Le Bruxellois JOURNA TL, QUOTIDIEN INDEPENDANT *n— r ABONNEMENT \ Bruxelles - Province - Etranger J Les aljonnoments »ont reçus erolasiremoii ■pïr tous les BUREAUX DU'POSTES. ii Les réclamations oonc»riï*at les abonne .ments doivent être adressées eielusiremeat a éîbiirôau de poâto qui ;i délivré l'abonnement PRIX DES ABONNEMENTS : % 3 anois : 3 mois : 1 mois : fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.0' Tîrage : 125,000 par joui * m ANNONCES Faits divers et Echos Ja ligne fr. 5 01 ^ Nécrologie 3 00 Annonces commerciales ......... 2 00 Annonces iinanclère» 2 00 iPIiTITES ANNONCES:la srande ligne 2 00 | Rédacteur en chef ItKNi'l ABJIA3D. Hé'.laction, >Admimfih»Rtion, Pablicité, Vente BRUXELLES; 33-33, rue de la Caserne. Tirags : 125,000 par jour» B mu—m m ' i5«. année. - H« 1308 - Ed. B DIX CENTIMES Samedi 25 Mai 1918. Un discours die M. Wilson Le président Wil&on, asistanlt à New-York à une réunion de la Groix-Renige au Me t-ropo1ita-n Opéra Hou se , 'a prcmont-cé un nouveaux discours, qui contraste singulièrement avec ses déclarations an-térie-urcs. En voici un résumé d'après i'Agence Reuter : « Mous avons dieux devoirs «essentiels jà i*>rapur. Le premier est de gagner la guerre ; le second, qui n'est que ie co-■roLiaire du premier, c'est d'obtenir non seulement une vioteire aussi honorable et aussi complète que le permet notre puissance effective, mais une victoire qui ho us r approche du but que nous pouîi-jivans et réponde, à nos aspira-Mxms intimes. Mais avant tout, il" faut gagner la partie ; 1© reste viendra par «surcroît. On a dit dernièrement que nous devions nous efforcer de- mettre cinq millions d'hommes sous les armes.Pour quoi s'arrêter à os chiffre de cinq millions? J'ai prié le Congrès de ne pais (Limiter notre oomsci'iption, parce que j'ai la conviction que le Congrès est d'à. vis, tout comme moi, qu'il faut envoyer len Europe autant d'hommes qu'en pour, ront transporter nos navires. Il n'entre pas dans nos intentions de cous laisser, par de fallacieuses offres de paix, détourner de notre but, qui est dit remporter la victoire finale. Je vous k déclare en âme et conscience : j'ai osa miné avec le plus grand soin Las offres de paix qui nous ont été so-um ses, cl mon impression a été qu'elles n'étaienl pas sincères. Aujourd'hui, le but en ap paraît' clairement : il s'agissait pour nos ennemis d'avoir Les mains libres dans l'Est pour y poursuivre leurs plana de conquête et d'exploitation. Toute propo eition de compromis à l'Ouest implique nécessairement une réserve en ce qu concerne l'Esb. En ce qui me regarde jp&rsonnellement, j'ai l'intention for Jnelle de soutenir la Russie aussi b'er que la France. Il faut avant tout accourir ceux qui ont succombé et se trouvenl Bahs amis. Si l'on s'imagine en Allemagne que nous sommas disposés à sacri fier l'un de nos alliés à nos intérêt* particuliers, je déclare publiquement qu'on y fait une erreur singulière. L; gloire et la grandieur de cette guerre se ronti précisément, du moins en ce qu nous regarde, que pour la pcemiè» fois l'Histoire aura à enregistrer une guerre désintéressée. Je ne -serais pa: fier de participer à une guerre égoïste anois je le suis extrêmement de pa-uvoi) proclamer que- je me suis mêlé au con fllit pour'le bien de l'Humanité. ' Nos ennemis déolarenb .qu'ils sont ani niés d'un désir sincère de paix. Si te est réellement leur état d'âme-, qu'il: nous envoient leurs plénipotentiaires au jtorisés pour nous faire connaître ouver .ttement leurs conditions de paix, comm< nous avons fait connaître le® nôtres nous pourrons alors ouvrir lia discussion. » Opipions de îa presse. De la « Gazette de l'Allemagne di Nord )> : « M. Wilson se dit fier d'être engag dans une