Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 22 Mai. Le courrier de l'armée. Konsultiert 22 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m9183797s/
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'A'A Mai 1915 Numéro 111 LE COURIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. PAGES DE GLOIRE SUR L'YSER « * Dos batteries à Bf-isoriss et à fiieuport (Suite) Outre l'artillerie de la 6e brigade mixte, qui se trouvait *n position au delà du chenal reliant Nieuport à la mer, la 30e batterie, de la 5e brigade, était venue s'établir dès le début de la bataille près du bois triangulaire qui borde la roule de Nieuport à Oost-Dunkerke. On se rappelle qu'elle fut rejointe le 19 octobre par la 6e batterie à cheval — qui avait déjà canonné Westende la veille — et le 20 octobre par la 43e batterie. Sous les ordres du commandant Merzbach, ces trois batteries constituèrent un groupe t' raire, qui se réunira avec celui de la 6e b j mixte, en un seul groupement tactique so^o la direction du commandant Vereecken. Un officier d'artillerie avait pris place, en outre, ,à bord d'un des navires de guerre britanniques, afin d'assurer une complète unité d'action entre batteries de tenu et de mer. Disons de suite que le rôle joué par le groupement qui nous oct ipe fut à ce point brillant, que le général Daufresne de la Chevalerie, commandant de la 6e brigade, leur adressa cet éloge éloquent : « Si les batteries possédaient un drapeau, je demanderais au Roi de le décorer 1 » Non moindre lut celui que joua le groupe de la 3* division lorsque, le octobre, il vint renforcer "les batteries précédentes et contribua puissamment avec elles à faire^chouer toutes les attaques allemandes sur Nieuport. Jusqu'au soir du 23, moment où l'artillerie française remplaça la nôtre dans le secteur envisagé, les trois groupes seront au feu nuit et jour, en présence d'une artillerie ennemie supérieure en nombre et en calibre, ayajit à battre des objectifs innombrables, pour soutenir nos fantassins obligés de résister aux multiples assauts qui s'acharnent contre leurs faibles lignes, sans jamais parvenir à les rompre. **# 11 n'est guère possible de séparer ici l'action des batteries dont la zone de tir s'étendait, d'une façon générale, depuis la région des dunes jusqu'au canal de Plasschendaele. Dès le 18, elles canonnent l'infanterie ennemie qui se glisse vers nos postes.entament la lutte avec l'artillerie allemande chaque jour plus nombreuse et plûs puissante, bombardent les fermes — Ronse, Ketsbrugge, Roodepoort — que l'ennemi transforme en points d'appui pour ses attaques ultérieures . Le 19. c'est le duel avec les batteries lourdes allemandes installées à l'Est de Westende, d'où elles commencent le bombardement de Nieuport, de nos tranchées, de notre artillerie. Nos batteries se dépensent sans compter, donnant à l'ennemi l'impression d'une force telle, qu'à plusieurs reprises il hésite. It Ministre du Brésil chez lu Soi Albert LeDr Barrés, ministre du Brésil près le gouvernement belge au Havre, a été reçu à La Panne, eu audience, par S. M. le Roi Albert. Le Souverain a chaudement remercié le Brésil Jiour les témoignages qu'il n'a cessé de donner à a Belgique depuis la guerre. « Les véritables amis. » a ajouté le Roi, « se reconnaissent dans les mauvais jours. Le Brésil, dans ces nïoments douloureux, m'a témoigné sa haute «symoathieen maintenant auprès de moi une mission complète. Jamais je n'oublierai la profonde satisfaction que son gouvernement m'a causée, » Ensuite, le Roi Albert fit des vœux pour que le Président de la République ail « une ere de gouvernement pleine ae prospérité, comme le mérite le Brésil ». Dans cette journée, l'ennemi qui veut se frayer un chemin à tout prix, lance sur Lombaertzyde trois assauts successifs, que brisent les feux combinés de nos fusils, mitrailleuses et canons. 11 recommencera le 20, avec des renforts, s'acharnant principalement cette fois sur la ferme Groote-Bamburgh. Ici s'engage une lutte épique. Toute l'artillerie des deux partis semble concentrer son feu sur ce petit espace, où tout n'est plus que ruines et cendres. Les Allemands s'emparent une première fois de la ferme. Mais aussitôt s'abat' sur celle-ci. partant de nos lignes, une canonnade si épouvantable, que l'infanterie ennemie, anéantie. doit céder le terrain ; les nôtres réoccupent ce qui reste des bâtiments effondrés. A peine y sont-ils qu'une nouvelle attaque se prononce, plus impétueuse encore que la précédente, et combinée avec un assaut sur Lombaertzyde. Cette fois, les unités des 5e et 6e de ligne sont refoulées de la ligne avancée que pendant trois jours elles ont disputée à des forces écrasantes. Mais nos batteries maintiennent sous leur feu le terrain conquis par l'ennemi et poursuivent leur tir pendant toute la nuit. Le2l, vient s'établir à Groenendyk le groupe formé des 61e, 62e et 63e batteries de la 3e division. Ses rafales, s'ajoutant à celles du groupement' déjà en action, clouent l'ennemi sur place, tandis que l'artillerie allemande, en position près de la route de Westende, est obligée de cesser son feu et de se déplacer. Dès le lendemain, toutefois, elle est découverte et réduite une fois de plus.au silence. Du haut de leur ballon qui plane vers* Oost-Dunkerke, les observateurs anglais annoncent que le tir de notre artillerie est merveilleux-, que des caissons ennemis ont fait explosion et qu'une immense colonne de fumée s'élève à l'endroit occupé par les batteries allemandes. Entre-temps, notre infanterie, admirable d'ardeur, a résolu de se reporter sur Lombaertzyde. Un groupement d'attaque a été constitué sous les ordres ou colonel Jacquet. L'artillerie, un peu avant 16 heures, a reçu ordre d'abord de préparer cet assaut par un bombardement à outrance, de le soutenir ensuite. L'action des batteries est si efficace, que le groupement du colonel Jacquet parvient, presque sans coup férir, jusqu'aux lisières du village. Mais, arrivé là. un feu intense de mitrailleuses et de fusils l'empêche de pousser plus loin. Nos troupes se terrent et, dès l'aube du 23, se reportent en avant. A leur droite, en même temps, le 9e de ligne, venu à la rescousse, attaque la ferme Groote-Bam-burgh.Et ce sera, pendant toute cette journée mémorable, un combat terrible, d'un acharnement sans pareil, durant que Nieuport s'effondre sous les obus. Jetant constamment des troupes fraîches dans la mêlée, les Allemands obligeront finalement les nôtres à céder petit à petit. Mais nos batteries tonnent sans relâche, s'efforçant de maîtriser l'artillerie ennemie, creusant des trouées sanglantes dans les rangs de l'assaillant, vidant leurs caissons dans un tir à outrance, aidant nos admirables fantassins à contenir la poussée allemande, durant que les renforts français arrivent et, sans prendre le temps de souffler, s'élancent dans la fournaise. On les voit, sous les obus, traverser Nieuport en UN NOUVEL ALLIÉ La Chambre italienne a tenu, le jeudi 20 mai, une séance qui datera dans l'histoire de l'Italie. Un projet de loi, déposé par M. Salandra, « pour faire face aux dépenses d'une éventuelle guerre nationale », a été voté ,.<ir 407 voix contre 74 et une abstention. Puis le chef du gouvernement, après avoir annoncé que depuis le 4 mai l'Italie a dénoncé son traité d'alliance avec l'Autriche, a déclaré, aux applaudissements presque unanimes de la Chambre : « Nous avons confiance dans le chef auguste qui se prépare à conduire l'armée vers un avenir glorieux. Serrons-nous autour de ce souverain bien-aimé. » Vive l'Italie I flammes, rejoindre nos hommes, qu'à la nuit tombante ils relèveront enfin. Les batteries françaises aussi, sont entrées en action. Leur arrivée a permis au groupe de la 3* division (61e, 62e, 63e) de se porter en hâte du côté de Schoorbakkp, où la situation s'aggrave. A 6 heures du soir, le 23 octobre, les 6e et 43* batteries pourront également quitter les environs de Nieuport ; un peu plus tard, profitant de la nuit, le groupe de la. 6e brigade mixte se déplacera. allant vers le Sud de la ville, soutenir nos troupes terriblement pressées par l'ennemi dans la région de Ssiiït-Georges. Ce groupe demeurera eil position au Nord de Boitshouck jusqu'au 1" novembre, participant avec ceux des 5e et 7e brigades, à la défense de Saint-Georges et de Ramscapelle. Repéré par l'artillerie allemande dès le 27 octobre, ie groupe restera néanmoins en action nuit et jour, sous un bombardement incessant d'artillerie iourde. Il se distinguera particulièrement et sera félicité par ses chefs, les 30 et 31 octobre, pendant les combats désespérés et sanglants entre tous qui se livrent autour de Ramscapelle, dont l'ennemi est enfin chassé pour aller s'empêtrer dans l'inondation qui achèvera de l'anéantir. Glorieux souvenirs de ces deux actions successives, les deux noms de Nieuport et Saint-Georges brillent, accolés, sur les boucliers du groupe de la 6e brigade. Ceux des autres batteries—6® à ebeval. 30e. 43e. 61e. 62,î. 63e — qui furent à l'ceavre fans la région de Nieuport, portent ce nom en relief en témoignage d'une conduite héroïque peudaulles journées du 18 au 23 octobre. Ce même nom — Nieuport — commémore enfin la part prise par les batteries des 2e. 3e et 4e brigades mixtes (de la lre division d'armée) aux luttes ardentes dont les environs dé cette ville furent à nouveau le théâtre durant les premiers jours de novembre. Nous sommes au lendemain de l'échec allemand à Ramscapelle et de la retraite ennemie au delà de la zone inondée. Battu sur l'Yser. l'assaillant a reporté son effort plus au Sud. Dixmude et Nieuport sônt les seuls points de notre front où il puisse encore agir. Il a été décidé qu'une attaque vigoureuse des nôtres aurait lieu vers Lombaertzyde ; on veut profiter de l'épuisement manifesté par l'ennemi pour donner de l'air à nos lignes, de ce côté. Des troupes de la 2e Division — et notamment le glorieux 7e de ligne qui a puisé de nouvelles énergies dans le court repos dont il a pu jouir — mèneront l'attaque concurremment avec les unités françaises qui occupent ce secteur. Les batteries des 2e, 3« et 4e brigades mixtes, sortant à peine des luttes soutenues devant Schoorbakke, viennent renforcer l'artillerie qui doit appuyer l'offensive projetée. L'attaque, ardemment menée, progresse avec succès ; Lombaertzyde est repris ; notre front est élargi vers l'Est. Déployant, du 4 au 6 novembre, leurs qualités coutumières de maîtrise et de dévouement, les batteries signalées, qui pour la première fois sont engagées à Nieuport, obtiennent également le droit d'inscrire sur leurs boucliers un nom qui restera fameux dans nos fastes militaires. ■L-U , ' CHIFFON DE PAPIER Ce mot qui, en raison des circonstances où iî fat prononcé, eut une si extraordinaire fortune. — n'appartient pas à von Bethmann-Hollweg; il est bel et bien du feu Chancelier de Fer. C'est, en effet, lors d'une entrevue du prince de Bismarck avec un cousin de Napoléon III. après la guerre de 1866, que le prince, à qui l'Allemagne promettait la Belgique, insinua qu'il faudrait un « traité ». A quoi l'homme d'Etat prussien répondit : « Pourquoi? Vous êtes trop intelligent pour tenir à un traité. De deux choses l'une : ou ce traité me sera désavantageux et désagréable, et alors il ne m'arrêtera pas : ou il me sera avantageux, et mon intérêt vaut mieux qu'un chiffon de papier.» M. von Bethmann-IlKllwe£(!i'est donc qu'un plagiaire.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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