Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1092 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 29 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 08 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z60bv7c319/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

AB0H8EMENT POSTAL, ÉD. || Bruxelles - Province - Etranger 3 Bisis : Fr. 4.5S. - Mk. S.8» Les VurMHi de a»'t« en Beijiniie __ çt à ITLfcnaacer «'accepte** «i«e des fifcaaflMMNrit THEMES TRiELS ; ceux-ci yrsMKttt e*«rs les | Jaxv. 1 Ayixl 1 Juillet 1 Ocres On pwit saH*nner tetitcfeta peur les <teïix rieniier» kio^s cm r^me p«ur Te daraier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr-3.09-^2.40 Fr-1.50-MM.20 TIRAGE : 7B.QOO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.00 Nécrologie T.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . Q.5Ç PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR C Rédacteur en Chef : IVJtsi.ro cl & siwnr «aiwr;.^a» ^sà^a&x.îii» tsijiZi-5fca a» §ç isiïial QastlMlen indépendant (Rédaction, Administration, Publicité, Vente : Dnnvci ï cc a e r>TTt? i-ïT?vrr>r r*attc «s Vingt fois avant la guerre j'ai écrit aillera que la rira-lits économique ou plutôt la jalou ri® <xmm«refiale <1 s rivaux de l'AïUcaiifigm serait (et ce fut trop exact) la causa de 1; guerre prochaine. Un article développant estt idées avec statistiques à l'appui, que j'écnvii en mai 1914, alla même tout droit au panier fjn me répondit : « Vous vous trompez. Per Bonne ne jalouse l'Allemagne et l'AngietertN . la craint moine que j>ersonne. » Or les faits m'ont donné tarisjeia^nt raison La France elle-même depuis un quart de siè ' cl® redoutait de pins en plus la coneurivina grandissante de l'empire- germanique. La pic#&s française se préoccupait mêzni outre mesure d'aitalyser les oausss de la pros jpérité économique de l'Allemagne. Le grain Importer Julet Ilurefc entreprenait pour U st Figaro » la retentissante campagne d'explo ratios outre Rhin. Fornand De-mollin® publiait eon enquêta si" les cause* de la supériorité des anglo-saxons La sénateur d'Eetoumeiles de Conataat, rap portait de ses entretiens avec Guillaume II a Berlin, des vues pessimistes sur l'avenir d< sa patrie. E. Ucciani, étudiant les causes de la pros périté économique de l'Allemagne, constatai] dans le a Petit Journal », en décembre 1907 que la concurrence de celle-ci devenait alar mante pour ses rivaux et concluait sournoi-ee-ment qu'il fallait y mettre bon ordre ai plus tôt. Ce fut au lendemain de la crise de 1848 qu< l'Allemagne capitaliste moderne a commencé de se constituer. Elle traverse alors la période caractéristique de son évolution : d'idéaliste elle devinent réaliste et pratique; elle cessa <3s rêver pour agir. D<ius s;» UniversibéB, de tout temps très influentes sur l'opinion pU' blique, les professeurs ©xaltent la supériorité de la volonté, prêchent le culte de l'action, enseignent la nécessité de l'effort. L'esprit d'entrepris© se répand et les premiers symptômes d'activité économique apparaissent Mais depuis le désastre de lena (1806) la nostalgie d'une Allemagne politiquement unis hantait trop les cerveaux germaniques poui qu'ils poursuivissent fortement d'autres buts et ce n'est qu'après 1870, quand oett* unité ©ut été accomplie par la proclamation dt l'empir© dans ia Gaien© dsG Glaces à Versailles, que la nation travaille réellement à remporter la a victoire industrielle ». On sail par la lecture du phénoménal bilan des 25 aa de règn? de Guillaume II, publié en 1913 paa le dr Helfferich (aujourd'hui ministre des finances) combien brillamment elle a réussi à s'adjuger la palme. Inde irœ! Dès 1871 un débordement d'activité économique, une fièvre de spéculation s empareront do l'Allemagne et-, cornsMérablemetut amplifiée les mêmes phénomèmcp qu'après 1848-sî xnani{estèrent: 857 sociétés pa-r csctiona furent créées de 1870 à 1 £ i l avec 8,306 millions de capital I Mais ses ressources n'étaient pas encore à la hauteur de son activité. Comme elle était tributaire de l'étrangE-r pour sa subsistance, que, sous le régime libre-échangiste où elle vivait, son industrie encore embryonnaire ne pouvait luifcer contre lee importations de pays mieux outillés, ©île subit leur invasion économique momentanée. Car pour assurer par l'é-pé© o« qu'avait conquis l'épée, les nrfUî*.rd' français avaient été engloutis dans la réfaction des armements, dass la constructioai de forteresses, dans l'établiseome'nt de voies stratégiques et ce qu'il en restait était ailé grossir le trésor de guerre de Spandau. Crises agraires, industrielles, financières, dès 1872 fondirent sur elle à l'envi.Ainsi le but qu'elle s'assignait était encore lointain et pour y parvenir, une nouvelle lutte étiat nécessa re.Saji; se décourager l'Allemagne aussitôt l'entreprit : elle devait y rencontrer d'éclatante triomphes. Vendre, à qualité égale, meilleur marché qu© quiconque, est la formule de réussite de négoce. Diminuer le prix de revient par l'abondance de la fabrication, par la perfection de l'outillage, par la diminution du coût des transports est dose le problème à résoudre . les manufacturiers ai icmanda s'y employèrent et y réussirent. L'Allemagne possédait ©n abondance le fei et la houille, ces deux principaux é.émeats de la richesse des natiosaa ; La fécondité de se* filles lui assurait u*e main-d'œuvre afcondan-te que les qualités d'eaaduraace et d'application de la race faisaient précieuse; et, poui discipliner l'effort de ces légi-©ie de travailleurs, elle trouvait dans ses classes cultivés! une armée permaaeate d'hemmee de e<ienoc qui, dsuJB le etade de 1848 à 1870, s'étaicail prépar& à ce rôle. Devenus plus soucieux d* préparer l'avenir que 3e ressusciter le paasé ils avaient en effet, délaissé al«rs les régi«oi£ sereines de la métaphysique et de la p&ii« logie pour des étudse plus pc#itive«; et quani l'heure en. fit veaue, ils se raélèreat aux luttes économiques. Ds iEnevère^t, puis p®us-easit dans leurs d«r»ièr«6 comséquieMces 1«6 dé couvertes des pays étrangers, ils e» tirèreœl 'des applicati«n6 lucratives. Ils avaient osO*. longue patience qui tient lien de gw*ie et,com-Die ils savaient se spécialiser, il n «et pas d'if-duetrie où ils n'appertèrest quelquts petit* perfectionnements, ©curces de gros profits. Grâce à eux, dans les industries textile, su itjiijèreS, minière», métallurgique^ l'Alksna.-gBe lutta v ict«rieusçme*t «XBtrs Its flii-i les avaient le plus dével^péss ; eîlé 1« Les causes de la prospérité de I'Allemagne s dopasaa dans le domaine de l'électricité et, clans celui de la chimie appliquée, parvint, > par d'incessants progrès, à livrar à des prix i te-llcmsnt inférieurs les acides, alcalis,-engrais. ;■ produite pharmaceutiques, matières cokuran-i ttô3 et parfums artificiels, qu'elle en fournit presque exclusivement le monde entier ; ©t qu'aujourd'hui même, après deux ans de ; g uj&rre c'est encore à elle que l'Angleterre doit faire acheter par l'entremise» die firmes américaines les matières colorantes qui leur manquent. Le sous-marin « Deutscaiand » : vimt en eSet d'ajjjwrter à Baltimore pour plusieurs millions die sels d'anilins et autres > produits chimiques. Aussi était-ce avec raison que M. Waltoi [ Bpring, notre regretté professeur de chimie,— mort il y a deux ans (encore un fils d'Allemand qui illustra la Belgique 1) — nous répétait k l'Université de Licg-e que les gise-ments ds sels minéraux du bassin de Stass-furth étaient plus préoieux pour l'Allemagne que les cinq milliards que lui avait payés la France en 1870. \ L'activité des usines force à l'expansion commerciale. A l'allure dont l'industrie allemande se développait, l'a<ociroissean'ent de la production dépassa l'accroissement des besoins intérieurs et elle subit la nécessité de trouver des colonies et des débouchés au dehors.Le régime protectionniste fut alors abandonné (1891). Aux maîtres qu'ils choisissent se jugent 1 s élèves : les Allemands se mirent à l'école des Anglo-Saxons et bientôt les sur-. passèrent. / , Far l'importance de ses richesses, par la puissance de la tradition, par l'étendue de ses j colonies et de ses relations, l'Angleterre sur mer avait dans le monde le moeiopcLe du cam-meroe. Produisant beaucoup, ma.-s vendant ; plus qu'elle ne pouvait produire, elle n'ava.t pas à solliciter te cliente ;et, comme ils étaient à sa merci-, elle leur imposait ses goûts, ses habitudes, sa langue même. Forte c© ses succès, de son chifue d'affaires toujours croissant, elle ne s'occupait que de prospérer le i plus commodément possible et s'endormait dans ia confiance funeste que donnent les monopoles et les privilèges. Dès 1885, des cle-rks allemands débarquèrent à Londres, à Mamcsbeai ^, h /aipet.'.. A ces employés laborieux, instruits, paiyg'ot-tes, peu exigeants quant au salaire, les né-, gociaints anglais firent un accueil empressé; et, #vec les besognes ingrates — dépouillement des courriers, correspondance étrangère, — ils leur livrèrent la Lste de leurs cliente et 1© secret de leur négoce; car les o volontaires » allemands, en même temps qu'ils employaient leur aavoir, travaillaient à 6'instrui-ee et à s'initier à tout ce qu'ils ignoraient. Ceux qui g© bornent à imiter demeurent inférieurs; aux résultats d'une expérience séculaire qu'elle 6'assimila en moins de 20 ans, l'Allemagne ajouta sas qualiiés de méthode et par cette union dépassa ses maîtres. L'Angleterre avait des voyageurs ; l'Allemagne ©ut diss explorateurs commerciaux. Leur connaissance étendue des langues leur rendait facile l'accès des pays qu'ils voulaieofc fournir et mieux que leur rivaux ils pureait en. connaître les besoins. D'ailleurs, les clients reçurent avec sympathie ces nouveaux venus qui débrouillards et toujours polis, les changeaient 1 de l'arrogance britannique,satisfaisaient leurs goûts au lieu de les froisser et tenaient tant à honneur de les servir. En outre ils vendaient moins cher et accordaient de longs crédits.L'Allemagne vit donc affluer chea elle les commandes et augmenta d'année en année le chiffre de ses transactions. Four 1906, elles se sont élevées à plus de 18 milliards de francs: 1 exactement 34,936 millions de marks (exportations, 6,497 millions, et importations,8,439 1 millions); soit, au change de 1 23, 18,371 mil-liontf de francs. L'année était «n progrès sur 1905 de 1,659 millions de marks (2,040 millions de francs). Le commerce de la France pour la même année ne s'e&t élevé qu'à 10,273 millions d© francs, en augmentation oepen-1 dant de 627 millions sur le chiffre d© 1905. Ici même avons-nous cité lea statistiques qui prouvent que depuis 190G la progression ascendante s'accentua encore d'avantage,nous y renvoyons nos lecteurs. ; Ainsi l'Allemagne s'est placé au second rang des puissances commerçantes du monde, alors que la France tombait au quatrième. Si l'on considère, d'autre part, que la flot,te marchanda" allemande de 1886 à 1905 a passé ; de 420,000 à 3 millions et demi de tonnes, et ; qu'au moment de la guerre le port de Hambourg avait un mouvement qui dépassait ce-. lui d» tous les ports français réunis, on aura une idée des résultats auxquels la colla-bora-i tion intell'gente des industriels, des hommes de science et des commerçante a atteint en Allemagne. Au oolos&al Effort de la nation vers la prééminence économique, l'Etat a apporté une aide puissante et éclairée. Par centaines, il a ; dépensé des millions pour multiplier les voies f ferrées et navigables, les services postaux, lea lignes télégraphiques et