Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 18 Juni. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p26pz52j46/
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Jeudi 1» Juin CINQ CErvTiMKg» 80mi année — IV0 16î> Le Nouveau Précurseur ABOKTlSTEIVrEINrTS -ANVRES, un an 12.00 fr.; six mois S.50 fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, - 15.00 fr.; ■ 8.00 ir.; ■ 4.50 fr. HOLLANDE, - 32.00 fr.; » 16.00 fr.; - 8.00 h. LUXEMBOURG, » 32.00 fr.; - 16.00 fl ; - S.00 g. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 Ir. Tout abonnement se poursuit Jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR rÊLÉPHOKES { AdSiteation: 1,0 { 39, VIEILLE BOURSE. — ANVER A.3sra>roasrcE3 : Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 « i à i lignes . « 1.00 I Faits divers, la ligne. . » 2^50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers ...» 3.00 Les annonces de L'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agencé /lavas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Pince d* la Bourse, à Paris, et 20, High Holborn, à Londres. Au Dehors ANGLETERRE Du pétrole pour la flotte La Chambre (les communes a adopté par 254 voix contre 1 8,1a proposition de M. Winston Churchill, ministre de la marine, demandant l'autorisation pour le gouvernement de se rendre acquéreur de 55 millions d'actions de la Compagnie pétrolifère persane, à seule fin (le s'assurer à un prix raisonnable l'huile combustible pour la marine (1e guerre. Ce n'est d'ailleurs pas la seule compagnie pouvant fournir de l'huile pour la marine, car la Perse paraiit en posséder des gisements importants et il faut prévoir l'avenir. ESPAGNE Pour la liberté des culte9 Une assemblée des représentations protestants de toutes les régions de l'Espagne a eu lieu hier, à Madrid, en vue de la fondation d'une alliance évangélique, et de l'institution d'un comité central qui défendra les intérêts protestants contre les lois surannées, et travaillera enfin pour obtenir la liberté totale des cultes. ALBANIE Défaite des troupe9 du prince Nous avons dit hier, que les insurgés musulmans, de crainte des Mirdites venant au nombre de 1,500 au secours de Durazzo, avaient abandonné l'attaque de cette ville. Telle était la version officielle, seule transmise.Mais, en réalité, les insurgés musulmans prenaient leur disposition pour attirer d'un côté les défenseurs du prince de Wied et pour attaquer Durazzo, du côté où la ville serait ■dépourvue de défenseurs. Le prince de Wied avait dirigé ses Malisso-xes et ses Mirdites du côté de Schiak, pour y attaquer les insurgés. Deux canons, des munitions et des approvisionnements avaient été remis, pendant la nuit, aux troupes de la défense. La sortie des gendarmes et des Mirdites eut lieu à l'aube. La première attaque se produisit à 6 heures. Les Mirdites, en groupes, prirent la route de Schiak et arborèrent le drapeau albanais. Deux canons, placés en face de la colline de Rosburt, protégeaient leur marche en avant. Les insurgés se concentrèrent rapidement sur un point commandant la montagne, de telle sorte que lorsque les Mirdites arrivèrent dans leur champ de tir, ils furent l'objet d'un feu très vif et durent se retirer. A 10 heures, ils tentèrent une troisième attaque, pendant que les canons lançaient des obus sur Schiak. Après un combat acharné sur les collines de Rosburt, les Mirdites ont été complètement battus, et une dépêche ultérieure dit que le corps expéditionnaire, comprenant un millier d'hommes, a été entouré et décimé. Durazzo en danger Pendant que cette bataille se poursuit, les insurgés attaquèrent subitement Durazzo. A 1 h. 30, on télégraphie que l'on craint que les insurgés n'entrent dans la ville d'un moment à l'autre en grand nombre. On organise des mesures de défense pour permettre à la capitale de tenir et donner aux renforts du nord le temps de venir au secours. A 5 h. 30, on télégraphie que le aombat continue faiblement. La situation, tout en restant grave, semble s'améliorer. Une grande •quantité de blessés, recueillis par le personne; sanitaire italien et 'austro-hongrois, sont ramenés en ville. Les détachements de matelots iitaliens et austro-hongrois ont été renforcés .Le combat- semble avoir été arrêté par la nuit. Depuis nous sommes sans nouvelles. Changement de régime On mande de Rome: Toutes les nouvelles reçues sont unanimes à. dépeindre la situa lion à Durazzo comme très critique; il se s'a /git pas de se faire encore des illusions. Or «doit absolument prendre des mesures pou; établir un gouvernement provisoire, car 1; mauvaise administration du pays ne fai qu'empirer les choses. Le gouvernement pro visoire devrait prendre en mains tous le pouvoirs jusqu'à provoquer la déchéance di Prince Guillaume, dont le départ paraît d'ail leurs imminent et plus que désirable. Dès qu le Prince se sera retiré, l'Italie proposera au: puissances, de nommer un nouveau gouverne ment. Il se composerait de notabilités du pay :sous le contrôle de la commission, qui reste Tait sur place. Le régime pourrait durer jus qu'à la nomination d'un nouveau prince et serait capable de rendre la paix au pays. Le prince de Wied et son successeur L'envoyé extraordinaire de France à Durazzo a envoyé hier au ministère des affaires étrangères, un récit circonstancié des événements. Il aurait confirmé la nouvelle du départ du Prince de Wied. Aussi s'occupe-t-on déjà fort de son successeur éventuel. Seulement, on ne paraît pas être d'accord avec le gouvernement italien. Suivant l'opinion générale dans les cercles dirigeants, un prince musulman n'aurait pas plus de succès que le Prince de Wied; il en serait absolument de même d'un prince bulgare. Dans les feuilles nationalistes, on se prononce pour la candidature du prince Roland Bonaparte qui ne fit pas seulement les voyages d'exploration en Afrique et en Australie, mais séjourna longtemps dans les Balkans. Il y a peu de temps le prince Roland aurait reçu quelques chefs Albanais qui lui auraient fait une proposition discrète. Il ne paraît pas être hostile à l'offre, mais leur fit pourtant savoir que pour le moment, il ne voulait pas officiellement poser sa candidature. GRECE ET TURQUIE La réponse turque à la note grecque Le corresspondant à Athènes du journal du soir «Az-Est» de Bucarest a interviewé le ministre de Turquie, dont-il rapporte ainsi les déclarations : La Turquie ne répondra à la note grecque que lorsque sera parvenue, à la Porte, la réponse des grandes Puissances à la note que la Turquie leur a adressée. La Porteuse place au point de vue que le traitement des Grecs vivant en Turquie est une affaire intérieure concernant la Turquie. La médiation des puissances D'après la «Gazette de la Bourse», la Russie aurait pris l'initiative de proposer aux grandes puissances une démarche commune à Athènes et à Constantinople pour le maintien de la paix. A la Chambre des communes le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères a déclaré: «Le gouvernement, en commun accord avec les autres puissances, cherche la première occasion qui pourrait se présenter pour essayer de maintenir la paix entre la Grèce et la Turquie, mais généralement des conseils amicaux ne sont seulement efficaces que lorsqu'ils sont désirés par les deux belligérants.» Pour la flotte turque La maison Armstrong achève avec une activité fiévreuse les deux dreacînoughts achetés par la Turquie et il n ;? aurait rien d'impossible à ce que ces bâtiments pussent prendre la mer dans six ou huit semaines. Mécompte grec Le gouvernement argentin est défavorable à la proposition de vendre à la Grèce les dreadnoughts «Revadeira» et «Mioreno» en construction. La presse en général approuve cette attitude.Excès grecs Selon des renseignements authentiques, les troupes grecques, concentrées à Drama, se livrent à des excès de tomes sortes sur la population turque et bulgare dans les villages de la région. Plus de 5,000 musulmans se trouveraient dans la prison de Drama. MEXIQUE La comédie Le général Huerta se déclare prêt à donner sa démission, mais à la condition qu'on ne lui donne pas comme successeur un constitu-tionnaliste.; Il sait parfaitement que les délégués du par-■ ti constitutionnaliste ne peuvent accepter cette condition qui écarte leur parti du pouvoir, i Les envoyés américains ont rencontré ces • délégués MM. Zubaran et Cabreta à Buffalo, l > mais ils n'ont rien pu obtenir d'eux. Les re-t belles continuent à repousser les conditions - mises par les médiateurs à leur participation i à la Conférence. Ils se déclarent résolus à con-i tinuer les hostilités et à marcher sur Mexico. Les perspectives d'avenir sont actuellement 3 très sombres, et l'on pense, parmi les gens : bien informés, que la Conférence arrivera à la fin de la semaine à une rupture définitive. 5 Un des médiateurs déclarait cependant hier: La Conférence a trop duré pour que nous n'arrivions pas maintenant à un accord. Défaite constitutionnaliste 1 t La cononnière fédérale «Guerrero» a battu r près de Mazatlan la canonnière constitutionnaliste «Tampico». Le mécanicien en chef du s «Tampico» s'est suicidé. s e Un démenti V L Suivant une dépêche d'El Paso, le général r Villa dément qu'il y ait rupture entre lui et le général Carranza. t La conférence Internationale parlementaire « du Commerce r Aujourd'hui à 2 h. 1/2 de- l'après-midi, s'est réunie à Bruxelles, dans la salle du Sénat, la conférence parlementaire internationale du commerce. Le bureau est composé de MM. Descamps, président; Franck, vice-président; Corty, président de la Chambre de com- v merce d'Anvers; Van Elewyck, président (; de la Chambre de commerce de Bruxelles, a conseillers, et de M. Eugène Baie, secré- c taire général. c M. Carton de Wiart, ministre de la Jus- c tice, assiste à la séance; les délégations étrangères sont très nombreuses. La séance inaugurale suit le protocole habituel; discours de bienvenue du prési- e dent; allocution du ministre; réponse et c remercîments des présidents des délégations étrangères. d Voici les questions soumises aux délibérations de la conférence: 1. Internationalisation des effets de la faillite; t 2. Unification du droit de gage; i 3. Reconnaissance internationale dans les contrats du caractère légal de la clause * d'arbitrage; y 4. Principes uniformes à inscrire dans les lois relatives à la police du commerce; 5. Internationalisation de la surveillance des sociétés d'assurances; a 6. Législation relative à la perte et au r vol des titres au porteur. M. Franck, député d'Anvers, fera rapport sur les effets de la faillite; M. Franz Klein, ancien ministre de la Justice et membre de la Chambre des seigneurs de | Vienne, traitera de l'unification du droit c de gage; M. Theodor, député de Bruxelles, c développera un rapport sur l'arbitrage t dans le droit privé international; M. Léon r Hennebicq, avocat, s'occupera de l'utilité d'une coordination législative et interpar- e lementaire en ce qui concerne la police du commerce; M. G. De Formanoir de la Ça- t zerie, parlera de l'internationalisation de c la surveillance des Sociétés d'assurances, j Enfin, on examinera un projet de statuts proposé par le Conseil parlementaire belge, c C'est un programme trop chargé, car en t somme la conférence ne tiendra que deux c séances utiles: jeudi et vendredi. Samedi les membres de -la conférence seront à Anvers où un banquet leur est offert à l'hôtel de ville. i -> j Nouvelles ] de VÉtranger ; i ( Dans la mine < 1 Lundi, un éboulement s'est produit dans une houillère près de Swansea. Plus de 200 ouvriers étaient occupés dans le puits et ont été coupés de toute communication avec l'extérieur. Après une journée de travail, on est par-: venu jusqu'à eux et tous ont pu être sauvés. ' Aucun n'est blessé. La grève maritime en Angleterre | Une douzaine de vapeurs marchands sont ! immobilisés dans le port de Glasgow en rai- ■ son d'une grève de mécaniciens. Collision entre transatlantiques Le Lloyd annonce que le vapeur «Kaiser ■ Wilhelm» est entré en collision avec le vapeur anglais «Incemore», dans le Manche. Le vapeur «Incemore» a son avant, sérieusement endommagé. Le «Kaiser Wilhelm» se rendait de Southampton à New-York. La col- | ision s'est produite au milieu d'un épais rouillard. Le «Kaiser Wilhelm» est retour-é immédiatement à Southampton. Le «Norddeutscher Lloyd» dit que le «Kai-er Wilhelm» a été frappé au milieu, près du alon, et qu'il a embarqué de l'eau. Il n'y a u aucun accident de personnes, mais la ré-arations des dégâts prendra quelques jours, es passagers seront transbordés à bord de «Imperator». Le «Kaiser Wilhelm» est arrivé à Southamp-)n.La reine de Bavière blessée A l'occasion de la visite du roi et de la rei-e de Bavière à Passau, la municipalité avait rganisé mercredi soir un feu d'artifice. Un clat de bois provenant d'une fusée a atteint i reine au côté droit de la tête lui occasion-ant une légère blessure. La grève du pétrole A Batoum, la grève est en décroissance. Environ 2000 ouvriers ont. repris le travail. Trop de zèle A Charapaign, dans l'Etat de l'Illinois, in-ité à se rendre à la cérémonie d'ouverture e l'Université, l'ambassadeur d'Allemagne y liait en automobile. Un agent de police en ivil ordonna au chauffeur de s'arrêter. Ce .ernier n'ayant pas obéi, l'agent tira un coup e revolver. La balle n'atteignit personne. Le canal Hohenzollern La voie de grande navigation entre Berlin t Stettin a été inaugurée mercredi en présen-e de l'empereur allemand. Cette nouvelle route fluviale porte le nom e canal Hohenzollern. Paris quî s'effondre Hier, vers 4 heures, rue de Belleville, le rottoir s'est soulevé sur tout sa largeur et sur D à 12 mètres de longueur. On a retiré, hier soir, à 6 heures, le cada-re d'un homme, de l'excavation du boule-ard Haussmann. Mise en liberté M. Tack, l'ingénieur-agronome belge qui vait été enlevé par des brigands turcs, a été émis en liberté. La crise financière en Suisse La crise dans les banques cantonales suis-es a pris un caractère aigu. Dans l'Uri, des ruits circulent d'un nouveau krach financer de la Caisse d'épargne de l'endroit, qui ût à souffrir, ces derniers temps, de gran-es pertes par suite de spéculations malheu-euses.La situation financière de l'établissement st considérée comme tout à fait compromise. On a déjà arrêté le directeur de la banque, n Allemand, que l'on accuse d'avoir fait des r«nsaetions défavorables. A la nouvelle de ette arrestation, il se produisit une légère unique. L'entreprise étant garantie par l'Etat, celui-i est obligé de couvrir le déficit. Mais on raint que l'Etat, pour pouvoir faire face à es obligations ne soit forcé d'augmenter les mpôts. Suicides de jeunes filles Il règne pour le moment dans le Bengale, me véritable épidémie de suicide, parmi les eunes filles. Le motif serait la difficulté de e marier convenablement, vu que les jeunes tommes, suivant le courant de l'époque ne sé narient plus si jeune et demandent des dots i élevées que peu de jeunes filles peuvem atisfaire à. leurs exigences. C'est pour pro esfer contre cette mode, que beaucoup d( eunes filles mettent le feu à leurs vêtement? :t se laissent brûler vives. Le gouvernemem le la province a pris des mesures pour met re un terme au mal. Une escadre anglaise dans les eaux russes La première escadre de cuirassés, sous 1( commandement du contre-amiral Bitty, esl irrivée à Reval hier et sera à Cronstadt lundi L'ambassadeur de Grande-Bretagne ira i 3eval samedi et reviendra à Cronstadt avec l'amiral Bitty. Les croiseurs «Blonde» et «Boa iicea», ainsi que le yacht particulier de l'a mirai Bitty, ayant à bord Mme Bitty et le: invités de l'amiral, iront à Saint-Péters bourg. Il y aura un échange de visites officielle: l\ Cronstadt et à Saint-Pétersbourg et un dl ner sera offert à bord du yacht, à Cronstadt On croit savoir que le.tsar visitera les na vires de guerre anglais le 23 ou le 25 juin. Quand l'escadre anglaise quittera Reval l'escadre de combat de l'amiral Essen l'ac compagnera. NOS ÉCHOS AUX NOUVEAUX ABONNÉS Le HOUVEAU PRÉCURSEUR sera servi gratuitement dès ce jour jusqu'au SOjuin à tous ceux qui t abonnenL Le prix de l'abonnement est 12 francs par an. * * * Le Roi à, la Semaine d'Anvers La Semaine d'Anvers aura cette année un éclat inaccoutumé. Le Royal Yacht Club de Belgique qui organise en effet cétte année les fêtes de la Semaine d'Anvers,célébrera en même temps le 25me anniversaire de sa fondation et déjà, de toutes parts, de nombreuses marques de sympathies ont été témoignées à notre grand club. Sa Majesté le Roi, qui avait daigné accorder à la Semaine d'Anvers et son très haut patronage et une magnifique coupe royale qui a été attribuée comme prix d'honneur des journées des 11, 12 et 13 juillet à la catégorie des six mètres de jauge internationaux, viendra suivre la journée de régates internationales à la voile du 12 juillet; on en a reçu la nouvelle ce matin. D'autres prix ont encore été remis à la direction du R. Y. C. B, notamment de la part de la «Koninklijke Nederlandsche Zeil- en Roei Vereeniging d'Amsterdam», (ce prix sera destiné à la catégorie des fonds plats), etc., etc. Parmi les numéros formant le programme intéressant de la Semaine d'Anvers, nous citerons tout spécialement la «Revue des yachts pavoisés», qui sera passée à Bath pendant le mouillage. Tous les yachts tant ceux ayant pris part aux régates que ceux à moteur, vapeur ou voile ayant suivi les racers, sont invités à se joindre à la flottille des bateaux de plaisance qui seront passés en revue à Bath. Une médaille com-mémorative du 25me anniversaire du R. Y. C. B. sera remise à tous ceux qui auront pris part à la «Revue des.yachts». Le samedi 11 juillet aura lieu au restaurant du «Paon Royal» le grand banquet offert en l'honneur des yachtsmen étrangers.Nul doute que ces fêtes marqueront dans les annales du yachting belge. Une nouvelle bibliothèque? On sait que la bibliothèque principale de ' la place Conscience est trop petite. Depuis des années déjà le public aussi bien que les ! bibliothécaires se plaignent de l'exiguïté j des locaux et la Ville cherche depuis long- ; temps à remédier à cette situation. Il semble qu'on ait trouvé une solution. Il est question d'acquérir le Grand-Hôtel de la rue Gérard, pour y transférer la bibliothèque.Le Grand-Hôtel qui est l'ancienne demeure du baron de Caters, bourgmestre d'Anvers, est un des plus grands immeubles anciens que compte encore notre ville. Si l'administration communale achète cette pro-, priété on devra naturellement y effectuer de grandes transformations. * * * La cavalerie à l eau ' D'intéressantes expériences de passage \ d'eau ont eu lieu hier sur l'étang de Genval i par le 1er régiment des guides. C'est la première fois que pareille expérience est tentée en Belgique. Elle a été couronnée d'un plein succès. La partie du lac où s'est effectué le passage a une profondeur de 2 m. 50 et une largeur de deux cents mètres. | Parti de la caserne à 6 h. 1/2, le régiment, comprenant quatre escadrons et 900 chevaux, a d'abord exécuté une manœuvre, ; puis à 9. h. s'est réuni aux abords du lac où se trouvait le général De Witte entouré de son état-major. ' Les chevaux sont désellés et les cavaliers Empilent dans des chaloupes selles, sabres !. et lances. Dans l'embarcation prennent place à l'avant et à l'arriéré deux conduc- i teurs qui tiennent les longes des chevaux. ■ On essaie d'abord par couple, mais les bêtes qui s'aventurent pour la première fois dans l'eau se montrent au début assez indociles. On renouvelle l'expérience et enfin les chevaux atteignent l'autre rive non sans maints incidents amusants. Au bout de 2 h. 1/2, un peloton était passé. Sur ces entrefaites quelques décidés proposent à leurs officiers de passer le lac sur le dos de leurs chevaux. Il en est décidé ainsi et une quinzaine de guides, tous bons nageurs s'entend, se débarrassent prestement de leurs vêtements et montent à cheval le torse nu et vêtus d'un simple caleçon. Très beau départ. Les quinze chevaux s'avancent dans le lac, se mettant à nager vigoureusement. Malheureusement, ça ne dure pas. La moitié commence à renâcler, et malgré les efforts de leurs cavaliers,les bêtes font demi-tour plus vite qu'elles ne sont parties. Pendant ce temps, l'autre moitié continue sa marche triomphale. On applaudit à mesure qu'elle avance, et ce sont des acclamations quand, enfin, elle arrive au but. Ce succès redonne du cœur aux autres; et l'un après l'autre ils se remettent à l'eau, et plusieurs parviennent à bon port. Vers une heure, les trois quarts environ des chev.aux avaient passé, et avec plus de succès qu'au début', par deux, par trois et même par quatre, le reste passe enfin. Des centaines de curieux, massés sur les rives du lac ont suivi la manœuvre avec le plus grand intérêt applaudissant chaleureusement l'habileté des soldats. * * * Amende honorable La Métropole a eu enfin un accès de bonne foi et de bon sens. Cela ne lui arrive pas tous les jours,mais comme le confrère flamand Het llandels-blad, où la Métropole cherche souvent ses inspirations — on prend son bien où on le trouve — comme Het Handelsblad avait fait machine en arrière en ce qui concerne ses renseignements au sujet de l'écluse Royers, la Métropole a bien dû suivre. Ce matin, elle donne la note que voici.' Le cri d'alarme que l'un de nos confrères a jeté hier, s'il ne se justifie pas entièrement, a cependant permis de constater qu'un accident peu grave, en vérité, s'est produit à l'écluse. Il n'y a pas de fumée sans feu! Voici donc ce qu'il est dit dans les cercles «bien informés». Aucun rail ne s'est détaché, mais le rail, qui sert de glissière à l'une des portes intérieures de l'écluse s'est rompu en son milieu. Ce rail repose sur toute ç,i longueur sur un mur en maçonnerie très solide et du reste, indemne. Cet accident n'offre heureusement aucun caractère de gravité par le fait que la porte, du moment qu'elle entre dans l'eau, se trouve équilibrée par le poids du volume d'eau qu'elle déplace; elle n'exerce par conséquent qu'une pression très relative sur le rail brisé. Nous pouvons donc nous rassurer complètement; l'écluse Royers n'est pas en danger. L'accident sera réparé sous peu. Il eut beaucoup mieux valu ne pas jeter stupidement un cri d'alarme, alors qu'il n'y a jamais eu le moindre danger. Tous ces cris d'alarme jettent le discrédit sur notre port au grand dam du commerce maritime. Faisons de plus observer que l'excuse invoquée par la Métropole est pitoyable. L'accident auquel elle fait allusion date du 15 mai dernier, le Nouveau Précurseur l'a immédiatement signalé en disant que pendant quelque temps on devrait manœuvrer avec prudence les portes de l'écluse Royers. Cela s'est fait, et jamais le passage par cette écluse n'a été interrompu. * * * Les gardes civiques et la procession Tout le monde se rappelle encore le cas de ce soldat Marit, qui refusa, à Anvers, de présenter les armes au passage du Saint-Sacrement. Un incident, à peu près semblable, en ce sens qu'il ne concerne, cette fois, que les gardes civiques, vient de se passer à Liège, dimanche dernier, lors de la grande procession de la Fête-Dieu. Voici comment YExpre*s de Liège narre les faits: «...Dans la foule qui regardait défiler ces soutanes sacrées se trouvaient plusieurs gardes civiques. Certains d'entre eux ne crurent pas devoir saluer et présenter les armes à l'idole qui passait.C'était leur droit. Les honneurs à rendre à ce Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 40 LA PLUS FORTE Grand Roman PAR Kohoi't Or, j'ai le légitime désir de mettre quelque argent de côté afin de m'assurer un morceau de pain pour le jour où vous m'aurez renvoyée rejoindre vos amours d'antan. — Oh! oh! ce jour de malheur n'arrivera jamais, fit galamment le banquier. _ Ne vous mettez pas en frais de politesse, il arrivera! Alors, c'est convenu. Au lieu des boutons d'oreilles et du bracelet, c'est leur prix que vous allez m'offrir, n'est-ce pas? — Mais, savez-vous Irène,fit avec méfiance le banquier, que cette manie de thésauriser' me paraît quelque peu suspecte. Ce qui vient par la flûte s'en va par le tambour, dit un vilain proverbe. Et vraiment on pourrait croire... Yvonne Lambert l'interrompit par un bravant éclat de rire. _ Q^oi?... vous supposez que je vous trompant-- voug me connajSSie* peu pour me croire capable d'avoir une to- ^N'avez-vous pas encore découvert à quel Tpoint je méprise les hommes? îson mon cher baron, c est pou» moi seule, 'pour mes jours que je veux assurer «ne petite fortune. . Au surplus, si vous avez des doutes, je vous prierais d'être mon banquier, et t.. | faire fructifier mes quelques économies. M. Frémont la regarda avec admiration. j Malgré lui un sentiment de respect se mêlait à la passion toute charnelle qu'il , ressentait pour Yvonne. Il venait de constater en elle une âpreté j au gain, un amour pour la richesse, près- j que égal à celui qu'il professait lui-même! — Je vois avec plaisir, ma chère Irène, ; que contrairement aux autres femmes, et j différente de... de vos... Il s'interrompit. — Achevez donc, mon cher, ricana la jeune femme, vous voulez dire mes pareilles? — Non; mais je suis heureux de voir que vous ne traitez pas cette grande question d'argent avec une légèreté qui touche à la démence. Oui, oui, vous serez riche, Irène, je vous le promets; et je vous aiderai à conquérir la fortune que vous convoitez. — Voilà qui est tout à fait gentil! Alors l'argent de cette parure? — Vous le recevrez la semains prochaine, ainsi que les bijoux en quest'on. — Merci, vous êtes mille fois trop aimable, répliqua froidement Yvonne. Et, renversant la tête légèrement en arrière, elle se mit à contempler les spirales de fumée qui s'enguirlandaient vers le plafond.Subitement tombée dans une profonde et silencieuse rêverie, Yvonne revoyait sa course à Meudon et distinguait, nettement dans les méandres de la fumée, une tête enfantine. des yeux noirs dans un face rose' et j ouf hue, je petites mains qui jouaient avec une chaîne d'oi. — Riche, tu seras riche, mon enfant chéri, se disait-elle. gioppé de la songerie de sa compagne, M. i'Vémoni l'interpella. — Comme ygu£ ètgg taciturne, ce soir, kelle vicomtesse | Que se passe-t-il donc en votre capricieux esprit? Yvonne tressaillit, comme si elle venait d'être réveillée en sursaut. Elle abaissa son regard sur le fournisseur de son luxe et répliqua avec gravité: — Tant que vous m'aimerez, monsieur, je vous demande de me prouver votre affection en respectant mes tristesses. — Vous êtes triste; pourquoi donc, belle vicomtesse! demanda-t-il étonné. — Parce que j'ai perdu le droit d'aimer la pauvreté, dit-elle avec lenteur. — Voyons, ma chère Irène, pas de papillons noirs! Vous êtes jeune, vous êtes belle, vous êtes aimée, jouissez donc de la vie! I Ah! si vous étiez à ma place, je comprendrais ce pessimisme. — Quelle plaisanterie? fit Yvonne avec amertume. N'êtes-vous pas le plus heureux des hommes, vous qui maniez tant d'or? Gaspard Frémont hocha tristement la tète, et poussant un soupir: — Tout l'or du monde ne saurait me donner le premier des biens de ce monde, la jeunesse! — Bah! quand on est*riche on est toujours jeune et beau. — Erreur, ma toute belle. Tous les matins je découvre sur mon front quelque nouveau cheveu blanc, une nouvelle égratignu-re du temps. Et tenez*, aujourd'hui encore j'ai reçu de • Russie un cadeau qui consacre mon entrée dans la vieillesse. — Un cadeau de Russie! s'écria la jeune femme, subitement intéressée. — Oui, ma chère. Vous savez que j'ai marié ma fille au comte Pierre de 1p. ""loche-briant,' secrétaire de l'ambassade de France à Pétersbourg. Ma fille est mère depuis plus d'un an et elle m'a envoyé la photographie de son bébé.Me voilà promu grand-père. — Ainsi, fit lentement Yvonne, le comte et je veux dire la comtesse de la Roche-briant, a un enfant? Est-ce un garçon ou une fille? — Une fille. Je dois avoir sur moi cette photographie. Elle se trouve dans une lettre que je n'ai pas eu le temps de lire en entier. Vous me permettez de l'achever? — Comment donc, mon cher! Le banquier fouilla dans la poche de sa redingote et en sortit une large enveloppe déjà ouverte. Il la posa sur la table et en retira un portrait photographique de grand format. Et soudain Yvonne se leva, poussa une chaise contre celle du banquier et vint s'asseoir à côté de lui. — Laissez-moi regarder ce portrait! de-manda-t-elle impérieusement. Et elle s'empara de la photographie. Tout absorbé par sa lecture, le baron n'a vait pas vu ce mouvement. La lettre, d'aileurs, devait le contrarier D'instant en instant, de dolentes excla mations s'échappaient de ses lèvres. — Pauvre Angèle!... Ah! non, il ne vau pas cher, l'animal!... * Il va la ruiner avec ses frasques. — Ah! mais non... Il est temps que j'] mette bon ordre ... Heureusement, j'ai l'œil ouvert. Et pendant ce temps, les yeux rivés su le portrait, Yvonne regardait ardemment e une rougeur de fièvre empourprait se joues. La photographie représentait une fillett d'un an, assise dans un grand fauteuil. C'était une délicieuse tête de baby à 1; chevelure frisée, aux grands yeux s'ouvran étonnés, dans un mignon visage à fossettes Ce portrait était tout semblable à l'image entrevue tout à l'heure dans les flottantes vapeurs montant au plafond, tout semblable à la fillette que l'on cachait, là-bas, dans un enclos de Meudon. Et, éomme fascinée, hypnotisée par cette image, Yvonne le scrutait, étudiant chaque trait, détaillant tous les linéaments de cette figure enfantine! Et tout en poursuivant cet examen, des pensées vagues mais bizarres roulaient dans son esprit. — Oh! Dieu! se disait-elle, quelle étrange, quelle prodigieuse ressemblance! Ce n'est pas.la fille de ma rivale, c'est mon enfant lui-même. M. Frémont cependant avait achevé la lecture de cette lettre. — Vous mangez du regard ce portrait, dit-il en souriant. Il vous plaît? ,— Je cherchais une ressemblance entre votre petite-fille et vous, répliqua Yvonne, Le banquier hocha la tête, — Hélasl non, répondit-il avec un soupir, il paraît que Mlle Tamara... — Tamara, interrompit la jeune femme, quel est ce nom? t — Un nom russe que lui a donné son parrain. 11 paraît donc que la petite est tout le portrait de mon gredin de gendre et n'a r rien, absolument rien de nous autres Frémont.Tant mieux quant au physique, mais r pour le moral, espérons qu'il n'en sera pas t de même! s — Ah! fit Yvonne, dont les yeux étince-laient, vous dites que le comte de la Ro-î chebriant est mauvais mari? — C'est un triste personnage; il rend sa l femme, très malheureuse! t — Vraiment ? interrogea )a jeune femme ayeG curiosité, — Mon Dieu! reprit le banquier en haussant les épaules", je ne suppose pas qu'il maltraite sa femme, car il aurait affaire à moi. Je dois avouer pourtant que ma chère Angèle est peu raisonnable et demande à la vie des joies chimériques. Elle avait espéré dans le mariage trouver un roman d'amour. Toujours des lectures de pensionnaire! Elles ont troublé sa cervelle; elles ont dû en égarer bien d'autres. — Oh oui, bien d'autres, soupira douloureusement Yvonne Lambert. — .Comme vous dites cela!... On a donc eu aussi son petit roman? demanda le baron en remplissant son verre. Yvonne jeta sur l'insolent un regard de fureur. Puis, avec un mauvais rire: — Mais, si le mari est infidèle, pourq» Mme do la Rochebriant ne se venge-t-pas?— Se venger? Qu'appelez-vous se venger? demanda le baron en se levant. — Prendre un amant! répliqua Yvonne en ricanant toujours. — Taisez-vous! s'écria le baron. Ma fille est une honnête femme». — Ah! dit Yvonne en redressant sa taille, elle ne ressemble donc pas à son père? — Des mots, nia chère, que vous ferez bien à l'avenir de garder pour vous. Bonsoir, belle vicomtesse, je vous laisse à votre méchante humeur. Mais, brusque, Yvonne Lambert était devenue câline. — Une humbe supplique, dit-elle, donnez-moi ce portrait. — Quel est ce nouveau caprice? fit M. Frémont étonné. — Une superstition de tendre amante. (À continuer.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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