Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 08 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 27 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5q4rj49j4g/
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*tfercredl A Avril 1914 €L\Q CENTIMES 80™ année IV0 98 Le Nouveau Précurseur A^OJSTÎ^CTTTT'/l HNW : ^nos un *n IX.00 fr.; six mois 8.B0 fr.; trois moi» S.50 fr. iSSnW. " lB.OOfr.; . 8.00 fr.; » 4.S0fr. J5Î?Ïm>H • 82.OO fr.; » 16.00 fr.; - 8.00 fr. ?,%a<B0UÏU}, - 38.00 fr.; « l« O0fr.; » 8.00 fr. J^POSTaLE, - -M.OOfr.; . 81.00 fr.; . 10.60 fr. Tout abonnement M pourcwK jusqu'à refus formai. ON S'ABONNE i AnTero su bure«* «ta jownai et dans l«i burenui de» „*♦« en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉIÉF88IES { îSSS^tio»: » »•* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. JV^nsroisrŒs : Omhkàibbs, la petite ligne, fr. O.SO Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 • 1 à i lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . • 2.60 PiBMfqtarff, la ligne . . » 0.50 Aj*ykrs ...» 3.00 Lmsnmcmct» de l'étranger et de la Belgique s «ni reçt*e$ mues* par V Agence Havms, S, place de* Martyrs, à Brtwdles, f, Place de la Ecurie, à Paris, et 20, Htffh Hol&orn, à Londres. Au Dehors C* -w«. ANGLETERRE ta situation politique en seconde lecture sur le Home-Ru «tconsidéré par les journaux toriés 1,1 ,,np défaite pour le gouvernement """IJft majorité qui, l'année dernièrc « voix n'a été, cette fois que de 3C " nmtoues libéraux ont voté cette fois i< Wii tandis que d'autres se sont fait nmir cause de maladie. Les conserva-' lièrent que cette majorité sera moin-"»rorelors du vote en 3me lecture. ' t aux libéraux, ils sont heureux du 3-'" , à cause des derniers événements %«imt pas escompté une si forte majo-m avances du parti Tory, encouragés if vote veulent absolument opposer un Mt au premier ministre. nnnnce d'une lutte à Est-Fife ne laisse 5'ranuyer les libéraux, parce qu'ils ne 'ut«as si une campagne électorale ne sera nécessaire. 11 est certain que les conser ' ire réservent une surprise aux libéraux S. sans espoir de ravir son siège à M. 3,1; s'éltorceront de faire fondre sa ma-$11FRANCE LU sanctions de l'affaire Rochette [.ministre de la justice, M. Bienvenu Mar-ïreçu mardi après-midi M. Fabre, procu-ri'néral et lui a annoncé son intention de relever dés fonctions qu'il détient. La gardes «aux a décidé de nommer M. Fabre i premier président en province, soit con-lier à la cour de cassation. in considère comme certain que M. Her-n acceptera le poste de procureur général a cour de Paris. liant 4 M. Bidault de l'Isle, il parait tou-!r- très probable qu'il serait déféré au con-I supérieur de la magistrature. ALLEMAGNE En Alsace-Lorraine D'après des renseignements puisés à sour-R sûre, le comte de Wedel, gouverneur de Alsace-Lorraine, et la comtesse, sa femme, iiteroni Strasbourg entre le 20 et le 30 de ce 1015 et résideront à Berlin. L'Impereur et le Kronprinz 'l'empereur d'Allemagne vient encore de muver que l'attitude du Kronprinz, dans di-(erçes questions d'ordre public,# ne lui plaît Es Et sachant que son îils aîné désirait vi-fanent faire un petit tour dans les colonies allemandes de l'Afrique dans le courant de , il lui a dit simplement: «Tu n'iras pas.» On s'est cassé la tète à Berlin au sujet des jolifs de la décision impériale. La plus vrai-mblable est encore celle-ci. Le kaiser ne :pposait pas en principe à ce que son fils iv.iit les colonies, mais il entendait que ce rcjige fût un voyage d'études Or, il est ap paru à. l'empereur que ce voyage, à mesure qu'il se précisait, était devenu un voyage d'à gr&ment et de chasse et que l'idée de son fils était de prendre i'air au lieu de travaille] dans les tristes bureaux de l'état-major géné ral [Guillaum II n'hésita pas. Il se dit que de mander au Reichstag 250,000 francs de cré lits pour permettre au prince d'aller tuer le hpre et le buffle au Kameroun, c'était peut lire une plaisanterie un peu dispendieuse, e' que les socialistes du Reichstag qui n'aimen pis le Kronprinz ne manqueraient pas d( l'opposer à ce que ce crédit soit accordé puisque, constitutionnellement, le kronprins D'existe pas. 1 D'où l'interdiction impériale. Le kronprim restera donc en Allemagne. Il passera l'ét* tranquillement à Zoppot à jouer au tennis e' i river avec philosophie à la fragilité de* destinées et des desseins des hommes, et mê pie des princes... AUTRICHE-HONGRIE L«s bons du Trésor ■ La souscription à la nouvelle émission de: tons du trésor autrichien a été close mardi ;Lemprunt a été souscrit plusieurs fois demandes étaient si nombreuses qu'ur petit nombre seulement pourront être satis pes définitivement. Les membres du consortium se réuniron mercredi pour statuer sur leur répartition. RUSSIE La visite do M. Poinoarô Le •Xovoi'e Vremia» annonce que M. Poin ni 5'/™' Ie 22 Juillet .prochain à Cron •""e'ferait en Russie un séjour de quatn —' - Visite du roi d'Angleterre Le roi George V aurait l'intention d'aller cette année, rendre visite au tzar de Russie. On sait que les deux souverains, du reste cousins Germains, ont une énorme ressemblance physique entre-eux. SUEDE Les élections Jusqu'à présent, les droites ou partis de la défense nationale ont gagné 4 sièges et en ont perdu un. Les gauches libérales en ont perdu deux. Les socialistes démocrates ont gagné un siège et en ont perdu deux. En somme la composition du Shorting restera sensiblement la même qu'avant les électionsALBANIE Un trône Instable Comme un autre prince de Bathenberg, Guillaume de Wied, sera bientôt, obligé de prendre les armes et de payer de sa personne pour assurer son trône chancelant. Pourtant, les situations ne sont pas tout à. fait les mômes; Alexandre avait derrière lui une armée pleine d'enthousiasme, un pays entier qui ne demandait qu'à se sacrifier, tandis que les forces du Prince de Wied consistent en quelques fonctionnaires étrangers, quelques gendarmes hollandais et... Essad Pacha! Tout l'effort de la campagne se déroulera autour deContza. C'est sans contredit,la principale ville au Nord de l'Epire, tant sous le rapport de la civilisation et de la culture în-télectuelle, que sous le rapport du commerce. Coritza compte parmi ses habitants, des Grecs des Albanais et des Courzovalaques, et ces derniers se divisent en deux camps, l'un favorable aux grecs, l'autre aux albanais. Si Coritza tombe aux mains des bataillons sacrés, le prince n'aura qu'à boucler ses malles. La repression à Coritza On mande de Durazzo à la «Nouvelle Presse libre de Vienne»: Les rebelles, qui avaient pris part au soulèvement de Coritza.se sont complètement soumis et ont été désarmés. Une partie d'entre eux ont été emprisonnés. Le métropolite de Coritza, considéré comme l'auteur du soulèvement, a été arrêté. MEXIQUE Bataille à Tampico Une bataille est engagée depuis dimanche près de Tampico; les blessés sont nombreux D'après les premiers renseignements les con-stitutionnalistes, sous les ordres du général Caballera auraient le dessus. COLOMBIE Le canal de Panama Les traités avec les Etats-Unis en ce qui concerne le canal de Panama ont été signés mardi. BILLET PARLEMENTAIRE Le 8 avril 1914. Le Sénat, à son tour, discute le projet scolaire et, malgré les efforts et les petits moyens de la droite, l'opposition est décidée de donner à la discussion toute l'ampleur voulue. M. Carpentier, sénateur libéral, élu par les socialiste de Liège, a poursuivi mardi le discours commencé la veille. Il montre que l'obligation de la fréquentation scolaire n'est établie qu'en apparence; il annonce le dépôt d'un amendement privant de ses droits électoraux le père de famille qui ne fait pas donner à son enfant l'instruction nécessaire. Les droitiers, venus exclusivement pour voter, affectent de ne prêter aucune attention aux paroles de leur collègue. ! Puis, Mgs Keesen fait un très long prêche pour affirmer les droits imprescriptibles de l'Eglise catholique de s'occuper de i l'enseignement du peuple. Son discours, si l'on peut appeler cela un discours, est entremêlé d'attaques violentes contre les libéraux, les socialistes, la liberté de croire, etc., etc. On dirait vraiment que Mgs Keesen est décidé à saboter la discussion et à la faire traîner dans des hors-d'ceuvres absolument inutiles. La droite, résignée, écoute mais reste à son banc de peur d'une surprise. Le dernier discours de la séance est celui de M. Goblet d'Alviella, vice-président li- : béral du Sénat. Il constate que le projet Poullet est le ' plus important de tous ceux qui furent soumis à la Haute-Assemblée, depuis la dernière revision constitutionnelle. Il adresse, ensuite, l'hommage de la gauche sénatoriale à l'opposition qui, à la Chambre, «cambattit, pendant cinq mois, avec une rare vaillance, un projet odieux. Il montre ensuite l'évolution des Idées cléricales dans le domaine scolaire. La Constitution proclame la liberté de l'enseignement mais organise uniquement l'enseignement public. Ce régime fut difficilement supporté par les cléricaux; la loi de 1842 fut une première atteinte à la neutralité de l'école officielle; et comme on ne pouvait la dominer, on proclama le principe: L'Etat hors de l'école. Il fut proclamé en 1863, ce principe et depuis lors on en fait l'application de plus en plus complète. Actuellement on veut les écoles payées par l'Etat, mais dans lesquel-I les il n'aura rien à dire, en attendant que ■; l'on supprime totalement l'enseignement officiel. L'orateur établit que le projet est contraire à la Constitution. En citant de nombreux articles mal rédigés, mal établis et inconciliables entre eux, M.Goblet d'Alviella montre qu'à moins de se rendre ridicule, le Sénat devra renvoyer le projet amendé à la Chambre. Mais la droite semble prête à couvrir le Sénat de ridicule, puisque c'est l'ordre du clergé et l'intérêt des couvents. JMn GOSSING. Nouvelles de l'Étranger " L'ennemie de la Vénus Miss Mary Richardson, la suffragette qui a été récemment condamnée à six mois de prison pour avoir détérioré la «Vénus» de Velas-quez à la National Gallery, a été remise en liberté temporaire en raison d'une opération qu'elle doit subir incessamment. La Passion de Ôberammergau Les «Munchner Neuesten Nachrichten» an-; noncent qu'en conformité du vœu unanime des j habitants d'Oberammergau les représentations de la Passion n'auront pas lieu l'année pro-! chaine. On donné comme motif de cette décl-i sion les résultats peu satisfaisants des reprô-{ sentations en 1905 et la diminution du nombre I des étrangers dans les années qui suivirent. 30 ans de prison pour 3 baisers Un juge de Los-Angeles vient de condamner j à trente ans de prison un certain Charles Guy-1 ton. Dè quoi donc ce malheureux s'était rendu coupable? De dérober trois baisers à une jeune fille. Voici dans quelles conditions. Guyton est un très mauvais sujet qui rencontra un jour sur sa route, Mlle Daisy Strag-kald, une charmante jeune fille de San-Quen-; tin (Californie). Il l'arrêta en la menaçant de son révolver et voulut la dévaliser. La pauvre n'avait sur elle que dix sous. En se voyant volé, Guyton, loin de se fâcher, rendit son argent à la jeune fille, et, pour ne pas avoir absolument perdu son temps, il l'embrassa trois fois en disant: «Ca valait bien çal» C'est pour ce vol de baisers, qu'il devra rester a ïombre pendant trente ans. S'il avait pris les cinquante centimes, il s'en serait tiré à meilleur compte. Dans l'armée ailomande ' Le «Berliner Tageblatt» annonce que le conseil de guerre de Breslau a condamné à 4 semaines d'arrêts simples un sous-officler coupable de mauvais traitements répétés envers un soldat qu'il gifla et frappa à coups de poihg à plusieurs reprises. Ce soldat fut d'autre part puni de 10 jours d'arrêts de rigueur pour une réponse impertinente à un supérieur, ayant dit à ce sous-officier qu'il n'avait pas le droit de le frapper. D'autre part, le «Vorwaerts» annonce qu'à Posen le conseil de guerre a condamné à 9 semaines d'arrêts simples un lieutenant pour mauvais traitements envers un soldat qu'il frappa à plusieurs reprises à coups de crava-, chez L'usuro on Allemagne La «Gazette Nationale» annonce que le tribunal de Moabit a condamné à quatre mois do prison et 300 mark d'amende plus un an de perte de ses droits civiques l'usurier Holzap-fel.Plusieurs autres accusés ont été punis de peines variant entre trois semaines et huit mois de prison et 50 à 500 mark d'amende. La grande majorité des victimes qui furen1 citées comme témoins étaient des officiers. Ue Roi dt Suède Depuis longtemps le roi de Suède souffre de l'estomac;on vient de constater qu'il est atteini d'un ulcère qui réclame une intervention chirurgicale. Il sera opéré très prochaineiheiïl par le professeur John Werg. Le professeur Fleiner, appelé de Heidelberg en consultation, reste momentanément à Stockholm. Un nouveau canal Suivant le «Berliner Tageblatt», les travaux préliminaires du canal reliant le canal de l'Empereur Guillaume à la baie d'Eckernfoer de, sont en voie de préparation. Le nouveau canal assurera au canal de Kiel un second débouche important au point de vue militaire, Ce journal déclare aussi qu'il s'agit puremem et simplement d'un projet, déjà connu de puis longtemps du public, d'un propriétaire de Borby, qui fait actuellement effectuer è ses frais certains travaux préliminaires pdui l'exécùtcr de son idée. Les autorités administratives sont absolu ment étrangères à ces travaux préparatoires dont, néanmoins, pour la bonne régularité deî affaires, elles ont été avisées. M. Antoine auitte l'Odéon Nous avons dit hier que M. Antoine vient d< donner sa démission de directeur de l'Odéon qu'il dirigeait depuis 1906. Cette démission, disions-nous, était motivé< parce que le ministre des finances ne voulai liquider que par douzième, le subside extraor dinaire de 125,000 francs que le Parlemen français avait voté. Cela n'est pas exact. L'exploitation de l'Odéon û été désastreusi pour M. Antoine elle a laissé un déficit d< plus de 300,000 francs; M. Antoine comptai sur le subside extraordinaire pour liquider ci déficit en prenant des arrangements avec se: créanciers. Le ministre des Beaux-Arts, M Viviani, ne l'entendit pas ainsi. Il songea avei raison, que le subside fut entièrement consa cré à l'avenir et non au passé. De plus, le6 créanciers d'Antoine saisiren lè subside pour plus de i'28,000 francs, de sort* que le Trésor ne pouvait remettre un franc i Antoine. Celui-ci devait payer le jour mêmi une quarantaine de mille francs de dettes ur gentas. Ne pouvant sortir des difficultés financière et ne trouvant aucune commandite nouvelle,i préféra se retirer. La situation de l'Odéon est très difficile. L «Psyché» actuellement monté laisse chaqu jour, un déficit de 1500 à 2000 francs. La déposition de M. Caillaux I Le juge d'instruction de Paris a entendi hier M. Caillaux qui lui a décrit toute h partie de sa vie qui est connexe à l'acte di 6a femme. Il a rappelé son premier mariage en 190' avpr, Mme Gueydan, épouse divorcée de M Dir-ré. Il montre la mésintelligence entre les épou: et le vol de lettres écrites par lui à Mm Renouard, qui n'était pas encore sa femme mais n'était plus celle de M. Léon Claretie Pour recevoir les lettres il proposa à sa fem me soit une réconciliation, soit un divorce Sa femme choisit la reconciliation; on dé truisit, en présence d'un témoin, ces lettre et aussi des documents compromettants pou Madame Caillaux-Gueydan. Celle-ci affiim n'en avoir pas tenu copie ou photographie Plus tard le divorce devint absolument n^ cessaire à cause de la femme. Il fut prononc au consentement des deux époux et M. Ca: au consentement des deux époux et M. Car laux épousa quelque temps plus tard sa fen me actuelle. Quelques mois après le divorce : en octobre 1911, alors que M. Caillaux étai président du conseil, son chef de cabinet, M Desclaux, entra un jour dans son cabine • pour l'informer que M. Vervoort, alors rt dacteur au «Gil Blas», avait été invité pa Mme Gueydan à publier des lettres sur les quelles il donna a M. Caillaux des détails qi se référaient exactement aux deux lettres qu avaient été soustraites et à la lettre paru ; dans le «Figaro» le 13 mars. M. Caillaux indique que dans son esprit le | trois lettres faisaient bloc. M. Caillaux s ) souvient très nettement d'avoir répondu à b Desclaux: «Ce sont les lettres qu'on m' volées!» ajoutant: «La publication m'en sera fort pénible à cause de leur caractère intim< mais uniquement à cause de cela. Je ne pui croire qu'il se trouve un journaliste ayar quelque sentiment de son devoir et de s dignité, et quelque respect de sa professio pour user de pareilles armes.» M. Desclaux répondit qu'en tout cas ni ^ Vervoort, ni M. Pierre Mortier, qui étaier inconnus de M. Caillaux à cette époque, r consentiraient à ce qu'on leur demandait. M. Caillaux dit alors combien il fut hei reux dans cette seconde union et combien s'entendait avec .sa femme, alors qu'on faisa courir des bruits de mésentente. M. Caillaux en arrive à la campagne du «Figaro».Il avait connu M. Calmette dans les salons de M. Waldeck-Rousseau dont il était le collaborateur et doiit Gftlmette défendait la politique. Les relations des deux hommes s'espacèrent. Sous le ministère Clemenceau, Calmette commença à attaquer M. Caillaux. Celui-ci affirme que Mi Calmette, dont il déplore profondément la mort, né pouvait avoir aucun ressentiment contre lui. M. CaillaUX reçut à plusieurs reprises des offres pour une campagne contre M. Calmette mais il refusa toujours de se servir de pareilles armes. M. Caillaux parle ensuite, mais avec réserve, de la publication projetée par M. Calmette de certains documents relatifs à la défense de la France. Il indique que c'est sur l'intervention de M. Barthou, à la demande du représentant le plus autorisé du pouvoir, que M. Calmette a renoncé au dernier moment, à la publication qui aurait été de nature à créer lèS plus graves | complications extérieures. «En ce qui me concerne, dit M. Caillaux, j'aurais appelé de ; tous mes vœux une telle publication, que je ne redoutais pas. Lé jour où, le temps ayant fait son œuvre, je pourrai parler librement, le jour où je livrerai à la publicité l'œuvre que j'ai écrite sur Agadir, je suis certain que tous ' les citoyens rendront justice non seulement à mon patriotisme, mais â ma clairvoyance politique, pour ne pas dire plus.» M. Caillaux conclut de ce que le document . en question avait failli être publié qu'il était | bien renseigné sur ce qui se passait au «Figaro» et qu'un adversaire recourant à de telles . armes ne reculerait devant aucune publica-• tion. M. Caillaux fut ensuite très étonné de la publication dé la lettre signée' «Ton Jo». Son indignation s'accrut quand il apprit de différentes sources que le «Figaro» allait publier , les deux autres lettres. Mme Caillaux n'eut J plus, à partir dd Ce moment, aucun doute sur [ la publication des lettres ainsi dérobées à son » mari. J a Cette publication qui devait, termine M. Caillaux, étaler sa vie sentimentale était pour J Mme Caillaux un froissement des sentiments ! les plus profonds. Il s'agissait de sa légitime dignité de femme et de mère. » » M. Caillaux rappelle ensuite les différents , détails déjà connus de la journée du drame ' Il répète que Mme Caillaux, ayant consulta M Monier, vint lui rendre compte de l'entre tien et lui demanda ce qu'il voulait faire. «El" bien, je casserai la gu .. à Calmette», répondi' M. Caillaux. Un peu plus tard il dit à Mme i Caillaux: «Pas aujourd'hui! A mon jour et ' 1 mon heure. Mais cela ne tardera pas.» M. Caillaux dit que Mme Caillaux était trêf 3 fatiguée. Il n'insista pas quand elle lui eli i qu'elle n'irait pas dîner à l'ambassade d'Italie M, Caillaux termina en donnant sur la soi rée du drame les renseignements déjà connus Des femmes votent Hier pour la première fois, les femmes de l'Etat d'Illinois ont exercé leur droit de vote A Chicago seulement,il y a 217,500 femmes ins crites sur les listes électorales, et on estime que seulement 70 p. c. des 455,283 électeurs mAles exercent leurs droits électoraux. Dans les autres parties de l'Etat, 50,000 fem mes ont le droit de vote, et on croit géné ralement que le résultat de leur inscriptior sur les listes électorales sera l'abolition d'en viron 3,000 patentes de débitants de boisson La pluie diluvienne n'a pas arrêté les fem mes qui, en grand nombre, ont accompagna ■ leur mari aux urnes, et au début de la jour née, des centaines d'automobiles, conduite: par des femmes, transportaient des «électri ces» aux bureaux de vote. Barbares modernes Dans un village russe du gouvernement d Stravropol, trois jeunes gens ont entraîné uni jeune fille au cimetière, et après l'avoir vio lentée, l'ont crucifiée sur une croix de tombe lui transperçant, à l'aide de grands clous, le mains, les pieds et les yeux Le mobile de cet abominable forfait serai la vengeance, la jeune fille ayant refusé dï coûter les propositions des trois criminels ^ i Navire en feu e : Hier après-midi, vers 5 heures, on recevai s au poste de. signaux des îles Scilly un signa e de détresse venant d'une goélette rayant 1 [. pavillon français en berne et que l'on pouvai a apercevoir à environ 9 milles au nord d t Bryaer. i, Le navire était en feu de l'avant à l'arrière s d'épaisses colonnes de fumée chassées par 1 it vent s'en échappaient, et, l'un après l'autre a ; les trois mâts s'abattirent. n Dès la réception du signal,plusieurs bateau de sauvetage et le navire-école des cadet f «Cumberland» se dirigèrent vers la goélette, it Le navire «Cumberland» annonce que le nor e du navire en feu est le «Saint-Pierre, de Fi camp. i- Le vapeur «Saint-Hubert», de Boulogne, fl recueilli l'équipage à son bord et s'est ten it- auprès du navire en feu qui a coulé lentemen NOS ÉCHOS La maison de Hubens On sait que l'administration communale d'Anvers, gardienne fidèle des trésors artistiques de' la cité,éétudie la possibilité d'acheter la maison où vécut le chef de l'Ecole flamande. A ce propos, le Temps constate, que n'ayant pas de monuments anciens sur leur sol, les Américains du Nord en font venir. Il n'est pas de sacrifices que particuliers et sociétés d'art ou d'histoire ne consentent pour acheter sur l'ancien continent quelques beaux ensembles ou fragments d'architecture privée ou publiepe du moyen âge, de la Renaissance, du dix-septième et du dix-huitième siècle et transporter chez eux ces pittoresques ou nobles souvenirs. L'achat fait., on numérote une à une toutes les pierres, et l'ensemble est ensuite rétabli I dans sa physionomie primitive sur le nou-j veau continent. Inutile de rappeler, dit notre confrère ! parisien, tous les cloître et chapelles go-} thiques et toutes les maisons de pierre ou . de bois des treizième, quatorzième, quinzième et seizième siècles que la cupidité de - leurs propriétaires, l'insouciance des municipalités et l'impuissance du gouverne-/ ment ont livrées à des marchands étran-' gers, et qui se dressent aujourd'hui dans des musées ou des parcs privés, de l'autre côté de l'Atlantique. La France n'a pas été la seule éprouvée â ce point de vue. La Belgique est un des pays,. après elle, qui ont ressenti le plus : douloureusement les effets de cette passion ï effrénée de l'Amérique du nord pour les • trésors artistiques de l'Europe. L'hôtel particulier que Rubens avait fait construire pour son usage à Anvers, et qui, depuis des siècles déjà: transformé en maison moderne, occupé par des maisons de commerce, n'a plus aucun caractère, mais qui comporte encore un très beau portique, et derrière l'habitation un pavillon de jardin où ; le maître, d'après la tradition, aimait à se reposer en été, cette maison a suscité de leur part toutes sortes de convoitises, i i A la longue la municipalité anversoise ; s'est émue des sollicitations réitérées dont les détenteurs de la propriété furent récemment l'objet, et pour empêcher toute ! aliénation de cette demeure à laquelle s'at-| tache le souvenir du grand peintre d'An-i vers, elle vient de passer avec les propriétaires actuels de l'immeuble un contrat aux termes duquel ces derniers s'interdisent de vendre à qui que ce soit la maison pendant une durée de vingt-cinq ans. i Voilà, conclut le Temps, un exemple que nos municipalités de province devraient suivre et dont on pourrait judicieusement i. s'inspirer à Paris même. * * * Griticomanie ! Nouvel accès de sa folie habituelle. Seu-> lement, cette fois, la Métropole se donne un démenti à elle-même. ■ Elle publie ce matin un articulet commençant par ces phrases: «La Métropole a parlé, dans son numére J du 23 mars, de la disparition de statues re-J ligieuses dans trois endroits dépendant de l'administration des hospices d'Anvers. J La vivacité même que nous avons prise ii caractériser ces faits et à en endosser la t responsabilité aux administrateurs actuels et notamment à leur président nous impose le devoir, d'après des informations autori sées et précises, de les ramener à leur por tée véritable.» t Dans l'article visé, les administrateurs * des hospices civils étaient traités de van ® dales et d'iconoclastes, agissant par haine l s de la religion catholique parce qu'il' I avaient fait disparaître quelques statues de ; j saintes, et un chemin de la croix, sans va é ? leur artistique, le tout placé dans de vieil | les chapelles désaffectées } La Métropole, aujourd'hui, tout en es K | sayant de tirer son épingle élu jeu, recon s j naît que dans toutes ses accusations, il n'? 1 a pas de quoi fouetter un chat et qu'ei somme, l'administration des hospices civil; a eu raison a Notre confrère aurait mieux fait de ni u pas lancer ses calomniés comme elle a l'ha '• bitude de le faire trop souvent. La Faute de Béatrix I * PAR JII5TUS MILIS FORMAN j Wiplalion de l'anglais par E. PIERRE LUGUE" ^e»r' lra^rsa la Pièce avec un peu de rai fliaiiima ,automne avait ramené son rhu -Si v sur Por^e» elle se retourna, caprin rîiUDy0xUl.ez mon avis sur ce demie: surde' Pm, ^ix' dit"elle< Je le trouve ab elle nas au non (iu ciel, ne s'est Piémont r de Passer l'hiver ici, pai De Peur in Ci -ortable.ment avec moi?... Ji i; le 1p i,,- J'e suis furieuse aprè matm rv ai Quand elle est venue ci [oQnée? \inIez\,vous fut impressi brasser'fiiJ?' u e se ^ r*re à m'em lesmains! * du nez--- Je m'en lav' v^mencpe s'.éloiona' grommela ave lettre arm£ déchira l'envelopp papierî^atrix, et ce mot jailli di CemeMmn procura le mê™e Peti absence ressentait à sa vue anrè m é'°'gne de vous pendan ï0«s, n'es ®eP pas'Vnl él0iSne tou-iours,d habitué P •Vous Penserez que c'es Pourtant v ?^e a* Pr*se- Cela n'est pa? ne Peuv'na pourquoi je m'en vais. J yous di 1? suPP0rter de vivre près d us voir chaque jour et de reste dans les termes que nous ordonnent les convenances... C'est trop difficile pour nous deux, Harry. Aussi je m'enfuis entre deu? de vos visites. J'avais décidé mon dépar i avant que vous ne veniez hier, mais je n'a rien dit parce que je n'en ai pas eu le cou rage. Je suis terriblement lâche,vous savez J'avais peur que vous me demandiez d< rester... et je savais que je resterais. Auss je m'en vais où vous ne pouvez me trou ver; mon homme d'affaires est le seul qu le sache, mais il ne le dira pas. Ne m< f cherchez pas, Harry; attendez un peu...seu lement (Quelques mois. Qu'est-ce que quel ques mois à côté d'une vie entière?... Nou: sommes le 8 octobre; six mois à partir di . ce jour, ce sera le 8 avril.Ce jour-là, je vou: ferai savoir où je suis, et alors..., alors, s vous le voulez ainsi, vous pourriez venir ; ; moi... Vous voyez que je vous rends encor votre liberté. Je dis: Vous pourrez venir s vous le voulez; mais non, venez!... Oh! 1-sacrifice n'est pas grand, je sais que vou î ne désirez pas plus votre liberté que je n 3 désire la mienne... Je sais que vous comp ; terez les jours comme je les compterai e que vous serez très triste de leur lenteur.. Nous n'avons pas besoin de feindre l'ui ï vis-à-vis de l'autre, n'est-ce pas, Harry Nous en avons déjà trop dit pour cela, nou 3 connaissons trop bien nos cœurs. Le peu î sez-vous?... Ah! comme c'est bon! » C'est tout ce que j'avais à vous dire. E] i avril, je vous écrirai et vous viendrez. Jus t que-là, attendons... Oh! Harry, l'attent s sera aussi longue pour moi que pour vou? croyez-moi... Allez voir Alianor quelquefois t la pauvre enfant n'est pas très heureuse b elle sera contente de vous avoir pour 1 t consoler. Elle ne s'absentera pas de l'hivei i, Je ne pourrai jamais vous dire assez que e réconfort elle a été pour moi au Lodge et e l'étranger. r » Au revoir, Harry! Ne me qualifiez pa: ; j comme l'a fait tante Arabella, la chèi ; ; vieille grondeuse!... Vraiment c'était ] seule chose que je puisse faire. ' ! » Béatrix.n t j Mrs Crowley, après un temps qu'elle ji • ' gea suffisamment discret, revint au salo] le jeune homme était encore penché sur s ; lettre. i — Vous avez eu le temps de lire dei fois! dit-elle belliqueusement. i — Je l'ai lue deux fois, et je la lis encor ; La vieille dame eut un rire bref, dem tendre, demi-fàché. — Oh! de quelle inestimable valeur e ^ une feuille de papier noircie d'encre! i — Béatrix, dit le jeune homme sans ém s tion, vous appelle grondeuse, une chè i vieille grondeuse! i — Ah! dit Mrs Crowley impétueusemer ï elle a dit cela? i — Elle l'a dit! Oh! bien entendu, elle pe î avoir tort, ajouta-t-il en galant homme. 5 — Elle a tort, affirma la vieille dame, î — Les absents ont toujours tort (1). — Est-ce votre opinion? t —' Eh bien, pas tout à fait, mais cela i fait pas question. C'est justement parce qi i je pense le contraire que j'ai fait cette < ? tation... Ainsi, Béatrix s'est enfuie?... Tan s Arabella, voulez-vous être notre demoise] d'honneur le 9 avril prochain? — Certainement! dit la vieille dame, e i chantée, je n'ai pas été demoisette d'ho neur depuis près de quarante ans. Je pe e terai des paniers pour la dernière fois; les arborerai pour faire honneur à vot •; mariage... Tous ceux qui me verront le ;l avril ne l'oublieront jamais! a- — Non, répondit Faring avec une conv tion profonde, non, ce serait impossible '1 il n'y aura jamais eu une telle noce! — 6 se leva et prit congé. — Au revoir, tar »> (1( En français dans le texte. S —nnnrMTi, n ® Arabella, je vais faire mes préparatifs pei sonnels... je ne pourrai peut-être pas rivs liser avec vous, mais j'essayerai de fair 1_ de mon mieux avec ce que j'ai... Jamais ~ n'y aura eu une telle noce, je vous le pre ^ mets! Dehors, il héla un cab et se fit coneluir x chez lui, dans la 44e avenue. Il aurait pi à cette heure, rencontrer aux cercles qu' e fréquentait des amis, mais il sentait le b< I* soin d'être seul, de réfléchir et de décide certaines choses. Dans sa chambre, il alluma une pip' s'assit, la lettre de Béatrix sur les genou: et la relut pour la quatrième fois. Puis " compta les jours, mettant devant chaqi: mois une annotation pour en indiquer ! . nombre, car il ne pouvait jamais se souv ' nir quels mois portaient trente jours ■ , quels mois en portaient trent et un. Au m lieu de ce travail il s'arrêta pour rire: B atrix n'avait-elle pas dit dans sa lettre qu' compterait les jours à venir? 11 voulut régler ses occupations pour l< six mois d'attente et pour sa vie futur ie puisqu'il était indépendant. Il avait héri *.e du fait de son père quelque chose comn vingt mille dolars de revenu, et attenda je d'un oncle, déjà très âgé, beaucoup plu le Dans des circonstances ordinaires, cet question d'argent n'eût eu pour lui aucui n" importance. Ainsi que presque tous 1 n" hommes d'action, il professait un grai 'r- mépris pour l'oisiveté qu'il ne pouvait su je porter plus de quelques semaines. Ma re l'avenir qui l'attendait, glorieux, radieu 9 doré au bout du sombre passage de ces s mois, modifiait ses idées et changeait ie- cours de ses pensées habituelles. Toutefois, il fut incapable d'y voir cla: il L'avenir se dressait au bout de ce passa te sombre, comme une innommable beaui comme l'or tangible, le ciel de nacre imaj • nés par les âmes simples du moyen àg 3 comme un lieu de délices, de rêves réalisés, mais il ne pouvait s'y représenter l'activité, la routine journalière de la vie, le travail... e En Nirvana, il n'y a plus de labeur! 1 Au-dessous de cela, il y avait en lui une détermination naïve, passionnée, de dépenser toute l'énergie que le reste de sa vie e pouvait contenir à rendre Béatrix heu-l» reuse, à lui faire oublier son passé d'amer-1 tume et d'agonie, à lui créer dans le monde î- une place où elle ne rencontrât que beauté, r joie, amour et rien d'autre. Ce devoir lui semblait la plus importante- des tâches à laquelle il dût consacrer sa puissance, et ^ l'ambition masculine lui paraissait, en il comparaison, mesquine et sans nécessité, e Quand un homme comme Faring aime, e son activité est perdue pour l'humanité, car î- cet homme très simple et sincère par naît ture, se donne tout entier au sentiment qui i- occupe sa vie. Explore-t-il des contrées loin-£- taines? conduit-il une armée? aide-t-il à ré-il gler les destinées d'un empire ou creuse-t-il simplement la terre dans les rues de la ci-;s té? Ses efforts sont toujours couronnés de e, succès. Mais aime-t-il?... Il aime alors, non té comme les autres hommes, il aime avec ie tout son être, et sa force est perdue pour it tout le monde. s. Nous avons dit que le manque d'imagina-te tion était la cause de cet état de choses, et ie c'est la vérité, en partie tout au moins. Les 3s imaginatifs éparpillant leurs idées, ils id les appliquent à tout, et sont, par cela p- même, moins aptes à idéaliser leur vie pri-is vée, où les faits les plus intimes deviennenl x, positifs et la réalité plus prosaïque, ix Toutes les idées que possèdent les âmes le simples, comme celle de Faring, sont utili sées, comme autant de perles et de joyau> r. de prix, pour idéaliser une union qui de ?e vient ainsi plus intime et plus précieuse é, c'est pourquoi les plus beaux romans di: [i- monde, les plus passionnés, ont été joués e, entre les femmes et les soldats ou les hom mes d'Etat, et non entre les femmes et le ; poètes. i Ainsi, le jeune Faring voyait l'avenii j confusément, à travers un voile rosé su lequel était inscrit en lettres d'or: «9 avril» et n'en était pas troublé. Il restait cepen | dans six terribles mois à passer. Une non : velle incursion dans son champ favori: u: ! voyage d'exploration, était hors de que? tion. Une petite réunion d'explorateurs s préparaient bien à attaquer la contrée ir connue située derrière les Andes bolivier nés; ils avaient demandé à Faring de le accompagner, mais c'était un voyage de si mois, avec grand travail et petit dangei . l'exploration pouvait durer un an, c'éta: ! donc impossible. De plus, lors de sa dei ! nière expédition, il avait été atteint des fié i vres paludéennes, dont il était à peine re ! mis. Les tropiques lui étaient interdits pou longtemps. Durant son séjour dans l'Orégon sup< rieur il avait cependant réuni un gran nombre de notes sur certaines tribus il diennes de ce pays et possédait des vue nouvelles sur les origines de ces tribus, lui sembla que les six mois d'attente ne s raient pas inutilement employés s'il ra semblait ses notes et ses idées en un livr comme il avait déjà été tenté plus d'une fo I de le faire. Sans avoir le don littéraire ejue possède] en général peu d'explorateurs — les dei choses vont rarement ensemble — il ava l'expérience, et ses notes, présentées av. la sincérité simple dont il était seuleme: capablei pouvaient, pensa-t-il avec raiso offrir quelque intérêt aux hommes curiei de ce qui touche ces Indiens du Sud améi cain et leurs origines. Beaucoup plus important que tout cel pour lui, fut la suppression journalière e temps' qui séparait le 8 octobre du 8 avr (A continuer.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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