Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 19 August. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s756d5qd2q/
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tf fl'i'I'fdi lit % Ail t 1ÇI1/S CINQ CENTIME» 80™ année \° 331 Le Nouveau Précurseur AB03STi<rE3vnET<rTS - WTVERS, un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 8.50 fr, NTEIUEUR, - 15.00 fr.; » 8.00 Ir.; - 4.50 lr. ÏOLLANDE, » 83.00 Ir.; » 16.00 fr.; • 9.00 fr. AJXEMBOURG, • 83.00 fr.; » 16.00 fr.; • S.00 fr, JK10N POSTALE, • 48.00 fr.; » 81.00 fr.; • 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit Jusqu'à refus formel. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOIES { 5S5tetlen: n. »o4 { 39, VIEIUE BOURSE. - ANVERS. A-KriSTOISTCES r Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . 7 fr. 1.50 » 1 à 4 lignes . » 1.00 Faits mvers, la ligne . . » 3.50 FiNANCiiRis, la ligne . . - 0.50 I Chronique Anvers . . . . 3.00 Les annonça de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agence Havas, S, place des Martyrs, * BrumeUes, 8, Place de la Bourse, à Paris, et X, 3ig\ Solborn, à Londres. T IP.q Ha la. 1W on eu Sur la foi d'une personne qui aurait pu les Allemands n'avaient aucun intérêt à s'échapper de 'Liège et se réfugier à Breda, détruire. un journal flamand d'Anvers, affirme que Remarquons ensuite que si les forts tous les forts de Liège auraient sauté, la Pontisse et de Barclion avaient sauté, plupart après avoir été évacués, un, avec aurait dû entendre l'explosion à Maestri sa garnison. ^ puisque les coups de canon de ces fo On aurait entendu à Liège le. bruit de font trembler les vitres dans le chef-1; ces formidables explosions. du Limbourg hollandais. Un journal de Hollande, l'Algemeen Han- De jnême, l'explosion du fort de Lom delsblad, publie une dépêche de son cor- qui aurait sauté avec toute sa garnisi respondant de Maestricht, disant que cinq aurait dû être entendue à Waremme et r forts des douze étaient aux mains des Aile- me à Huy. Or, on ne signale rien de se mands et que celui de Chaudfontaine était blable de ces deux côtés. détruit par une explosion. Ces| bruits sinistres ne sont que la ré; Le gouvernement belge dément formel- titioq fortement amplifiée de la fausse n( lement cette double information. vellejde la prise de Barchon, venue à A Faisons remarquer la contradiction qu'il vers; il y a quelques jours, également p y a entre elles. Si les forts ont sauté, ils des journaux hollandais, et aussi sous n'ont pu se rendre, et s'ils se sont rendus, couvert d'un anonyme échappé de Liège. Nous avons dit hier, que les armées alliées signaler les marches des troupes au jour étaient prêtes à livrer un combat décisif aux elles se produisent, nous pouvons les indiqi Allemands. quand cette indication ne constitue plus Souvent, trop souvent, dans le public, on moindre Indiscrétion. critique l'inaction des troupes alliées. Ces Combien de fois n'avons-nous pas enten critiques proviennent de l'ignorance dans la- dire: «les Français sont en Belgique. C'est pi quelle le public est tenu par le gouvernement fait, mais ils restent sur place.» ît par la presse pour qu'indirectement les Or, deux divisions de cavalerie français envahisseurs allemands ne soient pas mis au venues lie Givet, ont potssé jusqu'à la ba courant de nos procédés de défense. que Fraiture, c'est-à-dire à l'extrémité - Mais s'il est pour nous un devoir «Je ne pas do notre pays, à la frontière allemande. POSITION FORTIFIÉE A DIEST D'ÂNVFBS — Hier après-midi, les Allemands ont taqué la ville de Diest, place forte dés Ce matin, la cavalerie allemande a fait fectée, défendue par une compagnie un nouvel effort pour avancer vers le nord- cyclistes. ouest. Mais, comme à Turnhout et à Heren- |s" ont envahi la gare et bombardé thout, elle a été repoussée avec