4œ* Année - N. 843 - Ed. 1 CIHQ CENTIMES Vendredi 2 Février 1917 ABONNEMENT j>ûSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 met* : Fr. 4.50. - Mit. 3.60 Le* to&eoux de p«si« en Belgique et à TiiSftfaoger n'acceptent qao dS •fera* cravate TRIMESTRIELS; ceu-eî proMkit c«u's les I J«SV. 1 ATItU 1 JfULET 1 OCT0». ^Oi« petits'âbonrer toutefois pour le« d#rrrf«rs trots ou même pour le aootfor i»*is de chaque trimestre au K« A* $ Mois ) Mois Fr.3.00- Mît.2.40 Fr.l^0-Mk 1.20 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois □ Rédacteur en Chef : ÏS©3CS.<3 Afsrariaiicl Journal iatflfllea laiipaisiaif I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : ! | BRUXELLES. 45, RUE HENRI MAUS j ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr, 5,00 Nécraiogie 3.00 Annonces commerciales . 1.5(1 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne . 0.5C La grande ligne, ..... 1X0 TIRAGE :lfO.OOO PAR JOUR UNE NOTE ALLEMANDE AUX ETATS-UNIS 1® guerre sou»«»bw i outrance ALLEMAND» BERLIN, 1er 'février, midi, officiel : i ueâire île la guerre a l'Ouest, En beaucoup d'endroits du jront, d^s poussées de reconnaissance ont apporté des constatations pré-oie usas concernant i ennemi. liieâire de ta jjUeflÇ à i'Etïl. Frum uu lelUmarecnal général prince ILeoptiid ds Uaviere : Par un froid très rigoureux, l'action n'a été vive qua aa»s quelques endroits. Sur la Narajowka, au md-auest ae Lipnica-Dolna, acs parties d'un régi-mtm saxon ont pénétré dans ta position russe et soiit revenus avec 60 prisonniers et une mitrailleuse eomtne butin. f riiiu uu a«svéral-colonel arcliiduc «5os<*[)ti; Urutspu <i'aritiee du leitlaiureclial ueiies-ui van Mackenaeii : Petits combats ù'avani poste et feu d'artillerie par endroits. »• roui macédonien : Au sud-ouest du lac Doiran, des détachements s'avançant après une canonnade vigoureuse, ont été repousses. BERLIN, 31 janvier. — Officiel, soir : Pu sutit du froid et des chutes de neige, l'activité s*mbaltive est minime sur tous les fronts. VIENNE, 31 janvier. — Gjficiel : lheâtre ut ia guerre a i'iiut. Groupe o anime u» suif - marecual générai von tfackenseit ; Des troupes ottomanes ont repousse des troupes d'éciaireuis russes, près de l'embouchure du Sc-reth.* roui du jjéneral colonel archiduc Joseph; Dans le secteur de Mcstecanesci, les Russes ont de nouvel» repris leurs attaques. Deux de leurs assauts furent nettement repousses. Un troisième assaut nous enleva un point d'appui au sud de la <vutn dg Vaifputna. ëriiiu uu yeiiéral îeld - maréchal grince Leupuid lie lîà vièrnî ; Aucva ornement particulier au suit Uu fiiprt. lUcàlre de ia guerre italien. iheau'e uî ia guerre au Sud ..31. Situation inchangée. BULGARES SOFIA, 1er février. Officiel du 31 janvier : Sur le front entier, faible action d'artillerie. Dans quelques enuroits, jeu modéré des tirailleurs et des muraitfeuses entre pestes de camjagne. Dans la boucle de la Szerm, des patrouilles allemandes ont réussi une opération, en pénétrant dans les tran-ehses ennemies, y infligeant des pertes à Vadversaire et elles sont revenues avec des prisonniers. N»s déteehements d'éciaireurs oni opéré avec succès au nord-est du lac Doiran et ont ramené des prisonniers, des fusils et d'autre matériel de guerre. iM'Uiii roumain ; Par moments, violent duel d'artillerie sur le Danube autour dlsaccca. Des monitors ennemis ont bombardé sans succès nos positions au canal de Su-lina, à l'est de Tukea. TURCS CONSTANTINOPLE, 1er février. Officiel du 31 janvier : iront du n,;jre : Après avoir, ie 29 janvier, avec 6 batteries, pris sous son fea la position d'un de nos bataillons sur la rive sad da Tigre, l'ennemi a déclanché une attaque put l'infanterie. L'ingénierie ennemie, qui passait à l'attaque, a été complètement anéantie, sauf une partie qui réussit à fuir en faisant volte-face. Une tentative & encerclement entreprise par un régiment de cavales ta, renforcé de 2 compagnies d'infanterie, a échoué dans notre feu d'artillerie. Le 30 janvier, rennemi a pis pendant plusieurs heures sous son jeu d'aitillcrie notre position près de Fellahie et «elle au sud du Tigre. Nous avons riposté viqlem-fncm à ce feu. Pas d'évenc-ment essentiel aux autres fronts. CONSTANTINOPLE, 30 janv. — Officiel : Nos vaiUants attachements de reconnaissance,sortant de noire position de Felahie, ont pénétré jusqu'à h deuxième ligne en fil de jet barbelé de l'ennemi; ils ont détruit une pat lie de ces obstacles et une ligne téléphonique de l'ennemi. Au cours de la cau-tre-Mlaqne que ne us avons prononcée le 25 janvier, n»tis nous sommes emparés de 2 mitraiileuses et de 12 jusils automatiques. Du/fi ki nuit du 29 janvier, violente canonnade et fusillade réciproque nu sud du Tigre. Le 29 janvier, dans Ut matinée, l'ennemi a dirigé un feu violent d'artillerie contre notre position de Feilahieh; nous avons répondu efficacement à ce feu. Quelqiws faibles tentatives d'attaques ennemies n'ont pas r< ussi à se développer. Sur le Iront persan, nous avons pénétré dans Diz Abad. Noire cavalerie continue à poursuivre l'ennemi, qui se retire de Derlet Abad, elle approche de Sultan Abad. A s front de Galicie, les Russes ont prononcé le 28 jmtner, une série d'attaques, au moyen de forces supérieures contre les positions de notre 15e corps. Elles ont été repoussais et l'ennemi a subi de bardes pertes. Les Russes n'ont pu se maintenir que dans une petite partie de notre position, nous les en avons ensuite rejetés par notre contre-atm-qxe, qui nous a conduit, jusqu'à la deuxième ligne de l'ennemi. Vers le soir, nos troupes se sont retirées par ardre dans leurs anciennes positions el ont ramené 13 prisonniers. Sur les autres fronts aucun événement important à signaler. FRANÇAIS PARI*, 31 janvier, 3 11. p. m., officiel : En WoSvre, nos batteries ont effectué des îirs efficaces sur les organisations ennemies de la région d'Eix-Abaucourf. Une reconnaissance ennemie a été dispersée par notre feu près d'Abaurourt. En Lorraine, un de nos détachements a pénétré au sud de Lointray dans les premières et deuxièmes tran-cnées ennemies, dont les défenseurs ont été mis hors de combat. Nous avons ram né une quinzaine de prisonniers. Un coup de main sur un poste ennemi de la région de Monccl a également réussi. Dons celte région, ainsi que dans les Vosges à la Chapelotte et an Reiclisackerkopf, on signale de nombreuses rencontres de patrouilles. PARIS, 31 jani>ier, 11 h. p. m., officiel : Au cours de la journée, actions d'artillerie assez I violentes en divers points du front, notamment dans le secteur à l'est de Remis et sur la rive droite de la Meuse. Pas d'action d'infanterie. «— ■■-"■■'^agg&gS3g7gSr» i , lias Note Allemande A L'AMERIQUE • Berlin, 31 janvier. — La note suivante a été transmise au gouvernement des Etats-Unis : Votre Excellence a eu la bonté de nous communiquer le 22 de ce mois le measa^s que M, le Président dss Etats-Unis d'Amérique a adresse le même jour au Sénat américain. Le Gouvernement Impérial a pris connaissance du contenu du message avec la plus grande attention que mérite du reste i'exposé de M. le Président, en raison de ses sentiments de haute responsabilité.Nous éprouvons une grande satisfaction de constater que les lignss de direction de cette manifestation importante concordent grandement avec les principes et les veaux qua l'Allemagne reconnaît. A coux^i