Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 02 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 03 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pr7mp4xd6c/
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m m tk * *i jfk ÉT H "3"°? IL CINQ GiliTIHSS Dimanche 2 Septembre 191? 4me Asssiée - M, ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Tr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des Ibonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Pr:3.00-Mk.2.40 Fr 1.50- Mk.1 .20 TSRÂQE : iSO.OOO Le Bruxellois Rédacteur en Chef : —3 TffiJT>ifirT II* ««-ça t limai Misa IiÉisanisaf (Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, -»» ~ «■»— ANNONCES — La ligne. Faits divers et Echos . fr. 5.00' Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50( » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.50 La grande iigne 1-00 TIRAGE ïlSO.OOO PAJt JOUR . ... ■ ■ - - — , j?erte Armand 1 ^ wwb; PAR-JOUR S —— — ——3 Les bureaux du « BRUXELLOIS » se. ta-oavc-ni KUE ÛE LA r&fiER^3E. 22 ei SS. h Bru^elies forés de Sa ulace Aranesssersâ), buiviiviuivivui ALLSN3AND3 BERLIN, 1er septembre. — Ojjiciel de midi : Theàtre de la guerre à l'ouest. Groupe d'armée du lald-maréchai général pimcâ sentier Kuppieeht de Bavière : En Flandre, fa vigoureuse lutte à artillerie a persisté dans les dunes et des deux côtés d'Ypres, à l'exception d'engagements aux avant-postes, pas d'action d'infanterie. En Artois, après une journée calme, la canonnade s'est ranimée le soir depuis le canal de La Bassée jusqu'à la rive méridionale de la Scarpe. Groupe d'armée du prince impérial allemand : Près de la ferme d'Hurtebise et au Chemin-des-Dames, les Français, après une violente action d'artillerie, ont attaqué à l'aide d'importants effectifs. Un gain de teirain initial de l'ennemi a eL6 reconquis par notre contre-attaque. La nuit durant, un combat acharné a eu lieu pour quelques fractions de tranchée. Nous avons maintenu un certain nombre de prisonniers. Des poussées de l'adversaire au W'nlerberg et au sud de Corbeny ont échoué avec des pertes élevées. Devant Verdun, le combat a fait trêve toute la journée. Aux heures de la soirée, l'action des artilleries a revêtu dans quelques secteurs de nouveau une recrudescence considérable.Groupe d'armée du prince Albrecht de Wurtemberg: Une entreprise de détachements d'assaut bavarois, au canal Rhin-Marne, a eu un plein succès. Les Français; avec des pertes sanglantes, ont perdu aussi des prisonniers. ïheâtre de ia guerre à l'Est. Groupe d armée du feld-marêchai général f riace Léopold de Bavière : Sur la Duna, et surtout près d'iUuxt, ensuite près de Smorgon et près de Baranowitschi, l'activité combattive a été plus vive hier que de coutume, en dépit de la température défavorable. Au h nord de la voie ferrée Kowel-Lv.ck, nos éclaireurs L ont constaté l'efficacité de nos lance-min.es et de notre artillerie dans les tranchées ennemies, d'où nous avons ramené des prisonniers. Y Près de Tarnopol et Husiatyn, des détachements de patrouilles russes ont été refoulés en corps-à-corps.Groupe d'armée du îeldm.nréehal général von Maeksnsea: Dans les montagnes, au nord-ouest de Focsani, des troupes allemandes ont délogé les Roumains d'une position de hauteur opiniâtrement défendue. Près de Maximcni, au Sereth inférieur, des détachements d'assaut allemands et bulgares ont fait irruption dans les positions russes, ont abattu la garnison et sont rentrés en ramenant un grand nombre de prisonniers. front en Macédoine: D'ans le coude de la Czerna, un bataillon italien a attaqué près