Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 01 März. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 05 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1c1td9nv9d/
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S- «HUM. • H* 1227 • Ed. B DIX CENTIMES Vendredi 1 Mars 1918 ABONNEMENT Éruxelles - Province - Etranger Le- abonnement» sont reçus exclusivement par tous les •UREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant tes abonnements doivent ttre a< ssées exclusivement au bureau de poste qui A délivré a'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois ■ 2 mois ! mois : Fr. 0.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE i 125,000 par jour Le Bruxellois ANNONCES P«lt« dlver» et Echoi . . U ligne, fr. 80# Nécrologie .300 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières icO PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration. Publicité, Vente î BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour NOTRE HEURE YA SONNER Le discours magistral du chancelier de l'Em pire marque une date décisive dans l'histoire di plomatique et politique de la guerre actuelle C'est le document le plus important qui ait vi le jour jusqu'ici pour éclairer l'opinion sur le: possibilités de conclure la paix. Pour nous, Bel ges, la question est vitale et le moment opportui de causer semble être enfin venu. Malheur l » nous si iros gouvernants officiels du Havrt n'en profitent pas. Leur responsailité sera ef frayante et leur faute sans excuse. Déjà la Roum-inie. s'apprête à signer à sor tour une honorable et ' fructueuse paix séparée Qu'ofl n'oublie pas que la Belgique n'î heureusement jamais signé la déclaration de Londres du 4 septembre 1914 par la Quelle nous dévions rornme les autres alliés di i'Entente nous engager if ne pas conclure ds Jiaix 'séparée sans le consentement de l'Angle terre. La Belgique garde donc les mains libres, Elle peut et doit profiler de si liberté absolue ds traiter. < ~ .Relevons ici -te qu'a dit lundi, le 25 février, au Reich'stag, le chancelier von Hertling : « A 'diverses reprises, notre situation en Belgique a dojjné lieu dans cette Chambre à de; Échanges de vue el il a été répété plus d'une fou que nous ne songeons pas le moins du monde i tons • ■ ci la Belgique, mais qu'il faut nous met lie en garde contre Véventualité et le dangei ijue l'Etat avec lequel nous voulons vivre désormais eu ■paix et en amitié constitue uni \uenace continuelle contre Iq sécurité de l'Em-ipire, comme il a été dit également dans la note papale du 1 août 1917., Les voies et moyens qui Aboutiront à créer cette situation', les voies et faioyeas qui sont de nature à rétablir les relation; amicales après la guerre et à écarter le dangei çue peuvent faire courir à notre sécurité les ma-Wuvres étrangères, sont de nature à être examinés plus pratiquement dans ime assemblée restreinte. Si donc, dans cet ordre d'idées, nous parvenait une simple indication 'e l'autre côté 'de la barrière et si le gouvernement du Havre \iontrait quelque d sposiiion à cet égard, nous terioiis prêts à ne pas décliner a priori toute discussion. Il va de soi que «es délibérations ne :ve A avoir aucun caractère î)b.ligato:re. » D ne nous voilà avertis.Cause-t-on déjà? Peut-itis - indirectement et officieusement. Nous ignorons ce qui se trame dans la coulisse. Aussi fous le; espoirs nous sont permis. Déjà, parmi les f>arlcrm'ntaires restés en Belgique, des opinions raisonnes et raisonnables se font jour. L'on kait vaguement la nature et l'étendue des garanties que réclamerait l'Allemagne. Aucune ne 'farai! ucom-pqii'/lc avec voire dignité et nôtre intégrité territoriale. Si même, au pis-aller, la Belgique était désarmée, c.-à d. que son armée fae se; composât plus que de milices nationales Jiour maintenir l'ordre, quel Belge sensé oserai) s'en plaindre? A quoi ont donc servi peur nous flos coûteuses forteresses et notre service personnel ? Avons nous pu empocher l'inévitable ? Que peuvent 'au reste 400,000 à 500,000 hommes devant clés masses.de millions de soldats? Lorsque fcuill aeme II offrit, dès le début et par deui fois, la paix à la Belgique, on fut bêtement cri-Wnep'de ne pas l'accepter. A l'heure actuelle Ja guerre seiait finie depuis deux ans au moins. Nous aurions 15 à 20 milliards de dettes en fcoins l payer : dès dizaines de milliers de Belges seraient encore en vie au lieu de pourrir 5 l'état <ie cadavre1- dans les marais de l'Yser poui l'intérêt exclusif de nos séculaires rivaux com taercitux : MM. les Anglais. Qui sait même §i nos belles provinces flamandes et wallonnes arrachées, volées aux Pays-Bas espagnols pal Louis XIII et Loui- XIV, ne nous eussent pas été restituées jusqu'à la Somme et <Je Dunker |ue à Verdun? Nous avons manqué le corhe. Allons-nous cette fois encore petdre la seule chan-îe qui nous reste de recouvrer notre indepen flance et notre neutralité en nous entêtant sotte ïnent à rester jusqu'au bout les valets mercenaire- de la France et de l'Angleterre dont les Intérêts et l'insatiable impérialisme conquérant fi'ont jamais visé qu'à notre asservissement ? ; Prenons "garde. Si l'offensive imminente ? i'ouest tourne contre les alliés de l'Entente Dieu Sait si au lieu d'un temporaire fil tenu ' la patte,'que l'avenir verrait bientôt se rompre ce ne sera pas alors un câble lourd comme un< thaînii.' que la destinée implacable rivera au) bieds de notre imprévoyante et imprudente na lion taveant c ■ » ules! Marc de Sa m. LA GUERRE Communiqués Officiel ALLEMANDS BERLIN, 2b' février (Officiel), mdi : Théâtre de la guerre de i'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal général prince héritier ïtuppreeht d8 Bavière : Les Anglais vit continué leurs reconnaissances in beaucoup d'jsndtoili du front. Avec des forces important, Sj ils se sont avancés au cours de la r.uit, à la font d'Houtfiulst, el au noid de la Scarpc, après une -violente action d'artillerie. 7ls ont été rc poussés en fo> ps-à-corps et en c'on. Hre-at ique. Groupe d'?rmée du prince impérial allemand : Groupa d'araiée du irisée A'.brecht Des entreprises réussies près d'Avb court et Les Eparges, nous ont rapporté 27 prisonniers. Théâtre d3 la" guerre à l'Est. ' Les opérations suivent leur cours. En Esthonio U quatrième légnnent cstfionien s'est également tyacé sous notie t oiWUiandemjnt pour combattre tes butides qj/i parcourent le pays. 4 Minsk, 2,003 Mitrailleuses et-50,000 fusils ont cté ramènes. çlDes autres théâtres de la guerre, rien de ttou-fréou. Sur mer: BERLIN, 25 feviier (Officiel): Un ds nos sous-marins, commandé par le lieu tenant-capitaine Lohs, a coulé récemment dans la mer d'Irlande el dans la -Manche 9 vapeurs jaugeant 29,000 t., dont les vapeurs anglais armés el Lourdement chargés « Eleanor » (1,980 t.), ii Polo» (2,915 t.), « Carlule Castle » (4,325 t.) ainsi que tes côlters anglais « Limesfield », u Ardbeg », u Ben Rem». Avec les vapeurs coulés, les ennemis ont perdu des chargement* précieux en matériel de guerre et divers objets utiles, ainsi avec le vapeur « Eleanor », une cargaison de mines pour le théâtre de la guerre oe la Méditerranée. Trois vapeurs côtiers étaient lourdement chargés d'éloupes, de sel de soude ri de savon. Tout spécialement des vapeurs ■précieux de i à 7,(i00 t., armés de plusieurs canons, ont été torpilles à leur entrée dans la mer d'Irlande hors de convois ennemis protégés de la njanière la plus foi le. autrichien * VIENNE, 27 février (Officiel) ; Recrudescence temporaire de l'activité d'artillerie entre l'Adige et la Brenta. Des Italiens ont jeté des bombes sur les localités non por-tifiées de Lies, Mezsolombarde et Boscn, situées loin derrière notre front. turcs CONSTANTINOPLE, 20 février (Officiel) .-Dans la fournée du 2i février, nous avons purgé, 7 rébizonde des bandes de p'ilards. Celles de nos trompes envoyées pour protéger la ville Vont traversee en colonne et poursuivent les' bandes, qui fuient vers l'est. Nos troupes ont aussi pénétré dans la ville de Namahatum, dont le 4>lus grande partie a été réduite en cendres par les hordes sauvages. Les bandes qui se retirent vers Erzeroum ont assassiné et biûlé environ 300 musulmans' sans défense, dans lés i i'iagrs qu'ils ont trav erses. CONSTANTIN01'LE, 20 février (Officiel) : Front de Palestine : Recrudescence d'act-vite d' Vartillerie ennemis dans le secteur du littoral. Devant le centre de notre front, deux escadrons ennemis qui avaient pris de l'avance hier, rjnt dû se retirer de nouveau. Front de Mésopotamie.- Dans la direction de Hit et de Kubess la cavalerie ennemie a fait-âe nouveau des raids-de reconnaissance, mais a regagné ensuite ses positions de départ. Une attaque aérienne ennemie contre Hit et Salyi >l'a pas eu de succès. COftSMUHiQUES DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 27 février {Officiel), 3 h. P.M.: Deux forts coups de main ennemis au nord du Chemin-des Dames n'ont pas obtenu dé résultat. En Champagne, après un violent bombardement l'ennemi a tente d'aborder nos lignes, en de x poi ;ls sur les nouvelles positions au sud-ruest de la Butte du Mesnil. Nos feux ont arrêté le\ assaillants. Cirrwnnade intermittente mais asses vive dans les bois de-Cheppy et' d'Avocourt. Nuit calme sur le reste du front. Aviation : Des avions ennemis ont bombardé Nancy la nuit dernière. On signale deux tués et onze blessés. PARIS, 27 février (Officiel), 11 h. P.M.: Actions d'artillerie parfois violentes dans la région de la Butle-du -Mesnil et sur la rive gauche de la Meuse. Rien à signaler sur le reste du front. Aviat on • Dans la journée du 2(i, tro s avions ennemis ont été abattus par nos pilotes. Nos escadrilles de bombardement ont lancé quatre miUe cinq cents kilogrammes d'explosifs, iio-t,imment sur les gares de Melz-Sablons et de Marmotiville. italien ROME., 26 février (Officiel): Dans le secteur de Posina et dans celui de l'Asti o, l'ennemi a été plus actif que d'habitude, ce qui a provoqué un efficace feu roulant d- nos batteries. Près du monte Asolone, nos patrouilles ont m's des patrouilles ennemies en fuite; ces opérations ont eu pour conséquence de déclaucher i ne canonnade ennemie longue mais vaine. Dans la vallée de la Seren, notre artillerie a surpr's des colonnes ennemies en marche; elle le- a dispersées en leur infligeant des pertes. Sur Te reste du Iront, opéialions modérées. anglais LONDRES, 2G février (Officiel); En dehors d'une certaine activité de Vartille tie allemande sur différents points du front-, notamment près de Flesquières, rien de particulier à signaler. Dernières Dépêchés un aveu înaueuuu. Paris, 27 fév. — On lit dans l'« Œuvre», à propos de l'échec de la grande offensive frahçai-se qui débuta le 10 aviil 1911 : « Il nous parvient, de la part d'une personnalité des pljs âutcr.sées, des détails rétrospect'fs prouvant que cette offensive, destinée à enfoncer le front allemand, aboutit à une défaite qui justifiait la destitution du généralissime Nivelle. Déclan, chée à 9 heures du mstin, elle avait déjà, opéré une trouée dans la première ligne allemande derrière Juvincourt et 'e haut plateau de C.raon-nc; elle avait même tait plier en certan s en dioits, la seconde ligne allemande; c'est alors que la résistance allemande devint inébran able su point de déterminer Nivelle à reconnaître l'inutilité de ses efforts; l'offensive au imnt Spain n'avait pas réussi davantage, l'assaut du fort de Brimont non plus. Ces détails émanent d'un ami de M. Painlev*, aui ajouta que l'ex-nremier ministre 8erait heu reux de pouvoir exposer à la Chambre de? éclair cissements si ses contradicteurs lui en laissaien l'occasion. L'alfaire Humbert. Berlin, 28 fév. — On mande de Genève au « Berliner Tageblattn; L'affaire Humberi pre&j une nouvelle tournure. Le procureur-général de New-York a fait des communications au sujet de la découverte d'un dépôt en banque en Amérique, a;u nom au sénateur Humbert. Le sénateur y aurait eu un compte en banque, qui serait d'origine allemande et s'élèverait à 170,000 dollars. D'après les constatations, Humbert aurait disposé à New-York de temps à autre, de sommes s'élevant à un demi-million de dollars, et qu'il aurait transférées partiellement en France. Humbert aurait eu en outre un coffre-fort à Genève. Il a déclaré au juge d'instruction qu'il était prêt à laisser ouvtir ce coffre-fort en présence de son conseil. L3 DISCOURS X>V CHAîJC&blEB ET LA PRESSE ETBANGSKE La presse hollandaise. Amsterdam, 26 fév. — Du «Nieuws van den Dag » : Le discours du Chancelier est prudent et réservé, et doit être avant tout consicéré comme une réponse au président Wilson, ainsi qu'une invitation par-dessus la tête de Wilson, à Lloyd George et à Clemenceau, d2entamer des négociations.« Het Volk », organe du parti socialiste ouvrier, écrit: Il fallait s'attendre à ce que le Chancelier parlât de la sorte an Reichstag où il possède une majorité qui affirme avoir lié le gouvernement à un programme de paix sans annexions. Toute autre est la question de savoir comment les maîtres réels du pouvoir se comporteront en dehors du Parlement. Du « Nieuvve Couiant)-: Le discours de von Hertling est un nouveau pas réel vers un compromis. Après re discouis, toute annexion complète ou partielle de territoire belge paraît ex-rlue. Certes l'.hqrizon belge n'est pas encore complètement -étlauci, mai.-, il est plus clair qu'il ne l'a jamais été au cours de cette guerre. Il faut en outre remarquer ,.-lus que jamais l'attitude conciliante envers Wilson. Du d Maa?b'>de » : Wilson^et Hertl ng se sont rar prochés au point qu'un « shake-hands » pacifique n'appartient plus au domaine des impossibilité.La pressa anglaise. Londres, 27 fév. —• Du « Standard » : Globalement donc, J-Iertling et Wilson sont du même avis en ce qui concerne les principes de paix générale; s'il n'y avait les obstacles suscités pat l'Entente. Les socialistes anglais eux-mêmes veuleht d'abord .réparer. ! « inju-tife » ..çitveis la I'ra.ice et enîuvci" à ï' Srérnagl;® f« 'drcîFoeaH-poser de-l'Alsace. Ils veulent enlever le Trentin à l'Autriche,'la Palestine à la Turquie et à l'Allemagne ses colonies Tout cela se dit bien"d2ns de belles phrases, mais cela ne change en rien la dure réalité, Wilson est-il encore à présent du même avis? Novr= savons fort bien qu'ii ne partage pas un formément l'opinion de Lloyd George. Se hasardera-t-il maiutenent à exprimer clairement cela et à passer même en fin de compte à la. menace de faire bande à part, au ras <jù- l'Entente se montrerait irréductible? Puisse le président américain prononcer b.entôt la par le de délivrance! Mais qu'il le f isse vite, cai la lutte sanglante à l'Ouest ne se fera plus longtemps attendre. La presse danoise, Copenhague, 26 fév. — L'impression causée par ce discours est très favorable; le «National-(idende » juge le ton du Chancelier beaucoup plus conciliant, grâce au fait que von Hertling j'y rapproche du comte Czernin, notamment au sujet des échanges de vues avec le président Wilson; Hertling, dit le journal, donne toute une série d'observations, relatives aux quatre principes .posés par Wilson, et faisant bien ressortir que, loin d'être tin Chancelier du type de P.istnarrk, le comte von Hertling est Allemand du Sud, catholique et philosophe en même temp-; évidemment les détails prêtent encore à discussion, majs, dans ses grandes lignes, le discours est pacifiste, et le comte y invite nettement tous les belligérants à prendre place devant 4e tapis vert. Copenhague. 26 fév. — Du <i Pelitiken » : Les I< usses ont .'Ccepté l< s i.ltimes conditions de pa.x allemandes. Le cemte von Hertlir^; est donc en droit de dire que le but principal est atteint. 1 rot7ki et Lénine < nt abandonné leurs idée- fantastiques, notamment de constituer eux-mêmes ene armée, aptes avoir méthodiquement et savamment démoralisé l'autre armée russe et ils ont ; ccepté les conditions de paix allemandes. C'est ffourquoi aussi, le discours de von Henling s'est montré beaucoup plus conciliant qu'auparavant .Le point le plus important de son discours a été la déclaration ru sujet de la Belgique. Le Chancelier a invité le gouvernement belge à lui faire des propositions. Cette invitation est accompagnée de concessions fondamentales, qyi pourraient constituer la, base nécessaire pour des pourparlers ent'e les deux gouvernements. On pourr it pe„.t être espérer que la grande question belge se trouve'ait ainsi engagée dans une voie plus ùre qu'auparavant. Jusqu'ici l'Angle-terie, l'Amérique eî là France ont négocié d'un côté, I Allemagne de l'autre. Eu égard à cette question il conviendrait donç de consulter une fois la Belgique elle même. De l'« Extrabladet » :I a victoire de l'Allemagne est complète. Nous sommes encore en guerre et la-guerre mondiale dure toujours, mais exîste-t-il encore quelqu'un qui puisse attendre avec anxiété l'issue finale? Un aveugle même verrait que l'Allemagne est invincible Ne pourrait-on croire que Clemenceau lui-même ou Lloyd George comprendront bientôt que ce n'est pas seulement une folie, mais encore un crime envers l'humanité entière de continuer la boucherie humaine d'après les anciennes et horrible: méthodes? Tenant compte de ceci on est un pet en droit de voir un rayon d'espérance dans 1( dernier discours du Chancelier. Ce qui lui donc* sa force et sa vie, c'est la base des faits écrasants dont ce discours est le résultat. La vérit< doit avoir aussi son mot à dire, et elle l'aura. La presse suisse. Berne, 26 fév. — D,u « Bund » : Tandis que les négociations de paix se poursuivent à l'Est et se termineront par l'élimination de la Russie et pr bablement aussi de la Roumanie, de la guerre, le regard du Chancelier se tourne vers l'Ouest Ses déclarations d'hier, se rapprochent plus du ton et du contenu d'un discours de paix que son précédent discours au Reichstag. En tout cas il convient de souligner doublement la phrase où il dit que le monde qui est fatigué de la guerre jusqu'à la nausée, et en particul er les neutres, se demande avec une anxiété fiévreuse si la voie n'est pas ouverte à une paix générale. Les neutres enregistrent avec sati-fac-t on le tribut de reconnaissance payé par le discours, à leur attitude. Les paroles adressées spécialement à la Suisse, par von Hertling, ont été prononcées afin qu'on les entende également par delà les Irontières. La constatation solennelle de l'intégrité de la neutralité suisse confirme leur signification. L'heure d'été. Berlin, 28 fév.— De la «Tâgliche Rundschau»: L'heure d'été commencera durant la nuit du dimanche au lundi de Pâques. Cette année-ci la s ison d'été a été prolongée de quatre heuies. Les exploits du croiseur auxiliaire allemand « Woli s. Copenhague, 27 fév. — On mande de Skagen que le vapeur espagnol « Igotz Mendi » s'est érhoué hier soir à l'est du phare de cette localité; commandé par des officiels allemands, il ava't à bord un équipage de prise allemand, ainsi que de nombreuses parties d'équipages et de passagers de vapeurs coulés par le croiseur auxiliaire u Wolf » et ses 40 matelots espagnols qui, de même que l'équipage de prise, refusent de quitter le vapeur on même temps que les passageis. Le scorbut et le béribéri ont régné à bord, et tous les passagers, très déprimés,se plaignent d'avoir été mal nourris depuis plus d'un mois; il s'en trouvait de nationalités diverses, à part rltiix Finlandais, deux Américains, un Turc, un Danois, un Suédois, un Norvégien, tous étaient Anglais ou de colonies anglaises. Le Danois rapporte que le navire à bord duquel il voya-L'fait fut capturé par le «Wolf» le 2 juin 1917 dans son trajet de Terre-Neuve à San Francisco; il a -vu détruire ou capturer 14 navires, dont le Jeinier fut la barque norvégienne » Stovgrund ». D'autres passagers furent témoins du couhige également dans l'Océan Pacifique, du vapeui postal japonais «Hitachi Maru », d'une valeur de 60 millions. L'« lgr-tz Mendi », construit il M 4valué à.6 rri.illions, Berlin, 27 iév. — LVIgotz Mendi », bien :jii'échoué', est encore d'aplomb; il fut capturé il y a neuf mois par le croiseur auxiliaire «Wolf»; i! jauge 4,600 tonnes brut; ses passagers r.ip portent avoir assisté, il n'y a pas plus xle trois jours, au coulage d'un navire transportant 500 soldats. Skagen, 27 fév. — La mer étant devenue-trop iv.'tileuse après minuit, le personnel de sauvetage fut convoqué, d'autant plus qu'un vapeur en riélre.^se, l'«-Igotz Mendi», signalait avoir à débarquer du monde. La chaloupe de sauvetage s'y rendit, receuillit tous les Espagnols, ainsi :jue tous les Allemands et les transféra au phare i'Hoeyen,^ où ils subirent la visite médicale, tprès quoi ils furent amenés à Skagen I.a.sur-ve llance des Allemands fut confiée à la division militaire d'Aalborg. La session extraordinaire du Parlement serbe. Corfou, 27 fév. — La session extraordinaire :1e la Skouptchira serbe a été ouverte dimanche, l.p nombre-de représentants présents exigé par la Constitution, a été atteint. Le « Matin » ap-»»end de source bien informée que le cabinet Pa'chitch deviendra un ministère de coalition, ->ar la nomination de nouveaux ministres issus le tous les partis. L'Espagne reconnaît la Finlande. Madrid, 25 fév. — Le gouvernement e-p.ignol i leconnu l'indépendance de la Finlande. Panique à Mosccj. Le «Journal» apprend de Pétrograd que la nouvelle de l'avance allemande en Russie, a déterminé une panique inouïe à' Moscou. Des milliers de familles, de toutes les classes de la population, quittent la ville sur des charrettes. Ces fuyards tombent pour la plupart entre les trains de déserteurs et de, bandits, qui les dévalisent complètement. Nouveaux troubles à Pétrograd. Milan 28 fév. — Du « Corriere délia Sera», De nombreux combats se dérouleraient dans les rues de Pétrograd. La guerre aérienne. Innsbriick, 27 fév — Cette nuit trois ou quatre attaques aériennes ont eu lieu contre Bozen. 15 bombes ont éié lancées qui ont atteint une partie des quartiers habités par les prisonniers :1e guerre. 8 prisonniers de guerre ont été tués, ?0 autres ont été blessés. La guerre sous-marine. Stockholm, 27 fev. — De Gotheinbourg au ri Journal de Suède»; le vapeur « Augin », du Lloyd suédois, jaugeant 2,500 tonnes, a été torpillé au large de la côte de Cornouailles. DEPECHES ( Icepro'Juiiet du / édition précédente.J L'Autriche-Hongrie adversaire d'une paix séparée avec l'Entente. La Haye, 27 fév. — M. Hyndman a déclaré, a l'occasion de sa conférence à Londres," que le général Staùts, aiors qu'il était attaché au cabinet de la guerre, s'était rendu en Suisse pour compte du gouvernement anglais afin d'y négocier une paix séparée avec l'Autriche-Hongrie. On eût bien dû se rendre compte, dit l'orateur, que c'était là une impossibilité, cet Empire étant lié indissolublement à l'Allemagne, Smuts aurait été chargé d'en parler au comte Meudorff, et, toujours à l'insu de la nation anglaise, au. rait reçu quotidiennement, rapport sur les né» gociations, ce, pendant qu'à Brest-Litowsk la situation du secrétaire von Kuhltnann s'affirmis. sa.t de plus en plus. En somme,- la nation anglaise aurait été trompée par son gouvernement. La révision des buts de guerre de i'«uente. Berlin, 27 fév. — On mande de la frontièr suisse au « Berliner Ta.geblatt » : Le « Daily Mail » annonce qu'en séance de "Vendredi, le cabinet angl is se serait déclaré prêt à se rallier comme l'a préconisé le président Wilson, à la revision des buts de guerre dont il a été question à Versailles. Une déclaration française au sujet de la aix Genève, 27 févr. — D'après le « Petit Parisien », le bruit court dans les milieux parisiens que le gouvernement français fera une déclaration au sujet de la paix, avant l'offensive attendue.Pâte; eut de^ coupons ru ses e*> France. Genève, 27 fév. — Comme l'annonçait l'ag Havas, lundi, à la Commission du budget, le ministre des finances KIotz a donné des explications au sujet des propositions de la France à ses alliés; il a signifié l'intention du gouvernement de faire payer les coupons d'intérêt des valeuis russes aux personnes habitant le pays. Les .3innfeiner ne se tiennent pas pour battus. Amsterdam, 27 fév. — En complément aux informations du « Times » sur la situation en Irlande, le correspondant londonien du « N,eu-vve Rotterdamsche Courant» reçoit, de Dublin, les détails que voici : Dans toute l'Irlande, les désordres augmentent en proportion de l'activité déployée par les Sinnfeiner. Dans les comtés de Clare, Siigo, Roscommon et Mays, le roi d'Angleterre compte pour rien; à Clare, bagar-. res quotidiennes entre la police et les gardeurs de troupeaux, ouvriers agricoles, etc., au point de devoir faire intervenir des troupes; tous les jours, on coupe de3 fils télégraphiques et on pose des bombes cur la voie publique afin d'en-Lraver les mouvements des policiers et des soldats. Dans les comtés de l'Ouest il ue se passe au-rune journée sans confiscations de biens au nom :1e la République d'Irlande Les Sinnfeiner sont parvenus à faite cesser les transports de porcs vers l'Angleterre; le nommé Lynch, qui a le plus contribué à ce résûltat, s'intitule dictateur riu ravitaillement des Sinnfeiner; au nom du peuple, il opère la saisie des porcs et les fait rendre séance tenante; il a déclaré ouvertement 3ue toute exportation de viande serait suspen-rlue. Le correspondant de Dublin, en commentaire, accuse de mollesse les pouvoirs publics jrglais. JR.appei de l'attaché anglais à l'ambassade des i.tais-Unis. L'attaché de la marine anglaise à Washington, particulièrement mis en vedette par sa propagande germanophobe, a été rappelé en Angleterre. Il est remplacé par l'amiral Victor Stanleye, frère du ministre de la guerre. On attribue cette mutation à de3 différends de nature privée que l'attaché aurait eus avec Lord Rea-ling, récemment nem m é ambassadeur spécial de a Grande-Bretagne. Un nouveau discours de Vi/ilson. Genève, 27 févr. — L'« Eclair » de Paris communique une nouvelle émanant de source diplomatique d'après laquelle on pourra.t s'atten-Sre à un nouveau discours de Wilson pour la 10 mars. Il mettrait particulièrement en lumièra a -contradiction existant entre la politique américaine et la Conférence de Versailles. Emile Vandervelde évolue. Le « Socialiste Belge » annonce que la majon :é des socialistes français se prononce eu faveur :1e la convocafU n d'une Conférence internationale et que Envie Vandcvclde s'est rallié à cette Façon de voit. Si les décisions de la Conférence de Londres sont conformes à ce programme, Van-lervelde se pron sncerait en faveur de la éunion immédiate d'une Conférence internatio-raie à laquelle assisteraient le? délégués de tous es pays belligérants, sans distinction.- La m ijorité se montre favorable à Stocldiolm-Jont le nom seul présente actuellement déjà me signification historique. Les Anglais préconisent la ville de Berne, comme lieu de réunion.Cette divergence de vues est accessoire. Mais lutremem important et .significatif est le fait de l'oir Vandervelde ue plus faire d'opposition à la tonvo'cation d'une Conférence internationale. (H.) Le nouveau Cabinet persan. Stockholm, 27 févr. — Présidence et intérieur, le politicien nationaliste Mustapha-el-Memahk; puerre, Muschir «d Dauleh; travaux publics, Motamir el Mulk, frère du précédent; finances, Muschber es Saluant h; postes et télégraphes, Sar- . dar es Sad, fils du chef des Bachtiares; commerce, Mohn-el-Mesarek; affaires étrangères, Muschabei-el-Memalek. Le précédent Cabinet, trop anglophile, était réactionnaire; le nouveau ministère est politiquement homogène et s'appuie sur la majorité démocratique nationale du peuple persan. La république du Caucase veut la paix. Const tntinople, 27 févr. (Milli). — Le minis* tre de l'extérieur Achmed Nessimi Bey a prononcé hier à la Chambre un discours dans lequel il expose la situation politique et déclara , ensuite que la République du Caucase avait fait demander à la Porte, par l'intermédiaire du commandant en chef des troupes russes au Caucase de désigner un endroit approprié pour les né-gociations de paix. La Porte a fait bon accueil à cette demande. Le combat pour la liberté en Fin-^nue. Stockholm, 27 févr. — Du « Dagens Nyhe-tei » : Le général Mannerheim a lancé une proclamation dans laquelle il jure de ne pas remettre l'épée au fourreau avant que l'ordre légal soit rétabli dans le pays, que toutes les for» teresses soient prises et que le dernier soldat de Lenine soit expulsé de Finlande aussi bien que de la Carélie russe.

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