Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1088 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 01 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wm13n22b26/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

2° Année. N° 335 flRAGE 7S.00 CINQ CENTIMES Ed°" R MERCREDI I SEPTMBRt 191 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. , , , . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ^ » 3.50 8.50 16.00 30.00 «Joni72XSi,l Qxt oti c3 ien Z33.cLêpezi.dsuKi.t Rédaction, Administration, Publicité : |j Bureaux de vente pour Bruxelles et Banlieue; BRUXELLES s 45, RUE HENRI MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS ! Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 Annonces financières. . . , , » » 0.50 Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » • ... la erande lieue » 0.40 Ciioses de "W"ajllon.ie La Batte à Liéere jua guei il a pu tuer m iï.ii wua ché dominical do Liège. Elle en a même accentué cachet hétéroclite qui en fait un capliarnaiïm un que en Belgique, où elle n'a tl ép^al que le Vici marché de la place du Jeu de Balle à Bruxelles. Dans les premiers temps qui suivirent l'occup tion do Liège, la Batte lut comme morte. Les c: medots dispersés n'osaient s'y réinstaller. La v sembla un moment déserter ce coin si pittorosqi de notre antique et chère cité mosane. Le pru temps lui rendit bientôt sa vogue d'antan. La Cii ardente tcut entière semble d'ailleurs vouloir r vivre. Tant est puissante et féconde la vitalité c notre vaillante et indomptable race wallonne. Qui n'x flâné à la Batte quelque d.manche a milieu du fourmillement de la masse grouillani des citadins et des ruraux accourus des quati coins de la province, voire de Maestricht? Ca ils sont toiu iàj Liégeois qui ne sauraient dîm avant ce pèlerinage dominical, houiileurs de Tî leur ou do Seraing, Flamands de Tongres, paysai do l'Ardenne ou de la vallée d© J'Ourtbe, tou ouvriers, petits bourgeois, commerçants pour que ques heures en -vacances ou en rupture de ba conjugal, rentiers désœuvrés, troupiers, hommi du peuple ou faubouriens, toutes les castes s' coudoient eu un pêle-mêle fraternel et égaiitairi Et c'est lu va et vient de la foule aux remoi ondoyants : c'est le moutonnement des milliers d tê'. curieuses qui virevoltent au gré de l'spp< des camelots aux gestes éloquents. Ici, artisans et bourgeois passent une revue coi eciencieuSe des étalages de ferrailles qui formen les six dixièmes d?s éventaires de co marché or ginal. Plus loin dos potaches, des étudiants reste ou revenus et quclqu-.s biblicmanes, toujours Je mêmes, assiègent les échoppes des bouquiniste roublards. Mais regardons Tout là-bas, en bonne place, u des doyens de la corporation —■■ sorte de père nobl plein do dignité et de maîtrise, — arbore la rig; dlté'-èe son invraisemblable col-carcan et scand do sa voix cuivrée les ronflantes périodes de so. adroite réclame. Ah ! ses pipes dernier cri, 6€ étuis, ses fume-cigares, ses « calcinées » et se « ambroïdes », c'est du nanan. Lui seul, il l'affn me ofc son geste d'Auguste, c'rculaire et solennei lo fait aisément croire à la galerie ébaubie, lu seul, avec sa compétence de trente années, est mémo do ne point leurrer le public... Et de s dextro baguée, tel un onctueux prélat bénisseu: notre barnum, rasé de frais, offre dignement a chaland ravi un de ces «délices du fumeur» qu vous réconcilie avec l'existence le plus morose de citoyens;., pourvu qu'il fume. . Voici, la tignasse coiffée d'une casquette gris d'automaboi-lard et cuirassé de sans-gêne, un na turel d'Ans qui dévore de ses dents de jeune lou; un succulent pied de mouton acheté à la gross commère ventrue qui en fait, depuis quinze ans une « espécialité ». A quelques pas de lui, on face du « Grand BouiJ Ion », un jeune indigène de Montegnée croqu goulûment une appétissante rondelle de foie pi qué, tout en écarquillant des yeux naïfs devant 1 prestige du recolleur qui « colle tout, même 1 fer ». Plus loiny les éventaires do fausses bijoutc ries «à 25 au choix dans tout l'étalage», agui chent un groupe de rougeaudes paysannes endi manchées qui troqueraient volontiers leurs archai ques croix d'or familiales, — comme nos Arden iiaises de jadis leur chevelure aux juifs des foires — contre les rutilantes verroteries du jour. C'es encore l'argenteur, au cyanure trompeur, ou 1 grave optic.en, une manière d'astrologue, qui pour un peu, grâco à ses verres « loufoques >: vous ferait voir la lune en plein midi. Plus loin, 1 pédicure aux recettes infaillibles, le « Petit Bel ge » aux élixirs fameux, médaillés, comme il sied de toutes les Facultés de l'univers, voisinent ave l'industrieux et bancal inventeur do la célèbr pâte à rasoir, « le tombeau des repasseurs »... i l'entrée do la Goffe, un nègre débite dos « chi ques » du Congo ou du « bon zirache » plus noi que a peau d'ébène. Un Hollandais de Pierreus vante ses fameux cigares mexicains brevetés (sic à six pour 25 centimes ou ses fameux cigares Su matra, à six pour fr. 0.20. Les marchandes de fruits offrent « à sept cen ses et d'meie Ir d'meie kilo d'peures, li d'meie kil d' preunes». Un monsieur distingué a étalé et cé lèbre son carbure qui « remplace le pétiole s avantageusement, brûle sans fumée ni odeur, e sert pour les vélos et ks lampes de ménage »... Et Je boniment bat son plein. La verve endia blée du camelot enroué < jere des prodiges. Lo ba daud chauffé à blanc, amorcé, suggestionné « mord » enfin. Le gagne-petit jubile : la Batt « donne »... Mais la foule s'amasse soudain autour du médi castre do contrebande qui, juché sur un escabea branlant et coiffé d'un solennel gibus suranné dî nonce sérieusement l'exploitation des infâmes n )i ticoles. Son érudition vengeresse do déclassé ror gé d'amertume, clame à son auditoire crédule un édition revue et; colorée de la philippiquo acéré do Léon Daudet, contre les « tueurs de pauvre gens ». Malgré la guerre et ses malheurs, il veut lui, non sans raison, ramener l'Humanité soui frante (et qui donc, Mesdames et Messieurs, n souffre pas le jour d'aujourd'hui?) à la médecin des simples, des végétaux, — dont il vous livre d reste le manuel avec planches gravées et coloriée au « prix de guerre », pour un franc au lieu d deux cinquante I La plainte du violon et les soupirs de l'orgu martelé par un aveugle mélomane, font tout au: sitôt tressai.'lir Jenny l'ouvrière, et suspende® 1- t 1 -L r- au K iiain patriotique, piein a esperance, cuumu le par le gosier éraillé d'alcool du « p'tit Verviélois» i- ou d'un de ses succédanés et repris en chœur par :x la multitude émue et d'emblée conquise par tant de poétique harmonie... i- Naguère, c'était avant la guerre, hélas! der-i- rière ce cercle ele fidèles de la chanson à deux ie sous, fusaient ies éclats de rire des flâneurs amu-te sés. C'était Facile-Aheye, l'inénarrable vendeur i- de crampons élastiques, l'inconscient héros d'un té drame sanglant — déjà oublié, — qui désopilait s- les rates par sa burlesque et fantaisiste mélopée... le La mort a depuis éteint sa voix de rogomme... Et la Batte se poursuit, protée baroque, guigtio; u jovial au sens profond comme une pholosophie, 0 miroir d une race primcsautière et toute en c'e-e hors. Le vrai Wallon l'adore. I' s'y sent chez lui. •, C'est du Folklore en action et comme une tranche ir de vie de tout un peuple bon enfant. 1- Mais foin des pensers profonds 1 is Nous revoyons notre Batte avant L- guerre.Tout s, y chantait la vie. L'heure, écrivions-nous alors, 1- est au spectacle des yeux et non aux réflexions n de sagesse. C'est d'ailleurs la morale que vous is hurle l'angoissant phonographe au son nasillard y qui s'échappe de dix cafés regorgeant de clients. ?. Fuyant cette lancinante cacophonie, j'évite un s beuglant aux mascottes trop nues, dont les noms e flamboient en rouge vermillon à la devanture U aux peintures criardes. Voilà que je croise le mélancolique Paganini, au chef branlant et de galbe i- sculptural, auréolé de neigeuse toison. Paradoxal t trouvère, le vieil aède serre amoureusement sous - le bras sa guitare recollée, éternellement veuve s de cordes inutiles. (Paganini lui aussi est mort.La s galerie de la rue lo remplace par Narenne di s heure.) Une bousculade. C'est l'énigmatique Bibï- Mamour, l'hermaphrodite des Foulons, qui vogue a en liberté, sans rien voir, en son grotesque aocou-e trement, sous la pluie de lazzis des gamins qui le - harcèlent. Vingt pas plus loin, j'échappe à grand' e peine à une bagarre entre terrassiers flamands et 1 italiens, — cependant que la police, accoutumée s à ces intermèdes, apaise le conflit en coffrant Jes s ch&mpioi». —mm———<—?—j La foule n'est point dispersée encore qu'un en-, rago « colebeu » fend comme une flèche ses flots i épais. Avec une agilité de chat il bondit, court, • i vole, nanti de la précieuse « bague » qui rapporte, 3 qui sait? peut-être le premier prix de Madrid. , Aussi le bon public, enclin à l'indulgence, lui par-î donne-t-il volontiers en faveur de cette cause sa-i crée, les horions reçus, les orteils écrasés, les pi-s pes cassées et les paniers culbutés en sa course folle... a ''t." is ni Facile Aheye, ni Paganini, ni Bibi Ma- ■ - mour, ne sont plus. Us dorment à Robermont. Les ? colobeus attendent la fin de la guc.-e pour re-e prendre leurs exploits ruineux. J'en vois de djud-, là, qui jouent dans un café aux cartes,commentent en s'en indignant les désastres de:. Russes sur qui 1 - on comptait tant... 0 Devant nous s'étendent, au milieu de la Meuse, - les restes de ce qui fut le Pont des Arches. Là-bas e à notre droite des ruines de maisons. La guerre » a passé par là... Regardons plutôt encore Je vieux quai. Ah! la Batte, avec son >nde d'habitués et sa ' - clientèle fidèle de curieux, son cortège d'attrac- - tions bizarres et do négoces hétéroclites, sa ména- j - gerie piaulante de chiens, de chats, de pigeons, de , volailles, de lapins, son marché de fruits et pri-t meurs, sa physionomie si liégeoise, si wallonne, — 3 la Balte, en vérité, est une institution qui vivra > autant que Liège même. , > Mabc de SÀLM. B —BIMMIII■!! JMH - ( Afin d'éviter toute confusion, on est prié , c d'adresser tout ce qvi concerne la rédac- i s tion exclusivement au rédacteur en chef : • 1 i'. Marc de Salm, et toute autre correspon- ■ dance, publicité ou affaires diverses, à la r Direction ou wr Secrétariat. 0 La Guerre 3 : Communiqués Officiels t ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 31 août. (Midi.) — Pas d'événements . essentiels. , Théâtre de la guerre de l'Est e Groupe d'armée du général feldmaréchal von Hindenburg Le combat à la tête de pont au sud de Fried-î rickstadt suit encore son cours. A l'est du Nj'mfn - nos troupes avancent vers la ligne de chemin de - fer conduisant de Grodno à Wifna et ont fait 2,600 - prisonniers. Sur le front de l'ouest de la forteresse e de Grodno, nous avons atteint la région de Nowy-o Dwor et Kusnici. A Grodek l'ennemi abandonne, s devant nos attaques, ses positions à la lisière est , de la forêt de Bialystock. Groupe d'armée du général feldmaréchal e prince Léopold de Bavière e Le passage du Narew supérieur est déjà empor-j té par endroits. L'aile droite du groupe d'armée s avance vers Prvzana. e Groupe d'armée du général feldmaréchal von Mackensen e La poursuite a atteint- le secteur Muehawice. Des arrière-gardes ennemies ont été culbutées. t 3,700 prisonniers sont tombés en nos mains. longroises qui ont percé au nord de JZ.zezany : té arrêtée par endroits à la Strypa par une co re-attaque de forces consiàérableo lusses. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, o0 août. — Les armées du généi 7flanzer-Baltin et du généial Bothmer ont a va é hier jusqu'à la Strypa. L'adversaire tenta d e iguer noire poursuite ,-.ur plusieurs secteur vais il fut refoulé partout. Nous avons dû bris ne résistance particulièrement acharnée au rui eau inférieur de Koropice. Les troupes du gênai von Bôhm-Ermolli ont: rencontré à l'est t iloczow et dans une ligne courant de Bialyb lien pat Xopoiow vers lladzicho-w, des positim igoureusemeroi occupées. L'ennemi fut aitaqi t culbuté sur de nombreux points du front, h 'olhynie, nos forces avançant vers Lush ont c ouveau gagné du terrain. Swininchy et d'auir• icaUtés, défendues av.c acharnement, ont été e-wées à l'ennemi. Les troupes royales et impérit •s, combattant dans les forcit, de Bjelowesk, or éfait les Ilusses à Szercszowo et les poursuive-, ers Prusz-in,y. Thèâ. c de la guerre italien Hier les Italiens ont entretenu tur tout le froi u territoire de la côte ui feu d'artillerie d'un iolence alternative. Sur iusieurs points leur v mtene entreprit des tenfi tives d'approche et a etites attaques. Ils furet, t toutefois repoussé' mime toujours. Dans la C a-inthie et au Tyrol l tua tion a,t inchangée. 11 ITALIENS Borne, 30 août. — Dat'-'Wa vallée de Sagana o 7us signale la destructiGom^ar les Autrichiens d xelques ponts, joutes càTfàcsables et de Ij. hgn a chemin de fer dans la oal.ée au secteur ltonci io et Novaledo. Le t!7 août au soir l'ennemi pn jnça une vive attaque co'itre le Monte Armer, ra, mais qui fut repoussé e nettement. A l'Isoi i supérieui un de nos détii hements alpins teni 27 août au matin un coup de main, en purtar, ! la position au Monte Cu)l:la jusqu'à l'ouest d onte Bambone, contre l s tranchées ennemie ti étaient établies vigo in isement sur plusieur hetons de la première ci ne du Bambone. E tison des difficultés du ti V •'» et la résistane ïiarnee de 'x.cTt'eï, i avant par un feu d in font?, rie et dgrenade main et en faisant rouides pierres du haû i bas, nos troupes ne parvinrent qu'à prendr iclques tranchées. L'ennemi résiste toujours su cime la plus élevée de la montagne. Les nôtre nt en contact intime avec lui. Comme n ou lions appi is par des reconnaissances d aéropla ;s que l'ennemi avait réparé hâtivement les dé its occasionnés au champ d'aviation d'Aiaovczz-ir les récentes attaques de nos aviateurs, l ,amp d'aviation a été inondé de nouveau h'.e atin tôt par 120 bombes jetées par une esca •ille. Deux hangars eurent des portées. Tout l ,amp d'aviation a été dévasté et des incendies : it é:é provoqués. Nos aviateurs, qui avaient ét rposés pendant une demi-heure au feu de l'enne i, sont revenus indemnes de leur raid audacieux FRANÇAIS Paris, 30 août (15 Heures). — A la fin de h urnée une lutte violente d'artillerie, accompu tée d'explosions de mines ei de combats a coup ; bombes et de grenades, s'est déiouléi en Ar tnne sur un grand nombre de points. Les tran ,ées ennemies ont été sérieusement endommagée ix Courtes-Chaussées, aux Meurissons et à Bu nte. La nuit a été plus calme dans cette région nsi que sur le reste du front. Paris, 30 août (23 heures). — Actions d'artitle e en Artois et dans la région de Qucnnevières o itre feu a bouleversé des tranchées et atteint ae .ntonnements ennemis. En Argonne nos batterie it maîtrisé à plusieurs reprises les tentatives d tmbardement de l'ennemi. Canonnade assez viv i Lorraine vers Moncel, Bezanges et Chazellei nsi que dans les Vosges (régions Rabodeau, d xunois et du Linge). RUSSES Pétrogradcf 30 août. — Dans la région de Big is de changements. A Friedrichstadt nos troupe sont retirées ces derniers jours après de violent mbats, plus à l'ouest de cette ville. A Jakot adt et à Dunaburg vert l'ouest pas de changt ents. Sur la rive droite de la Wilija et entre c euve et le Njemen de violents combats suiviren ur cours les 27 et 28 août sur le front de Poo '.rezte au nord de Wilna jusqu'à Troki Now anbi et plus loin jusqu'au Njemen. Sur le fron itre les sources du Bobr et du Pripet, pas d langements essentiels. Dans la nuit du 28 aoû le lendemain il n'y a eu dans cette région qu ts combats d'arrière-gardes. .4 la suite des ter, •tives de l'ennemi, qui concentra des forces coi dérables au sud de Wladimir-Wolynsli et qui prt onça l'offensive dans la direction vers Luzk t taro-Bossischtsche, pour encercler le flanc dro', ? notre position en Galicie, nous avons pris dt esures pour effectuer le nouveau groupement d os troupes, qui fut exécuté les 27 et 28 août a ord-ouest de Lush sous la protection de combat. TURCS Constantinople, 29 août. — L'ennemi a renoi dé le 28 août ses attaques des 26 et 27 dans l 'igion d'Anaforta. Les attaques ennemies fur ci ■xrticulierement acharnées ces derniers jour, 'ennemi fut néanmoins complètement rcpousi l, subit des pertes énormes. Nous avons reconqu ir des contre-attaques quelques-unes des trai kées situées dans notre centre et qui étaient oi ipées par l'ennemi et avons tué la gamisoi endant les combats-de deux derniers jours, l'ei a rativement minimes. Nos aéroplanes participat n- au combat ont jeté avec succès des bombes sur l positions et les camps ennemis. Pour le surph rien d'important ne s'est passé. Constantinople, 30 août. — Au front des Da dane'les l'ennemi n'a rien entrexiris hier dans t i( région d'Anaforta. Notre artillerie a touché v torpiUeur ennemi qui fut remorqué au loin. Prt ' d'Ari-Burnu rien d'important. Près de Sedd-u r Bahr l'artillerie de notre aile gauche détruis, s_ une position ennemie de lance-bombes. Sur les ai . tres fronts rien d'essentiel. ï, » Dernières Dépêches n Les paysans polonais défer*.' nt leurs foyers 'e Cracovie, 31 i t. — Le journal Glos Na 6 rodnii dit que dans plusieurs communies dt district de Lublin les paysans polonais, pen t dant la - -^ait^ des russes, s'emparèrent di £ leurs faux et d-c leurs fourches afin de s'op poser par la fcrce î la destruction de leur; villages. Leur attitude fut tellement mena , çante que js soldats russes abandonnèren e Leur intention d'incendier les localités et d< dévaster le pays. Par leur énergie, les lia c bitants échappèrent ainsi au danger d'êtr( s entraînés av«j leur bétail à la suite des trou a pes et leurs récoltés demeurèrent intactes Prochaine bataille près de Wilna Berlin, 31 août —Les journaux du ma-n tin publient une dépêche de Copenhague di-c sant que les Allemands menacent Wilna d« e plus en plus. Uni grande bataille serait im- - minente près de cette ville. Situation critique de l'armée russe Berlin, 31 août. — Le correspondant du LoJcal Anzeiger à Ofenpeb * écrit : L'armée t russe concentrée dans la région de Kobryn ( se trouve dans une situation critique. Sa s ligne de rei.-ai^ est menacée par les armées s allemandes et autrichiennes. Seule la route i vers le Nord-Est rest^ ouverte aux Russes, e encore serait-elle ueQ sûre pour eux. Les r- 'fitiïïpSs ait tzar, "CT&Vliit iiiasbees dansT-es ter-5 ritoires boisés et marécageux et qui depuis 1 quelques jours se retirent hâtivement, se 1 trouverai-at placées également dans un'£ po- si tion dangereuse. s Evacuation de Wilna Copenhague, 31 août. — De Pétrograde - au Berlingslte Tidende : Wilna est évacuée. ' Les fugitifs de Iiowno et des environs af-s fluent journellement à Pétrograde. Les fu-r gitifs racontent que leurs logis furent in-" cendiés par les troupes. Dans 'es villages les f rues sont jonchées d- bois de meubles et é d'objets de toute nature. Peu de personnes restèrent dans localités dévastées. Un conseil de la couronna en Russie Amsterdam, 31 août. — D'après une dépêche de Pétrograde aux journaux hollan-1 dais, un conseil de la couronne extraordi-naire se réunira jeudi à Tsarskoié-Selo. Le tsar le présidera. D'autre part, on annonce _ qu'un conseil, qui -, duré plusieurs heures, s a eu lieu dans 1j ala' ; dj l'état-major à Pc- - trograde. Y assistaient les généraux Russki, » Frolow, chef de l'état-major, Janouchke- vitch, le comte de Fredericks, ministre de la . Cour et le prince Joussoupow, gouverneur de \ Moscou. On supposa qu'on y a examiné s'il s y aurait lieu, de faire partir la Cour poui s Moscou. Abandon de Grodno e Paris, 31 août.— Le Temps annonce, d'a-'g près un télégramme officiel de Pétrograde, que la forteresse de Grodno,a près avoir rempli son rôle de point d'appui pour les armées qui se trouvaient encore dans cette région, 1 va être évacuée. Les négociations balkaniques Berlin, 31 août. — Commentant l'attitude - de la Bulgarie, les journaux allemands di-e sent que par l'accord qu'ils ont conclu avec ' la Turquie, le roi et le gouvernement bul-■ gares ont manifesté clairement qu'ils décli-® nent la condition mise par l'Entente à la cession de la Macédoine, savoir l'entrée er t campagne contre la Turquie. Les puissances e centrales et la Turquie ont demandé à 1e Bulgarie qu'elle élargisse encore la n entra - lité bienveillante qu'elle a gardée jusqu'ic: i- en échange de la cession d'une partie de 1e t Thrace turque. 4 On annonce, d'autre part, de Budapest s que l'Entente a remis jeudi une note à So-e fia, résumant les concessions que la Serbif ( est disposée à faire à la Bulgarie. Le gou vernement bulgare ne voudrait pas prendr* de décision immédiate. On ajoute d'ailleur; que la Bulgarie aurait trouvé les concession! a serbes insuffisantes. i On rapproche de tous ces faits, .le brui î. qui court avec persistance que le gouverne « ment bulgare a l'intention de dissoudre 1< s Sobranié prochainement. Les volontaires belges en France Paris, 31 août. — La Guerre sociale pu i- blie un article but le traitement que le gou état de porter les armes. Le journal socia-zs liste ajoute que les engagements des volon-ls taires belges, qui avaient été placés dans les rangs de l'armée française, ont été dénon-r- cés pour le ?4 août, à moins qu'ils ne renon, a cent aux-allocations et, éventuellement, à la " pension d'invalidité ou a; pensions de leur ,s femme et de leurs enfants en cas de décès. t Suicide d'un général italien :- Genève, août. — Des Vénitiens de passage en Suisse auraient affirmé que le général Gareili, qui avait été suspendu de ses fonctions de commandant de la place de Venise après le torpillage de l'Amalfi, se serait suicidé. Le gouvernement garde le secret le plus strict sur cette affaire. La guerre sous-marine. Ses conséquents 1 pour l'Angleterre Londres, 30 août. — Le Morning Post dit î que les armateurs sont de moins en moins disposés à faire naviguer leurs navires dans > la zone parcourue par les sous-marins allemands. Us préfèrent de beaucoup relâcher ■ dans les ports méditerranéens ou sud-améri-1 cains. Les résolutions des armateurs eurent deux conséquences très fâcheuses : 1° Manque de navires pour le transport des marchandises vers l'Angleterre ; 2° Hausse considérable du fret. C'est ainsi que le taux du fret du Tyne à Rouen a augmenté de 15 à 18 shillings et l'on s'attend encore à -n'hausse nouvelle. Jn témoignage anglais CQnstantinojiie, 30 août. — Le quarts de la presse de guerre reproduit une lettre du fils du marquis d'Aberdeen, prisonnier, de guerre, adressée à son père, dans laquelle il déclare que les prisonniers et les blessés sont bien traités par les Turcs. Pertes anglaises Londres, 31 août." — La dernière .iste des pertes donne 182 officiers et 3,526 hommes. " 3ëri i'n, a " ' zeitung a appri par des voyageurs revenant d'Italie que la garnison de Milan a été inoculée à la suite de 600 cas de choléra qui se seraient produits parmi les troupes combattantes. Les fantassins qui remplaceraient en ce moment les régiments alpins souffriraient beaucoup du froid. Les ambulances sont bondées de -naïades ayant les membres gelés.La situation à l'Est et la presse française Paris, 30 a' ût. -— Commentant la situation de l'armée russe, ]. Temps dit qu'une retraite accélérée est nécessaire. Plus la retraite sera rapide, plus l'insuccès de nos ennemis sera grand. Le Matin regrette la chute d'Ossowice qui a rerfclu libre l'armée von Scholtz. Rien ne peut l'empêcher maintenant,* dit-il, d'appuyer la marche en anvi de l'armée von Gallwitz vers le ?ford. M. Clemenceau écrit dans l'Homme enchaîné : Pendant que !es Eusses combattent en désespérés afin d'échapper à une complète destruction, le ; opérations sur notre front deviennent languissantes. Depuis la dernière offensive o.t Artois, nous restons sur la défensive et nous combattons pour maintenir nos positions. Cette attitude doit avoir un motif d'une capitale importance. Le « Times » et la situation à l'Est Londres, 31 août. — Le Times annonce i Par l'évacuation de Brest-Litowsk, l'occupation de la Pologne par l'ennemi est un fait accompli. La valeur de Brest-Litowsk réside principalement dans la valeur stratégique de ses voies ferrées. Les Russes ont certainement rendu les railwavs inutilisables, mais les chemins de fer ne se laissent que difficilement détruire pour longtemps. Tandis que les Allemands améliorent leurs communications en arrière, les possibilités d'une retraite russe deviennent plus aléatoires. La ligne de chemin de fer Wijna-Pé-trograde doit bientôt être coupée à l'endroit le plus menacé. Les forces russes considérables qui s'appuyent sur Grodno doivent se trouver dans une situation inquiétante. L'utilisation des routes est encore rendue plus difficile par la fuite forcée de la population civile. La marche en avant des Allemands n'est pas aussi lente qu'on l'a dit souvent. Le Times ajoute que les principales forces russes ne se trouvent pas encore hors de danger; il espère toutefois qu'elles atteindront la nouvelle ligne sans être trop inquiétées. La situation au Portugal Lyon, 31 août. — Le Républicain déclare que la situation au Portugal est redevenue t normale. Toutefois, le gouvernement aurait - demandé au Parlement l'autorisation de ; prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires.3^ Les grèves en Angleterre Londres, 31 août. — On annonce de Car-• diff au Times : On attend avec anxiété le

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume