Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 06 Juli. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/th8bg2jc41/
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I^uiuli 6 Juillet 1914 CU*TQ CEWTIIMtïK» 80"" année — X0 1H1 Le Nouveau Précurseur A.BOisnsTEis^rEisr'rs - .NVITR'* un ail 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. rnTPMFim. - 15.00 fr.; . 8.00 fr.; - 4.50 fr. nfïïLANDE • 82.00 fr.; . 16.00 fr.; - 8.00 fr. PiiypmroiikO » 82.00 fr.; » 16.00 fr.; » S.00 fr. îiMON prALK, . 42.00 fr!; . 21.00 fr.'; . 10.50 fr. Tout Abonnement se poursnit jusqu'à refus formel. ON £'ABONNE & Anvers au bureau du journal et dans toua les bureaux des fOtot en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { SÏÏSSSîtioa : N° { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. AisrisroisroE =5 - ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » { à 4 lignes . » 1.00 | Faits divers, la ligne. . » 2.50 inancières, la ligne . » 0.50 1 Chronique Anvers ...» 3.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agence lavas, 8, place des Martyrs, à BruoaeUcs, 8, Place de la Bourse, à Paris, et '20, righ Holàorn, à Londres. Cbronioue anversoise — i Mesures contre l'incendie. — Le poêle du Théâtre, du Cirque et ceux des anciennes Variétés. — Chauffage rud'men-taire. —- Une panique. — Vieilles coutumes. Les mesures prises pour assurer, dans les théâtres, plus de sécurité aux spectateurs sont présentement l'objet de toutes les conversations (pour me servir d'une expression qui est en usage depuis Théophraste Renaudot pour introduire un sujet d'article). Et c'est un prétexte aussi, durant la torpeur des mois d'été, par ces journées charmantes qui nous donnent l'alternative d'une insolation ou de la mort par la foudre, de nous occuper encore un peu de choses théâtrales, tout de même. Quelques petits cinémas, impuissants à faire les frais eue nécessite l'aménagement de leur salle selon les prescriptions nouvelles, devront fermer leurs portes; mais ce sera tout ou a neu près, car pour la plupart, les autorités seront indulgentes comme toujours truand il s'agit de théâtres et, au lieu de fermer les portes, ils fermeront les yeux. A ce propos, sait-on où la crainte d'un incendie possible est né? C'est dans ce curieux théâtre des marionnettes de la rue des Cerceaux où l'héroïque iipoesjenel» lance encore toujours d'une voie terrible sa grandiloquente bravade. . Le directeur de cette scène peu aristocratique et peu fréquentée par les coulissiers, reçut il y a quelque douze ans, la visite du sempiternel M. Qui-de-droit, qui lui intima l'ordre de pratiquer une seconde issue encore que le théâtre ne se glorifiât point de chauffage. central, m même de chauffage quelconque. Ce ne fut pas, toutefois, une mesure inutile; car si le feu avait pris aux répliques chauffées à blanc des artistes de bois, la panique aurait été inévitable, et l'on aurait eu tout au moins -des blessés avant que tout le monde eut pu se réfugier dans le cabaret voisin, ou se débitaient, les soirs de grand gala, des crêpes à un sou l'une... » * » Nos pères se souciaient modérément de leur sécurité au théâtre. Des Anversois de mon âge, — c'est â dire qui ne sont pas encore vieux, — se souviendront du Théâtre du Cirque de la rue Jésus, où sous la direction Henri Verstraeten, se jouaient des drames effrayants comme «Marino MarmelU of de Bloednacht van Venetië» et autres «Muette de Portici». Dans la salle, a droite de la scène, à un mètre de distance des fauteuils, se trouvait le poêle, un grand poêle à charbon que venait alimenter une fois durant la représentation quelque troisième accessoiriste. Il fallait contourner cette source de chaleur pour se rendre au caveau, lequel se trouvait au bout d'un long com-dor en pente douce, longeant la scène. Quiconque n'avait pas soif d'un verre de lou-vain ou de diest, — cette dernière était considérée comme un luxe pour ainsi dire inavouable — pouvait aller se chauffer autour du poêle pendant les entr'actes. C'est là qu'on séchait ses larmes jaillies durant l'action de la pièce et qu'on jugeait les artistes. Et personne ne songeait à l'incendie, qui, nonobstant, détruisit l'immeuble quelques années après. Plus rudimentaire encore était le système de chauffage à l'ancien Théâtre des Variétés de la rue Gérard, où la troupe du Théâtre néerlandais donna ses représentations jusqu'en 1874. Car n'oublions pas que cet immeuble était le type du provisoire, et que édifié en 1829 au moyen de matériaux primitifs, on ne lui donna des murs solides et encore! — qu'en 1834. Or, là aussi, la salle était chauffée au moyen de grands poêles qui se trouvaient ries deux côtés du parquet dans une palissade de bois qui séparait la salle des couloirs. Et lorsque, pendant l'entr'acte, un ouvrier zélé venait activer le feu au moyen d'un tisonnier redoutable, les flammes s'échappaient un peu partout des crevasses,.. Il n'y avait memi pas de garde-feu! * * * Un dimanche soir, il y eut une panique tout de même. Le spectacle se terminait pai un vaudeville à sueeès de l'époque: «Nos do mestiques», une pièce dans laquelle, à cer tain moment, les artistes doivent se livrer à une chorégraphie déconcertante. Tout à coup, le cri terrible retentit: «Au feu!» Ce fut une poussée innénarrable vers l'unique sortie. Un spectateur de la troisième galerie fut à ce point bousculé par-dessus la balustrade qu'il vint choir au milieu du parterre. Quant aux artistes, ils avaient pris la fuite par la salle de bal derrière la scène. Les pompiers, après rapide enquête, purent constater qu'il n'y avait pas question d'incendie, mais que la poussière soulevée pendant la danse par les jupons des actrices avait donné l'illusion de la fumée. Peu d'instants après, les spectateurs avaient repris leurs places et les artistes,^ rassurés, continuèrent leurs saltations effrénées avec un enthousiasme gz'andissant. A l'entr'acte suivant, selon l'usage plus antique que'solennel, on sortait toutes espèces de provisions de bouche qu'on se partageait fraternellement, et dont les restes allaient s'abattre sur quelque crâne dénudé, I car, dans ce théâtre, les calvities étaient l'objet d'un mépris inexplicable. D'antres, plus prodigues de leurs ors, allaient déguster au Caveau les saucisses bouillies dont la réputation était mondiale, ou se rendaient au Schans, rue Terninck, ou au ffa-tergeus, à côté des Variétés, où l'on se livrait à de véritables orgies de lapin et d'anguilles. Quant aux amateurs d'une grande goutte, c'était chez Groenewoudt, en face, qu'ils allaient satisfaire leur vice. I Disons encore, que c'est au sein de ce théâtre que naquit la presse théâtrale. Il y avait une feuille minuscule, éditée par un petit imprimeur de la rue Iloublonnière, et à laquelle collaborait un de nos mandataires au Conseil communal ainsi que M. Verellen, qui devint plus tard rédacteur en chef du ((Mephisto». Que de choses très vieilles, et qui, pourtant, ne datent que de quelques lustres! Pierre MARZERELLE. Au Dehors ROUMANIE Un discours du Roi. Samedi, en recevant la commission -de la Chambre chargée de rédiger la réponse parle-| mentaire au message royal, le roi Carol a ait i notamment: , v , i « Dans ce moment solennel où il s agit de l'avenir de la patrie, j'ai la conviction que 1g Parlement procédera à la revision de la Constitution avec le concours patriotique el i loyal de tous, dans un esprit de droiture el de haute prévoyance, sans autre passion que le bien général du pays. Le Roi est désireux de conserver la situation acquise par les éve-nements de l'année dernière, et d'élargir les bases sociales par un travail pacifique et de bonne administration intérieure qui en est la garantie. Il fait des vœux chaleureux poui que les députés puissent remplir ces désirs lé gitimes qui sont les siens; il ne désire rien au tre que de pouvoir fermer les yeux tranquille ment, en laissant derrière lui la Roumanie puissante et un peuple heureux.» ALBANIE Le prince de Wied ' . A Rome, prenant peut-être les désirs poui ! la réalité on affirme que le prince Guillaume ' de Wied ne va pas prolonger son séjour en Al banie; tout aurait été préparé et serait prèi ' pour le départ du prince, qui quitterait Duraz : zo d'ici à deux ou trois jours au plus tard, sui ; un navire de guerre autrichien. Bid-Doda i Dimanche matin,Did Doda est arrivé à Duraz zo, accompagné, de Rairamturi, escorté d'une j centaine cle soldats. Il a d mandé 100,000 fr: : pour continuer l'attaque dirigée contre les in 1 surgés, Le conseil n'a pris jusqu'ici aucune dé . cision. Les insurgés ont pris Starvo. i Le prince Bid Doda a été reçu par le prince Il aurait conseillé à celui-ci de se rendre i Scutari. Des volontaires allemands Les journaux allemands annoncent la foi mation d'uif comité destiné à recruter des vc lontoires pour le prince d'Albanie. Conformément aux instructions du ministè re des affaires étrangères et de la préfectur de police de Berlin ce comité ne pourra enrC : 1er eiue les anciens soldats de nationalité no: | allemande. Le congrès épirote Aujourd'hui se réunit à Argyrocastro.le congrès épirote. On croit que M. Zographos insistera pour que le protocole de l'accord de Cor-fou soit approuvé. M lui faudra cependant Compter juvec un fort parti d'opinion intransigeante qui, considérant les changements importants survenus dans la situation intérieure de l'Albanie, l'instabilité de son gouvernement et la fragilité du trône, pourrait formuler de nouvelles exigences.L'avis d'un officier hollandais La «Gazette de Hollande» publie un résumé des déclarations faites dans un interview par le capitaine hollandais Sar, qui fut détaché en Albanie et qui est rentré dans la Pays-Bas pour cause de santé. Le capitaine est convaincu qu'on ne pourra mettre de l'ordre dans l'imbroglio albanais qu'à l'aide d'une intervention internationale armée. Les renforts que le Prince reçoit d'autres côtés, ne sont guère dignes de confiance. «Pour moi, a-t-il dit, ces gens choisiront toujours le parti du vainqueur.» Quant aux officiers hollandais, qui ont vu leur tâche d'organisateurs de la gendarmerie changée en celle de guerriers, le capitaine Sar déclara qu'il était bien difficilè d'agir autrement qu'ils" l'ont fait. «Mais, ajourta-t-il, je me demande souvent comme tout cela ira à la longue, si les puissances n'interv'ennent pas.» Puis parlant d'Essad Pacha,le capitaine Sar assura à son interloctuer que cet Albanais est beaucoup plus dangereux en Italie qu'il ne l'a jamais été en Albanie. Il est partisan de la politique italienne et peut faire en Italie autant de mal qu'il le veut. Comme il y a en Albanie outre un service des postes autrichien et albanais, une poste italienne, sa correspondance de ce côté est inviolable. «J'ai très bien connu Essad Pacha, et je suis absolument convaincu qu'à l'avenir ce sera toujours un élement excessivement dangereux. » — Et les Italiens? — La presse italienne n'est digne d'aucune confiance. Les correspondants de ses journaux à Durazzo sont des journalistes tels que je ne trouve véritablement pas d'expression pour qualifier leur attitude. — 'Et les espions italiens? — Je suis convaincu qu'ils se sont rendus coupables, de haute trahison. Et c'est un des motifs pour lesquels il faut déplorer la mort d ucolonel Thomson.» En outre,^ après s'être étendu sur les grands mérites de cet homme remarquable, le capi-tain Sar fait observer qu'il était déjà rendu populaire en Albanie et que ce n'est que sous le commandement d'un 'homme extraordinaire-comme lui, qu'il y aura moyen de faire quelque chose de l'Albanie. Puis abordant la question de l'Autriche, le capitaine Sar a dit que cette puissance défend ses intérêts tout comme l'Italie. Mais elle agit d'une manière beaucoup plus sympathique. Bref, en matière de conclusion, le capitaine Sar se montre sceptique en ce qui concerne ' l'avenir. La situation actuelle ne pourra durer; ; Durazzo est pour ainsi dire isolé, et les navires de guerre n'y sont ancrés que pour la montre. GRECE ET TURQUIE Un arbitrage La Turquie a accepté la proposition de la Grèce que les deux Etats, de commun accord, confient à un Etat neutre le choix de l'arbitre qui se rendra à Smyrne pour statuer , sur les litiges qui lui seront soumis par la commission turco-hellénique. j Un incident qui pourrait devenir grave Les journeux grecs dé samedi soir publient une dépêche de Chio disant que, dans l'après-midi d hier, un torpilleur turc a canon ne un voilier grec transportant des réfugiés à Chio. . , Ceux-ci auraient été laits prisonniers. Le même torpilleur se serait rendu à l'îlot Gouni et aurait bombardé le monastère, qui aurait subi des dégâts considérables. , MEXIQUE ; Les élections présidentielles Les élections pour la présidence et la vice-présidence ainsi que pour le sénat et la chambre des députés, ont eu lieu dimanche. Dans 1 la partie du Mexique qui se trouve sous l'autorité du général Huerta, les électeurs, en général, se sont montrés tout à fait indifférents et il y a eu abstention presque complète des votants<lans la capitale.Le générai Huertai est le candidat favori pour'la présidence et le général Blanquet pour la vice-présidence. Le sort de Huerta 1 : On dit que le général Huerta reprendrail ses anciennes fonctions de chef d'état-major, i ( Puis, il serait, dit-on, désigné à un poste j qu'on ne précise pas, à l'étranger, probable-mént en France. D'autres dépêches disent qu'il a été assassiné.Les élections qui ont eu lieu hier, et dans lesquelles le général Huerta arrive bon premier autour de Mexico prouvent qu'il n'est pas mort et qu'il n'a aucune intention de se retirer en Europe, s'il n'y est pas contraint. Un autre président Des dépêches privées reçues à Washington disent que M. Pedro Lascurain sera élu à la présidence. M. Lascurian était ministre des affaires étrangères lorsque le président Made-ro fut renversé et assassiné et il fit un moment à ce titre l'intérim présidentiel. Un vice-consul anglais en cour martiale Les c'onstitutionnalistes ont arrêté à Zaca-tectts, après s'être emparés de cette ville, le , vice-consul anglais, M. Saint-Clair Douglas, qu'ils accusent d'avoir assisté les fédéraux avant et pendant le siège de- cette ville. Il aurait, avec un projecteur ' placé sur les hauteurs de la Bufa, gêné les opérations des révolutionnaires.M. Douglas va être traduit comme espion i devant une cour martiale. Le secrétaire d'Etat ; ; américain, M. Bryan, a télégraphié à M. Hamm, consul des Etats-Unis à Durango, de se rendre à Zacatecas et d'éviter peut-être une nouvelle affaire Benton. , t * Après l'assassinat de i'arcliiduc et de sa femme FRANÇOIS JOSEPH i Le vieil empereur d'Autriche-Hongrie a écrit des lettres autographes aux ministres de la guerre de l'Autriche et de la Hongrie et au ministre commun des Finances qui a dans son département l'administration de la Bosnie et de l'Herzégovine. Dans ces lettres, l'empereur remercie l'armée et la population des provinces annexées des témoignages de sympathie et de fidélité qu'elles lui ont données. Il énonce son intention de continuer à remplir les devoirs de sa haute charge sans se laisser décourager par le malheur qui le frappe. Le FILS DE L'ARCHIDUC HERITIER Suivant le Neues Wiener Journal, le prince Max de I-lohenberg, fils aîné de l'archiduc François-Ferdinand, recevrait prochainement le titre de duc de Lorraine avec les armes de. la Maison de Lorraine. On sait que ce titre appartient à l'empereur d'Autriche.UNE PROTESTATION Le commandant Primitchevitch,aurait été désigné par Cabrinoyîtch, comme un des instigateurs du complot contre feu l'archiduc. Du moins c'est ce qu'à dit la Wiener Algemeine Zeitung. En réponse à cette allégation, M. Primitchevitch publie la déclaration suivante: «J'oppose le démenti le plus catégorique à la nouvelle de la Wiener Allgemeine Zeitung et je déclare n'avoir eu aucune relation avec les auteurs de l'attentat, ni connexité avec les événements de Serajevo. Cette inculpation a pour but, ainsi que celles qui furent portées contre moi dans la presse, lors du procès de trahison d'Agram, de jeter des soupçons sur mes frères et sur les hommes politiques de Croatie, et de cette manière compromettre la coalition serbo-croate. L'instruction établira l'inanité de cette dernière accusation, ainsi qu'il en fut, d'ailleurs, pour les précédentes.» MENACES A LA SERBIE On persiste à croire à Budapest que le ! gouvernement austro-hongrois va faire des démarches énergiques à Belgrade, et on croit savoir qu'on prend des mesures militaires pour donner à cette démarche un plus grand poids. : Le bruit a couru qu'un ou <|e\ix corps d'armée ont reçu des ordres à cet égard. Ces rumeurs n'ont pas encore été confir mées, mais on précise que le 7e corps au-rait rappelé ses officiers de réserve poui lundi. 325,000' hommes au moins se trouvenl actuellement en Bosnie-Herzégovine et Hongrie méridionale, c'est-à-dire près de la frontière de Serbie. Nouvelles de l'Étranger Interrogatoire de Mme Caillaux M. Louis Albanel, conseiller à la cour d'ap pel de Paris, qui présidera les débats de l'af faire Caillaux, a fait subir samedi l'interroga toire d'usage à la prisonnière de Saint-Lazare A onze heures du matin M. Albanel se rendi à la prison de Saint-Lazarre. Il trouva dans 1( cabinet du directeur" Mme Caillaux en «robi d'intérieur» et en corsage de tulle. Aussitôt, conformément à l'article 242 du Co de d'instruction criminelle l'huissier Mtre La cour a signifié à la prisonnière l'arrêt de ren voi devant la cour d'assises, l'acte d'accusatioi et lui a remis copies de l'un et de l'autre do cument. Puis le président Albanel a procédé à l'inter rogatoire, d'après les prescriptions des arti cles 293, 294 et 296 du même code — interroga toire de pure forme d'ailleurs. — Persistez-vous, madame, a-t-il dit, dan: vos précédentes déclarations devant le jugi d'instruction? — Oui, monsier. — Avez-vous un conseil pour votre défense' — Oui, monsieur. Puis M. Abanel avertit Mme Caillaux qui dans le cas où elle se croirait fondée à forme: une demande en nullité contre l'arrêt de rëh voi elle devait faire sa déclaration à ce su jet dans les cinq jours, et qu'après l'expira tion de ce délai, elle n'y serait plus recevable M. Prignon invita alors Mme Caillaux à si gner son interrogatoire; et comme la main di la prisonnière tremblait, elle fit cette remar que: — Comme je tremble! C'est sans doute ; cause de la piqûre de sérum qu'on m'a faite ci matin! Ayant cependant signé, Mme Caillaux se re tira pour aller rejoindre Mtre de Pachmann, ; qui elle remit les pièces de procédure qu'on ve nait de lui signifier. Monnaie da nickel Les premières piécettes de nickel française perforées viennent de sortir des presses de 1; Monnaie, de l'Etat. Elles sont fort jolies. Les images sont sim pies. Le sou est grand comme une pièce d'o de dix francs, le décime comme un louis, li pièce de vingt-cinq centimes comme le soi de bronze actuel. Les trois piécettes sont trè minces et légères, légères, légères!... Le public en sera certainement satisfait. I le faudra bien d'ailleurs, car à partir d'au jourd'hui on ne frappera plus de bronze, oi ne frappera que la nouvelle monnaie de nickel Dès que le stock en sera suffisant pour un première émission, les piécettes blanches 6C ront lancées dans la circulation par toute 1: France. Et cela aura lieu dans trois mois au plu tard. Obsèques de M. Chamberlain La famille de M. Joseph Chamberlain, re* pectant, paraît-il, les vœux exprimés par l'hoir me d'Etat disparu, a réfusé l'offre d'une s( pulture à l'abbaye de Westminster. Les obsèques ont lieu aujourd'hui lundi, Birmingham, les seuls amis personnels d défunt y prenant part. Hier matin, un certain nombre de journau ont paru encadrés de deuil. Des télégramme de condoléances arrivent de toutes les partie du monde. Les houilleurs français .. Le Congrès de la Fédération nationale de mineurs français, qui s'est tenu dimanche, .Denain, à examiné la question de la journée <: huit heures. II.a constaté que l'application t la nouvelle loi ne donne nulle part satisfa tion aux mineurs et a décidé d'obtenir soit < l'administration, soit d'une entente avec le .patrons, que. la loi soit appliquée comme le xl mandent les ouvriers. Dans le cas où ceux-! n'obtiendraient pas satisfaction, les syndica adhérents s'engagent à.provoquer l'applicatiu par les ouvriers eux-mêmes de la loi de hu heures intégrale. Grèvp «empiète à l'arsenal de Woolwich Une grève a éclaté à l'arsenal militaire ( Woolwich. Elle a commencé samedi par refus de travail de "600 ouvriers environ ; el s'accroit et" se "généralise au point qu'aujourd'hui 8,000 ouvriers seront en grève. Celle-ci se produit pour exiger la reprise sans aucune condition d'un ouvrier congédié. Cet ouvrier, un mécanicien nommé Ent-whistle, âvait refusé de monter une machine sur des fondations construites par des ouvriers non-syndiqués. Il fut appelé devant ses chefs et renvoyé en raison de refus persistant d'exécuter le travail en question. Tous ses camarades ont pris fait et cause pour lui et, au cours d'une réunion générale ils ont décidé de ne reprendre le travail que lorsque Entwhistlfc aura été réintégré sans conditions. La direction de l'arsenal a offert de reprendre Entwhistle pourvu qu'il acceptât de faire le travail qu'on lui avait demandé. Au cours d'une réunion, tenue dans la soirée d'hier, on a appris que tous les syndicats . ont ordonné à leurs membres de se mettre en grève demain. En conséquence, il y aura chô-• mage complet à l'arsenal. » Pas un ouvrier ne reprendra le travail tant ; que l'employé, dont le renvoi pour insubordination a occasionné la grève, ne sera pas réintégré sans conditions. NOS ÉCHOS Pour Rotterdam contrô Anvers i Nous trouvons dans le dernier numéro de ! la Gazette de Hollande, la reproduction d'un article du Neptune, journal qui se dit l'or-, gane et le détenseur du commerce maritime d'Anvers. Cet article se rapporte à l'outillage de notre port. Notre confrère néerlandais déduit de cet article que le commerce maritime a bien tort de s'attarder à Anvers, qu'il doit s'empresser d'abandonner ce port pour Rotterdam.Nous ne cesserons de signaler ces articles de journaux anversois écrits au profit <■ de Rotterdam. ! * * » Excursion i Anvers a reçu aujourd'hui la visite des 680 membres du cercle ouvrier libéral Voo-ruitgang door 't Wêrh, d'Alost. Nos hôtes sont arrivés ce matin, à 9 heures, à la gare du Sud, où ils ont été reçus par Help U . Zelve, accompagné de son harmonie, de i ; MM- Stroum, Tyck et B. Arents, conseil-i 1ers communaux, J. Arents, De Graaf et - ' Hofmann, membres du comité. La récep-" j tion se fait dans le hall latéral de la gare. 1 l Les Alostois sont conduits par MM. van ' Brauteghem, président de Vooruitgang ' i door 't Voile; van Opdenbosch et Vincent, ] i vice-présidents; J. De Brueker, trésorier, et P. Aune, secrétaire. i ; Après avoir fait une promenade à tra-' vers la ville, on se rend au local de la rue - du Peuple, où, après l'exécution du Geu-zcnlled, Ull UlSCOlirs tle chaleureuse bion- 1 . venue est prononcé par M. Tyck. M. van s Brauteghem répond. Puis M. J. Arents parle de la boulangerie d'Help U Zelve, de j la suppression du travail de nuit et convie les Alostois à visiter les installations de la boulangerie. Nos hôtes se divisent ensuite en groupes pour aller visiter les installations maritimes et les curiosités de la ville. \ j * * * j ; Conseil national du parti libéral Hier a eu lieu,à 2 heures, dans la salle de * la Grande Harmonie à Bruxelles, l'assem-s blée générale du Conseil national du parti Libéral.Les membres ont pris connaissance . des tableaux de statistique électorale qui avaient été dressés par le Secrétariat général et qui établissent que le gouvernement | est en minorité dans le pays. De même que * d.ans la réunion des gauches libérales de mercredi dernier, l'assemblée a affirmé la nécessité de la revision constitutionnelle. , Aussi également est-ce à l'unanimité qu'elle :s s'est ralliée à la délibération des gauches li-bérales. Plusieurs députés ont complété les û renseignements qu'ils avaient fournis sur te résultats des dernières élections législa-tives. Un débat des plus intéressants s'est { produit sur les mesures à prendre pour empêcher les fraudes électorales des cléricaux, j pour développer encore davantage la propagande liberale et pour multiplier les Mule tualités libérales. le Une nouvelle réunion du Conseil national te aura lieu après les vacances- Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 53 LA PUIS FORTE Grand Roman PAR Robert 8AIIWIUL.® — Et pourquoi donc, sitôt votre repas ter miné, n'êtes-vous pas répartie? — Que voulez-vous! Je me suis laissé ter ter par la beauté de la nuit. L'air était si frais, si parfumé... Et pui j'ai regardé les étoiles, car je les adore!... Mais j'oublie que vous n'aimez pas la n< ture. Vous ne souriez comprendre mon ei thousiasme. — Voulez-vous avoir l'obligeance de m dire le nom du restaurant où vous avez d né? Cete fois la vicomtesse 6e redressa ave colère. — Ah ça! c'est donc un véritable intern gatoire que vous me faites subir? — Non; mais, ainsi que vous l'avez dit, j ferais peut-être bien de changer de régime de m'en aller admirer les étoiles, les claii de lune, de respirer cet air parfumé. Irène de Nagy, se levant et étouffant u bâillement: -— Bonsoir, monsieur, vous êtes dans vc humeurs noires. J'ai trop sommeil pour les supporter. Et d'un pas nonchalant elle se dirige vers la porte de sa chambre. D'un bond le banquier se jeta devant el et lui barra le passage. — Monsieur, perdez- vous l'esprit? s'écri Yvonne. Laissez-moi passer. i ( ■ j — Non, je ne vous lâcherai pas! clama . ' l'autre. | | Il est temps que cela finisse. i | Vous vous plaisez & me torturer? & me ren-I i dre ridicule à moi-même..., — Pas seulement à vous-même, cher monsieur, interrompit-elle. — Ah! vous me trouvez ridicule! fit-il d'un® * ! voix rauque. 4 j —: Plus que riflicule, ricana la vicomtesse, ' grotesque! | — Prenez garde, ne me poussez pas à bout, madame, vous vous en repentiriez! - » ... Dè§ menaces? Vous devriez comprendre, depuis le tempo h)!? pous nous connaissons, combien elles me laissent indifférgftte! — Vous avez tort, madame, fit rentèinënt s le banquier, car le jour où... — Assez, interrompit Yvonne, je ne vous l- ai jamais donné le droit du m'ifi^uUef. i- Si votre patience est à bout, là mienne aussi est épuisée. e Quittons-nous donc, je ne demande pas î- mieux! Mais, au nom du ciel, pas de scènes! c Je les ai en horreur. M. Frémont parut subitement calmé. >- Il laissa tomber ses bras, e£; — Comment?... Ai-je bien entendu?... C'est e donc une rupture, balbutia-t-il. — Eh! mon Dieu! appelez la chose comme 5 vous voudrez, iftaig finissons-en. Croyez-vous que je rie »oi« exç&lég n de ce3 stupides querelles, suivie:, de'rucco-modement's plus stupides encore, de vos in->s jurieux soupçons, de vos jalousies puériles, de vos grossières menaces? Allez donc chercher quelque autre maîtres-a se avec laquelle vous échangerez vos aménités, qui vous trompera, mais vous bombar-e dera de flatterie.s, et laissez-moi tranq;ij)lp' Et comme abasourdi, cpnsiérnèV" le ban-a quier ne songeait plub à la retenir, elle entra dans sa chambre .et s'enferma à clef. Pris d'une démente rage, le baron voulut enfoncer la porte; elle résista à ses efforts Alors, d'une voix que 1$ fureur étranglai' il cria: — C'egt bien, madame, cette fois c'est fin complètement fini entre nous! Jamais plus vous ne me reverrez, jamai je ne remettrai les pieds chez vous! Un éclat de rire derrière la cloison fut 1 seule réponse. Ivi*e de colère, de rancune, de çîége^pui; il tj'élunyu hoirs de la maison. ' Et tandis que sa voiture le ramenait che lui, il retraçait tous les détails de la scèn si cruelle à son amour propre qu'il venait d subir. Les insolente^ paroles de la vicomtesse i j sonnaient encore à ses 'QrejUéS- Voilà donc là récompense" qu'elle lui U moignait pour tout ce qu'elle avait rëçVi r1 , m Fou qu'il avait été d'avoir été si longtemp ; l'humble esclave de cette orgueilleuse! i Un insurmontable dégoût, un écœuremei I (le tout soi-même l'envqhissait, peu à pm I succédait à ges transports dp Jureur.. Et il songea, pris d'un confus remord aux joies du foyer, qu'il avait si lq^gtai»ï dédaignée^. Et là-bas, à l'hôtel de l'avenue du Bois-d Boulogne, dans le petit salon ivoire, Mn Frémont et Angèle échangeaient les conl dences de leurs mutuelles déc^|ipu^ Emu1 lu premièr-fe foi», 1«."baronne déve lait à atL fille les douloureuses étapes do i calvaire qu'avait été son mariage. — Comment as-tu fait pour ne mom de chagrin? demanda la jeune femme t r i émue par le récit de tant d'épreuves si va lamment supportées. .. 7v^a îp t'a vais; ef,. l'amour mate t?' 7 s vu! qui'ne se trompe pas, m'a cons lee et soutenue. r — Pauvre mère! soupira Angèle, j'admi ton cou i âge et voudrais f imiuir.. — . avoir souffrir., répondit Mine Frémor i. est encore le ineilleur moyen de se montrer supérieur à sa destinée, Minuit cependant venait de sonner, la ba-l, ronne se leva; 1 — Allons nous reposer, chère enfant, ti: s dois être fatiguée et... ! ... Tiens, j'entends le roulement d'yne YOÎ a ture; serait-ce ton père qui Vivien t? Il r\e rgUtr-È d'habitude que vers le matin. -, Le grincement de la porte cochère s'ou vrant sur ses gonds se fit entendre, et déjà z le cheval piaffait sous le porche, e — Oui, c'est bien lui, reprit Mme Fr£uio^i e en allumant un boug-r Quelque^ secondes plus tard, le banquiei Y entrait au "salon. 1 Un moment ïl demeura immobile sur l( i- seuil de Ta chambre, regardant tour à tôui 9 c;a femme et s'a fille. | — Qu'avez-vous, mon ami? demanda tran >s quillement Mme Frémont. • Seriez-vous souffrant? it Le visage du batiqoiei; était, en effet, très !.. ses yeux epefdus, ses traits convulsés ' "pxi violent tremblement agitait toute S£ s, personne, •s il fit quelques pas en avant et, s'appro ; chant de sa femme: 3- — Non, Amélie, non, je ne suis p$§ mala ie de!... i- Ou rdiit^t, oui, j'ai été longtemps YiQtim ' d'uiiVeffroyaWe aberration.,, i- Aujourd'hui je suis *u*:' et je ^ te d{ •o mander pardon' angèle! fit-il en s'adressant à sa fille, agi ir rouille-toi avec moi- et sois mon interné -S diaire auprès do celle que j'ai si lonstemp il- outragée! i II avait saisi le bras de Mme de la Roch( r- briant et lui-même, solennel, emphatique o- | grotesque, fléchissait déjà le genou. i Un geçîe de sa femme l'en empêcha, re i — Non, mon ami, s'écria-t-elle vivemen f non, je vous en conjure! t, t Angèle! exclama le banquier de plus e: plus exalté, sainte noble créature! Ail! com^en votre générosité m'accable! Alais il faut que vous sachiez à quoi degi;é d'abaissement était tombé l'homme dont vous ne voulez pas recevoir le témoignage de repentir. Apprenez que depuis trois ans je suis l'a-mant d'une certaine Irène de Nangy et^ — Assez, interompit Mme Frémont avec un frisson dans la voix, je ne veux rien savoir.Epargnez-moi* vos confessions elles me §ont plus pénibles que votre inconduite! — Non, non. je parlerai! J'ai besoin de me confesser; il faut que vous m'écoutiez. — A quoi bon, mon ami? Croyez-moi, gar-: dez vos confidences, fit doucement Mme Fr£ mont. M. Frémont éclata en sanglota, et d'une voix entrecoupée.; Parce que je veux que tu m'entendes! (lit-il en la tutoyant. i Un imperceptible sourire effleura les lè vres de Mme Frémont. l Angèle, très rouge, émue à la foi§ et hon> teuse, murmura à son touv-} — Sois bonne, pitié du ^ésp^,)0ir ^e mon pauvre père! " F ave/^nifp^*- sanglota le banquier, aye\ pulo. ^*a nom notre chère enfant, au * -^m de notre innocente petite-fille qui dori sous le même toit que nous! ... Je vous jure que je vais redevenir un mari fidèle, digne de vous... digne de votre amour. - — Je veux vous faire oublier les pleurî s que je vous ai fait verser!... Croyez en mon repentir... Ayez pitié, Amé lie, pardonnez-moi! (, Il avait saisi la main de sa. femme et U serrait entre les siennes. — Mon ami, dit-elle toujours très douce allez donc vous reposer. Le sommeil calmera vos nerfs, et demaii i vous serez mieux portant. ■mw-BKiitaaggaaaaa ! " | — Non, non, s'écria-t-il ,ayez pitié! ne l soyez pas implacable! j — Mais enfin, que voulez-vous? demanda-, t-elle avec une légère impatience. | — Que tu me pardonnes! fit-il avec un j nouveau sanglot. — Maman, implora Angèle, dont les yeux étaient baignés de larmes j Mme Frémont haussa légèrement les épaules, et avec froideur: — Eh bien! soit, je vous pardonne. | 'Etes-vous satisfait? dit-elle. ! — Merci! oh! merci! Je n'attendais pas ; moins de ta grande âme! ! Il enveloppa sa femme de ses bras et l'em-i brassa avec effusion. i Toujours impassib'e, elle subit sans les j rendre ces démonstrations inaccoutumées I de tendresse. j Puis M. Frémont, se tournant vers Mme de la Rochebriant: | — Et toi, ma fille chérie, voudras-tu ai-• mer ton pauvre père, coupable mais repen-j tant? j Pour toute réponse, Angèle se jeta à son cou. Mme Frémont, qui avait conservé tout son sàng-froid: — Maintenant, dit-elle avec une douce autorité, rentrons chacun chez soi. Elle prit le bras de sa fille et l'entraîna hors de la chambre. — Mère chérie, fit la jeune femme quand elles furent loin du salon, je ne te reconnais plus... ; Toi, toujours si bonne, tu m'as paru hier dure envers mon père. S'il a eu des torts très graves envers toi du moins il les reconnaît. Alors, regardant sa fille en face et ave< un sourire railleur et attristé: — Pauvre enfant, que tu es naïve! Tu te laisses prendre à ces scènes de mé ( lodrame? / » . (.1 continuer.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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