de Paralowo. Des troupes allemandes ont rejeté l'ennemi et ont fait quelques prisonniers. Au Dobropolje, plusieurs attaques serbes Vont échoué; à l'ouest du Vardar, des poussées françaises ont échoué devant les positions des Bulgares.BERLIN, 31 "août. — Ojjiciel du soir : Situation inchangée. Sur mer. BERLIN, 31 août. — Un de nos sous-marins, commandé par le lieutenant-capitaine Rose a coulé récemment à la côte occidentale de l'Angleterre 7 vapeurs de 48,000 tonnes de jauge brute et notamment les wpeurs armés anglais « Athenic » (12,234 tonnes), chargé de céréales et probablement de bétail; u Bcnifast» (3,799 tonnes); «Kem-mers» (3,919 tonnes); «Durange» (3,008 tonnes); «Transporter» (3,799 tonnes); «Verdi» (7,120 t.), ainsi que deux très grands qmtre-mâts torpillés au. milieu d'une escorte. Le lieutenant-capitaine Rose est le même officier de marine qui, en octobre 1916, apiès avoir contourné l'Ecosse et après une traversée de quinze jours, apparut dans le poit de guerre américain de Newport. Cette performance fit une sensation énorme, non seulement aux Etats-Unis, mais dans le monde entier, car jusqu'alors on avait tenu pour impossible qu'un sous-marin pût traverser l'Atlantique sans être escorté. Le lieutenant-capitaine Rose a notamment non seulement occompli cette performance-là, mais U a accompli pour la deuxième fois le même voyage sans provisions ni matériel quelconques en exécutant encore avec grand succès des mesures belliqueuses. La marine des E'.ats-Unis a tellement cru impossible cette, double performance qu'au Congrès américain du budget de la maiine, des professionnels avaient déclaré que le sous-marin 53 avait dû emportet avec lui un navire de provisions et de remplacement. Le peu de foi que les Américains ajoutent à la perfoi mance effective du sous-marin 53 se comprend d'au'.ant plus qu'au cours des mêmes pourparlers de la marine, les autorités de la marine américaine avaient établi que la plus haute performance accomplie par les sous-marins américains ne comportait alors que 10 jours. AUTRÎCHJEM VIENNE, 31 août. — D'hier soir : Après deux semaines de combats sans trêve a succédé, hier, sur l'isonzo un jour d'une activité combattive plus minime. VIENNE, 31 août. — Officiel : Tfeéâtre de la guerre à l'est Çrès de Skala en Galicie orientale nos troupes Latj ui i s «ji spéciales d'assaut ont attaqué ave<c succès les tranchées ennemies. ïhefttîo de la guerre italien Hier midi, Trieste a été attaque pour la 4me fois par des aviateurs ennemis, sans causer de dé-gais tfui vaillent la peine d'être nommés. Sur le haut-plateau du Carso un calme relatif a régné. Dans la reg'on de Goiizia, l'échec, lourd de sacrifices, de lews dernières attaques a obligé les italiens à une pause de combat, que nous avons utilisée pour enlever les quelques nids ennemis restants. Après l'échec de quelques atUques isolées matinales, il n'y eut pas davantage de grandes opérations de combat au nord de Kal. Les divisions liulitnes se lancèrent de nouveau avec d'autant plus d'impétuosité contre nos positions du froni s'e-iend'mit entre les deux secteurs susdits, notamment près de Podlesce, Madoni et Britof et contre le Monte San Gabriele qui forme depuis sept jours le point central de la lutte à l'isonzo. Avec une opiniâtreté extraordinaire l'ennemi fit suivre l'une attaque après l'autre. Ce fut ne nouveau grâce à la vaillance et à l'endurance des groupes de troupes de toutes les parties de l'Autriche et de La Hon. grie que nous avons maintenu victorieusement toutes nos positions au milieu de l'oscillation de la bataille. Au cours