Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 14 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/st7dr2r40f/
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3rae Aimée - N. 766 - Ed. 1 ClilQ CB1ITIHBS Mardi 14 Novembre 1916 . I————s abonnement postal, ëd. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fi". 4.50. - Mk. 3.60 Les 1)1! tmix lie poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements 1 fUMES"! RlIiLS; ceux-ci prennent cours les IJaxv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois on môme pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr. î .50 - Mk.l .20 o TIRAGE :90.000 par jour Le Bruxellois ANNONCES — La lign# Faits divers et Echos. fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0.75 •ilrtAGE:9O.O©0 par jour r Rédacteur en Chef : IVIairo de SAlvM Isumal QaiSlSIea IstiSpÊHÈaiif (Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 13 novembre, officiel de midi ; Théâtre (te la guerre à l'Ouest. Groupe d'année du prince héritier Ilupp-rectit de Bavière : Eiitre l'Ancie et la Somme, vigoureuse lutte d'artillerie par intervalle. Notre feu a dispersé de l'infanterie ennemie sur le terrain situé devant notre position au sud de Wariencourt et a opéré contre lies rassemblements dans les tranchées anglaises à l ouest d'Eaucourt-ïAbbaye. A Sàilly-Saillisel, nous maintenons la lisière orientale. Des deux côtés du village, les Fiançais ont attaqué l'après-midi avec de forts contingents. Ils ont été rejetés. Groupe d'armée du kronprinz allemand. Une poussée française prononcée au nord de Daller (Haute-Alsace), après préparation par l'artillerie, a totalement échoué. ' itièàtre de la guerre à l'Est. Froui du feldmaréckal générai prince Léopold de liaviere : Entre ta nier cl les Carpathes, pas d'événements essentiels. Froi i du général de cavalerie archiduc Charles : Dans la montagne de Gyergyo, des bataillons allemands et austro-hongrois se sont emparés du Biloa Arsweiler. Les Russes, sur les hauteurs à l'est du Belbor et sur la rive orientale de la Puina, y ont tenté vainement, par des aitaques répétées, de nous disputer le gain de terrain que nous avions réalisé. Sut les monts des deux côlés du défilé d'Oitoz. également, des poussées ennemies ont été rejetées. Au nord-ouest de Campuluug, Candesti a été prise par nos troupes. Au sud-est du dtjilé de la Tour Rouge et de la îcule de Szurdulc, ainsi qu'au nord d'Orso-va, des contingents roumains n'ont obtenu aucun succès au coins de leurs vigoureuses contre-attaques. Ils ont perdu encore, outre des perles sang antes, plus de 1000 prisonniers. Théâtre de !a guerre aux Balkans. Groupe d'année du feldruaréchai général von Mackensen : Le long du Danube, vers l'aile gauche de notre position, dans la Dobrudscha septentrionale, des détachements ennemis tenant le terrain ont été chassés. Cernavoda a été canonné sans résultat du côté de la rive gauche du Danube. l' ï-.iiii lytitiMuuititi • Duits ta panne cè laonu^ur,-ugoureuid emonndae. Contre des attaques ennemies riches en pertes, à Lazec et Kenali et au nord-est de Brod sur la Czer-na, les positions germano-bulgares ont été maintenues totalement. Sur mer. BERLIN, 13 novembre. Officiel : Dans la nuit du 10 au 11 novembre, des mités de torpilleurs allemands, au cours d un voyage (le reconnaissance dans le golfe de Finlande, se sont avancés jusqu'à Baltischport et ont canonné efficacement d'iine distance peu. éloignée les installations ae ce point d'appui russe. Evénements aériens. BERLIN, 13 novembre. (Officiel) ; Des avions ennemis onl attaqué le 10 novembre, entre 9 h. 30 et 10 h. 50 du soir, des localités et des installations de fabriques dans la région de la Saar. Les bombes étant tombées en partie en rase campagne, en partie sans faire explosion, il ne fut causé que des dégâts insignifiants et d'ordre militaire aucun. Par contre, différentes habitations ont été atteintes et à cette occasion un habitant a été tué à Burbach, un grièvement et deux autres légèrement blessés. A Diilingen, deux habitants ont été légèrement blessés. A Saargemiind, une maison a été détruite par an aviateur qui s'était égare, tuant deux habitants et en blessant six autres légèrement. Une aliaque contre des localités et des installations &e fabrique en Lorraine, qui a eu lieu le même jour peu avant minuit, resta complètement sans succès. Encore dans la même nuit,nos escadrilles d'avions eni lancé plus de 1000 kg. de bombes sur Lunéville, Nancy et le champ d'aviation de Malzeville. Nos escadrilles de bombes ont lancé quantité de bombes, dans la même nuit, sur les gares, dépôts de munitions, abris de troupes et champs d'aviation de l'ennemi dans la région de la Somme, d'un poids total d'environ 6000 kg. Encore longtemps après, le suc-i.ès fat visible de loin par de formidables incendies.- autrichiens VIENNE, 12 novembre : i'healre de la guerre à l'Est. Front du général de cavalerie archidu;-Charles : Près d'Orsova cl au sud au défilé du Szurd.uk, nous avons gagné du terrain. Dans la vallée de t'Oit (Alt), nous avons de nouveau arraché quelques positions à l'ennemi. Au nord-ouest de Sounero, les Roumains ont essayé huit fois d'attaquer nos positions, mais ils furent toujours repoussés sans merci. Dans la partie méridionale des Carpathes boisées, ! activité combaliive a augmenté d'intensité. Le butin des combat$ du 'défilé de la Tour Rouge, depuis le 10 novembre, comporte 1S officiers, plus de 1,000 soldats et 7 canons. Front du général feld-maréohal prince Léopoid ne Bavière : A l'est de ia Narajowka, une poussée en avant russe a échoué. Théâtre de la guerre italien. ilieatre île la guerre Sud-Lsi. La situation est inchangée. Evénements sur mer. Durant la nuit du tt au 12, nos hydro-avions ont ttlaqu éPadoue et, au moyen de bombes lourdes, ont pleinement atteini les bâtiments du commandement militaire, la gare et la cuscute d'infanterie et provoquèrent dans cette dernière, ainsi que dans la ville, des incendies qui furent visibles à 40 kilomètres de distance. Malgré une vive canonnade et le hmps défavorable,nos avions sont rentrés indemnes. TURCS CONSTANTINOPLE, 13 novembre. (Comm. off. Front du Caucase : ciu 12 nov.) : Des escannouches favorables à nos armes. Nous avons fait des- prisonniers. Sur les autres fronts, pas d'événements essentiels à annoncer. BULGARES ...SOFIA, 13 novembre. (Communiqué du 12 nov.): Front en Macedolne. A l'ouest de la voie ferrée Biloiia-Lerin, vive activité d artillerie. A l'est de la même ligne et dans la boucle de la Czetna, le combat s'est poursuivi pendant toute la journée et en partie pendant la nuit du 11 au 12 novembre. Toutes les attaques de l'ennemi ont été repoussées; pourtant l'adversaire a léussi à se maintenir sur les hauteurs qui forment saillie dans nos positions, au nord-est du village Pclog. Au front de la Moglenitza, faible canonnade et activité de mines. A lest du Warclar et au pied de la Belasitza l'ianina, calme. Au front de la Struma, canonnade et escarmouches. Sur la côte de la mer Egée, calme. Front roumain : Sur le Danube, rien de nouveau. Dans la Dobrudscha, combats aux positions avancées de nos troupes sans événements essentiels. Sur le littoral de la rier Noire, calme. FRANÇAIS PARIS, 12 novembre, 3 h. p. m., officiel ; Au nord de la Somme nous avons réalisé, au cours ae la nuit, quelques progrès au nord de Saillisel, ainsi que dans la partie, est de ce village. L'ennemi a violemment bombardé toute cette région. Au sud de la Somme, après un vif bombardement, l'ennemi a effectué une attaque sur nos tranchées au sud - est de Berny, L'attaque a été brisée par nos feux dans son ensemble, des fractions ennemies qui avaient réussi à prendre pied dans quelques-uns ae nos éléments avancés, ont été le/etées immédiatement par une vive contre-attaque de nos troupes. Nous avons inlégia-lement maintenu nos positions. La lutte d'artillerie a été particulièrement vio- Gomiécouh. Un coup de mmn effectué par r"s troupes sur une tranchée ennemie en face d'Arman-court a parfaitement réussi. Canonnade intermittente sur le reste du front; plus active dans la région du bois Fumin, rive droite de la Meuse. Aviation. — Le lieutenant Heurteaux a abattu hier son deuxième avion ennemi. L'appareil ennemi est tombé en flammes à l'ouest de Sailly-Saittisel. Il se confirme que le lieutenant Deuiin a abattu, le 10 novembre, à l'est de Péronne, son neuvième appareil ennemi. PARIS, 12 novembre, U h. p. m., officiel ; Au nord de la Somme, nos troupes, achevant la conquête de Saillisel, ont réduit à la grenade quelques abris dans la partie est du village, où des fractions ennemies résistaient encore. Tout le village es1 maintenant en notre possession. Les pertes subies par l'ennemi au cours d'ê' cette lutte ont été très élevées à en juger des nombreux morts qui couvrent le terrain tonquis. Le chiffre des prisonniers valides faits par nous est actuellement de 220 hommes et 7 officiers. Nous avons pris S mitrailleuses. Sur le reste du front, rien à signaler. Armée d'Orient. PARIS, 12 novembre : Dans la boucle de la Czetna, les troupes serbes refoulant les contingents bulgares, ont continué victorieusement leur marche eti avant. Le massif du Culte en entier est tombé en leur pouvoir, ainsi que le village de Polok, dcnl ils se sont emparés au cours d'un brillant assaut. Toutes les contre-alia-ques bulgares ont échoué avec de lourdes pertes. Plus à l'ouest, les Serbes ont également progressé an nord de Viljesclo. Sur le reste du fiont, canonnade intermittente. ROUMAIN BUCAREST, 11 novembre ; Aux ïronls nord e! nord-ouest : Dans la vallée de ta Clanic (Moldavie), nous avons repoussé trois attaques ennemies. Dans la vallée du Busen, à Tablabutzi et à Predelus, situation inchangée. Dans la vallée de la Prahowa ,l'ennemi a attaqué à plusieurs teprises, après une vigoureuse canonnade; il fut toutefois te jeté après une âpre lutte. Nos troupes ont maintenu leurs positions. Dans la région de Dragoslavele, nous avons enlevé une tranchée ennemie malgré la canonnade ennemie. Sur la rive gauche de l'Ait, le combat se poursuit avec acharnement. Nous avons progressé vers le nord et pris le ment Frunlzile .Sur la rive droite de l'Ait, nous avons arrêté une attaque ennemie, prononcée à Rigloul Eterin et à Saracinesti. Escarmouches sur le monticule de Moldavis (à l est de Schiu). Le calme règne à Otschowa. Front méridional : L'artillerie ennemie a été liés intense sur le Danube. Nous avons repoussé une tentative ennemie de débarquer à Vembouchilre de l'Ait. Dans la Dobrudscha, la situation n'a pas subi de modification. ITALIENS Communiqué du 11 novembre.— Sur tout le front, l'activité de l'artillerie a été passablement entravée par d'abondantes chutes de neige sur les hauteurs et par des pluies torrentielles sur l'isonzo moyen et inférieur. Sur le Carso, entre le Monte Faita et Castagna-vizzo, notre infanterie a attaqué le front et s'est avancée de la hauteur 291 jusqu'à la hauteur 308, à 800 mètres environ de la ptemière de ces positions. Sur les terrains occupés, nous avons capturé deux canons de 15 cm. et beaucoup de munitions. L'ennemi avait abandonné de nombreux blessés dans une grande excavation ; à peine quinze d'entre eux furent retrouves vivants. ANGLAIS LONDRES, 12 novembre (communiqué du U après-midi). — Malgré un- dolent tir de barrage, les troupes anglaises se sont emparées sut un fiont de 1,000 mètres, d'une pai.ie de la frl-u.hée occidentale Régina, qui constitue la cor.ïiniwlion des tranchées dont elles s'étaient emparées le 21 octobre. L'aiiuque a icussi. Cette nouvelle tranchée a été reliée à l'ancienne ligne anglaise et tu position d'ensemble est solidement ;oriifiée. Selon toute ap-paience, les troupes anglaises ent fait prisonr.iets deux régiments. Du restant du front, rien à signaler. Communiqué du 11 novembre tscir). — 4.x r.cirs d'uen attaque entreprise la mit '.entière, nous aicvs fait 60 prisonniers, dont 4 officiers. L'attaque aérienne contre les hangars, grands-quartiers, gares et trains ennemis s'est continuée hier avec succès. Deux trains ont été atteints / des bombes et un troisième a été incendié. D&ur. avions ennemis ont été anéantis, un quatrième s'est abattu dans nos lignes et beaucoup d'autres furent avariés et obligés d'atterrir. Un de nos avions t st Dernieres Depêches Combat «êrien. Berlin, 11 nov. (officiel). — Des avions ennemis ont attaqué ie 10 novembre, entre 11 h. et 1 h. de 1 après-midi, des localités et des installations industrielles de la région de la Sarre. Ces bombes furent jetées sur ies régions de Volklingen, Wehr-den et Forbach ; 3 habitants furent tués, 2 grièvement et 2 autres légèrement blessés. Il n'y a pas eu de dégâîs militaires. Les autres dégâts sont minimes.Réception de ia famille royale de Grèce par l'ambassadeur de Russie. Londres, 12 nov. — Le «Lloyd News» mande d'Athènes, le 10 novembre : Le Roi, les princes et ia famille royale ont été ies hôtes de l'ambassadeur de Russie, prince: Csmidoff. Le député français Benesci était présent. Plus tard, tous les am-" -- v a; sa r.iep- tibn. Encore ie discours du Chancelier. Amsterdam, 12 nov. — Il est frappant de constater qu'alors que le correspondant londonnien du «Nieu-\ve Rotterdamsehe Courant» s'étend télégraphique-ment sur les appréciations vde la presse anglaise au sujet du discours du Chancelier, l'Agence Reuter, d'ordinaire si proiixe, s'est bornée à citer ici un court extrait des articles de la «Westminster Gazette» et de la «Pâli Mail Gazette». Le correspondant londonnien du «Nieuwe Rotterdamsehe Courant» montre à cette occasion que le discours du Chancelier a eu un accueil défavorable dans la presse anglaise.D'après le télégramme du journal de Rotterdam, la presse anglaise semble avoir laissé de côté quasi totalement les communications du Chancelier au sujet de la politique russe a^nt la déclaration de guerre. Par contre, elle polemise longuement contre les déclarations du Chancelier qui visent la garantie d'une paix durable après la guerre. Il ressort clairement de cetie politique que ie discours du Chancelier a pioduit de l'impression et le but de cette polémique est manifestement d'amoindrir cette impression. D'après le «Rotterdamsehe Courant», la «Westminster Gazette» écrit : En fait, ie discours du Chancelier et les explications subséquentes, comparés aux déclarations antérieures du même genre, constituent un progrès dans ia voie que nous désirons. Les Allemands se trouvent actuellement dans des dispositions de protestation et d'auto-excuse, lesquelles, considérées de notre point de vue, se distinguent en leur faveur d'avec les dispositions régnant il y a un an. Il y a toujours quelque chose de gagné en ce qu'ils ne se vantent plus de leur aventure guerrière et qu'au moyen de faibles arguments, ils s'efforcent de prouver que leur guerre a un caractère purement défensif. Nous osons esrérer.avec patience et résolution, pouvoir les amener aux démarches nécessaires qui doivent être faites, avant que nous puissions rêver de paix. Ce qu'il y a de plus clair, c'est que les personnalités responsables de ia guerre se rendent compte des bornes de la puissance allemande, bien que les militaristes du Reiclistag soient encore toujours d'avis que malgré que les mots «conquête» et «incorporation» sont changés, le fait existant reste le même. L'Allemagne veut bien donner son consentement à une ligue pacifique, bien entendu toutefois, àconditien de se trouver à la tête de celle-ci. L'article conclut en disant que non seulement l'Ouest, c'est-à-dire la Belgique, mais encore l'Est cloivent être libérés. Aux Corlès en Espagne. Korrespondez Biiro.) — Sur requête du leader de la minorité, Lerroux,républicain radical, Meiquiades Alvarez, réformiste, du républicain Rocdez, et du président du conseil Romanones, le Congrès a voté une motion au sujet de la situation politique internationale de 1 Espagne, mais a réservé au gouvernement le vote du moment. Maura s'est déclaré d'accord. Dato, conservateur modéré, Cainho, ré-gionaliste et Santé, chef d'un groupe républicano-intégriste, ont au contraire fait remarquer qu'une telle discussion mettrait en péril la neutralité de l'Espagne. Des troupes anglaises en Franco déjà en juiliet 1914. Berlin, 13 novembre. — Une lettre d'un Français, datée du 5 août 1914, de St-Pierre, contient une constatation intéressante, qui jette la lumière sur les préparatifs militaires de i'Entente déjà avant l'explosion de la guerre. Edouard Pépin y écrit littéralement à son fils Marcel : Depuis 7 heures du matin — et il est maintenant 11 heures — l'artillerie de la 15e division passe ici avec les recrues, qui doivent remettre à la poste la lettre que je t'adresse. Tout cela sera embarqué pour Angouiôme à la gare de St-Aubin. Nous ies accueillons aussi bien que cela nous est possible. Nous leur donnons des fruits, des boissons, comme nous l'avons fait avec les Anglais il y a huit jours. Les Anglais qui furent embarqués à la gare de St-Aubin — il ne peut s'agir que de St-Aubin-sur-Mer — pour Angoulême, ne pouvaient être, à tous les points de vue, que des soldats. Il est donc établi, par une observation occasionnelle qui a une valeur véridique particulière par sa fortuite candide, que déjà fin juillet 1914, des troupes anglaises avaient débarqué en France avant la déclaration de la guerre. ,c discours du chancelier défendu en Italie. Berlin, 13 novembre. — On annonce de Lugano au «Tagîiche Rundschau» : Le gouvernement italien a défendu à la presse de reproduire le discours du chancelier, sauf quelques fragments. La qua-druplice veut d'abord sans doute s'entendre au sujet des déclarations contradictoires. Les journaux italiens de ce jour ne sont pas arrivés en Suisse. Les combats à l'Est de !a Narajowka. Nous lisons dans le « Berliner Tagebiatt » : Théâtre de la guerre de l'est, 11 novembre. — Sur le terrain de combat à la rive orientale de la Narajowka, au sud-ouest de l'ouvrage avancé de Krasnolesci, l'activité de l'artillerie a été vive ou faible ces derniers jours, selon îa température. Hier nous sommes parvenus à nous emparer, par une poussée énergique, de la dernière partie de la position russe entre Einbaum et Wilhelmshôhe. Au cours d'un feu efficace de deux heures,notre artille- 1 rie tint sous son feu impétueux les tranchées russes qui s'y rattachaient .tandis que des mines lourdes détruisaient le morceau de tranchée qui était visé. 1 A 3 h. de l'après-midi, notre infanterie s'élança à l'assaut, prit possession de la première tranchée que l'ennemi évacua en débandade, pénétra également dans la deuxième tranchée, même dans ia troisième. Nos pertes sont très minimes. La contre-attaque russe ne se prononça qu'une heure plus tard ; elle fut repoussée avec des pertes samuantes pour l'ennemi ; il en a été de même de '--'Ï r'nntiy'7Sr LfÈS'. " " Une cinquième contre-attaque, extraordinairement vigoureuse, a été repoussée nettement aussi aux | heures matinales. A la Somme et devant Verdun. Nous lisons dans la « Gazette de Cologne » : Grand quartier général, il novembre. — Le calme , relatif qui a régne au front ouest depuis le dernier , grand jour de combat à la Somme, du 5 novembre, ( a continué encore hier. Du front de la Flandre, de ( la région d'Ypres, on signale un feu d'artillerie en- ^ nemi un peu plus violent que d'habitude. L'activité de l'artillerie ennemie a été également violente par ( endroits au front d'Artois. Dans la zone de la ba- ( taille de la Somme, le bombardement, par l'artillerie ennemie,de nos positions au nord de l'Ancre,qui avait été souvent très violent dans ces derniers jours, a été moindre hier. Il n'y a pas eu d'attaques dans cette zone. Entre l'Ancre et la Somme, il y a eu quelques poussées anglaises. C'est ainsi que hier matin il y a eu une faible attaque près de Cource-lettes, qui a éié repoussée par nous sans résultât pour l'ennemi. Une seconde attaque nocturne au nord-est de Courcelettes, dans la région de Pys, valut aux Anglais un petit gain de terrain. Les Français ont continué encore hier leurs tentatives acharnées près de Sailly. Comme avant-hier, ils prononcèrent deux attaques consécutives au cours de la seconde moitié de la journée ; ia première a été repoussée nettement, tandis que la seconde, au cours de laquelle il y eut, non loin de l'église de Sailly-SaiUi-sel, donfil a déjà été question hier, des corps à corps violents, leur permit d'avancer sur une distance insignifiante. Toutes les attaques ailleurs ont été repoussées. Le feu de l'artillerie n'a pas été particulièrement violent sur le restant du front ; il en fut de même au sud de la Somme. Dans la région de Pressoire, où les combattants sont très acharnés, il y a eu des combats avec des grenades à main, sans que les Français pussent y gagner du terrain. Devant Verdun, le feu d'artillerie a continué à l'ouest et à l'est de la Meuse, aux anciennes positions, notamment à l'est de la Meuse près de Har-daumont, où l'adversaire lança des obus à gaz,tandis que nous couvrîmes Vaux d'un feu violent. Le temps clair et calme et un brillant clair de lune ont favorisé hier également l'activité extraordinairement vive des aviateurs des deux côtés. Nos escadrilles de lance-bombes ont de nouveau attaqué efficacement les camps de troupes et les dépôts de munitions ennemis derrière le front de 1 adversaire. Nos aviateurs de combat et nos canons de défense ont encore abattu dix aéroplanes ennemis, le plus grand nombre de nouveau au nord de la Somme. On dit que le corps des aviateurs anglais a jeté dans nos lignes une couronne à 1a mémoire de Boeicke. Nous sommes heureux que, maigre toutes les objections, on maintient également du côté anglais, dans les combats aériens, cette chevalerie que nous pratiquons nous-mêmes. Ce que vaut la parole de l'Angleterre. New-York, 4 nov. (Radiolélégr. Wolff retardé.) — Le service d'informations international Hearst annonce de Washington que les employés du département d'Etat recherchent un mémoire portant la date du 23 septembre 1916, envoyé par le ministère des Affaires Etrangères anglais aux représentants des nations étrangères à Londres. Dans ce méir.oi- Ire, l'Angleterre garantissait l'inviolabilité absol'te du courrier et s'engageait à tenir scrupuleusement compte de l'inviolabilité au courrier maritime. Cette concession et cette jiromesse avaient été complè tement revues par le département d'Eiat au cours de ses négociations avec l'Angleterre, au sujet de la saisie illégale du courrier américain. La découverte de cette position de l'Angleterre, dont elle a dévié contrairement au droit et aux traités, est signalé» par ie Livre orange néerlandais qui vient de paraître ici. Troubles aux Indes néerlandaises. Amsterdam, 11 nov. — On mande de Weltevre-den au «Telegraaf» que des troubles ont éclaté aux îles Aroe. Un officier et un soldat de poiiee furent bie é'ia. Le vapeur «Vaik», amenant deux brigades de police fut envoyé aux îles. Le train de Kodirià Toeloeng-Agoeng a déraillé. On croit que le déraillement est dû à une main criminelle. Ce matin, la train portant le gouverneur rentrant de Buitenzorg a donné dans une barricade en bambous érigée nar les indigènes. La semains dernière, le train du gouverneur général a failli entrer en collision avec une locomotive qu'on avait amené sur une fausse voie. Une enquête sévère a été ouverte. Autour du discours du Chancelier. Amsterdam, 11 nov. — Le «Nieuws van rien Dag* a constaté avec satisfaction que le Chancelier a ré» pondu aux propositions de Grey, concernant les garanties en vue d'une paix durable après la guerre. Ce journal écrit : Une ligue des Etats pacifiques n'aurait qu'une valeur médiocre, si elle était constituée d'après les vœux de l'Entente. . Explosion mortelle. Milan, 11 nov. — Une explosion s'est produ.tc 3ans une fabrique de Bovisa. Sept personnes ont été tuées. _ -*■ La santé de S. M. François-Joseph. La «Wilhelm ICorrespondenz» mande : Les légers symptômes catarrbaux qui s'étaient manifestés -.hez l'Em!5ereur, sont entrés dans une voie si bénigne, jue de l'avis des médecins l'indisposition peut ;"'rj :onsidérée comme terminée. La situation en Grèce. On mande de Budapesth au «Berliner Lokal An-:eiger» : D'après un message du «Mlr», le roi Constantin aurait refusé d'accéder à la proposition con-lue de l'ambassadeur, notamment d'établir entre es troupes royalistes et les troupes nationalisas grecques, une zone neutre qui serait occupée par ies troupes françaises. Il a déclaré qu'il ne renon-atk jas à reoengué'-ir E.atcrini, môme su cas — •e française à Salonique soutiendrait et protégerait es troupes vénizélistes révolutionnaires contre les roupes royalistes grecques. La guerre maritime. On mande Copenhague au «Berliner Lokal Anzei-»er» : Le «Politiken», de Bergen, annonce ce cul suit : Les équipages des vaisseaux norvégiens tou-és qui sont rentrés d'Angleterre, racontent que 'urant 'a dernière semaine d'octobre des vaisseaux le guerre allemands étaient parvenus, en posant des r.incs, à bloquer durant toute une semaine la com-nunication entre Le Havre et Southamptcn, oui est l'importance capitale. Des navires de guerre anglais ;t français repêchèrent aussitôt les mines ; "Mis les Allemands posèrent aussitôt de nouvelles nines. Ci» ie fut qu'une semaine après, que les eaux naMga-dIcs furent nettoyées, ce qui permit de rétablir ia communication par voie maritime entre ies deux ports. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) L'élection aux Etats-Unis. La Haye, 12 novembre. — D'après une nouvelle ie TUnited Press, Wilson a obtenu 8,563,750 voix et Hughes 8,162,754. Le résultat des élections à New-Hampshire et à Minnesota, est encore douteux. Quoique les républicains ne veuillent pas encore a-vouer que Wilson est élu, on croit généralement que le calcul officiel ne changera en rien la situation. La fermeture des restaurants et cafés à Paris» Berne, 13 novembre. — Sur l'ordre du préfet de police de Paris, les cafés et restaurants à Paris et daus le département de la Seine doivent fermer à 9 h. 1/2. La crise du charbon en France. Berne, 13 novembre. — Le « Journal » commente dans un article de fond la crise de plus en plus menaçante du transport de houille dans toutes les parties de la France. Certaines fabriques de munitions ont dû suspendre leur exploitation. En certaines régions, la crise pi end la tournure d'une catastrophe. Les exploitations de transports arrivent à ia fin de leur capacité productive. Hommes il'Iitat français au sujet de la possibilité d'une paix. Cologne, 12 novembre. — La « Gazette ce Cologne » publie des déclarations d'un de ses collaborateurs au sujet d'un entretien avec un politicien, au courant de l'opinion des hommes d'Etat et diplomates français. Ces derniers exigent comme première condition de paix, la restitution de l'Alsace-Lorraine, l'évacuation du nord de la France, de la Belgique et Sne indemnité de guerre. Concernant une paix séparée éventuelle, une pareille possibilité a été énergique-ment repoussée par la Russie et l'Angleterre ; cela ne veut pas dire que tous les alliés devraient désirer la paix le même jour- et en commun. Si la Russie et la France étaient d'accord à ce sujet, et l'Angleterre par contre opposée à la paix, celle-ci ne pourrait obliger les deux autres puissances à continuer la lutte aussi longtemps qu'il lui semblera bon... Nous nous sommes peu à peu convaincus, déclare le politicien au collaborateur, que l'Angleterre fait une guerre qui n'est pas celle des alliés et qui a des projets de grande portée. De nombreux français se demandent donc ce qui arriverait si les buts aifféraients trop. Je sais que de nombreux Français vont jusqu'à imaginer un accord franco-russo-alle-< mand, dans ie cas où l'Angleterre voudrait jouer, lors de la paix, un rôle spécial. Si ces Français considèrent une telle solution comme possible, la rai*;

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