appartient e;» nramjarff iiinn 1p. rfjrli H., libre arbitre et 1 egarte des droits de toutes l^s nations. Reconnaissant ce pri/ioipe, l'Allemagne serait franchement heureuse si des pav9 ts-ls que l'Irlande et les indes, qui ne jouissent pas des bienfaits de l'indépendance politique, obtinssent maintenant leur liberté. Lo peuple allemand repousse également des alliances qui entraînent les peuples dans une concurrence pour la puissance et les impliquent dans des intrigues égoïstes. Par contre, sa collaboration active est assurée à tous les efforts visant à éviter le retour de guerres.La liberté des mers, comme condition préalable à 1 existence libre et le trafic pacifique des peuples, a toujours appartenu, autant que la porte ouverte au commerce de toutes les nations, aux principes dominants de la politique allemande. Le Gou.vernem#nt Impérial regrette d'autant plus profondément que l'attitude hostile à la paix de ses adversaires rend impossible de commencer la réalisation des nobles buts que vous lui proposez. L'Allemagne et ses alliés étaient prêts à entamer aussitôt des négociations de paix et avaient établi comme principe la sécurité de l'existence, de l'honneur, de la liberté d'expansion de leurs peuples. Leurs plans, comme ils les ont formellement exposés dans leur note du 12 décembre 1916, ne visaient pas l'écrasement ou ia destruction des adversaires et étaiwit.à leur conviction, compatibles avec les droits des autres nations. Sn ce qui concerne spécialement la Balgique, qui est l'objet de chaudes sympathies aux Etats-Unis, le Chancelier de l'Empire avait déclaré plusieurs semaines auparavant,que l'Allemagne n'a jamais eu l'intention d'annexer la Belgique. L'Alieniagne ne voulait, en concluant la paix avec la Belgique, qua prendre des précautions pour que ce pays, avec leqr.al la Gouvernement Impérial veut vivre dans des conditions de bon voisinage, ne puisse servir à favoriser des attentats que d'autres pourraient entreprendre contre nous. De pareilles précautions sont d'autant plus urgem-ment nécessaires, que les hommes au pouvoir dans les pays ennemis ont exprimé franchement dans plusieurs discours et notamment dans les décisions de la conférence économique de Paris, l'intention de ne pas reconnaître à l'Allemagne les mêmes droits qu'aux autres puissances après la conclusion de la paix, et de continuer à Ja combattre systématiquement.La tentative pacifiste des quaîre alliés a échoué devant la soif de conquête des adversaires,qui veulent dicter la paix sous l'enseigne du principe des nationalités et ont dévoilé leur but mHîtaire.c'est-à-dire morceler et déolionorer l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Turquie et ia Bulgarie. Leur volonté destructive s'oppose à notre tentative esnei '.jante. Ils veulent la guérie à outrance. Ainsi est né un nouvel état de choses, qui oblige également 1 Allemagne à prendre de nouvelles décisions. Depuis 2 ans et dtmi, 1 Angleterre abuse de la puissance de sa flotte dans la tentative crim: nelle d'obliger l'Allemagne à demander grâce par la fabrt. Par une méconnaissance brutale du droit des gens, le groupe des puissances a ta tête desquelles se trouve l'Angleterre, n'entrave pas seulement le commerce légitime de ses adversaires mais par une pression sans merci elle invite également les Etats neutres à abandonner tout trafic commercial qui ne lui plaît point, ou à restreindre le commerce d'après ses prescriptions arbitraires. Lo peuple américain sait quelles démarches ont été entrepri ses pour inviter i Angleterre et ses aliiés à retour ner au droit des gens et au respect, de la loi de la libsrté des mers. Le gouvernfime-tft jnglais persiste