de corps-à-corps qui ont duré des heures, nous avons de nouveau pu apprécier à leur juste valeur ta discipline, le moral de combat et l'aptitude combattive de nos troupes reposant sur une foncière instruction militaire. Animées d'un esprit d'attaque toujours nouveau, et après que tes assauts italiens eurent quelque peu diminué d'intensité, nos troupes ont ramené le soir, 3 officiers italiens, 110 soldats et 2 mitrailleuses, des tranchées ennemies près de Bretof. Ainsi le lime jour de bataille fut également un jour de succès pour nos troupes. Pas d'événements particuliers en Carinthie. A la jrontière méridionale du Tyrol, au nord-ouest de Bcrzecca nous avons enlevé un point d'appui à l'ennemi. Les Italiens qui ne périrent point dans le combat furent faits prisonniers. turcs CONSTANTINOPLF., 31 août.— Officiel du 30- front du Caucase; Action des patrouilles réciproque assez vive. Une tentative de l'adversaire, pour débarquer des soldats à Wona , d'un torpilleur, a été déjouée par nos postes. La vil'e sans défense a été ensuite bombardée, l'hôpital et quelques maisons ont tte endommages et une femme a été blessée dans l'hôpital.Front de Sinaî: Le 27 août, deux compagnies anglaises se sont avancées contre nos positions à l'est de Gaza. Elles ont été reponssées par notre feu et poursuivies fusque dans les obstacles de l'ennemi. Au cours de la nuit précédant le 28 août, un engagement a eu lieu sur le terrain précédant nos positions entre une de nos patrouilles et un groupe d'attaque anglais. L'ennemi a été rejeté. Au cours de la nuit précédant le 29 août, fusillade légère. Sous la protection d'un navire français-, huit bandits oni tenté de débarquer près de Tartus. Ils en ont été empêchés par notre feu. bulgares SOFIA, 30 août: Front eu Macédoine: Dans la boucle de la Cerna, sur la hauteur 1050 feu de mines animé du côté de l'ennemi. Dans la région de la Moglena et sur le Dobropolje canonnade ennemie plus annimée que ces derniers jours. Sur la rive ouest du Vardar au sud de Huma ei au nord d'Atschak-Mahle canonnade animée, Nos tioupes d'aswut venant de Golerna-Jarebitsclina ont pénétré dans les tranchées ennemies et fait 15 prisonniers appartenant au régiment d'infanterie française n. 84. Près d'Altschak-Mahle plus de deux compagnies françaises lent Lient à deux reprises de pousser de l'avant. Elles furent repoussées. Un dttachement bulgare pénétra dans les tranchées ennemies à l'ouest d'AUschuk-Mahle et ramena 12 prisonniers au régiment d'infanterie française n. 148. Entre le Vardar et le lac de Doiran le feu amnté de l'artillerie ennemie qui avait commencé deux jours auparavant, continua avec acharnement et atteignit par moments au sud de Doiran une assez grande inensité. A l'est du lac de Doiran jusqu'à l'embouchure de la Sirouma activité de détachements de patrouilles. front en Koumania: Canonnade et feu de mines ennemis contre Tut-cea. Sur te restant du front fusillades et salves de canon isolces. FïïAfàïiASa PARIS, 31 août. — Oiiiciei de 3 h. p. m. : A l'est de Cerny une patrouille ennemie qui tentait d'aborder nos lignes a été repoussée par nos feux. Activité réciproque de l'artillerie sur les deux rives de la Meuse. En Alsace un coup ue main ennemi au sud de l'Hart-majmsiveilerkopf a complètement échoué. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 31 août. — Officiel de 11 h. p. m. : Aucune action d infanterie au cours de ia journée. La lutte d'artillerie a été assez five dans la régicai de Cerny et sur la rive curoite de la Meuae au nord de la côte 344, .a eyfsss ■ \ PETROGRAD, 29 août. — Officiel ; front à l'Ouest: Forte fusillade dans la direction de Brody. fi ont en Roumanie : Dans la direction d Ocna, dans la région au nord de Grozesci, ainsi qu'au nord-est de Cesew, l'ennemi a entrepris d'opiniâtres attaques durant toute la journée du 28 août. Le combat s'est aeroulé m~ avec aes alternatives de succès. Dans la direction de Focsani, l'ennemi attaqua nos positions le malin du 28 août, après une préparation d'artillerie, dans la région de Munccliù,. Une de nos divisions qui n'a pas opposé à l'ennemi la résistance voulue " ~e s'est enfuie en désordre en laissant ses positions à , l'abandon. Durant toute la journée, l'ennemi a lù" poursuivi sa marche en avant et s'est appioché de >û~ la liane Irschti-Barnitza-Fitioiieschti-Tschiolianes-esci. Dans la nuit du 29 août, l'ennemi, mettant à lU~ profit ses succès, a percé nos lignes dans la région "S~ de -Barnitza. Sur le restant du front, fusillades. ',€S \é- PETROGRAD, 30 août. ■ns Dms la direction de Vilna, la fusillade a gagné nt en violence. é- Au front rouma'n, dans la région an sud. cle m- Radautz, l'ennemi a attaqué le 28 août dans la 're soirée nos positions près de Sètchaka. Il ,a été tou- irS tefois repoussé pur notre fusillade et le feu de ne nos mitrailleuses. Au sud de Burla, nos éclaireurs ne ont eu du succès dans des reconnaissances qui nous à ont raj'/porié une diza'ne de prisonniers. Dans la 'ti- direction d'Ocna, an sud de Grozesci, l'ennemi a ,n- attaqué à plusieurs reprises nos positions. Toute-fois, il a été repoussé chaque fois. Dans la dii-ec- 1° lion de Kedzi■ Vasarhelly, au nord-ouest de Sq- es ]vas (Soveja), une attaque ennemie a également été ur repoussée. Dans la direction de Focsani, l'ennemi a ei attaqué le 28 août dans la soirée nos positions dans ur la région à l'est d'Iresti, et a contraint nos trou- un pes à se replier. Le 29 août, au cours de la ba- tœ taille près d'Iresti, la plus grande partie de deux ne régments, qui maintenaient une tranchée dans ce fi- secteur, a abandonné la position et s'est retirée es vers le nord. L'un de ces régiments est dispersé, ne £fes mesures ont été prises pour rétablir la situa- ès tion. La bataille parduie. ia ÎTAL£EN! ' de ROME, 30 août ; à Sur le haut pkateau de Bainsizza et à l'est de ns Gorizia, l'ennemi a tenté de reprendre par de vigoureuses contre-attaques les positions récemment conquises par nous. Il a été repoussé partout. Les positions ont été solidement maintenues. En quei-'0: quas endroits elles ont été même agiandies. Nous avons fait 561 prisonniers. 'e• Nos avions ont répété avec succès le bombardées mtnt des batteries ennemies sur le Bosco di Pa- "ar novizza. Sur le Carso une attaque ennemie, effectuée entre le Wippach et la crête du Faïti le soir du 28 °~ août a été brisée par nos troupes. Le long du front du Tren'.in depuis le Stilffer ]och jusqu'en Carnie une vive action a eu Heu le 28 août et au cours nt de la nuit au 29 entretenue par un feu de destruc-.a. hon et par de nombreuses entreprises de patrouil-1 r- les. Dans la région de Tofano l'adversaire a attaqué, à trois reprises, après un très vif feu prépa-n- ratoire nos positions à l'entrée de la vallée de os Travenanyes, il a été toutefois nettement repoussé, ANGLAIS 1 U LONDRES, 30 août. — L'artillerie anglaise s'est ■s montrée aciive au cours de la nuit dans le secteur ' de Nieupon. Pas d'autres événements importants à signaler. Le temps reste pluvieux et tempétueux. Sur le champ de bataille d'JYprest nous avons avancé nos lignes toute la journée légèrement vers le sud-est de St-junshoek. Un certain nombre de prisonniers