guerre désintéressée, d'avoi pris part au conflit dans l'intérêt supe rieur de l'humanité. Malheureusement les chiffres des crédits énormes conseil tis par l'Union aux gouvernements al liés démontrent clairement quel intérê a l'Amérique à voir la guerre se termi ner au gré de ses espérances. Us démon trent mieux que de longs discours pour quoi M. Wilson n'a pas hésité un seu instant à voler au secours de ses débj Jeurs menacés d'être battus. » De la « Deutsche Tageszeitung » : « M. Wilson ne doit pas être oonsidér plus longtemps comme uin professeur au idéals abstraits : c'est un homme d'aJ faires très madré. » « Du « Freisinnige Zeitung » <( Le président Wilson devait tenir s partie dans le concert que les homme d'Etat anglais nous ont donné au suje îles manœuvres de paix. M. Wilson en "bouche la fanfare guerrière et s'efforc de souffler plus fort encore que les ai très. Il se montre aujourd'hui sous 1 forme d'un partisan enragé de la guéri ayant dépouillé tout à coup le raasqu pacifiste qu'il avait porté si longtemps. Du « Berliner Morgenpost » : <; Dès que Wilson ouvre la bouche, c'a pour laisser échapper des mensonges hj p oc rates. Les faits concernant le dédai montré pour la Croix-Rouge, les mai (trais traitements au personnel sanifcaii (allemand et l'empêchement d'exercer so ministère ne se comptent vraiment plus De la « Norckleutisehe Allgemeine Ze imng » : j, (( Il est étonnant de voir que Wilso ftraite la France sur le même pied qi jLa Russie et assure les deux pays de s protection et de son appui.Quelle impie: jsion produira ce parallèle sur l'esprit de fiers nationalistes en France? Devon nous conclure des paroles de Wilson qu' estime à juste titre la valeur imtrinsèqi que possède encore la nation français ,'contrairement aux nombreux orateu: •îiitici ai. de l'autre côté du canal, qui ? tarissent pas 'd'éloges an sujet de sa force de ré&ista&eè? Ses sources d'informations-doivent s'être exprimées très peu favorablement on faveur de «on allié français qu'il n'hésite pas à mettre sur le même rang que la Russie,qui demande à cor et à cri qu'on vienne à son secours. » LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, S,'/ mai (Officiel), midi: Tkêâtre île la swerre à l'Ouest. La situation ne s'est pas modifiée. Dans la région de Kevtniel, de fart et d'autre de la Lys et de la Scarpe, an sud de la Somme, ainsi qu'entre Moreuil et Montdidier, l'action d'artillerie a été rallumée dans la soirée et a été vive également fendant la nuit. L'action de Vinfanterie est restée limitée à des combats de reconnaissance. Nos propres entrefrises au sud-ouest, de Bucqnoy et à l'Oise ont rapporté des prisonniers.BERLIN. 23 mai (Officiel du soir): Rien de nouveau des théâtres de la guerre. La guerre sans^marine. BERLIN, 2b mai (Officiel): , De nouveau 15,000 tonnes de cale ennemie ont été coulées dans la zone de barrage autour die VAngleterre far nos sous-marins. Les succès furent farticulièremcnt obtenus sur la côte orientale de l'Angleterre au 1 cours d'une vigoureuse contre-action enne-' mie. Deux vafeurs ont été torpillés hors de convois ennemis. AUTRICHIEN I VIENNE, 23 mai (Officiel): Au front italien l'activité de reconnaissance récif roque a abouti également, hier, à des combats en plusieurs ■endroitg. BULGARE ; SOFIA, 21 mai: Front en Macédoine : L'activité d'artillerie réciproque s'est accrue à l'ouest du lac dç Presfa, à l'est de la Cerna jusqu'à T amoiva et au sud de Huma. A l'est du Vardar, des détachements anglais ont tenté d'apfrocher de nos avant-1 postes près de Motischukomo, mais ils furent disfergés far notre feu. Le feu de l'ar-■ tillerie ennemie contre le -poste avancé du Doiran a été de temps à autre flus violent. i TURC S CONSTANTINOPLE, 23 mai: s Front do Palestine : . Entre la côte et le Jourdain, nos détachements d'éclaireurs et de patrouilles ont fréquemment refoulé des fostes ennemis, ■pénétré dans les positions ennemies et fait des constatations imfortantes. Sur la rive orien-I taie du Jourdain, nous avons interrompu avec succès l'activité d'éclaireurs de l'ennemi. Tandis que le feu d'artillerie augmentait d'intensité far endroits, l'activité des éclaireurs est restée très vive durant toute ' la journée. De grands campements ennemis : situés dans ia région du Jourdain, à l'ouest de Jericho-Wadi Audsche ont été attaqués avec succès far nos aviateurs. Près d'Ischa-dttn Anese et de Mezraeh (rive orientale de la mer Morte), nous avons de nouveau dis-1 persé les rebelles et bombardé très efficacement un camp de rebelles frès de Kasr-el-3 Afrak. Sur les autres fronts, il ne s'est rien c fassé d'essentiel. FRANÇAIS PARIS, 23 mai (Officiel, S h. P.M.) : Bombardements intermittents au sud de l'Avre. Un coup de main ennemi dans la " région du bois de Mongival a échoué sous nos feux. Nos patrouilles et détachemeuts ont pénétré dans les lignes ennemies, notamment en Champagne, au bois d'Avo-1 court et en Woevre. Nous avons fait des prisonniers et ramené Au matériel. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 23 mai (Officiel, 11 h. P. M.): é Activité d'artillerie intermittente en s quelques points au sud- d el'Avre. l'as d'ac-i_ tions d'infanterie. La guerre aérienne. PA RIS, 23 mai (Off iciel): a Al heure 2b m., l'alarme fut donnée poui la deuxième f ois. Plusieurs escadrilles d'à , vions ont pris la direction de Paris. No. postes de garde ont ouvert contre elles ur, très violent feu de barrage d'artillerie. No: e avions se sont élevés. Un certain nombrt - de bombes a été lancé contre Vimmensiti a des maisons de Paris. Ualarme fut terminét e à 3 heures 30 min. e PARIS, 23 mai (Officiel): y, Des avions ennemis ont survolé hier soi; nos lignes et se sont dirigés vers Paris. II. furent annoncés xpar nos fostes de garde e, '' accueillis par un violent feu de barragt d'artillerie. Aucun avion n'a survolé Paris n Un avion a jeté quelques bombes dans le, l- environs de Paris. On n'annonce ni dégât-e matériels ni victimes. n ITALIEN » [_ ROME, 22 mai (Officiel): Sur le front de montagne, nos troupes di reconnaissance ont été actives. Au sud d'As n sa, une patrouille anglaise a pénétré dan l© la ligne ennemie et en a ramené quelque a- prisonniers. Des détachements italiens on 5- enlevé un petit poste autrichien établi a\ ja nord-est du monte di Val Bella; ils on Su poussé jusqu'au village de Stoccareddo, o\ ,j ils ont infligé de fortes pertes à l'ennemi e fait sauter .des dépôts de munitions. La ca e nonnade a été modérée sur toute la ligne s' A l'est de Ponte di Piave et de Zens on, no "fl canons ont bombardé katte ¥Ê._Ljr*fcs ennemies, ^ Nos aviateurs et ceux de vos alliés ont é remarquablement actifs. Nous avons de cendu huit avions ennemis; deux d'entre et ont été abattus par le feu de nos canoi spéciaux. ANGLAIS LONDRES, -22 mai (Officiel): La nuH dernière, vous avons exécuté h certain nombre d'heureux coups de main si différentes parties du front. I^ms le se tetir situé au sud-est d'Arras, nos troupe ont pénétré sur deux points dans les treut chées allemandes; elles ont fait l!f priso, niers et pris une mitrailleuse. D'autres d tachements d'attaque ont ramené quelque prisonniers hors des positions emicmics éi blies dans les environs de Locon et de , forêt de Nieppe. Dans le secteur de Met ren, au nord du canal Vfres-Comit'es. net avons fait 1G prisonniers. Au nord, d'Alber un détachement ennemi qui tentait la nu d'approcher de nos lignes, a été repoussé L'artillerie allemande a été active la nu dans les environs de Demanconrt; elle a é, très active à l'est de la forêt de Nieppe. I. secteur situé au nord-est de Béthiute a é, violemment bombardé par Tennemi à l'aie de grenades à gaz. Ce matin, l'ennemi a tenté Â'attaqv• pour la seconde fois nos positions établi, au sud-est, de Mesnil; il a été repoussé. Nous avons exécuté la unit nne attaqi dans les environs d'Iiébuterne. L'ennemi subi de fortes pertes; noms avons fait que quo s prisonniers. Sur le reste du front, rien à signaler, t dehors de duels d'artillerie dans divers se teurs. LONDRES, 28 mai (Officiel): , D'après les rapports rentrés jusqu'ici i sujet de l'attaque aérienne exécutée Aima che, le nombre des victimes s'élève, da/, tous les districts, à M morts et 179 blessé Dernières Dépêches Nouvelles élections translatées? Paris, M mai, — La question du ri nouvellement de la Chambre des Dépi tés a été discutée récemment. La Chan bne actuelle a été" élue en mai 1Ô14 i son mandat- expire .à la fin de ce moi. La Chambre a néanmoins prorogé ell même la durée de son mandat, ce q' d'après 1' «Eelaâr» est sans précédé; dans l'histoire pariemeataitre. Clemenceau promoteur indirect de l'alliance armée aasiro al'ieniaïKle, De Marc-el Seinbat- dnns la-^ ceLan'e ne» : Lorsque notre gouvernement fi assez malhabile pour publier la. lettre t l'Empereur Charte au prince Sixt nous, prévoyions le3 conséquences d-e es te lourde fantœ. Gefescei c<Ma«istej dans l'entrevue des deux'Empereur s,.q a une double signification. Toat d'àboi 'des mesures militaires ont été prites s sujet desquelles on ga-rde encore le s créé, mais nous serons bientôt suffisa-r ment édifiés lorsqu'apparaîfcront c front de l'Ouest les troupes autrichie: nés. En second lieu, l'Autriche navigi à présent complèteiniant dans les cai allemandes ; avouùms que nous y avoj poussé quelque peu. Les attaques aérifisaifs de l'Entente contre la Belgique. Bruxelles, 24 mai. — Lesi attaques d-aviateurs de l'Entente se sont mull pli-éea en ces derniers temps contre d localités situées derrière 'îe front, qi vu Je front actuel, n'onti a-ueune impo tance militaire, et ne peuvent être i terprétées que comme des toanifesbatio de colère, provoquées par la situait,i< désavantageuse des' alliés. C'est air que, le matin du 22 mai:, Liège a é bombardée. Aucun, dégât -milita-ire n été causé, mais malheureusement il y de nombreuses victimes, dont 20 mo-rl parmi la population civile La plus grande bataille doit encore venir. Amsterdam, 24 mai. — Du «Standaari sous la signature du Dr Kuyper, ancien p sident du Conseil : « Tout est prêt à l'Ou. pour la bataille décisive. Cette fois enc< l'initiative fait le plus grand honneur Hindenburg et le premi-er assaut de_ pé: tration a donné tout ce qu'on avait«ôsé pérer. L'armée allemande progresse s; cesse sur le chemin ravivé de la guerre,a\ un succès sans précédent, de sorte que j moments on éprouve l'impression d'av déjà la bataille derrière le dos. Mais te cela n'est qu'illusion, c-e qui est actuel triple. Il y a d'abord la préparation de; née à faciliter la bataille principale, p r viént la' bataille principale destinée à ; ; porter la décision. Et si la bataille toui ? à l'avantage des Allemands, on se trouv finalement devant la troisième questioi i Comment entamer à présent la paix ? Il r hors de doute que le premier de ces ti actes a été engagé et mené à bonne fin d'i manière merveilleusement élastique par Allemands. Il était donc très compréh sible qu'A-squith, Lansdowne et d'aut ? tommes d'Etat anglais se sont demài si après ce colossal début de la lutte, il r avait pas lieu de parler de paix, paix qu s désiraient d'autant plus qu'ils savaient f t bien que bientôt le gouvernement angl i lui-même suivrait ce sentier de la paix t attire le peuple anglais tout entier. M i Lloyd George ne l'a pas voulu et, sous 1 t fl-uence de Poincaré, Clemenceau s'est t aussi énergiquement mis en travers du c . min de la paix. C'est pourquoi il ne p s être question d'en rester à la bataille début. La bataille principale doit venir ■" v êtr$ livrés maintenant, et ce n'est que 1< <é que cette bataille principale tournera éga-j- lement au désavantage de l'Angleterre, que ■x l'appel vers 1a paix -en Europe prendra un ts caractère nouveau. » Les Etals-Unis et le tonnage hollandais. New-York, 22 mai. — Du correspondant de 1' «Associated Pressa, à, Wa-sh-M ingtion : 'lT Le got!vernem-îm.t a fait connaître au (g«>uveirE-imeat holîasbdaàs qu'il ne rxrn-?.r vaàt être satisfait -à la dsmo-nde d'aivbc*-i- riasr .le départ de trois navires hollain-t- dais, ancrés actuellement en ports amé-ricaias, afin de transporter en Hollande ?s les cargaisons die eéréalss promis as pair ?" le président Wilson; il a ajouté qae,dâas f le but d'obvier à un autre retard pour £et«e fourniture, la Tïolîaiade devrait f envoyer des navires aux Etats-Unis.Dans it les -milieux officiels on ne s'explique pas la nouvelle antérieure prétendant que it la «Hollande s'opposait à cet -envoi de 'é naviras; toutefois on as pens? pas de-,e voir en attribuer la responsabilité à 'f l'AUsmagnis. Les rapports précités -sont e complétés par l'information suivante, „ lue dans le «Nicu.'weJtotterdamsche Co-u-,s rant» du 18 mai au soir : Ij£ ministre liéerlasndais des côlonies a télégraphié te au gouverneur général des Indes néer-a landaises l'impossibilité d'obtenir. du l- gouvernement des Etats-Unis, l'assu-ranoe que les navires hollandais pour-'n raient recevoir du charbon de soute en c~ Amérique septentrionale de ne .seraient sonmis à aucune condition. Il s'ensuit nettement que le»s Etats-Unis comnreaih \u oent à vouloir ouvertement attirer à eux i- du tonnage provenant des ports néer-ts landais dans 4e but do s'en servir com-s- ise ils l'ont pratiqué déjà pour les na - vires .saisis. Les armateurs hollandais ne pourraient échapper à oe rapt qu'on laissait ls-urs navires dans rim-mobilité, &oit dans des ports de leur pays, soit datns des porte neutres offrant toute sécurité. On comprend d'emblée que les 1_ Etalie-Unis pourraient se passer du pe-1" têt nombre de navires indispensables au transport des vivres destinés à la ®a-s" hion hollandaise. S'ils rêfusent tà ces 2T cargaisons de vivres le départ des ports 11 américains, Vêtit avec l'intention, dé 'k terminée d'amener la Hollande à satisfaire à leurs vceox. La Hollande .n'est - pas une , grande puissance. Il est certain que, dans les circonstances aetnel-t- las de la guerre. Ja force militai;,®e_ d-oaxt it elle dispose sur le continent est minime le au point d'en devenir négligeable. Dès 2, lors, elle arriverait peut être à amélio- 1- 1er essentiellement sa situation si la it nation hollandaise voulait, bien intervient ntir dans le sens approprié. d Washington, 23 mai, — Le -ministère <u commercial de la guerre prend maint-e- 2- nant les mesures nécessaires pour tenir i- à la disposition da la Hollande, dans le.s ■H portas appropriés, les 50,000 tonnes de t- céréales panifiables promises ; il tient is également, prêtes à la mise à bord, 1E ix milite tonnes de ces grains et une quan-is tité égale en sera rassemblé© avant l'arrivée des naviras hollandais. Il a été donné à entendre au gouvernement hollandais que l'on deveait bientôt venii g,s chercher les vapeurs, étant donné qiw -ï_ semblables accumulations de grains ne se conservent pas au delà d'un cari>air temps ; qu-e les navires devraient êtr* r' prélevés sur la flotte actuellement an Q_ crée dans les poit.s