Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 24 Mai. Le courrier de Bruxelles. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hm52f7m22r/
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Dimanche 24 nui 1914, ABONNEMENTS i ru» tn«ut mina BELGIQUE . .tt. 10.00 5 00 2.50 HOLLANDE. . ia 20 9 eo 4>80 LUXEMBOURG UNION POSTALE. 30.00 15 00 7.60 5 CENTIMES les niMliniiit» n# «ont M* «la «Mti TÉLÉPHONE SABLOl* 1754 LE COURRIER DE BRUXELLES 53* anaîs. -—H* H4.\ BUREAUXI A BRUXELLESi 52, rue de la Montagne A PARIS i 30, nie Salnt-Snlptce, 30 5 CENTIMES Lm Mpglfnwiti (M «ont pas ni* m v«nt» TÉLÉPHONE SABLON 1754 Pro aria et focis - Nous publierons dans la nuit de diman-, &c un numéro spécial avec les résultats tonnus des élections. 'évolution du socialisme belgs. II Le socialisme, ainsi qu'on s'est efforcé de le montrer ici même, a voulu remédier aux maux dont souffre la classe ouvrière à cause de l'individualisme révolutionnaire, non pas en rétablissant l'organisation professionnelle, mais en prétendant instaurer la société sur des bases tout à fait nouvelles, en supprimant notamment le patron. C'est une chimère. Mais cette chimère eut un certain succès, parce qu'en ce temps,dans tous les domaines de la pensée et des sentiments régnait, pour reprendre les termes d'un bon historien du romantisme « l'habitude d'imaginer au lieu d'observer, de créer au lieu d'accepter ce qui est, et de rêver sana cesse hors du sens commun ». Nous nous guérissons d ece travers. D'où une défaveur du socialisme. Cette défaveur a été accélérée par la collaboration des chefs du parti ouvrier avec les chefs de la bourgeoisie anticléricale. M. de Brouckère l'a déclaré fortement : les socialistes ont dû sacrifier tout ce qui est leur raison d'être ; ils glissent au rang de simple aile gauche de l'opposition anticléricale; ce ne sont plus que des radicaux vulgaires ». Les chefs du parti ouvrier collaborant avec les chefs de la bourgeoisie anticléricale ne pouvaient pas maintenir en tête de leur programme des revendications de c'as-se, ou s'ils les maintenaient pour ne pas désorienter leurs troupes, ils mettaient à leur service un zèle singulièrement ralenti. Les vrais socialistes, les « purs » désertèrent en assez grand nombre. Les uns s'embrigadèrent dans l'anarchie, les autres s'embrigadèrent dans un syndicalisme à base révolutionnaire. Les uns et les autres, rendus sceptiques sur l'utilité des méthodes parlementaires, pour l'émancipation du prolétariat, mirent leur confiance dans « l'action directe ». Un autre schisme devait suivre à bref délai. La collaboration des chefs du parti ouvrier et des chefs des partis bourgeois anticléricaux avait pour objectif le triomphe d'une idéologie anticléricale. Les chefs du parti ouvrier réussissent mieux dans cette tâche s'ils sont des « intellectuels » ; ils ont en effet dans ce cas une préparation et un genre de vie qui sont plus en rapport avec leur activité. Les « manuels » furent donc généralement écartés de la direction. Plusieurs d'entre eux s'en irritèrent et ont créé un état d'esprit de critique, d'hostilité qui se manifeste à chacun des congrès du socialisme. La collaboration des chefs du parti ouvrier et des chefs des partis bourgeois anticléricaux devait encore avoir un autre effet. Elle a forcé les uns et les autres à porter leur principal effort de propagande non sur des revendications de classe, mais 6ur des revendications philosophiques — le mot antiphilosophiques serait plus juste — et irréligieuses. Or ces revendications-ci ilaissent indifférents plus de citoyens que celles-là. Celles-là correspondaient à un intérêt, ou tout au moins, à ce que les ouvriers considéraient comme leur intérêt : l'expropriation du capitaliste.Celles-ci correspondent à une conviction. Beaucoup ne se sentent aucun zèle pour des convictions. Les chefs obligés, pour jouer un rôle considérable dans un régime parlementaire, d'avoir derrière eux le nombre, doivent donc recourir aux moyens de vaincre cette indifférence. On sait que parmi ceux-ci figure l'argent. Ils emploient donc de l'argent, beaucoup d'argent. Pour l'employer, il faut le posséder. Ce sont des capitalistes, de gros capitalistes même qui ont obtenu par là dans le parti ouvrier l'hégémonie.Un nombre assez considérable d'ouvriers s'est douté que ces millionnaires de la sociale escomptaient obtenir par leurs largesses des résultats autres que le triomphe de l'anticléricalisme, des résultats très préjudiciables peut-être à la classe ouvrière. TeJ et tel aveu de militants comme M. Camille Pelletan et M. Jules Guesde sont à ce point de vue significatifs. ♦% Ce qui précède suffit, croyons-nous, pour indiquer tout ce qu'a perdu, tout ce que devait perdre le socialisme belge en prenant pour programme l'union des forces ouvrières avec les forces de la bourgeoisie libre-penseuse afin de renverser le gouvernement catholique, parce qu'il est catholique. Le socialisme belge s'est vidé de son contenu. Il est devenu une des formes,une forme démocratique, de la franc-maçonnerie. Cette désagrégation, cette décomposition est de bon augure. On se tromperait cependant si on croyait assez faire en la signalant. Il v a une doctrine qui, du point de vue même des intérêts du peuple, permet de ramener l'ordre. Si le peuple n'est pas mis à même bientôt de la connaître, il sera tenté de remplacer l'erreur socialiste par des erreurs plus radicales encore,et de tout faire sauter pour trouver le salut. Cette doctrine n'est pas nouvelle, elle est traditionnelle. Le moment paraît venu pour elle de faire des conquêtes. —• Nouvelles de Eome. Le Saint-Père a reçu, mardi, le cardinal Gibbons, archevêque de Baltimore, primat des Etats-Unis; Mgr Mac'Carthy, archevêque de Halifax, et plusieurs autres membres de l'Episcopat nord-américain. *\ Aujourd'hui, Rome célébrera le centenaire du retour de Pie "VII dans la Ville Eternelle.Naturellement, les catholiques sont forcés de restreindre leurs manifestations extérieures.On a choisi l'église de Santa-Maria «délia Minerva» pour y célébrer en solennité le centenaire du retour du Pape dans sa capitale.Le matin, il y aura messe de communion générale, qui sera célébrée i ar le cardinal Oassetta, évêque surburbicaire de Fras-cati.La messe pontificale sera célébrée par le cardinal Farley, archevêque de New-York,et le salut solennel sera présidé par le cardinal Pompilji, vicaire de Sa Sainteté. Mercredi, le cardinal O'Connell, archevêque de^ Boston, titulaire de la basilique de Saint-Clément, a inauguré la crypte restaurée dé cette église. ? Le T. R. P. Cormier, maître général de l'Ordre des Frères-Prêcheurs, qui desservent l'église, a adressé un discours à Son Eminence, auquel le cardinal a répondu. Saint-Clément, non loin du Latran, est une des plus anciennes églises de Rome. Elle a une triple subconstruction, découverte à la suite des fouilles, ordonnées en 1861 par le Père Prieur Mulloly. On découvrit alors que la cr.vote actuelle, dont parla saint Jérôme, dès 392, et où fut tenu, en 417, un Concile, avait été élevée sur un ancienne basilique ae l'époque d'Augus-te-Octavien, et que cette basilique elle-même reposait sur un édifice du temps de la République. *** Le cardinal Bourne, archevêque de Westminster, titulaire de l'église de Sainte-Pu-dentienne, y a célébré mardi, fête de la Sainte, la messe pontificale et donné la triple bénédiction à la nombreuse assistance. Les élèves du collège national anglais ont exécuté la partie musicale de la cérémonie. L'église de Sainte-Pudentienno est la plus ancienne de Rome; elle s'élève sur la maison ou le séiiateur Pudens donna l'hospitalité a oaint Pierre', c'était aussi la maison natale de ses filles, Sainte Pudentienne et feamte Praxede. **♦ iï7^: cardinal Hornig, évêque de Weissbrunn, créé cardinal de la Sainte Eglise au Consistoire du 2 décembre 1912, n'a pas encore reçu le chapeau cardinalice. Son imminence vient d arriver à Rome, pour recevoir le chapeau des mains de Sa Sainteté. A cette occasion, il y aura, le 28 mai, un « ricevimento » officiel au palais de Venise, siège de l'embassade d'Autriche. *** Lundi, Pie X a reçu Mgr Fevin, archevêque de Lyon, et Mgr Bégin, archevêque de Québec, qui tous deux vont être appelés au Sénat de l'Eglise. La crise et le socialisme. C'est un spectacle plaisant de voir le « Peuple » se débattre chaque jour en prétendant qu'une grève générale n'est pas de nature à faire tort aux affaires, à arrêter l'élan de l'industrie. Et c'est précisément en vue de oe résultat, d'empêcher la marche de l'industrie, que la grève est faite ! Le « Peuple » et tous ses meneurs socialistes n'ont eu que cela en vue et ils l'ont dit alors. Et qu'auraient-ils donc pu vouloir si ce n'est cela, en faisant la grève. Qu'ont-ils voulu 1 Faire peur aux bourgeois, aux industriels, ; ux gouvernants en mettant en péril l'industrie, le commerce, toute la vie du travail, afin d'obtenir par cette force, ces destructions, tout ce qu'ils veulent. Ils le disaient à l'avance : Vous ne voulez pas faire notre volonté prenez garde, nous allons faire ceci, faire cela; il vous en coûtera I Ils^ n'ont pas réussi, ils disent aujourd'hui : « La grève ne pouvait rien faire à l'industrie, à la marche des affaires, rien, les affaires ne dépendent pas de cela ! Pour quoi la faire alors 1 Nous défions le « Peuple » de donner un autre but à la grève que celui de mettre en péril l'industrie, le travail national en vue d'un résultat, d'un effet politique. Nier après cela l'influence désastreuse d'une grève générale sur la marche des affaires c'est nier l i soleil en plein midi. Et le mal causé est d'autant plus grand que la grève est précisément « nationale ». c'est-à-dire que les autres pays loin de s'y associer en profitent à notre détriment. L'« Ami de l'Ordre » répond de son côté aux défaites du « Peuple » : « La question de la crise est de celles qui gênent le plus la politique socialiste. D'à bord, elle montre à quel point l'activité économique est liée aux questions d'ordre général. Dès que la situation est troublée, dès cju'il y a des éventualités de guerre ou de révolution, les affaires tombent dans le marasme. En second lieu, la crise évoque le souvenir de la grève générale. Le « Peuple * de mardi consacre son premier article à discuter cette répercussion. Il s'évertue à nier que la grève ait eu la moindre influence.Pour tout argument, le «Peuple» invoque le témoignage des industriels qui ont répondu comme on vient de le voir à une enquête de l'« Action Economique ». Ce jour nal demandait ce que l'on pe: sait de la durée de la crise industrielle et des probabilités de reprise. — Voyez-vous, dit le « Peuple », les industriels ont désigné plusieurs causes, mais ils ne citent pas la G. G. ! D'abord, il est plaisant de voir le « Peuple » invoquer un témoignage qu'il a cor tume de récuser-systématiquement. Il va de soi que les industriels, envisageant l'avenir, ne relèvent que les causet présentes de la crise. La G. G. n'est pas de celles-là. Mais il est avéré que la G. G., survenant au. moment où les affaires devenaient difficiles à recruter, a écarté de notre pays beaucoup de commandes. Au reste, n'y eût-il que les nombreux millions de francs de salaires perdus par les ouvriers en grève, pour la plupart malgré eux, c'en serait assez pour maudire cette entreprise insensée. Certes, la crise sévit également dans les autres pays, mais elle eût été moins intense chez nous si on n'avait écarté de nos usines les clients de l'étranger en préparant durant des mois une grève que l'on annonçait devoir être générale et de longue durée.Tout le monde y a perdu : les industriels, les ouvriers, les commerçants... tout le monde, excepté les meneurs, les semeurs de grèves, de haines et de misère. » Indigence poliiipg n'en molii-mlliionDaire. Pour renverser le gouvernement, les libéraux, sur les murs de Liège, ont fait apposer trois affiches successives. La première, qui rappelle les odieux pla-clards contre les couvents, représente un frère des écoles chrétiennes se rendant aux urnes avec de multiples feuilles d'électeur. La seconde, suggérée par des événements récents^ dit en substance : « Les socialistes n ont d autre argument que de troublei l'ordre dans les réunions libérales. » La troisième, un comble, est celle-ci : «Les socialistes troublent nos réunions tandis qu'ils se gardent de troubler celles des catholiques. A bas le cartel clérico-socia-hste I » Et voilà les arguments du « futur homme d Etat, nécessaire au pays » qu'est M. Van Hoegaerden I Eevue de la Presse La grève Anseclienne d'avril 1913. — D « Patriote » : La grève Anseelienne d'avril 191 a laissé des souvenirs qui gênent considère blement MM. les propagandistes libéraux e même les citoyens écarlates envoyés dan les meetings. C'est à qui trouvera les phrf ses les plus mielleuses pour expliquer qu la crise industrielle est exclusivement du à des phénomènes économiques d'ordre il ternational et que la grève de l'an demie n'y est pour rien. On entend encore les clameurs que 1 feuille vanderveldienne lançait alors pou terroriser la « bourgeoisie ». Son affiche r< présentant un travailleur accroupi, écrs sant sous son poids usines et pa^uebotî Ce sera la mort du commerce, disaient e souriant les compères du cartel. Et de feuilles libérales, tel le « Journal de Mons renchérissaient: « Si nous pouvions être aj surés qu'au 14 avril, plus un charbonnage plus une usine ne seraient exploités, qu plus un tram ni un train ne circuleraier nous orierions joyeusement: Allons-y. » Aujourd'hui, les bons apôtres voudraier effacer ces souvenirs dans la mémoire de électeurs. Et le « Peuple » lui-même s'évei tue à expliquer que c'est « une affirmatio fortuite » de soutenir que la grève gén< raie a causé le moindre tort... Faut-il relever d'aussi éhontés mensoi ges ? Dimanche, dans une réunion de l'Asse ciation libérale de Seraing, une personne lité libérale de l'endroit a dit (compte rendu du « Journal de Liège »): Nous avons vu déchaîner dans la région ux grève qui n'était pas seulement une grève poi la conquête du suffrage universel, comme on 1 dit, mais une grève syndicaliste, une grève ant patronale. Le mal que ce mouvement irréfléchi a pr voqué n'est pas encore connu tout entier. L crise qui sévit et dont les effets seront crue surbout pour les ouvriers est due en grande pai tie à ce coup de folie du parti collectiviste. Coup de folie perpétré avec l'assentimer du parti libéral et soutenu dans toute 1 mesure du possible par des personnalités r ches du parti libéral et par la presse libi raie, — ce dernier fait a été publiquemei constaté par le citoyen-député Destrée a Congrès socialiste qui vota la reprise d travail. Un petit truc que M. Giroul juge sar doute bien malin, a été imaginé par ce di puté libéral de Huy. Il a fait envoyer ç et là, dans son arrondissement, sous envi loppe de la, Chambre des représentant une carte de visite ainsi libellée: « Jule Giroul, membre de la Chambre des Repr« sentants, a le plaisir de vous informer qu vous venez d'obtenir la pension de viei lesse que vous avez sollicitée. » Or, remarque le « Journal de Huy »: Le 8 mai courant, ni lui, ni aucun libéral « socialiste n'a voté la loi élevant la pension d vieillesse de 65 francs à 120 francs ! ! Plus forl Ni M. Giroul, ni ses copains n'ont voté la pei sion ouvrière d'un franc par jour à 65 ans, av< assurance de la même somme en cas de maladi et en cas d'incapacité de travail... La pension de vieillesse que M. Giroul s réjouit de voir accorder à ses protégés pa le Gouvernement, nul travailleur âgé ne 1 toucherait si la Droite, unanime, en pr< sence de la défection unanime des gai ches, n'avait été à son poste pour déjouer l manœuvre de l'opposition et assurer I vote de la loi des assurances sociales, con me elle a assuré dans le passé le vote d la première loi établissant les pensions d vieillesse. Où Ton voit que le cartel tient toujours — Nous lisons dans une feuille liégeoise : M. Sébastien Winandy. troisième candidat si] la liste catholique de l'arrondissement de Vei viers, a de grandes chances d'être élu au détr ment d'un socialiste. Cette perspective effraye les francs-maçon verviétois. La loge « Les Philadelphee », réi nie dimanche à Verviers, a décidé de tenter ue manœuvre pour empêcher l'élection de M. W nandy. Et elle a donné aux radicaux du canto de Stavelot le mot d'ordre de voter pour la Iis1 socialiste afin d'apporter à celle-ci une partie d l'excédent inutilisable de la liste libérale et d conserver ses deux élus au parti de la Maison d Peuple. Ce fait prouve deux choses: 1. Que la Franc-Maçonnerie tient toujours le ficelles de la politique libérale et socialiste. 2. Que le cartel subsiste tacitement et appî raît immédiatement quand les anticléricaux pei sent qu'il peut nuire a un candidat catholique. Si le mot d'ordre est suivi, on va donc voii dans une partie de l'arrondissement de Vei viers, des libéraux voter contre leurs propre candidats et appuver les candidats d'un pari dont les hommes, clans le pays de Liège, se cor duisent d'une façon ignoble à l'égard des libe raux 1... | Petite Chronique u Un concours de familles nombreuses. — Le syndicat des agriculteurs de Loir-eè-„ Cher a célébré hier, au château de Blois, la remise solennelle des récompenses aux lau-réates du concours des familles ne>mbreuses du département, organisé par ses soins. Ce concours avait réuni 74 mères de famille ayant donné le jour à 738 enfants, dont 655 ® sont encore vivants, 370 garçons et 285 filles. Sur ces 655 enfants, 455 sont restés at-" tachés à la terre. Ils groupent déjà autour r d'eux 741 enfants et petits-enfants. Le ministre de l'Agriculture avait mis à a la disposition du synclicat une croix de che-r valier du Mérite agricole destinée à la lau-h réate. Elle est échue à Mme veuve Lecomte-"" Leboire, âgée de soixante-six ans, demeu-rant depuis trente ans à la ferme des Per-Q rières, à Méhers. Cette digne femme a eu 11 18 enfants dont 10 sont vivants et s'occupent * de culture, 23 petits-enfants et un arrière-petit-fils.e -—♦ t Nos lecteurs savent que le comte Frédéric de Mérode, blessé au combat de Berchem le t 24 octobre 1830 et mort à Malines le 4 no-s vembre suivant fut enterré à Berchem dans •- le cimetière paroissial. Un mausolée y fut n érigé avec le produit d'une souscription na->- tionale. Par suite de l'élargissement de la voirie, ce cimetière a été désaffecté et déjà l- un grand nombre de monuments funèbres ont été transférés au cimetière communal. >_ Les fouilles sous le mausolée du comte Fré-t. déric ont fait découvrir les précieux restes de l'illustre volontaire dans un cercueil en plomb très bien conservé. Le comité Frédéric de Mérode, constitué ® pour les belles fêtes de 1905 à Berchem, r vient de dée^der, d'accord avec l'adminis-?■ tration communale, de faire, avec solen-l" nité^ la translation du mausolée et de la dé-y_ pouille mortelle au cimetière communal le a lundi 1er juin prochain, 2e jour de Pente-ls côte, à 11 heures. *- Les sociétés et les particuliers qui désirent prendre part à cette solennité sont priés d'envoyer leur adhésion, avant le 28 t mai courant, à M. I'a<vocat Duysters, repré-a sentant, 181, grande Chaussée, Berchem-i- Anvers. 'r- Nous publierons ultérieurement les me-it sures qui seront prises par le comité de Mé-u rode. u » Le cinéma criminel. — Mardi, a comparu, devant la Cour criminelle de Genève, ,8 Edouard Favre-Bulie, né en 1891,Neufchâ-5" telois, inculpé de tentative d'assassinat. ^ Une nuit, il s'était embusqué, au moment î_ où un aubergiste fermait son café, pour le }> frapper d'un coup de marteau. Au e>ours de l'interrogatoire, il a déclaré que l'idée de tuer M. Fauraux d'un coup e de marteau lui était venue à la suite d'une rerpésentation cinématographique où l'on voyait un criminel assommant sa victime d'un coup de marteau. t ^e. QH 011 ^proche aux cinémas, on peut e aussi bien en faire grief à certains jour-I naux; qui se complaisent dans la description i- détaillée des actes criminels. c . e A l'Aima Mater. — Les nombreux amis et anciens élèves de M. André Dumont ap-6 prendront avec plaisir que l'éminent pro-£ fesseur est entré en convalescence. u. 4 Le centenaire de la bataille des Quatre-a Bras. — De nombreux comités se forment e actuellement en Hollande, dans but d'éri-i- ger un monument, dans le Hainaut, en mé-e moire des officiers tombés sur le ohamp de e bataille des Quatre-Bras, il y a 100 ans. « Le dixième anniversaire de la fondation • du Secrétariat général des unions professionnelles chrétiennes sera fêté le 12 juil- r let, à l'occasion du congrès annuel des syn-dicats chrétiens. Un comité d'honneur s'est formé, sous le haut patronage de l'Episcopat belge en vue 8 d'offrir un témoignage d'admiration et ae " sympathie au H. P. Rutten, l'apôtre du j. mouvement syndical chrétien. n Plus de cent mille travailleurs ont répon-e du aux appels du R. P. Rutten, et de ses o collaborateurs et se sont constitués en syn-0 dicats chrétiens. u Les organisateurs de la manifestation ont pensé que l'hommage le plus significatif et, s en même temps, le plus agréable à offrir au héros de la fête, serait un capital suffisant pour instituer, à Gand, une école perma-i- nente de propagandistes sociaux. A cette fin une liste de souscription est '• ouverte. Un album sera offert au P. Rut-ten avec les noms de tous les souscripteurs. Les souscriptions peuvent être adressées au trésorier du Secrétariat général des i_ Unions Professionnelles, 68, rue de la Caverne, Gand. LA VILLE Ligue pour la semaine anglaise. — I vient de se fonder à Bruxelles, à l'initiativi du Syndicat Général des Classes moyennes une Ligue pour la diffusion de la Semaine Anglaise. Elle a pour but d'obtenir la cessation di travail le samedi après-midi ; de développe; la vie de famille et de permettre au pdiu grand nombre — employés, ouvriers, pa trons et commerçants — de jouir du repo: du dimanche, en facilitant la plus grande partie des achats le samedi. Par voie de conférences, publications & démarches, la Ligue se propose d'agir tan-sur l'opinion publique qu'auprès des admi nistrations, des industriels et des commer çants, en vue de réaliser au plus tôt cett< importante réforme. La cotisation annuelle est de deux francs réduite à un franc seulement pour les em ployés et les ouvriers. Fondée en dehors de tout esprit de parti la Ligue fait appel à tous ceux qui sont par tisans de donner à chacun le repos comple du dimanche.Des concours précieux lui son' dès maintenant assurés. C'est ainsi que l'Association pour le repos du dimanche, lf Ligue sociale d'acheteurs, l'Association in ternationale pour la protection des travail leurs, les Unions professionnelles d'em ployés et _ d'ouvriers, différentes Associa tions féminines, ont répondu, dès le pre mier moment à l'appel des promoteurs. Pour renseignements, s'adresser à M. L' Courtois, membre du conseil supérieur di travail, secrétaire du comité provisoire, 59 rue Stanley, à Uccle. Les nominations au chemin de fer. — Au ser vice général : MM. Deppé, inspecteur de direc tion est chargé de s'occuper des questions s< rattachant aux 2e, 3e et 7e bureaux; Pillo inspecteur de direction, est chargé des 4e et 5( bureaux ; Lallemand, cnef de division, est nom mé inspecteur de direction et s'occupera des & et 9e bureaux ; Gaignaux, chef de division, es1 nommé inspecteur de direction et s'occupera dej lor et 6e bureaux; Kebers, chef de division, di ri géra le 8e bureau ; Lassois, sous-chef de bureau, est nommé chef de bureau à titre person nel et dirigera le 5e bureau ; Van den Berghe chef de bureau à titre personnel, est nommé che: de division et s'occupera du 1er bureau ; Delmel le, sous-chef de bureau, est nommé chef de bureau et s'occupera du 9e bureau. Au service de l'Exploitation : MM. Pir, direc tour d'administration, est chargé de la direction de l'office du personnel ; Lacocq, inspecteur de direction, est chargé du service II d< l'office du personnel (2e et 4e bureaux) ; Adam inspecteur de direocion, est chargé du servie* des 1er et 3e bureaux ; M. Compère, inspecteui de direction, est chargé du service III (personnel des lers chefs gardes, ohefs gardes et gardes) ; Maris, inspecteur de direction, est chargé des questions concernant l'aménagement def gares et la marche générale du service actif Yerelst, sous-chef de bureau, est chargé des attributions de chef de bureau et de La directioB du 1er bureau; Reiehen'badh, sous-chef de bureau, est chargé des attributions de chef de bureau et de la direction du 26e bureau; Loir, sous-chef de bureau, est nommé chef de bureau à titre personnel du 27e bureau. M. Rolland, «contrôleur à Braine-le-Comte, esi transféré à la direction pour être attaché, et service général, au service du mouvement (trains) ; Vander Auwera, sous-chef de bureau est chargé des attributions de contrôleur et at taché en service général, au service du mouvement (trains) ; Denis, inspecteur en service général au service du mouvement (matériel), esi chargé dés attributions d'inspecteur de direction ; Petitjean, chef de division, est placé, ave( le grade d'inspecteur, en service général, au service du mouvement (matériel) ; Casaer, chef de bureau à titre personnel au 21e bureau, est chargé de la direction du 10e bureau ; Delpère commis-chef au 9e bureau, est chargé avec le grade de sous-chef de bureau, de la direction du susdit bureau ; Moreau, sous-chef de bureau au 9e bureau, est transféré au 27e bureau. M. Libouton, représentant commercial à Paris, est nommé chef de division. MM. Rahier, chef de halte à Glain-Monte-gnée, passe à Husseignies ; Marchai, agréé à Na-mur, est chargé des fonctions de chef de halte i Glain-Monteg^iée. Las chefs de station : MM. Gamache, de Cron-festu, passe à Obaix-Buzet ; Gille, sous-chef de station à Liége-Guillemins, est nommé chef de station à Oronfestu ; M. Gustin, sous-chef de station à Ohônée, est nommé chef de station 2 Jauche. M. Plomteux, sous-ohef de station à Louvain, est nommé chef de station à Weert-Saint-Georges.Au service des recettes : MM. Deroover, receveur an service de l'exploitation à Gand-Rabot est réintégré, en la même qualité, au service des recettes à Alost; Platteeuw, receveur au service des recettes, à Bruges, passe en la même qualité au service de l'exploitation à Gand-Rabot; Van Hauwermeiron, actuellement receveur au service des reoettes à Oourtrai, passe en la même qualité au service de l'exploitation à Gand-Est. M. Boeykens, receveur à Anvers (Bassins et Entrepôt-transit), permute avec M. Van Horen-beek, receveur à Anvers-Central. Aux Voies et Travaux : MM. Ban eux, chef de section à Bruxelles-Nord, passe à la direction (7e bureau); Mertens, chef de section à Brugjes, passe à la Ire section du groupe de Bruxelles-Nord. FEUILLETON DU 24 MAI 1914. La Polie de Virmonï PAR Jean BARAXCY (Roman couronné par l'Académie Française) . I On la connaissait de vingt lieues à la ronc 1 iuberge de Guy Cressent, la vieille aubi ge qui, depuis bientôt trois siècles, pass; en héritage des pères aux fils, sans que : fils jugeass nt jamais a propos d'y faire f rc fies réparations. Aussi fallait-il voir comme ses mi étaient noirs et comme elle paraissait s guuerement encapuchonnée de son toit po. tu aux briques ébréchées. Cependant elle restait encore soli< bien campée, et les rosaces sculptées, ente rant d'une guirlande à moitié brisée sa li ge porte fichée de clous, ainsi i,ue les grill rcuillées de ses hautes croiséi lui de nagent un air d'originalité ~ui lui seyj Placé sur la lisière du bois des Jonqui qnelques entaines de mètres de Virmoi un village qui ressemblerait à tous les v l*ges s il ne possédait un splendide poi de vue, 1 auberge du ■ Cheval Blanc et i Ange Gabriel » était, avec raison, consid ree comme la seule curiosité du *.ays. Un no la désignait guère, et cola se co ~ ^ag çoit, que sous la première dénominatio _* 1 auberge du « Cheval Blanc » seule conn jusqu'à l'époque où le père de Guy Cresse en hérita. ■ C'est lui qui eût cette bizarre idée d'allo ger l'enseigne de cette façon plus bizar encore, et personne ne sut jamais pourqui Au-dessous de cette enseigne, que l'aube gistre actuel avait fait repeindre deux fc en vingt ans, et dont les intempéries d saisons effaçaient de nouveau les grand lettres jaunes; se balançait le traditionr bouchon de genevrier qui semblait être bi plus un epouvantail de moineaux qu'un gne caractéristique pour les clients. En effet, dans ce petit village enfoui coi le, me un nid au milieu des branches, éloigi îr- cbs villes, et pour ainsi dire perdu dans 1 lit bois qui l'entouraient de tous côtés, on es voyait pas deux voyageurs par an, et Gi ii- Cressent ne laissait accrochée l'énorme toi fe de génevrier que par ancien: e habitud rs parce qu'il l'avait toujours vue là, et qu n- selon lui, sa maison eût été déparée sa n- elle. Les habitants du pays et ceux des vill le, ges environnants, n'avaient pas besoin, eu u- de l'apercevoir là-haut, pour savoir que ^r- bonne mère Césette savait fricasser un po es let, tourner une omelette, ou rôtir un lap n- reau. Ils savaient bien aussi que le chasse lit harassé trouvait toujours à l'auberge < « Cheval Blanc » une chambre propre et i is, bon lit, et enfin qu'en tout temps, on y b it, vait un excellent vin guilleret qui metta il- de la joie dans le cœur et des chansons si at les livres. le II l'avait bien prouvé dans lo temps, e- bonhomme Cressent, que son vin, plus qi tout autre, possédait le don de faire éclo] Q- la saine gaîté et les francs éclats de riri n, Ah 1 mais oui ! il l'avait prouvé autrefc ie quand il était jeune et que le malheur at savait pas encore le chemin à prendre pc arriver à la vieille auberge, n- Maintenant il ne parvenait plus, non j re seulement à le faire rire, mais encore à >i. dérider, même ce jour-là, où commence m :F" ^Clfc» et.qui cependant était jour de lies lis On fêtait la Saint-Jean, c'est-à-dire le ' es t on de l'église de Virmont et en mê es temps celui sous la protection duquel le ' el lage était placé. m u Vne §rand'messe venait d'êtro cd si- brée, à laquelle tous les habitants de \ mont s étaient rendus, vêtus de leurs p n- beaux habits, et maintenant encore, b ié qu'elle fût terminée, depuis plus d'u es demi-heure, on rencontrait dans les ruel ne et jusque dans les chemins éloignés de iy campagne, des hommes et des femmes < if- dimanchés qui rentraient au logis en cj e, sant. e, Tout à l'heure il n'y aurait plus pers< as ne dehors, mais les ménagères échauf raient le four et l'odeur appétissante c a- pognes (1), s'échapperait de toutes les m x, sons. Chacun ce jour-là, trouvait moyen la faire un extra selon sa bourse r b selon i u goûts, et le plus pauvre lui-même particii e- rait à la fête. ir Le village entier prenait un air joyeux, lu ciel étincelant promettait à cette heure < m core matinale, une splendide i mrnée ii- riait, on chantait, et je crois bien qi.e, ss it le vieux Cressent et la mère Césette, tout îr monde à Virmont, était content, ayant pc quelques heures laissé de côté les soucis [e hérents à la nature humaine, e î. J (1) Gâteaux réputés dans le pays. lis, Seuls, je le répète, 'e bonhomme Cressen ne et sa servante, restaient tristes au milieu d' •ur la gaîté générale, et voyez un peu, c'étai chez eux que se faisaient les plus grand >as préparatifs de la fête, car on devait danse le dans la clairière du bois, derrière i'auber on ge, et déjà la mère Césette préparait de se. guirlandes de bruyères et de feuilles qu'oi Da- attacherait aux arbres. rne Elle travaillait à ces guirlandes depuis en 'il- viron une heure, très consciencieusemen absorbée comme si elle eût fait œuvre d< lé- gra,nde importance, lorsque derrière la hait ir vive qui s'étendait à droite de l'auberge lus une jeune femme parut et l'appela, en Elle se retourna brusquement,et ses main; ne laissèrent échapper les tiges qu'elles te leb naient. la — Eh ! maman l m — Ah ! fit-elle, avec un bon sourire qu lu- illumina soudain son visage ridé, c'est toi Linette? Approche un peu, ma fille; bier >n- vrai, tu en apportes des feuillages 1 fe- Celle qu'elle interpellait ainsi fit un signe les de tête, mais ne répondit pas. Ait rs la vieille ai- se leva, contourna la haie et la rejoignit, de — Jésus mon Dieu! s'écria-t^elle, où clone ies que tu as été pour trouver de si belles cho je- ses 1 —- Là-bas! répondit Linette avec un ges le te machinal ; et, fière de sa moisson, elle in- suivit la servante jusqu'à l'ombre du châ on taignier où elle assemblait s s branches, dé uf posa son fardeau odorant à terre et s'assi' le sur de la paille que l'aubergiste devait tou-ur à l'heure entrer à la grange. in- C'était une femme de trente à trente-troi: ans peut-être, mais à qui, de ^rime-abord on n en eut pas donné plus de vingt-cinq. Grande, mince, souple, elle était encore admirablement jolie, avec son visage d'une ? """waama"-»1'1'"—hmo—BMM t pâleur exsangue, ses cheveux noirs lissés € î bandeaux sur son front et ses yeux brui b largement fendus dont l'expression étrang ? vous frappait. r — Alors, tu es allée bien '.oîn I demand la mère Césette, parions que tu as pousf ? jusqu'aux aulnes, du côté de Saint-Léger, i Mais elle ne répondit pas encore. — Tu es fatiguée, ma fille? reprit la boi ^ no femme,< avec une nuance d'inquiétud b dans la voix. î Elle fit signe gue oui, et, s'allongear » sans plus de céremonie dans la paille, el] , entonna d'une voix légère, adoucie, en jo gnant les mains au-dessus de son front et e » fermant à demi les paupières comme poi mievux concentrer son attention sur c qu'elle chantait : i Le fils du roi s'en va ohassant. , — Levez les pieds légèrement — i A tué tous les canards blancs; — Levez les pieds bergère, bergère, , Levez les pieds légèrement. Dessous les ailes on voit du sang. — Levez les pieds légèrement — Au bout du bec l'or et l'argent. — Levez les pieds, bergère, bergère, Levez les pieds légèrement... . Elle étendit la main, attrapa deux o trois longues tiges ^ de liserons parmi le pl.uites qu'elle venait de rapporter, et sar i se lever, 6ans se déranger, toujoi rs allongé ; dans la paille; elle les enroula autour d son front, puis elle ferma entièrement le ; yeux. Alors la ' ieille servante qui suivait chî cun de ses mouvements, s'poprocha et s'î i genouilla auprès d'elle. i — Line! dit-elle à voix basse, LinetteI n — Marceline est-elle revenue ? demanda ls de l'auberge le bonhomme Cressent, qui, en e ouvrant une croisée de la salle basse, l'aperçu ainsi, penchée sur une chose qu'il ne a pouvait elistinguer. é — Oui, répondit-elle en se retournant, elle est là, voyez, et elle vient de s'endormir. — Ahl tant mieux! fit-il. j. — Je crois bien, continua-t-elle ça lui fait e grand bien ces promenades dans les bois et ce bon sommeil en plein air. Elle alla s'asseoir de nouveau sur sa chai-e se basse et reprit ses guirlandes bientôt achevées maintenant, r ais elle s'interrompit n souvent pour regarder la jeune femme en-r dormie à ses côtés. Car si la a ieille Césette e n'était point sa mère, elle ne l'e.i aimait pas moins cependant, l'ayant nourrie de son lait et choyée, dorlotée lorsc u'<-He était toute petite, absolument comme si elle eût été sienne, la santé était revenue dans le corps de cette enfant qu'on lui confiait, et dont les doux yeux limpides ressemblaient à ceux qui ne s'ouvriraient plus.Elle s'attacha profondément à elle et plus tard, pour ne point la quitter,lorsqu'elle fut grande !> que l'aubergiste voulut la garder, elle le supplia de la prendre à son service. Il accepta d'autant plus volontiers que Line adorait sa nourrice et que, délicate et u frêle, elle avait besoin (les ins maternels :s qu'elle lui donnait; et jamais maman Cé-s sette ne l'avait quittée. e Elle pensait à ce passé rayonnant encore e des yeux de Linette, et tout en nouant ses s guirlandes, même avec ce pauvre corps indolent étendu à ses côtés, et ce visage pâle v qu'elle regardait de minute a minute, elle k- la revoyait telle qu'elle était autrefois, il y avait longtemps, si joliette avec un sourire déjà sérieux sur sa bouche mignonne.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de Bruxelles gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1861 bis 1914.

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