Le messager de Bruxelles

986 0
15 November 1918
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 15 November. Le messager de Bruxelles. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dr2p55fd2v/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

. — — , Mensaels. prenant coors le l' dt chaque met» fr. 4 90 | Trimestriels, prenant cour* lea lr janvier, lr avril lr juillet et ltlr octobre • • . 13.19 On s'abonne dans tons les bureanx de poste du paya» A OMIN!STl9ATIQN-i?ÉD ACTION «S, RUE OU MARCHE-AUX-POULETS BRUXXLLIf i-TjKMcnrÉ Annonces 4* page la potite lijne tr. 0.71 Keclam « 3* >age. ta agne » 2.£0 F-Mts-^wrn > • J.Ç» Echos et fcoitTOilei » *.♦«} Nécrologie » ï.g» Annr- ftflg nfl'STtMM » > 2-03 » jTItt'fdrfls » » t.M » liuancitres > » U>J B>ji»e*ux «uxiLiAie^s Ciépr;- Ps3B»- jl.omonnler se, Chsrlero) ; huo de Btaumant. 0 (V,9.) hsxiur Rm rit il Selilns, 12 (Stiilowt) >, Rédacteur en Shafi Chartes DESCO^KETS Ht* mmuutnif mm intrus ne so». pas rendus.) Le " Messager " à 15 centimes 4- fiSalgPô 5a maintien des prix 63svés «2«ï3 matières premiëi'es, ia direc» *i©n du « Passages» dit BruxaSÊ&9 » a décidé d 'aidatesar En Tiwd?ateKîeni j is p"i:; du Jouriia! da 20 à 15 cc.i-tiines.Nous es;jéiro!is que ceïte masure s^ï'is aocue Jie fave vait/Senstînt par nos lecteurs, qui apprécieront Se grand sacrifice que nous nous imposons.La OSSSSCTÏtfSJ il . « * l"l — -■ | m | JMII —p L'ACCUEIL Il n'est certes pas un de nos compatriotes— et quand je dis compatriotes j'entends parler aussi de nos hôtes les réfugias du Nord français qui par tant de liens tiennent à la Belgique — qui n'ait ressenti la plus profonde-et la plus noble émotion à la vue des drar peaux qui, dimanche, frémirent sous la première rafale de ce veut de liberté qui vient de p tisser sur Bruxelles. Certes, les raisons les plus sérieuses, la réserve la plus opportune, nous prêchaient le calme et la modération; mais allez donc parler quand le cœur seul commande ; une pensée qui sera toujours vraie n'affirme-t-elle pas que le coeur a ses raisons que la Raison ne connaît pas ? Et chacun de nous, obéissant à cette impulsion irrésistible, s'est laissé emporter par une joie dont quelques manifestations, confessons-le à présent que nous sommes un peu plus calmes, furent excessives. A la réflexion même, ne trouvez-vous pas, amis lecteurs, qui voulez suivre avec calme la marche des événements, que ce pavoisement et cette exubérance joyeuse furent un peu prématurés. Nous attendons avec tant d'impatience et depuis si longtemps le retour de nos fils et de nos frères ! L'heure actuelle est encore empreinte de tant d'anxiété; nous devons tant nous recueillir pour nous apprêter à recevoir comme ils le méritent ceux dont nous fûmes brusquement séparés en ilh4 et qui depuis lors combattirent pour la liberté da la .Patrie, ah-^s que, impuissants, nous attendions, nous, les civils, et avec quelle impatience l'heure du retour à cette liberté I Est-ce bien le moment de se livrer aux manifestations de cette joie débordante ? J'imagine que si un grand poète avait été chargé d'organiser la Fête, la grande Fête du Retour, il eût élabore tout un programme que je ne puis vous détailler pour cette bonne raison que je ne suis pas un grand poete, mais dont il me semble cependant pre«sentir les grandes lignes. Il voudrait certainement, co poète, qu'au ^devant même des déiiutations oi'CioleUas d» l.i capitule, les enfants, los petits enfants de nos ecoles fussent chargés d'offrir notre armée ces toulfes de bruj ère qu'un autre poète, Edmond Ilaraucourt, appela un jour «La Fleur du bon Accueil ». Oui, il voudrait que cette reprise de contact s'effectuât entre ces deux éléments de la nation : L'armée, ce qu'elle a de plus noble; l'enfance, ce qu'elle a de plus pur. A ce moment, tous les clochers de Bruxelles égradueraient non leur carillon joyeux mais les notes graves de leur grosse cloche scandant l'hosannah de la délivrance. Et alors, seulement alors, sur le passage do nos soldats, les drapeaux à nos fenêtres surgiraient, saluant ces autres drapeaux cri" blés par la mitraille, loques glorieuses attestant notre foi inébranlable dans les futures destidees de notre Patrie. Co serait ainsi des drapeaux non déflorés par de banales réjouissances que nous mon" ^rerions à notre armée. Et ce seraient aussi avec un bonheur non défloré par des manifestations inopportunes que nous pourrions crier aux nôtres : «Frères, nous vous attendions depuis si longtemps ! » V. G. • La fuite de l'Empereur ! /Empereur est en es moment l'hôte de M. Bantiaek, dont la fanul.e est restée fidèle h, l'em-'perour déchu. La famille Bantmck est une des plus anciennes de la noblîsse néarlandaisa et a toujours été liée par des hens d'amitié à la dynastie des HohanzoJtern. C'est à la famille Beu-unck qu'appartient la branche anglaise dee. ducs de Poi'tland. La branche oacWto est apparentée au iioi d'Angleterre. La famille Bcotdnck réside à Mièdachben. Le Kronprinz allemand ' interné en Hollande ■ Ou mande de _ Maastricht au < Va-derland » : « I/o 13, vers 3 hc-uree, le Kronprinz est arrivé idam notre pays, accompagné de cinq autos ouvertes. Une patrouille militaire qui longeait jus- 1 tonnent la frontière le rencontra et a procédé à ' eon internement. Il poitait l'uniforme des hussards ' de la mort et était accompagné du major von 1 Mucjdnor, du capitaine Zadoititz et de quelques ' chaulfoius et domestiques. Le Knonpricz arrivait du château de Boumonl où, à ce que dit un des ' chauffeurs, il avaat pris cordialement congé de 1 ecs troupes. Il cet probable quil passera la nuit '■ 67oc sa suite au pa.-'is goiiVfirnet^Qfcàf. Des ° iits de camp ont déjà clé disposés pour les chauffeurs. Des instructions plus précises arriveront -probablement do La Raye. Les rues menant au 0 palais gouvernemental sont gardées par la maréchaussée. » - d p L'Empereur Charles renonce au Trône t L Empereur Charles a fait lundi la commuai- f( cation suivante : r> « Depuis mon accession au trône, je me suis constamment eflorcé de mettre fui aux terreur a do la guerre, dont je no porte aucune responsa- :- bilité. Je n ai pas tardé à rétablir !a vie constitu- — iioiiacae et à ouvrir au peuple la voie à un » ^éwloppeinent au ^ nouib. Rempli toujouas de sen- ^ timents amicaux envers les peuples, je ne veux Pas que ma personne toit un empêchement L leur libre développement. Je m'unis d'avance aux décisions que l'Autriche ftllemande prendra »u M t- • " sujet de sa forme étatique future. Le peuple, par 1'mtcrmêdia.iire de se représentants, a pris ea m«ins les rênes du gouvernement. » Je renouoo à toute participation aux affaire» de 1 Etat. En môme temps, je délie mon gouvernement autrichien de aa tâche. Puisse le peupla de l'Autriche allemande, dans l'union et 'a réconciliation, établir le nouvel ordre des choses et lui faire prendre une forme définitive. Lo bonheur de m® peuples a été depooa toujoniirs le but de tous mes désirs. Seule, la paix intérieure peat parvenir à guérir les plaies de ia guoi-re. (s.) Chariee. » Une séance historique A LA CHAMBRE FRANÇAISE Paris, H no\ embre. — Depuis la journée mémorable du ôaoht i;? 14, la Chambre n'avait plus connu d'assemblés aui-si impreasiou-nante que celle d'aujourd'hui». Devant une salle arehi-comble où l'enthousiasme était débordant, JI. Deschanol a ouvert la séance à 3 heures. A}>rt -- avoir rapidement liquidé 1 ordre du joui-, il dut cependant, quelques instants après, a nouveau suspendre la séance afin de rendre possiblequela lecturedes conditions de l'armistice se fit au même moment à la Chambre basse anglaise et à la Chambre française. A 3 h. 40 la salie se remplit à nouveau et M. Clémeneeau fait son entrée. 11 est l'objet d'une ovation formidable. Les députés et le public, tout le monde est debout et applaudit de toutes ses forces. Après quoi, le -silence se rétablit graduellement et au milieu d'un silence impressionnant, M. Clémen-ceau monte à. la tribune. Il tient di-.ns ses mains qui tremblent légèrement uu document enveloppé d'une serviette, ce document contient les conditions de l'armistice. Il l'ouvre et en proie à une émotion violente, tandis que ses mains tournent en tremblant les feuillets, il commence la lecture. C'est un moment historique et dramatique, car il met fin au terrible cauchemar et indique le commencement de l'ère nouvelle où l'humanité n'aura plus à trembler sous la menace de l'assujettissement du droit à la force. Après la finale de chaque article, M. Clé-menceau est arrêté par dos ovations interminables. Tous les députés sont debout et toute la salle est vibrante surtout à la lecture des articles qui prévoient la fin des hostilités, 1 évacuation de la rive gaucho du Rhin, l'occupation des têtes de pont, la reddition immédiate et sans distinction des prisonniers, 1a déclaration de nullité des traités de Brest-Litowsk et Bucarest, les dédommagements, otc. M. Clémenceau a fini la lecture, il ferme le document et après une pause qui se prolonge par des applaudissements, il prononce vivement ému quelques phrases enflammées d'un patriotisme ardent qui a toujours animé cet homme. Il porte l'hommage attendu a l'armée qui, en ce moment, a fait triompher la cause du Droit et qui rend possible a la France, après avoir éteie champion de Dieu et après, le champion ae l'humanité,de rester à jamais le champion de l'Idéal. La Chambre entière à nouveau se lève et fait à M. Clémencoau une ovation interminable,accompagnée des détonations de l'artillerie à l'extérieur. M. Deschanol prononce ensuite un discours plein de chaleur et do patriotisme célébrant l'heure solennelle où le monde civilise se trouve enfin libéré de la terreur qui, durant 4"; ans, l'a opprimé et où t'Alsace-Lorraine, res>i,éo fidèle malsro tout .»t Envers tous sefa de nouveau réunie à la Mere Patrie. L-n député propose de rendre un hommage spécial aux députés présents do l'Alsace, Lorraine et, au milieu des applaudissements uiïanimes, MM. Wéil et Y\ etterle -weii-ient de la droite vers le milieu de la salle et sont l'objet d'une ovation formidable.Uno motion est déposée ù. ce moment demandant un projet de loi déclarant que lo maréchal Foch, M. Clemenceau et l'armée ont bien mérité de la Patrie, M. Renaudel demande que le vote do la proposition soit remis à la séance prochaine. Sa proposition est l'objet d'un refus presque unanime et, pur priorité, en levant les mains, et M. Desclianel déclare suspendre la séance pour uu quart d'heure. Les députés se disposent a quitter la salle lorsque, tout à coup,la Marseillaise entonnée par M. Rameil, députe des Pyrénées orientales, retentit. Des milliers de voix s'élèvent et M. Clemenceau quitte la salle au milieit des accents vibrants de l'hymne national. Il est attendu dehors par une foule innombrable qui veut le porter en triomphe et cependant Paris est en féte et vibre d'un enthousiasme délirant, comme il, n'en a pas connu depuis longtemps. m * * Paris, 11 novembre. — La Chambre a adopté à l'unanimité des voix le projet suivant, déjà approuvé parle Sénat: Les armées et leurs chefs, le gouvernement de la République, les citoyens Clémenceau et lo maréchal Foch ont bien mérité de la Patrie. Uft !io2ii^aga national au itisi^sha3 roeh Paris, 11 novembre. — Les membres do la Chambre,André Iless et de ICerguezeeh ont déposé sur les bureaux de 1a Chambre nu projet de loi où il est proposé de citer le maréchal Foch devant la Chambre afin do lui communiquer solennellement, ainsi que cela se faisait au temps de la Convention, qu'il avait bien mérité de 1a Patrie. Il sera alors accompagné d'un simple soldat, symbole de la multitude anonyme des héros "qui ont sauvé la Patrie et le monde civilisé. L'Agiiatiaa républicaine aux Pajrs-Eas —f— Rotterdam, 11 novembre. — line grande ot imposante réunion des mesmilwes et adhérents au S. D. A. P. (boeianl-demoeruuscho ArbùiJ-iipar-fcij), vient d'avoir lieu ici. Le nonibre-ùts assistants fut ai c-naidéiable qu'rl fallut eomder on cinq soii&-i'oumoos 1 aasembiée générale. Après M. ÏWstra, qui fit acc'amer la révolution « sans anarchie », divers autres on. Unira prirent ia parole, faisant valoir àcs revendications du prolétariat néerlandais. Finalement, ia mo-«iTn'aji'o fat acclamée : « Les grandes réunions populaires, convoquées par le Con-c-il central de Rotterdam, par ta Ké-ieraition Rotterdauioise du Parti ouvrier eocial-'umoerate àt par la Fédération des Conscrits nécr->,n.dais, ôiic, au cours do leur commune séan-eo lu 11 novembre, envoyé leur salut fratornel «.ux >romatjuia et organisateurs du graad mouvemcait svolutionoairo on Europe. » Avec enthousia sme, les' mambves des paitis ci-lessus nommés ont pris connaissance des exigea >es arborées par l-s révolutionnaires. Ils espérait Q'1 < exigences seront bientôt • ormulées aux 1 , as également et s'y tïouvo- 1 ont rapidement a es. Et adressent à 'olj leurs adhérents un vibrant | ,ppel, r< ,,1 f'e l'es réunir en un fajsceau compact ! ] • inda.u. .tible. » lettre de S» E. M, vaa Volienhoven i ?Le ministre des Pays-Bas, Son Excellence <1 U van Vollenhoven, a adressé la lettre sui- d r vante aux autorités allemandes en réponse à; 1 la lettre du Conseil des Soldats : « A la suite de l'entretien que m n collègue i d'Espagne et moi a\ons eu l'honneur d'avoir avec vous et avec Monsieur le Commissaire ) du Conseil des Soldats, j'ai l'honneur de vous . faire savoir que, conformément a la demande ^ qui m'a été adressée, j'ai eu hier après-i hli une conférence arec lo Gouverneur du Bra-t bant, ius représentants de la magistrature et du Parquet et le Bourgmestre do Bruxelles. Au cours de <etta conterence, j'at eng, ; i ces hauts magistrats à reprendre immédiatement leurs fonctions en leur donnant, sui- i vaut les indications qui m'avaient été fournies, 1 assurance que la magistrature, Uf autorités provinciales et communales pou • 1 raient exercer leur activité en toute libert J'ai aubr.i invité les représentants des poi voirs publics' à pron.;re les disposait.i nécessaires pour ussurer le maintien de l'oi . 1 dre notamment «n recommandant lo câlin 1! ' a la population pavoie d'affiches «t en orgal nisant de» gardes bourgeoises; je leur ai et a' 1 tifie en même temps q^'il leur serait laisJ p'eiue liberté pour arrêter les dispositioif appropriées et qu'ils n'avaient à craindJ | ! aucune entrave dans leur exécution. Je suis heureux de vous faire savoir qu ' tous les fonctionnaires et magistrats ansij ^ tuât à la conférence ont décidé rte reprends immédiatement ieii. s fonctions et de déci .. q a les mesures que comporte la situation. A i suite des entretiens que j'ai eus avec eux, 1 suis à même de vous donner l'assurance qifi p l'ordre sera maintenu parmi la populatiû „ beige. Je dois cependant ajouter que pour rend?1 n les efforts des pouvoirs publics complète f< ment efficaces, il est indispensable que là c nutorités allemandes, de leur côté, prennea e les dispositions pour éviter toute provocatio n de ia part des nationaux allemands iaa c civils que militaires. Si nous croyons devoir, mon collègue d'Es pagne et moi, insister sur cette recomman dation, c'est parce que les désordres qui on I été constatés hier dans le cours de la journé u ont été amenés par des con.lits entre Ail' 1 mands, militaires ou civils. Nous demandon i c que si des mesures devic inent nécessaires i t l'égard des nationaux allemands, ces mesurai 1 soient exécutées sans y mêler la foule bv-lge| c A ce propos, les autorités belges nous out i signale que les plus grands fauteurs detf t desordres sont les déserteurs allemands cirf t culant en ville et s'efforçaat d'exciter les c Belges contre le3 autorités allemandes. IJ c serait à désirer que ces éléments dangereux! 1 puissent être mis dans l'impossibilité uo 1 nuire. Vous apprendrez sans doute avec, 1 satislaction que, de leur.côté, les magistrats! j belges ont décidé que le premier acte de la" reprise de-leurs fonctions serait de faire procédai* à. l'arrestation des condamnés de droit commun se trouvant dans les prisons do Lille et qui, 11113 en liberté lors de l'évaî cuation de cette ville, constituent actuellement un grave danger pour l'agglomération : bruxelloise. Je vous prie d'agréer l'assurance renou- ' veleo ue ma haute considération. » (S.) VAN VOI.IJiN'ÎTOV , N. | | L'ARMISTICE 1 VersaSHss» sSàge des pooppalers i ds pais. Londres, 12 novembre. — Le Petit Parisien ' La. aanim»nû%!*-tiorr f.:,i j.- • A». lïrenoeâti que les puisdancaB alliées se réuniront à bref délai à Versailles afin d'y discuter diveres otiesiionsi- coife«jma-nC ia paix. • • D'après les journaux français et américains le bruit se confirmerait que M. Wil-son viendrait-en Europe pour assister à la Conférence do la Paix. BL LSoyd Gsorge et Londres, 11 novemore. — La séance de la Chambre liasse était très animée et la salle bien remplie. M. Llojd George fut l'objet d'une ovation grandiose. Les membres étaient debout, l'acclamant et agitant leurs mouchoirs. M.Lloyd George se leva aumil.au d'une nouvelle manifestation d'enthousiasme et lut les conditions d'armistice qui, à ce qu'il dit, avaient été signées à 5 heures du matin après uno délibération ayant duré toute la nuit. Après lecture des conditions, M. Lloyd George dit : Ce matin à onze heures a, par conséquent, pris fin la guerre la plus terrible et la plus effroyable qui jamais l it atteint l'humanité. J'espère que nous pourrons dire qu'en ce jour décisif nous aurons vécu la fin do toutes les guerres. Le moment n'est pas aux paroles. .Nos cœurs sont trop gonflés par une gratitude impossible à exprimer en paroles. Voila pourquoi je proposa que la Chambré se sépare immédiatement et se rende à l'église Ste-Marguerite (l'église de la Chambre Basse) afin d'y exprimer humblement nos remercia-ments pour l'affranchissement du inonue du grand danger qu'il a couru. * * il Berlin, 11 novembre. — Dans lo texte complet dos conditions d'armistice, la stipulation concernant l'évacuation de la rive gauche du Rhin par les armées allemandes, est ainsi conyuo : La rive gauche du Rhin est administrée par les autorités locales sous contrôla des troupes d'occupation des Alliés et des Etats-Unis. Les troupes des Alliés ot des Etats-Unis s'assureront l'occupation de ces territoires en occupant les principaux passages du Rhin (Mayence, Coblence, Cologne), y comprise une tèi*> do pont de ho kilomètres de diamètre sur ia rive droite du Rhin ainsi que lus points stratégiques du territoire. Sur la rive droits du Rhin sera créée une EÔne neutre, enfcr/î la rivière et uno ligne de démarcation à l'Est de la rivière, Cette ligne court de la i'ro!.Siéra néerlandaise jusqu'au parai» lèle de Garnsheim à 40 kilomètres do la rivière de là jusqu'à la frontière suisse seulement à 3o kilomètres. L'évacuation de ce territoire ciyJth i n (rive gauche et rive droite) est réglée de toile façon qu'elle puissa s'effectuer tans un délai" de 11 jours, c'est-à-dire donc en tout s5 jours après la signature de l'armistice. L'article iô dit: Les Alliés auront libre accès aux territoires évacués par l'Allemagne à la frontière de l'Est, tant par JJant-zig que par le \Veicli3el, afin de pouvoir fournir de vivres les populations de ces terri-I toires, ainsi que dans d'autres buts. Les tféifc*cations du Sioi d'ônnSeteî'FS , Apres la conclusion de l'armistice, le roi . d'Angleterre a adressé au roi des Belges ses i félicitations pour l'affranchissement do son pays et témoigné de son admiration pour la 1 constance do son peuple dont les sacrifices, ] heureusement, n'ont pas été vains. 1 Ensuite, le roi a envoyé des télégrammes 1 de remerciements et de félicitations à MM. Poincarré, Wilson, au Mikado, au roi d'Italie, de Serbie, do Roumanie, du Monténégro, de Grèce, du Sian ui ultan d'Egypte, a ix pré- ] sideuts ciu Portugal, de lu Chine, du Brésil < et de Cuba. 1 t « » Londres, 12 novembre. — Le Roi a adi --ssé le telégramme suivant aux colonies autonomes d'outre-mer : « Au moment do la signature de l'armistice 1 qui ■ h ce que j'espère — iUcitr.! définitive- t ment fin aux hostilités qui ont terrorise le 1 monde entier depuis plus ue quatre ans, je i veux envoyer un message de salutations et j do remerciements cordiaux à mes peuples t i'outre-iner dont les forces admirables, ie j l'orts et sacrifices ont si puissamment ntribué u remporter la victoire que n u3 ( poiis d'obtenir. Ensemble, nous avons .. euiué -- .ue charge gigantesque dans la lï-e poor le Droit ot la Liberté, ensemble en j ; moment nous pouvons nous réjouir de A , iccenlplissement os grands objectifs pi .ir [ squels nous avons pris part à la lutte. . Empire entier avait engagé sa parole de ne w Wnt remettre lo ,,!ai\e eu fourrea.lt avant 'avoir .neint le'but pour lequel nous . «in'os entrés en guerre. ' Ce ve p'-oioesse vient de s'accomplir. [ La dé...aration de guerre trouva tout l'em- H rt .m in me et je Ira réjouis de corn»; iter d ie la fin de la i ao trouva encore l'enij/ire v< ut aussi 1 .-anime. D'un commun accord >us av*iîis j erséréré et notre décision a . j ïCîOre itH'ù iée lMir l 43 événements par , !S rouflraiïces, des sacrifices et des dangers 1 | ommu 5 ot par las triomphes remportés ea j y |>mmun Ce te heure est ceiie dos remercie-ants solennels et diî la reconnaissance ■ îvers Lieu dont la Ilauta Providence nous préservé parmi tous les pénis, qui a cou-inné le triomphe de nos armes. ÎA i'heure de la victoire, sachons nous con-uire av»-b la moine fermeté et la mêv. dignité Kvec laquelle uous avons affronté les dangers, a . a Le Roi ;i envoyé un télégramme identique F aux ludéii anglaises. ' • « • Londres, 12 novembre. — Un rapport avec n l'appel 1 lit par Soif à M. AVilson où il déclare que les-conditions d'armistice — surtout celles qui concerne lo maintien du blocus — r menace* t le peuple allemand do lamine et font remarqui r c • lh.rticle 26 des conditions contient ceci : « Les .Alliés ét les l*.tats-l nis envisagent* l'appr ovisionnement de l'Alle-mugne'd'u-: ,nt la dnroe de l'armistice si celui-ci est ju^e nécessaire ». La pressa anglaise f Londres, 12 novembre. — Le Times écrit : 1 L'appei de Soif au Président Wilson est méprisa >le. Il n'a qu'à lire avec attention les coud.fions d'armistice ; ur se convaincre que les Alliés et les Etats-Unis sont inten- • tiennes {Le fournir des vivres à l'Allemagne durant ia- période d'armistice pour autant que cela sera juge nécessaire. Cela est aussi tèquitabi j qu'inteli gent. il est de notre intérêt d i maintenir pour autant que cela ■ dépend de nous, un gouvernement sérieux en» Allemagne ne fut-ce que pour a'.oir devant nous une autorité responsable avec laquelle nous puissions parlementer. Nous ne pouvons mener à bonne fin l'armistice j ni enti or en pourparlers (la paix sans un j gouvernement dûment établi. ' La situation intérieure eu Allemagne est âésastreusô et uu grand peuple qui se trouva Itans uni situation chaotique ne peut former a base d'une paix équitable. L'établissement ie cettii base est pour l'instant un problème leaucoi'p plus swieux que les questions de j •ègicjmi&tWr. loriftux qui peuvent fort bien | ■att'-.idiif. La question du rétablissement de ■l'ordre fen Europe au contraire ne peut pas ! «tendra; alla doit être réglée avant qu'il ne ! puisse itre question de paii ou de la t'onna-! lion d'ufte ligue de* peuples; c'est pourquoi î il est d>'., premier f1 vo • de la plus hi.ate j iiiiiviri lice pour les Aliiés de garantir la i rétabli te.ac .0 d'un gouvernement libre et 'jrdonl&i j Par À^nséquent tous les états et tous les peuplât'doivent comprendre que des discutes i atuolles ou un tentative de réaliser i les av . jitages terri tonau.i ou antres et de ' les pi tanter au monda comme un fait ' i «««1. . ' (i.'vert avoir pour, conséquence utte d» 1 'f-'-ion s'ân:'rale et une prevenlion contre %, ïryiteiir de pareils agissements. --- ' être irrémissible et gétitraï. Effet pratkjuo ûz Ë'Âmsist^B Londres, 11 novembre. — La ministère dos Affaires intérieures a fait savoir télégraphi-queme.it aux autorités do police que les instructions relatives aux restrictions de la lumière et da l'eu, telle que par exemple l'atténuation de ;a lumière des oecs de gaz peut être lavée. Lss Français à SKetz M. Ilutin écrit dans l'Echo de Paris qua le Quartier-général français sera transféré d'ici un jour ou deux a Metz. L'aî'Jîsistàcs su!* ïosts C c>s fronts stalïsa3. Rome, 11 novembre. — Par suite de la conclusion do l'armistice avec l'Allemagne, les opérations militaires ont pris fin sur tous les fronts. En EiaSId A Rome, le duc de Gône3, à titra da remplaçait du Roi, a reçu, au Palais royal, les l'élicitatioiisdu peuple a propos de «a victoire. Le prince Colonna, le bour .,-mast; a et un membre de la doputation ouvrière, o it pris la parole à cette occasion et assuré la fidélité du peuple italien à la dynastie, La FéfOï'ESta on fiatHsIse. Rome, 12 novembre. — Aussitôt après la conclusion de l'armistice, le commandement supérieur Autrichien, qui pour le moment 11e se trouvait pas en état de maintenir l'ordre et da soigner un arrivage suffisant do vivras, s'adressa à l'année italienne en demandant aide même au delà des limites stipulées par ie traité d'armistice. Notamment, il demanda l'occupation de la ligne de chemin de fer au nord de Bo/-;an. Le commandement supérieur italien taisant droit à cette demande, a, en surmontant des difficultés sans nombre ere'ées par les dégais commis aux routes ot aux chemins de fer, envoyé et distribué aux sold.'.ts ennemis et aux prisonniers do guerre italiens dont 1a nombre s'ac-croit constamment, des centaines da milliers de rations. A cet eifet, on a également eu acours aux magasins et dépôts ennemis qui vaient jusqu'à prasantëta ménagés. L'isnp5*es3îon à Mew-Yoï-k Navr-York, 11 novembre.— La nouvelle da la signature de l'armistice arriva, ici, une heure avant le levé du joui1. Aussitôt s'allume-ent les lumières do la statue delà Liberté qui, durant tout 1a cours de la guerre, avaient été éteintes et on «'entendit plus qua les rumeurs des sirènes, des cloches et des détonations qui éveillèrent las millions do personnes encore plongées dans le sommeil. Bientôt les rues furent remplies da monde. Des vapeurs ornés de drape - ax et d'oriflammes croisaient dans lajfade. En rue, des corps de musiques jouaient et chantaient la StarspRngled Mariner, la Goii Snve the fCing ot la Marseillaise, tandis que. las ouvriers «les chantiers de construction- et des fabriques de munitions venaient augmenter, d'instant en instant, l'animation dans les rues. Des aviateurs des champs d'aviation 1 prochains, survolaient la villa et jetaient des confettis. * * • N w-York, 11 Tiov.— La conclusion do l'nr-niistice a donné lieu il des main estations d'anthousiasino dans toutes les localités des ;E':iis-linis. La Boursa est fermée; dos cor- tie.cs s'organisent partout. • • • Paris, 10 novembre. — Les négociations d'armistice ont eu iieu au Château do Eranc-i-'ort. (La seule localité de Eranc-Port se trouvant indiqm •> sur les cartes est : Le Eranc-Port o us la département do l'Oise, à G .kilomètre;, à l'est da Compi. gne.) Ii est prabable que c'est là qu'a été signé l'armistice, qui prendra dans l'histoire la nom d'armistice de Le Eranc-Port. Vers les Nôtres A la rencontre de i'Armée Belge Par euiia do l'encombrement des lon'es, la conv»pon<iaaoû do no&i» envoyé epéemi vors les ■ nés beiges, n'a pu noue parvenir en temps pottr ia mise sous près». On .o-i<li» b»_i nous 0 tsi excuse-r. Nous ia publierons uoe.ee- , en rnêns» s temps que tes reniai: rtiiemetita nouve ux e» abon-dazits quo no: :« collaborateur, qui a pris do nou-veèles miéurts, nous adressai Nos kx-ituia n'y perdront :lono rien. ( ! Les Evénements I à Bruxelles , ; 1 t Le retour du 6:31 , L'administration communale de Bruxelles ' a fait afficher sur las murs de la capitale la < piMXîlamation suivante : 1 CHERS CONCITOYENS, J Après cinquante mois do dure captivité, notre grand Bourgmestre ADOLPHE RÉAX ' rentre à Bruxelles. | Bientôt il sera parmi ses concitoyens. . Nous avons l'espoir que mardi prochain, ! i9 novembre, notre glorieux souverain LE POE ALB£HT fora sa rentrée triomphale dans la capitale, . à la tète de ses héroïques s hits, t Attendez patiemment ces i.io:e :nts do joie t et d'allégresse. 5 Montrez, dans la victoire, la dignité et le . sang-froid dont yous avez lait preuve dans , l'adv arsité. t Le monde entier a les yeux sur la Belgique. ; N'oubliez pas que Bruxelles est la capitale _ d'un pays dans lequel n'ont cessé de régner 1 l'ordre et la iiberte. c Bruxelles, le i3 novembre iyio. c Le Bourgmestre ff., j MAUKICK Lemonnikb. s 8 Nous apprenons an dernière heure que S. M. la Pioi ne fera son leaitrée que ven- t dredi dans la capitale. 0 r ^ Os mo in, une bffôe ruatin^e d'an-ière-eai^n, ie» boutevards connaisscait dës 9 heures uno anima-e tion. Mitocsa, l«a gem affaiirés vont aux nouvelles; n ! otf liit los proclamations du ff. da bourgmeet/re. On a I attend Adolphe Max ; le Roi fora son wxh'èo mardi. /S On commenta, naturellement, œs piaoards, et lté a SangTies vont lemr train. L'un affirme avoir ren-l; contré lea avant-gardos anglaises à H6-1, l'autre M avoir vu des Beiges à Ninove. Un trois, ^me an- j ® neeice que les Ail»^ seront ici cette »nit. Q«i donc est ie m;oux iniormé de tous ces gens? Le marchands poussent devant eux lents évei ' iin.6 >s fournis de drapeaux ; il y a eo des beiges, des fran-s- çais, dos italiens. Tous claquent au ven-t et nn^--ir 'eut dans la lumière elaii-e du jour une note la loy-euso. Les oam-akus vendent des « souvenus .de it Sfax », des carks'poâfca-kfe qu'illustre la ciâno *a rigujia ne/iv- u - ; h'-i-ui;.--.rf vendent ceô !U « hommages à nos héros »; d'au^ios des déoora-! tions ou des emblèmes patriotiques. I fto a ■ > .-ie nci-iui jouriiû'ix « Le FJambaau », « Lo Belge ». Un ancien -—>..» ravisnt-« I*i Flandre Libéraie ». I/a foui» les accueille 35 tous avec joie. On achèterait dix jouma/ux à pré Li- sent. Oïl a besoin de savoir ce qui ea passe si près es de nous, notre 1, i^atienca gra/ndit d'heure en la heure. ■t-utA l'Ecole normale d'instituteurs du Ijoulevard du Ilfiinaut a eu uOu hier ma-ti-n. à 11 heures, la réinsiallation du drapeau national. Les élèves de cj l'institution ont, à eet;a ooçflrhon, après une allocution du directeur, 11. Rymers, chanté une vi-brante « Brabançonne », tous Ja di«ctjon de il. Paul La, Gye, * • * A la même heure, une auto nombre, conduite 3s -par un artiiieuir et sur laquelle f.otte un minuscule drapeùet belge, débouche par la rue au Beurre. I>-i foule suit en courant. Des cris fusent; Max est là 1 Voici lo bourgmestre?. L'auto s en-gouffre dans l'hôtel de villo, dont les pork-s sont e aussitôt refermées. Un journaliste entre partout. ,,j Nous assistons à l'arrivée; le chauffeur, praste-is ment, saute à terre et ouvre ia portière. Uno ova-é- t;on retentit, des mouchoirs sont agitfo. Oe n'est ccperudattt pas notre sympathique maieur, c'est M. Linile Vandervel.te, lo mmistre d'Etat sociale liisto, qui vient -de Gand, eu compagnie de tÂis autres personnes, dans uni au'O que conduit le ut coureur motocyclisme Parmentier, une figure bien r- connue aussi des Bruxellois. Bientôt i«counu, M. 10 Emile Yandervelde est i'objat des plus vives ova-a- t;ons. Le minière d'Etat, visib-oment ému, salée i" la foide ci pénétra dans l'hôtel communal. Il en sort peu de temps après; le passage de l'auto "" e.=tt actiiiamô plus frénétiquement encore, car la Graind'Place est noire dv monde; les marchandes de fiei-.rs offrent à M. Vandeirvelde une gerbe, ;s avec lauie souhaits de bienvenue. Quittant ia 3t, Grajid'Place, i'outo eo dirige vais la Maison du a- Peuple. M. Vandervolde, appe.é au balcon, salue a- la foule, qui longuement agite des mouchoirs. O11 :s annonce que 1e ministre d'E'Ht icra le soir même ;u une conîéieiioe dans ia grande salle des lê'es. 11 P • A LA MAISON DU PEUPLE} L'«anonaô de l'arrivée de Vandervolde à Bru-xelles s'est répaïKlue comme une traînée do hiou-i dre dsins ,a vnle, et une foule considérable iem-,é pii» lu grande sa-'le de Ja Maison du Peuple, où ■s il doit, à 6 h. 1/2, prononcer un discours, is C'est aux accents do « L'Internationale », en-!s tonnée par un gTand nombie d'assistani , que eon is en'ree est eaiuée. 's Dans im discours vraiment éloquent, il rend houmiaee au dévouement et à l'in^i-épishité cfe nos soldats, qui, avec la vic-oire, ont conquis (ie ^ nouveaux droits tosiaux. La fraternisation fk.--iS classes dans les rangs do l'armée a fa» faiie jt un grand pas à .a cause de la douiocraiie. x- Le tribun évoque ses angoisses iorwjue, derrière ss le faont, il se demandait si le sor» des armes n'ai- II lait pas, par le triomphe do 1 impérialisme et du 'S militarisme, retarder d'un sièe.e ia' marche du mouvement démocratique ; il montre comment, ce cauchemar écarté, le Parti^ouvïier (Xhirra, dans .. un bref avenir, attoAndiw Je but généiieux auquel s il trav : Aie depuis si longtemps. -.s M. Van Kol, séu®teux socialisi-e hoMaudais, meiu-bra ao'iif ùe l'Internatanale, anue le poupie boige, dont ','héi-oïquo au début de la gue i'e a sauvé l'Europe et le monde du joug autoorut que. Une aJlusion qu'il "fait à la hideuse 3 anarchie consécutive au. mouvenK-iit rcvolu'ion-> na;re russe, est acaueiiU-io par quelques e ,e ue : 6 « Vivo la Russie I », bien'-ôt répruaiés d'ailleurs par ' l'aesisbanco. .1 II termine en disant que bientôt La Nation des Etats gara crête, dans laquelle tous lea peup.es vivront libres ot indépendants, libérée enfin de l'épo uvant abno fléau de lia cuorre. La Situation en Àïlemagne L'n appe! à E'InteeaaUonaio . Berlin, ia 110 v embre. — Les représentants des ceux partis socialistes démocratique» oui. adressé par l'intermédiaire de i'anibas» sa lo allemande â Stockholm, le télégramme suivant, M. Branting, membre du ltiksdag suédois : Honoré compagnon, Le nouveau gouvernement socialiste démocratique allemand ■ aceepté les obnditiona d'armistice de l'Entente a u que l'effusioa de sang ne dure pas u e heure de us. iious, socialistes d s deux partis socialistes démo-1 cratiqves, séparés jusqu'il présent, i ais aujourd'hui, unis pour l'œuvre de paix, .ont appel aux prolétaires de tous les pays. Ce que las chais de l'Entente exigee \ doit serv ir an partie,non seulement comme garantie contra une reprise des hostilités qui paraît du reste exclue,maintenantquelepouvoirmi-i litaire a été renversé par 1e triomphe des i, ouvriers révolutionnaires, mais certaines conditions menacent plutôi l'existenae du peuple libéra et ami de la paix. Le bloaus continuera. L'Allemagne doit nourir les trou-pes d'occupation da l'Entente et en même temps livrer une grande partie de ses moyens de transports : loaomotives, wagons de ehe-mins de fer et autos. Tous ces moyens de transports sont indispensables pour uu transport ordonné et rapide des troupes et pour l'alimentation populaire. Leur disparition '> augmente les difficultés de la fouru aire de vivres d'une façon incroyable, menace quantités d'innocents, femmes, enfants et malades de la mort par la faim. Le jour de liberté et de paix no peut devenir un jour de perdi->i tiou pour clés millions d'êtres humains. La réeoneiliatioa et l'union fraternelle des 0 peuples ne peuvent être réalisées si la fin de la lutte par les armes est suivie d'une guerre 0 d'afl'amation. Nous faisons un appel aux 13 membres du parti d- .5 nays ligués contre l'Allemagne afin de joindre leui-s voix aux 3- nôtres. e A vous, honoré compagnon Branting, nous ;r adressons la demande de bien vouloir a\ artir l'Internationale de cet appel. (s.) Edouard Bernstein, Osear Cohn, Karl Kautsky, Herman Molkenburg, IIernian Millier, Wilhelm Pfannkuek. ta DELIBERATIONS DU GOUVERNEMENT a- ET DU CONSEIL DES OUVRIERS ET SOLDATS Berlin, 11 novembre. — Des délibérations ont eu lieu ce midi entre ie cabinet et le Conseil des Ouvriers et Soldats. Une série * a'. de décisions importantes ont été prises au f; sujet de l'organisation du pays. Le Chan-celier a reçu de Utoiii orausas félicitations au fr- sujst de la libération du peuple. ^ A BERLIN n" Lo Conseil des Ouvriers et Soldats a repris w le 11 novembre l'administration de la ville. Les i>résidents des eoilègas municipaux se m sont mis à sa disposition pour maintenir l'o ira et assurer le ravitaillement de la xS population. m- • et- * * ):e Berlin, 12 novembre. — D'après une eom-de muniaation ol'ficiello du gouvernement d'Em-ao Piret ie®e "étaire d'Etai et le chai da ressort sont laissés provisoirement an fonaiions afin ' J <. e tenir le1' affaires au courant. Lo eoniité ra" des déléguas du Conseil des Ouvriers et Soldats a an même temps nomma membres i- i '*< Oabineji politique de Prusse : M. tleinriah -t- i ■--■eehal. jwéKide-jit: oiïsuite -Mil. Paul il® llirsch, Dttô Bran, Effgèoe LrasV, Àdeiq/ho ré Hoffmann. Il sera eneore® pourvu à la no mirés nation d'un 6e membre. 611 A <X)L0GNE Cologne, 11 novembre. — Le Comité de la Presse du Conseil des Ouvriers et Soldats da )JX] Cologne fait savoir que le gouverneur de kj Cologne a annoncé au Conseil eles Ouvriers ^ et Soldats que l'abdication de l'ex-empereur ,, a amené un changement dans la situation et lo" que le gouverneur est prêt à reconnaître ie vl" Conseil des Ouvriers et soldats et à eolla-borer avec lui. Eutretemps, le présidant de police a également promis son aide. Los corps de métiers chrétiens ont également mis j), à sa disposition des personnes de com.ance. ' \ I.es grandes industries d'armement ont dé-Uo" cidé de no pus licencier les ouvriers et «ta fournir du travail de façon ou d'autre durant a": quelques semaines aux ouvriers. O11 essayera an- cte maintenir autant que possible les fa->ut briques en activité. u-t. Le premier bourgmestre communiqua quo ;ie- les soldats reviennent en grand liômbre du va. front et rua la démobilisation semble s'offec-est tuer dans lesconditions les plus défectueuses. ost Tous les partis, las autorités et les travail-leurs doivent s'unir pour se rendre mai iras du danger. ^ LES PRISONNIERS DE GUERRE ,en EN ALLEMAGNE M. Berlin, 11 novembre. — Lo Comité exécutif • fa. a communiqué l'avis suivant : 1 ,0 i° Les prisonniers do guerre demeurent là y où ils sont oeaupés; 2» A partir de lundi 11 t novembre, les prisonuiers do guerre obtien-'!° nent le même salaire que les ouvriers aile- mands pour un trav ail égal ; 3° Ainsi que jus--*iS qu'à présent, ils sont obligés au travail. Celui qui no travaille pas ne peut prétendre ia à l'entretien; 4° Lee entrepreneurs de travaux du sont do mè ne jusqu'à présent obligés d'ob-lue server les contrats conclus; 5" Les soldats O11 préposés à la surveillance des prisonuiers de me guerre, demeurent armés et contribuent comme jusqu'à présent a assurer le maintien de l'ordre ; G" Après la fin du travail les prisonniers de guerre demeureront dans leurs loaaux. UN MANIFESTE DU GOUVERNEMENT BAVAROIS ru- JU. Munich, 12 novembre. — Dans la nuit du 10 au 11 novembre le gouvernement do la m" république populaire do Bavière a adressé ou télégraphiquenient un manifeste au Conseil fédéral de Berna en priant le président do la transmettre à M. Wilson et aux gouverne-» on ments do France, d'Angleterre et d'Italie, ainsi que de le propager dans la presse nd suis^Oy Ce manifesta t'ait ressortir que les cfe conditions de l'armistice sont anéanties v>ar de le succès de la révolution. Si les condition» jj.. étaient appliquées, ia nouvelle république Q0 deviendrait dans un délai ta-es court, un désert et un chaos. Ou comprendrait, dit lo manifeste que les Alliés posent ue pareilles !rù conditions, s'ils pouvaient par là atteindre al" les coupables. lits autocrates et les milita» d" listes allemands ne méritent pas d'être du épargnés. Maintenant cependant le peupla ce s'est libéré et les conditions qui lui ont été ins imposées amèneraient la ruine do ce même ici peuple. Si elles sont maintenues, elles conduiraient à l'anarchie et amèneraient dans m. l'armée uu état de barbarie qui serait néfaste pour le vainqueurs aussi. Les peuplas d<tnio> 5)1 cratiq ;e ne peuvent pas vouloir que la démocratie allemande soit anéantie par los "s vainqueurs. ^ LA GRÈVE GÉNÉRALE e : Francfort, ia novembre. — On mande de la tùir frontière ouisao : La grève générale en S uisse sera proclamée aujourd'hui a minuit. îes * * .es A L'USINE KRUPP de On mande de Essen que le travail a reprît à l'usine Krupp. Vendredi 18 novembre 1918 q xtinziq ttttmfimn 34**Année —■ W* 31 ff fEi.P.1.8. M* 1431)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le messager de Bruxelles gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1946.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume