Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 11 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 05 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z892806z1k/
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»u,c année. - N® 1266 » Ed. ABONNEMENT « Bruxelles - Province - Étranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : . 3 nioU : 2 mois : 1 mois : 4E Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIs'ap : 125,000 par jour Le Bruxellois: JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT dix centime; Jeudi I I Avril 1918. — ANNONCES Faits divers et Echos ...... la ligne fr. 6 <\ & Nécrologie 3 ot Annonces commerciales................. 2 00 Annonces financières 2 OC PETITES ANNONCES :1a grande ligne 2 00 I Rédacteur en chef : René ARMAND. Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne Tirage : 125,000 par jour* LA GUERRE Communiqués Officiel ALLEMANDS BERLIN, 10 avril, — Olficiel, midi i Théâtre (le la guerre à l'Ouest. Entre Armentières et le canal de La Bas-sce, vous avons attaqué les -positions anglaises et -portugaises, après tine forte -préparation d'artillerie et de lance-mines et -nous sommes emparés des premières lignes ennemies. Nous avons fait environ G,000 prisonniers et capturé 100 canons. Au front de bataille de violents combats <Tartillerie et des combats d infanterie couronnés de succès se Sont développés des deux côtés de la Sam inc. Sur la rive méridionale de l'Oise, nous avons culbuté Vennemi au delà du canal de l'Oise, à l'Aisne, entre Folembray et Bra court. A l'Est. Finlande : Après de brefs combats avec des bandes armées, nos troupes débarquées à H an go ont occupé la station de Karis. Onkraine : Après combat,, nous nous soin tues emparés de Khar'koff le 8 avril. BERLIN, .9 avril. — Officiel die soir » Au nord du canal de La Bassée, nous avons pénétre dans let positions anglaises et portugaises. Au front de bataille des deux côtés de la Somme violents combats d'artillerie. Sur la rive méridionale de l'Oise nous avons également refoulé l'ennemi au delà du canal de l'Oise à l'Aisne, entre Coucy-le-Cfiâteau et Brancov.rt. La guerre sous-marine. BERLIN, 10 avril. — Officiel : Un de nos sous-marins, commandant te lieutenant-capitaine Iess, a détruit dans la mer d'Irlande, 20,000 tonnes de cale ennemie. Parmi les navires coulés figuraient deux laveurs de 0,000 et de 6,000 tonnes, ■particulièrement précieux. Le vapeur de 0,000 tonnes, de nationalité anglaise, arme et lourdement chargé-, a été torpillé hors d'un convoi puissamment protégé, qui arriva probablement avec des transports de l'Amérique. Par leur nom ont été identifiés, le vapeur anglais afmé « Dett.ro » (852 t.) avec une cargaison de bois pour l'Angleter rc et le vapeur anglais armé et lourdement chargé <{ Irikosi » (3,358 t.). En outre le sous marin a coulé deux côtiers de pcche anglais, TURC CONSTANT INOPLE, 8 avril. — Officiel: . Front en Palestine : Des détachements de reconnaissance ennemis se sont lancés plusieurs fois à l'alto, gue; ils ont été mis en fuite par notre canonnade et par nos contre-attaques. Front tlu Caucase : Après de violents combats, nos troupes-se font emparée': de Van, Sur les autres fronts, pas d'événement important à signaler , FRANÇAIS PARIS, 9 avril. — Officiel, 3 h., p. m,: Grande activité des deux artilleries sur d^ nombreux peints du front au nord de Montdidier et entre Montdidier et N/yon. Pas d'action d'infanterie; sur la rive gauche de l'Oise bombardements intermittents. Nos éléments avancés, conformément aux o'dns donnés, ont, effectué leur lépli vers des positions organisées au sud-ouest de la basse forêt de Coin y et au sud de Loucy-le-Lhâ-teau. Des treu-pes ennemies maintenues constamment sous le feu de notre artillerie ont subi au cours de cette opération des perles élevées. Au sud ouest de Reims deux coups de main ennemis ont échoue. D'autres tentatives ennemies sur nos petits postes pics de Les Epargss, dans le secteur de Reillon, ait nord du Bonhomme, n'ont pas eu plus de succès. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, ;) avril. — Officiel, Il h., p. m. : Au no -"d de Montdidier l'artillerie enne m l ziolemment contre-battue par la nôtre a bombardé plusieurs points de nos positions. Dans la région de Hangmui-en-Santerre nos teux ont empêche une attaque ennemie de déboucher de ses lignes. Nous avons repous se une tentative de l'ennemi à l'ouest de Noyau, dans le secteur de Biermont. Sur la rive gauche de l'Oise lutte d'artillerie inte~-mittente. Nos batteries ont pris sous lews feux et disperse dis rassemblements ennemis dans ia région de Coucy-le-Château. Aucun événements important a signaler sur le reste du front. ITALJfcN ROME, 8 avril. — Officiel : Tout le long du front, l'artillerie a exécuté jj,c part et d'autre des feux de diversion modérés. Les opérations de reconnaissance ont été moins importantes au nord de Gai de et dans la vallée de Lagarina. Sur le haut plateau d'Asiago, les patrouil les britanniques ont attaqué, sur différents points, la ligne la plus avancée de l'ennemi. Nous avons détruit un petit poste et fait des prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 8 avril. — Officiel ; En dehors de l'activité de l'artillerie ennemie sur différents points du front de bataille et surtout près de Bucquoy, rien d'important à signaler. La nuit, nous avons légèrement avancé notre ligne à proximité de la rive méridionale de la Somme, à l'est de Vaire-sous-Cor bie. Au nord de la Somme, nous avons fait quelques prisonniers et capturé des mitrailleuses dans les environs de Neuville-Vitasse. L'artillerie ennemie a été très active toute 'la nuit le long du front de bataille britannique, Entre Lens et le canal de La Bassée, ainsi qu'à l'est d'Armentières, l'ennemi a ans S; exécuté un violent bombardement à l'aide de grenades à gaz. », ■ «i» Dernières Dépêches ■ Les combats au sud de l'Oise. Berlin, 9 avril. — En ©e qui concerne les combats au sud de l'Oise, les Français avouent dams louer communiqué du 7 avril, à, 12 h. 50 du matin, qu'après des combats couronnés de succès ils se sont retirés pair ordre d© leurs lignes d 'avant-postes sur des positions préparées à l'avance. Le commuiniqué du 7 avril, après-midi, dit que les Allemands n'ont pais réitéré leur tentative d'attaque dans la région de Chamny-Bairisis. Or, le matin du 7 avril, Las Allemands avaient déjà atteint la ligne Pierremam-de-L'Abbaye-Ferme-La. Cretosy. Le com-munqué français du 8 avril, à midi, garde un siLenoe complet concernant la zone de combat, au eud do l'Oise, tandis que le même jour, à 4 h., il se. contente de mentionner que des entreprises d'artillerie des plus violentes avaient- eu lien la nuit. A l'aube du même jour, nous avions conquis la ligne Ferme du Bois-r 1 u - R o i - 0 li atnips - Le M ar a!" s- Coucy -1 a - V i 11 e. Tout en admettant qu'après leurs défaites, au cours des récents grands combats, il a dû être pénible aux Français d'avouer également un insuccès en cet endroit, tout lecteur ayant acquis quelque culture militaire en cours de la guerre actuelle doit être surpris, eu égard aux lignes atteintes mentionnée® ci-dessus, de. lire que les attaques allemandes n'auraient pas été continuées, alors que, d'après le communiqué du 7 ' avril, ces mêmes lignes se sont trouvées exposées à de violentes entreprises d'artillerie. Cette façon d'informer est une nouvelle preuve de l'inexactitude et du manque de. sincérité des communiqués officiels. Les informations françaises de source privée ou semi-officielles doivent être estimé,es à la même valeur. Berlin, 10 avril. — Le 9 avril!, la presse anglaise affirmai't que las Allemands avaient les mains pleines dans le grand angle Arras-Montdidier-Noyon. Toute action ultérieure allemande, voire une offensive de dégagement en un autre poinlt du front de l'Ouest était impossible. Mais le soir d« même jour, le communiqué allemand mentionnait non seulement que les Français avaient été culbutés an delà du ca.naj.da 1 'Qi9 à. l'Aisne entre Ooucy-le-Çhâteau et B rançon ri; mais que simultanément des troupes allemandes avaient pénétré dans les positions anglo-portugaises au nord du canal de La Bassée. Cette irruption a eu lieu en même temps que de violents combats d'artillerie sévissaient sur le front' principal de combat. Les opérations partielles au sud de l'Oise atteignent^ a elles seules un gain de 'terrain équivalent au double du gain de terrain réalisé par Les Anglais au moyen de leur supériorité numérique en Flandre, où ils engagèrent 93 divisions, c.-à-d. un million et. demi de leurs meilleures troupes et où ils durent enregistrer la, perte d'un demli-million de morts et de blessés. Ou rabat des espérances françaises. Contrairement aux radiotélégrammes lancés tous les jours de la Tour Eiffel et de Lyon, l'espoir du soldat français en l'assistance anglaise ou américaine descend à peu près au point zéro. A vrai dire, il reconnaît que les Anglais se sont très bien comportés, pour le peu de temo^ qu'ils sont en service anilitaire, mais il déclare catégoriquement que l'Angleterre s'était illusionnée elle-mê me, comme elle avait illusionné ses alliés, quant à l'étendue de sa puissance miiita're, politique et économique. Aussi le ressentiment est-il intense à la suite du refus, dicte aux Anglais par leur orgueil de race, d'accepter le haut commandement français, et, ajoutent les soldats, encore ne l'ont-ils fait qu'en apparence et„ do mauvais gré, tandis que chez les Français l'opinion bien ancrée conclut à une colossale supériorité de leur haut commandement sur celui des dilettantes anglais, Lo bombardement inconsidéré ordonné par ceux-ci a détruit nombre de villages de la Somme et suscité un vif mécontentement; et il semble que le gouvernement français ait veillé à réduire autant que possible le nombre de Français témoins de la dévastation de localités telles que Bapau- ■" me, afin de ne pas augmenter encore la surexcitation à l'égard des alliés. Quand on vient dire aux Français que la « sainte » ville de Laon fut détruite par leurs propres soldats, ils se refusent à le croire, et répondent que les Anglais en sont sûrement coupables, vu que ceux-ci n'auront de 'epos ius qu'à ce qu'ils aient transformé la France en un monceaji de décombres.Quant aux qualités militaires des Américains, on hausse les épaules pour toute réponse, car on estime qu'ils ne peuvent trouver emploi qu'à condition d'être incorporés parmi des troupes françaises de confiance. A vrai dire, les Américains sont fort nombreux en France et utiles en tant qu'occupé^ aux travaux de construction ou bësogùes analogues; seule-men, là où il s'agit de verser son sang, il n'y a que les Français qui soient à la hauteur.. Le poilu se met à rire lorsque, en guise de consolation, les journaux français lui parlent des inépuisables réserves d'hommes de la. Chine alliée. Or, on a appris à connaître les Chinois au front français; les Allemands ont fait prisonnier un Chinois dévoyé à la bataille de Bapaume; ces hommes,, jouent un rôle tout à fait pitoyable, étant donné que personne ne les comprend. De plus, les jaunes n'ont aucune envie de se laisser cana/rder pour les intérêts de l'Entente; et, quand un coup de feu a exercé ses effets, souvent même bien loin de leur colon ne, des jours durant il n'y a plu® moyén, tant à coups de prome-jses que de menaces, de les amener au travail. Les effets de la guerre sous-marine. Berlin, 10 avril. — Depuis des mois, l'industrie anglaise du mfnerai a jeté lu un cri d'alarmbe au sujet du mangue de minerais et de 1a. diminution de leur ca-5,0 paci'té d'utilisation. Ces difficultés, ré-3,3 sultant du manque de tonnage, n'ont a- pas empêché M. Geddes d'affirmer dans 7 son dernier grand discours du 3 mars, qu'il y avait suffisamment de matériel v pour les constructions navales. Malheu-s- reusement, Churchlill semble s'inscrire î|S en faux contre les assertions de Geddes i- dans le cFreemans Journal» du 4 mars. a- Churchill a déclaré notamment que le r" renvoi de 40,000 ouvrières de munitions 'e est devenu inévitable, attendit que pair 10 suite dse importations urgentes de vile vres, l'importation des quantités de mi-1- nierai nécessaires à la confection des "u munit,ions avait diminué. La pénurie de 13 mimerai de fer qui règne en Angleterre s" sort également de nombre d'autres in- formations dignes de. foi. Un journal ,1" technique des plus compétents en la matière, écrivait à la date du 8 janvier 8 que la rareté du minerai avait déjà don--t né lieu à des craintes, mais que grâce. '1" à la répartition soigneuse du minerai, a les hauts-fourneaux avaient au moins pu >u être maintenus en activité. L'accroisse-5S ment projeté de la production indigène du minerai de fer jusqu'à 3 ou 4 mil-> lions de tonnes que Lloyd George ainsi ? que le Dr. Addison avaient fait entre-® voir, s'est révélé comme un fiasco oom-f- pleit. Le gouvernement britannique pa-16 raît même vouloir éviter de publier des 11 chiffres quant aux résultats de 1917, vu ! qu'ils sont inférieurs à ceux de 19143. Dans ces circonstances, si Geddes ose risquer au Parlement des affirmations inexactes, il faut que le Cabinet de St-3~ James soit en bien mauvaise posture. 's Hurd écrit à o» sujet : La nation de-c' vient inquiète. Le joïir du règlement >s est proche s'il y a des mécomptes. f La saisie de» navires hollandais. •_ Rotterdam, 9 avril. — Hier après-mi-1 di, un convoi de navires anglais est de j nouveau arrivé ici après une pause d'un j. mois. Plusieurs capitaines et équipages de navires hollandais saisis par lés An-[_ glaiis les accompagnaient. Us se m<5ff-j ^ t "aient très indignés de la manière dont la saisie s'était effectuée. Le convoi de navires ramenait également 63 Alle-,u mands et 18 Autrichiens expulsés d'An-u gleterré. ît L'opposition au service obligatoire en r- Irlande, à Amsterdam, 9 avril. >— De 1' «Alge-meen Handelsblad» : Le conseil munici-i- pal de la v'ille de Dublin a déclaré hier Lr que toute tentative d'introduire le eer-ù vice obligatoire se heurterait à une vio-n lente résiisance, aussi bien dans chaque I- ville que dans chaque village du pays. -e On propose une conférence en vue d'or-3- ganiser la résistance en Irlande. Combats pour tâter le terrain sur une n- grande iarg,eur de front. ie Front du Cambrésis, 6 avril. — L'était ac-r" tuel de la bataille se caractérise par de très violentes contre-attaques françaises, 1 en-nemi amenan toujours de nouvelles divisions ?' d'auties parties du front, afin de combler "ï les vides résultant de ses pertes sanglantes. Apparemment, les Français seraient déjà e contents d'obtenir, comme prix de leurs et-s' froyables sacrifices, une avance si petite e' soit-elle. Mais partout leurs fortes . .ssées i1: ont échoué, et la tactique allemande fait K le nécessaire pour qu'il y ait toujours de *7" nouvelles réserves ennemies retenues, les ré-serves principales de Foch ctant déjà mas--, sées devant Amiens. L'ennemi, incapable fs d'endiguer toute la longueur du,front d at-îe t-aque avec des forces homo^ènee, et incapa-ir ble d'atténuer en aucun point la poussée, al-a; lemande, doit continuellement rèpous.vcr des attaques d'essai qui lui arrivent inopiné-1_ ment; il doit quitter en masses compactes n" ses'nids à mitrailleuses; puis des trouées ne |U tardent pas à être faites en des points ou ,s~ elles étaient inattendues, procurant aux A1-la _ lemands des gains de terrain, dont ceux-ci u~ tirent alors parti en infligeant à l'adversai-r" re des pertes non récupérables. C'est ainsi m que la journée d'hier à marqué quelques-" uns de ces combats de tâtement, surtout es dans la région d'Hébuterne, tandis que,plus il_ au sud, ces combats dégénéraient en une u~ bataille acharnée. On signale, parmi le bu-s tin d'hier, cinq longs canonp à trrande portée ;n qui étaient destinés à bombarder, de Mon-l1' gival, le hinterland des trounes allemandes es Ecrasé par l'affux de ceux-ci, l'ennemi dut ^.e commencer à évacuer l'angle formé entre le ruisseau de la Luce et l'Avre. Ainsi, en dé-pit des efforts les plus déseepérés des Fran-'e~ çais et Anglais, dans le but de s'organiser 'sur une ligne de défense bien rigide, tout le front de bataille persiste et est toujours ca-<r" xactérisé par la continuité des coups portés d par les Allemands ainsi que par leur pro-gression sûre. ui La controverse Clemenceau-Czernin. es Cologne, 9 avril. — Clemenceau, par ses n- installation^ d'une « plus haute personnaii II- té » qui aurait vainement tâté le terrain en é- vue de conclure la paix, fait évidemment es allusion à un souverain étranger. Ons'expli-nt quç sa surexcitation relativement aux répli-)e ques de Czernin, en considérant d'une part se les conséquences, fâcheuses pour un liom-n- me qui joue constamment le rôle de bel-:f - luaire irréductible tant au Parlement fran-n- çais que devant le. public, d'autre part, en ., tenant compte de ce que l'Italie n'avait pas été tenue au courant de l'affaire, et ne se "savait pas dupée et vendue de la sorte. A Vienne, dans les milieux compétents, on convient de ce que la haute personnalité tâ- > ta le terrain, mais quant aux possibilités 3 d'une paix générale, et que l'empereur Cliar-3 les lui-même a plus d'une fois discuté ccs possibilités. On sait également que le professeur américain Andersen, nui fréquente t les milieux officiels de Washington, eut, il 5 y a trois mois environ, de.s entrevues, d'abord avec le comte Czernin à Vienne, ensui-j te avec les comtes Andirassy et Tisza à Budapest, aux fins de discuter l'opportunité d'une médiation de paix austro-américaine. Mais cm tient à bien faire ressortir qu'il ne 3 s'agissait toujours pas de la conclusion d'une paix séparée avec l'Autriche-Hongrie, mais î d'une paix générale dans toute l'acception 3 du mot. P Panique à Ne sic. Berlin, 9 avril. — L'ordre du iour suivant, du major d'état-major Linlc, chef d'un ba-3 taillon anglais du 18e Corps d'armée, donne-a ra une idée tant de la surexcitation des ha-^ bkants de Nesle que la brutalité dont les " autorités militaires anglaises usënfc à leur égard : Feuille de nouvelles 1, A, K. 238 du 23 t' mars 1918 : Au cours de ces dernières iour-L' nées, beaucoup d'alarmes inutiles et d'hé- ' sitations furent provoquées à la suite de ru-5 meurs fausses d'un percement de la cavalerie ennemie en différents points. Il n'est pas ' , douteux que ces bruits aient été propagés par des agents de l'adversaire vêtus soit en civils, soit en policiers anglais. C'est ce qui ;i s'est notamment produit hier, à Nesle, et a ; suscité une panique sur la route de Nesle à i. Roye. Or, la situation réelle au front ne jus tifie en aucune manière des nouvelles alarmantes. Les Français' ont amené déjà au front du corps quatre division? nui ont relevé de leur service une partie importante de nos troupes et oui, en ce moment, tiennent 1 la ligne à un mille environ à l'est dp Nesle, dans la direction du Noird au Sud; d'autres - division/s françaises sont en route, et nos i réserves arrivent également. L'ennemi n'est pas encore à Nesle, sa cavalerie n'a nulle part percé le front. Aussi arrêtera-t-on immédiatement toute personne coupable d'a-. voir répandu des nouvelles alarmistes pour la fusiller séance tenante ou la remettre aux mains du premier officier venu. (Signé) Link, major à l'état-major du 18e corps d'armée.; Or, le lendemain déià, Nesle'était pris par les Allemands. L'évacuation de la population civile doit dî>nc s'être opérée en ' toute hâte, chose qui, d'ailleurs, a été con fumee par les îaîussi i de meurer dans le village en même +<rrrvrw= qu'ils : relataient les pillages cf.Amis par les An-i glais. La carte de viande en Angleterre. Berne, 10 avril. — Depuis dimanche la carte de viande est rendue obligatoire dans toute la Grande-Bretagne. Lo service civil en Hollande. Le bureau de Correspondances de La Haye annonce qu'on peut s'attendre au dépôt d'un projet de loi instituant le service auxiliaire obligatoire pour les civils. Le déficit en Suisse. > Berne, 10 avril. — Le budget fédéral pour 1917 accuse un déficit d'environ 50 millions de francs. Un général anglais en disgrâce? Londres, 10 avril (Reuter). — Le'général Gough, qui commandait la cinquième armée britannique, dans le secteur de Saint-Quentin, au début de l'offensive allemande, 3 se trouve actuellement en Angleterre. La pacification de l'Oukraine. r Stockholm, 10 avril. — On mande de Pé-trograd que les troupes allemandes et ou-i krainiennes s© trouvent à 30 verstes de Khar-koff, qui a été évacué par le Soviet local.. 5 ' L'évacutation de Kharkoff met virtuelle-; ment fin au gouvernement bolcliéviste en t oukraine. s Les Allemands en Finlande. Le « Morning Post » veut savoir de bon-^ ne source que les Allemands auraient l'in-3 tention d'isoler Helsingfors, ce qui livrerait la Garde Rouge opérant en Finlande occi dentale, à la merci de la Garde Blanche. " L'activité des commissions allemandes en Russie. s Le « Morning Post » apprend de St-Péters-e bourg qu'on attendait pour le 6 l'arrivée, i dans cette ville, d'une délégation allemande, qui poursuivra la constitution des orga-; nismes qui sont en voie d'organisation e-i Russie. 1 Le sort des navires anglais à Helsingfors t Stockholm, 10 avril. — D'après une nou-, voile d'Helsingfors, les équipages des na c vires anglais mouillés dans ce port, ont refusé de hisser le pavillon marchand et ont n fait sauter leurs navires avec leurs cargaisons.Le cas Cavallini. t Rome, 10 avril. — L' « Idea Nazionale <) e annonce qu'on a procédé mardi, en présence de Mme Cavallini, de l'avocat Pavori, de deux officiers et d'un des dirigeants de la r Banca di Roma, à louverture du coffre-fort e que le député. Cavallini avait Loué dans cette banque, peu avant son arrestation. Le cof-s fre-fort ne contenait pas d'argent, mais de i- nombreux documents et quelquee traites. Perte d'un paquebot anglais. Le « Morning Post » annonce que le pa-s quebot « Sliewe Dloow » appartenant à la London Western Company, est entré en col-a lition avec in autre vapeur, dans la mer t d'Irlande, et a sombré. Les mines anglaises dans les eaux territoriales hollandaises. Berlin, 10 avril. — De La Haye au «Beriiner< Lokal Anzeiger» : Le naufrage t- du vapeur «Ministre de Srniet de Nayer», n chargé d'une, cargaison pouç compte du — « r j ~ * comité belge de secours, dans la zone da navigation libre, provoque une sensation énorme dans les milieux de navigation hollandais. C'est la troisième catastrophe de ce genre qui se produit cette semaine.. On a signalé récemment la présence de raines anglaises sous-marines dans la zone de navigation libre et il devient de plus en plus probable qu'elle'? y ont été placées intentionnellement, afin d'exercer une pression sur la, Hollande. Demain ou après-demain, on attend dans Les eaux hollandaises la «Nieuw-Amsterdam», venant de New-York.Pourquoi ne pas dire toufe la vérité? r Paris, 9 avril. — M. Renaudel écrit* dans 1' «Humanité» : L'on peut se montrer quelque peu surpris de ce que nos communiqués ne donnent pais toute lo vérité. Le commuîïiqué du 1er avril, ma» tin, annonce que Moreuil avait été repris. iMais les-nouvelles de la veille au soir ne nous avaiient pas fait savoir quo les localités d'Aubervillers, Grivesnes, Cantigny, Agenoourt et Le Monchei étaient tombées aux mains de l'emnemî. Un communiqué du ministère