néerlandais. Il v£ ,s sans dire que la déclaration présidentiel. )n le relative aux garanties comme, quoi le< sj vapeurs utilisés pour prendre en Amé t(s rique les 100,000 tonnes -de blé promise' >a par les Etats-Unis et-par la .République ^ Argentine ne pourraient être ni confis c qués ni retenus, s'applique également i ' ' ces navires. Puisque 1© vapeur néerlan dais «Hollandia», qui deva.t transporter des grains de l'Argentine aux Pays Bas n'a pu emporter toute sa cafgai«oi à ca.use d'un© dépression de niveau de. [é; eaux dans le Rio de la Piata, il pourri e© compléter en chargeant 500 tonne >r^ aux Etats-Uais, où il embarquerait d> même coup tes marins hollandais resté as- aux Ebats-Unis. .ns Quant aux. envois de céréales vers L rec Norvège, ils seront également accélérés '•y le permis concernant 15,000 tonnes _ d oir céréales p-anifiables pour cette d-estinia ,u^ tion serait déjà délivré. Restrictions et disette en Angleterre, uis Berlin, 23 mai. — La pénurie de tonns ip- ge, la, disette de bois et de papier ont ei 'ne traîné la nécessité de diminuer le forme :ra des journaux anglais. Ainsi, le 4 de c l , mois, on voyait paraître, pour la premièi est fois, le «Daily News» en un seul feuille ois de dimension réduite. L'éditeur s'expliqu me en alléguant une pénurie de papier attr les buable au manque de tonnage et à la m en- cessité d'affecter les navires disponibles au res transports pour le ravitaillement, ainsi qr idé pour l'armée. Or, les comestibles, en part n'y culier la viande, sont eux-mêmes devem 'ils rares, tout comme le papier. Le dépul ort municipal Bylo, prenant la parole à ur ais assemblée des abatteurs, tenue à Birmii qui gham, 1-e 16, y affirmait que la diminutic ais dans le rationnement de viande pourra 'in- donner lieu à de graves conséquences. Di out délégués de zones industrielles, entre autri he- les représentants des corporations ouvri eut res affectées aux équipements, déclaraiej de absolument insuffisante une quantité < et viande de 1 fr. 05 par semaine et par têt >rs- pour ides ouvriers astreints à_un tp\va pénible. M. Fairkoline, de la Fédération royale britannique pour la protection des, animaux, s'exprimait en ces termes dans le «Timesn du .3 mai ; -Nos chevaux s'étiolent par suite de surmenait?, et d'insuffisance de nourriture: nombre d'entre eux dépérissent jusqu'à la mort, vu la mauvaise qualité -des fourrages; la mortalité est à peu près doublée dans certains haras, où elle finit par atteindre ""SO -pour cent. » Toutes ces restriction»; doivent, être attribuées aux eff-et.s destructeurs de la guerre sous-marine allemande. Le bomterdem:-.»* Àe L«on. Berlin, 23*mai. —Le bombardement continu et sans merci de la ville de Laon, par les Français, a de nouveau lourdement éprouvé la population civile innocente. De nombreux habitants de Laan sojit tombes victimes des bombes -eDrvcmics, L'impéMii'H'^-tlouairjère de lluss:»-, Berlin, 24 mai. — De Copenhague au «Berliner Tageblatt: « L'-impératrioe douairière de Russie se rendra très prochainement en ^Danemark viâ l'Autriche-Hongrie. -» En Finlande : ni anarchie' .ou répablit^ue ? _ Stockholm, 2-3 mai. — On -mande de H-el-singfors au «Dagens Nyheter.» que le Sénat . finlandais a communiqué au comité constitutionnel de la Diète Nationale, qu'il présenterait une motion en vue de la constitution -d'un nouveau gouvernement -sur une base monarchictue. Après que le comité,-eut pris connaissance de cette résolution, il décida par 9 voix contre 8 d'ajourner la discussion de la proposition de constitution introduite sur une base républicaine. Votèrent en faveur de cette idécisiotn : les Vieux-Finlandais et les Suédois, contre les Jeunes-Finlandais et les Agtarieais. DÉPÈCHES La g.ntrrre soas «aarsaï. Geaève, 24 mai. — On ana.nde d-1 Washington-au «Msfcôa» :.Le.v.arvur fret américain «Macaulay» a été c«. 1 é dans les eaux-europésnnes par ime-miae oai une tor.pill-e. •La gî»er;e Berlin, M mai.. — lian.s la n-uit d -t au 52 mai, le grand dépèt de -tr. ir . -enaerni, sit^jé >à 8 ,km. a-a rord w d'Abbéville, a safflïé -en l'air s>us - • fanaidabie explosion. Dix vas-b'-s 1 gars ont été incendiés à Le Bourse t.! . explosions se sont sucoéd.ôes fpsn longtemps. Berne, 83 mai. — Le «Pxogiàs .de Lyon» jnaui-Jœ do Paris : Au ^ .;ps ('..s .. l'attaque aërkœne 'd'avawi-Mer, » grand «ombre do'borabe-s a été -jo\ ; sur un faubourg de Paris, -oitaMasionu-amt tu\ incendie. La défense <aév'msne-'ès 1a oa-pitale ja. été de Bouveî-u renforcée. Lo feu de barrage a été èSksa«Bï, vîèVsst, que -les maisons teaniblaicnt dass' certains faubourgs. Les so8s»marios afiglais d rus ia Bali'q-e Berlin, 22 mai. — Depuis octobre 1914, des sous-marins anglais renforcés ultérieurement de quelques sous-marins des Etats-Unis-,-séjournaient dans la mer Efoitrcpue. On ne sait pas grand'chose relativement a leurs exploits, après la -pénétration de la flotte jusqu'à Hangô, en Finlande, leurs équipages ont eu soin de -faire saûter sept sous-marins britanniques et quatre américains, pour leui éviter de tomber aux mains dos Allemands: issue lamentable de cette 1 .itreprise, et bien faite pour caractéri . ie i peu de rendement qu'il fallait en attendre; : aussi l'Allemagne ne peut-elle, regretter outre me .ure de ne pas les avoir capturés Les rapports nous apprennent que ces sera- marins étaient de la cAasse anglaise -E qui, rituellement encore, embrasse les types de sous-marins les plus largement (utilisables, ceux des autres types n'existant d'ailleurs ! qu'au nombre insignifiant de trois ou qua-l tre unités au maximum, et, dans ces e >n-ditions, ne comptant que comme navi.es i" d'expérimentation. Par contre, la flotte britannique comportait jusqu'ici une quarantaine de sous-marins du type E; la meilleure- preuve <ie ce que celui-ci est considéré ! comme supérieur a.ux autres, c'est qu'en 3 1914 et 1915, après expérimentation d'autres types, on recommença les constructions de sous-marins d-u type E pour la flotte an-3 glaise. Or, en comptant ceux détruits à 1 Hangô, il y en a. au moins vingt de ce type 3 perdus par l'Angleterre, ce qui fait supposer également que c'est là le seul modèle l utilisé par œtte puissance. Les sous-marins ; anglais E, dont les premiers furent con-3 struits en 1912, jaugent soit 730, soit 825 r tonnes (ce sont donc des navires de petite dimension), avec vitesse de 16 nœuds à la surface, 10 nœuds sous l'eau; ils sont pourvus de conduits pour le torpillage au cali-bre de 53 centimètres ainsi que de deux canons de 7.6 centimètres, deux petites piè-t ces par conséquent. La longueur est de 53.6 e mètres sur 7 mètres de largeur, l'equipage e d'une trentaine d'hommes. La force motrice :t pour la navigation à la surface comporte e deux moteurs à explosion anglais de 1,600 i- chevaux chacun. En somme, l'Angleterre ;- peut encore inscrire cette destruction de x ses sous-marins comme une autre défaite e lamentable de ses expéditions navales pour i- l'exécution desquelles elle n'est pas à la is hauteur; événement qui, auprès des autres ié puissances navales, enlèvera encore à cel-e les-ci une bonne partie de leur conception i- superstitieuse d'une suprématie navale d'Aï-n bion. Lt La conférence des parlementaires belges à Paris. Le Havre, - 23 mai. — Le gouvernera ment sera représenté à la reunion defl le parlementaires belges, ©n juin, à Paris, e Le gouvernement recevra plus tard il ^p^ewntejirea > Adressai

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