Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 04 Mai. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gt5fb4xh28/
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"r^TdT^ Mai 1914 CIF¥Q CERiTaMES @Ome année — r^'° ILS£4fc Le Nonveau Précurseur Asoi<rîS3^EnvcEasrTS ; nvwns un an 12.00 fr.; six moi» #-50 fr.; trois moi» 3.50 tr. TKTWUBUR, » 15.00 fr.; » 8.00 fr.; » 4.50 fr. SSî ■ sa.00 fr.; - Ifa-.OOfr.; - S.00 tr. IirXBMEOURO, - 82.00 fr. - 18.00 fr.; - S.00 £r. «WON POSTALE, - 43.00 fr.; « 21.00 fr.; . 10.SO fr. Tout ahoanomont jo poursuit jusqu'à reJus formel. , ON S'ABONNE à Anvers au bureau da journal et dan» tous les bareaux dos en Belgique, JOURNAL DU SOIR TÉIÉPHOSES { f«84 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. 1 A.î^TTxroTsrorR • OWHKAœES,lapeUteligne, fr. 0.30 | RécwmKs, la ligne. . . [r. l r,0 » { à 4 %nei> - 1.00 Faits divphk. Is ligue . « 2 50 PiNAKcièRBS, la ligne . - 0.50 Chroicique Asvicrs . „ 3*00 Les annonce de i'éiranffer et uc la Belgique sont reçue* atitsi pur Havae, S, pia-os des Mœtyrt, é Bru&cUes, S, Plaça de s Heur se, à rares, et iy, î Jfigh Hotbom, è Londres. Chronique anversoise * premier mai. — «-Pas d'incidents* — Nous ne fêterons plus le printemps. — Folklore. — Coutumes jolies. — La fête des fleurs Les dépêches parues dans les journaux au sujet du premier mai m'ont semblé plutôt navrantes: toutes se terminaient par cette phrase: «On ne signale aucun incident.» Mais c'est tant Mieux! me direz-vous; cela prouve que le travail a ét *pacifiquement fêté partout! Oui; mais le fait que les journaux mentionnent comme une chose intéressante l'absence d'incidents prouve aussi qu'on pouvait s'y attendre, et ce premier jour du mois de mai, dans ma pensée, s'emplit de tant de poésie que l'idée seule de bagarres doit répugner à la conception pacifique que nous avons de ce jour prin-tanier. On s'imagine toujours les manifestations ouvrières sous un ciel'sombre:on ne se figure pas que la masse des travailleurs puisse faire connaître ses revendications quand il y a tant de soleil jeune et tant de fleurettes à peine écloses. Il ne devrait y avoir que de la blancheur, le premier mai: (les vierges liliales errant dans les prés, des premières communiantes portant le cierge bénit, et c'est en quelque sorte un outrage à la nature qui se pare avec tant de coquetterie que d'organiser des cortèges dans lesquels se meuvent toutes les révoltes et toutes les amertiïmeë... Vous m'objecterez que l'idée que je me fais du premier mai, avec sa neige de pétales rosées qui tombent des arbres, ses clochettes tintinnabulantes, ses pâquerettes qui sont les étoiles de l'herbe, — que tout cela appartient à la chromolithographie. : Qu'à cette époque, où Alfred de Musset n'écrit plus sa «Nuit de mai», on ne se j laisse plus prendre à cette poésie périmée . et qu'on s'en tient aux choses pratiques; 1 que notre génération n'a plus le temps de rêver et que je ferais bien d'envoyer mes vierges liliales de tout à l'heure au pensionnat...Je vous répondrai à Cela que vous avez raison... hélas! ■ - * * * Car enfin, le parti ouvrier ayant pris le premier mai pour sS fête du travail, nous ne pourrons jamais réaliser l'idée charmante de Georges Garnir qui propose, depuis des années déjà, d'exhumer les vieilles j traditions se rapportant à ce jour-là. Bien | qu'à Paris le cortège traditionnel avec ses chars symboliques chargés de fleurs puisse sortir au milieu des groupes ouvriers, on ne conçoit pas, dans notre pays, les deux manifestations, l'une poétique, l'autre sociale, simultanées. Nous ne verrons plus la «procession verte» des Flandres, où, jadis, les curés allaient en grande pompe cueillir , des branches au bois; nous ne planterons plus l'arbre de mai, comme naguère. Et ôtià, en pays flamand, la bénédiction des blés, la «fête du papegoï» et la distribution de pain sucré aux enfants se raréfient. Nous serons seuls à ne plus fêter le printemps. L'Angleterre a le paisible quartier de Chelsea où s'érige une institution d'étude pour y célébrer le premier mai: des quatre coins du pays les insulaires se rendent au hall, aux salles d'études, à la chapelle, qui sont tapissés de fleurs, et ils y vont chanter des hymnes en l'honneur du Renouveau. Et pourtant, Dieu sait si l'An- , glais, esprit pratique, est peu sensible à la | poésie! N'était-elle pas jolie, dans sa naï- j veté, cette coutume de 1' «Epousée du mois ! de mai», cette fillette de cinq ou six ans j couronnée de fleurs de pommier et qui, suivie d'un cortège d'enfants tout de blanc yêtus, faisait le tour de la ville? Et n'y a-t-il pas une poésie charmante dans cette fête japonaise de l'éclosion du cerisier, lorsque M. Prune, Mme Chrysanthème et Mlle Nuage d'Avril vont chanter au pied de l'arbre ileuri?De nos jours, les sceptiques haussent les épaules et retournent à leurs chiffres. . Tout ça, ce n'est que du folklore. Soit: mais le folklore est intéressant, à tel point que dans les pays Scandinaves, dans la Norvège, dans la Finlande, tant à Christiania qu'à Helsingfors, le folklore, considéré romme une science, à sa chaire dans les Universités! * j, * En tout cas, on a de la peine à croire que. jadis,, il y avait dans certaines contrées obligation à fêter le premier mai en tant . m inan—aoBB»P"m "■"mawLurwie' ' vaiiilla+n-n ,3,, y-» j. rr ! que fèt.e du printemps. Tel était le cas dans l'ancienne France, où chacun devait porter sur soi une ramille verte, sinon on était passible d'une amende. A Liège, on allait déposer des bouquets devant la maison des jeunes filles, et on chantait: Elle a l'regard clair et charmeur, Et sous son corsage un petit cœur Qui s'apprivoise; Mais il faut pour l'apprivoiser Lui plaire d'abord et puis l'aimer, La p'tite Liégeoise! Cette coutume d'offrir des bouquets aux jeunes filles existe encore en Alsace; mais là, on donne des bouquets de fleurs à celles qu'on aime et des bouquets de paille à celles dont on veut se gausser. Partout, d'ailleurs, on fête le premier mai; et si, en Suè— , de, on allume des feux de joie, si, à Upsal, les étudiants grimpent sur une colline et chantent des hymnes aux étoiles autour des brasiers, à Stockholm on se livre à une orgie de punch. Dans certaines contrées, on symbolise le bonhomme Hiver par un mannequin en carton qu'on accable de quolibets, et messire Printemps par une figure jeune et souriante qu'on accueille par des cris de joie. Chez nous, il n'y a plus que les poètes pour chanter le premier mai, — les seuls qui le chantent sur la musique de Marinier et non sur l'air de la Carmagnole. C'est dommage que ce ne soit pas resté la fête des fleurs. Il est vrai qu'à Anvers, dans les squares, au-dessus des réverbères, partout, la fête des fleurs est permanente... Pierre MAR2ERELLE. &.\jl Deliors ANGLETERRE Un discours de M. Balfour M. Balfour, dans un discours qu'il a fait, samedi à Coventry, a dit qu'il était enfin heureux de voir que quelques-uns des membres du gouvernement reconnaissaient, maintenant qu'une séparation complète de l'Ulster du reste de l'Irlande était la seule solution du conflit actuel. Même l'annulation à l'aide de nouvelles élections des vœux exprimés autrefois par le pays contre le home rule ne pourrait être considérée comme un facteur pacifique pour le règlement final du problème parce que l'opposition irréductible de la part de l'Ulster rendrait ce projet impraticable. tes armements ftien ue saurait mieux démontrer l'ênormité des accroissements dans Farmement mondial que les quelques chiffres suivants, extraits des documents officiels de l'amirauté britannique. En 1893, l'amirauté employait dans ses chantiers 22,167 hommes. Dix ans plus tard, en 1903, le nombre d'ouvriers employés était de 37,783 et en 1913 il s'élevait à 53,250. Cela fait une augmentation de près de 150 pour cent en vingt ans. Il faut remarquer, en outre, que ces ouvriers n'ont rien de commun avec la construction ou la réparation des navires de guerre, lesquelles sont faites par contrat avec les grandes firmes de construction, FRANCE Un duel politique M. Caillaux, réélu député dans la Sarthe a envoyé des témoins à son compétiteur M. d'Ail-lières, sous prétexte que dans une affiche de remerciments à ceux qui ont voté pour lui, M d'Aillières aurait insulté la majorité des électeurs de M. Caillaux. Naturellment les térribins n'ont pu se mettre d'accord sur le point de savoir si les phrases incriminées pouvaient constituer des injures pouvant servir de base à une dômande de réparation;Ils ont désigné des arbitres pour vider cette question. Ceux-ci, le comte rte Villebois-MareUil ét le généralMaugin, après examen du procès-verbal, considérèrent que les phrases incriminées sont injurieuses.Toutefois, lés déclarations des témoins de M. d'Aillières leurs paraissent établir crue dans la pensée de leur client ni M. Caillaux, ni ses électeurs ne pouvaient fetfe injuriés. Dans ces conditions ilsr estiment que les témoins pouvaient considérer l'incident comme clos. A U T R ! C H E- H 0 N 0 R ! E La santé de François-Joseph D'après le bulletin publié dimanche soir concernant l'état d.e santé de l'empereur, l'état catharrhal est tout à fait stationnaire. Dans l'après-midi, l'empereur s'est promené pendant une heure dans la petite galerie. Le vieil empereur est eh pleine convales - cence. RUSSIE Une mobilisation Un ukase vient d'ordonner un essai de mo bilisation dans deux circonscriptions du gou vernement d'Iekaterinoslaw et la Cohvocatîor des réservistes dans deux autres circonscrip tions de ce gouvernement. ALBANIE La guerre civile Samedi soir, le gouvernement a reçu d* Korit'za des nouvelles suivant lesquelles lef troupes albanaises avaient, dans la journée attaqué avec succès les insurgés, léoccupé de nombreux villages qui se trouvaient au pou voir de l'ennemi et s'étaient avancées jusqu'à 6pmati, près de Kolonia. Le gouverne ment est convaincu que Kolonia sera réoçcU pé très prochainement. Le mouvement politique s'étend à l'Albanie tout entière. Partout on s'arme pour aller au secours des régions menacées par l'enneini. A Tirna 2,000 volontaires se sont enrôlés el marchent sur Kor-itza. Le gouvernement espère qu'avec les volontaires d'Ëlbasan, Berat, ' Dibra et de la région de Mati il lui sera possible d'étouffer promptement le mouvement j insurrectionnel. L'anarchio en Epiro De& télégrammes arrivés de l'Epire présen-■ terit la situation dans cette région comme rne-. naçante. L'Ëpire serait en proie à l'anarchie la plus complète. Zografds ne serait plus maître de la situation. La population serait livrée sans défense aux exactions des bandes insurgées. TURQUIE Le général allemand A Constantinople, on déclare sans fondement la nouvelle du départ du général Liman de Sanders. Selon les journaux, le générai- est parti pour Srriyrne où il doit inspecter les troupes de la garnison. L'influence allemande Le Conseil dynastique, composé du grand-vizir, du Cheikli-ul-Islâm et des ministres de la Guerre et de la Justice, a décidé d'envoyer, sauf le fils du Sultan qui est déjà officier dans l'armée turque, dans des régiments allemands et des écoles militaires îe.^ princes de la Couronne qui seraient désireux de se i destiner à la carrière militaire. MAROC L'action des Français On mande de Rabat: La colonne du général Couraud a attaqué et détruit le camp du Roghi du Nord. La montagne d'El Hadjan a été prise d'assaut à la baïonnette par les troupes françaises. Les Marocains ont opposé une résistance acharnée. L'armée du Roghi a subi des pertes énormes. -Les français ont eu 9 morts et 0 blessés. L'action des Espagnols Cinq aéroplanes ont commencé samedi À jeter des bombes dans le campement de Té-touan, tandis que l'artillerie opérait de son côté. Les dégâts ont été considérables. HINTEFLAND ALGÉRIEN Los français au Tibesti Le 27 novembre 1913, le colonel Largeau prenait Aïn-Galaka. Au cours de la campagne, qui s'acheva au début de mars, il soumit tout le reste du Borkou, et créa des postes de surveillance sur le versant nord des montagnes qui séparent ce pays du désert de Libye. Il ne reste plus désormais, dans la sphère d'influence reconnue, à,la France' par le traité franco-anglais de 1899,ratifié dépuis par l'Italie qu'un point important inoccupé. Ce point est Bardai, au nord d'Aïn-Galaka, dans le Tîfeésti oriental. L'occupation de Bardai devait, en vertu d'un plan arrête de concèrt par les autorités de l'Afrique équatoriale française et de l'Afrique occidentale française, avoir lieu en môme temps nue celle d'Aïn-Galaka. Toutefois le commandant Lœfler, chargé de conduire les opérations dans le Tibesti, jugea pré/érable de ne pas s'avénturer dans le massàif du Tibesti oriental avant de "s'être entouré de renseignements précis sur cette région encore mal connue. Sa colonne, partie de Zinder, demeura donc dans le Tibesti occidental. Elle se prépare en ce moment à achever la pacification de cette région en poussant assez prochainement jusqu'à Bardai. MEXIQUE La démission du général Muerta Des bruits persistants continuent à circuler selon lesquels le président Hudrta à l'inten-. tion de démissionner, à condition qu'il soit assuré d'un sauf-conduit pour Un port et mis à bord d'un vaisseau de guerre étranger. On parle, comme pouvant lui succéder, de M. Rojas, qui vient de donner sa démission de ministre des affaires étrangères. L'accession éventuelle à la présidence serait même la cause de cette démission. Les Etats-Unis posent comme condition d'une entente, la retraite du général Huerfà. La guerre oivile Le général Carranza refuse formellement de suspendre les hostilités contre le général Huerta pendant que le différend du Mexique avec les Etats-Unis est soumis à la médiation du Chili. Une.lettre à ce sujet a été envoyéô à Washington, . Les fédéraux ont évacué Saltillo le 27 avril, . se retirant sur San Luiz Potosi. A Vera-Cruz Un parti de Mexicains a attaqué les Américains samedi* à 11 heures du matin aux réservoirs situés à 9 milles de Vera-Cruz. Les Correspondants de la «Tribune» et du «Sun» à Washington déclarent que les auto-j ntés n'attachent pas une trop grande, irtf« | portance à cette attaque, considérée comme | un simple accident. A Tampico On affirmait que Tampico a été pris vendredi paT les constitutionnalistes. Maintenant on dit qu'un armistice aurait été conclu autour de cette ville. Les hostlli-i té? auraient été suspendues. Le président Huèrta et lé général Carranza auraient donné :aux Etats-Unis, l'assurance • que les. puits de pétrole de Tampico seraient protégés. * ■—■ • n 1 Nouvelles ' /T ' de VElrmïij&? ! ' \ . ~ ^ ! Un dirigeable cclate Après le§ nombreux accidents arrivés aux dirigeables rigides de rÀiieïïiagne, voici un . engm français qui subit Un sort; semblable, j Samedi, on procédait, ti la station aéronau- ! [ tique de Belleville, près de Verdun, au gonfie-! ment du dirigeable «Adjudant Réau». L'opé-; ration, qui s'était poursuivie sans incident, ■ touchait à sa fin, lorsque, vers 11 heures, le { Llet se rompit, pour une cause non encore ! établie. L'enveloppe, incomplètement gonflée, à la suite de la brusque rupture d'équilibre qui suivit la rupture de ses attaches, éclata dans toute sa longueur L'«Adjudant-Réau», qui porte le nom de l'une des victimes de l'a catastrophe du dirigeable «République», est un dirigeable du ty- • pe souple, d'une vitesse de marche d'environ : 65 kilomètres à l'heure. L'accident n'affecte en rien les moteurs et ' la nacelle: | Décadence! D'après une statistique établie par îé s$rn; dicat des hlalteurs bavarois, la consommation de la bière est en recul dans vingt:liuit localités importantes du royaume, et pour la première fois", en 1913; une diminution s'est aussi fait sentir à Munich. C'est', 3 fturéniber# que le déficit est le plus sensible! il se chiffre par 62,000 hectolitres; à Erlanger, siège d'une université, il atteint 28,000 hectolitres. Mort du duc d'Argyll Le duc d'Argyll est décédé samedi soir. î Le duc d'Argyll est, un oncle dii roi George V. Il est né à Londres le 6 août 1345. Il était marquis de Lorne lorsque, le 21 mark 1871, il épousa la princesse Louise, quatrième fille de la feue reine Victoria et sœur de feu Ëçlouard VIT. îï devint duc d'Argyll en 1900. Le duc est décédé à Kent House daïté les environs de Cowes (Ile de Whigt). Il était arrivé le mois dernier en excellente santé à' Kent lîou-se lorsqu'il prit froid. Ce froid dégénéra en une double pnéurhohie qui, en dépit de tous les soins, finit par emporter le malarîc. Le duc d'Argyll fut pendant cinq ans gou- j verneur général du Canada. Il fut membre ! des communes et exerça de Hautes charges, j notamment à la Cour. ' Le duc était un écrivain apprécié. Il est ; l'auteur d'un livret d'opéra «Drawïiid»; il a publié «La reine Victoria et son temps»; une ; vie de lord Palmerston, des études sur le Ca-j nada, etc. j Très sportif il s'adonnait surtout au golf j et à la chasse. Il aimait à vivre simplement, d'accord en cela avec la princesse Louise, de goûts simples également. Un brigand en Pologne Depuis un mois les environs de Lodz et de VarsoVie sont le théâtre des exploits sanglants d'une bande de brigands conduits par l'Ottoman Da'rteï, surnomme le «Démon Grêlé». Ils sèment la terreur sur les grandes routes, dévalisent et tuent les voyageurs. Au cours des quatre derniers jours les bandits, admirablement armés, ont tué cinq marchands, dévalisé deux trains de marchandises, assassiné une famille de quatre personnes et volé des sommes d'argent considérables. Hier, là bande s'est emparée d'une vingtaine de voitures postales et a dépoillé quatre-vingt-dix personnes. Malgré ses recherches, la police n'a pu découvrir le repaire des malfaiteurs. Une centaine de cosaques, des fantassins, des gendarmes, sont partis à la poursuite des assassins. On n'a arrêté jusqu'ici que quarante-huit, paysans, qui sont inculpés de recel, et deux des bandits, qui ont été incarcérés à Cracavie et ont avoué avoir tué et blessé une vingtaine de personnes. Pour consolider line J0""" Depuis quelques années, î*bne des piles u£ la fameuse flèche de 142 mètres de la cathédrale de Strasbourg a considérablement Cédé. Par contre-coup, un pilier de la nef, rattaché à la tour, montra des fissures menaçantes. Les autorités strasbourgeoises consultèrent, un grand nombre d'architectes d'Allemagne, de France et de Belgique qui décidèrent immédiatement des mesures pour remédier à la situation. Ces mesures constitaient dans la' consolidation du pilier,dans les delestement du faix qu'il portait, puis dans la réfection de la maçonnerie et des fondations de la pile qui avait fléchi.Les fondations ayant été dégagées jusqu'à leur base, on a planté tout autour cent poutres en béton armé, longues de onze mètres, et dont la tête affleure le sol. Sur ces poutres, dont l'ensemble forme une cage, on placera une couronne en béton, qui donnera à l'ensemble une rigidité absolue. Sur le pied de la pile, on fixera un épais collier en béton armé. Entre couronne et doiliér seront disposés douze vérins d'une puissance de 10,000 tonnes, ce qui est largement suffisant pour maintenir la tour dont le poids dépasse 7,800,000 kilogramme#, Pour éviter le tassement de la cage en béton àriîié, on injectera dans le sol un lait de ciment au moyen de presses hydrauliques. Quand la pile sera assise sur ses fondations provisoires, on enlèvera les anciennes fondations au moyen de galeries dans la cage et on les remplacera par un dé de béton qui formera l'assise définitive de la pile. Ces travaux, commencés en 1908, ne seront pas terminés avant 1917, Ils nécessiteront une dépense de plus de 2,500,000 francs. Les architectes qui procèdent à ces importantes restaurations viennent de faire une maquette en plâtre et en bois, représentant cette partie de là Cathédrale, à l'échelle du vingtième. La tour de 142 mètres a donc un peu plus de 7 mètres de hauteur. Cette intéressante maquette est exposée actuellement au château de Rohan à Strasbourg. nosTëchôs Nouvelles lignes de trams Il y a quelques mois, nous avons dit que MM. Toen et Grange ont demandé d'établir deux lignes de tram. La première deâ deux lignes aurait son point de départ à la gare dd Dam et suivrait, à double ou à simple voie selon la largeur des rues, l'itinéraire ci-après: longue rue Loobroeck, rue Ceulemans, rue de l'Union, rue de la porte du Schijn, rue de l'Enseignement jusqu'à la longiiè rue Stuy-venberg, point de bifurcation: une simple voie passerait par la rue du Commerce et entrQiaii dans la courte rue du Sable; l'autre voie simple, cocilluant par les rues Stui-venberg, Scholiers et du Gâà, rejoindrait l'autre branche dans la courte rue du Sable, pour passer à la place Ste-Elisabeth ou le tracé" bifurquerait de nouveau, L'une des voies suivrait la rue Ste-Elisabeth, rue des Souris potir arrive? â Jà pl&Gè de Co-ninck où elle se rattacherait, à l'autre branche venant de la place Ste-Elisabeth et. passant' par la rite Dfclin et la longue rue des Images. La ligne suivrait, & double voie, les rues de la Flèche, de l'Arc, Osy, kl place de là Commune, les rues Van Ertbom, Queîîin, l'avenue Quiiiten Matsys, la place Loos, l'avenue Chaiîott?, la rue des Ner-viens, la rue Lamorinière, ï'àVëilUé Marie; la longue rue St-Jacques, les rues de la Station, Van Cruyckenburg, de la Paix (une autre branche de la longue rue Saint- Jacques par l'avenue Victor Jacobs, la rue de la Station, la rue des Trois Rois, la rue de la Porte), la Grande Chaussée vers le cimetière de Berchem, l'avenue du château Middelheim, la route de Wilryck jusqu'au château Groenenberg. A partir de cet en-j droit la ligne tournerait à gauche pour tra-j verser le nouveau quartier à créer sur les ! terrains de la Ville et revenir, par le nouveau quartier du «Schom», rejoindre a Is/ Grande chaussée la ligne projetée. La deuxième ligne partirait de l'angle de la rue des Tanneurs, par la rue du Jardin des Arbalétriers, la rue Houblonn'ùre, la rue Van Cuvck, l'avenue des Arts, l'avenue : Marie-Thérèse, l'avenue Quinten Matsys, \ l'avenue Pïaritin dans toute sa longueur, j pour se diriger vers la gare internationale ■ projetée à Borgerliout,.traverser le quartier j tansfomé d'après le projet de M. H. Prost, j passer près du parc «Te Boulaer» et aboutir | au nouveau quartier du parc Cogels (Boe-j kenberghof) à Deurne. Il y a peu de jours, les commissions compétentes du Conseil communal ont eu à examiner ces demandes de concession et ont émis un avis favorable en principe, indiquant cependant quelques légères modifications à faire dans les trajets, notamment, j rue des Nerviens. Mort au Çor.go i II a quelques jours, plusieurs journaux j belges annonçaient la mort à Kimshassa, ! le 20 avril, de M. Albert Van der Cruyssen, j un Gantois ayant à son actif déjà 12 années î de Congo. ! Plusieurs Anversois crurent à une erreur : de prénom et pensèrent que la nouvelle j concernait M. Maurice Van der Cruyssen, i parti pour la première fois pour la colonie il y a 15 ans. M. Van der Cruyssen, conseiller provincial, père de M. Maurice Van der Cruyssen, vient de recevoir des nouvelles de ce dernier.Au 8 mars, il était un peu au Nord ds Limbenge, sur l'Oubanghi, et rien dans sa | lettre n'annonçait sa prochaine descente I vers Kimshassa. { Ceci rassurera les nombreux amis de M. Maurice Van der Cruyssen et de son père • . * * * Esprit étio-fc Hier, dans le vaste hall du Cinquantenaire à Bruxelles, il y a eu une revue do Scouts-boys de Belgique, de ceux qui ne sont enrégimentés dans aucun parti politique et sont dirigés par un groupe de personnes de toutes les opinions, réunies sous la présidence du général Jungbluth. Le ministre de la guerre, M. de Broque-ville avait promis de présider à la cérémonie de la remise du drapeau. Il a brillé par son absence. Pourquoi? Probablement, dit l'Etoile Belge, parce qu'il n'avait pas assisté à la revue des Boy-Scouts cléricaux; il n'a pas cru pouvoir faire pour une œuvre utile mais en dehors de la politique ce. qu'il n'avait- fait d'abord pour une œuvre cléricale. « * * Les concerts publies C'est par une matinée délicieuse, dans un cadre riant de verdure tendre qu'a eu lieu, hier, le concours annuel entre sociétés de musique en vue des concerts publics de la saison estivale. Quatre sociétés se mettaient sur les rangs: De Wdr'è Vrienden, De Werfter, De Broederband et De Aniwerpsehe Harmonie. Après une hitte particulièrement chaude, — ce qui fut tout profit pour l'auditoire très fourni, — l'harmonie De Werker a été proclamée vainqueur à l'unanimité des voix. De Ware Vrienden, qui s'est vaillamment comportée, est classée deuxième, puis viennent De Aritwerpsché Harmonie et De Broedèrband dans l'ordre. L'administration communale de Gand qui se propose de suivre l'exemple d'Anvers avait envoyé deux délégués pour se rendre compte de l'organisation. « * * Un départ doc regretté Le correspondant bruxellois de la Métro-■pale annonce la prochaine retraite de M. Hubert, ministre du travail, immédiate-liiCftt après le vote de la loi sur les assurances s<3Ciale.s. Le correspondant déclare, avoir appris cela de la bouche même du ministre. D'autres journaux disent que M. Hubert j ne se retirera qu'après les élections qui I doivent avoir Heu dans le Hainaut, pro- ! . ... LA PLUS FORTE Grand Roman PAR ftobei-tSAiroVBI^IS i n'avait pas toujours eu hôtel à façade Ajourée, équipages et chevaux, le baron Gaspard Frèïiïont. Il était né pauvre, très pau-"î nlême, simpie enfant de la balle. bon père, colporteur du pays basque, quel-MUe peu contrebandier, après avoir, durant 'Qgt années, couru les villages pyrénéens « pacotille au dos et le bâton à la main, -w mort, le laissant orphelin, â peine àtré "6 lumze ans. rp h1 esPr" remuant et aventureux le jeu-et ,wme recueillit son mince héritage mpnt ■r<?ua comme mousse sur un bâti- Là. Su?,cjn8lait pour San-Franc'sco. dm <„ • ' entré comme garejon dans une la cné en formation. tièvï» H. épo!\ue où commençait à sévir la ni 01 cahtnrnienne. »andsCïïLf"<!nturiers aile-, vone «ï Maliens, l'écume de l'Eu-i s abattaient sur ces pays encore vier- ParUce»« «1* 1? jeu.ne Gaspard, fut gagné cette fièvre contagieuse. '"se Carjaval,aVeC ™ J6Um métis esPagno1 0^basVm,tJHnCOniréc.dans ntl ignoble bar Ce wfs. San-Francisco. arvajal était un parfait vaurien: men teur, voleur, faussaire, jusqu'à trois fois condamné par l'indulgente policé de ce pays d'aventuriers. Mais, du reste, gai Conipagnon, pinçant de ia guitare, sachant danser le boléro et la farandole. Tous deux, de compagnie, se içt'èrsht <1 là poursuite de la fanuûO. Durant Siiiq années, les deux copains parcoururent les districts californiens, s'aventurant dans les montagnes rocheuses, bravant tout, osant tout. Certain jour, pourtant, Crti'Vajàl àVdit abandonné son ami, "non sans iè voler et lui laissant en souvenir de leur fraternité passée Un bon coup de poignard et une entaille dans l'épaule droite. Frémont 'sen était guéri et réussit proiiipt tement à se rocon?tiiuêi un petit pécule. li eut bièntôt la chance de découvrir un placer. Dix ans plus tard, il était, millionnaire. Il travailla vingt ans sans relâche, accaparant les districts aurifères de la Californie, spéculant ûveé habilité, achetant bon marche, vendant très cher. À quarante ans, au pays de ces fortunes : fabuleuses. M. Gaspart Frémont était cité comme riche parmi les riches. Ce fut alors qu'il revint en France. 11 était alors célibataire, il se maria. Celle qu'il épousa était la fille d'un des agents de change les plus assidus autour de la corbeille. Elle lui apportait une dot considérable. Au moment où s'ouvre ce récit, le banquier Frémont était âgé d'environ soixante ans. Au physique, c'était un homme sec et nerveux, le visage carré, aux traits durs et accentués, des yeux encore très vifs, au regard énergique. Au moral, un uhancièr hors ligne, possédant une iritiiiiiûh presque infaillible, doué àu plus haut degré de l'esprit des affaires. Au demeurant, mauvais mari, de mœurs relâchées, courant les plaisirs faciles, mettant une f»s?éz botte gloriole à posséder dans le monde de là galanterie la maîtresse l'a plus richement entretenue, de môme que dans le monde financier, il avait le plus somptueux intérieur conjugal. Vaniteux, arrogant, brutal, c'était dans toute ëon licurexir îé pàrvéïiû d'ârgéiit: Ce jour-là, 29 septembre, Mme Frémont et sa fille Angèle se tenaient ensemble dans un petit boudoir. Le salon ivoire, ainsi nommé à. cause de se^ draperies de moire .Cfêiiié, était exclusivement réservé à l'usage de Mlle Frémont. Il formait, par la relative simplicité de son ameublement, un contraste reposant avec le luxe fantastique des autres appartements.Ici, poiht dé excnlHcités plt*^extravagantes que réëllêmeht intéressantes point de ces étalages qui semblent un défi porté au bon goût comme au bon sens. Des meubles en laqué blanc, quelques, tableaux de prix suspendus aux murs, un piano, une bibliothèque remplie de chatoyantes reliures, des étagères chargées de bibelots artistiques. Au -milieu de la chambre, une table avec des livres, des albums, des nécessaires à ouvrage.Plus loin, un chevalet sur lequel s'étalait une -aquarelle ébauchée. Beaucoup de fleurs, des gerbes de lilas blancs et de mimosas, des bottes de roses, des bouquets d'anémones et de violettes dispersés sur la cheminée et le piano. Assise devant un métier de broderie, Mme Frémont travaillait en silence. C'était une femme de trente-huit à quarante ans. mais ià pâleur de son teint, les touffes argentées qui striaient ses cheveux châtains, sur lé front quelques rides légères trop Apparentes pourtant, la faisaient paraître plus âgée. Elle avait dû être très belle, mais le regard morne de ses yeux, jadis biens, d'un gris effacé aujourd'hui, le pli amer de ses lèvres aux coins affaissés, une expression d'invincible lassitude répandue sur toute èa personne, tout ôîi cette femme si riche, si adulée et si enviée, trahissait l'habitude de la douleur, une douleur secrète, endurée avec toutes les pudeurs de la résignation. Dot ernps en temps, elle s'arrêtait dans son trava"! pour jeter sur sa fille un regard fiirt-if empreint d'une sollicitude très tendre et quelque peu inquiète. Mlle' Frémont venait d'accomplir sà dix-huitième année. Elle était de taille moyenne, svelte et mince, avec des attaches fines et déliées. Ses cheveux abondants et légers se frisaient en une envolée d'or fluide sur un visage fin, d'une délicate fraîcheur» dans lequel brillaient des yeux très Meus dont le I regard- était une caresse. Son sourire, tour à tour enjoué et rêveur, creusait des fossettes au coin de sa bouche. * Elle n'était pourtant pas vraiment belle, MHe Angèle Frémont. Un^peintre eût trouvé que l'ovale de sa figuré manquait de régularité, que le nez se retroussait plus que n'admettent les principes classitfués. Le buste manquait d'ampleur, les épaules n'étaient pâs assez larges. Mais l'infime douceur de ses yeux, où se reflétait toute l'exquise sensibilité d'une âme aimante et pure par le charme virginal qui émanait d'elle, cette jeuhe fille possédait à un suprême degré cette séduction qu'on appelle la grâce et qui, au dire d'un poète, est «plus belle encore que la beauté.» Ce jour-là, contrairement à son habitude, elle demeurait inactive, assise près de Ja fe-liêh'g.Son œil suivait le mouvant panorama de l'avenue du Bois-de-Boulogne. Mais il était facile de constater que son esprit était loin de ce spectacle. Son regard semblait ébloui par une vision intérieure qui mettait un sourire d'extase sur ses lèvres. Elle tenait entre ses doigts fuselés une chaîne d'opale quelle roulait et déroulait sans cesse. — Mère chérie, s'écria-t-elle tout à coup en se redressant, j'ai peur! — Peur? répéta Mme Frémont, et moi qui te croyais si heureuse. — Oh! oui, certes heureuse, trop heureuse!... s'écria la jeune fille. Il me semble que mon cœur est rempli d'une divine musique. Et cette musique accompagne mes pen sées, et quand je dors, berce mes songes. Et pourtant, ajouta-t-elle, tandis que sor regard se nuançait de gravité, et pourtan je tremble... C'est l'excès même de ce bonheur qui m'é pouvante! , Mme Frémont parut étouffer un soupir et, à voix très basse: -r .Puisses-tu n'avoir jamais d'autre in quiétude, murmura-t-elle. Sans l'avoir entendue et poursuivant soi idée, Angèle reprit: — S'il est vrai que la vie réserve à cha cun une part dé .tribulations et qiie toUt paye ici bas, à quoi dois-je m'attendre Mo qui n'ai jamais souffert0 — Tu sauras conjurer l'adversté,«mon en fant, parce que tu es bonne. j — Je suis bonne! le grand mérite, quand î la vie n'est pour moi qu'une suite de fêtes. J'ai des parents adorables; mon père, ne | sait qu'imaginer pour me faire plaisir. | Il devine et prévient mes moindres fantai-j sies sans me laisser le temps de former un souhait. j Quant à ma mère... t Ici, elle s'interrompit et moitié sérieuse moitié badine: — Pourtant, je dois le reconnaître, dans un ciel si bleu, il est un nuage léger, mais réel. — Un nuage? demanda Mme Frémont surprise, lequel, chère enfant? — Puisque nous sommes au jour des confidences, je veux te faire un aveu. — Mère adorée, c'est toi qui sans le voir m'as parfois attristée... Ah! ne me regarde pas avec ce.t étonne* ment... laisse-moi t'expliquer ma pensée... Quand j'étais enfant, ton air si grave, si réservé me surprenait. — Je te comparais à mon père, qui, lui, est toujours expanslf. Je me figurais que tu n'étais pas heureu-; se, et cette idée me chagrinait beaucoup. Parfois même, je croyais voir dans tes yeux la trace des larmes. Mais je n'étais qu'une petite sotte. A mesure que je grandissais et que j'ap-- prenais à réfléchir, je me rendais compte de la différence des caractères. Il en est qui sont enjoués, comme d'au-1 » très sont enclins à la tristesse. I Le tien est mélancolique. ■ | Mais au fond tu es heureuse, n'est-ce pas, ' ; mère chérie? 1 ! (.1 continuer.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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