Le matin

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s.n. 1914, 26 Mai. Le matin. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nv9959dg01/
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^ardi 28 SVIai 1914 I>IX PAGES — CÏMÇI CENTIMES 21ma Année — N° 146 RÉDACTION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AJSIVEEt© Téléphone Rédaction : SI y ^.S302a.aa.e3aa.oa3Lt:sî : l Un an . . . . .ir. ISî.OO Anvers l Six mois <4*4» /Trois mois • . . . 3.ÎSO l Un ail 16.00 I INTÉRIEUR l S'1 m°is 8.SM» /Trois mois . . • . S.OO [ ÉU0CER : France, Angleterre, Allemagne et Union i postale, par trimestre, fr. 9.OO. — Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. Î .OO. •[/abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOTJRN-AXj quotidien ADMINISTRATION '39,V!E!LLE BOURSE, 39 AM^SSSi© Téléphone Administration : S €51 C. de CAUWER, Directeur AH3aoHLces : Annonces la petite ligne, fr. O 3<> Annonces financières id » 3. 4>o Kéeiames ia ligne, » i .JS4» Faits divers corps id. « 3.03» Chronique sportive id. » St OO Faits divers fin id, > ÏS.OO La Ville ia. > ÎS OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la 'France, de l'Angleterre et de TAmênque sont exclusivement reçues A Bruxelles chez Mil. J. Lebegue A Ce. LE VOL Nous reviendrons sur la question quand nous posséderons les chiffres définitifs et officiels, car les résultats, même officiellement proclamés, doivent toujours être revus et les chiffres rectifiés, fournis par le secrétariat du département de l'intérieur à jivers auteurs d'études électorales, notamment M. Georges Lachapelle, diffèrent des chiffres proclamés. Mais, dès à présent, nous pouvons affirmer, une fois de plus, que le malheureux découpage du pays en circonscriptions arbitraires, que rétablissement des résultats d'après ce découpage, fausse complètement l'application de la représentation proportionnelle et que la seule répartition exacte est celle qui se fait sur l'ensemble des suffrages exprimés. Quelle était la situation antérieure? Les catholiques, avec 606,533 suffrages dans la partie du pays où des élections viennent d'avoir lieu, avaient obtenu 43 sièges. Les libéraux et les socialistes, avec ou sans cartel, avaient obtenu 44 sièges avec 687,588 suffrages. Cette énorme différence de 81,055 suffrages, en faveur de l'opposition, ne représentait donc qu'un seul siège. Les Daensistes, êtres hybrides, avaient ( obtenu un siège. On peut les laisser — ou le laisser — en dehors; tantôt M. Daens est dans l'opposition et tantôt dans la majorité. C'est ce que l'on pourrait appeler, dans d'autres pays, un «sauvage». Qu'est-il résulté de la consultation qui yient d'avoir lieu? Les catholiques, dans l'ensemble, ont reculé de plus de 27,800 suffrages; l'opposition a gagné 35,500 suffrages. La majorité des partis d'opposition représente plus de 144,000 suffrages et, cependant, le parti catholique obtient encore 41 sièges! Et que l'on ne vienne pas nous dire que le système D'Hondt avantage les gros partis; nous avons plusieurs fois démontré que cette théorie est illusoire, qu'un découpage, même en grandes circonscriptions, peut avantager les petits partis, que les résultats sont uniquement, et exclusivement, fonction des circonscriptions. En appliquant, à l'ensemble de l'élection, le système que nous avons fréquemment préconisé, nous trouvons, ce qui est exact, : que les catholiques auraient droit à 38 siè- ; ges, les libéraux à 21 et les socialistes à 28. Les catholiques ont trois sièges de trop, ce i pi représente, ru parlement, six voix de ' majorité. On aurait dû déplacer 10 voix au Parlement; on n'en a déplacé que 4. Voilà où j aboutit le système inexact de représenta- ! "M proportionnelle que nous subissons. ! En réalité, la situation, d'après notre système, eût dû être la suivante: ■itatu quo à Gand, à Audenarde, à Saint-«olas; à Termonde, à Soignies, à Thuin à Tongres. Les catholiques eussent gagné un siège à Alost, à Verviers et ils eussent conservé j leurs quatre sièges à Hasselt. Par contre, j r enssent perdu un siège à Mons, un à arleroi, deux à Tournai, un à Liège et un a Huy, Les libéraux eussent gagné un siège à Mons, un à Tournai, eussent perdu un siè-8e a Alost et n'eussent pas emporté de siège a Hasselt. Les socialistes eussent gagné un siège à «arleroi et un à Liège. ^ans doute, à ne considérer que des cir-Wscriptions isolées, on constate des ano-•j"les; niais celles-ci sont apparentes: el-sv )?rov'ennent des imperfections de notre . me électoral, de l'amas des suffrages L,ra1ux c'ans certaines régions, de leur ra-2'ic'ansÉ d'autres. Comment veut-on, avec' fait imPerfections, qu'un système,par- j irnn e'< Principe, ne laisse pas subsister des cai, oC^0ns I11* appartiennent à d'autres i3 .s,es- L'essentiel est que, pour l'ensemble, Miepartition S01-t exacte, car, constitution-5i ?ment> Les députés représentent la naît,,,! . non province ou la fraction de | J1.1106 les a nommés. | ... lrnP°rte donc peu que les catholiques ! lei' 1n\ne Pas av°ir 'eur compte à Char-' vent' n® 011 à Tournai. Ils y conser- i tort' ,en ^0US cas' ime représentation; ils , Pas fePr^sent'és partout alors qu'il n'en est ; nient ra^Ine- dans les autres, arrondisse-' s. pour les autres partis, et ils ne j frj„. auçun suffrage, puisque les suf- • ton! le n'importe où valent pour j i" !)eu'', opposer au système que nous COttsk «Posé à diverses reprises que des si u'J<irations locales sans importance, car L (1Par^ obtient dans l'ensemble le nom-fetérAt'S Siè"es I1" revient, il est sans | v 1 aucun qu'il soit obligé de sacrifier sacrif; a ^ournai 011 M. Y... à Liège. Ces Cttnr/.6S 116 P°rtent jamais que sur des sontVSes *es Personnalités brillantes ne W atteintes- le es^ impossible que l'on rnaintien-ce 031^1 Pa? circonscription alors que-esap'k ! , , outit à.des résultats aussi iîi-[ «bsuMes et injustes. Pays ^'renient qu'une fraction du 'io'nneliV eV3f^ ®^re la moitié constitu-1 i- s'est nrn!!16nt: ~~ enc°re une inexactitude — ! i 'Wimip 1(?ncée contre le gouvernement ca- jf, U4,nûn majorité anticléricale atteint suffrages et cette majorité énorme, j t [•ésulant d'un important déplacement de j suffrages, coûte exactement deux sièges aux, ;atholiques. C'est une mauvaise plaisante-le.Un semblable système électoral consacre 'injustice et la spoliation. C'est une canail-erie.A quoi sert-il au pays de se prononcer îettement, de condamner la politique du jarti clérical, si ce verdict ne peut se ré-jercuter sur le Parlement lui-même? Cela levient absolument inutile. Il faut que cela cesse. Le premier article les programmes de l'opposition doit être a réalisation de la représentation propor-ionnelle exacte qui permettrait de balayer a majorité. La preuve éclatante vient d'en être ad-ninistrée.Le parti catholique obtient, dans l'ensem->le, un siège par 14,114 suffrages. L'opposition en obtient un par 15,719 suf-rages.Cela suffit. C'est une campagne acharnée fu'il faut entreprendre en faveur de la ï. P. exacte. Jean Mathieu Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du Matin'.,) los relations avec les Danois. — Les officiers hollandais en Albanie. — La représentation proportionnelle. — Les manifestations libérales de l'Ascension. Amsterdam, 34 mai. Nous avons reçu la visite du roi Christian !t de la reine Alexandrine, venant de Paris, iar Bruxelles et Anvers. Les souverains ont u Amsterdam, La Haye et Rotterdam; « vu » st une façon de s'exprimer car vous savez ombien des visites de