Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 20 Juli. Le courrier de l'armée. Konsultiert 23 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pn8x92270x/
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COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi ; - : y - „ f- ■ , Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie. reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. L'ALLEMAGNE ET LA GRAISSE Une Invention merveilleuse Le bloous de l'Allemagne faisant sentir chaque jour un peu plus son étreinte, les aliments de première nécessité deviennent de plus en plus rares et, — s'il n'y a pas encore de famine, — il y a certcinement une disette de vivres, dont les elïets se sont traduits par des émeutes populaires dans plusieurs grandes villes. 1 Ce qui doit être le plus douloureux à l'estomac 'de tout bon Allemand, c'est la pénurie de graisse, jcar il est avéré que nul peuple au monde n'en fait lune consommation aussi « kolossàle » que le peuple allemand : Un Boche privé de graisse, de lard, de beurre, de saindoux, est un corps sans àme. , fiais la science allemande veillait et les chimistes se sont appliqués à remplacer l'aliment manquant par un produit artificiel, un succédané qu'ils ont intitulé «Ersatz». Et aujourd'hui on ,veod couramment en Allemagne des « Ersatz » de 'beurre, d'huile, de crème, d'oeufs, .de saindoux, etc. Avec de telles « cochonneries », le peuple allemand peut avoir encore l'illusion de manger, mais c'est tout, car il avale des quantités de matières innommables qui ne nourrissent pas et détraquent la santé. Pour que les enfants ne réclament plus de corps •gras, on leur a appris, dans les écoles de Berlin, tme chanson à deux voix où l'on trouve ceci : « Marna. Marna, wir brauchen kein Fett, mach dir 'keine Sorgen ! » (Maman, maman, nous n'avons pas besoin de graisse, ne te fais pas de peine !) On dit même qu'actuellement le grand chic, en Allemagne, c'est d'avoir une tache de graisse sur 'ses effets... Le professeur Rubner, de Berlin, s'inspirant sans doute du vieux proverbe français « Qui dort, dîne », ayant observé que pour avoir 100 grammes de beurre, les femmes étaient obligées d'attendre debout. dans les rues de Berlin, pendant au moins quatre heures, a calculé qu'elles dépensent ainsi, eu .« calories », l'équivalent de 32 grammes de beurre et n'en rapportent donc, en realité, que 48 grammes. Le docte docteur en conclut que si. au lieu de faire queue dans la rue. ces femmes restaient couchees pendant six heures, elles économiseraient plus de calories que les 48 grammes de beurre ne peuvent fournir. On pourrait continuer l'expérience jusqu'au bout en forçant les Berlinoises à rester couchées toute la journée : elles n'auraient plus besoin de beurre du tout. Mais il y a plus fort que cela. Le n° 74 de la vaillante et patriotique Libre Belgique nous apporte la nouvelle sensationnelle — oh ! combien ! — de la découverte par un professeur allemand que la sueur... boche contient une huile essentielle, des matières sébacées et céru-mineuses, c'est-à-dire de la graisse — perdue hier, aujourd'hui utilisable... Dans un long rapport dédié au kronprinz et intitulé: Ueber Selbernàhrung durch eigenes Fett (De l'auto-nutrition par sa propre graisse), le professeur Schweissfuss, de Bonn, aurait exposé le procédé qui permet de recueillir intégralement la sueur humaine, ensuite d'en dégager les corps gras ; dans ce même ouvrage, il prouve que la graisse animale (et on ne peut contester que la sueur des sudoripares alkmands est essentiellement animale) est nutritivement quatre fois supérieure à la graisse végétale ; il y prouve encore que ia sueur de la race germanique a uu degré de densité, par conséquent une richesse en graisse plus considérable que la sueur latine, par exemple, ce qui ressort à l'évidence de l'odeur sui generis. très pénétrante, de la transpiration des Germains, l'odor germaniens, déjà signalée par Tite-Live, et aujourd'hui si bien connu? en Belgique. .. et ailleurs, sous le nom de Bromidrose. De nombreuses expériences faites dans les hôpitaux et sur des Boches d'origines différentes furent concluantes et confirmèrent l'invention. Le Dr Schweissfuss a été reçu, dit-on, par le kaiser, qui lui décerna tout de go la croix « Pour le mérite ». Sur-le-champ, il donna des ordres à toutes les administrations, leur enjoignant de prendre les mesures ad hoc pour l'introduction immédiate, dans tout l'empire, de la « transpiration obligatoire »... En outre, — toujours d'après la Libre Belgique — le kaiser a lancé la proclamation suivante : « Meinem Volke ! (A mon peuple !) « En dehors de beaucoup d'autres objets de première nécessité, la graisse fait défaut en Allemagne ! Cependant, elle y existe en abondance. On vient de découvrir le moyen de tirer les corps gras de la sueur. En conséquence, j'ordonne à mes sujets de se soumettre aux prescriptions qui se- • ront édictées à ce sujet par les autorités locales. Avec l'aide de Dieu, mon peuple, fidèle à ma voix, transpirera généreusement. 11 y va du salut de la Patrie ! « Wilhelm 1. R. » Les autorités allemandes — naturellement — ne laissent rien transpirer concernant les résultats de la « transpiration obligatoire». . Tout ce que l'on sait, c'est que beaucoup de Boches ne se gênent pas de proclamer « qiie le Kaiser les fait suer »... ! P. V. Les Opérations belges en Aitique ■ w ■ Nouveaux succès importants Communiqué du Ministère des Colonies du 17 juillet 1916 Les opérations de l'armée du général Tombeur pendant la période du 25 juin au 3 juillet se résument comme suit : Après avoir battu l'ennemi le 25 juin à une journée à l'Est de Biaramulo. !a brigade Molitor poursuivit sa marche vers l'Est, dans le«^ut d'occuper la rive Sud-Ouest du lac Victoria et de couper la retraite vers le Sud aux dernières forces ennemies. qui tenaient encore dans la région du Karagwe, entre la haute Kagera et le lac "Victoria. Le 27 juin, les troupes belges ont atteint les rives du lac Victoria en deux points, à Namirembe et à Busira-Yombo. Du 27 juin au début de juillet, les patrouilles beiges dispersèrent des détachements allemands aa Nord Est de Biaramulo, faisant des prisonniers. Le 3 juillet, le gros des forces ennemies, avec des mitrailleuses et de l'artillerie, fit un effort désespéré,, pour se dégager en perçant nos lignes. Il se porta sur Niakarunsu. dont le passage était gardé par un détachement belge très inférieur en nombre. Après un combat de septheures d'une grande violence, l'ennemi fut décimé et dispersé, laissant entre nos mains 17 Européens prisonniers, parmi iequels le commandant de la colonne allemande, de nombreux soldats noirs et un important butin. Ses pertes furent sévères ; nous avons trouvé sur le terrain un grand nombre de tués, dont 14 Européens allemands. Des débris de la colonne ennemie ont pu s'échapper vers le Sud : ils sont poursuivis dans la direction de Mariàhilf. Nos troupes se sont admirablement comportées ; elles étaient commandées par le major Rouling, qui, dans cette affaire, a été blessé pour la deuxième fois à la tête de son régiment. Nous sommes sans nouvelles importantes de la région Usumbura-Kitega, où opère la brigade Olsen» Namirembe, localité située sur la rive Sud-Ouest du Lae Victoria, par 31* 30' long. Est, X 32' lat. Sud. Busira-Yombo, localité également située sur la rive du Lac Victoria, à environ 30 ki/_. au Sud de Namirembe.Niakarunsu, probablement situé à mi-chemin entre Biaramulo et Busira-Yombo. Mariahilf, important poste allemand situé par 31" 40* long. Est et 3° 26' lat. Sud. Pour la Bibliothèque royale On nous prie d'insérer la note suivante : En vue de constituer les Archives de la Guerre pour la Bibliothèque royale de Belgique, à Bruxelles, M. le ministre des sciences et des arts vient de créer un service spécial, qui a pour mission de rassembler tous les documents quelconques relatifs ù la guerre. Tous les livres, brochures, pamphlets, tracts, journaux, revues, affiches, dessins, etc„ etc., ayant trait directement ou indirectement à la guerre, rédigés en toutes langues et à quelque point de vue que ce soit, sont collectionnés et catalogués pour être versés à la Bibliothèque royale, où ils seront 'mis à la disposition du public. Eu conséquence, les auteurs et éditeurs sont instamment priés de vouloir bien faire parvenir deux exemplaires des ouvrages publiés au service des Archives de la Bibliothèque Royale, ou à M. Jos.-L. Dirick, directeur du service, 28, Grosve-nor Gardens, London, S.-W. Cet avis s'adresse également aux différents Comités de secours aux réfugiés, aux soldats, tant anglais et français que belges, qui sont priés d'envoyer les rapports qu'ils auraient publiés sur leur activité, etc. On nous prie, de plus, d'inviter tout spécialement les rédacteurs de journaux du front à faire le service régulier de leur publication à l'adresse ci- Le Vieux Poilu Rares sont les poilus français et les « castars » belges du front qui n'ont pas le bonheur de correspondre avec une marraine.. .Certaines de ces relations, anodines au commencement, se sont même, petit à petit, muées en une idylle qui, un jour, aura sa consécration devant monsieur le maire, si ce n'est pas devant monsieur le bourgmestre. Mais ce sont évidemment les jeunes qui ont le plus de succès: les vieux, la plupart mariés et pères de famille, n'ont pas besoin de marraine, se dit-on... Et personne ne songe aux vieux poilus célibataires en mal de... marraines. Voici comment l'un d'eux, Paul Thiébaud, exhale joliment sa plainte dans le Bulletin des Armée* de la République : Je suis un pauvre vieux poilu Qui a passé la quarantaine. Je voudrais bien une marraine Car, d'affection, je n'en ai plus. Aucune encore n'a voulu S'offrir pour consoler ma peine, Car je suis un trop vieux poilu : J'ai dépassé la quarantaine. Vous, dont l'àme a du superflu, Ouvrière ou bien châtelaine, Brune ou blonde, rousse ou châtaine, Mon cœur sera-VM votre élu ? Aurez vous pitié d'un poilu i ijui a gas.sé la quarantaine î Le Sport au Front Au B. 206, bat. I et II Le 6 juillet, à l'éprreuve éliminatoire du concours de football, h 4/1 battit la 2/1, par 3 goals à 2, et la 3/1 la 1/1, par S goals à 1. Le lendemain, après une lutte ardente, 3/1 gagna par 1 à 0. Puis le concours de sants en longueur donna le classement suivant : 3/1,1/1, 2/1 et 4/1. Le ianceruent de la grenade fut une victoire pour la 1/1, suivie de 4/1, 3/1 et 2/1. Le concours le plus intéressant, une course sur 1,500 mètres, en tenue démobilisation, par section de dix hommes et un sergent, fut un triomphe pour la 3/1, qui arrive au but avec 1' 45" sur la 1/1. Le 8 juillet, le 1er et le 2e bataillon se rencontrèrent pour 1a finale du match de football, en présence de trois mille spectateurs, parmi lesquels se remarquaient au moins deux cents officiers. La lutte fut épique et aucun team ne marqua un goal; enfin,au cours d'un extra-time de quinze minutes, le 1er bataillon parvint à lancer la balle dans le filet. Voici la composition de l'équipe victorieuse ; Vogelaere (G.) ; Rueter et Delcoigne (&.) ; Literme, De VVolf et Wens (H. B.); Geerhoif, Kearner (capit.), Schul, Caron et Verlinden (F.). Pour clôturer ces journées de sport, dont l'orga- Inisation fait honneur au colonel du B. 206, un. concours de lancement de grenades permit au 1« bataillon de cueillir de nouveaux lauriers. 20 Juillet 1916 Numéro 293

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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