dans sa gu'rre de la faim, qui, il vrai, n'atteint pas actre armae, mais qui oblige les femmes et les enfants, les wnjades et les vieillards à supporter pour leur pa Je des privations douloureuses, qui mettent eti pui il la force vitale du peuple même. , C'est ainsi que froidement, la ço ivcitise britannique multiplie les souffrances des hommes, sans se soucier ni des droits da l'humanité, ni des réclamations des neutres, dont les L iiits sent gravement atteints, ni même des désirs les peuples alliés, qui, silencieusement, aspirent >. la paix. Chaque jour qui amène la continuation de l'âpre lutte, arnina également d,e nouvelles destructions, de nouvelles misères, d&|ncu}eaux sacrifices humains. Chaque jour qui ji^is i approchera de la fin de la guerre, épargnera .çfe|' veux côtés la vis à des milliers de vaillants soldais et sera un bienfait pour l'humanité accubiM^^e Gouvernement impérial se considérerait coniràe responsable devant sa propre conscience, devant le peuple allemand et devant l'histcire, s il écartait un seul moyen qui peut hâter la fin de la gulrre. D'accord avec Monsieur le Président des Etats-Unis, il avait espéré atteindre ce bt :■ au moyen de négociations. La iéj^nse de nos adversaires à cette tentative do conciliation ayant été une décjgMRion d'un combat plus acharné enccro, .gHe/Gouv rrnement Impérial se voit obligé Jnfc' poursuivre maintenant la lutte qui lui, £• ' -imposée à nouveau et dont dépend son existence, en aff:ctant à cette lutte toutes ses armes, JdanJ le but de servir d'une manière plus élevée la causa de l'humanité et sous peine de ne pas se^fe. .r fautif vis-à-vis ae ses compatriotes. Part:thi,,'ae ce principe, il doit abandonner toutes les res|«tioas qu'il s'est impesées jusqu'ici dans l'eropIoîïHfcs ivswources de combat maritimes. Confiant que 1e peuple amcriVRiet soa gouvernement ne se nwr^adront soitt £<- i-s motifs Ha vwttw-«wirfar: t7t aTTI Ta -c,— j Impérial espère que les Etats-Unis apprécieront 1s nouvel état da choses, au point de vue élevé d'un observateur impartial et collaboreront, pour autant qu'il est en leur pouvoir, à éviter la misère ultérieure et des pertes en vies humaines qui sont évi-tables. / En m« rapportant au mémoire ci-joir.t, quant aux détails des mesures de guerre maritime qui ont été arrêtées, j'ose exprimer en même temps l'espoir que le gouvernement américain av&rtira les navires américains de ne pas fréquenter les zones bloquées désignées dans l'annexe «-Jointe,et les sujets américains à as confier ni passage rs, ni marchandises aux navires fréquentant les ports visés par le blocus. Je saisis cette occasion pour renouveler à Votre Excellence l'expression de ma considération la plus distinguée. (s) Zimmennann. UTIIHII 1 Berlin, 31 janv. — Le mémoire- mentionné dans la note «st ainsi conçu : A partir du 1er février 1917, il sera riposté, sans plus, par toutes les armes, à tout traiic maritime dans les zones motionnées ci-après autour de la Grande-Bretagne, à« la France et de l'Italie et ia Méditerranée orientale. Les sone6 bloquées sont les suivantes ; A. Au nord, une zone maritime* de l'Angleterre et de la France, qui est bornée par une ligne d'une distance de 20 milles marins le lorg de la côte hollandaise jusqu'au bateau-phare da Terschelling. La longitude du baieaa-phare de Terschelling jusqu'à Ndsire, une ligne d'ici passant par le point 62° nord, 5V ouest, plus loin vers un point à 3 mBles marins au sud gu cap .méiiuional des îles Féroé, d'ici via te point 62" nord, 10" ouest à 61° nard, 15" ouest, ensuite 57° nord, 20'' ouest jusqu'au 473 nord, 20" ouest plus loin vers 53' nord, 15'1 ouest, ensuite le long de la latitude 