Quantum mutatus ab itto.... Que tout cela est b'en changé depuis quelque temps. Ou n'a qu'à jeter un coup d'oeil sur les journaux norvégiens, même sur ceux, qui ne cachaient guère leurs sympathies pour la Grande-Bretagne, pour se rendre compte, que l'on est bien revenu en Norvège de ces entraînements du lucre facile. « Verdensgang », « Mor-genbladet », etc., ne contiennent plus que dea giiefs acerbes contre les procédés anglais.Dans les conversations des armateurs, des commerçants, plus encore dans les propos des gens du peuple, une colère sourde gronda contre « ceux, d'en face, côté mer », qui auraient trahi la< confiance des neutres loyaux et serviablee. Ils affament les peuples indépendants, poulies réduire à merci et poux les entraîner à verser leur sang pour leurs appétits insatiables », entend-on dire, même crier dans lea endroits publics.Et on évite avec soin de se rencontrer dans les restaurants et les cafés, où on risque de trouver des Anglais, on s'écarte dana les rues quand un groupe britannique s'amène, et les journaux anglais se vendent de moins oii moins. Do môiue les plaidoyers. de& agenU anglais, pour justifier les mesures anglaisai contre la navigation norvégienne, ne sont pa> publiés par les journaux de Christiania efr cle Bergen «qu'accompagnés de critiques sév» res et parfois sarcastiques. C'est particulièrement la retenue arbitraire des farines aestinéa à la consommation de la population norvégienne, qui exaspère l'opinion. Car il faut être cl'une mauvaise foi insigne, déclarent les journaux de Christiania pour insinuer que h Norvège exporte de la farine en Allemagne. Le manque de tonnage obligeant à une restria tion sévère des marchandises et elenrees à im-, porter, on ne peut actuellement amener en Norvège que les quantités strictement nécessaires pour le ravitaillement du pays lui-même.Pourquoi du reste l'Allemagne payerait-e-lla pour la farine importée en Norvège un prix au moins double — à cause de la cherté des frets et de l'élévation des taux de change — de celui qu'elle débourse pour la farine de la. Roumanie et cela- précisément dans une époque, où elle fait rentrer sa récolte suffisamment abondante? Non, la Norvège ne se laisse" pas duper par ces argumentations maladroites autant, qu'hypocrites,elle voit bien où l'Angleterre en'veut venir et reste sur ses ga-rdes. Si pour le moment on ne juge pas opportun d'à faire ressortir la concentration Scandinave — car le Danemarck aussi est poussé à bout! — par une conférence des ministres suédois, norvégiens et danois, elle est quand même déjà un fait accompli, dont on verra d'ici peu des manifestations peut-être inattendues et certes peu agréables pour l'Angleterre. Thadée Larsen. imi'aaarraatsggBagn ■—■■■ il ppoxîmité de la grande bataille . M. Kurt Kuehler c-crit dans la « Gazette du Rhin et de Westphalie » : « C'était un jour d'Eté rayonnant. Le ciel de la France ressemblait à une coupole tendue d'une soie lumineuse b:eu-pâle, la lumière du soleil jaillissant des champs de blé mûrs qui longeaient, ondoyant des deux côtés de la voie ferrée. Je venais du sud, de la direction de la Champagne, Lorsque notre train s'arrêta et que la bruit des roues enrayées par le frein, avait* cessé, nous entendîmes un mugissement sourds et grondant ressemblant à une chute d'eau immense et lointaine. Souvent par intervalles un craquement violent comme si un coup de tonnerre soudain, crépitait sur le sol. Nous étions édifiés : C'est p'us loin au nord, le feu terrible de l'artillerie ennemie, qui se répandait' depuis sept jours et nuits, dans une rage déchaînée au-dessus de nos tranchées et c'étaient les grenadei'de gros calibre des canons de navires qui tentaient, de toucher notre voie fer-'1 rée, pour enrayer l'arrivée des réserves. Nous traversâmes maintenant la route large et blanche qui conduit vers le nord. Nous ne^ faisiang aucune attention à la poussière qua foulaient nos pieds, ni à la sueur que le soleil de midi si brûlant chassait de nos pores. Pendant la marche nous ne voyions, les yeuxs grandement ouverts et les mains tremblantes,\ que l'événement épouvantable de la batailla lointaine. Nous entendions le sifflesment halo-tan t et les éclats des grenades lancées par de®

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