Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1101 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 22 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 24 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qv3bz6328z/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

3— Année - N. 653 - Ed. B Cinq CENTIMES Samedi 22 Juillet 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.G0 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent qrlie des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr- 3.00 - Mk-2.40 Fr.l .50 - Mk.J .20 TS11AGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois C Rédacteur en Chef : | de v>» I , ;vr 1 ™ journal Quotidien Indépendant ■ ' - n „ i Rédaction, Administration, Publicité, Vente : 8 I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j ANNONCES — La ligna Faits divers et Echos . fr. " 00 Nécrologie POO Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.5G PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne .- 0.50 rm&QE : 75MÙ .PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS HE ELU, 21 juillet. Midi : Théâtre de la guerre à l'Onesi L'attaque anglaise, annoncée hier, dans la région de Promettes, qui a eu lieu le 19 juillet, d été effectuée, comme on a pu le constater par deux fortes divisions. La courageuse division bavaroise., sur un des secteurs du front de laquelle elle s'est heurtée, a compté plus de 2000 morts ennemis dans l'avant-terrain et a ramené jusqu'à présent frSl prisonniers (dont 10 officiers ), ainsi que 16 mitrailleuses. Sur les deux côtés de la Somme, les ennemis se sont, comme on s'y attendait, élancés hier pour un coup principal. Il a échoué. "Les attaques ont été prononcées après une vigoureuse préparation en vagîtes nombreuses sur un front de plus de frO km., de Potières jusqu'à l'ouest de Ver mandoviller s. Plus de 17 divisions avec plus de 209,000 hommes y ont participé. ~:Lc résultât pitoyable pour l'adversaire est que la premèn: ligne d'une division allemande a été enfoncée dans une largeur d'environ 3 1cm. au sud de Ilardecourt, des tranchées les plus avancées dans les tranchées situées à 800 m. en arrière, et que des détachements ennemis ont pénétré dans le petit boiç, faisant faillie au nord-ouest de Y er mandoviller s. • Sur tout le restant du front, des assauts fu-r.ieux se sont brisés à la fidélité de dfivoir héroïque jusqu'à la mort de nos troupes sous des pertes extraordinaires pour les ennemis. i V L'entrée surprenante dans la. guerre de tranchées de cavalerie anglaise à cheval n'a natu- i tellement pu rien y changer ..Jusqu'à présent, 17 officiers et 1200 soldats ont été faits prisonniers.Des autres fronts des événements d'une im-portanc - particulière ne sont j>as à signaler. , V* L'activité de l'artillerie et des lance-mines s'est accrue par rafales, au sud du canal de La t 'Bassée et au norcl-ouest de I.ens, ainsi qu'en Argonne et des deux côtés de la Meuse. Au nord de Vendres&e (région de l'Aisne) \ de faibles détachements français se sont avan- , rés ctnr.ès nne, e.rjJosi<?n de ruine in' ffic^çc .^.1 ' ~oiÏÏ"étè. Hit eWfmmotfF'imFet;. Scfïf" pés ]xir nous. ~ Un avion ennemi, abattu dans un combat ■oêrien est tombé brisé au sud de Potières, un autre est tombé en notre pouvoir au nord-est de Ba paume. Théâtre de ta guerre à l'Es® . Brniées du feidaiaréchaî-géiiéral von Hindenbnrg : ' Au sud-est de Riga, l'ennemi s'est borné à ' tins faible t-niitive d'attaque qui a été étouffée dès le début. Des tentatives des deux cô- 1 tés de Friedrichstadt pour traverser la Dwina 1 ont été empêchées. A u nord de Dweeten un ' petit détachement a réussi à passer sur la rive _ j orientale. Au nord-est de Smorgon, des patrouilles avancées ont pu éviter des attaques ' (nn,(mies supérieures en nombre. Brisées du feldmaréchal-généra! prince Léopold de Bavière : La situation est inchangt'e. , 1 Années du général von LinsingeTi : * Après qu'entre Werben et Korsow des at- • taques russes eussent été enrayées, Je secteur ; m liant vers Werben a été porté en arrière de- ' varJ d s attaques enveloppantes prévues. Armée da général comte vou Bothmer s Pas d'événements en dehors de petits coin- ' bats d'avant-gardes. , , ' Evénements aériens. ' Dit^grand quartier général, 21 juillet. -— Officiel : * ■ < Lâ nuit du 17 ait 18, l'aviation française a renouvelé ses attaques contre les villes ouvertes d'Allemagne. Un de ses aviateurs a atta- '< qué li p file commune de Kandern, dans la Foret Noire, y tuant une femme et- ses quatre enfants. D'après des nouvelles complementai- 1 res arrivées hier, les communes de. H oh en et : 'de Mappach, également dans la Forêt Noire., 1 furent attaquées, mais ne subirent que de légers dégâts matériels. Ces communes sont si- ' tuées de l'autre côté du Jihifij clone en dehors de la zone d'opérations, ci n'ont aucune, important militaire. Quant aux attaques de l'aviation allemande, elles n'ont eu Heu que contre des fortifie -tions ou des établissements apport ■nant à des communes situées à l'intérieur de la zone, d'opérations, tels que gares de jonction de chemins de fer, campements de ■ < troup .>■ stations de débarquement en corrélation immédiate arec les opérations, etc. Toutes h < I é dités citées dans le radiotélégramme frànça s du 28 juin : TJéthune, Amiens, Hâte- "" hrovcl,, Bar-le-Duc, Epernaiy, Fisnvs, Saint-Dié, Gerardmer, Ltinéville, Baccarat et Raon l'Et'ive, se trouvent clans ces conditions. La nouvelle attaque de l'aviation française contre une petite commune de la Forêt Noire, insign fiant/: au point de. vue militaire, dénote, comme celles effectuées sur Fribourg et (Jàrh-rtihe, l'intention d'agir, non pas sur des établissements militaires ou des troupes, mais sur Ia population paisible it sans défense du 11 in-'ie/land. Les raisons invoquées par le commandement de l'année française pour justifier ces ait iques en les faisant passer pour représailles manquent de fondement. Nous allons i plutôt nous voir obî'-gés d'en faire, au moyen . <Je la puissante escadrille de combat que nous < n'avons pas encore mise en action, autant: il y a en somme un grand nombre de villes françaises qui, au delà de la zone d'opérations, . tont accessibles à nos aviateurs. AUTRICHIENS TIENNE, 20 juillet : 1 tieâtre de îa guerre russe. Dans la Bucovine et au nord-est de la croupe du Prislop, il n'est rien survenu d'important.Pies de Zâbie et de Tataroiv, les combats se ioiit poursuivis hier avec une intensité variable. Sur te front en Galicie, au nord du, Dniester, il y a eu des combats locaux entre avant-postes.En Y"Ihynie, les troupes allemandes ont repoussé l'ennemi à L'ouest de Zwieniacze dans 'a vallée qui conduit vers le nord. Dans le coude du Stochod, au sud-est de Kcts-:cwlca, des détachements austro-hongrois ont vil ■qué a Vimproviste une redoute russe avancée.Théâtre de la guerre italien. Les opéiations ont été généralement restreintes. Seuls quelques secteurs du- front à l'est du Tyrot et de la zone-frontière de la Carinthie se sont trouvés de temps en temps sous un vif feu de l'artillerie ennemie. TUotitre tic îa jjucrre SinJ-Lsl. Escarmouches sur la Vojusa "inférieure. La garnison d'une île située au sud de la Dahnatie a descendu un aviateur italien. L'avion a été incendié et les occupants ont été faits prisonniers. Evénements sur mer Dans la nuit du l't au lô juillet, nos torpil-curs ont coulé dans l'Adriatique moyenne un ; t us-marin itah n; douze heures plus tard, ils mt coulé, dans l'Adriat que méridionale, un tous-mann de. ■nationalité inconnue. Aucun homme des deux équipages n'a pu être sauvé. Il v l'y a pas eu de pestes de notre côté. Le 19 juillet au matin, S hydrpavions ita-iens ont survolé le groupe septentrional des 'les et ont jeté quelques bombes sur des loca-ités, ainsi que sur des vapeurs ancrés et en marche, sans occasionner le moindre dégât. Deux avions ont été forcés d'atterrir, dont "un, non endommagé, a été ramené par un 'orpillciir. Les occupants des deux hydroavions, ■Zpts nffir.fiCfx et ttnzjumi>-pjjici£ç_ 'calules ont Hé faits pristmhieis. FRANÇAIS PARIS, 20 juillet, S h. p. m., officiel : De part et d'autre de la Somme, notre in-fant< rie a attaqué ce matin les positions en-icrriies et réalisé des avantages marqués. Au nord de la Somme, nous avons enlevé es tranchées ennemies depuis le mamelon VHardeeourt jusqu'à la rivière et porté, notre ligne à l'est d'Hardecowt, sensiblement le ong du cliem,n de fer à voie étroite qui va de lomhles à C'éry. Sur cette partie du champ le bataille, nous avons fait jusqu'à présent ',00j> risonniers. Au sud de la Somme, entre Barlcux et ?opeeMcrt, toute la première ligne de tran-'.hées ennemies est tombée en noter pouvoir. En Champagne, nous avi>ns pénétré dans me tranchée ennemie au nord-est d'Aube rive 't ramené clés prisonniers. En Argonne, l'ennemi, a tenté, hier vers 7 heures du soir un coup de, main sur nos petits •josfcf du saillant de Bolante. Apiès un vif •ornbat à la grenade, il a été repoussé. Sur l(i rive droite de la Meuse, nous avons progressé au cours de. la nuit à l'ouest de 'ouvrage de Thiaiimont. Au sud de Fleury, r,t ouvrage fortifié puissamment tenu par '<nnemi, a été enlevé par nous. Plusieurs of-Icirr.v et 160 hommes ont été capturés pen-lavt cet assaut.. Sur la rire ;tanche de la Meuse, bombarde-n"nt continu dans ta région d'Avoeovrt et de 'hattanrourt ; lutte à coups de grenade sur la r>'nte nord-est de la cô'c 30fr. A viation : Dans la région de la Somme, un ippeireil ennemi a été abattu hier clans l'a-orès-midi par un de nos pilotes à l'est de Pé-oniie. Un autre avion ennemi, attaqué par •tri de nos avions, s'cif écrasé sur le sol. près le Gremil'y (région de Yerclun). PARIS. '20 juillet, 11 h. p. m. : Au nord de. t'a Sommef n'ivs consolidons tes positions conquises par v.ous ce matin. An sud de, l" Somme, nous avons élargi no-'re front d'attaque au cours de l'après-midi •i ,ntevé entièrement la première position demis E-trécs jusqu'à la hauteur de Y<~rman-îovillcrs.A u cours de* combats de la journée, nous irons capturé de part et d'autre de la rivière 2000 pr sonniers dont 30 officiers. Trois ca-une trentauie de mitrailleuses et un important matériel sont, également restés entre tos mains. Sur h rive droite de la Meuse, nous avons y>ntinué à progresser à la grenade à l'ouest Je l'ouvrage, de Thiaiimont. Le chiffre total les prisonniers foils par nous ce maf tn est de 100 dont G officiers. .-'l viation : Nos aviateurs de bombardement mt effectué de nombreuses opérations dans la 'mit du 11 au 20 juillet. Les gares de Thion-ville, de Montmédc, de Brie)/lies et des bivouacs près d'A tannes (région de Yerdun) ■>nt reçu cl" nombreux projectiles. Un autre r nos avions a également lancé 8 obus de, 7rox calibre sur des établissements militerrcs Te l'ennemi. RUSSES l'ETROGRAD, 19 juillet. — Hier matin fr ivions ennemis jetèrent 13 bombes sur Ut ville 'le Reval. - SJj-o Au front de Riga, continuation du combat d'artillerie. Sur le lac MiadzOl, notre infanterie et la flottille du lieutenant Olfschcwshy attaquèrent à l'improviste les Allemands, la nuit, et provoquèrent parmi eux une folle panique (i) Les aviateurs eniiemiéjÈépldyëÏÏSflt une grande activité sur le front, dit. sud de la Duna jusqu'aux marais de Pins/etâ Sur le Stochod, feu <&artillerie en de nombreux points.Notre, feu àwcpoussé un essai d'offensive de l'ennemi au metà des marais d'Ob-tirc. Par suite des piui^m le niveau du Dniester a monté d'environ j| m. 50, et le fleuve charrie de nombreux dwris de ponts et bacs de passage clcs Autrichmis; Sur le flanc gauche de la région des r m ères Czercmost noire et Czeremosz blanche, nmre infanterie a avancé,au sud-ouest de Eut-jMcontre les villes montagneuses.ITALIENS ROME, 19 Juillet. Dans les vallées de Leder et de Lagar ma S'artillerie ennemie a pris nos 2>ositions soumun feu violent. Nos batteries ont riposté ém'rgiquement. Sur le l'asubio desèdétachcments ennemis considérables ont attaqué nos lignes dans la nuit au 18, mais ils fifr.ent repoussés avec de fortes pertes. Dans la haute valléè. de Posina nos troupes ont recommencé hierî,après des préparatifs d'artillerie, leurs attaim{eé contre les versants da Vorno de't Coston. fttt batteries ennemies, qui s'étaient tues pe&dant notre bojnbarde-me'nt, commencèrent alors à lancer une grêle d'obus, vigoureuse et fapide.Nos troupes d'tn-fantenr parvinrent tintefois à s'emparer de nouvelles positions~sw' les versants impraticables et rocheux de w montagne. Sur le restant du ffont, combats d'artillerie qui furent prrticMièrement animés clans la haute vallée de Br>it.e, à l'entrée de la vallée de Se sera, où■ l'ennemi avait amené de nouvelles batteries df^gros calibre et contre les hauteurs à l'ouest ci.e Gôrz. Un aviateur ennen i a jeté deux bombes sur . Miirostiea.-. Qû il y HtuMmtûeltfuSx victimes et des dégâts minimes. ANGLAIS LONDRES, 19 juillet: '■— Du général Hcng: Après de très violentés attaques opérées par les Allemand* en massés très compactes sur nos positions à l'est de Bazentm, et ayant . commencé hier à 5 heures 30 après-midi, on a combattu toute la nuit. L'ennemi, après avoir éprouvé de très lourdes pertes, réussit, à l'aide de renforts un portants à reconquérir sa posi-t.on dans la forêt de Del ville et à prendre pied ferme au contour nord de Longueval. Le combat continue avec violence en cet endroit. Sinon, les attaques allemandes, y compris trois assauts indépendants sur la ferme de Waterloo, se sont complètement écroulées sous notre feu. Dernières Dépêches Le discours lie Ai. i'att>«cn eo Bulgarie. Sofia, 21 juillet. —• L'éx-ininistre ïatonow, ck nt le discours signifie la clôture .des discours .parlementaires, a exprimé ces paroîes, remarquables chez lui epi passe pour etre russophile : « Pendant plus de 20 ans de ma carrière parlementaire, je m© fcuis abstenu de parler politique extérieure; mais, à présent que ia Bulgarie lutta pour son existence, qu'elle a.suivi une voie déterminée et immuable, qu'elie a indubitablement réalisé des avantages, le moment c6t venu d'en parler. La voie qu'on vient de choisir ne doit pas constituer un programme de parti; c'est celle que la Bulgarie toute «itère suivra sans distinction jusqu'au bout; aussi, toute la Bulgarie a-t-elle l'obligation d'accélérer la marche des événements. C'est .précisément au Parlement qu'incombe le devoir de s'exprimer au sujet des efforts-produits après une brillante victoire commune aux côtés da îlot alliés. Le règlement de La question du budget ne doit se heurter à aucun difficulté de ce chef. » Le blocus anglais. Londres, 21 juillet.— Le «Daily Telegraph» annonce de New-York qu'un mouvement, étendu contre l'Angleterie se propage aux Etats-Unis, parce qu© l'Angleterre tente d'empêcher le commerce avec ses ennemis. Toute la presse américaine proteste à ce sujet et demande à Wilson d'envoyer à Londres la note la plus catégorique qui jamais ait été rédigée par lui pour la défense des intérêts américaine. La question irlandaise. Londres, 21 juillet. — (Connu, ds l'Agence Reuter.) •—- M. Redmond publ'e un mémoire qu'il a envoyé mardi à. MM. Asqui&h et Lloyd Georges. Il y déclare que le retard apporté dans le dépôt ds la loi du liome-rule, ainsi que le discours récent de M. Lansdowne à la Chambre des Lords, ont créé une*situatioïi très grave on Irlande. Cette proposition qui s'écarte des conditions acceptées, forcerait le parti irlandais à déclarer suspendues les conventions.Les finances anglaises. Londres, 21 juillet. — Au sujet de la com-muuicat'on du Chancelier de l'Ecthiquier à la Chambre des Communes par laquelle il faisait savoir que les frais de guerre journaliers s'élèvent depuis quelques temps au-delà de 6 millions de livres, l'Agènce Reuter annonce plus explicitement que le Chancelier de l'Echiquier a répondu que l'estimation précéden te de 5 millions de livres par jour avait été J t l'estimation de l'ensemble des dépenses et non j p pas seulement des frais occasionnés par la c guerre. Par conséquent, les 6 millions de li- 1 vreg par jour se rapportent aux dépenses tota- I les de ces derniers temps. c Cette communication!, fait remarquer l'A- d genee Reuter, n'a pas été, comme on l'avait t; dit, une nouvelle surprenante faite occasionnellement au cours des débats, mais un rappel j. au quantum des dépenses annoncées hebdo- q madaireinent par le Trésor. Pendant ces sept r dernières semaines, la somme totale des dé- jf pieuses du Trésor s'est élevée à 300 millions de j, livres. Les dépenses journalières effectives pour t cette période ont comporté un peu plus que p 6 millions.Les causes imprévues qui ont gonflé les frais jusqu'à cette hauteur ont été surtout le taux élevé des valeurs américaines vendues c-au gouvernement pour le règlement du cours ^ dit change, ainsi que l'importance qu'ont pri-se les avances consenties aux Alliés. La con- c, nexité de ces deux causes avait, plus rapide- a ment qu'on ne l'avait cru précédemment, q amené Tépuisemeut des ressources provenant des emprunts de guerre. lasolaiion des troupes anglaises à Karachi. Londres, 21 juillet. — Le « Times » reproduit un article du « Pioneer Mail » du 24 juin g concernant l'accident de Karachi" dont le dé- b putéAstor a parlé au Parlement. Il en appert v que parmi les troupes arrivées d'Angleterre d aux Indes et transportées via Karachi dans le Çi nord de l'IIindoustan, il y aurait eu 136 cas a d'insolation, dont 15 mortels. s-i La documentation anglaise P sur les Dardanelles et la Mésopotamie. A Londres, 21 juillet. — A la Chambre des <!■ communes, avant- l'ouverture des débats cou- v< cernant la- conduite des opérations en Mésopotamie et aux Dardanelles, M. Asquitb a déclaré que, vu la phase critique caractérisant actuellement les opérations militaires de la Gran- li de-Bretagne, le Gouvernement s'opposerait- à ce n" que la discussion put produire l'impression n d'un manque d'un'on dans le pays. Le Gouver- d-nement ne désire pas cacher les défectuosités p relatives à crc• opérations, ni prendre eo-ne sa le protection quiconque en est responsable.il pro- d pose donc deux enquêtes séparées par des Corn- g missions constituées par des représentants des a" deux Chambres et d'autres personnalités, par é exemple des Australiens, ayant glorieusement à participé aux opérations des Dardanelles. Ces tr commissions auraient pouvoir d'agir en secret g: dans: le but de rendre possibles la révélation la des faits. La condition fondamentale de ces en- à quêt~s. c'est qu'on soit assuré qu'elles n'entra- p vent en aucune manière les opérations sur terre g" et 6ur mer. u: Un bill relatif à la constitution des commis- 1' -skans met à la déposition de celles-ci des h> moyens de contrainte pour se procures- les do- t; cuments probants. AI. Carson, qui avait à ou- te vrir les débats a accepté "la proposition du p, président. q Chambre des Communes. p Londres, 17 ju llefc. — Le Chancelier du Q Trésor proposa de donner la troisième lecture sf de la loi financière après la conférence de la te commission. Sir Frédéric Danbury répliqua à que cela ne tenait pas à un jour de plus ou sl de moins. Le Chancelier du Trésor répondit le que la situation militaire en exige l'accéléra- d tion. Les frais de guerre journaliers s'éievent depuis quelque temps à 6 millions de livres p sterling. Les pouvoirs du gouvernement, pour él contracter des emprunts sont expirés. Danbu- ; ry demanda quand les conférences reraient ter- b minées. Le Chancelier du Trésor répondit : le Mercredi-ou jeudi. Sir Edward Carson déclara d qu'on a assez des discours des ministres, qu'ils li prononcent depuis deux ans. S'ils veulent re- 1 tarder quelque chose, ils s'en réfèrent à la si- ci tuation militaire provisoire. Le gouvernement croit pouvoir faire tout ce qu'il veut. Au plus tôt qu'il saura que la nation et le Parlement C se réveillent, d'autant, mieux. Il devrait tout V avec le Parlement. Un vote adopta la propo- p Jtion du gouvernement par 142 voix contre 29. U Londres, 20 juillet. — Cromwal] a demandé n quelles sont les colon es allemandes, abstrac- r. tion faite de celles qui sont soumises au dé- q parlement des Colonies et aux gouvernements r< du Dominion, qui sont complètement en pos- é ses ion des Allies et quel est le pouvoir res- v ponsable de leur administration clans les cas e isolés. Robert Cecil a répondu : Les Carolines 1' et les îles Marsehaïl, à l'exception de l'île d Narra et du district de Kiautsdhau, sont ad- « ministrées par le gouvernement japonais.Dillon s demanda si le gouvernement est- disposé à sou- p mettre immédiatement au Parlement, son q échange d'opinions avec le gouvernement 1: américain au sujet du' caractère du «Deutsch- « land» et s'il est disposé à tenir la Chambre des b Communes au courant des négociations à ce t sujet. e Lord Robert- Ceoiî a répliqué qUe les négo- c eiations suivent leurs cours et leur publication c ne serait pas actuellement, da.ns l'intérêt géné- n rai. Dillon demande si Cecdl pouvait assurer p que le gouvernement ne provoquerait pas un c incident avec les Etats-Unis à ce sujet, sans t que le Parlement ne se soit occupé de toute s: la question. Cecil répondit qu'il ne croit pas c que la Chambre désire une pareille assuran- j. ce, mais qu'il en conférerait avec le secrétaire r d'Etat. c Astor de-ma,nda à Chamberlain s'il ava.it re- c çu des nouvelles officielles au sujet de l'éclieo c des arrangements au sujet des transporte de r roup-es de l'Angleterre aux Indc-s et si on rendra bientôt des mesures pour remédier à. et te situation. Chamberlain répondit que interpellateur veut probablement parler ds événement remarquable qui s'est produit réaniment lors du dernier transport- de troupes e Karachi. Il en a demandé un rapport cié-u'.llé.Asquitih répondit à une question relative à i .continuation de l'état- de siège en Irlande, u'il est certain que lorsque le peuple améri-ïin apprendra à mieux connaître les faits de i rébellion irlandaise, il reconnaîtra qu'on est itervenu gans esprit de haine et dans l'int-en-on seulement de rétablir l'ordre et d'en em-êcber lç> renouvellement. Visite de Reschid Paclia au Suilan. Ccnst-a-nlmopie, 21 juillet. — Reschid Para, délégué de Jen Reschid, le puissant chef e tribu arabe de-l'Arabie occidentale, no-imment de la région du Nedjd, qui doit i-u-issaijfrroent se rendre auprès de son souverain, été reçu en audience par le Sultan. On sait u'il s'est toujours distingué par son loyalisme l'égard du gouvernement turc. Réaction de l'offensive sur le marché financier anglais. La Haye, 21 juillet. — D'après des télé-rammes privés adressés de Londres à des mquiers hollandais, on a parlé d'une nou-?lle hausse d'un 1/2 p. c. du taux d'escompte e la Banque d'Angleterre; quoi qu'on re-;i ve à la Bourse constamment des nouvelles .i sujet dès progrès de l'offensive, on con-ate une baisse de toutes les valeurs d'e-m-runt anglaises. Le cours actuel du Consolidé .uglais çèt même de 4 p c. plus bas que celui ? ia semaine dernière, lors des premières nou-î]les de l'offensive anglaise. Les Puissances Centrales resien! inébranlables. Berlin, 21 ju liet. - D'un article du «Berner Tageblatt)) intitulé : « L'Affaiblissent de l'Angleterre » : « Ce3 succès anglais 3 sont proportionnés ni à l'énorme dépense ; matériel et d'hommes, ni à l'énormité des . :rt?s. Cette offensive dans le but de soulager s 3.?rcmcair. a Verdun, ainsi. q\i-e leg Xt?. i ion** ans le Tyrol, n'aurait- atteint son but stra.té-que que si une percée de grande envergure /ait pu se produire à l'un de ces fronts. Or, est ce qui n'a pas été atteint, ni à l'Est ni l'Ouest. Et la situation actuelle peut d'au-snt- mieux maintenir la confiance en Alleiina-le, que celle-ci est enfin parvenue, grâce à pression sur les Français devant Verdun, faire sortir les Anglais de leurs tranchées, Lîis à les affaiblir sensiblement. Toute l'An-eterre saigne p-ar mille blessures, et dans i-e proportion non encore constatée depuis existence du grand Empire britannique. Les îcatombes de marins anglais tombés à la baille navale du Skager-Rack et de soldats imbés à la Somme viennent contredire la pro-hétie de Grey au début de la guerre, connue .loi l'Angleterre ne souffrirait guère plus en articipant aux hostilités qu'en s?abstenant, uand l'avance minime de l'offetosive anglaisera révélée au peuple- anglais? le cri de v.ic-iire provoqué par, la claque ne tardera pas faire place au silence, et- le beau rêve sera livi d'un pénible réveil. A l'Est et à 1 Ouest, s armées ennemies voulaient percer les fronts 2? Allemands et des Autrichiens, et elles no int- parvenues qu'à faire reculer de petites irties de nos lignes. Ces dernières restent in-iranlables à la Somme, de même qu'en Po-gne et en Galicie; et, tout aussi inébranla-[es que leurs armées, les Puissances Centra-s maintiennent leur confiance et leur volonté ? vaincre. Toutes deux ont toujours la vit-a-té et 1 ' i nd estrnet i bilité des premiers jours de , vaste lutte mondiale, tant à l'intérieur que iez leurs troupes faisant face à l'ennemi. » Le sous-marin « Dcnlschland ». New-York, 21 juillet. — Radiogramme). — n mande de Washington à 1' « Associated ress » : « S'il est vrai que la nouvelle du dé-art du « Deut-schland » est iinjw-rtante pour -s ennemis do l'Allemagne, les Etats-Unis 'en doivent pas moins, dans l'intérêt de leur ationalitc, faire le nécessaire pour empêc-her ue cette nouvelle leur arrive. "Les fonctionnai-;s de l'Intérieur ont donné à entendre qu'ils iiidiaient la question quant au moyen de sau-egarder la neutralité américaine en cette cir-jnstance. On lit, dans un article de fond da « Evening Post » : « La décision des experia e la marine, aux termes de laquelle le Deutschland » est un uavire marchand non. usciaptdfole de transformation immédiate en avire de guerre, vient mettre un terme aux uestions soumises par les ambassades des a-lés. C'est pourquoi, à dater de ce jour, la Deutschland », briseur de blocus, est passi-le de confiscation et a droit à un coup d'aver-issement lors d'une rencontre avec un navire unemi. L'opinion publique est d'accord aveo atte décision. Nous pensons également que la réalion d'un trafic hebdomadaire par sous-larins serait la bienvenue, étant donné Imposition des Anglais au trafic postal améri-ain. Quel droit aurait par exemple l'Angle-erre de déclarer qu'on ne peut recevoir un eul journal allemand aux Etats-Unis? Quel roit a-t-elle d'empêcher la propagation dea jurnaux américains en Allemagne? Et l'Ami-auté anglaise, qu'espèt'e-t-ellé effectivement btenir en empêchant les Américains de lire Ses journaux allemands ou vice-versa ? Cha/ ue fois qu'elle agirait de la sorte, elle ne fe^ ait que s'aliéner les sympathies américaines.»>

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume