Le messager de Bruxelles

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s.n. 1917, 23 Mai. Le messager de Bruxelles. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ms3jw87c7r/
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iwu jrv i i îii m «41 ■ *>' s # ^.^C^Ï^l*èrJ23Kffi:3S33?a''3S7S Mensuels, prenant cours le l#r de chaque mois fr. 2.00 Trimestriels, prenant cours les t*r janvier, l,r avril, l,r juillet et l,r octobre 6.88 On s'abonne dans tous les bureaux de poste H.u pays administration - rédaction A5, RUE DU MARCHÉ-AUX-i?OULETS bruxelles LE MESSAGER™ BRUXELLES 3S»-KJSSa^KŒ3a:rar3É3 Annonc23 4* page, la petite ligne . . . Ir. 0.33 Réclames, 3* page, la ligne . . . . » 1 01 Faits-divers » . . . . » 2.03 Echos et Nouvelles » .... » 3.01 Nécrologie » .... » 2.00 Annonces notariales et judiciaires, la ligne . » 0.75 bureaux auxiliaires: Liège : Rue Pont d'Avroy, 27 Charleroi : Rue de Beaumont, 8 Namur: Rue de la Colline.12 'Salzinnes) Directeur: Florent del.MQTTE (Les manuscrits non insérés rit sont pas^rendus.) Rédacteur en Chez? z Charles DESBONNETS LA GUERRE : COMMUNIQUES Pesîgsasiees Centrales BERLIN, 21 mal. {Officiel du soit). — Dans la matinée, des attaques partielles anglaises près du Villocourt (Artois) et françaises au sud-ouest de Nauroy (Champagne) ont échoué. Toute la journéo, dans plusieurs secteurs des fronts d'Arras, do l'Aisne ot de Champagne, ainsi que sur la rive est de la lieuse, luttes d'artillerie d'intensité variable. BERLIN, 22 mai. (Officiel de midi). Théâtre do la guerro à l'ouest Arniées du prince-héritier Rupprecht de Bavière : Dans le secteur d'Ypres, près de Loos, d'Oppy et sur un large front au sud de la Scarpe, l'action d'ar-tillerio a été vive toute la journée. Au cours de plusieurs vigoureuses poussées, dé-clanchées dans la matinée près de Buileconrt, plus tard près de Croisilles, et totalement avortées, les Anglais ont subi des pertes sanglantes et ont perdu 80 prisonniers. Armées du kronprinz allemand : Entre les hauteurs du Chemin des Damtes et l'Aisne, au nord de Reims et depuis la vallée supérieure do la Vesles jusqu'à la vallée de la Suippes, do violentes luttes d'artillorie se sont développées par moments. Au sud-ouest et au eud de Nauroy, les Français ont attaqué plusieurs fois nos positions de hauteurs au cours do la journée. Les régiments wur-tembergeois qui y combattaient ont reipoussé l'ennemi par un contre-choc et ont capturé pins de 150 prisonniers. Dans la matinée, une poussée française îur la pente sud du Poehlberg (au sud-est de Mo-ronvilliers), s'est brisée. A l'est de la Meuse, le feu s'est ranimé quelque peu hier, de petits engagements d'avant-postes y ont eu lien, nous rapportant quelques prisonniers. Une de no3 escadrilles de chasso a mis en flam-mios au cours d'une attaque simultanée près de Bou-vancourt, au, nord-ouest de Reims cinq bailcns captifs ennemis. Armées du duc Albrecht : •Rien de nouveau. Théâtre de la guerre à l'est La situation ne s'est pas modifiée. Front de Macédoine : Entre le lac de Prespa et la Czerna, sur les deux rives du Wardar et sur la Struma, l'artillerie ennemie s'est montrée de nouveau plus active qu'aux jonrs précédents. BERLIN, 21 mai 1917. (Officiel). _ Succès de nos sous-marins dans l'Océan Atlantique : 18,000 tonnes de jauge. Parmi les cargaisons des navires coulés, il y avait 10,000 tonnes de fer pour l'Italie et du blé pour la France. VIENNE, 22 mai 1917. (Officiel d'hier à midi). Fronts de l'Est et du Sud-Est Pas d'événements d'importance. Front italien Sur les bords de l'Isonzo, hier, l'ennemi a continué ses attaques, dont le principal effort se dirigea contre notre position entre Vodice et Salcano. Les assaillant-s ont échoué dans toutes leurs tentati-ves. Ils n'ont pu gagner un pouce de terrain. Au cours de la matinée, l'adversaire a, à deux reprises, lancé ses masses à l'assaut du Monte Santo. La première attaque s'est écroulée sous notre feu d'anéan. tissement, avant d'avoir pu se déployer; quant à la seconde, des détachements italiens se sont frayé nn chemin près du monastère du Monte Santo vers nos tranchées bouleversées par un feu do destruction. Nos vaillantes troupe», dans lea rangs desquelles il y avait un contingent du landsturm do Marbourg, ont repoussé l'ennemi en le contre-at.ta-quant à la baïonnette. Dans la soirée, renonçant à toute préparation d'artillerie, les Italiens ont dé-clanché, sur une large étendue de front une attaque nocturne dirigée, cette fois, contre tout le secteur compris entre Vodice et le Monte Santo. Près de Vodice, des colonnes de choc ont réussi au prix de lourdes pertes à escalader la crête. Mais alors, le 41e régiment d'infanterie, renommé pour sa bravoure, s'est jeté sur l'adversaire supérieur en nombre, qu'il a contraint à s'enfuir après une môlêo acharnée. Les divisions ennemies lancées contre le Monte Santo ont été immédiatement rejetées dans leurs tranchées par le feu de notre artillerie. Les combats d'hier nous ont permis d'amener ptua de 200 prisonniers et 4 mitrailleuses. J^a composition infiniment variée de nos troupes de campagne opérant dans le Karst nous empêche de citer, une à une, et dès aujourd'hui, selon leurs dénominations officielles et leurs pays d'origine, les différentes unités et les formations qui ont particulièrement bien mérité en contribuant au succès de la journée. Nos aviateurs ont abattu, en combat aérien, cinq appareils italiens. Des autres secteurs du front du Sud-Ouest', rien de particulier à signaler. SOFIA, 21 mai 1917. (Officiel du 20 mai). Front macédonien : Dans la région do la Czervena « Stena, au cours de la nuit violent feu d'artillerie. An nord et à l'est de Bitolia, canonnades locansees. Dans la boucle de la Czerna, grande activité de l'artillerie. A l'est de la Czerna et dans la région de la Moglena, canonnades -relativement violentes, qui, par moments, ont atteint même une grande intensité. Après uco vive préparation d'artillerie, l'en, nemi a effectué, vers 1 heure de l'après-midi, plusieurs fortes attaques à l'est de Dobropolje; elles ont échoué sous notre fusillade et le feu de nos mitrailleuses. Quelques détachements ennemis qui étaient parvenus à atteindre nos tranchées ont été exterminés à coups do grenades à main. L'adversaire a subi de lourdos pertes. Des deux côtés du Vardar, faibles canonnades. Dans la plaine de 8é-rès, grande activité de l'artillerie et escarmouches entre les détachements d'avant-postes. Front ' roumain : Près de Galatz, canonnades isolées. CONSTANTINOPLE.lTTai 1917. (Communiqué officiel du 20 mai). Front du Caucase: Lo 19 mai, une compagnie russe et nn détachement de cavalerie ont tenté de surprendre un avant-poste do notre ai!e droite Us ont été ropoussés. Au centre également, de même qu'à l'ailo gauche, où l'artillerie russe continue vai. nement à èo montrer active, l'ennemi a essayé quel, ques coups do ml,in de ;,cu d'importance qui ont échoué. Des navires ennemis ont bombardé la ville ouverte de Mcrsina, cans occasionner do dégâts. !os aatrc3 'fonts, aucun événement important. Puissances Alliées PARIS, 21 mai. (Cosnmuniqtiô de 8 h. î>. m.) _ 10 Chcmil1 Dames, la lutte d'artlûerio s'est poursuivie pendant la nuit dans la région au iiord-«nest do Brayc-en-Laonnois et sur le front Cerny-Hnrtebise. Une attaque ennemie vers la ferme Froidemont a été brisée avant d'avoir atteint" nos li-gnes L'ennem-i n'a fait aucune tentative après 1 échec complet do l'attaque générale qu'il avait entreprise hier. Action? d'artillorie courtes mais v'o-lentes, entre la Miette et l'Aisne, an no'rd-ouest de Kelms. Dans la région de Chevreux, nous avons ' légèrement progressé et fait des prisonnier, En 1 Uiainpagno, nous avons effectué h*r eu fîn do ; Journée, dans lo secteur du massif de Moronvil- • •ers. une opération assez importante qui a brillam- < ment réussi. Iv'os troupes ont enlevé-flTnsioura il- i tta.ucli£« ennemies, sur les pentes nora < on Cornilîol d'une part, du Casque et du Tê-n ton, d'autre part. Tons les observatoires importants de cette région sont entre nos mains. Des contro-a attaques ennemies prises sous nos feux ont reflué u avec de grosses pertes. Nous avons an cours de c ces actions fait huits cents prisonniers environ et trouvé des abris effondrés encombrés do morts. ■s PARIS, 21 mai. (Communiqué de 11 h. p. m.). — r Journée relativement calme. Actions d'artillerie in-j. tennittentes sur la plus grando partie du front, sauf en Champagne, où l'ennemi a violemment bombardé les positions que nous avons conquises hier dans la région au sud de Moronvilliers. Aucune action d'infanterie. ^ Aviation. — Dans la nuit du 19 au 20, les avions ' do bombardement ont lancé 2,200 kilos d'explosifs c" sur les gares et bivouacs do la région Epoye-Béthe-5 niville. Dans la journée du 20, le terrain d'aviation J~ d'Habsheim.les bivouacs de Pont-Faverger et de Bê-18 theniville ont également reçu de nombreux projec-13 tiles. Ce même jour, deux avions ennemis ont été 11 abattus par nos pilotes et un troisième par lo tir de nos canons spéciaux. Trois autres appareils ennemis ont été contraints d'atterrir avec de graves 3" avaries. ■e 0 LONDRES, 21 mai (Communiqué du 20 mai). — r Les attaques ennemies contre nos postes avancés ® au sud-est d'Epehy se sont écroulées sous notre îeu 0 d'artillerie. Comme résultat de notre attaque de ce r" matin, nos troupog se sonti installées dans lo nou- 1 veau secteur de la ligne Hindenburg entre Fon- 0 taine-les-Croisilles et Bullecourt. L'ennemi a fait 10 plusieurs tentatives infructueuses pour ébranler no- tre installation dans sa position. Do violents com-u bats ont eu lieu dans cette région. Un certain nombre de prisonniers a été fait. Le l~ combat se poursuit à notre avantage. Au cours de la nuit précédente, des attaques ennemies, déclan-chées contre Oppy et au sud-ouest de Wytschaete, 1_ ont été repoussées. Nous avons effectué avec succès un coup de main au sud d'Armontiôres. Trois avions ennemis ont été abattus au, cours de luttes aériennes ; l'un d'eux est tombé dans nos lignes. Cinq antres appareils ont été contraints à atterrir avec des avaries. Un ballon captif d'observation a été détruit. Quatre de nos avions ne sont pas rentrés x x ROME, 21 mai. (Communiqué du 20 mai). — Dans la région de Gorizia, nos troupes ont étendu davantage hier leur occupation de la côte 652 (Vodice). io Des masses ennemies en rangs profonds ont tenté d'arrêter notre progression, après préparation par l" un violent feu de barrago et par d'acharnées con-^ tre-attaques. Elles ont été chaque fois repoussées avec des pertes sanglantes. Dans la soirée, l'ennemi, après avoir retiré son infanterie, a concentré les feux de nombreuses batteries sur les positions qu'il avait perdues* Mais nos troupes ont maintenu le terrain gagné fermement en leur pouvoir. Nous avons capturé deux canons do 10.5 cm., deux i. mortiers de 14.9 cm., des lance-bombes, des mitrail-j. leuses et une grande quantité d'armes et do muni-j tions. Dans la région à l'est de Gorizia, do hardies 1 irruptions de nos détachements dans les lignes en-n nemies ont rapporté des prisonniers. Au cours de la 5 journée, nous avons enlevé à l'ennemi au total 272 prisonniers, dont 4 officiers. Sur les autres parties j_ du front julien, la lutte d'artillerie a persisté avec a violence. Nos batteries ont canonné des mouvements é de troupes ennemies dans la vallée d'Idria. Au front ,8 du Trentin, l'ennemi a tenté dos attaques de diver-.. sion, au moyen de violentes canonnades et de petites j. opération® d'attaque de son infanterie, qui toutes ont échoué. t. Un avion ennemi a été abattu au-dessus de Feltro |t en combat aérien. i- PETROGRAD, 20 mai. — Front â l'ouest; Dans la direction de Mitau, à l'est de ICalnczen, une ten-IS tative de colonnes ennemies do s'avancer contre nos X positions a été arrêtéo par le feu de notre artillerie, j, Sur le restant du front, fusillades, I- Front en Roumanie : A l'est de Koverna, dans la i- direction de Bistritek, l'ennemi, qui voulait s'avan- 6 cer contre nos tranchées, a été dispersé par notre e feu- s Front au Caucase : Des Turcs et des Kurdes, d'un s effectif de deux compagnies environ, se sont lancés g sur nos détachements avancés dans la direction au i nord de Bitlis ; ils ont été refoulés. Aviation Après un combat acharné avec un appareil ennemi « Albatros », nn de nos avîtTTTs s'est g abattu à l'ouest de Dnnabourg ot a pris feu. Le pl. u lote et l'observateur ont péri. n ———————-c-0 . : Nos Informations ALLEMAGNE "** LA RUPTURE AVEC LE LIBERIA i SIGNIFIÉE Berlin, 21 moi. (Officiel.) —■ Le gtoiiver-• nement de la République de Libéria a. ® adressé un télégramme à son chargé d'affaires ipour lui annoncer qu'il avait rom-pu les relations diplomatiques avec l'Allemagne pour protester contre ia guerre . sous-marine à outrance qui met en, danger 3 la vie des matelots et passagers du Libé-. ria embarqués à bord de uaivires alliés i et neutres et expose les citoyens dlu Libé-& ria à être lésés gravement dans leurs intérêts financiers et économiques. ENTREVUES IMPORTANTES AU QUARTIER-GENERAL Berlin, 21 mai. — On sait que le chancelier a séjourné plusieurs jours au, grand quartier-général, pour délibérations très im-5 portantes, auxquelles prit part aussi 1© ministre autrichien des Affaires étrangères, le comte Csernin. Des commum>icafcioiis publiques ne peuvent encore être faites concernant tous les points examinés, mais on peut dire déjà qu'à côté des problèmes les ■plus actuels de la politique 'étrangère, la question polonaise fut examinée dans tous ses détails. On s'attend, d>ans 'les cercles ■politiques, à ce que le résultat des négociations soit publié très prochainement. AMERIQUE UN DICTATEUR DE L'ALIMENTATION Amsterdam, 22 mai. -- On mande de Washington que tous les journaux américains publient un avis de M. Hoover, dans lequel celui-ci annonce qu'il a assumé les fonctions de dictateur de l'alimentation. LE RATIONNEMENT DES NEUTRES New-York, 20 mai. (Havas.) — L' « Associated! Press » mande die Washington! que la Conférence au Département d'Etat, à laquelle ont assisté MM. Balfouir et Lan-s®g, s'est occupée du rationnement de la, Suisse, de l'Espagne, de la Hollande et des pays scandinaves. Elle considéra la nécessité de limiter les exportations pour I ces pays, afin qu'une partie die ces exportations ne (profite pas à l'ennemi et, d'au tre part, afin de réaliser une économie de tonnage. L'Amérique prépare sa participation au système de rationnement. Celui-ci devra toutefois être soumis au Congrès avant sa mise en; vigueur, i LE RAVITAILLEMENT DES NEUTRES 3 Berlin, 22 mai. — D'après la « Gazette t de la Croix », on s'attendrait en Hollande à recevoir incessamment une Note de " l'Amérique mettant la Hollande devant le dilemme suivant : ou bien la Hollande doit ' rompre toutes les relations commerciales r avec l'Allemagne, ou bien elle se verra re-. fuser toute importation des Etats-Unis. Le plan da M. Wilson consiste à forcer les s .neutres européens, et particulièrement la s Hollande, qui dispose d'une armée de '■ 300,000 hommes, 'bien équipée et biem pré- 1 parée, à entrer en guerre aux côtlés de l'Entente. s FRANGE r LA GUERRE SOUS-MARINE On s'occupe activement, eni France, de-3 puis quelque temps, de la question! des sous-marins, et de la répercussioini de la guerre sous-marine sur les événements de " terre. 3 L' « Information de Paris » écrit à ce i propos : « Peu à peu, l'on en arrive à l'opinion . que la situation créée p!air la guerre sous-t marine aura une influence oon.sidéraile sur i- la durée de la guerre. Jamais l'oni n'avait • osé parler awc autant de franchise ; et si on le permet actuellement, c'est probable-13 mont parce qu'on est enfin convaincu de B ce qu'il faut prendre les mesures" nécessaires pour entreprendre une lutte organisée 'g contre le danger des sous-marins. En Angleterre, l'idée qu'une attaque desi côtes B allemandes est devenue nécessaire, gagne . des partisans. En France, il faut toujours X se répéter qu'il n'est pas possible que la ■- première marine d>u monde, aippuyée par 4 la marine française et américaine, reste impuissante devant les côtes allemandes, quelque bien protégées que celles-ci puis- 3 sent être. » LA RENTREE DE LA CHAMBRE Hier mardi, la Chambre française a " repris ses travaux. Il y a à l'ordre du jour 34 interpellations dont 12 ayant trait à s la dernière offensive et au changement in-. tervenu dans le haut commandement ; 11 j concernant les difficultés du ravitaillement s et 4 les moyens de combattre les sous-ma-- rins. On prévoit une séance secrète. ■ GREVE DES MIDINETTES A> PARIS { On mande de Genève que les ouvrières ' des grands magasina de tailleurs pour dames, à Paris, ®e sont mises eni igrève il y a une semaine ; elles revendiquent une aug. t mentajtion de salaires à raison dte la chert^ 2 de la vie, ainsi que l'introdtucticm de la s semaine anglaise. Le mouvement gréviste 3 a pris une extension rapide et comprend '.■déjà plus de 11,000 ouvrières; il menace k d'entraîner aussi les ouvrières de l'industrie de guerre. J DANS LE HAUT COMMANDEMENT On mande de Genève que le premier acte 3 du généralissime Pétain a été de Verser à la réserve 14 généraux de division, ainsi que 10 généraux de brigade qui avaient s pour la plupart participé à la dernière grande offensive. MORT D'UN AVIATEUR Toulon, 20 mai. — L'aviateur militaire Louvel s'est noyé en essayant, au-dessus de la mer, un nouvel hydroplane. HOLLANDE LA REVISION DU PROCES SCHRODER La Haye, 22 mai. — Le procureur général auprès de la Cour Suprême a cassé le verdict rendu par le tribunal dé La Haye en vertu duquel M. Schrôder, rédacteur en chef du « Telegraaf », avait été condamné à 3 mois de prison, pour avoir mis en danger la neutralité hollandaise ; il a or-. donné son renvoi devant un autre tribunal. LES ELECTIONS LEGISLATIVES Le Bureau de Correspondances de La Haye annonce que les première et deuxième Chambres seront ajournées le 24 mai et dissoutes le 27 mai. Les élection® pour la première Chambre auront lieu le 14 juin, celles pour la deuxième Chambre le 15 juin, tandis que les ballottages auront lieu- le 22 juin. La réouverture des deux Chambres a été fixée au 28 juin. ITALIE RETOUR D'OUVRIERS TRAVAILLANT EN FRANCE D'après le « Mattiino », 8,000 d'es 10,000 ouvriers italiens qui avaient été envoyés en France, sont retournés dans leur pays ; on attend également Je retour des autres. On ne donne pas les motifs de ce retour. Ces ouvriers seraient dorénavant employés d'ans la zone dles étapes. SECOUSSES SISMIQUES Gênes, 22 mai. —■ On mande de Terni au « Secolo » que deux nouveaux tremble- . nient® de terre, accompagnés de .fonmidaibSe coups die tonnerre, se sont produits dan® la nuit de samedi à dtimanche. Une grande pa- . nique s'ensuivit, mais les dégâts sont peu importants. SUEDE < DEFENSE D'EXPORTER Malmô, 19 mai. — Le gouvernement suédois a interdit l'exportation de poissons péchés dans les eaux suédoises ou dans la : Baltique, l'Oresund, le Cattégat ou le Ska-gerrak.