téléphoniques, ces auxiliaires précieux du commerce; ©t dans le i développement de l'instruction technique,-son influence a été prépondérante. Aidé par les municipalités, par les syndicat» patronaux et ouvriers même, il a multiplié l*9s écoles profea. p^ff ceux-ci,les écoles 'industrielles pâîlf "es <3of£feSaaîtree,leB Geôles Supérieures et ^ V lee laboratoires pour les ingénieurs et les chi miattes; des écoles de perfection s«nen.t après l'école primaire ont formé des commis ©t des comptablee, et les hautes é.oles commerciales des directeurs d'entrepriset., Des bourses de voyage ont été libéralems :!. accordées, le: Chambres de commerce réorganisées, de» musées industriels créés, des ; iiachés techniques établ g dans les consulats importants. Quant à la Prévoyance et à la solidarité so-ci»1 a, aux questions d isruraiioes contre ia maladie, l'iMvaiildité, la. ^ifillfiEBe, les accidents, al'tez donc voir ici à Bruxelles au Luna Park ce que vous mor, ,r-ara l'Expositioi qui y est ouverte. Vous ;rea stupéfait des résultats éci'asants auxque'jj a atteint l'Allemagne con Umporaiue. Dcp lis la guerre oetite activité d'assistance s'est e<Jcvre centuplée er faveur des. victimes du caUclysm© actuel. Lets Allemands ont beau être ilos ennenr.s. Lee faite sont là ©t la vérité exige qu'on y rende hommage. Mais ni l'esprit de discipline des travailleurs, ni le génie d'orga?, sation des directeurs, ni le pe-rfect'ounoiï ^it de l'enseignement technique, ni la volou.e de puissance de la nation tout entière n'auraient pu asburei à l'Allemagne la place qu j:ile a oonquis© si l'appui de la finance lui aip.it manqué. Pour édifier de gigantesques usii'ls, pour les dotea d'un matériel perfectionne, il fallait d'énormes capitaux qu© les plu» riches même des particuliers ne pouvaient iburnir et que les banques, faisant appel au ( crédit de tous, étaient seules capable^ de. concentrer. Ayant foi dans l'avenir économique de l'Allemagne, les financiers firent partagir leur confiance au public; et l'épargne, moins timorée qu'ailleurs et alléchée par l'espoir de gros dividendes, ne refusa pas son concours : le montant dts valeurs émises pour les entrepris s industrielles seulement déposeait, en 1905 trois milliards de marks. 11 avait plus que doublé -en 1914, ce qui explique 1a solidité financière relative de son crédit intérieur et Le succès de &es emprunts de guerre. Grâce au blocu--, l'Alleimagss n'exporte pas ses capitaux ïocumules. Ceux-ci sont seulement soumis à \fcie circulation intérieure.Cependant jusqu'en l.'ti l'Allemagne devait acheter chaque ana é ■ à l'étranger pcui 1,500 million* environ .k cé'-éalea et autres produite alimentaires. Liai ployant d'a-utit part se-s bénéfices, non à constituer des réser-ves, mais à développer ses moyens d'expansion, elle subissait ainsi une gên© monétaire chronique qui, à chaque resserrement de l'argent se transformait en crite et paralysait son mouvement économique. A ce point de vue la guerre lui aura été sa-1 il taire, car elle a- dû g© suffire à elle-même avant la percée vers l'Orient à travers la Serbie. Si la France, au lieu d'immobiliser 3C à 40 milliards de ses économies dans des entreprises moins sûres et moins rémunératrices que celles qu© lui offrait l'Allemagne, — ex-cemple : les 15 à 20 milliards « prêtés » à l'alliée russe,— avait inverti ses capitaux disponibles dans des affaires allemandes, 1a richesse des capitalistes français eut été décuplée et la paix du monde inviolable pour long-tempt sin-on pour toujours. La Belgique s'est fort bien trouvée de l'immigration do énergies et d-vs capitaux étrangers. Cette interpénétration internaèionais fatal© d© tous les éléments de la vie de l'Humanité prépare au fond la voie providentiel!* à l'unifiction et à la fusion lointain©, mais finale, des race® qui peuplent la planète. Marc de Saïm. LA GUERRE ALLEMANDS Déclaration ds guerre ds la Roumanie à l'Autriche - Hongrie BERLIN, 28 août. — (Officiel.) — Le gouvernement roumain a déclaré hier soir la guerre à l'Autriche-Hongrie. Le Conseil de l'Em-pire sera appelé à une séance immédiate. — BERLIN} 28 août. — Officiel d'hier midi. Théâtre de ia fitserre à l'Ouest A l'ouest de la Somme après une forte pré-paration par l'artillerie, les Anglais ont renouvelé leurs attaques hter matin et pendant la nuit au sud de Thiepvai et au nord-ouem de Pozières, elles ont été déjouées en partit-après d'acharnés corps à corps, dans lesquch l'adversaire nom* a laissé comme prisonnim un officier et 60 soldats. De même des pousséet ou nord de Bazcntin-Le-Petit et des comlati à la grenade dans le lois des Fouremtx son-, restés sans résultat pour l'ennemi. Sur le secteur Maurepas-Cléry les Français après uni vive canonnade et l'intervent.on de projecteur; de flammes ont lancé de gramdes forces poui une vaine attaque, les détachements qui a voient pénétré au nord de Cliry ont été rejeU de nouveau par un rapide contre-choc. Au sw de la Somme des attaques à la grenade on été repoussées à l'ouest de YermondovUlcri Sur les deux rives de la Meuse l'action de l'ar tïllerie était parfois plus accentuée. Le soir des atlaqttes prononcées contr l'ouvrage de Thiaumon-t et Fle-ury se eon écroulées dans notre feu. A l'ouest de Craon m et dans le bois d'Apremont des poussées d faibles détachements ennemis ont été rejetées Près d'Arracourt et de Badonvillers nos pro- > près entreprises de patrouilles ont été f-ruc-; tueuses. Dans la région de la Somme nous a-î vong abattu deux avions ennemis en combat > aérien, l'un près de Bapaume et l'autre à i l'ouest de Roissel et 2 nouveaux avions par notre défense spéciale, l'un à l'ouest d'Athies i et Vautre au nord-ouest de Nesle. En outre, des avions qui avaient atterri au nord-est de Péronne et près de Ribemont au sud-est de Saint-Quentin ont été capturés Théâtre «le la guerre à l'Est Armée du gênerai fofcitaaréehâi von Uia-deisDurg : Au front de la Dwina des tentatives russes répétées de traverser le fleuve à l'aide de ba-i teaux ont été déjouées à l'est de Friedrich-stadt et près de Lenneuaden. Au sud-est de Kisiehn de petits détachements allemands se sont avancés jusque ''ans la troisième ligne ennemie et sont rentres ensuite après avoir détruit les tranchées, fait prisonniers 128 soldats et capturé trois mitrailleuses dans leur propre position suivant un plan préétabli. Armée du général de cavuierie archiduc Charles J v Pas d'événements essentiels sauf des combats de patrouilles fructueux pour nous au nord du Dniester. IMns les Balkans. Des forces bulgares marchant de l'avant sur la Ave est de la Struma s'opprochent du confluent de la rivière. Sur lé front de la Mo-glena des attaques serbes contre les positions bulgares sur le Buejnek Tas ont éeho-ué. BERLIN, 27 août. — Officiel : Le gouvernement royal italien a fait savoir au gouvernement impérial à l'intervention du gouvernement suisse qu'il se considère en état de guerre avec l'Allemagne à partir du 28 août. AUTRICHIENS VIENNE, 27 aoû. J iit'uire de la guerre russe. Situation inchangée ; aitcuns événements particuliers. Théâtre de la guerre iîaiien. Nous avons refoule de -nouvelles attaques des Italiens sur le Vauriol, en leur infligeant des pertes sensibles; même sort pour toutes les autres poussées tentées par l'ennemi contre le front, des Alpes Fassanes. Pas d'événement essentiel aux fronts du littoral et de Carinthie. ïlieâire tic ia (jucrre Sad-Est, Rien de nouveau. Le 26, le lieutenant de vaisseau de ligne Eonjovic, 'montant un hydroplane, accompagné de deux autres avions de manne, attaqua, dans la mer Ionienne, un groupe de vapeurs de surveillance ennemis, dont l'un, touché par des bombes, fut ctidé. Les avions, lien que violemment bombardés par les navires de contrôle ennemis, revinrent indemnes. TURCS CONSTA1ST11S OPLE, 26 août. — Au front de l'Irak, dans le secteur de l'Euplirate, nous wquiétons les camps ennemis par nos attaques couronnées de succès. —Dans le secteur du Tigre, les Moudschachids ont attaqué des trams ennemis au sud de la ligne Schech-Said-AU Garbi, et leur ont capturé du butin. En Perse, au front des Russes, des troupes de ceux-ci ont été attaquées et chassées par nous, à 63 kilomètres au"sud-est d'Hamadan, dans la direction de Dauledabad. Nos troupes ont atteint Bidjar, à 77 kilomètres au nord-est de Sine. Des combats commencés contre les troupes russes dans la région de Sakit, y suivent leur cours à notre avantage. Nos troupes avancées ayant poursuivi l'ennemi jusqu'à 3-5 Jalon, à l'ouest de Sautch-bidak, durent soutenir, le 21, une attaque numériquement supérieure, dans la direction de cette localité, au nord et au sud du village de Svinsing, mais se défendirent avec succès et refoulèrent l'ennemi. Ce dernier, profitant du Ion état de ses moyens de transport dans ces régions, amena des renforts constitués en majeure partie de cosaques du Transbaïkal, puis, sans nous laisser le temps de fortifier nos lignes, attaqua, la nuit du 21 au 22, l'aile gauche de nos troujies avancées. Les nôtres, surchargés d'ennemis devant, derrière et de côté, durent se replier sur la frontière pour rejoindre le gros .de leurs troupes. Une partie des nôtres éprouvèrent des pertes au cours de ce combat, en se frayant passage au travers de la ligne enveloppante ennemie. Au front du Caucase, progression de notre offensive à l'aile droite, malgré la contre-at-' ta que de l'ennemi. On ne signale rien de nouveau des autres t fronts. Rectification ; CONSTANTIN OPLE, 26 août. — (Agence | MUli.J — Le communiqué russe du affirme une progession de l'offensive russe dans la région du lac de Van, et la défaite, par les trou-'' pes russes opérant dans la zone de ilosmel, de 1 la }fe division de Rayai. Il affirme la capture de deux régiments, dont un avec son chef et son état-major, ainsi que de canons et de mir ' traUleuscs, et un nombre de prisonniers qui, à et qu'il pi-étend, continuait à augmenter. C* communique est inventé de toutes pièces; aucun* de ses données n'est conforme à la vérité. FRANÇAIS î 'PARIS, 26 août. — O-ffieiel, 3 h., p. m. r~ t Sur le front de la Somme la lutte d'artillerie a été violente hier en fin de journée et pen-' dant la nuit dant la régiçn au sud de Maure-pas, Ver« dentse hem^is Ww forte rec&mah- Isance ennemie a été dispersée par nos feux vers la côte f21. L'ennemi n'a pas fait d'autre tentative. En Champagne à la suite d'un intense bombardement l'ennemi a attaqué vers 9 heures nos positions à l'ouest de Tahure en deux endroits différents. Arrêté sur un poim par nos tirs de barrage l'attaque a pris pied ailleurs, dans un peit saillant de notre hgnt d'où nous l'avons refoulé par une contre-attaque à la grenade. Sur la rive droite de la Meuse l'ennemi a violemment bombardé la région de Thiaumont et de Fleury et a mené à plusieurs reprises de vives actions offensives sur le village et nos tranchées aux abords de Thiaumont. Aucune de ces tentatives n'a réussi à aborder nos lignes. En Lorraine nous a-tons pris sout nos feux une reconnaissance ennemie devant Neuvillert, nord-ouest de Badonvillers. Nuit relativement calme sur le reste du front. PARIS, 26 août. — 11 h., p. m. ; Sur le front de la Somme la journée a été marquée par des luttes d'artillerie très vivet notamment au nord de Maure-pas et dam la région à l'ouest de Cléry, Canonnade intermittente sur le reste du front, plus violente dam, la secteur Thiaumont-Fleury. Armée d'Orient, 27 août. — Sur le front de ta Strauma, l'artillerie athée a continué à bombarder les organisations de l'ennemi. Un batadion bulgare, pris sous les feux des laiteries alliées, s'est dispersé avec des pertes. Canonnade intermittente du lac Doiran à âla/i-dag. A l'ouest du l'ardar, les Bulgares ont renouvelé Uur tentative contre Vetrcnik, nord-ouest de Kukuruz. Cinq attaques successives; menées avec une extrême violence, ont été brisées par les tirs de l'artillerie serbe.. Dans la région du lac d'Ostrovo, les combats se poursuivent avec acharnement,notamment à l'ouest et au nord-ouest du lac, où plusieurs attaquas bulgares ont été refoulées par les contre-attaques de l'infanterie serbe. Vans la journée du 2b, deux monitors et un croisear anglais ont bombardé les forts de Cavalla, qui avaient éii occupés, sauf un, par les Bulgares. EUSSES PETROGRAD, 26 août .— Dans Us Car-pathes, à l'ouest d-e Nadworna, nos force* com-battives ont rejeté l'ennemi, ont occupé le vd-lage de Huta et ont atteint les sources de la liistritza (Solotroniskaj et de la Bisiritza-Ha,l-vorjans/ca, ainsi que la Tégcm de Rafadow. ITALIENS ROME, '27 août. — On annonce de nouveaux succès de nos troupes d^jus la région montagneuse du théâtre de la"guerre. Dans la vallée de la Posina, nous avons repoussé une attaqu opérée contre nos positions du Mont S'-iuggio; l'adversaire subit de lourdes pertes et nous laissa quelques prisonniers. Dans le secteur des Alpes de Fassan, progrès des alpins opérant contre la crête du Vauriol. Notre vigoureuse poussée continue dans la vallée de Traiignolo, où nous avons rtfovié un-e contre-attaque cfectuée po,r l'ennemi sur les versants nord du Colbricon. Dans la vallée de Travcnance (Boîte supérieure J, nous avons encore avancé le long da versants de la troisième Tofana. Sur le mont Piano, au cours supérieur du Rienz, les nôtres ont enlevé un fort retranchement ennemi dans le défilé étroit du Val dd C'astrati et y ont fait SO prisonniers, dont un officier, jmis ont nettement enrayé la contre' attaque de l'ennemi. Aux autres parties du front, tirs d'artillerie.Une escadrille de nos avions a bombardé la gare de San Cristoforo, au nord du lac Caldo-nazzo (Brenta/ et y a causé de graves dégâts. Un de nos avions n'est pas revenu de cette expédition, » Un de nos aviateurs a soutenu, au dessus de Corz, un combat intense contre un avien. ennemi, qu'il a contraint d'atterrir dans l« voisinage d'Alfovizia, ANGLAIS LONDRES, 27 août. — Activité de l'artillerie ennemie dans la forêt de Mametz et au nord de la forêt de Delvilie; le combat dure encore dans la ferme M ou que t ; aux environs de celle-ci et au sud de 1 hiepval,-n<nis avons lait 67 prisonniers. Ce* dernières 2Jf heures, notre fusillade a repoussé deux attaques opérées par l'ennemi contre les tranchées situées au sud de Béthune-La Basset. L'ennemi a déchargé des olus sur Roclin-. court, Lacouture et l'est de ZHlebeks. Au cours de la journée, de part et d'autre, acti-vi té intense des m or pan de tranchée près de la redoute Hohemollern. No* batteries de riposte ont fonctionné avec succès, hier, contre de* positions d'artillerie de l'ennemi, dont quelques-unes ont été détruites, d'autres endommagées.Nos avions ont attaqué de nombreux points d'importance militaire dam le dos de l'ennemi, et y ont déchargé 6,000 kilos de t Un avion ennemi a été abattu, un autre à w avarié et contraint d'atterrir; deux aii'.ns an- tfpnt m n nn liant s. Dernières Depêelies La guerre entre l Ailcu&agiie et t'itaïic. Berne, 2S août. — D'après les journaux italiens, il a régné hier à Rome taie grande acti» vite politique. Au matin, Boselli a eu de entretien avec les ministres de la guerre çt _,4e la marine, eaSUiJiP avec M. Coina»$a,l:.eî M. Ailettfl. Atf eottfs Se Vapr^œp, «aé-tfôa-ni#n a" eu iâw, è laquelle pTJroclpweiït S~ Année - N. 699 - Ed. A tlBH CEITIMES Lundi 28 et Mardi 29 Août 1916

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume