Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 22 August. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8911n7zg98/
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* Samedi S» et Dimanche SÎ5 Août 11)14 CITVQ cnœwanisoî» 80mi année — IVT® S34 Le Nouveau Précurseur _AJBOTSTTSnETIvr^n>TTS r AUVERS nn an 12.00 Ir.; six mois 6.60 fr.; trois mois 3.B0 flr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; » 8.00 fr.; " 4.50 Ir,. HOLLANDE, * 82.00 fr.; » 16.00 fr.; » « 00 fr. LUXEMBOURG, » 88.00 fr.; » 18.00 fr.; » ».00 fr. UNION POSTALE, » 48.00 fr.; » 81.00 fr.; » 10.50 fr. Tout «bonnement so poarmnit Jusqu'à refus formel. CM S'ABONNE à Abtw» »* bnre«tt d« Jwm*l et d»M teoi V* bure»nx des JOURNAL DU SOIR ÉPBOIES { N* *«* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. AITOTONCBS : OawKinuM, la petite ligne, fr. O.SO I Kècimos, la ligne. 7 : fr. l.SO » 1 â 4 lignes . » 1.00 Faits mtkrs, la ligne. . » 2.60 FiNAKcrfeMS, la ligne . . ■ 0.50 ' Chroniqtje Anvers ...» 3.00 Les annonces de ïétranger et de la Belgique sont reçues aussi par t'Agence Bavas, 8, plmct def Martyrs, à Br*me£Us, 8, Plene de Jet Bourse, à Parie, «* 90, High Hoibomf à Londres, Le canon tonne à Namur line dépêche officielle française annonce que les forts de Namur se sont mis à parler à leur tour. Hier des troupes Allemandes, descendant vers la frontière ont passé à portée des canons des forts de Namur. Ceux-ci les ont aussitôt canonnées; les Allemands ont répondu, puis se sont éloignés. I selon des nouvelles que nous ve- de maubeuge ont attaque les trou-nons de recevoir de source certa!- PES allemandes, et une lutte acharne, la grande bataille serait enga- nee doit avoir eu lieu autour de B£E entre MONS et charleroi,de tres charleroi. les forts de namur atta-fortes troupes françaises venant querent les allemands dans le dos. A ANVERS dront des mesures pour faire obseiver cette Pour I10S soldats blessés prescription. Quelques dames charitables ont bien ' Le lieutenant généra' gouverneur, I voulu se réunir afin de s'occuper de la . , , .. <<M, I iwfection de bas, espadrilles et autres ef- ' e ~~ /cls pour nos soldats blessés. c T vna'6' Nous sommes heureux de pouvoir annon- J- ^ ^ OS. cer que des dons de toute nature sont par- D venus et toutes les classes ont bien voulu rOSteS Bt Chenil II u6 ÎGÎ' participer à cette belle œuvre. Nous engageons tous nos lecteurs à leur La poste nous annonce que la ligne des faire l'honneur de visiter l'exposition qui deux Flandres, la ligne de Gladbach et la sera ouverte dimanche prochain de 10 à 22 ligne jusqu'à Malines sont de nouveau ou- liêures,au local «Gulick», rue du Maure, 17. vertes. Tous les dons seront reçus avec recon- On prévoit que la ligne jusqu'à Bruxelles naissance. sera ouverte ce soir. Les boissons fortes Prisonniers de guerre , . Hier, sont arrivés à Anvers trois automo- Nous avons dit hier que le débit de bois- biles contenant des prisonniers de guerre sons fortes était dorénavant défendu. Voici allemands. Ceux-ci avaient été capturés le texte officiel de la proclamation du près de Malines, par des soldats belges en bourgmestre. automobile. Voyant un groupe de uhlans, T , . les automobilistes chargèrent en pleine vi- Le bourgmestie, tesse dans les cavaiiers tout en leg canar_ Vu l'état de siege; dant sans répit. En quelques instants 21 Sur l'ordre de l'autorité militaire supé- Allemands gisèrent sur le sol et les autres, neure, un officier et six hommes, furent faits pri sonniers. Ils furent ^menés tous les sept Arrête: à Anvers. Art. 1. — A partir d'aujourd'hui le débit , d'alcool sous toutes ses formes est interdit L clCIlût (le fr0lï)6tlt, cl'svOillG, (l OPyG dans tous les lieux accessibles au public. p» fip maïQ les pharmacies execeptées,. lo a) o Art. 2. — Les contrevenants au présent ........ îirrôté seront punis d'un emprisonnement , p Comité institué^ conformément a 1 aide huit jours à trois mois et d'une amende J'0.1,0 I'°yal/ du ' août 1914 est chargé de ûe 26 à 300 francs avec application éven- faire la répartition, entre les moulins du tiiella de l'art. 85. du code pénal. Pays> du froment exotique réquisitionné A l'hôtel de ville d'Anvers, le 21 aoi*it 1914. pour compte du gouvernement. Les dispositions dudit arrêté royal Sont Le bourgmestre, étendues, dans les mômes conditions que J. DE VOS. pour le froment, aux achats d'avoine, d'or- . . , gc et de maïs. , Le présent arrêté est exécutoire le joui L6 «Moniteur» de sa publication. Le Moniteur Belge, qui est actuellement Prudence imprimé a Anvers, pubUe l'arrêté royal T .. suivant relatif aux prescriptions et péremp- , Le ' eutenant général gouverneur mil: tions pb matière civile. ta,re fl(> la Posltlon fortifiée d'Anvers; Art 1. — Toutes prescriptions et péremp- Attendu que dans la situation actuelli lions en matière civile, ainsi que tous dé- fle la Position, ,1 y a lieu de prévenir tout. . lais impartis pour attaquer on signifier les communication pouvant intéresser 1 ennem j décisions des diverses juridictions sont sus- qu.mt ,i 1 état do la defense, fendus jusqu'au 1er octobre exclusivement: ,!■ , . 1 Au profit de ceux qui résident dans Article unique. - Quiconque sera cou une province occupée pnr l'ennemi îliovs vaincu 'l'avoir communiqué ave.- une per nirme que l'occupation ne s'étendrait pas sonne <lo nationalité ennemie, de quelqu ; toute lu province" fllçon ''ue ce s0,t ot (Iueklue soit l'objet oi ' 2 Au profit de ceux dont l'action doit le Prétexte de la dite communication, ser- être exercée dans cette même province con- considéré comme espion et puni conformé tre les personnes qui y résident. ment aux lois militaires. Art 2 — Cette même suspension s'appli- . que aux délais impartis pour faire trans- I-e gouverneur militai rrire les actes et exploits, pour renouveler 111 i'Olli. les inscriptions hypothécaires et générale- ment pour accomplir tous artes qui.d'u|)r-.'s «rix L'aîtitnâe De la Mai toire le jour même de sa publication. Nos ministres de la justice et des finan- |.0 Mutin de Paris publie un article r" ces sont chargés de son exécution. Gervais, sénateur, qui dit que l'opinio universelle est, ou avouée on tacite, avec 1 La circulation dans les communes Triple-Entente contte la caste féodale m litairc germanique. , „ , S'occupar.t ensuite de l'attitude des ne Le lieutenant gcr. îa nioui, très, M.Gervais expritie l'espoir que la Ht neur militai)e, Miaige . h>hi*iu>..-"<- lande confirme de façon pratique les décl faire connaîlie .i ,i popu a itrn •< ' "" rations solennelles qu'elle a déjà faites, ne munication suivante. seulement au sujet de k neutralité territ \ Dkas un but de maintien de l'ordre da:^ riale, mais aussi au sujet de 3a neutrali la position fortifies, la irculation entre l:'.s politique et économique. communes sera interdite, pendant la jour- g0Uvernsment hollandais a derech née du dimanche 23 courant, a toute per- " sonne qut ses occupations n'appellent pas renouvelé ses déclarations antérieures co dans la localité vers'laquelle elle se dirige, cernant le maintien de sa neutralité qu el Les commwidants de cantonnement pren- I défendra avec la dernière énergie. Il n'y a pas d'Allemands à Gand Des confrères gantois venus ce midi à Anvers, affirment qu'aucun Allemand n'a été vu, jusqu'à 7 1/2 heures ce matin, ni à Gand, ni dans les environs. Hier, cependant, trois uhlans se sont présentés à Wetteren, mais ont aussitôt quitté cette commune. DANS LE PAYS Transports de prisonniers 'Dix-huit officiers allemands et 432 soldats allemands, prisonniers de guerre à Bruges, ont été transportés de Bruges è Dunkerque d'où ils seront probablement dirigés siir l'Angleterre.La poudrerie de Wetteren Toute la poudrerie nationale de Wetteren a été évacuée par l'armée belge. Il ne reste plus rien dans cette fabrique. Bruxelles doit payer un impôt de guerre de 200 millions Le Telegraaf d'Amsterdam enregistre une dépêche de Londres qu'il dit émaner de source officielle et selon laquelle les Allemands exigent de la ville de Bruxelles un impôt de guerre de 200 milions. Dit flirt Mil Le correspondant du Telegraaf à Cologne envoie à son journal un télégramme parvenu de Copenhague à la Kôlnische Zeitung disant que selon des nouvelles de source française, les armées alliées . de France, d'Angleterre et de Belgique sont en ordre de bataille sur le territoire belge et que les avant-postes alliés sont entrés en contact avec les avant-postes allemands. Le télégramme ajoute qu'à Paris on attend avec une impatience fébrile les premières nomelles de la grande bataille, qui, à l'heure actuelle, doit être engagée. La dépêche est datée du 21 août. L'ATTITUDE K L'ITALIE v— | Lin télégramme de ftome dit que le gou-! vernement italien travaille fiévreusement. 1 Les ministres se réunissent constamment, I mais tiennent leurs délibérations secrètes. | Quoiqu'il en soit, l'opini«h publique est fa-j vorable à une interventica en faveur de la Triple-Entente. Des mani'estations francophiles se renouvellent tou, les jours dans de nombreuses villes italiennes. Une autre dépêche adresse de Rome au Nieiiwe Boiter dams che Coumil, dit que 1g gouvernement s'occupe activeront à mettre l'armée et la flotte en mesun d'entrer en . campagne. On s'attend très prochainement à la mo bilisation générale. , Un effet de la guerre l Jusqu'en ces derniers temps, loBqu'oi faisait remarquer aux hôteliers allenand que leurs menus portaient une foue d noms étrangers, on recevait pour réyons qu'il était impossible do remédier à cetéta de choses,' en présence de la situation ac J tuelle de l'art culinaire. Mais maintenant j l'esprit national en Allemagne s'est niodili de telle sorte qu'on ne tolère plus des di nominations anglaises ou françaises sur le 0 menus d'hôtels. Et cette épuratio^ est < n absolue que tout à coup les «côtelettes a «beefsteak», ((filet aux champignons», «sai ce hollandaise-), ((omelette aux fines lie be? ... emixed pickcls::- etc. ..ont dispor aussi complètement que les «robès» et cm: î des», «manicure», ((tailor made», <(shaà 1- pooing», etc., qu'on étalait sur les enseign des magasins. Toutes ces dénominations ont été remp] cées par des mots allemands. Par exemp les ((sardines à l'huile» sont devenues «o té sardinen»; uMixed pickels» des «Gemiscl Essigfruche»; ((Reine claudes» des «Ede! flaume»; ((Bouillon» du ((Fleisohbruli «Beefsteak» du ((Lendenstuck». Au lieu a~ «Filet sauté aux champignons^ on lit mai tenant ((Schmorschnitte mit Ed. Ipilzer etc. La cruauté allemande Voici encore un triste échantillon de la cruauté allemande. Après avoir pris et incendié Aerschot, les Prussiens prirent comme otage le bourgmestre, M. J. Thielemans et son jeune fils, à peine âgé de 16 ans. Peu après, ils conduisirent les deux malheureux devant leur maison, et là, en présence de Mme Thielemans, terrifiée, ils fusillèrent le bourgmestre et pendirent son fils. Inutile di'nsister sur toute la barbarie d'un tel crime... LES AÉROPLANES Une. dépêche de Beet (Limbourg hollandais) au NÎeuive Rotterdamsche Courant annonce qu'hier soir, vers 10 -h. 1/2, un aéroplane a survolé la commune. Le moteur faisait un bruit d'enfer, jetant là panique parmi la population.Après avoir plané quelque temps sur la localité, l'avion s'est éloigné dans la direction de iDùsseldorf. Défense de paraître Selon des dépêches de Copenhague, le gouvernement allemand a suspendu la publication de journaux en langue danoise dans la province annexée de Schleswig-Holstein.Cette mesure a beaucoup indisposé la population. En Bulgarie Le correspondant du Times à Sofia télégraphie qu'actuellement le public bulgare est plus tranquillisé au sujet des projets de la Turquie. Il paraît que récemment les troupes turques se sont retirées de la frontière bulgare et qu'elles ont été dirigées dans la direction des côtes de la mer Noire. La communication par voie de chemin de fer avec Constantinople et Agatsy a été rétablie,, de môme que les communications postales et télégraphiques. La Bulgarie semble ne plus vouloir temporairement prendre de plus amples mesures militaires. Le moratorium en Angleterre Le ministre du trésor a eu une conférence avec les principaux banquiers de la City pour savoir si le moratorium sera prolongé pour un mois après le 5 septembre. La majorité s'est prononcée en faveur de la prolongation et dans ces conditions le gouvernement pourra difficilement prendre une autre décision. L'aéroplane de Pégoud Pégoud, le hardi aviateur français, fait de la bomie besogne. 11 vient de rentrer à Paris pour se procurer un nouvel appareil. L'aéroplane au moyen duquel il a effectue de nombreuses reconnaissances, ce qui lui a permis de rapporter de très intéressants renseignements à l'état-major français, a été atteint par vingt-deux balles allemandes et deux éclats d'obus. Le ravitaillement de l'Allemagne Le Bertiner Tageblalt dit qu'hier matin un grand nombre de veaux ont été importés de la ïïollande. Le même journal dit qu'on attend prochainement de grands arrivages de bétail vivant. Depuis hier deux express par jour circulent entre Berlin et Cologne. Ils marchent à la vitesse normale. 1 L'équipage du « Alcor > 1 Le journal De Schcepoaart imprime ci i qui suit: 1 « L'équipage (lu vapeur Alcor est arrivi t mardi soir à Rotterdam. On sait que ci steamer a été coulé par les Russes clans 1 ; port de Hango.» ® Le capitaine de l'Alcor, 11. Ebes, a fait 1 récit suivant: ® « Nous étions partis le 26 juillet de Roi il terdam pour Cronstadt avec un chargemen '■ de charbons de plus de 5,000. tonnes. Le ;i juillet nous remarquâmes dans le golfe d Finlande que les bateaux-phares s'étaien u éloignés et que les feux étaient éteint; >" Comme les passes d'eau nous étaient cor 1- nues: nous entrâmes quand même dans 1 !S golfe. A onze heures du soir nous vîmes df signant, qui paraissaient provenir d'Vrn couple tle torpilleurs russes qui naviguaiei \ feux éteints et dont l'un nous lança un con de canon pour nous faire stopper. On s'ei M quit de notre nationalité, et l'on nous s P-: gnala que la route vers Cronstadt était il e> terdite et que nous devions nous rendre de Hangô. .n.l » Je décidai de faire ainsi,afin de dema I": 1 der là-bas des instructions à mes arm 4teurs. Le 1er août, à 6 heures du matii nous arrivâmes en rade. Par ordre des Russes nous dûmes partir de la rade pour entrer dans le port. Quand nous y fîmes, nous reçûmes la visite d'un officier accompagné de matelots et de soldats qui nous donna l'ordre de quitter le navire endéans la demi-heure. Les Russes coulèrent Y Alcor au moyen de dynamite; et le même jour ils détruisirent également leur propre port. » Les Russes fournirent des fonds de voyage au capitaine Ebes, ainsi qu'à son équipage. En outre, on lui remit une déclaration attestant que la capture de son navire par les Russes avait été faite judiciairement.. L'équipage de Y Alcor retourna en Hollande vià la Suède, après un voyage d'une durée de dix jours.» LA PANIQUE A TRIESTE D'après des nouvelles de Venise au Daily Mail, une panique indescriptible a été produite à Triestepar l'avance triomphale de là flotte franco-'angl'alse.'lJn.train spécial attend depuis plusieurs jours pour emmener le gouverneur pririce Hohenlohe, qui, lors-; que la flotte ennemie se présentera, remet-i tra ses pouvoirs au. bourgmestre. Celui-ci ! capitulera sans doute de suite pour épar-! gner la ville et surtout les nouveaux chan-' tiers. Des émigrés italiens s'enfuient vers Venise. A Trieste la police est très sévère et de très nombreuses arrestations arbitraires sont opérées. Les chômeurs volontaires Le collège vient de décider que les ouvriers qui refusent de travailler pour 3 fr. par jour ne recevront plus rien à la caisse de chômage. Avis aux industriels et aux commerçants qui, espérons-le, n'abuseront cependant pas de cette décision pour diminuer le salaire de leur personnel régulier. Les officiers bulgares Les journaux ont annoncé que le gouvernement bulgare avait autorisé ses officiers en Belgique de s'enrôler dans l'armée belge. Il est bien entendu que cette autorisation ne peut s'appliquer aux officiers bulgares qui ont été envoyés en Relgique pour suivre les cours militaires. Ceux-ci, au contraire, ont été priés de rentrer de suite en Bulgarie. Dès lors, il est fort peu probable que les autres puissent s'engager chez nous. Les guerres a la frontiere serbe Les Serbes ont remporté un nouveau succès. Ils poursuivent l'aile gauche de l'armée autrichienne et la repoussent dans la direction de la Drina. Le mouvement de retraite de l'aile droite de l'armée autrichienne s'accentue. I.es pertes infligées à l'armée autrichienne sont énormes. Les troupes serbes se- sont comportées d'une façon héroïque, décimant des régiments entiers, .refoulant l'ennemi qui n laissé des milliers et des milliers de morte sur le champ de bataille, ainsi qu'un matériel de guerre considérable. en alsace L'livening Standard de Londres dit que la bataille de Mulhouse, la ville allemande qui les français, ont reprise, a été dés'astreusf pour l'infanterie allemande. L'artillerie fran I çaise, d'une précision remarquable, a fait d< terribles ravages dans les rangs ennemi: ' Outre de nombreux- canons et du matériel, le: 1 Français se sont emparés d'une grande quan tité de munitions. Us ont fait 600 prisonniers les pertes allemandes I Le «Reichsanzciger» de Berlin publie 1; ! cinquième liste des pertes de combattants. Eli comporte quatre pages. transport de troupes lin télégramme de Berlin à la «Tribuna» <1 Rome annonce que 48 trains ont été employé pour transporter à Leopoldshohe, près Balt les troupes allemandes. Ensuite huit autres régiments autrichien , ont encore passé par Constance en route pou Bâle. mobilisation generale en autrich I En Autriche, on a rappelé sous les arme: ' tous les réservistes, le landsturm, tous h ? hommes en congé pour la rentrée de la moi; î son et tous ceux ronditionnellement réformé î et Agés de 19 à 42 ans. l'armee russe . ! Un télégramme de Saint-Pétersbourg annoi < co que les Russes se sont emparés de Gun ' binnen. Us ont pris aux Allemands 13 canoi et ont fait de nombreux prisonniers. e : Gumbinnen est le chef lieu de la provini t du même nom dans la Prusse orientale. I ;. ; population est de 1-4,000 âmes. Il est situé :- 120 km. à l'est de Kônigsbergen. e Cette ville éta;t ls siège de l'état-major < s la ime brigade d'infanterie allemande. ® le japon s'apprete a entrer p en scene 1- i- Le «Central News» de Londres apprend !- Shanghai que toutes les femmes et enfar à ainsi que tous les sujets japonais ont qui: Tsingtau. On s'attend à ce que le port Kia Tchéou soit bombardé -à partir de dema 1_ dimanche à midi si k) Japon n'a pas reçu u 3" réponse favorable à son ultimatum. On c t, prend que l'empereur Guillaume a envoyé I radio-télégramme au gouverneur allemand de I Kiao-Tehéou, disant d'épargner lies femmes I et les enfants mais de défendre la ville jus-I qu'au dernier homme. victoire russe La légation française à La Haye a reçu I un télégramme disant que l'armée russe a I opéré une attaque générale sur la frontière I prussienne et a obtenu de grands avantages I dans des combats importants à Salluponen I où la Ire division allemande s'est retirée en I désordre abandonnant huit canons et deux I mitrailleuses. defaite autrichienne De Krasnick (Pologne du Sud) on annonce I par Londres que la 5e division d'infanterie I autrichienne a été repoussée'avec de grandes pertes en morts et en blessés. Les Russes I firent 250 prisonniers. la legion alsacienne I Maurice Barrés, membre de l'Académie | française, raconte dans l'«Echo de Paris» une I visite qu'il fit à la3 légion alsacienne à Paris. I Plus de 3.000 Alsaciens, dit-il, reçoivent en ce I moment leur instruction militaire dans la ca-I pitale; aussitôt qu'ils seront prêts ils partiront I A la frontière pour combattre les Allemands, j Tous sont déjà sujets français. EN HAUTE MER bateaux allemands captures I On télégraphie de Venise que deux navires I allemands ont été capturés dans la Mer Rouge I par une canonnière anglaise, qui les a con-I duits au port d'Aden. Le plan allemand et son échec Malgré l'angoisse que l'absence de nou-! A-elles et le silence obstiné de ceux qui pourraient parler font peser, un peu de raison-I nement nous permet le plus solide espoir, I Si la résistance de Liège et la magnifique I défense de notre armée ont bouleversé le plan allemand, le plan anglo-français se I développe avec une régularité parfaite. Le Times vient de rééditer un article I véritablement prophétique de M. H. Belloc I publié en 1912 dans le London Magazine. j M. Belloc prévoyait, non seulement l'atta-j que allemande par la Belgique, rendue né-I cessaire par la solidité des forteresses fran-I çaises de l'Est, mais aussi la résistance de I la Belgique à cette invasion. « La traversée de la Meuse, disait-il en I substance,ne peut se faire que plus bas que I Liège, car s'ils négligeaient cette forteresse, ï une des plus solides de l'Europe, les Alle-I mands mettraient en péril leur ligne de I communication par laquelle doit s'opérer I le ravitaillement. En effet, s'ils passaient I plus bas, c'6st-à-dire en aval de Liège,leur | ligne de communication passerait entre I deux grandes garnisons fortifiées, Liège et I Anvers. Sans doute, ces deux villes sont I assez distantes l'une de l'autre, mais An-| vers peut être indéfiniment ravitaillé par I mer, et, aussi longtemps que les Allemands I ne possèdent pas la suprématie navale, An-I vers peut-être le centre de forces toujours I grandissantes à diriger contre les commu-| nications allemandes.» I Les forces allemandes tenteront donc, | avant tout, toujours suivant M. Belloc, de I s'emparer de Liège avant que les Français I et les Anglais — ces derniers ayant un 1 grand rôle à jouer comme armée de carii-| pagne — ne puissent entier en ligne. Mais t cela ne sera pas aussi aisé qu'ils se l'imagi-I nent. Tout fait supposer qu'ils seront arrêtés I dans leur marche foudroyante par la val-j lée de la Vesdre, et alors, la coopération I anglo-française deviendra le facteur capi-I tal, et les deux armées choisiraient à leur ; I guise l'endroit de la première grande ba-; I taille, de façon à infliger à l'offensive alle-' j mande un échec sérieux. I II semble que ce soit cette éventualité j qu'il faille prévoir. L'armée belge a joué I son rôle.Tout nous permet de croire que les j alliés vont intervenir en force, et l'avis du J I général Bonnal, plus récent — il est d'hier, I — viënt corroborer celui de M. Belloc. «Au I train où vont les événements, dit-il, nous I pensons que la. bataille initiale se termi-I nera par une victoire française un des der-e I niers jours du présent mois (le mois s I d'août). I n A ce moment-là, les armées russes en-s I treront sur le territoire de la Prusse orien-r [ taie, chassant devant elles Ses quelques I corps d'armée allemands concentrés de ce E I côté, après avoir mis en déroute les forces I autrichiennes de Galicie.» '• I Alors sonnerait enfin, pour notre nial-s I heureux pays, l'heure de la délivrance, et, I suivant le général Bonnal, elle est proche. s I Voici, en effet, comment il termine son arti- I cle: «La deuxième et dernière grande bataille I que soutiendront les Allemands opposés J] I aux Français, aux Anglais et aux Belges, iS I aura vraisemblablement pour théâtre la I ligne du Rhin moyen défendue par les for-:e I teresses de Strasbourg, de Mayence, de ■? I Coblentz et de Cologne. à I » Dans ces conditions, il est à présumer I que la guerre ne se prolongera pas au delà I des derniers jours d'octobre. Mais d'abord, | il nous faut gagner la bataille initiale qui I commence si bien.» I Comme on l'a vu, d'autre part, les trou-I pes russes se signalent par de brillants le I faits d'armes dans la Prusse orientale et ts I infligent de fortes pertes à l'armée autri-té I chienne en Galicie. °" I Quant à la bataille initiale dont parle 'D I le général Bonnal, il est plus que probable p° I qu'elle est engagée à l'heure où paraissent - ces lignes.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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