> EN RUSSIE ' LE PROGRAMME DE M. TERETCHTCHENKO j Pétrograd, 20 mai. (Ag. Tél. Pétr.) — Le i ministre des Affaires étrangères, M. Te- retchtchenko, a accordé aux représentants i de la presse russe une interview au -cours i de laquelle il déclara : i « Vous m'interrogez sur mon program- < me ? vous pouvez en prend!» connaiissani- ' ce or» lisant la' déclaration du nouveau gou- i vernement provisoire. Ce programme est 1 court, ïrïais si^wrifientif ; il wwnprend1 le Té- < ifcaiblissement aussi rapide que possible de i : la paix générale, une ipaix dont le but n'est • pas de soumettre certains peuples à d'au- • très, ni de les spolier de leur patrimoine • national, ni encore de leur enlever des territoires de force, mais une paix sans an- ; nexions, ni indemnités, une paix qui sera > obtenue par une étroite collaboration avec : l'es déanoicraties des Alliées. La libre Russie ; a ,comme tout pays qui a fait une grande . révolution régénératrice, deux motifs pro-t fondément (idéalistes pour exprimer ce ; vœu. Le premier de ces motifs est le dé-. six de donner au monde entier une paix ^ équitable, de ne blesser aucune nation et - de ne pas créer, entre peuples, de ces hai-t nés et de ces antipathies qui survivent à . toute guerre, par laquelle un pays s'enri-. chit aux dépens d'un autre et pair laquelle . un pays vaincu est forcé d'aoocpter d'humiliantes conditions de ip&ix. Le second motif est la conscience des liens qui unissent la Russie à la démocra-. tie universelle, et la conscience des devoirs ; que créent ces liens. La Rassie aévolution-t naixe ne peut, ni ne veut détendre ces liens, « noués dans le sang. L'honneur révolutionnaire, si précieux, est en jeu. La grande né-; volutioin qui renua jusqu'en ses profondeurs la mer des peuples, n'a pas pu influencer i l'armée de façon à ce qu'elle s'adapte im-. médiatement à la situation nouvelle. La r démocratie de l'ouest a continué cependant t avec ténacité' à accomplir son œuvre de ; guerre, ce qui nous a considérablement ai-. dés. Los armées alliées qui, comme les nô-; très, 9e composent en grande partie d'ou-. vriers et de paysans, continuent la lutte ; sans trêve. Ils aiHirent à eux les forces . ennemies et préservent la révolution russe 5 d'uo éohec. Le succès de cette révolution . a été acheté de leur sang aussi, et l'on peut ; constater avec une grande satisfactioni que, t malgré les divergejices d'opinions qui se - manifestent dans les partis démocratiques ; dte la libre Russie, il 'n'y a pas un seul parti qui préconise une paix séparée. Je sais . qu'il y a une question qui peut surexciter de nombreux groupes de la démocratie et susciter les passions, je pense que je dois L cependant la "traiter et dire à ce sujet mon - opinion absolument sincère, car le peuple L russe a le droit de s'attendre à oe que le . gouvernement provisoire Cui dise toute 5a [ vérité : la démocratie russe craint que, liée t pair d'anciens traités, elle ne .so.it employée. à poursuivre des buts annexionnistes qui lui sont étrangers ; odla diminue et sa confiance et son enthousiasme. Aussi e.x-pràme-t-e'lLe le désir de voir publier flle plus vite possiEIe tous les traités conclus par r l'ancien gouvernement. Je panse que les sentiments qui provoquent ce désir sont i" hautement humanitaires, mais je suis per-5 sJ&cié que la question est tout à fait mal ' interprétée. C'est à la démocratie .russe à , éclaircir ce point. » LA POLITIQUE DU NOUVEAU GABINET Pétrograd, 22 mai. (Ag. Tél.) — Le prince Lwoff, ministre-président, a fait à des : représentants de la presse la déclaration ■ suivante : i « Lorsque fut constitué le gouvernement » provisoire, les partis socialistes refusèrent ■ dlen ofaire partie et déclarèrent qu'ils ap-paousaient et soutiendraient le programme dop aDuvernement provisoire. Ces partis ! og&Ssêituèrent en même temps leur propre ; organisme, c'est-à-dire le Conseil des Ouvriers et Soldats, lequel était destiné à contrôler les travaux du gouvernement et l'ap-; puyer de toute son influence dans l'exécu- ■ tiom du programme annoncé par le gouver-; nement provisoire. Entretemps, cet orga-; nisme .de contrôle prit de plus en plus le i caractère d'un organisme administratif, et j le gouvernement provisoire se trouva en présence d'instructions qu'il n'avait pas . données. Les conséquences de cette politique ne tardèrent pas à se faire sentir. En effet, la force combative de l'armée retomba jusqu'au bord du précipice, et des indices d'anarchie devinrent partout manifestes. En même temps, nos Alliés nous re-! gardaient avec inquiétude, tandis que nos ennemis nous contemplaient avec une joie maligne et nous offensèrent déjà en faisant , allusion à ta possibilité d'une paix séparée. A présent, le gouvernement, nouvellement constitué et fort de la confiance du peuple, entend que tous ses actes soient approuvés et exécutés, et que soient suivies toutes ses instructions ainsi que celles de ses délégués. 1 Le gouvernement provisoire se trouve en face dFune grande tâche générale, notamment de rétablir aussi rapidement que possible la vie sociale tombée dans le désordre. Le gouvernemenit considère qu'il a pour devoir de renforcer la force armée, qui doit posséder au plus haut degré une force combative, tant pour la défense du pays est le maintien des acquêts de la révolution que pour l'expulsion de l'ennemi qui se trouve sur notre territoire et surtout afin de soutenir activement nos Alliés. Le ipays a conscience de ce que la force combative de notre armée a baissé. Cela ne provient pas seulement d'un ravitaillement défectueux em munitions, vivres et fourrages, mais également d'un faux exposé des buts de guerre. C'est pourquoi le gouvernement considère de son devoir de déclarer une fois pour toutes qu'il travaille ouvertement à la'conclusion d'une paix prochaine. Mais .lorsqu'il parle d'une paix sains annexions ni 'indemnités, le gouvernement déclare qu'il ne s'agit pas d'une défense passive. La libre Russie ne permettra jamais de laisser sous le joug militariste de l'Allemagne les territoires abandonnés par suite de la négligence criminelle de l'ancien régime à l'égard des intérêts de la Patrie et de l'armée. Afin de laisser aux générations futures une réputation sans tache et afin de m,ai-cher la. tête haute iparmi les grandes démocraties, la Russie révolutionnaire a pour devoir de relever la force de son aimée à la haute ut .nécessaire. Tous les efforts du gouvernement tendront vers ce but. L'armistice qui est intervenu en fait au front et qui a permis au chancelier impérial aile manidE de supposer que la Russie était en- t gagée sur la voie d'une paix séparée, cet - armistice doit cesser. Le pays doit pronon-ï cer une parole de commandement, et en-'- voyer son armée au combat. Je suis convaincu de ce que l'armée li- i bre de la Russie, solidement soudée par la Z discipline et basée sur la confiance xéci- - proque entre les officiers et les soldats, s qui sont pleinement conscients des problè- - mes à résoudre par la Russie ipoux la cou-E timuation de la guerre, je suis convaincu - que .cette armée, qui sait qu'elle a le peu-s pie entier derrière elle, je suis convaincu, ,t; que cette armée défendra son pays, son ■" honneur et sa dignité. Elle apportera une i aide puissante aux Alliés, avec lesquels " elle est unie par le sang répandu pour la 5 cause commune. L'armistice au front n'est - pas compatible avec l'honneur et la dignité de la Russie, non, plus que la guerre ci- s vile. Nous devons rétablir l'ordre et la - vie régulière dans le pays. Telles sont les s grandes lignes vers lesquelles le gouver- - nement doit tendre tous ses efforts. » LE CONGRES DE L'UKRAINE Pétrograd, 22 mlaii. — Le Congrès des délégués .militaires de l'Ukraine, qui siège s à Kief, et représente plus d'uin million d'ha-1 bi.tants armés de l'Ukraine, a décidé d'inviter immédiatement le gouvernement à pror 1 clamer lie principe de .l'autoniomio nationale t et territoriale, et de demander, comme pre-s mi ère mesure à prendre d'ans cette direc-.- tion,, la création d'un ministère spécial pour - l'Ukraine. UN « NOUVEAU GARIBALDI » Onnmande ,de Pétro'grad au « Times » que la Douma, bien qu'ellle ne soit pas dissoute, B a renoncé à tous les pouvoirs en, faveur du 1 gouvernement. Elle reste une force moralle, ' mais 'ne se réunit 'pas. Le Conseil des Ou- , vriers et Soldats constitue le véritable par- Si liement et le gouvernement représente le s pouvoir exécutif. Le «Times» estime qu'au - front la situation s'est améliorée par le fait s que les généraux Broussiilaf, Gourkof et r Dragomàro'f restent à leur poste. Le génératli t Roussky remplira des fonctions impprtain-s tes. Le « Dailly Telegraïf » mainide de Pétno--f grad que le journal « Solldatskajaiaysl » s écrit à .propos de .la visite du .ministre de la guerre, M. KerensJiy : « L'armée acclame ^ la nomination de M. Kerensky. Par sa pré-sence, ill écarte le daniger, pour 11" armée, d'être soumise au terrorismie màliiitaire. L'ar. t' mée a besoin de M. Kerensky; l'armée a 1 confiance en lui, croit en lui et le suivra 1 partout. » Le « Daily News » appdlilfe M. Keremsiky 5 un nouveau Gariiballdi. 5 LES ALLIES EN RUSSIE t Stockholm, 21 mai. — Des voyageurs ar-. rivés de Pétrograd annoncent que 4,000 1 Anglais occupent Archangel. Ils ont l'in-j ten.tion, d'occuper toute la région située entre Archangel et Pétrograd. Les Japonais auraient occupé Charbin. LE COMMANDANT MILITAIRE DE RETROGRAD Pétnograd, 21 mai. — M. Kerensky a 3 nommé Te lieutenant Cosmine oommamidant 1 f. if. du district militaire 'die Pétrograd. Durant tta révolution de 1905, M. Cosmine, fut t élu président .de la République de Kraisi-t noiarsk, an Sibérie et ensuite coud'amué aux - j travaux forcés, dont lia révolution, actuelle 3 i die délivra. 3 UN DISCOURS DE M. KERENSKY 3 Pôtroigrad, 21 mai. (Ag. tél. Pétr.) — - M. Kerensky a prononcé en présence des - délégués de la flotte die la .mer Noire, réunis - à Pétrograd, un discours au cours duquel!' - il dît notamment : « Aussi longtemps que je siuâs ministre de la guerre, une tentative . de contre-révolution n'est pas possible. Je 3 servirai le peuple jusqu'à ma dernière t goutte de sang. Si nous avons fait part au L .monde de notre désir de paix, oe n'est pas parce que nous sommes impuissants, tm'ais ' parce que nous avons confiance en notre force. Ce qu'il y a de plus important sous '' le nouveau régime est que nous restions étroitement unis à nos aDlliés. A L'ETATMAJOR Pétrograd, 20 mai. (Havas.) — M. Ke-; rensky a nommé le général Romanowsky 5 chef de l'état-major au Ministère de la t Guerre. A côté du Ministère de la Guerre, - le gouvernement a créé un ministère spé- - cial pour toutes les questions ayant trait 1 à l'organisation de l'armée. LES OFFICIERS DU RANG ' Pétrograd, 21 mai. (Havas.) —■ M. Kerensky publie un ordre du jour d'après lequel le grade d'officier pourra être accordé, avec l'approbation des chefs, aux soldats qui n'auront pas passé par les éooiles militaires spéciales. —.— | NOUVELLES DIVERSES ; LES ACTIVISTES . CHEZ LE GOUVERNEUR GENERAL ï Nous apprenions qu'une délégation du 1 « Conseil des Flandres » s'est rendue chez ï le nouveau gouverneur général, baron von < Falkenhausen, afin d'exposer à celui-ci les ■ desiderata et le but du mouvement- acti-, viste flamand. Le gouverneur-général au-1 rait répondu à ces Messieurs qu'il é'ait dé-; cidé à continuer dans la voie tracée par - son prédécesseur le baron von. Bissing, ten- - dant à faire respccfer le droit du peuple > flamand à l'emploi de sa langue anater-» nelle, à l'administration autonome de la ; Flandre et au libre développement die celle- ci. Le gouverneur-général leur a, encore ex-' primé sa conviction que ce but serait atteint et que le sort des armes dans la (guerre ' consacrerait définitivement les résultats acquis dès à présent. « Les Flamands, com-: me les Allemands — ajouta le gouverneur-général — ont pour eux le droit historique et moral lorsqu'ils aidant à relever l'essent-' oe germanique opprimée en Belgique, afin d'ouvrir la voie à un meilleur avenir national et économique île la. Flandlre. » LA BATAILLE NAVALE D'OTRANTE Paris, 20 mai. (Havas.) — Au cours du combat du 15 mai dans l'Adriatique, plusieurs de nos, sous-marins et hydroplanes prirent part à la poursuite des forces na- LE TEMPS QU'IL FAIT fc— 1-12 iour de l'année 1917, reste 223 jours N. L. le 19juin P. 0- le 28 mai P. L. le 5 juin D. Q. le 12 juin Barcmètre de la veille, à midi Température de la veille Ma.xima : 20 centigrades — Minima : 8 eenticrade» Prévision pour le lendemain : nuageux La fête du jour : Saint-Didier La fête du lendemain : Saint-Donatien vales autrichiennes. Le torpilleur « Le Boutefeu » heurta une mine et sombra. Les officiers et presque tout l'équipage furent sauvés. VAPEUR AMERICAIN COULÉ DANS LA MEDITERRANEE Le « Bund » die Benne apprend qu'un vapeur américain de 8,200 tonnes, qui avait à bord une grande quantité de cuir destiné aux fabricants suisses de chaussures, a été coulé ces jours derniers non loin de Marseille.ARRIVEE D'UN VAPEUR ALLEMAND A YMUIDEN D'Amsterdam : Pour la première fois depuis le commencement de la guerre, un vapeur allemand est entré dimanche dans le port d'Ymuiden ; il s'agit du vapeur « Bavaria », venant de Noorkâping avec une cargaison de bois. COMMENTAIRES ALLEMANDS SUR LA SITUATION Berlin, 22 mai. — Au sud de la Scarpe, les attaques annoncées le 20 mai furent entreprises sur tout le front des dieux côtés de la route Arras-Cambrai, avec les forces les plus considérables. Elles furent arrêtées après leur début par notre feu destructeur et ne purent atteindre leur but principal. En certains secteurs, elles furent étouffées par le feu que les Allemands dirigeaient) .sur les troupes d'assaut clairement reconnues. ; dans les environs de Croisilles seulement, des division® qui 'paraissaient fraîchement amenées, réussirent ià occuper, sur le front d'une compagnie, nos tranchées avancées. Des troupes d'assaut anglaises, qui cherchaient à pénétrer plus avant dans nos lignes, furent repoussées ou anéanties ; 2 officiers et 43 hommes furent fait prisonniers, et 3 mitrailleuses capi-fcurées. Les Anglais cherchèrent l'après-midi à amplifier les succès obtenus en ce point. Us attaquèrent, ©n certains endroits, jusqu'à 5 fois, eni plusieurs cas sur le front dr une division ; mais ils furent repoussés, là où ils avaient réussi à pénétrer en nos tranchées ; au sud-ouest de Fontaine seulement, un coin saillant de notre système» de tranchées resta en leur possession; sur une faible largeur. Une avance nocturne ennemie 'partie du village de Bullecourt volontairement abandonné par nous, échoua. Saint-Quentin fuit de nouveau violemment bombardé ; douze Obus atteignirent la cathédrale. Sur le front de l'Aisne, des attaques partielles françaises échouèrent dès le matin par noère feu d'artillerie, de mitrailleuses et l'action de notre infanterie. Dans les environs de Laffaux et ceux de la ferme d"Hur-tebise, nos positions furent systématiquement avancées sur 200 mètres de largeur, après de courts et efficace? préparatifs d'artillerie ; un groupe de prisonniers' et 6 mitrailleuses restèrent entre nos mains. L'après-midi eurent iieu 3 fortes1 contre-attaques françaises, qui, comme les autres attaques du soir, furent lepoussées, en partie après des combats à la grenade, et causèrent les plus lourdes ipertes aux Français. Une tentative d'avance entreprise par des Bavarois à la suite de ces opérations après de considérables préparatifs d'artillerie, dans le but d'améliorer nos positions, nous permit d'occuper le nord-ouest d'u plateau de Boveile et de nous y établir dams des tranchées ennemies. Des combats partiels violents et des combats acharnés à la grenade nous assurèrent ces positions malgré toutes les contre-attaques ennemies ; nous fîmes 50 prisonniers et capturâmes 3 mitrailleuses. Peu avant minuit, des troupes de Posen» assaillirent le 20 mai dans le environs nord-ouest de Braye, la lign avancée des tranchées ennemies sur un, largeur de 200 mètres. Ici aussi, uni certain nombre de prisonniers resta en no.s mains. Tandis que ,dains les environs de Reims, le feu d'artillerie fut d'iintensist» moyenne, le feu destructeur des Français, qui durait depuis des journées entières, fu dirigé le 20 mai contre les positions que nous occupons sur les hauteurs dé la Champagne occidentale et devint um feu préliminaire à l'assaut. Vers 4 heures die l'après-midi, l'ennemi dirigea des forces considérables contre notre position élevée au nord de Prosne9 et de Cornillet et attaquai jusqu'au Pôhlberg. Les Français réussirent d'abord à occuper les hauteurs. Une .contre-attaque de nos réserves qui avaient teinu bon pendant longtemps déjà sous lei feu le plus violent, arracha à l'ennemi, alpirès des combats très acharnés, une bonne partie du territoire gagné. Les hauteurs de Ilochberg et de Pôhberg, perdues au dé but, furent reconquises et gardées, malgi plusieurs attaques importantes au coût desquelles notre artillerie infligea de lourdes pertes à l'infanterie ennemie. Ces combats nous rapportèrent un grand nombre de prisonniers et quelques mitrailleuses. Deux autres hauteurs, le Cornilleit et î® Keiliberg, restèrent aux mains de l'ennemi. Dans les environs de Verdun, l'activité d« l'artillerie augmenta le 20 mai et se maintint en certains endroits jusqu'au eoir, pou* décroître durant la nuit. 4* HIcrcretH 33 SSqg >Otg dis. centimes le ntjmêfto 3«m° Anaiee — M* AS® lEd.P.L.SJ0 903)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le messager de Bruxelles gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1946.

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