sont restés en nos mains. L'artillerie ennemie s'est montrée extrêmement active près de çq Lcns et à l'est et au nord d'Ypres. la LONDRES, 30 août : ,n_ L'artillerie ennemie s'est montrée active toute .s la nuit, dans le secteur de Nieuport. Le temps hu-et mide et pluvieux se maintient. QS ' 1 1 ' ■■MiMMiTriTiMTTUiKiii'**—"— ^ La Réponse de Wifson 2 à la Note papale n- Amsterdam, 31 août. — Voici le texte de la note :s. américaine au Pape : ei A Sa Sainteté Benoît XV, Après avoir pris connaissance de Votre communication du 1er août aux peuples belligérants, je auis chargé par le président des Etats-Unis de Vous OC v .ix envoyer a ce sujet la reponso suivante : Tout homme qui n'est pas frappe de cccité et dont te sentiment n'est pas émousaS par cette ter-l6 rible gii.rre, doit être ému patr les parole® tcuchan-a~ tes de Voire Sainteté Pontificale et ressentir 1a sublimité et la force des sentiments nobles et humains exprimée dans cette même exhortation. Cha-il- cun doit vivement souhaiter, que nous suivions ef-es fictivement le chemin de la paix que Vous nous indiquez avec une si grande conviotdon. Ce siîrait toutefois agir &n sens co»îraire) que die suivre cette voi;, si elle n'aboutit pas au but qt» Vous nous • : indiquez. Notre réponse doit se fonder sur un exa-ui mtn approfondi des faits et sur rien d'autre. Ce ie n'est pas seulement un armistice que nous poursuite - vons, mais une paix constante et dta-eble. Des tarie reurs comme celles que nous biaveisone actuelle-tr ment, a; p uvent point se reproduire et il s'agit de réfléchir minutieusie.metnt et calmement à la façon dont nous pouvons acquêt ir la certiture de oe but. Sa Sainteté a princscipolement en vue, à la présent, le retour vers un « status quo ante bel-7q tum », une amnistie générale, un désarmement et le une vie internationale basée sur les principes de la décision arbitrale; Elle propose la gaïamfc de la liberté des mers et de traacheir la question, des exigences de territoire de ia France et de Mtalfc ainsi que la question épineuse des Balkans et le rétablissement de la Pologne, par d^s négociations aussi conciliantes que possible, en vue de susciter la paix nouvelle où il serait tsnu compte diîs a&pi-uyr:- rations des peuples au poifct de vue politique et de 'en- l'affinité des races. 'ou~ il est clair qu'aucune p2rtie de ce programme ne niùé peut être exécutée avec succès, si le rétaibhsse-tion ment, d'un status quo ante n'offre pas une base" ma' solide et satisiaisante à o-:t effet. Le but de cette rie, guerre est de délivrer lts peuples libres de l'op-ons pression et de la violtnoo qui existent actuellement lue au d'une communauté m.litaire de grande en-s à vergure placée sous la domination d'un gouveme-» u ment 11011 responsable, laquelle après avoir médité de secrètement un attentat qui devait assujettir le monde à ta puissance, passa k l'exécution de c>?t t à attentat, au mépris des devoirs les plus sacrés des [ion traités et des principes s&crc-aaAnts dts relations vniernat tonal es établis et réglés par un chacun; qui fixa elle-même l'époque de la guerre, frappa ; ses coups d'une façon soudaine et sauvage et ne se * laissa arrêter par aucune réserve do légalité ou de pitié ; qui abreuva de sang !out un continent, non ^ seulement du sang des guerriers, mais aussi de a celui de femmes et d'etuant9 innocents, et die pauvres sans défense — et qui désillusionné mais ^ non vaincu, a; trouve maintenant être l'ennemi des urs 4,5 ]'humanité. ous Cette 3uissat1.ee n'est pas le peuple allemand, Ja elle est la dominatrice sans merci de ce-peuple. Il ' a nous importe peu de savoir comment c© grand peiu-lie~ pie tomba sous cette domination ou se soumit à. e°~ celle-ci avec une complaisance passagère et se fit S°~ l'instrument de ses visées. Il nous incombe set.-eié lement de veiller à ce que le sort du restant du !î' a monde ne dépende pas plus longtemps de l'ex^rci-ans ce <3,0 cette puissance. ou~ Traiter à l'amiable avec une telle puissance se_ ba- Ion les propositions de Votre Sainteté, serait, pour 'ux autant que nous puissions en juger, le réuablissc-c° me®t de sa force et le renouvellement de sa con->'ee duite et exigerait une union durable des peuples ■sé. contre le peuple allemand qui a été fait l'instru-iM- rtvsnt de cette puissance. Ce serait aboutir à ce que la Russie née d'hkr, soit de nouveau sacrifiée aux intrigues, aux multiples immixtions astucieuses et à la contre-révolution inévitable, ce qui serait le fait de toutes les influences pernicieuses auxquelles de le gouvernement allemand a accoutumé le monde. Une paix basée sur le rétablissement de sa puis-enl sar.ee et sur une parole d'honneur qu'elle engage-^es rait dans un traité d'accord et de réconciliation? ■el~ Les hommes d'Etat responsables doivent à présent jUS voir partout, s'ils ne s'en étaient pas aperçus auparavant, qu'une paix ne peut être acquise avec c«t-de- titud© si elle est fondée sur des bases politiques et Pa- économiques d'où il résulte que certains peuples seraient privilégiés et d'autres paralysés ou affai-en_ biis, ot qu'il 90it procédé par voie de châtiment ou 2g de représailles ©t d'injustice préméditée. ont Le peuple américain a subi une injustice instiip-nie portable du fait des agissements du gouvernement urs de l'Empire allemand. Toutefois il ne désire pas uc- de représailles envers le peuple allemand, qui lui-lil- même a beaucoup souffert au cours de cette guerre lia- qu'il n'a pas voulue.Le peuple américain estime que pa- la paix doit reposer sur les droits des peuples, non de sur les droits des gouvernements, et sur les droits sé. de tous les peuples, qu'ils soient grands ou petits> faibles ou forts, sur leurs droits égaux, sur la sécurité et sur l'autonomie, et sur une participation eSt au trafic commercial du monde subordonné à cer-taânie® conditions. Ceci s'applique naturellement aussi au peuple allemand, s'il veut reconnaître cette égalité et ne point viser à la prédominance. an- C est pourquoi la pierre de touche de tout pre-jet de paix doit être ce qui suit : ou bien la paix m_ doit être basée sur la bonne foi de tous les peu-^e pies participants, eu simplement siur la parole d'un gouvernement d'ambitieux et d'intrigants d'un côté et sur un groupe de peuples libres d£ l'autre. Si nous usons de cette pierre ia touche — et c'est ce qui doit se faire ici — nous en arrivons au nœud de la question. Le arand but des Etats-Unis, aux cours de6 combats actuels, est connu du monde entier. Tout peuple à qui il est permis de savoir la vérité sait à quoj s'en tenir à ce sujet. C'est pourquoi il est superflu de rappeler ce but. Nous ne visons à au. ote cun avantage matériel quel qu'il soit. Nous estimons que la forfaiture insupportable au droit qui a été commise au cours de cette guerre par la puissance furieuse et brutale du gouvernement alle-ni- rnand, doit être réparés, non aux dépens de la je grandeur d'un peuple mais bi>.n au contreîre par le 3Us maintien de cette grandeur aussi bien chez les faibles que chez les forts. Un dommage causé sous et forme de châtiment, le morcellement de certains er- Etats, l'établissement d'un lègl^nent auto-utilitaire an- en vue d'une exclusion économique, ne nous ap-la paraissent poânt des moyens utiles. En fin de lu- compte ils nous amèneraient plus de dommages que lia- de profits et ne constitueraient pas une base ap-ef- propriée pour la paix pour ne pas parler d'une psix în_ permanente et durable, bacé: sur le droit, sur l'é-'ait quité et sur les exigences économiques de l'huma->et- njté. Nous ne pouvons point considérer la parole >us du souverain actuel de l'Allemagne, comme garan, xa- tie d'une création de nature durable, encore que Ce cette parole ait reçu la consécration expresse de ni- la volonté et des intentions du peuple allemand, er- d'une façon tellement nette que les autres peuples le- du monde auraient lieu de se contenter de la parole jgit du goujeraeisent. Sans de telles garanties, âucun la homme en par'iculicr, ni aucun peuple, ne pour-de ra.ent avo;r la certitude et la oonfiar-ce dans les ac-à cords secrets, dans les accords quant au dései-el- niement, dans les traitas conclus pour remplacer et la force brutale par des règlements arbitraux et par la des ententes en vue de la restauration des petits la Etats, si ces accords étalent conclus avec le gou- ""niLP4 PAR JOUR vernement allemand.C'est pourquoi notra devons a tendrg^de nouvelle® declarsitians quant aux projet des grantï's<it'3upies des Puissances central es. Veoii] le Dieu que bientôt nous soient fournies ces prêt ves, qui aboutiront partout au rétablissement de ] confiance des peuples dans les Etats'et à la poss: bilité d'une paix garantie par traité. (s.) Robert Lansing. Secrétaire d'Etat des Etats-Uni de l'Amérique du Nord. COI" MESYAIÎÏi^g Après avoir lu la réponse de M. Wilsan au Pa pe, le lecteur impartial ne pourra s'empêcher d sourire de la façon dont l'ancien professeur Wil son, président acmel des Etats-Unis, traite dans e lépona^ au Pape le j^uple allemand et de ses sen timents vis-à-ws du gouvernement allemand. L grand peuple allemand serait tombé sous la domi nation d'un gouvernement ambitieux et intrigant La puissance luricuse et brutale de ce gouverne ment aurait en secret médité un attentat qui devai assujettir le monde, aurait fixé elle-même l'époqu. de la guerre, aurait frappé ses coups d'une façoe soudaine et sauvage, ne se laissant arrêter pa nulle légal!® ou pitié, et qui est désillusionné! mais non vaincue par un advet^j^qu^roingren< l.es quatre cinquièmes du TF55îWtBS?3e! mais pas vaincue », ceci est l'aveu avec lequel li président de l'Union américaine juge la situatioi militaire de l'Allemagne, aveu qui luj a sûreimem été pénible. C'est vrai, l'Allemagne n'est pas vain vue et me le sera pas, parce qu© les quatre cir.quiè mes du monde sont contre elle sans pouvoir l'a • battre, et c'est à cause de cette impossibilité qu< le courageux président appelle à la rescousse 1; dernière puissance ; L'Allemagne contre l'ÀTlema gne ! Mais l'ancien professeur Wil son ne connai pas le peuple allemand ; il se sert dans une note qui appartient à l'Histoire, d'ut^aÊjggge^jnçcçnt jugga^àdBSiaiJiti le président d'une grrede n2t7ôî tente d'exciter un peuple contre son autorité po'i tique à laquelle il a voué sa reconnaissance depuL des siècles. Ceci montre comment les hommes d'E. t&t des Etats-Unis interprètent faussement les évé. nements politiques des derniers temps en Allerna gne. Que savent-ils de l'enchaînement indissoluble des divers peuples allemands et de leurs gouverne, mants. Quelle surprise et quelle désillusion ce doi être pour ces messieurs de voir que cet appel at peuple a'ieoiand a provoqué juste le contraire de ce qu'ils espéraient ' Encore doit-on êirt reeeni-aiSGSnï aTlTBïîsSui W il son d'avoir jeté le masque aussi effrontément Cette public»6bn brutale de oe que mrëditentleï Alliés aura pour effet, espérons-le, de désaillai les yeux au p'us borné de nos théoriciens et lu; montrera le sens véritable de la guerre actuelle. Lloyd George n'a-t-rl pas effrontément avoué les convoitises de l'Angleterre sur l'Asie-Mineure, notamment sur la Mésopotamie? Ribot n'a-t-il pas crié à qui voulait l'entendre que non seulement la restitution de l'Alsace-Lorraine à 'a France faisai'i partie intégrante de son programmerais qu'il voulait également !a rive gauche du Rhin? L'Haut n'a-t-elle pas réclamé à cor et à cri Trieste el Trente, et l'Istris. L'Entente tout entière ne vise-t-elle pas le démembrement de l'Autriche et 'e morcellement de la Turquie? D'ailleurs, lorsqu'on s'est rentm maître (lu premier mouvement d'étonmement, l'Allemagne ne peut être que satisfaite de certains passages de ia note. Comme il est piquant, par exemple, d'entendre parler le président, qui s. lLnite manifestement aux peuples de l'Entente, des nations auxquelles il est parmi d'apprendre la vérité! Il est clair que Wil son veut ignorer les révélations que le chancelier a été à même de faire récemment au sujet des vrais buts die guerre de la France et de la Russie. Mais ^ fait que la note die M. Wilson a paru exactement 24 heures après les témoignages r.cueillis au cours du procès de l'ancien ministre d,e la guerre russe Soukhomlinoff, ressemble à une vraie comédie. La note américaine aurait cerfl5nëm!?5T'lê!èr1 conçue dans un setis plus prudent si Wil son avait eu préalablement connaissance de ces vérités qui doivent cotip-r la respi-radon à chacun qui recn^rcne""'3™verKe. 1 Aur'ait-ri "5ïîWW*"lrcuvé alors le courage ds parler de « gou-versements non responsables qui ont médité en secret la perpétration de cet attentat, et qui ont déterminé eux-mèmes d'avance l'époque de la gu-rre »? Nous avouons que^ confiance très limitée dans la baM^fo^^^M^iL kyWl J BJ-t'n pluS,-BBC^êSiSSçsqiiiTcherenêîSt STtd'SFe aujourd'hui à interpréter autrement toutes les révélations de ces derniers temps, pour nous servir encore son conte à dormiy debout de la ter-rorisation menaçant;; du monde par l'Allemagne. Car c'est un conte à dormir debout que sert le présidant au monde Plus une chose est stupide, plus on la c?oit, c'est là le cours des choses en ce bas-monde, mais qu'il se risque à servir au Pape ce bafouil'age mssnsé en guise de réponse à une proposition sérieuse et dign,s, c'est tout de même un peu fort ! Combien peu ces phrases concordent avec les paroles empreintes de dévouement envers les deux partis par lesquelles débute la note où la proposition du Pape apparaît comme un monument de sublimité émouvante I Comme le Pape doit être ému en voyant que ces mêmes puissances qu'il voudrait voir entamer deg pourparlers de paix et de réconci'iation avec leurs adversaires, de voir traiter ceux-ci, dans la première réponse qu'il reçoit, de bandits et d'assassins avec lesquels il est impossible de traiter? Cette impossibilité de traiter existe également pour l'Allemagne, maintenant qu'elle a pris connaissance du text© de la note de Wil son. C'est là le résultat le plus clair ^jjj^-ùttSlUflB,doit envisager sérieusement et inébrainlab'ement. Après cette première réponse du côté des Alliés, j.1 n'existe plus pour l'Allemagne qu'une seule_ formule possible Tenir bon, combattre jusqu'au bout el jusqu'au triomphe final, *

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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