43' no;d jusqu'à 20 milles marins du cap Finistère et à 20 niiiles marins le long de ia côte septentrionale de.l'Espagne, jusqu'à ia frontière française. B. Au sud de ia Siéditerranée. Il reste ouvert à ia navigation neutre la zone maritime à l'ouest de la ligne Pî. de l'Espiquette jusqu'à 38" 20 nord et 6" est, ainsi qu'au nord et à l'ouest d'une ligne large de 60 mi.les marins le long de la côte de l'Afrique du Nord, commençant à 2® longitude ouest. Comme communication de cette zone maritime avec la Grèce, il part une ligne, large de 20 milles marins, au nord respectivement, à l'est des lignes méridiennes suivantes : 38e nord et 6'J est vers 38° nord et 10" est, vers ij° nord et 11® 30' est, vers 34" et 1T 30' est, à 34' nord et 22* 30' est. D'ici, une zone large de 20 iriHes marins mène à l'ouest du 22" ;;0' longitude est dans les eaux territoriales grecques. Des navires neutres, qui naviguent dans les zones bloquées, le feront à leurs risques et périls. Quoique des mesures .préventives aient été prises, que des navires neutres, qui le 1er février se trouvent en route vers des ports situés dans la zena bloquée, soient ménagés pendant un certain laps de temps, il est expressément à conseiller qu'on les prévienne Ipar tous les moyens disponibles et qu'on les dirige en dehors des zones bloquées. Des navires neutres qui se trouvent dans des port9 situés dans la zona bloquée, peuvent encore quitter avec la même sécurité les zone® bloquées, au cas où ils quitteraient le port avant le S février et prendraient la route ia plus courte dans la zone libre. Le trafic des paquebots américains réguliers peut continuer, sans danger aucun : a) si Falmouth est pr.:3 comme port de destination j b) si ori se dirige à l'aller tant qu'au retour par les îles Sciily, ainsi que par un point de 50* nord et 20' ouest. Sur cette rou:e, aucuns mine aHemando ne sera posée ; c) si les vapeurs portent dans les ports américains des signes spéciaux qui leur sont exclusivement peimis. Cas signes sont les suivants : Peinture de la coque du navire et des bastingages par des bandes veuicales de 3 mè-'res de largeur, aiter-naiivement blanches et rouges, à chaque mât un grand pavillon à carreaux alternativement blanc et rouga, à la poupe le drapeau national américain. A la nuit, le pavillon national et la peinture du navire doivent, autant que possible, être bien recon-naissables à longue distance et les navires doivent êtrs bien éclairés partout ; d) si un vapeur part hebdomadairement dans chaque direction et dont l'arrivée à Faimouth ait lieu le dimanche et le départ de Falmouth le mercredi ; e) si le gouvernement américain donne la garantie que ces vapeurs ne transportant pas do marchandises de contrebande (selon la liste allemande de contre'baiide). Deux exemplaires des cartes, dans lesquelles les zones bloquées figurent, se trouvent annexés. Les gouvernements des autres Etats neutres ont reçu des notes similaires. Dernières Pepêcïses sa Aiigmerre, ' -— Les projets de l'Ang eterre pour s'opposer à la disette sans cesse plus m.;r.açant» ces vivres, prennent une extension ae plus en plus grande. D'après le « Daily Mail », le présiaent du ministère de l'agriculture, Brotters, et l'inspecteur agricole, Tristan Foe, ont recemmsnt publié ce qui suit: Le gouvernement projette, d'introouire prochainement des prix fixes pour les pommes de terre, a:r;si que le soutien énergique de ia constitution da culture de pommes de terre et d'élevage de peu es. Cn criera en outre des commissions locales, chargées de réunir tous les déchets utilisables afin de soutenir l'élevage des pe,rcs. Le gouvernement veut en outre mettre à leur disposition des locomotives du gouvernement, avec aes conducteurs instruits, pour labourer les prairies et les bruyères. Toutes les recrues anglaises, qui ont des cas de conscience à élever contra le service obligatoire, seront employées au service agricole. Toutes ces mesures prouvent que l'Anglete-rre craint une rareté de vivres terrible et prend toutes les masures pour écarter de ses côtes le fantôme de la faim. Doutes anglais au sujet du suiattea posable du blocus anglais. Londres, 31 janv. (Reuter). — Lord Robert Cecii a prononcé un discours à Hothingham où il a dit que d'après son avis ce serait une erreur de compter sur lejjloéus seul : beaucoup de choses se sont passais, on ne pourra cwlainemint juger qus plus-tard quelles grandes difficultés cn a dû vaincre pour maintenir le blocus; mais ce que l'Angleterre vise, iia psut être atteint par le seul blocus, mais doit l'être également par la victoire en campagne. Répercussion de îa guerre sous-raariae en Italie. Vienne, 3i jauv. — La « Politische Korrespon-difnz » annonça que l'on sa mor.tie très inquiet au sujet de l'augmentation croissante de l'activité des sous marins dans la Méditerranée, dont 1a répercussion s'est faij surtout sentir dans le commerce italien. Budapest, 31 janv. — On mande de Chiasso, qu'une grande deputatien da bourgmestres sicilisns est arrivée hier à Rome pour sa plaindre amèrement de l'affreuse famine, qui sévit ià-baa et de la ruine commerciale de 1a population agricole. Ils ont insisté pour qus des mesures soient prises pour empêcher 1a Sicile de mourir de faim. A la Chambre française. Paris, 31 janv. — Au cours ultérieur des débats de ia Chambre au sujet de la crise des charbons, Lava! a déclaré que les réserves de charbon de Paris.seront bientôt épuisées.La consommatiea journalière serait de 7,000 tonnes, alors qu'il n'y a que 2,500 tonnes seulement qui arrivent par jci r. La Compagnie du Gaz n'a plus que pour 15 jears de [ provisions de charbon. Malgré ees circonstances les affréteurs de charbon de St-Nazaîrs ont chômé, parce qu'on ne \'ctit pas leur accorder uns augmentation de salaire. Valette a demandé qu'on renvoie dans les mines, les mineurs des classes de 1095 à 1902. Herrisn concéda que la crise était très grave. Avant la guerre la consommation annuelle de la Franco était de 60 millions de tônnee, dont elle produit pour sa part 40 millions. Par suite de l'invasion, sa produetion propre est tombée à 20 millions. La consommation à couvrir par l'importation a dépassé à un moment donné 40 millions. L'im portation d'Angleteire qui s'élevait à 2 millions <h tonnes par mois, serait tombée depuis ie mois d'août à un million. Hsrriot a» peut également cacher que des n a, viros à charbon aient été coulés. Le manque da charbon est également subordonné à la haute marée et à la gelée, qu'on ne peut ni prévoir, ni combattre, L'activité des aviateurs allemands au iront de l'ouest. Berlin, 31 janv. — Le 30 janvier l'activité des aviateurs au front de l'ouest a été entravés partout par les bourrasques de neige. Malgré cette circonstance nos aviateurs ont exécuté de nombreux vols à distance. Durant la nuit du 29 au 30 janvier, ils jetèrent 3,000 kilogrammes de bombes sur la gave d'Albert et les camps importants de Wiencourt, de Cappy ot de Brey (tous situés à la Somme). Pendant la nuit du 30 au 31 janvier,la gare de- Giiil-lancourt et de MerleviHe a été bombardée au mi-yen do 300 kg. de bombes. Dans la région d'Athies, près de Han et do Nesle, l'ennemi « des bombes, mais sans résultat. Au front de 1 t,st nos aviateurs ont secondé avec succès ie mouvement d'attaque des troupes allemandes sur l'Aa. Le temps da gel, clair, a permis à nos aviateurs d'exécuter plus de 50 vols sur un front étroit ; ils ont observé avec succès leurs propres batteries et ont remarqué chez fadversaira plusieurs points en feu. Bien qu un froid do 40® sou3 zéro régnait datts les couches supérieures de l'atmosphère, nous avons jet-, avec succès, sur l'usine à gaz de Riga, ainsi que sur les gares et campements ennemi», 800 kiiog. da bombes. Une batterie de défense ennemie a été réduite au silence par l'intrépide attaque d un avion. Deux avions russes à peine se sont montrés sur tout le front, pendant toute la journée, derrière les lignes russes. Le système décimal en Angleterre. Londres, 1 février. — 11 existe en Anglo-terre ua sérieux mouvement en faveur do i introduction au système déeini$l. Ou poursuivra mesures seraient réformés plus tard. Lu navigation neutre et i'Angleterre. Londres, 1 février. — L'Agence Bouler apprend de Swansea que l'on vient do publier un avis disant qu'à partir du 1 féviier, to a les vivres destines à des navires neutres, devront et.ro enregistrés avant do pouvoir être embarqués. Jusqu'ici, quelques denrées étaient exemptées de cette obligation, mais à l'avenir tout ce qui devra être embarqué, le sera en vertu d'uno autorisation d'un contrôleur c.u ministère du commerce. îï ou veaux enrôlements en Angleterre. Londres, 1 février. — L'Agence Havas apprend de Londres qu'un décret affiché sur 1 .s? murs-de la ville, appelle sous les drapeaux les hommes nés on 1893 et 1899; ils doivent so présenter trente jours après leurs 18 ans accomplis. f La qussïivii uu uouitigo ha Anglot-erx«, Le « Manchester Guardian » apprend de Londres que ie gouvernement va prendre dos mesures énergiques pour économiser Je tonnage. Ainsi on remplacera les énormes quantités de bois importé pour la consolidation des tranchées, par les arbres qui seront abattus au front-. D'autre part, le rationnement-aurait principalement pour but d'économiser du tonnage en limitant les importations. L'Australie à la Conférence de l'Empire. Londres, 1 février. — Le « Times » apprend de Sydney que les prévisions pour la représentation da l'Australie à la Conférence d» l'Empire sont devenues plus favorables. Les libéraux insistent pour qu'une décision soit prise et on dit que M. Hughes est prêt à se rendre à Londres, si un gouvernement national so foimo, ou bien si un armistice politique se conclut. La situation en G-iècs. L'Agence télégraphique suisse apprend d'Athènes que les souffrances de la population grecque deviennent do plus on plus grandes par suite du blocus. l>ans les boulangeries on se bat pour obtenir un pain prosqu'iinmaii-geable. De plusieurs côtés, on a prié lo ministre des Etats-Unis d'intervenir auprès de l'Entente pour obtenir l'autorisation do décharger quelques navires chargés de blé d'Amérique. Le gouvernement grec a décidé do céder aux boulangers les réserves de farine de l'armée. Il est probable que l'Entente notifiera de nouvelles réclamations à ia Grèce par rapport h îa station radiotélégraphique et aui chemins de fer. M. gaaonoH rentre dans le cabinet. Le «/ Corriere délia. Sera » de Milan ap> prend de Rome que M. Saaonofï, dont on avait annoncé la nomination à l'aoshassade de Londres, vient d'êtr» rappelé pour occuper d'importantes fonctions dans le cabinet. I-es navires marchands amés. Berlin, 1er fév. — On annonce de La Haye au «Berlînsr Tageblatt» : D'après une nouvelle arrivée de Washington à Londres, le département da l'Etat a déclaré, relativement à la daeteion de l'an-^ née écoulée concernant les navires marchands ar< mes, qua le genre d'armement devra être j'Jgé ta^ dépsntJamment pour chaque cas,

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