ce genre sont rapides. Nos relations avec les Danois datent de long-emps. Je ne parlerai que pour mémoire des ncursions d'il y a dix ou douze siècles, où les Scandinaves faisaient des descentes chez tous et nous pillaient consciencieusement, nettant tout à feu et à sang. D'ailleurs ce sont es Normans qui portent la responsabilité de out cela. A la représentation de gala donnée ci, vendredi, au Théâtre municipal, des ta-ileaux vivants ont rappelé des faits historiées remontant moins loin dans le passé et lont il est plus agréable de se souvenir. Nous .voris vu d'abord comment, en 1440, les bourg- j uestres d'Amsterdam, en la qualité d'ambas- 1 adeurs du duc Philippe de Bourgogne, concluent une alliance avec le roi Christophe III le Danemark, au cours d'une conférence qui :ut lieu dans l'île de Marstrand, sur la côte ;uédoise. La deuxième scène, où l'on s'était inspiré ' les tableaux de Cornelis Engelbrechts et de jucas van Leyden, nous montra la réception l Amsterdam, en 1521, dans la demeure de ^ompejus Occo, du roi Christian II de Dane-nark. Enfin, le troisième tableau représen-ait la réception de l'amiral De Ruyter par Frédéric III de Danemark, à Copenhague, en 659, après la victoire que les marins des 3tats-Généraux, alliés des Danois, venaient i le remporter à Nyborg sur les Suédois. I En ces temps-là, Hollandais et Danois com- ! lattaient côte à côte leurs ennemis communs, j ..es artistes et les littérateurs hollandais itaient reçus à bras ouverts à Copenhague, où j es architectes s'inspiraient, de notre façon de j instruire les villes. Notre langue y était con-me et l'on retrouve encore aujourd'hui des j races de l'influence que nous avons exercée : adis sur les mœurs danoises. Les deux derniers siècles les lièns se sont ' listendus. L'intimité d'autrefois n'existe plus, : ii les relations sont restées amicales voire cor- ! liales. Nous avons continué à suivre le déve-oppement du mouvement des idées au Dane- i nark, au point même que le théologien Kier- j cegaard a fait école chez nous. Nous avons ; ippris des Danois à rénover notre industrie aitière: Nous les voyons hardis navigateurs it commerçants d'initiative dans cet Extrême-Orient où nous possédons l'Insulinde. C'est vous dire que les souverains danois >nt reçu chez nous un accûèil sympathique. 3'autant plus que la grand'mère du roi Chris-ian X, la princesse Louise des Pays-Bas, était a fille du prince Frédéric. 3e noterai parmi les articles que notre presse i publiés à l'occasion de cette visite, ce que dit e catholique Maasbode quant à son importance iu point de vue de la politique internationale: « Il paraît que le roi Christian X limitera les àsites traditionnelles après un avènement au rône, aux cours étrangères des pays qui, en 908, ont signé la Convention de la mer du s:ord, par laquelle le « statu quo » territorial les pays situés sur la mer du Nord et en même ernps l'indépendance du Danemark sont ga-'antis réciproquement par ces pays. » Le voyage des Souverains danois, dans les lifférents pays, serait donc une confirmation :t comme une ratification de cette convention i importante, tandis que la visite à la Bel-;ique, qui ne signa pas cette convention, devrait être considérée comme un acte d'amitié [u'on ne pouvait négliger en traversant ce pays >our aller de la France aux Pays-Bas (qui, iux, ont signé la convention). ». , * * * * Les événements d'Albanie intéressent davan-age ici — vous vous en doutez bien — que lans n'importe quel pays de l'Europe occiden-ale. J'ai eu l'occasion de vous rendre compte les polémiques qui ont eu lieu dans la presse i propos de l'envoi d'officiers hollandais à Du-■azzo pour former une gendarmerie albanaise it la commander. Au sujet de la part que le général De Veer aurait prise à l'arrestation et t l'expulsion d'Essad pacha, ces polémiques se enouvellënt. Le Telegraaf, journal neutre mais à tendants démocratiques et auquel collabora le colo-îel Thompson, lorsqu'il était député progresse à la Seconde Chambre des Etats Généraux, i publié une note où le lis: « Les Puissances éprouveraient un sérieux nécontentemeat de la manière dont le général îollandais De Veer remplit son mandat en Al->anie.» Une des principales raisons de ce mécon-entement aurait été exprimée et portée à la onnaissance de son gouvernement par le délé-;ué français. » Elle consisterait en ce fait que le général )e Veer aurait apporté de sa propre autorité me modification au règlement de la gendar-nerie, et ce, sans que les puissances en aient :té informées. » Cette façon d'agir constitue une infraction . la décision prise par la Conférénce de Loutres-et suivant laquelle doivent être compris, larmi les organes de la gendarmerie, tous les ilémens contribuant à assurer la sûreté pu-ilique, notamment la police. » De plus, le général De Veer aurait ainsi pro-édé sans l'approbation du colonel Thompson :t même sans en avoir avisé celui-ci. » ... De tout cela, il résulterait qu'un conflit 'est élevé, d'une part, entre le général De Veer t les représentants des puissances, et, d'autre lart, entre le général De Veer et le colonel rhompson. » A quoi le Nieuwe Courant, dont les attaches .vec les chefs du parti libéral sont connues, ré-lond:« Le Telegraaf publie une correspondance de tienne, donnant des renseignements détaillés ur l'attitude du général De Veer en tant que hef de la gendarmerie albanaise, et sur le mé-:ontentement que cette attitude aurait provo-[Ué aussi bien parmi les membres de la Com-nission Internationale de Contrôle que chez les ifficiers néerlandais en Albanie. » Nous n'avons aucune raison pour mettre m doute l'exactitude de ces renseignements. Cous imaginons toutefois que les faits ont dû itre passablement grossis et nous croyons qu'il ie peut être question, à l'heure actuelle, d'un irétendu conflit entre le général De Veer et le lolonel Thompson. » Quoi qu'il en soit, Essau pacha est au-ourd'hui démasqué et toute question de police péciale est désormais hors de cause. » Et il ne fait pas de doute non plus que c'est ;râce à l'attitude énergique et habile de la gen-larmerie, commandée par nos officiers, qu'a m être déjoué le complot formé par Essad >acha et que l'arrestation de celui-ci a pu être ipérée. » Enfin, le Algemeen Handelsblaa, autre ]our-lal influent, s'attache à démontrer que la res-)onsabilité du gouvernement des Pays-Bas ne >eut être invoquée contre le général De Veer: « Il a été question d'une prétendue infrac-ion, faite par le général De Veer, aux décisions ] irises par la Conférence de Londres. D'après î les informations autorisées, il résulte que le t ;ouvernement hollandais n'a nullgment été j nêlé aux faits mig en cause. t » Aussi bien au ministère de la guerre qu'au i ninistère des affaires étrangères, on s'est tou- ] ours efforcé et on continue de s'efforcer pour } [ue le gouvernement néerlandais demeure dans , 'attitude rigoureusement correcte qu'il s'est j mposée. » Les officiers hollandais en Albanie sont au lervice de l'Etat albanais et par cela même outes relations entre eux et le gouvernement j îéerlandais, sont suspendues, pour tout le I emps, du moins, que durera leur mission. » Cela me parait l'évidence même. Vous savez que la question de la représenta- ' ion proportionnelle est à l'ordre du jour poli-ique chez nous. Suivant une tradition que je : "rois excellente l'examen approfondi en a été ] onfié à une commission spéciale, à une Com-nission d'Etat, qui vient de terminer ses tra-■aux et de formuler des conclusions dans un < apport qui sera remis à la reine Wilhelmine lemain, lundi. , c La Gazette de Hollande semble connaître déjà :es conclusions. Elle annonce en effet que les nembres de la commission sont tombés d ac- i :ord sur un système de H. P. qui s'inspire de ce ] rui existe en Belgique, mais en diffère en ceci rue le pays tout entier devrait être considéré :omme un grand district électoral subdivisé en c 8 circonscriptions. 1 Les différents part's politiques presente-■aient des listes où les candidats seraient < nscrits dans un ordre fixé par ces partis eux- : nêmes. Les électeurs seraient libres de s'en enir ou non à cet ordre. Toutefois, lors du lépouillement du scrutin, le surplus des voix ] îécessaîres recueillies par tel candidat de . elle liste devraient être reportées sur le can- ( lidat n. 1 de la dite liste, pour autant que :elui-ci n'aurait .-as atteint le nombre de 'ûix nécessaire pour être déclaré élu. I Ce dernier nombre constitue ce qu'on ap- ] >elle le quotient électoral. ^ Dans le ,as contraire, c'est-à-dire pour le cas iù le candidat n. 1 aurait atteint le « quorum » ' ndispensable, les voix devraient se reporter ur le candidat n. 2, et ainsi de s'iite. ^ ] La première conséquence de pe -système se- ( ait que les r-hefs de parti, autrement dit les : têtes de liste», verraient presque toujours, ( eur réélection assurée. L'ordre dans lequel < es candidats auraient t.é rangés sur les lis- 1 es par les partis auxquels ils appartiennent, . ixercerait ainsi une influence incontestable ur le résultat des élections. De même, des ■ groupements d'électeurs ne c elevant d'aucun parti organisé, serai; t auto- -v isés a présenter une liste d'un ou plusieurs j andidats. De cette façon pourraient être prolamés élus des candidats, abso'ument indé- c lendants, et s'étant présentés devant les élec- I eilrs sans nulle autre étiquette politique que elle de « sauvages » — pour employer un mot [Ui a, comme on sait, force d'existence dans é e vocabulaire spécial de Messieurs les Parle- J nentaires. 1 La Commission ne s'est pas occupée de la | ;uestion du vote obligatoire. Elle a jugé en J ela qu'il n'était pas de son ressort de se pro- , loncer sur la nécessité ou la non-nécessité de 'introduction de'cette mesure. Jr Une des conséquences du système de R. P. t iréconisé par la Commission d'Eatt serait la { isparition des grands et des petits districts, es 18 nouvelles circonscriptions électorales .evant comprendre un nombre d'électeurs r ensiblement égal. Attendons maintenant le débat parlementai- 1 Le sur cette réforme qui est de nature à cl noditier considérablement notre vie élec- r orale. , * ® * * } Les manifestations libérales provinciales da Notre Grand Concours Historique QUATRIÈME JOURNÉE Bulletins reçus: 7,706. re Bulletins dépouillés: 4,000, p; Bulletins nuls: 2. Voix valables: 39,980. Nombre m de voix Q 1. Pierre-Paul RUBENS 3,810 k 2. Henri CONSCIENCE 3,770 d 3. Peter BENOIT 3,417 4. Baron LAMBERMONT 3,129 5. Christophe PLANTIN 2,989 P 6. Antoine VAN DYCK 2,973 es 7. Napoléon BONAPARTE 2,84-5 V( 8. MARNIX DE STE-ALDEGQNDE 2,150 9. Quentin MATSYS 1,919 p 10. Pierre APPELMANS 1,890 n 11. David TENIERS 1,347 si 12. Jacob JORDAENS 1,240 se 13. Charles ROGIER 1,212 d 14. CHARLES-QUINT 1,156 15. Baron DHANIS 1,054 16. Gilbert VAN SCHOONBEKS 992 ^ 17. Jef LAMBEAUX 829 ex 18. BRABO 764 te 19. Henri LEYS 380 K< 20. Jan VAN BEERS 348 ' 21. Florent VAN ERTBÛRN' 263 cr 22. Abraham ORTELIUS 257 le 23. Abraham VERHOEVEN 248 te 24. Dom. DE WAGHEMAEKER 242 n( 25. Antoine VAN STRALEN 212 . 26. Albert GRISAR 147 27. Pierre POT 147 m 28. Artus QUELLIN 109 s( 29. Anna BYNS 91 30. Em. VAN METEREN 50 ^ Total: 39,980 hi Henri Conscience se rapproche singuliè- li ment de Pierre-Paul Rubens. D'autre irt, Van Dyck a dû céder la cinquième Lace à Christophe Plantin, qui était septièi e avant-hier, et Appelmans recule, devant uentin Matsys, au dixième rang. Signa->ns encore le recul de Charles Rogier et Abraham Verhoeven. Il n'est peut-être pas inutile de dire —i 3ur rassurer les concurrents dont la liste t partiellement exacte — que nous n'a->ns pas encore rencontré une seule liste )rtant dans l'ordre ci-dessus, les dix oms classés. Mieux que cela: c'est à peina nous avons trouvé parmi les 4,000 répon-s dépouillées jusqu'à présent une dizaine i bulletins portant ces dix noms dans un rdre quelconque. Et cela n'est pas éton-mt si l'on veut bien considérer qu'il y a actement 7,724,108,800 manières différen-? de classer dix noms choisis dans notre ste! Nous n'aurions donc eu qu'une seule iance -sur un million de trouver deux bul-tins identiques, s'il n'y avait à tenir comp-, d'autre part, de l'influence de certaina mis — Rubens, Conscience, Benoit — qui ennent, dans une certaine mesure, aug-enter la chance de similitude des répon-:s.Il est donc certain que de nombreux pris ont à ceux qui n'ont que neuf, voire même lit noms exacts sur les dix noms de la ste-type, — — » 'Ascension ont parfaitement réussi. M. De »feester, ancien ministre-président, des dépu-és, des propagandistes libéraux ont pris la jarole devant des publics nombreux et pleins le confiance dans l'avenir des idées de dé-nocratie et de libérté. Le but pôursuivi par es manifestations libérales — consolider l'u-îion entre ^s fractions libérales: modérés, mionistes et démocrates progressistes — a été larfaitement atteint. Cornelis LES FAITS DU JOUR M. SASONOFF ET LA PRESSE Alors que le Temps et le Journal des Débats ont de la personnalité de M. Sasonoff le plus 'if éloge et vantent le discours qu'il a pro-îoncé à la Douma, les journaux russes, pour a plupart, manquent d'enthousiasme. Pour la Retch, il n'y a aucun résultat prati-[ue .i en attendre. Le Ben estime que ce qu'il y a d'intéressant lans le discours du ministre, ce n'est pas ce ju'il dit, mais ce qu'il n'a pas voulu dire, îotamment au sujet de la transformât'on de a Triple Entente en Triple Alliance. Ce panégyrique de l'amour libre en politi-[ue internationale, dit-il, n'est pas convain-■ant.La transformation n'a pas pu se faire parce ju'elle ne concordait pas avec les intérêts de .'Angleterre. Le Den regrette aussi que le ministre n'ait )as expliqué la raison des armements russes, si les relations avec les voisin sont des plus :ordiales. La Gazette de Saint-Pétersbourg estime que e discours de M. Sasonoff a dissipé le brouil-ard qu'on cherchait à créer ces derniers empa à Berlin, autour des rapports anglo-•usses.Le Courrier de Saint-Pétersbourg écrit que a déclaration du ministre des affaires étrangères a dispersé les bruits alarmants de prochaines complications, mais, à son avis, la liplomatie russe qui a abandonné ses positons devant la pression autrichienne n'a pas t se féliciter dé sa politique orientale. Le Novoïé Vremya remarque que le discours .e M. Sasonoff est modélé sur celui de M. on Jagow, avec cette différence que M. von agow a attaqué la presse étrangère, tandis [ue M. Sasonoff s'en prend à la presse de son iropre pays: Le discours de M.Sasonoff ne présente pas un ïand-intérêt politique, comme tous ceux qui-ont rédigés en des termes ultra-optimistes, ^es déclarations du ministre donnent l'impres-ion que la Russie avait pour seul programme e maintien de la paix. Or, nous avons mailles fois fait ressortir que le maintien absolu e la paixr'ne peut pas être considéré comme un irogramme politique. 11 est très facile de naintenir la paix. Il suffit de donner carte ilanche à ses adversaires et de consentir tou-îs !:s concessions. Seule la Gazette de la Bourse dit que l'opi-lion russe partage les idées principales du linistre, car elle ne veut aucune aventure angereuse. « La Russie, dont la puissance lilitaire inquiète tant les voisins, peut parler .vec tranquillité. Les déclarations calmes de î. Sasonoff correspondent à la réalité. » Fox. Etranger La situation en Orient L'HSSTOIRE TRAGI-COMSQU£ D'ESSAO PACHA CONTEE PAR M. BSRGHA3JSEN, LE MEDECIN DU PRINCE D'ALBANIE. BERLIN, 25.' — Voici, d'après le « Berliner Tageblatt », contée par le docteur Berghausen, qui vient d'arriver à Cologne, l'histoire de la démission d'Essad pacha : Un matin, le commandant de Durazzo, la major Schleuss, vint me voir et me dit : — Nous sommes tous les deux tombés en disgrâce. Puis, il se rendit chez Essad pacha, avec qui il eut une discussion très vive à propos des transports à effectuer à travers l'Epire révoltée. A la suite de cette discussion, Essad pacha alla voir le prince : — Il faut choisir, lui dit-il, entre le major Schleuss et moi. S'il resta ici, je donne in* démission ! Le prince appela auprès de lui le major Schleuss et lui conseilla de se rendre à Scu-tari ou à Vallona, car, disait-il, la démission d'Essad pacha serait fort dangereuse en ce moment. Le major Sclileuss répondit : — Si votre Majesté me le commande formellement, j'obéirai, mais de. moi-même, je ne quitterai pas Durazzo, car je tiens mes pouvoirs de la commission internationale da Londres. Puis, le major Schleuss courut chez le ministre autrichien et l'avertit de ce qui se passait. Aussitôt le ministre d'Autriche de se précipiter chez le prince et de lui dire : — Il vous faut immédiatement congédier Essad pacha et maintenir Schleuss comma commandant de Durazzo. Le ministre autrichien aurait même ajouté que si le prince ne consentait pas à cette solution, il donnerait l'ordre aux vaisseaux dé guerre autrichiens de s'éloigner aussitôt. Le prince, qui avait cédé à Essad pacha, changea d'avis après cette démarche du ministre d'Autriche. Aussitôt, le major Schleuss se rendit chez Essad pacha et lui annonça : — Vous êtes destitué; moi, je reste en place, et je vous ordonne par conséquent de me livrer toutes les armes qui sont en votre possession et de désarmer tous vos hommes. Essad pacha fefusa catégoriquement. Et, appelant aussitôt après cet entretien un de ses serviteurs, il lui ordonna d'empoisonner le major Schleuss. Au dernier moment, le domestique, semblant avoir des scrupules, fut abattu à coups de revolver par un homme au service d'Essad. Mais, avant de mourir, il raconta toute l'histoire aux gens du consulat autrichien. C'est alors qu'Essad pacha tira des coups de feu sur le palais du prince, mais à une distance telle qu'il ne pouvait faire de mal â personne. Il fut aussitôt embarqué sur un vaisseau de guerre avec, en poche, un chèque de 60 millions. )?) INTERVIEW D'ESSAD PACHA ROME, 24. — Interviewé par « la Tribuna » avant que les nouvelles relatives aux derniers événements fussent connues, Essad pacha déclara qu'il avait accepté d'être le fidèle serviteur du prince. Il expose ensuite les difficultés qu'il rencontra pour réprimer les premières manifestations, la gendarmerie hollandaise entravant son action dans la crainte qu'il ne se servit de l'armée pour satisfaire ses ambitions. Essad pachà obtint même du prince un décret, limitant les pouvoirs de la gendarmerie hollandaise, mais avec prière de ne s'en servir qu'en cas de nécessité absolue. Essad pacha affirme qu'il avait la pleine confiance du prince, qui venait se promener dans ses propriétés. Il raconta ensuite l'assaut de sa maison

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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