Le courrier de l'armée

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s.n. 1918, 06 April. Le courrier de l'armée. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k649p2wx35/
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COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BEI,G ES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Les Prisonniers allemands chez les Belps Les lettres qu'ils écrivent à leurs parents Ils sont bien soignés et bien nourris lis sont contents d'avoir ia vie sauve La guerre est finie pour eux (D'un témoin oculaire) Front belge, avril 1918. Parmi les prisonniers faits par nous au début du mois, il y en avait une vingtaine qui étaiènt "blessés et qui sont soignés actuellement dans un de nos hôpitaux du front. J'ai lu les lettres qu'ils écrivent à leurs familles en Allemagne. Toutes reflètent la reconnaissance pour les soins dont ils sont l'objet, la satisfaction de recevoir une nourriture bonne et abondante, le bonheur de se trouver maintenant en sécurité. Bernard Ziwes annonce à ses parents qui habitent à Robrbach, dans l'arrondissement de Trêves : « Je suis blessé, A part cela je vais très bien. Je suis très content ici. » Kapitzky, de Bromberg: « Je me plais fort bien ■ici. Le manger et le boire sont très bons. Dites-le à tous ceux que vous connaissez et aussi à Hed-wig (sa fiancée sans doute), qui m'est très attachée. » Ladislas Wismensky, originaire de Bromberg également : « Ne vous faites pas de soucis à mon sujet. Je suis très bien soigné ici. Je me trouve - complètement en sûreté et vous pouvez aller vous coucher avec la ceriitude de me revoir-an jour. » Emile Seyfert écrit à sa femme à Halle-a/I qu'il a reçu des éclats de grenade dans les mains et qu'il a fait écrire par un ami, il y a quelques jours, qu'il était blessé : « Je me sens tout à fait bien maintenant, ma chérie. Après trois semaines, je fume aujourd'hui ma première cigarette. Le manger est bon. Je suis content. Le traitement est bon aussi. Espérons que la guerre prenne fin bientôt, pour que nous puissions nous revoir. » Nicolas Schneider, de Dombrovitz, en Haute-Si-lésie : « J'ai l'honneur de vous apprendre que je vais beaucoup mieux. Jusqu'à présent je suis très bien traité. Je suis blessé et je me trouve dans un hôpital en Belgique, Grâce aux bons soins, je serai bientôt guéri. Je vous prie de ne pas oublier d'écrire à Gertrude et à la compagnie, où je me trouve. La compagnie m'a sans doute signalé comme disparu, puisqu'elle sait que j'ai été blessé. Elle doit ignorer sans doute ce qui m'advint par ia suite. Ne vous faites pas de soucis à mon sujet Je suis bien soigné ici et je n'ai besoin de riea Tout est moins cher ici que chez vous. A part cela, je n'ai rien à vous communiquer. » Cette lettre est curieuse et par le souci de Schneider de faire avertir de sa situation actuelle Gertrude, sa fiancée sans doute, et son commandant de compagnie — sur qui il lui donne le pas — et par son observation sur le prix de la vie chej nous et en Allemagne. Dans une autre note, voici la lettre que Wilhelm Hohlweg adrpsse à son beau-fière Ka'sper Grùll, à Hagen, en Westphalie. Hohlweg, lui, a des motifs de plainte, mais ils ne sont pas bien graves. Il reçoit la solde d'un soldat belge et n'en est pas satisfait. Il semble plutôt vouloir « taper » le mari de sa sœur. Ecoutons-le : « Je suis très bien jusqu'à présent. Je ne suis pas encore assez guéri pour pouvoir vous écrire sans aide. Voilà pourquoi je suis content de me trouver avec plusieurs camarades allemands dans une même salle. Je ne puis me plaindre de rien que de la phtisie de mon porte-monnaie, car on n'arrive pas loin ici avec 6 centimes par jour, surtout quant on est un fumeur de cigarettes comme j'en suis un. » Si les prisonniers belges en Allemagne n'avaient jamais d'autre sujet de plainte 1... s ; L. 1 — ■ I ao Prisonniers civils transférés à Vilvorda Les Allemands, d'après des renseignements précis parvenus au Havre, ont transféré des camps allemands dans la prison militaire de Vilvorde une centaine de prisonniers civils belges condamnés pour prétendus faits politiques. Le transfert de nos infortunés compatriotes a commencé dans le courant de février.. Jos. Esch, originaire de Bromberg, en Posna-nie. est d'un caractère religieux. Il écrit à sa mère: « Depuis le 7 mars, je suis prisonnier des Belges. Gela vous paraîtra très étonnant, mais Dieu l'a voulu ainsi. Ensuite d'une petite blessure par un éclat de grenade à ia joue droite, je suis maintenant dans un bel hôpital belge. Tout va bien.Que Dieu vous console et fasse que nous nous retrouvions bientôt ensemble. » Max Bierman mande à ses parents, à Stettin-: «Je suis prisonnier des Belges. Je suis légèrement blessé. Je me trouve à l'hôpital. Je puis être heureux d'en être sorti avec la peau entière. Je suis bien soigné ici. Du moins, pourrai-je rentrer à la • maison avec mes os au complet. Ne vous faites pas de soucis à mon sujet. Je suis mieux ici que je ne l'étais lorsque je trie trouvais au front. » Ihns Skjenv écrit à sa mère, à Knmfleht, en Schleswig-Holstein : « Je suis prisonnier des Belges. Je suis légèrement biessé. Ce n'est pas grave. Ne te fais pas de soucis. Pour moi la guerre est terminée. La nourriture est très bonne. Elle est abondante aussi. Je ne demande pas à être mieux : Irh icill es gar niclit blesser haben. » Voilà qui suffit. Nous sommes édifiés sur le moral moyen des soldats allemands appartenant auxStosstruppen lancées contre nous. Nous pouvons constater aussi qu'ils se déclarent bien soignés et mieux nourris qu'ils ne l'étaient chez eux. N'avons-nous pas le droit d'exiger un traitement analogue pour les Belges prisonniers en Allemagne ? LA GRANDE BATAILLE Le Salut de la Belgique à ses vaillants alliés Le baron de Broqueville, chef du Cabinet belge, a envoyé les télégrammes suivants : A Son Excellence M. Clémenceau, président du Conseil, Paris. L'armée française dépasse, en ces jours $'héroïs-me surhumain, tout cc que ses plus ardents admira* teurs attendaient d'elle. Elle enseigne magnifiquement à tous le devoir qui s'inspire à chacun, quand sont en cause le salut de la nation et l'indépendance des peuples. ■- Avec une émotion profonde, je vous présente l'hommage de notre admiration sans bornes. de Broqueville. * » A Son Excellence M. Llovd George, premier ministre, Londres. L'armée britannique, engagée dans la plus formidable bataille que le monde .ait connue, honore splendidement la traditionnelle bravoure de la nation. Le triomphe du bon droit ne pourrait être confié à de plus vaillantes mains. Toute parole est en dessous de l'admiration dont je vous adresse ici ia chaleureuse expression. de Broqueville. L'« As » Tiiielfry en V1b D'après une nouvelle parvenue au département de la guerre, le sous-lieutenant Thieffry, le vaillant aviateur qui tomba le 1er mars dans les lignes allemandes au cours d'un combat aérien, n'a été que légèrement blessé et l'ait prisonnier par les Allemands. On ignore l'endroit où ceux-ci ont transféré le courageux officier. La « Feuille d'Elaio » au Canada Une nouvelle œuvre, « La Feuille d'Etain », vient d'être créée au Canada par le journal Pro Belgica, au profit des « petits orphelins de Belgique ». L'œuvre est recommandée dans les écoles aux enfants qui doivent être acîifs collecteurs ; elle est recommandée dans les églises, des boîtes sont déposées dans certains magasins, des articles sont insérés dans des journaux locaux. Un groupe de jeunes filles a créé à Sorel un Comité en vue d -s ;er octte œuvre nôuvHie qui semble assures des sympathies de touie la population. Hommage aux Belges du Pays occupa La presse quotidienne belge en Hollande avait convié les Belges réfugiés dans ce pays à rendre un solennel hommage à leurs compatriotes du pays occupé. La grande salle du Jardin zoologique ^ La Haye, offrait le 13 mars un spectacle impo^ sant. Ce fut une soirée inoubliable et réconfort tante. Plus de cinquante sociétés et groupement^ belges avaient adhéré officiellement. Leurs délé* gues étaient venus des quatre coins des Pays-Bas^ La Flandre zélandaise avait spécialement répondu à l'appel de la presse belge. L'uniforme belge était largement représenté. M. le Dr M. Terwagne, représentant d'Anvers, présida cette séance. Il célébra dans nos deux langues nationales l'héroïsme et le civisme des Belges restés au pays. Malgré tout, ils ont déjoué le piège de la question des langues. Celle-ci doit rester étrangère à la guerre. La nation belge Ja résoudra légalement après la guerre. Arrière ceux qui réclament la division administrative ou politique du pays. Us font le jeu del'ennemi. Nous devons, dit encore l'orateur, honorer la mémoire de nos braves du pays occupé, victimes de l'ennemi, morts au champ d'honneur. M. Grangé, président de la « Fraternelle » de Tilbourg, s'exprima ensuite en flamand. Il insista surtout sur la nécessité de l'union sacrée, telle qu'elle avait été comprise le 4 août 1914, et condamna sévèrement les tentatives de division. M. le chanoine Heynssens,ancien curé de Saint-Pierre, la paroisse militaire de Gand, s'éleva avec force contre les tentatives de l'ennemi qui veut doter la Flandre de l'autonomie. Nous maudissons la séparation. Elle est l'œuvre de quelques vendus aussi haïssables que nos ennemis. M. Léonce du Castillon. directeur du Belgisch Dagblad, magnifia les souffrances de la Flandre et du peuple flamand martyr. Il rendit un hommage ému à toutes les victimes de l'ennemi. 11 se moqua du Conseil sans la Flandre et da peuple frère d'outre-Rhin. L'orateur s'éleva contre tous les cadeaux que les Allemands veulent faire aux Flamands. Il n'en restera rien. Nous combattrons le séparatisme sous toutes ses formes. Enfin. M. Charles Bernard, de l'Echo belge, rendit un vibrant hommage à l'attitude des magistrats belges. L'assemblée, qui compta de 1.500 à 2,000 auditeurs, adopta à l'unanimité l'ordre du jour sui» vant : « Les Belges de Hollande, réunis en assemblée le 13 mars 1918 en la salle du Jardin zooiogique de La Haye, à l'appel de la presse belge quotidienne de Hollande et comptant 30,000 compatriotes représentés notamment par vingt-cinq délégués de toutes les villes des Pays-Bas ; « Adressent aux compatriotes du pays occupé l'hommage de leur fraternelle admiration pour leur splendide attitude vis-à-vis des tentatives de division de l'ennemi et de quelques traîtres ; « Proclament leur inébranlable foi dans la délivrance de la Belgique, dans sa prochaine indépendance.« Adressent au Roi Albert, chef de la nation, leur hommage respectueux et confiant, au Gouvernement belge l'expression de leur approbation de la politique d'accord complet avec les Alliés, et aux officiers et soldats belges leur éternelle reconnaissance pour leurs héroïques efforts. » On vit — spectacle inoubliable — toute la salle debout, tendant la main droite. C'était comme le renouvellement du grand serment historique da Jeu de Paume. La Brabançonne éclata à ce moment avec vigueur, exécutée par l'harmonie des internés belges de Scheveningen. Humour américain Le Père. — Donner mon consentement ponr que ma tilie vous épouse ? Vous qui n'êtes même pas capable de gagner votre vie 1 Mais elle mourrait de faim ! Le jeune homme. — Si vous êtes un de ces pères qui laisseraient mourir- de faim sa fillp et son mari, je ue tiens pas à entrer dans votre famille J 6 Avril 1918 Numéro 50O

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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