perte. ville, dont plusieurs maisons ont pris f La situation reste excellente dans la po- Il y a eu de l'émotion parmi les hf sition fortifiée d'Anvers. tants de la petite ville. A ANVERS . t i • tirent pour la cantine, en automobiles, Réceptions protOCOISirGS apportèrent des centaines de boîtes. , r> • t ,\ 11'i/o Partout, sur le parcours de Liverpoo I.a Reine a reçu mercredi matin, a 11 l/~ Londres, de Londres à Folkestone, les c heures au palais de la place de Meir, suc- tion3 se SUCC(sdèrent cessivement le lieutenant général Dufour, Avant de uter je gol britanni gouverneur militaire de la position fort»- Marce, strauss, fils de l'échevin Sim fiée d Anvers; le baron van de Werve et de , vient so mettro à Ia dlsposltion de r Schilde, gouverneur de la Provmçe,et M. torfté miutalre> adressa au1n0m des Bel De Vos, bourgmestre de la ville dAnveis. v?nug pa;. VAdriatiC} une leMre de ren . .. , , . ciements aux autorités anglaises, une LG départ 068 3.iï1i3UlânC8$ tre au commandant de l'équipage Ce midi, l'ambulance militaire a quitté r'\drj,at.ic f xune troisièngj au consul g< Anvers e son vlce_consul a New-Yc La première colonne d'ambulance de la Ces représentants du-gouvernement bi Croix Rouge d'Anvers a reçu également or- °nt ét.é trè? dévoués et ont facilité le déî dre de se tenir prête pour partir immédiate- doTs, réservistes et des volontaires. ment s'il 1a foTif Un second transportée 400 Belges sui Ces deux départs doivent être en rap- P=£,le - • ■ „ , port avec le combat dont parle le commu- , 1"Ins 5",e.™'0?0 réservistes allemands s niqué officiel et au cours duquel il y au- a oiK et ne trouvent pas a seml mit eu beaucoup de blesSés allemands. ® navires allemands ne peuvent quitter le port et les navires neutres r Le bourgmestre tl'HeySt-Op-den-Berg sent de prendre des réservistes. Le bourgmestre de Heyst-op-den-Berg Au Cercle artistique qui est venu ce matin en ville, déclare que , ,, des soldats allemands ont passé hier par Le conseil d administration du Ce sa commune. Les officiers étaient fort artistique, littéraire et scientifique d polis et très sociables. Néanmoins, ils ont t a décide, depuis plusieurs jours, c pris la caisse communale. Le bourgmestre rorder le libre accès de ses locaux, dui fut étonné de constater que la plupart 'eur sélou,r à Anv#' a, 0,,s les off,c,el' de ces Allemands parlent parfaitement le P^T dans "° re.,yl1 e' a Rieurs flamand ministres a portefeuille,a messieurs les Malgré tous les efforts du bourgmestre, a!nM ''L,'a"x ff!1™8 engageant la population au ,-alme.des pay des dlvers ^PWtements ministériels. sans se sont révoltés contre l'envahisseur Fête PSIlliSG et par suite ainsi, à titre de représailles, une ferme a été incendiée. Vu les tristes circonstances dans quelles se trouve notre patrie, les I Retour dans la Patrie 't'" devaient avoir lieu pour fêter le 2 anniversaire des patronages libéraux, Voyagé ce matin de Bruxelles à Anvers, remises à une date ultérieure. Le co: avec une série de jeunes Belges, établis à remercie sincèrement les souscripteur New-York, qui sont revenus dans la Patrie, les nombreuses sociétés, qui lui ont en' au premier appel de l'autorité militaire. leur adhésion. Quand les journaux américains publié- La réouverture des locaux est aussi rent la nouvelle de la \iolation de la Bel- mise à plus tard. gique par les Allemand:-, plus de mille de . . , nos nationaux, réservistes, déserteurs et UI?11{JcltlOllS CIVII68 et COIÏIfflGrCIcU volontaires se présentèrent aux consulats „ ... -, pour demander des papiers leur pennetiant E| P^ion d« la loi du 4 août 1914 de rentrer dans le pa vr, pour le d, fendre '«rdant.au f,01 Ie. droit de suspendre 1 contre l'invasion. cutlon das obligations civiles et comme Cent-cinquante de ces jeunes gens ont les> un arrêté royal dispose qu en t quitté New-york à bord de YAdrialir pour matière civile et commerciale, les cla Liverpool. Les ovations se s„nt m..'ti|.li.>cs ,lc decheance^et de resolution de plein d au départ, un oi eliestre joua la liraban- ('pur défaut de paiement à 1 eeheance s çonne,\es Américains acclamèrent nos com- Jef!' î,or| ^opérantes pendant la duré' patriotes. A bord du steamer on les fêta temps de guerre. pendant toute la durée du voyage. Bravo A Liverpool, les autorités militaires vinrent à bord, et ce fut un accueil des plus Le comité du «Vlaamsche Volksraad: chauds. A. cause du dimanche, les maga- monde à la prossse l'insertion de la note sins étaient fermés, les Belges n'avaient voici: organe du peuple flamand, repoussant éner-giquement les prétentions pangermanistes, publia un manifeste contenant cette décla-i ration formelle: f «Nous déclarons que les Flamands veulent à tout prix maintenir la pleine autonomie et l'indépendance de la Belgique; qu'ils sont bien des Germains, mais non des Alle-s mands; qu'ils reconnaissent bien les Allemands comme apparentés avec eux par l'o-3 rigine, mais nullement comme des compa-1 triotes; que leur langue est le néerlandais, non le haut Allemand, et qu'ils considèrent bien l'empire d'Allemagne comme une puis-3 sance amie, mais néanmoins étrangère.» i Aujourd'hui, l'empire allemand, piétinant ses solennels engagements, méconnaît notre l neutralité, envahit notre territoire et menace ce que nous avons de' plus précieux, ' notre autonomie et notre indépendance,que nous défendrons au prix de notre sang et de notre vie même. Actuellement l'empire allemand est pour tous, Flamands et Wallons, l'ennemi que tous combattront opiniâtrement de toutes leurs forces et par tous les moyens. Que chacun remplisse son devoir, tout son devoir, pour la défense de la patrie brutalement attaquée. L[histoire de la Flandre témoigne du courage héroïque de nos ancêtres et de leur indomptable attachement à la liberté. Elle aura sans doute à porter sur nous, leurs descendants, ce jugement: Les vaincre était parfois possible; leur faire courber la tête sous le despotisme de l'étranger, JAMAIS!» Une bonne mesure Nous avons dit qu'à Bruxelles le consortium des banques, malgré le moratorium, met à la -disposition de ses clients, proprié-i taires de dépôts d'argent,les sommes nécessaires au paiement des salaires. Nous venons d'apprendre qu'une banque ' anversoise, la Banque de commerce, voulant aider ses clients, leur permet le re-, trait des dépôts bien au delà du maximum fixé par le dernier arrêté royal. C'est d'un bon exemple qui, nous n'en doutons pas, sera suivi bientôt par tous les établissements financiers de notre ville. Bon signe Les assurances du gouvernement anglais contre les risques de guerre sont tombées à 3 p. c. Les assurances maritimes du Lloyd sont fixées à 2 p. c. A Paris, le 3 p. c. français fait,au comptant, 75.20; le 3 1/2 libéré, 82.25; le non-libéré, 82.50. A terme le libéré fait 82.25, le non j libéré 82.50. i Les princes royaux Hier, la foule anversoise a été profondé-; ment émue en rencontrant soudain au milieu de l'avenue De Keyser, les jeunes prin-i ces Léopold et Charles et la petite princesse 1 Marie-José, qui se dirigeaient à pied vers . 1\ Jardin zoologique. Pendant deux heures • : ils y ont admiré les collections après quoi ils sont rentrés, toujours à pied, au palais i r°yv- I Fjlut-il le dire, les applaudissements fré-| néti&iies, enthousiastes n'ont cessé de 5 salua- les enfants royaux, sur tout le j parcoW j Au moment où les jeunes princes ren-! traient çu palais royal, un automobile de la courvamenait la Reine, qui s'était rendue à VAlrijck et qui, elle aussi, a été clia-leureuseiWt applaudie. Lis biens des expulsés Le lieuteîant général gouverneur mili-^ ! taire de la tosition fortifiée d'Anvers, l- j Attendu qu\ des marchandises et objets | divers ont éte«aisis au domicile de sujets f- ' ennemis actuclement expulsés; | Attendu qu'il \phet de veiller à leur garde i- et conservation; îs ; Que, de plusAs sont soumis à réquisi-t*- ; tion-moyennant fademriité; i- J Arrête: Ie Art. 1. — Il est institué une commission 3- composée d'un ou \eux délégués de l'état-majo$ de la position fortifiée, d'un délégué "e des services d'intei^ncei d'un délégué d■>. t't la police d'Anvers, dVi délégué de la Croix Rouge et d'un ou payeurs experts à dési-a ; gner par le gouverne*^. i Art. 2. — Cette comn\ssion aura pour at-*t tributions, soit au complet de ses mem-r" bres, soit ^n attribuant \ certains de ceux-LS ci telles délégations spéïales qu'elle juge-ra convenir: 1. de vérifier et d'iirvmtorier les dits objets et marchandises swis; 2. de procéder À l'èvatation de ceux le qui sont utilement réq\iisiionnables; de n- prendre toutes mesures c'on^rvatoires pour c- ce qui concerne les objets ef>marchandises nt périssables ou inflammables^ de veiller à le empêcher l'enlèvement ou lardétérioration es de tous les objets et marchandises saisis; ii- 3. de délivrer à l'autorité n'ilitaire tous es objets et marchandises réVuiàfionnés et d'assurer la remise aux intéressés de bons constatant la réquisition et \e Montant de l'indemnité correspondante, lacWlle sera >s payable par le trésor public lors \e la con-pq clusion de la paix; 4. de trancher, sous réserve de l^compé-J.? tence des tribunaux, toutes contestations pouvant surgir à ce sujet: Art. 3. — Tout intéressé pourra reViérir, , quand il lui conviendra, à chacun^ des y opérations sub-numeris 1., 2. et K. ciTdtesus ,e. l'intervention du consul chargé de lui donner assistance. Art. 4. — Le présent arrêté sera exécu-I toire. immédiatement. 11 sera comnnniqué d'urgence aux divers services, ainsi qu'au lf>- consul chargé de donner assistance V An-té- vers aux sujets de nationalité ennenie. ia- Le lieutenant général gouverneur, ite DUFOUR. ftj Sympathies hollandaises M. Jaap van der Poil, artiste dranfeti-que, à AmsterdJin, qui a obtenu le deuxième prix au coicours de littérature dramatique organisé par la ville d'Anvers, vient, à l'exemple ie son compatriote, M. Kies le- Valkenstein, qui obtint le premier piix, ue d'écrire à l'idministration communale use 1.U..A lnrriiôlln il ovririmû tmita pie belge. Il annonce en même temps qu'i verse une somme de cent francs à l'œuvn de la Croix Rouge. Voici un passage de sa lettre: «Comme tous les Hollandais, j'ai la plus grande sympathie pour les Belges, et jt souhaite qu'ils sortent vainqueurs de la guerre contre l'Allemagne." La garde civique Ce matin, un bataillon des chasseurs de la garde civique de Louvain est venu A Anvers et s'est présenté à l'état-major. DANS LE PAYS La Cour militaire Le «Moniteur» de ce matin publie l'arrêté royal dont voici le texte: « Vu l'article 1er § 7 de la loi du 4 août 1914 concernant les mesures urgentes nécessitées par les éventualités de guerre; Considérant qu'il importe de pourvoir à la composition de la Cour militaire lorsque des circonstances graves et exceptionnelles empêchent qu'il soit procédé à sa formation conformément aux règles établies par les articles 105 et 108 de la loi du 15 juin 1899 contenant le titre II du Code de procédure pénale militaire; Sur la proposition de notre ministre de la justice, Nous avons arrêté et arrêtons: Art. 1er. En temps de guerre, la Cour militaire est composée, outre le président, de quatre officiers supérieurs sans distinction de grade, la disposition de l'art. 105 paragr. lei de la loi précitée, ne devant être observée que dans la mesure du possible. Chaque membre effectif a un suppléant. Art. 2. Le général commandant au siège de la Cour dresse la liste des officiers supérieurs qui s'y trouvent présents, après avoir éliminé ceux qui ne pourraient sans préjudice grave être distraits de leur service. Cette liste peut être complétée, le cas échéant, par l'adjonction d'officiers supérieurs retraités désignés par le général commandant.Art. 3. Le président de la Cour, assisté de son greffier, procède au moyen de cette liste au tirage au sort des officiers appelés à siéger.Une expédition du procès-verbal de ce tirage au sort dressée par le greffier est transmise au général commandant. Art. 4. Si un ou plusieurs des membres appelés à siéger sont empêchés, ainsi que leur? suppléants, il est pourvu à leur remplacemeni par un tirage au sort, supplémentaire. Art. 5. Notre ministre de la justice est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui entrera en vigueur le jour de sa publication.» Les lettres pour l'étranger Une note du «Moniteur»: Les correspondances à destination des pavs étrangers autres que la France et l'Angleterre doivent être remises «ouvertes» à ia poste celles qui ne rempliront pas cette condition seront restituées aux expéditeurs ou mises ai rebut. Les communications avec Paris Nous avons donné, il y a quelques jours, l'heure des trains qui circulent de Paris ver< la Belgique. Voici celui des trains de Bruxelles vers Paris.Un train part tous les jours de Bruxelles-Midi vers Lille, à 11 heures 24. Ce train fait arrêt a Journai et à Lille, et est en correspondance avec un train vers Paris. Un second train suivant le même itinéraire part de Bruxelles-Midi à 5 h. 27 du soir. Ces deux trains se composent de voitures des trois classes. Les cafés à Bruxelles Les cafés de l'agglomération bruxelloise doi \ent être fermés à minuit. La fermeture offi ne ?h.^sera de ces cafés que quelques ha 1 îtués paisibles. La foule est absente des cafés a Bruxelles. i mf™?!®,la Inesï,re de fermeture des cafés a Sit Pr,se, a Bruxelles, pourquoi ne pa; unifier heure de fermeture et permettre au* I cafés d'Anvers de rester ouverts jusqu'à mi ; nuit comme dans l'agglomération bruxelloise j La seconde bataille de Waterloo Standard» ,émet que](Jues consi llvrs ? 6Ur ie grand coml)at qui va être I T, f' • a "seÇonde bataille de Waterloo», dit-il I Le journal anglais commence par constatei Ion?r,?i«e Ulffé;'ence qui existe entre les moyem dont disposent les belligérants actuels et ceu> a il y a un siecle. , Actuellement, les généralissimes des armée' I déti?ir<fS1»Ce -connaissent, jusque dans leur: auails, les mouvements des grandes masse' , de troupes. Or, a la bataille de Waterloo n ment SX' -n' W®lh"Ston n'étaient suffisam , nunt au courant des mouvements exécuté1 par les troupes de BlûCher, d'une part et le: I trnXV rti Uchy' #'wtre pan. Cette iricer ■ton f„n ,,',!par". «rftce aux aéroplanes qu ''enî 10 terrain sur lequel se livre la ba | aussitôt l'état-major6" meSUre de renseiene m consiste a prétendre que, dans les guerre modernes les armes blanches, baïonnettes c sables, n ont plus à intervenir. )es personnes se disant autorisées, avaien cru pouvoir l'affirmer après la guerre d! nèaiHr? 1,6 c'?ntraire de cette affirmai™ ne -tardera pas a être démontré. La terribl importance des armes blanches a été d'aii leurs mise en lumière, lors des assauts récent livrés par les Français et les Beiges. Un «Taube» abattu à Sterrebeek Hier matin, vers 7 heures et demie, des sol dats du transport de ravitaillement ont aba tu un avion allemand, qui passait à 200 mètre à peine de hauteur. i L'appareil était monté par un seul officie qui était armé de trois revolvers à dix coup et transportait soixante bombes. L'aviateu avait les deux jambes brisées; malgré cel; il n tenté de décharger ses armes sur nos so dats. Aucun n'a été atteint- On a trouvé des renseignements militaire sur le prisonnier. Le ravitaillement des villes Le ministre, des chemins de fer fait coi naître que les chefs de station sont autorisé; à titre exceptionnel et pendant la durée de 1 guerre, à délivrer, sans formalité, des aboi nements hebdomadaires pour ouvriers au villageois qui portent des denrées alimei taires à Anvers. T ÛC rlarit'^OC ! *'» 1 * '-l 1 1 \ At lnr A r dans les voitures et, au besoin, placés dans le : fourgon. Des fourgons ou des wagons à marchandises destinés à transporter séparément les matières pondéreuses et les expéditions de viande seront ajoutés supplémentairement aux trains eji cas d'insuffisance des fourgons habituels. Les guerres LES AUTRICHIENS DANS LES BALKANS (D'après une dépêche de Nisch, les Autrichiens ont été complètement défaits près de Chabats, poursuivis par les Serbes, qui onl détruit trois régiments et qui ont pris quatorze canons. Le 16e corps autrichien attaque la frontière occidentale du Monténégro, ligne de Krivasce h Grahovo; le 15e autrichien marche sui Achainitzy et Gatsko. La flotte autrichienne bombarde les positions monténégrines du mont Lovcen. EN ALSACE D'après le communiqué de la légation française, les Allemands continuent à reculer lentement en Alsace sur le canal de la Marne au Rhin. OLes Français entreprennent un mouvement vers Strasbourg. Le gouvernement français est excessivement avare" de ses renseignements; le gouvernement allemand ne dit rien, et le bureau de la Presse de Londres donne des nouvelles connues depuis 2A heures. C'est le silence le plus absolu, l'ignorance la plus complète des événements que l'on veut imposer partout. EN ITALIE Les journaux italiens enregistrent les premiers succès des armes françaises avec un grandi enthousiasme. On signale de nombreu-; ses manifestations en faveur de la France, j La nouvelle que l'Angleterre permettra à I l'Italie d'acheter des charbons anglais, pour j la raison que ceci n'est qu'une contrebande conditionnelle de guerre, et que le libre passage est permis'quand le transport est Jait sur un navire neutre pour un pays neutre, a produit une excellente impression. Il est démontré ainsi que l'Italie se trouve sur le même pied que la France et la Russie. LES ANGLAIS SUR LE CONTINENT Le bureau officiel anglais de la Presse fait le communiqué suivant: «Le corps expéditionnaire prévu pour le service à l'étranger a débarqué sain et sauf en territoire français. L'embarquement, Je transport et le débarquement des hommes et des approvisionnements se sont effectués avec la plus grande précision et sans accident de per sonne.» Une partie importante de ces troupes anglaises sont en Belgique. Elles attendent leur toui d'entrer en action, combinant leurs mouvements avec ceux des Français et des Belges. LA RUSSIE EST PRETE L'état-major russe a télégraphié à Paris que la mobilisation s'est effectuée dans un ordre parfait. Jusqu'au 14 août, l'ennemi ne pul s'avancer que jusqu'à la ligne Wloslawsk, Sie ratz, Novoradomak, Andra. Le. reste de la ligne ne fut. pas franchi; au contraire, plusieurs localités du territoire ennemi étaient occupée? par des détachements russes avancés. Le suc cès de tous les engagements fut exclusivemenl en faveur des Russes, qui firent plusieurs cen taines de prisonniers. LES RUSSES EN AUTRICHE La tentative faite par les Autrichiens poui avancer de Andreev vers Kielce a échoué I( 15 août quand les troupes russes, par de bril lantes attaques de cavalerie, délogèrent l'en nemi de Kielce et occupèrent fortement la ville et la région de Tomaschoff. La cavalerie russ( poussant érie);giquement son attaque, culbutf les avant-gardes autrichiennes,envahit les fron tières de Galicie et s'empara de la ï/gion sui une profondeur de 12 verstes. A mi-chemin de Tomaschoff, la cavalerie | russe infligea de grosses pertes aux ennemis • Au village, de Narol, notamment, la cavalerie i russe, dans un brillant combat, sabra un esca ; dron du lie dragons. Sur le reste du front, il n'y a aucun change I mont, la cavalerie russe se trouve partout er j contact étroit avec l'ennemi. J Les diverses villes énumérées dans cette dé i . pêche occupent presque toute la frontière gali , cienne. Tchenstochof. la plus occidentale, tou , ; che presque à la frontière de la Silésie prus , ' sienne. Kielce est A la hauteur de la Cracovie ! Sandonin, Zavichost, Zaklikovo. Janov et Tar nogrod de l'ouest à l'est, le long de la provinci , • polonaise de Lublin. Tomaschoff, plus à l'es encore en tirant sur la Volhynie. r EN HAUTE MER LA MER DU NORD EPURGEE Un télégramme de Hull dit que la flotte d chalutiers anglais a presque complètemen débarrassé la mer du 'Nord des mines flottai: tes posées par les navires allemands. On sait que des navires allemands ont plac des mines flottantes dans les parages"de 1 i mer du Word, spécialement fréquentés pa 1 les navires marchands çle l'Angleterre. J II ne faut pas croire", dit à ce propos l ^ «Daily Telegraph», que cette pratique ait pri _ l'Amirauté au dépourvu. Elle pensait bien qu l'Allemagne violerait, à cet égard, la convei tion de La Haye. Son attitude dans la discui sion relative aux mines, à la Conférence de 1 Paix, avait toujours paru suspecte. En conséquence, l'Amirauté créa une escr dre de «balayeurs de mines». Elle fut conçu 1" lorsque M. Me Renna était premier lord <] 1 l'Amirauté et grandement développée depui Elle se compose de robustes chalutiers, spéci; lement adaptés à leur fin. Ils sont montés p« ® une section spéciale de .la réserve royale n; vale, de hardis pêcheurs qui savent se serv • ' de ces bateaux et qui connaissent la mer tl Nord. Il y a 142 officiers et 1,136 hommes, tout sous le commandement du capitaine Th b mas P. Bonham. 'Maintenant que l'Allemagne a montré se jeu— et perdu un des bâtiments qui lui se vai't 'à poser des mines — on peut bien fé citer l'Amirauté de sa prévoyance. ; L'escadre a été renforcée depuis le début i la guerre et ne manque ni de chalutiers, j. d'hommes de cœur pour les monter. x 1- LE GRAND COMBAT NAVAL hier dans la mer du Nord. Résultat: 28 navires allemands coulés, 8 capturés; 16 navires anglais coulés. Ce serait un cataclysme pour la flotte allemande.Rien n'a confirmé cela; l'Amirauté anglaise n'aurait pas manqué de signt^er le fait au monde entier, s'il était exact. LE BOMBARDEMENT DE WINDAU Deux croiseurs allemands ont bombardé le port russe de Windau (Courlande, au nord de Libava). Ils ont détruit quelques bâtiments et incendié des navires marchands. UN CROISEUR AUTRICHIEN COULE La flotte française, commandée par l'amiral Boué de Lapeyrère, a, devant Antivari coulé un croiseur autrichien qui tenait le blocus de ce port. L'opération s'est accomplie sous les yeux des Monténégrins. Antivari est un petit port qui appartient au Monténégro. Il est situé <à l'ouest de Scutari dont il commande l'accès, ce qui lui donne uro réelle importance dans l'Adriatique. Le rôle de l'Angleterre La guerre, il ne faut point se le dissimuler, — est à peine engagée. Les combats qui ont eu lieu jusqu'ici, quelle que soit l'importance qu'ils puissent avoir au point de vue du résultat final des opérations, ne furent que des engagements préliminaires à la première grande bataille. ^ Celle-# durera sans doute plusieurs jours. Elle peut se produire avec certaines alternatives de succès et de revers partiels, car le front de déploiement des troupes est immense. Encore une fois, ayons la plus grande confiance dans le résultat final. Nous passerons par les transes de l'incertitude.Nous essuierons peut-être de pénibles souffrances morales. Mais,sachons toujours, en toutes circonstances, garder le calme et la dignité dont nos populations ont heureusement fait preuve depuis le début de 'a guerre. Nous avons montré hier que la France est prête à subir victorieusement le choc teuton. Son armée est enthousiaste et brûle d'entrer vigoureusement en action. Son artillerie est la première du monde. Elle a, devant le péril extérieur, retrouvé son unité morale. Toutes les divisions sont effacées^ Elle n'a plus qu'un cœur, qui vibre de patriotisme et d'espérance. Un autre élément de succès, non moins considérable, c'est l'intervention de l'Angleterre, dont l'Allemagne, jusqu'au dernier jour, escompta la neutralité. L'Angleterre, depuis longtemps, est pacifiste. Maîtresse du plus grand empire colonial qui exista jamais ,une guerre ne peut rien lui rapporter. C'est en Angleterre que le pacifisme groupe le plus d'adeptes. Le parti libéral au pouvoir a toujours été l'ennemi d'une politique d'aventures. Il y a 3 ans, le gouvernement anglais essayait encore d'obtenir l'adhésion des autres puissances à un accord pour la réduction des armements, dont le poids formidable écrasait tous les peuples. L'Allemagne repoussa avec dédain cette proposition, où elle ne voulut voir qu'une preuve de la lassitude anglaise. A la veille du conflit franco-allemand, la question d'une intervention éventuelle de l'Angleterre était encore posée devant l'o-i pinion publique, dont une bonne partie : était plutôt hostile à l'idée de cette intervention.; Mais la violation du territoire belge par les troupes allemandes supprima toute hésitation. Le peuple tout entier, sans une seule voix discordante, acclama la guerre, > devenue indispensable. L'Angleterre, en effet, ne peut pas admettre la suppression de la Belgique et rétablissement d'une [ grande puissance sur la mer du Nord et les bouches de l'Escaut. D'autre part, en violant la neutralité belge le gouvernement allemand a commis un acte contraire au droit des gens, et le triomphe de cette félonie provoquerait le retour en Europe d'une période de barbarie où la Force pri-, nierait le Droit. L'équilibre européen serait [ rompu. L'Allemagne dominant le continent serait une menace perpétuelle pour l'Angleterre qu'elle abattrait tôt ou tard. C'est pourquoi le peuple anglais acclame aujourd'hui la guerre libératrice. Ce peuple possède des qualités magnifiques, qui le distinguent de tous les autres. Isolé, dans son île, il a une personnalité qu'une pratique séculaire de la liberté a encore accentuée. Il est à la fois pratique et idéa-3 liste. Il ne «s'emballe» pas inconsidérem-J ment. Il pèse ses actes et calcule ses gestes. Il ne prend aucune décision à ia légère, mais, quand il en prend une,' c'est avec 6 la volonté implacable de poursuivre son I but jusqu'au bout quoiqu'il puisse lui un r coûter. g II sait que, de l'issue de la guerre ac s tuelle, dépendront son avenir et la conser-e vation de sa puissance coloniale. !_ Aussi, peut-on être persuadé que, pour a vaincre, il fera tous les sacrifiées, si coûteux qu'ils soient. Il marchera jusqu'à son i- dernier homme, jusqu'à son dernier «foi-e thing». . Sa marine est sans rivale quant au nora-i. lire des bâtiments et à l'instruction des ma-,r l'ins. Elle exerce la maîtrise incontestée i- des mers. Elle bloque les côtes de la mer du Nord et surveille l'Atlantique, empê-chant le ravitaillement de l'Allemagne qui j risque d'être condamnée à la famine. Son armée n'est pas ce que certains, mal n informés des choses anglaises, inclinent à r- penser. Le volontaire anglais est un soldat i-, d'élite. Il a une longue tradition de gloire, de vaillance et de ténacité. Il est ardem-? ment patriote, militaire de carrière, il con nait le ((métiers» et est entraîné aux fatigues de la guerre. Commandé par l'aristocratie qui a versé son sang, sur tous les champs de bataille de l'Europe pour la «vieille

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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