Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 05 Februar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bk16m34s7n/
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4me Année - N. 846 - Ed. 1 CIHQ cm Limdi 5 Février 1911 ABONNEMENT POSÏAL. ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr, 4.50. - Mk. &.60 Les bureaux de poste ey Belgiuue «t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements ritiMESTftiELS; ceux-ci prennent cours les K JAKV. | AVRIL 1 JUIU.EI ! OCTOB. deux rtfmuabonn,cir u"jtcfois Tour tes ««nier :î;fme P°ur !e Pti " de • que lrImeslre tu 2 Mo!s 1 Mois Pf-3.00-Mlt5.40 Fr.l.50-Mk L20 TIRAGE : ISO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois AWMfllSir.FS -- La llgn< Faits divers et Eclios . fr. 5.0( Nécrologie. 3.01 Annonces commerciales . 1.5< £: t (V ncTITEC ANNONCE La petite ligne I ■» annAp. li?ne ' TmkCEiitOuOOO CAR -iniîR Rédacteur en Chef : Ken© Armand Journal Quotidindépendant I Rédaction, Administration, Publicité/Vente : i rdiivpi IRS. 45. RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUIQUÉS OFFICIELS ALLEMAND BERLIN, 4 février. — Officiel (midi) ; Ibeàire de fa ijucrre a l'Ouest. Groupe d'armee eu prince héritier lïuup-rec'hi do Bavière : Pp un temps de gel et sombre, la lute d'artillerie ttiire f.ens et Ai ras et depuis Serres jusqu'au bois (te St-Pierre-Vdt.it, a été plus vive qiic les jours précédents. Au nord de VAncre, les Anglais ont utta-»iué nos positions vers minuit, après un feu général. 2 ondis qu au nord de Beauconrt, les attaques ont échoué, un détache mm a réussi près de la rive, à fénetrei dans nos tranchces les plus avancées. Groupe «i araiee du uroupra* aheitiand An nord-est de Pont-à-Mousscn et au nord a Bt-Mi!iiel, nos poussées d'éclaireurs ont été couron tues ce succès. iiteaue de ia nuerre a Fst Ait cours des combats qui se sont déroulés dan: ta matinée, malgré te ficia rigoureux, sur les bord! te l'Aa, plusieurs attaques russes ont été rep<jussées, 4 roui du arcijjduc iosepu; Uroape u'ani.ee du feldmareciial «eueraî vu» .\âai'kea&ea : La situation ne s'est pas modifiée. i' roui liiareduittea : Sauf des canonnades inattendues près de Monas-Ur, ainsi qu'entre le Wardar et le lac de Doiian, rien de nouveau. BERLIN, 3 février. — Officiel soir . Feu intense par moment « la Somme et sur l'Aa AUTRICHIENS VIENNE, 3 février. — Officiel .* iiieaire ae ia «ueffo a l'Est. Piès de liakas à la frontière orientale kongroist *os troupes ae couverture ont repoussé une pousséi en avant des détachements russes. A part cela rien m signaler. ' Fhétre de ia guerre italien. _ Vn wiateur italien a jeté des bombes sur Nabre tina, sans causer aucun dcgdt, qui vaille la pein, i éire mentionné. luM.tt „« m yueire au Sud-Ksi. TURCS CONSTANT 1NOPLE, 3 février. — Officiel du 2 : H-iiui du Hure : Dans la nuit du 31 janvier au I février, l'ennemi a violemment canonné nos positions au sud du 1 <gre ei nos arrière-communications. Maigre cela nos pa-houilles de reconnaissance ont executé plusieurs coups de main heureux. Le 1 février fut un jour de bataille important. Après une violente préparation d rtiileiie, l'ennemi attaqua avec plusieurs aetaciie-tneihs d'infanterie toutes nos positions situées au sud du Tigre et obligea un ae nos bataillons à se renier Uan ia seconde ligne ae déjense. Entretemps, nous repoussâmes immédiatement une attaque que len-tteini prononçait contre cette deuxième ligne, avec des forces numériquement supcrieures. i Sur les autres parties du front, l ennemi réussit d'abord à pénétrer aans notre première position,mais il en fut chassé en contre-attaque à la baïonnette et twus reconquîmes nos positions premières. <^eile attaque valut à l'ennemi ac plus grandes peites que lors des combats les plus sanglants qui se sont déroulés jusqu'ici à l'Irak. Rien que devant le frent de nos régiments d'infanterie, nous comptons plus ie 1,000 morts. Les pertes de l'ennemi en morts, ne sont pas inférieures à 2,000. Nous avons en outre fait 41 prisonniers. Si les soldais anglais n'avaient pas été canonnés par leur propre artillerie au moment où ils cherchaient à fuir ou à se rendre, le nombre des prisonniers aurait été encore plus élevé. i En connexion avec cette opération l'ennemi a tenté un mouvement d'encerclement contre notre aile il cite à l'aide de troupes de cavalerie renforcées d'artillerie et d'infanterie. Nous avons également repoussé cette tentative de l'ennemi et avons causé 4 l'ennemi des perles considérables par notre jeu ^infanterie et de mitrailleuses, que nous avons augmentées ultérieurement par notre feu d'artillerie.... Front eu l'erse : Une tentative d'attaque de l'ennemi contre nos troupes avancées à l'est de Hamadan a été repous-Ue. Front du Caucase : Simple activité de patrouilles d'éclaireurs. Le 31 janvier un des quatre navires ennemis qui avaient été aperçus au nord de Nesra, dans la mer Noire, a tombré après une violente explosion. Aucun événement essentiel sur les autres fronts. BULGARES SOFIA, 3 février. (Communiqué du 2 février): Froot en Macédoine : Feu d'artillerie peu abondant sur tout le front. Coups de canon isolés sur quelques points. Dans h courbe de la Czemajeu d'artillerie.A plusieurs reprises, feu de combat bref, mais violent dans la légion de Bit Jia. Dans la vallée du Wardar, échange de feu entre patrouilles et postes. Front roumain : Dans la région de Prtslavo, a test de i utcea, jeu "f artillerie et de mines des deux côtés du canal Si-Georges. FRANÇAIS PARIS, 3 février, officiel, 3 h. p. m. : Rien à signaler au cours de la nuit, en dehors de 'Quelques rencontres de patrouilles dans le secteur de Louvemont-les Chambrettes et dans la reg-on de BadoiivUlers. PARIS, 3 février, officiel, 11 h. p. m. : Au cours de la journée, canonnade intermittente en divers points du front. Rencontres de patrouilla dans la région de Bezonvanx; nous avons fait des prisonniers. Aviation ; Deux avions ennemis ont été abattus dans nos lignes par le tir des cancns spéciaux; l'un vers Oulches ( Aisne J, l'autre près de Blanc-Sa-blons (région de Beaurieux). EUSSES PETROGRAD, 2 février. — Officiel ; Sur tout te front, canonnades réciproques et opérations de patrouilles. Après un violent jeu d'artillerie dirigé contre nos tranchces ctabiies à l ouest de Slaventino, à 20 ver. stes au sud-ouest de Brzezuny, de forts détachements de soldats alemunas, couverts de manteaux blancs, ont pénétré aans nos tranchées les plus avancées. L ennemi a été rejeté par une contre-attaque appuyée par le feu de nos canons. ITALIENS ROME, 2 février. — Olficiel : Sur tes versants septentrionaux du monte Maj (vaùée ae PosinaJ, nos patrouilles ont attaque u avant-poste ennemi. Vont enlevé et ont ramené 1 prisonniers. Dans la vallée de Sugana, les canons ennemis on lance des grenades sur nos positions établies sur U monte Lcvre, près d Ospedaletto et dans le bassin di Tesino; les explosions n'ont pas occasionné de ae gâts. Dans le Kustenhna, canonnades réciproques peu importantes et activité de nos patrouilles. Une de cclles-ei a ancé dans les lignes ennemies des bombes qui ont fait sauter un petit dépôt de munitions. ANGLAIS LONDRES, 2 février. — Officiel ; Au cours d une heureuse opération effectuée pendant la nuit dernière au nord-est de Gueueiecourt, nous avons fait 56 prisonniers, parmi lesquels 2 officiers.S Une attaque ennemie dirigée contre un de nos postes dans les environs de Gomrnecaurt a été repoussée par le feu de nos miti aille uses. Dernières Dépêchés Les exeragtioas ae servies a» ïurquie. Coastantinople, 3 février. — La Chambre a discuté te projet mis à exécution par suite d'une disposition provisoire au sujet eu rappel des réservistes et gens a© la lanusiuira qui ont été exoneiés en vertu d'une taxe. D'après ce projet ,1a taxe s;ra autorisée pour l'esjrace de temps restant. Le rapporteur de la commission ae l'armée a démontré la nécessité impérieuse de la loi, du fait Que ia nation ottomane est engagée dans un combat de vie ou de mort, de telle sorte que 1 on doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la victoire finale. Après le vote du projet de loi, le délégué du ministère de la guerre a propose une annexe au premier article, où ia suspension des exemptions de serv;ce est nettement formulée. Plusieurs députés ont exigé l'exemption des agriculteurs et d'autres psrsonn.es chargées d'assurer le ravitaillement de la population et de l'armée, ainsi que le fonctionnement des branches de service nécessaires à certaines classes indispensables de la population et au personnel nécessaire au maintien de l'instruction publique. Le délégué du ministre de la guerre a assuré que le ministère de la guerre prendrait à cœur les intérêts du pays. 11 proposa une clause annexe, en vertu de laquelle ceux auxquels une exemption de service aurait été accordée, seraient considérés comme soldats, afin de faciliter le contrôle. Il cita l'exemple rie 1 Allemagne où le service civil jusqu'à la se.tantième année a été introduit. Le projet de loi a été renvoyé » la commission, aux fins de modifications. La Korvèsa et îe blocus allemand. Christiania, 3 février. — Le journal « Sozialde-mokraten » s'attaque à plusieurs journaux, notamment au « Sjâfartstidende », parce qu'ils ont ex.gi du gouvernement norvégien une protestation trop forte contre la déclaration de blocus allemande ; ce qui était d'autant plus hors de saison, que les armateurs neutres partent eux-mêmes une partie essentielle de responsabilité à cet égard, pour s être mis à la disposition des ennemis de l'Allemagne. Le blocus allemand est un fait acquis, contre lequel la Norvège ne psut rien, qu'elle proteste on qu'elle se lamente, et à laquelle ii faut se soumettre. La conférence hollandaise. Amsterdam, 3 février. — Le journal social-démocrate « Het Volk » écrit : « 11 y a un point lumineux rans la situation actuelle, c'est la confiance dans Ja politique étrangère du gouvernement. Heureusement aussi que les plus grands criards sont assez intelligents pour se modérer à présent. La conviction générale, c'est que le gouvernement néerlandais ferâ tout son possible pour sauvegarder d'une part tes intérêts de la navigation et, d'autre part, pour éviter la guerre au pays. Personne, en songeant à la direction de la politique étrangère du gouvernement actuel, ne pourrait être pris de panique. La guerre sous-marine. Londres, 3 fovrer. — Lloyd annonce : Le vapeur norvégien « Jorv » (1,112 tonnes brutes) a saute. Un homme de l'équipage a péri; le «este a été débarqué.Madrid, 3 février (Havas). — Le vapeur espagnol « Algarta » (2,117 tonnes brutes), chargé d'oranges et de minerai, a été coulé. L'équipage, composé de .12 hommes, a été débarqué par un vapeur italien. DEPECES (Reproduites de l'édiiêaenie Pour la liberté tande. New-York, 3 fév. — Le m m oungrès Gaî-îivan, a ûéposé une résolu» s laquelle il exprime un appel à la liberté Irlande et priant le Congrès ue déclarer que éditions de paix europeenne devront recunnai ie peuple irlandais, qui a toléré depuis lon< l'oppression et la tyiannie, recouvrera sa ii et son indépendance nationales. icevotauion de gtoeiioumaiss. Bruxelles, 4 fév. — un an; ae j&Say à Reu-ter que 14 généraux de drvis, ae brigade roumains ont eie pensionnés et ricés par des officiers plus jeunes. La kiiitie sous-jnaïiiiciutrance. Le UdJiSH ma.ioiaa v< Aiaeiitiue. Francfort-siavAieiii, d levri -- un inaïid® de Stockiiolm ti ia « oazette ae ti >rt » : Un échange u'iuees très vif se proau auenement entre 1 Amérique et la Suèue, au s de la possiouite d eiauiir une voie maritime d e, qui ue pssse-iaii point par la zone ûe guerr* ;s vapeurs américains qui taisaient route de r4r, ont reçu raato-telegrapniqueiiient l'orure ae rare la route qui passe au Nord aes Fiuoè. Le na transatlantique « Stockholm » qui se trouve acilement à 1 at.acne à iNew-lor.s, u ose point enLrcuure le retour ! avant que ia situation actuelle s nettement établie, fcn ce qui concerne le transit i passagers suédois, on espère, tuns les milieux ae i igaiion américains, qu une exceprio-n Sv.ra obtenue ; l'Allemagne, pai voie ce négociations, en laveur u transit atigio-sue-dois ae passagers analogue à aie obtenue pour la Hollande. Nous nous sommes formes a une source ailemaSde locale, qui nous toutefois reponau, que ks relations néccscairts qtre l'Angleterre et les pays neutres pourraient êu maintenues par la voie, qui passe par la Hollan* telle qu'elle a été ] sigmtiee aans la note. Copenhague, 3 fevrier. — Un; vive activité règne ici u, 1 ambassade américaine ai|i d'assurer l'exportation d Amérique vers le DaueSuark. En égaru aux Su4>ensioa au trrtnsiï entre la Jffance et l'iimérique. Les journaux iyunnoi» auu.,«n,<tfit que déjà des ii régularités se présentent cans les départs des navires à destination de l'Amérique. Les armateurs de Bordeaux et de Mars-cilié sont provisoirement d'avis de suspendre la vente des tickets de passage. Les Américains résidant à Paris affluent à l'ambassade des fctats- Unis, pour y ueinanaer leur embarquement immédiat ; il leur est impossible toutefois de retenir encore des p.aces sur les navires quittant la France avant le 5 fevrier. L'Amérique attend. Berlin, 3 février. — On manue uc Washington à la « Krtegszeitung » : Après avoir tenu conseil avec les sénateurs, le Président a promis de ne rien entreprendre de decisit avant lunui. La Haye, 3 février. — Un mande da Washington à 1" « Associated Press » que le secrétaire a'Etat Lansing aurait déclare aux journalistes, qu il n avait rien à leur communiquer. Rotterdam, 3 février (Reuter). — On mande de Washington . Une conférence a eu lieu entre Vilson et les sénateurs. A ce sujet 1 on apprend que le pré-siuent de ia Commission pour les aliaires étrangères Store, et le sénat®» Lewis, ont fait valoir qu une rupture immédiate av;c 1 Allemagne, serait injustifiable. On doit admettre qu'il n entre point dans les vues de l'Allemagne de mettre en péril la vie ou la propriété des Américains. Lansing a déclaré qu'il vaudrait mieux que le paquebot « Si-Louis » ne parte peint provisoirement ; les questions litigieuses devant o'ab^rd être tranchées. Un autre membre du Congrès a déclaré que 1 espoir du maintien des relations n'est point perdu. L'Allemagne a certes fait part de ses Intentions, mais ne lea a pas encore mises à exécution. Amsterdam, 3 février. — On mande de Washington au « Daily Mai' » qu'une séance de caûinet de deux heures et demi a eu lieu, après laquelle le président s'est rendu au Capitale où il eut un entretien avec le sénateur Stone, chef de la Commission pour les affaires étrangères, auquel il a certifié que ia Commission serait consultée avant que le cabinet ne se résolve à une démarche décisive. Eniretemps toutes les dispositions ont été prisc-s. Le ministère des finances a recommandé aux employés de la douane, d'exercer la plus grande vigilance, afin que les prescriptions de la neutralité ne soient point violées. Aucun navire ne peut sortir sans déclaration parfaitement en règle. Aucun navire armé ne peut sortir sans autorisation. Londres, 3 février. — D'après une information envoyée de New-York au « Times » en date du 1er février, un assez grand nombre de journaux du pays — tel le « Baltimore Sun », organe conservateur — préconisent une politique d'entente. Au-Congrès, les paidsans d'une politique de prudence disposent de la majorité. Queliues députes estiment qu'il conviendrait de renouveler la tentative faite î'an dernier et de voter une proposition notifiant aux Américains que le gouvernement n'assume aucune responsabilité a 1 égard de ceux qui vova^ent ?i. bord de navires Qui courent des risques. Jauen mis à la disposition des neutres. Berlin, 3 février. —La station de télégraphie sans fil de Nauert a été mise il la disposition des armateurs neutres pour les aider à donner des instructions à ceux de leurs navires qui sont en mer. Les autorités allemandes s'efforcent,par tous les moyens dont ils disoe-sent. de permettre aux neutres d'éloigner leurs navires de ia zone meurtrière bloquée autout de l'Angleterre. L'Angleterre retient les vaisseaux neutres. Rotterdam, 3 février. — D'après des nouvelles parvenues ici, les Anglais ont retenu tous les vais seaux neutres séjournant dans les eaux ou port: on cl niai En Hollande. Ymuiden, 3 février. — Le vapeur hollandais « Rijnstroom » est parti ce matin de Donne heure ^ AmsUidam, 3 février. — Le « Journal d'Utrecht » écrit que 1a neutralité de la Hollande a ete sa torce et elle ooit aussi la rester vis-à-vis des iniiutuces aiverses qui voudraient entraîner la Hollande aans ia S guerre ; le pays doit savoir taire des sacriuces P-« J le maintien de sa neutralité ; ces sacrifices ne seront a nn.ùit imiHle.ft. An Danemark Copenhague, 2 fevrier. - Us pourparlers qui ont eu lieu aans le courant ae la journée entre les jepre-sentants du commerce et de la navigation au sujet ae la aeruiere note allemande les ont amenes a décider que tout oèi^rt de navires et toute exportation de produits alimentaires vers l'Angleterre et Ja mnee étaient provisoiiemcnt suspenuus. L'opinion générale est qu une attitude expeetante s impose pour 1 l instant tn presence de la situation nouvelle. L as-smance danoise contre les risqut-â &e guerre reiuse * tout nouveau contrat jusqu à nouvel ordre : cire a prié les armateurs ae rappeler ceux de leurs navires qui seraient en cours de route ot couiraient le dan-' ger de n avoir pas quitté la zone du blocus à la date » du 5 février. 1 Bdle 3 février. On mande de Stockholm a 1 agen-" ce Hav'as : « La Commission pour l'assurance de a guerre danoise a refusé d'assurer la nav^nrion franco-suédoise et anglo-suédoise. Pour l'assurance sue-'■ dnise-sud-antericaine, on décidera d après les cas. La ettane maritime. Londres, 3 fevrier. — Le cnaiutier « Violet », le vapeur espagnol « Kazenite» et le chalutier belge « Marcelle » ont été coulés. Christiania, 3 février. - Le navire « Hird » d® Chritiama est arrivé ici avec 1 equiyage uu vapeur m.fiiHmaoureeois « Edda », qui avait quitté diman-1 oivi du « Hird ». Près du Skagen, où dcKfleVa1^" strvé 8 navires pris da,.s les g.aces, dont 4 norvégiens. La traversée du Skagen à Christiansand a nécessité un jour et demi. Amsterdam, 3 février. — L' « Algemeen Han-delsblad » annonce que le vapeur "noilanaais « Gamma » a sombré; l'équipage est sauvé. La Corogne, 3 février. — 121 naufragés du vapeur espagnol « AJgoria » déclarent que le canot portant le capitaine et 12 hommes d équipage est perdu. Copenhague, 3 février. — D après des nouvelles émanant des milieux maritimes ,on aurait observé un champ de mines entre le Skagen et la côte norvégienne ; ii serait l'œuvre des Anglais. Lonares, 1er fév. — L'Amirauté dément l'affirmation allemande au sujet du transport de_ troupes sur des navires hôpitaux et dit : On ne peut assez accentuer qu'à aucune occasion il n'a été embarqué, depuis le début de la guerre, à bord des navires hôpitaux anglais, d'aut-»» personnes que des invalides et des ambulanciers. (Note : On ne nie donc pas les transports de munitions. Il était à prévoir que 1 Angleterre agirait pour les transports des troupes d après le principe : « Si feciste nega ».) Londres, 3 février. — Lloyds annonce : La bar-casse a Spedonia » a été couke. Madrid, 3 février (Tél. Reuter). — Un sous-marin a coulé ie vapeur grec « Heiison » et le vapeur espagnol « Butran ». Les équipages ont été sauvés seuf deux Espagnols. Berne, 3 fevrier. — Le « Petit Parisien » annonce de Quimper : Le vapeur « Yusu » (1,112 tonnes) a été coulé, l'équipage a été sauvé en partie. La chaloupe « Saint-Léon » (26 tonnes) a été coulée à la hauteur de Fécamp. L'c-quipage est sain et sauf. Berne, 3 février. — Les journaux de Paris annoncent de Madrid : Les compagnies de navigation ont été invitées par un avis publié dans le journal officiel de ne pas quitter la zone libre, fixée par la note allemande pour la navigation neutre. Amsterdam, 3 février. — Le capitaine vapeur néerlandais « Vondel », annonce par télégraphie sans fil, que 1e vapeur hollandais « Gamma » a été coulé à coups de canon. Les remorqueurs «Wivte Zee» et «Zwarte Zee», qui devaient chercher le vapeur hollandais « Wes-' terdijk » ont pris le large. Plusieurs navires hollandais qui avaient demnder de paiîir à leurs propres risques et périls en ont reçu l'autorisation. Copenhague, 2 fév. — Le «Berligske Tidende» mande de Stockholm : Ces derniers ;ours, plusieurs i vaisseaux suédois sont arrivés dans divers ports suédois avec des fugitifs finlandais. D'après 1' «Af-î tenposten», les jeunes Finlandais prennent la fuite, vu que les Russes commencent à appeler sous les armes tous les jeunes Finlandais de 18 à 25 ans. Scènes à Bucarest. Le correspondant de guerre de 1' «Algemeen Handelsbîad» décrit "des scènes de la ville conquise de Bucarest. Il dit entre autres ; Les troupes allemandes entièrent dans la ville le 6 décembre au soir. Le Roi y avait encore été trois jours auparavant. Il ne voulait pas quitter sa résidence, il se lamenta et p'eura sur le sort de son malheureux pays; il songeait à se rendra et à jouer le rôle de Napoléon III en 1870. Mais Bra-tianu l'obligea à monter dans l:auto qiïi était prête à le transporter la nuit à Jassy, où la Reine s'était déjà réfugiée. Le ministère se transporta à Jassy 1 _ er tnt C Ct «Mf-intAnAH* 1r> Doîno Bratianu et Jonescu sont traîtres au pays aux yeux des Bttearesîois. Carp et Marghiloman sont giori-iiés. A bas l'Entente!... Pourquoi trouverait-on inconvénient à n'exposer dans les magasins non seulement les portraits de Carp et de Marghiloman et de Majorescu; mais aussi ceux de Mackensen, Fal-kenhayn, Hindenburg et Ludensdorfi ; que des hommes et des femmes roumains offrant des journaux illustrés allemands dans les rues, que les Roumains se pressent devant ie bureau du journal le plus important de 1 Entente, 1' «Avertd», où parait actuellement le «Tageblatt» de Bucarest, avec le texte allemand ou roumain? C est la guerre! Les politiciens qui avaient par hasard la feuille ennemie, iont fausse rome. C'est tout : et on peut vivre dans une ville occupée par l'ennemi, surtout si on sait tourner avec le vent. Les habitants de Bucarest s amusent du snectac.e militaire que leur olire la ville occupée par i ennemi. Du matin au soir ils ilânent dans la ville. Un oflicier, à pied ou en voiture, demande-t-il le clw-nmOpar exemple vers te Palais ae l8t.e jonescu, où les Allemands ont installé un bureau, immédiatement des messieurs roumains, vêtus à la dsrnicre : mode, s'empressent de ieur montrer ie cnemin, de ; les accompagner à pied ou de se placer à cote au " cocher. L amabilité va si loin que i'etude d un pian f en pleine rue, provoque la question: Puis-j-e etre " utile à quelque choseV Est-ce peut-etre un symboie i que dans les rues les plus fréquentées de Bucarest, 4 &es milliers d hommes se tout la concurrence pour 3 nettoyer les chaussures des soiaats ennemis qui, re-" venant de la bataille, y retournent pour combattre e ipurc frères et amis roumains? La France avec ou ans Fard TT-vn««iviirtrî 'AÎIIAniâ.nÛâ Li Nous- lisons dans le « Tag »: Les Français ressemblent encore toujours au eoi-beau dans ia table de La Fontaine; iis gooent la flatterie et plus cette tlauerie est siupiae et grossière, d'autant pins l'avaunt-iis avec ravivaient. Aujourd nui les boulevards tavourent a longs traits ia déclaration d'amour d'Edison pour kquti les Français représentent le peuple qui a, plus qua cherché la vérité et qu; s en est rappio- U après t-uisOix, ia rnoiu-; * - vaut la force de l'argent, ni dev,; - ~~ ni devant la fantasmagorie de ia noblesse. La France ne connaît que la supériorité du mérite. Un Américain devient naif aussi quand il parle de choses dont il ne connaît rien. Le grand inventeur a inventé une France à lui, pour laquelle il s'enthousiasme. Une France semblable n'existe en réalité pas. Le vieux Montaigne aimait Paris « jusques à ses verrues et ses tiienes » et je comprends d'autant mieux qu'on puisse aimer la véritable France avec tous ses défauts, qwî je ne puis moi-même m affranchir de ma faiblesse pour la voisine, pour sa maison confortable et son joli jardin. Dans son ignorance Edison ne voit la splendeur que là où se répand i'ombre — comme si on voulait faire ressortir par exemple la propreté des rues, 1 état sanitaire des habi!a'i:ons, le confort des bureaux des pestes, la politesse des concierges, la promptitude des paveurs,les meeurs rigoureuses des danseuses de quadrille,le bon marché de® chapeaux de dames, l'honnêteté des garçons de bar, comme les mérites les plus surprenants et étincelams de la « capitale du monde ». L'amour de la vérité ressemble vraiment à une ironie dans la presse la plus mensongère et la politique d'affaires, mensongère aussi. Les Français ne se courbent pas devant la puissance de l'argent? Où plus qu'en France la propriété constitue-t-elle la valeur de l'homme? Où plus qu en France i'argent ferme-t il des barrières et des castes sociales? Le jeune homme n'épouse pas la jeune fille de son amour, mais une « Dot ». Le culte de la rente remplace la religion chez ies bourgeois; la corruplion règne plus en France que dans l'histoire d'aucun autre pays ; lisez ce que l'argent anglais a déjà tait dans la révolution française! La 3e République n'a jamais pu se débarasser des scandales d'affaires ,depuis l'afiaire des décorations de Grévy, depuis le Panama et ie milliard évaporé des congrégations jusqu'aux fondations de l'ancien garçon Rochette, dont dcîs ministres, des députés, des préfets, des maires et autres dignitaires recherchaient l'amitié. Edison n'a-t-il jamais entendu parler du coffre fart des Humbert-Crawofrd ? La France ne se courbe pas devant le militarisme? Ce pays du Bonaparte et du clown Bonaparte-Boulanger? C'est même une offense pour le peuple, qui se qualifie lui-même de « Cocardier » au plus haut degré et où les doux poètes — et des plus éminents — portent encore au cœur « un bonnet de grenadier napoléonien ». A-t-on oublié en Amérique la cruauté inhumaine de la répression de ia Commune par te militarisme? Ne sait-on rien ' de l'affaire Dreyfus? Dans aucun pays du monde, l'armée n'est utilisée si indiscrètement contre les grévistes, et il y a dix ans on a réquisitionné des ^ brigades entières pour fermer des couvents et des î écoles ,pour chasser des religieuses et pour forcer les-troncs des églises et les tabernacles. La loi a, il ; est vrai, aboli deux fois la noblesse, en 1790 et en 5 1848; mais avec quel résultat? Au début de la révolution il y avait en France 80,000 nobles, aujour-i d"hui il y en a 250,000, dont 100,000 environ doi-À vent leur « de » à eux-mêmes. La folie de la noblesse est dans la République aussi grande que l'a-d vidité puérile des décorations et cela dit tout ! L* t France est par conséquent également le pays clas-y sique des trgfiauants de décorations. - Fram Wugk.

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