Le courrier de l'armée

1755 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 12 Dezember. Le courrier de l'armée. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6w96689486/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

12 Décembre 1916 Numéro 355 COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Les Centres d'Instruction de l'Armée Belge (Suite) VI LE CENTRE D'IHSTRUCTIOM D'ARTILLERIE Le 1er novembre 1914, lorsque fat terminée la Banglaiite bataille de l'Yser, 200 canons, soit plus de la moiiié de l'armement, étaient hors d'usage. Les établissements d'artillerie s'employèrent activement à les remettre en état. En mars 1915, la situation dn matériel était telle qu'il fallait prévoir à bref délai l'accroissement du personnel d'artillerie, ainsi que l'augmentation du nombre des batteries. Un centre d'instruction d'artillerie fut créé à Eu. Son rôle devait être : 1° D'instruire les canonniers et de dresser les chevaux destinés à combler les déchets de l'armée ou à former de nouvelles unités; 2° De parfaire l'instruction du cadre subalterne destiné à l'armée de campagne : 3° D'initier les gradés d'artillerie de forteresse au maniement du matériel de campagne ; 4° De dresser des conducteurs pour étoffer le corps des transports. Il s'agissait, à ce moment, de former 2.580 artilleurs de campagne, ce qui ne pouvait se faire qu'en un certain nombre de périodes. L "effectif de la première période, basé sur la capacité des logements disponibles, fut fixé d'abord à 500 hommes ; 150 chevaux furent prélevés sur le dépôt de remonte. La durée de la période d'instruction fut de 4 mois, Lo programme embrassait l'instruction à cheval et l'instruction technique. Le 10 mai, cinq batteries d'instruction, à l'effectif moyen de 140 hommes, étaient constituées. Les difficultés du début furent nombreuses, le personnel n'ayant qu'une instruction sommaire et les chevaux n'étant pas dressés. Le Centre prit cependant bientôt une extension rapide ; le 15 août l'effectif atteignait 1,400 hommes et en octobre le nombre des batteries d'instruction s'élevait à 9, dont une chargée spécialement de former les conducteurs pour le corps des transports. , Vers la mi-décembre 1915, le dépôt général de l'artillerie fut constitué et adjoint au centre d'instruction. Tous les sous-officiers et soldats de l'artillerie non utilisés Su front furent réunis à Eu, même les inaptes capables de rendre encore des services sédentaires; pour assurer leur instruction, les officiers d'artillerie du dépôt divisionnaire y furent aussi envoyés. Mais le rendement des établissements de construction de matériel d'artillerie s^était considérablement développé. En prévision de la formation de batteries nouvelles, une école de gradés subalternes fut créée, et quelque temps après l'on organisa des batteries-noyaux.Le but de ces batteries était de faciliter la formation des unités nouvelles et d'augmenter la cohésion du personnel. D'une composition à peu λrès analogue à celle des batteries actives, ayant eur casernement propre, leur administration, elles n'attendent que l'arrivée de leur matériel et l'adjonction d'offeiers et de quelques gradés prélèves sur l'armée de campagne, pour se transformer en batterie active. Elles poursuivent alors leur instruction pendant un mois environ : le polygone de tir voisin d'Eu facilite la mise au point du personnel et des unités nouvelles. Il y a de la sorte, au centre d'instruction, trois espèces de batteries : Des batteries actives perfectionnant leur instruction, des batteries-noyaux et des batteries sédentaires formant dépôt général. Le régime d'instruction des batteries sédentaires laissait à désirer ; on le modifia en mars 191G, en groupant dans une même batterie du dépôt tous les hommes ayant un même degré d'instruction. On trouve donc des batteries dont les hommes ont par exemple 3 mois d'instruction, d'autres 2 mois 1/2, 2 mois, etc., jusqu'aux batteries ayant des recrues sans instruction. Au 1er juillet 1910, un nombre imposant de batteries nouvelles, armées de pièces de tous calibres, avaient été formées au centre d'instruction d'artil lerie et 2.500 arlilleurs instruits avaient été envoyés à l'armée de campagne. De plus, une école de conducteurs du corps des transports a été ouverte en 1916 et a donné les meilleurs résultats. LES COMPAGNIES DE RÉHABILITATION Peu après la bataille de l'Yser, un nombre assez élevé de militaires condamnés par les conseils de guerre avaient introduit des recours en grâce et manifesté le désir de reprendre place dans l'armée pour y faire leur devoir. Le 27 mars 1915 fut décidée la création d'une compagnie de réhabilitation destinée à permettre à ces soldats condamnés de racheter leurs erreurs en combattant, et de recouvrer l'honneur, fût-ce au prix du sang. La première compagnie, formée à l'effectif de 200 hommes, donna bientôt des résultats satisfaisants ; mais on s'aperçut qu'il était indispensable de compléter l'instruction des soldats libérés et de les soumettre à un entraînement progressif à leur sortie de détention ; c'est dans ce but que fut créé la compagnie d'alimentation, où les soldats séjournent quelque temps avant d'être envoyés au front à lacompagnie de réhabilitation,et où ils reçoivent le complément d'instruction nécessaire. Les détenus sont désignés pour cette compagnie d'alimentation par le ministre de la guerre, sur la proposition du directeur de la prison, après avis des chefs hiérarchiques et de l'auditeur général. Lorsque leur conduite à la compagnie de réhabilitation justifie une mesure de clémence, les militaires intéressés sont proposés au Roi par leurs chefs pour être réhabilités ; si la proposition est acceptée, le soldat retourne à son unité d'origine.La réhabilitation est spéciale, en ce sens qu'elle ne s'applique qu'aux condamnations prévues par le Gode pénal militaire et qu'elle est inopérante en ce qui concerne les peines encourues pour infractions au droit commun, telles que : faux, détournement, escroquerie, etc. La réhabilitation est totale, c'est-à-dire qu'elle fait cesser pour l'avenir tous les effets d'une condamnation encourue, qui ne peut donc plus servir de base-à la récidive ni faire obstacle à la condamnation conditionnelle, ni figurer dans les extraits du casier judiciaire. Toutefois, elle ne restitue pas à l'intéressé ses titres, grades el fonctions. A la date du 1er octobre 191G. six» compagnies de réhabilitation, rattachées chacune à une division d'armée, ont été formées. Le nombre de militaires réhabilités s'élevait à 635. LE CENTRE D'INSTRUCTION DES MITRAILLEURS Le 3 août 1914, quand l'armée entra en campagne, elle ne possédait que 120 mitrailleuses. Les premiers contacts révélèrent bientôt l'insuffisance de ce matériel, que l'on chercha à ugmenter par des achats de mitrailleuses Hotchîdss et Maxim. En mars 1915, l'on décida de réorganiser les unités et de développei l'instruction du personnel qui, jusqu'alors, avait été faite par ne compagnie d'instruction installée dans la banlieue de Calais ; un centre fut créé à Auvours. C'est là que les premières unités nouvelles furent formées ; le personnel devait s'exercer à manier indifféremment tous les types de mitrailleuses en usage, comprenant des pièces d 6 modèles et de 3 calibres différents, attelées d'une façon hétéroclite.Le 20 mai. les premières sections formées rejoignaient. déjà l'année. Vers la mi-septembre 1915, le Centre fat transféré à Criel-sur-Mer; le rendement permit bientôt d'atteindre le chiffre de 1,000 hommes toutes les quatre semaines, En même temps que se formaient les sections, le charroi et le matériel furent uniformisés et complétés, de sorte que, à la fin de 1915, les unités étaient devenues homogènes. Outre le personnel mitrailleur, le centre voit passer dans ses polygones des éléments chaque jour plus nombreux. Ce sont d"abord les commandants de compagnies d'infanterie l d'escadron, qui y font un stage d'instruction ; puis les élèves des écoles d'officiers d'infanterie et de cavalerie ; enfin, tous les sous-officiers de ces armes. Ou peut évaluer a 10,000 homme : l'effectif du personnel qui a été instruit au C. I. M.. (A suivre,) Les Déportations des Belges es Allemagne Un mouvement admirable de fierté et: d'indépendance s'est emparé de l'élite intellectuelle en Belgique occupée et c'est un spectacle émouvant, celui de cette foule d'hommes en vue. protestant avec une énergie remarquable contre l'œuvre despotique, l'œuvre criminelle de l'ennemi. Les Corps judiciaires Cinq cents signatures émanant de la Cour et <ïa Barreau de cassation, de la Cour d'appel et dut Barreau de Bruxelles, du Tribunal civil et du Tribunal de commerce de Bruxelles, des juges de paix et des prud'hommes protestent contre les rafles dont est victime la population civile. « Des citoyens paisibles, dit « larequête au gouverneur von Bissing, « appartenant à toutes les classes de la société et sur tous les points du pays, sont, au mépris du Droit naturel, du Droit positif et du Droit des gens, arrachés à leurs foyers, à leurs familles et employés en Allemagne ou ailleurs, à des travaux qui servent, indirectement tout au moins, aux opérations Militaires contre leur Patrie. « C'est la méconnaissance du grand principe de la liberté individuelle, reconnu par tous les peuples civilisés. « C'est la méconnaissance aussi des principes les plus certains du Droit de la guerre qui assure aux populations civiles le libre exercice de leurs droits. « C'est la méconnaissance, enfin, des assurances que Votre Excellence donnait à la population belge quand elle promettait aux citoyens restés dans le pays sécurité et protection. » Une Protestation des Parlementaires Les Parlementaires restés en Belgique occupée ont protesté également contre le crime qui déshonore l'Allemagne devant l'humanité entière : <c A maintes reprises, au cours des temps modernes, dit la protestation, les puissances civilisées sont intervenues en faveur des peuples opprimés ; maintes fois, elles ont couvert de leur protection des populations persécutées, chassées de leurs foyers ; encore ces populations n'étaient-elles pas emmenées en esclavage ! Il appartenait à la guerre effroyable dont nous avons été les premières victimes, d'offrir au monde un pareil spectacle. « Nous sommes persuadés que la Belgique n'aura pas en vain fait appel à l'assistance de votre gouvernement pour la protéger contre l'édit impitoyable qui viole à la fois le Droit des Gens, la quatrième Convention de La Haye et toutes les lois de i'humanité. » Cette protestation porte les signatures suivantes : Ministres d'Etat : MM. de Favereau, président du Sénat ; Woeste, Jules Vandenpeereboom, Joseph Devolder. Sénateurs : MM. Bratjn, Bp.unard Edouard, Db Becker-Remy, De Blieck, De Ro, Dubost, Dumont de Chassart, Dupret, Hallet, Hanrez, E. de Ker-chove d'Exaerde, Lekeu, Mesens, de Mévius, Alfred Orban de Xivry, Poelaert, Simonis, Speyer, VlNCK. Députés : MM. Levie, ancien ministre ; Bertrand, Boel, Buisset. Buyl, CôCq De Bue, Dïïlporte,Drion, Elbers, Hànssens, d'Huart Albert, Janson Paul-Emile, Jourez Léon, Lamborelle, Lemonnier, D2 Limburg-Stirum, Polet Hyacinthe, Poncelet, Rens, Tibbaut Emile, Wauters, Wauwermans et Janssen, député permanent. Anvers proteste à son tour En même temps que le Brabant et le Hainaut, Anvers protestait. Nous avons sous les yeux cette protestation. Elle ports des noms de sénateurs, députés et de notables, non.seulement de la ville, mais encore des environs. « Le droit des gens, » dit le document envoyé au gouverneur général, « condamne de pareilles mesures. Il n'est pas ûn auteur moderne qui les justifie. Les textes de la Convention de La Haye, limitant les réquisitions au profit de l'armée d'occupation, y sont directement contraires. « Le droit constitutionnel de tous les pays européens, y compris celui de l'Allemagne, ne leur est pas moins opposé. Le plus illustre de vos souverains. Frédéric-II, a honoré comme un dogme la liberté individuelle et le droit de tout citoyen de \

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume