Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 02 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 02 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/r49g44jw50/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que de» abonnements TU.' MESTiy 3—LS ; ceux-ci prennent cours les ÏJanv. 1 Avril 1 Juiixit 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour le» deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.1.50-Mk.1.20 TSS?AGE : IIO.OOO PAR JOUR r ANNONCES — La ligné Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne. ..... 1.C0 TIRAGE sfiO.OOO PAR JSoR Rédacteur en Chef : Jaornal îisiliSaa lniip®®iaE I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : S BRUXELLES, | Les bureansu: cia « BÏ3ÎL5KELLOSS » se trouvent iRUE S3E LA CASERNE, 23 et 35, à BrisxeSSes (près de la place Awïî®esseïïs>. COIIUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 1er septembre. — Officiel de midi : Théâtre de ia guerre à l'ouest. Groupe û'arméa du teld-marécfcal général . prince héritier Kopprecht de Bavière : En Flandre, flfl vigoureuse lutte d'artillerie a persisté dans les dunes et des deux côtes d Ypres, à l'exception d'engagements aux avant-postes, pas d'action d'infanterie. En Artois, après une journée calme, la canonnade s'est ranimée le soir depuis le canal de La Bassée jusqu'à la rive méridionale de la Scarpe. Groupe d'armée du prince impérial allemand : Près de la ferme d'Hurtebise et au Chemin-des-Dames, les Français, après une violente action d'artillerie, ont attaqué à l'aide d'importants efjec-tijs. Un gain de terrain initial de l'ennemi a *-« reconquis par notre contre-attaque. La nuit durant, un combat acharné a eu lieu pour quelques fractions de tranchée. Nous avons maintenu un certain nombre de prisonniers. Des poussées de l'adversaire au Winterberg et au sud de Corbeny ont échoué avec des pertes élevées. Devant Verdun, le combat a fait trêve toute la journée. Aux heures de la soirée, l'action des artilleries a revêtu dans quelques secteurs de nouveau une recrudescence considérable.Groupe d'armée du prince AJbreclit de Wurtemberg : Une entreprise ds détachements d'assaut bavarois, au canal Rhin-Marne, a eu un plein succès. Les Français, avec des perles sanglantes, ont perdu aussi des prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du ieid-marôchsl général Grince Léopold de Bavière: Sur la Duna, et surtout près dlHuxt, ensuite près de Smorgon et près de Baranowitschi, l'activité combattive a été plus vive hier que de coutume, en dépit de la température défavorable. Au nord de la voie ferrée Kowel-Luck, nos éclaireurs ont constaté l'efficacité de nos lança-mines et de ui-'.'-CTiC ciGTîs les ci ou nous avons ramené des prisonniers. Près de Tarnopol et Husiaiyn, des détachements de patrouilles russes ont été refoulés en corps-à-corps.Groupe d'armée du îeldmaréchal générai ven Maclroasea: Dans les montagnes, au nord-ouest de Focsani, des troupes allemandes ont délogé l'es Roumains d'une position de hauteur opiniâtrement défendue. Près de Maximoni, au Sereth inférieur, des détachements d'assaut allemands et bulgares ont fait irruption dans les positions russes, ont abattu la garnison et sont rentrés en ramenant un grand nombre de prisonniers. fc'rcnt en Macédoine: Dans le coude de la Czema, un bataillon italien a attaqué près de Paralowo. Des troupes allemandes ont rejeté l'ennemi et ont fait quelques prisonniers. An Dobropolje, pllusieurs attaques serbes ont échoué; à l'ouest du Vardar, des poussées françaises ont échoué devant les positions des Bulgares.BERLIN, 31 août. — Oificiel du soir : Situation inchangée. Sur mer. BERLIN, 31 août. — Un de nos sous-marivs, commandé par le lieutenant-capitaine Rose a coulé récemment à la côte occidentale de l'Angleterre 7 vapeurs de 48,000 tonnes de jauge brute et notamment les lupeurs armés anglais « Ailienic » (12,234 tonnes), chargé de céréales et probablement de bétail; uBenijast» (3,799 tonnes); uhem-mers» (3,919 tonnes); uDurange» (3,008 tonnes); «Transporter» (3,799 tonnes); «Verdi» (7,120 t.), ainsi que deux très grands quaire-mâts torpillés au milieu d'une escorte. Le lieutenant-capitaine Rose est le même officier de marine qui, en octobre 1916, après avoir contourné l'Ecosse et après une traversée de quinze jouis, apparut dans le port de guerre américain de Ncwport.- Celte performance fit une sensation énorme, non seulement aux Etats-Unis, mais dans le monde entier, car jusqu'alors on avait tenu pour impossible qu un sous-marin pàl traverser l'Atlantique sans être escorté. Le lieutenant-capitaine Rose a notamment non seulement acconip i cette performance-là, mais il a accompli pour la deuxième fois le même voyage sans provisions ni matériel quelconques en exécutant encore avec grand succès des mesures belliqueuses. La marine des Etats-Unis a tellement cru impossible cette, double performance qu'au Congrès américain du budget de la marine, des professionnels avaient déclaré que le sous-marin 53 avait dû emporter avec lui un navire de provisions et de remplacement. Le peu de joi que les Américains ajoutent à la perfoi "lance effective du sous-marin 53 se comprend d'autant plus qu'au cours des mêmes pourparlers de la marine, les autorités de la marine américaine axaient établi que la plus haute performance accomplie par les sous-marins américains ne comportait alors que 10 jours. autehchjen VIENNE, 31 août. — D'hier soir : Après deux semaines de combats sans trêve a succédé, hier, sur l'Isonzo un jour d'une actinie combattive plus minime. VIENNE, 31 août. — Officiel ; Théâtre de la guerre à l'est Près de Skala en Calicie orientale nos troupes spéciales d'assaut ont attaqué avec succès les tranchées ennemies. Théâtre de ia guerra italien Hier midi, Trieste a été attaqué pour la 4me fois par aes aviateurs ennemis, sans causer de dégâts qui vaillent la peine d'être nommés. Sur le haut-plateau du Carso un calme relatif a régné. Dans la région de Gorizia, l'échec, lourd de sa-cnjices, de leurs dernières attaques a obligé les Italiens à une pause de combat, que nous avons utilisée pour enfcver les quelques ruds ennemis restants. Après l'échec de quelques attaques isolées matinales, il n'y eut pas davantage de grandes opérations de combat au iwrd de Kal. Les divisions Italie ne. s se lancèient de nouveau avec d'autant plus d'impétuosité contre nos positions du front s'é-lendunt entre les deux secteurs susdits, notamment près de Podlesce, Madoni et Britoj et contre le Monte San Gabriete qui foi me depuis sept jours le point centra1 de la lutte à l'Isonzo. Avec une opiniâtrete extraordinaire l'ennemi fit suivre l'une attaque après l'autre. Ce fut ne nouveau grâce à la vaillance et à l'endurance des groupes de troupes de toui'-s les parties de VAutriche et de là Hon. g ne que nous avons maintenu victorieusement toutes nos positions au milieu de l'oscillation de la bataille. Au cours de corps-à-corps qui ont duré des heures, nous avons de nouveau pu apprécier à leur juste valeur la discipline, le moral de combat et l'aptitude combattive de nos troupes reposant sur une foncière instruction miliUrire. Animées d'un esprit d'attaque toujours nouveau, et après que les assauts italiens eurent quelque peu diminué d'intensité, nos troupes ont ramené le soir, 3 officiers italiens, 110 soldats et 2 mitrailleuses, des tranchées ennemies près de Bretof. Ainsi le 14me jour de bataille fut également un jour de succès pour nos troupes. Pas d'événements particuliers en Carinthie. A la frontière méridionale du Tyrol, au nord-ouest de Bcrzecca nous avons enlevé un point d'an ni à l'ennemi. Les Italiens qui ne périrent point dans le combat lurent iaiis .prisonnier^. < TURCS CONSTANTINOPLF., 31 août.— Officiel du 30■' Front du Oaaease: Action des patrouilles réciproque assez vive. Une tentative de l'adversaire, pour débarquer des soldats à Wona , d'un torpilleur, a été déjouée par nos postes. La ville sans défense a été ensuite bombardée, l'hôpital et quelques maisons ont été endommagés et une femme a été blessée dans l'hôpital.y ront de Sinal: Le 27 août, deux compagnies anglaises se sont avancées contre nos positions à l'est de Gaza. Elles ont été repoussées par notre feu et poursuivies jusque dans les obstacles de l'ennemi. Au cours de la nuit précédant le 28 août, un engagement a eu heu sur le terrain précédant nos positions entre une ne nos patiouilles et un groupe d'attaque anglais. L'ennemi a été rejeté. Au cours de la nuit précédant le 29 août, fusillade légère. Sous la protection d'un navire fiançais, huit bandits cm tenté de débarquer près de Tartus. Ils en ont été empêchés par notre feu. BULGARES SOFIA, 30 août; Front en Macédoine : Dans ia boucle de la Cema, sur la hauteur 1050 feu de mines animé au côté de l'ennemi. Dans la région de la Moglena et sur le Dobropolje canonnade ennemie plus annimée que ces derniers jouis. Sur la rive ouest du Vardar au sud de Huma et au nord d'Alschak-MaiUe canonnade animée. jVos tioupes d'assaut venant de Golema-Jarebilschna ont pénétré dans les tranchées ennemies et fait 15 prisonniers appartenant au régiment d'infanterie française n. 84. Près d'Altscliak-Mahle plus de deux compagnies françaises tentèrent à deux reprises de pousser de l'avant. Elles furent repoussées. Un dtiachement bulgare pénétra dans les tranchéei ennemies à l'ouest d'Altschak-Mahle et rameiu, 12 prisonniers du régiment d'infanterie française n. 148. Entre le Vardar et le lac de Doiran le feu animé de l'artillerie ennemie qui avait commencé deux jours aupaiav.ni, continua avec acharneniem et atteignit par moments au sud de Doiran une assez grande inensité. A l'est du lac de Doiran jus-nu'a l'embouchure de la Sirouma activité de détachements de patrouilles. Front en Kcumania: Canonnade et jeu de mines ennemis contre Tul cea. Sur le restant du jront fusillades et salves de -canon isolées. F&A&ÇASa PAEIS, 31 août. — Officiel de 3 h. p. m. : A l'est de Cerny une patrouille ennemie qui tentait d'aborder nos lignes a été repou&sée par nos feux. Activité réciproque de l'artillerie sur les deux rives de la- Meuse. En Alsace an coir^de niaiu ennemi au sud de l'Hart-manns eilerkopf a complètement échoué. Sien à s:gnaler sur le reste du front. PAIÎIS, 31 août. — Officiel de 11 h. p. m. : Aucune action d infanterie au cours de ia „ournée. La lutte d'artillerie a été assez tive dans la région de Cerny et sur la rive croile le ia Meuse au nord de la, côte 344. & RUSSE PETROGRAD, 29 août. — Officiel : Front à l'Ouest: a Forte jusillade (Lins la direction de Brody. Front en Roumanie : Dans la direction d'Oc'ia, dans la région au nord de Grozesci, ainsi qu'au nprd est de Cesew, l'ennemi a entrepris d'opiniâtres attaques durant toute la journée du 28 août. Le combat s'est déroute avec des alternatives de succès. Dans la direction de Focsani, l'ennemi attaqua nos positions le matin du 28 août, après une préparation d'artillerie, dans la région de Muncelul. Une de nos divisions qui n'a pas opposé à l'ennemi la résistance voulue s'est enfuie en désordre en.laissant ses positions à ° l'abandon. Durant toute la journée, l'ennemi a poursuivi sa marche en avant et s'est approché de ' la ligne Irschti-Barnitza-Fitioneschti-Tschiolianes-S ci. Dans la nuit du 29 août, l'ennemi, mettant à profit ses succès, a percé nos lignes dans la région de Barnitza.' Sur le restant du front fusillades. s PETROGRAD, 30 août. s Dans la direction de Vilna, la fusillade a gagné t en violence. Au front rouma'n, dans la région au sud die - Radautz, l'ennemi a attaqué le 28 août dans la e soirée nos positions près de Sotchaka. Il a été tou-s te fois repoussé par notre jusillade ei le feu de e nos mitrailleuses. Au sud de Burla, nos éclaireurs e ont eu du succès dans des reconnaissances qui nous 'i ont rapporté une dizaine de prisonniers. Dans la direction d'Ocna, au sud de Grozesci, l'ennemi a attaqué à plusieurs reprises nos positions. Toutefois, il a été repoussé chaque fois. Dans la direc-a tien de Kedzi■ Vasarhelly, au nord-ouest de So-s was (Soveja), une attaque et.rv'mie a également été r repoussée. Dans la direction de Focsani, l'ennemi a attaqué le 23 août dans ta soirée ncs positions di?ns r la région à l'est d'iresti, et a coniraint nos trou-n pes à se replier. Le 29 août au couts de la ha-8 taille près d'iresti, la plus «ronde partie de deux é régments, qui maintenaient ' une tranchée dans ce. secteur, a abandonné la position et s'est retirée s vers le nord. L'un de ces régiments est dispersé. e Des mesures ont été prises povr rétablir la situa-s tion. La bataille perdure. a ÏTALiEFJ e ROME, 30 août : _ \ i Sur le haut pLt?au de? ts ir. :z~a et à l'est de 5 Goi zia, l'emriiU a tenu iK.rcr,,jnare par .;«* i"- ti-ùS.s ccnnc-^i'tiques Us[ pisri.oiis ri emtnenl conquises par nous. Il a été rcpoiisst partout. Les positions ont été solidement hiaintenues. En quel-L' ques endroits elles ont été même agrandies. Nous avons fait 561 prisonniers. '■ Nos avions ont répété avec succès le bombarde-s ment des batteries ennemies sur le Bosco di Pa-r novizza. Sur le Carso une attaque ennemie, effectuée en- 6 Ire le Wippach et la crête du Faïti le soir du 2S août a été brisée par nos troupes. Le long du front du Treniin depuis le Stilfier joch jusqu'en Carnie une vive action a eu heu le 25 août et au cours ■ t de la nuit au 29 entretenue par un feu de destrue-'■ tion et par de nombreuses entreprises de patrouilles. Dans la région de Tojanc l'adversaire a attaqué, à trois reprises, après un très vif feu préparatoire nos positions à l'entrée de la vallée de s Travenanyes, il a été toutefo's nettement repoussé. ANGLAIS " LONDRES, 30 août. — L'artillerie anglaise s'est montrée active au cours de la nuit dans le secteur '' de Nieupon. Pas d'autres événements importants à signaler. Le temps reste pluvieux et tempétueux. Sur le champ de bataille d'Ypres, nous avons avancé nos lignes toute la jour née légèrement vers le sud-est de Si-janshoek. Un certain nombre de prisonniers sont restes en nos mains. L'artillerie ennemie s'est montrée extrêmement active près de q Lcns et à l'est ei au nord d'Ypres. a LONDRES, 30 août s ( L'artillerie ennemie s'est montrée active toute ; la nuit, dans le secteur de Nieuport. Le temps hu- ■i mide et pluvieux se maintient. ,s d5 La Réponse de Wiîson l à la Note papale Amsterdam, 31 août. — Voici le texte de la note américaine au Pape : * A Sa Sainteté Benoit XV, a Après avoir pris connaissance de Votre commuai-cation du 1er août aux p-uples belligérants, je " suis chargé par le président des Etats-Unis de Vous 6 envoyer à ce sujet la réponse suivante : Tout homme qui n'est pto frappe de cécité et dont le sentiment n'est pas émouasS par cette terrible guerre, doit ê;re ému par les pa-ole® touehan-tes de Votre Sainteté Pontificale et ressentir la sublimité et la force des sentiments nobles et humains exprimés dans cette même exhoitatkffl. Cha-l- cun doit vivement souhaiter, que nous suivions ef-;s fectivcment le chemin de la paix que Vous nous indiquez avec une si grande conviction. Ce serait toutefois agir en sens contraire, que de ouivre cette voiî, si elle n'aboutit pas au but que Vous nous : indiquez. Notre réponse doit se fondes- sur un exa-i rncn approfondi des faits et sur rien d'autre. Ce e n'est pas seulement un armistice que nous poursuivons; mais une paix constante et durable. Des ter-e- reurs comme celles que nous traversons actuelle-'r ment, aj p.uvent point se reproduire et il s'agit de-réfléchir minutieusement et calmement à la façon dent nous pouvons acquérir la eectiture de ; ce but. Sa Sainteté a ptincieipa!emeoit en vue, à a présent, le retour vers un « status que ante bel-e lum », une amnistie générale, un désarmement et e une vie internationale basée sur les principes de la décision arbitrale ; Elle propose la garantie de -la liberté des meirs et de tranchar la question des exigences de territoire de la France et de l'Italie ainsd que la question épineuse des Balkans et le rétablissement de la Pologne, par négociations aussi conciliantes que possible, en vue de susciter la paix nouvelle où il 9erait tenu compte des aspi-' rations des peuples au point de vue politique et de l'affinité des rsccs. Il est clair qu'aucune partie de oe programme ne peut être exécutée avec succès, si le rétablisse, ment d'un status quo ante n'offre pas une base solide et satisfaisante à «ret effet. Le but de cette guerre est de délivrer les peuples libres de l'oppression et de la viok-nc© qui existent actuellement au sein d'une communauté militaire de grande envergure placée se us la domination d'un gouvernement non responsable, laquelle après avoir médité secrètement un attentat qui devait assujettir le mon<te à sa puissance, passa à l'exécution de &;t attentat, au mépris des devoirs les plus sacrés des> traités et des principes sacro-saints des relations internationales établis et réglés par un chacun ; qui fixa elle-même l'époque d© la guerre, irappa ses coups d'une façon soudaine et sauvage et ne se laissa airrêtêr par aucune réserve de légalité ou ce pitié; qui abreuva de saag tout un continent, non seulement du sang dîs .guerriers, mais aussi de celui de femmes et d'enfants innocents, ©t de pauvres sans défense — et qui désillusionné mais non vaincu, s: trouve maintenant être l'ennemi des 4'5 de l'humanité. Cette puissance n'est pas le peuple allemand, elle est la dominatrice sans merci de ce peuple. Il nous importe peu de savoir comment ce grand pau-p-le tomba sous cette domination ou s.; soumit à celle-ci avec une complaisance passagère et se fit l'instrument de ses visées. 11 nous incombe seulement de veiller à ce que le sort du restant du monde ne dépende pas plus longtemps de l'exercice de cette puissance. Traiter à l'amiable avec une telle puissance selon les propositions de Votre Sainteté, serait, pour autant que nous puissions en juger, le rétablissement de sa force et le renouvellement de sa con-duijis et exigerait une union durable des peuples contre le peuple allemand qui a été fait l'instrument de cette puissance. Ce serait aboutir à oe que la Russie née d'hier, soit de nouveau sacrifiée aux intrigues, aux multiples immixtions astucieuses et à la contre-révolution inévitable, ce qui serait le fait de toutes les influences pern.'cieuses auxquelles le gouvernement allemand a accoutumé le monde. U"-e j>RÏ:: r ?.z'. ^ sur le ri'tabli-o-rii—-t cir- ta sance et sur une parole d'honneur qu'elle engagerait dans un traité d'accord et de réconciliation? Les hommes d'Etai responsables doivent à présent voir partout, s'ils ne s'en étaient pas aperçus auparavant,qu'une paix ne peut être acquise avec certitude si elle est fondée sur des bas. s politiques et économiques d'où il résulte que certains peuples s-raient privilégiés et d'autres paralysés ou affaiblis, et qu'il soit procédé par voie de châtiment ou de représailles et d'injustice préméditée. Le peuple américain a subi une injustice insupportable d.u fait des agissements du gouvernement de l'Empire allemand. Toutefois il ne désire pas de représailles envers le peuple allemand, qui lui-même a besucoup souffert au cours de cette guerre qu'il n'a pas voulue.Le peuple américain estime que la paix doit reposer sur les droits des peuples, non sur les droits des gouvernements, et sur les droits de tous les peuples, qu'ils soient grands ou petits, faibles ou forts, sur leurs droits égaux, sur la sécurité et sur l'autonomie, et sur une participation au trafic commercial du monde .subordonné à certaines conditions. Ceci s'aipplique naturellement aussi au peuple cllemand, s'il veut reconnaître cette égalité et ne point viser à la prédominance. C'est pourquoi la pierre de touche de tout projet de paix doit être c.e qui suit : ou bien la paix doit être basée sur la bonne foi de tous les peu pies participants, ou simplement sur la parole d'un gouvernement d'ambitieux et d'intrigants d'un côté et sur un groupe de peuples libres de l'autre. Si nous usons de cette pierre cte touche — et c'est ce qui doit se faire ici — nous en arrivons au nœud de la question. Le grand but des Etats-Uniî, a.ux cours des combats actuels, est connu du monde entier. Tout peuple à qui il est permis de savoir la vérité sait à quoi s'en tenir à ce sujet. C'est pourquoi il est superflu de rappeler ce but. Nous n.e visons à aucun avantage matériel quel qu'il soit. Nous estimons que la forfaiture insupportable au droit qui a été commise au cours de cette guerre par la puissance furieuse et brutale du gouvernement allemand, doit être réparée, non aux dépens de la ; grandeur d'un peuple mais bien au contraire par le s maintien de cette grandeur aussi bien chez.les faibles que chez les forts. Un dommage causé sous t forme de châtiment, le morcellement d>; certains Etats, l'établissement d'un règlement auto-utilitaire en vue d'une exclusion économique, ne nous ap-i paraissent point des moyens utiles. En fin de compte Es nous amèneraient plus de dommages que de profits et ne constitueraient pas une base appropriée pour la paix pour ne pas parler d'une paix permanente et durable, basée sur le droit, sur l'équité-et sur les exigences économiques de l'humanité. Nous ne pouvons point considérer la parole du souverain actuel de l'Allemagne, comme garantie d'une création de nature durable, encore que cette parole ait reçu la consécration expresse de la volonté et des intentions du peuple allemand, d'une façon tellement nette que les autres peuples du monde auraient lieu de se contenter de la parole du gouvernement. Sans de telles garanties, aucun 1 homme en piar'iculier, ni aucun peuple, ne pourraient avoir la certitude et la confiance dans les accords secrets, dans les accords quant au désarmement, dans les trait's conclus pour remplacer la force brutale par d-s règlements arbitraux et par i des ententes en vue de la restauration des petits i Etats, si ces accords étaient conclus avec le gou- des vernement allemand.C'est pourquoi nous devons at. lise tendr» de nouvelles d'éclaraiions queot aux projets le des grands peuples des.Puissances cântrales.VeuiL ons le Dieu que bientôt nous soient fournies oes prett- iter ves, qui aboutiront partout au rétablissement de 1? spi- confiance des peuples dans les Etats et à la posai- de billté d'une paix garantie par traité. t (s.) Robert Lansing. ne Secrétaire d'Etat des Etats-Unis se. de l'Amérique du Nord. aSe COMMENTAIRES. îîte Après avoir lu la réponse de M. NX'i'son m Pape, le lecteur impartial ne pourra s'empêcher dei sourire de la façon dont l'ancien professeur Wiîson, président actuel des Etats-Unis, traite dans sa réponse au Pape le peuple allemand et de ses sen-tintants vis-à-vis du gouvernement allemand, le grand peuple allemand serait tombé sous la demi. oe» . . , nation d un gouvernement ambitieux et intrigant. ,"s* La puissance furkuse et brutale de ce gouverne- .n . ment aurait en secret médite un attentat qui devait ' assujettir le monde, aurait fixé elle-même l'époque de la guerre, aurait frappé ses coups d'une fgçoti soudaine et sauvage, ne se laissant arrêter pair ~ nulle légalité ou pitié, et qui est désillusionnée ton . ... ^ mais non vaincue p&r un adversaire qui comprend les quatre cinquièmes du monde « Désillusionnée QjS * mais pa.i vaincue », ceci est 1 aveu avec lequel le président de l'Union américaine juge la situation militaire de l'Allemagne, aveu qui lui a sûrement ^ été pénible. C'est vrai, l'Allemagne n'est pas vaiin-"jj vue et ne le sera pas, parce que les quatre cinquièmes du monde sont contre elle s:-jns pouvoir l'a-J battre, et c'est à cause de cotte impossibilité que ^ le courageux président appelle à la rescousse la dernière puissance ; L'Allemagne contre l'AUema-gnel Mais l'ancien professeur Tilson ne connaît pas le peuple allemand ; il se sert dans tvae note, qui appartient à l'Histoire, d'un langage inconnu ^ jusqu'à présent; le président d'une grande nation tente d'exciter un peuple contre son autorité po1!-tique à laquelle il a voué sa reconnaissance depuis 50 des siècles. Ceci montre comment les hommes d'E- 'jQ- tet des Etats-Unis interprètent faussement les évé- a nements politiques des derniers temps en Allemat- U!~ gn.e. Que savent-ils de l e"chainemMt indissoluble iUe des divers peuples allemands et de leurs gouverne- lUX ments. Quelle surprise et quelle désillusion ce doit ^ être pour ces messieurs de voir que cet gppel au peuple allemand a provoqué juste le contraire de . ce qu'ils espéraient 1 Encore doit-cr ê.ie jjfeonco&sent à Mc\îcur Wilson d'avoir jeté le masque aussi effrontément. ^ ~ Cette publication brutale de ce que méditent les Alliés aura pour effet, espérons-le, de dessiller e!j£ les yeux au p'us borné de nos théoriciens et lui *u" montrera le sens véritable de la guerre actuelle. cr- et Lldyd George n'a-t-il pas ef£rcntém;r<t uvoué les l's convoitises de l'Angleterre sur l'Asie-Mineure, ïa;_ notamment sur ia Mésopotamie? Ritot n'a-t-il pas ou crié à qui voulait l'entendre que non seulement la restitution de l'Alsace-Lorraine à 'a France faisait partie intégrante de son prcgramme,mi:is qu'il veut. Ulp~ lait également la rive gauche du Rhin? L'Italie 'nt n'a-t elle pas réclamé à c:r et à eri Trieste et Trente, et l'istrie. L'Entenfe tout entière ne vise-t» Ul" elle pas le démembrement de l'Autriche et 'e mor-. Jie cellement de la Turquie? jue lor D'ailleurs, lorsqu'on s'est rendu mettre du pre- ,£t. mier mouvement détonnement, l'Allemagne ne its peut être que satisfaite de certains passages de la e^' note. Comme il est piquant, par exemple, de»- ;rn tendre parier le président, qui s„ limite manifeste-, ,er ment aux peuples de l'Entente, des nations aux- eEt quelles il est permi d'apprendre la vérité ! Il est tre clair que Wilson veut ignorer les révélations que le chancelier a été à même de faire récemment au sujet des vrais buts de guerre de la France et dei [?" la Russie. Mais "e fait que la note de M. Wilson a'X a paru exactement 24 heures après 'es témoi-eu , gnsges recueillis au cours du pr:ces ce i ancien un ministre d,e la guerre russe So^khomlkioff, ressemble à une vt aie ccmédiè. La note américaine 1-5• aurait certainement été conçue dons un oer.s pltrs eSt prudent si Wilson avait eu préalablement connais-au ' ' i. * sance de ces veriies qui doivent couper la respiration à chacun qui recherche 'a vérité. Aurait-il des encore trouvé alors le courage de parler de « goii* out versements non responsables qui ont médité en t à secret 'a perpétration de cet attentat, et qui ont est déterminé eux-mêmes d'avance l'époque de la au- guerre »? Nous avouons que nous n'avons qu'une sti- confiance très limiiée dans la bonne fei de M.Wil-qui son; bien plus, nous estimons qu'il chercherait ris- encore aujourd'hui à interpréter autrement toutes le- les rc-vé'étions de ces derniers temps, pour nous la servir encore sen conte à dormir debout de la ter-le rcrisation menaçant,, du monde par l'Allemagne, fai- Car c'est un conte à dormir debout que sert le ous président au monde stupéfait. Plus une chose est mis stupide, plus on la croit, c'est là le cours des cho-:ire ses en ce bas-inor.de, mais qu'il se risque à ser-ap- vir au Pape ce bafouil'age insensé en guise de de réponse à une proposition sérieuse et digne, c'estl îue tout de même un peu fort! Combien peu ces phra-ap- ses concordent avec les paroles empreintes de dé-aix vouement envers les deux partis par lesquelles ,'é- débute la note où la proposition eu Pape ans:ait' na- comme un monument de sublimité émouvante ! oie Comme le Pape doit être ému .en voyant que ces an- mêmes puissances qu'il voudrait voir entamer de3 que pourparlers de paix et ds réconciliation avec leurs de adversaires, de voir traiter ceux-ci, dans ia prend, mière réponse qu'il reçoit, de bandits et d aras->lcs .sins avec lesquels il est impossible de traiter? oie Cette impossibilité de tiaiier existe également :un pour l'Allemagne, maintenant qu'el'e a plis con-ur- naissance du texte de la note de Wilson. C'est là ac- le résultat le plus clair qu'un chacun doit envisa-iar- ger s'-rteusemeat et inébrenlab'emont. Après cette œr première réponse du côté des Alliés, il n'existe1 par plus pour l'Allemagne qu'une seule formule pos-tïts sible : Tenir bon, combattre jusqu'au bout et ou- jusqu'au triomphe final. Année - N. 1051 - £cL B gllQ CIlfIMIS Dmssanefse 2 ^epiesssWe 1917

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