anglais a publié cela le 30 mars, soir. Cette même nuit encore, le gouvernement français défendit la publication de la communication anglaise. Nous apprîmes hier que nous avons reconquis Agemeourt et' L© Moneheï, dont nous ne savions rien de la perte officiellement. D'autres observations de cette nature pourraient encore être faites. Nous ferons simplement!, remarquer qu'en Angleterre, où l'on at< tache tant de valeur à la. reproduction impartiale dès nouvelles, la presse publie même les communiqués alLemaaidf et annonce expressément les chiffres des prisonniers et des canons capturés. Ne pourrait-on pas nous traiter de semblable manière 1 Ne pourrions-nous pas du moins obtenir que les communiqués déclarent, à tel et tel jour, à telle et telle heure, le front parcourait telles et tellei localités ? M. Renaudel conclut par oette observation qu'une manière de reproduction de nouvelles qui ne soit pas équivoque ne pourrait amener que de# surprises désagréables. ' i ■ DEPECHES Un ordre de jour du général Pétain. Berlin, 9 avril. — L'ordre suivant du. nçral Petam, date du 28 mars a été troun par les troupei victorieuses allemandes.Of, dre général n. 104. — L'ennemi s'est jefcf contre nous avec sa plus puissante force et veut nous séparer des Anglais afin de s'ouvrir coûte que coûte le chemin vers Paris Nous-devons l'arrêter! Cramponnez-voua au terrain, soyez persévérants I Les camarade» sont en route. Tous réunis vous vous jette-» rez eontre l'ennemi! La grande bataille est arrivée. Soldats de la Marne, de l'Yser^t de Verdun, je fais appel à vous I II s'agit as soit de la France! — Pétain, L'offensive partielle au sud de l'Oise» Berlin, 9 avril. — *'offensive partielle au sud clé l'Oise, engagée au delà du fleuve et de ses dépressions marécageuses, contre des positions défensives naturelles et extraordinaires, extrêmement fortes, a arraché aux Français dans l'espace de trois jours un terrain important d'environ 20 kilomètres de largeur sur 12 km. de profondeur. Au cours des attaques exécutées par nos troupes, qui ne subirent que des pertes minimes, les Français, outre la perte do plus de 2000 prisonniers, subirent des pertes sanglantes extrêmement lourdes. Le succès de ces opérations auxiliaires ne peut s'évaluera sa juste valeur que lorsqu'on compare le gain de terrain avec celui réalisé par les Anglais en Flandre après 4 mois de bataille avec la supériorité du nombre. Là la supériorité inouïe des Anglais ne réussit, après un long temps, qu'à gagner 20 kilomètres de largeur sur 7 km. de profondeur et ne conquit ainsi qu'une bande de, terrain, sans valeur au point de vue stratégique, d'environ 100 kilomètres carrés. Les pertes des peuples auxiliaires anglais. Berlin, 9 avril. — Le radiotélégramme anglais du 7 avril s'inscrit en faux contre l'affirmation d'après laquelle les An, glais avaient engagé un chiffre plu» grand de troupes coloniales que celui da leurs propres troupes. Mais les fa,.ts disent Le contraire. Lors des grandes batailles à la Sogniie, près d'Arras et en Flandre, les troupes coloniales ont sans cesse été engagées dans Les foyers de combat. Ainsi en fut-il près de Pozières, CouroeLette, Le Sars, Bazantin, Fiers, Gueudecourt, lors de l'assaut des hauteurs de Vimy, près de Quéant et de Bullecourt, ainsi que près de Wytschae-te, Ploegsteert et Becelaerc-Gheluvelt. Ce n'est que dans la plus grande bataille actuelle qu'il n'y eut pas de troupes coloniales au front, à part une brigade sud-africaine qui fut balayée et dont le commandant, un aide-de-camp du roi d'Angleterre, fut fait prisonnier. Certes, les coloniaux ne prirent point part à la fuite des Anglais, mais après la défaite ils furent rappelés. Ils furent ramenés à marches forcées, par chemin (Je fer et en auto et lancés par petites troupes,, sans ordre, dans le combat, afin d'era-"

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