Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole

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s.n. 1914, 09 August. Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole. Konsultiert 23 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n29p26qx7r/
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i»—jw—w» ' Ouïfizïeme année. N. 221 VA .4 AaMbkuji.xx!J.'^ S Wrrmi^re^7tTZrJr^^'Mcnneme.ni par semaine : 20 CENTIMES Dimanche g Août 1914 RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39. Gharleroi ABONNEMENTS ^ mrVQUgmMontrez-lui par la vigueur de le monde f^f^mdez vivre libres et indépendants. La France, ce no- vos c0UVsSL fvnuve wuiours dans l'histoire associé aux causes justes et ble pays ^" l'u . Jcourset ses armées entrent sur notre territoire. ^rSrS VZaZssU kernel salut. Par dessus les horreurs de la guerre^ ci j c 'la va. finir près 'du cœur qui le soigne comme pour les couvrir d'un t oile qui i-n' n/irl/iii/ Anti o , La situation à Liège Liége reste aussi La situation à bonneiîtuawuu «■ ^--donnoaucun renseiQU'auparavam. u isticequin,epeut gnemenl au su* a ^ cessationdu COrL? cfn^s Nous avons l'impression que Ut des forte■ l^oub paj. lesnô_ %S"même! M se^fque que, ^^%^r-iX%s^s^ts y Pön^rev-Jls pfe fl;0 v0urthe et actuellement a tout son sang-froid. La situation des troupes allemandes Ce qu'on apprend par tes*■* à Liège au a. Bruxelles confirme ce que non, lisions hier des raisons qui ont amené les Allemands à demander un armistice Sur les prisonniers, on trouve cinq, trois deux cartouches. Ils viennent pourtant de quitter le feu et sont loin de tout ravitaillement. Cela indique que ce ravitaillement est fort mal organisé, les transports étant difficiles ou les approvisionnements n étant pas Aussi importante est la constation que les prisonniers meurent littéralement de faim. Beaucoup n'avaient plus mangé depuis deux mrs au moment de leun capture. Les transports'allemands de provision de bouche sont donc fai.bles,Iiû Days bar lequel ils se trouvent a été vidé le p\n».«*•--, nenl possible par l'année hedge. Les M'^^fUSam "attendaient pas à cette pénurie xv« Wfs et ils souffrent fortement d'avoir prononcé un mouvement en avant sans avoir assuré leur ravitaillement. LE BOMBARDEMENT DE LIEGE Le bombardement de Liège, il était prévu. U est dans l'ordre normal des choses. C'est ,océdé habituel de l'assaillant lorsqu'il ne peut se rendre maître d'une place forte. Il procède alors .à l'intimidation en bombardant la ville afin d'affoler la population et lui faire exiger la reddition. Mais le lieu-tenantgénéral Léman est doué, heureusement, -d'une énergie indomptable. Les Allemands en ont été pour leurs shrapnells et leurs obus. Contrairement encore à ce que 1 on a dit— que l'on se méfie -donc des nouvelles exagérées propagées constamment — la population de Liège, avant-hier, n'a pas abandonne entièrement la ville ; et les dégâts n'ont pas été aussi considérables qu'on l'a dit. Les quelques Prussiens qui avaient réussi à pénétrer dans la ville ont été repoussés. Il est radicalement faux que la population civileait tiré sur les troupes allemandes. De nombreux Liégeois, évidemment, ont pris la fuite, obéissant à une panique bien compréhensible. Plusieurs trains spéciaux sont, arrivés dans la nuit de jeudi à vendredi à Bruxelles. Et co fut un cortège douloureux d'hommes, de femmes et d'enfants qui s'en venaient chercher ici un abri et un peu de calme. ■ L'ARMEE FRANÇAISE L'armée française avance. Nous ne pouvons, on le conçoit, en dire davantage, f LA SITUATION A LIEGE Vendredi soir. Tous les forts sonf intacts. Le moral de la garnison est excellent. On tiendra jusqu'à la dernière minute.telle est la déclaration formelle qui nous a été faite. C'est contre la 3e armée, composée du 7e. du 9e et du 10e corps,sous les ordres du général von Enrich, que nos braves soldats combattent devant Liège. On a constaté que les prisonniers allemands étaient presque complètement dépourvus de cartöüf ties. Cette constatation permet de supposer que les ■ Allemands manquent d'appovisionnements. DEUX BRAVES Liège, vendredi. — Au cours du combat, livré hier matin à Argenteau, le sergentfourrier Boomans et le caporal Collard, deux Liégeois, du 12e de ligne, ont abattu 17 uhlans, dont un officier. Ils se sont emparés des armes et cartouches des soldats ennemis. Ils surent se retirer devant l'apparition 'd'une cinquantaine de ulhans. Tous deux sont sortis indemnes de cette aventure. (Havas). LES ESPIONS SERONT PASSES PAR LES ARMES Voici le texte d'un télégramme qui a été adressé à toutes les autorités militaires : « Tout individu. Belge ou étranger, convaincu d'espionnage, sera déféré au conseil de guerre. Celui-ci peut statuer sans formalité, ni délai. Il peut prononcer la peine de mort. La sentence est sans appel. L'individu condamné à mort est, dans les 24 heures, passé pa? les armes. » LES' PRISONNIERS Vendredi matin sont arrivés a Bruxelles 72 prisonniers allemands. Ils ont été dirigés sur Bruges. L'après-midi, neuf autres prisonniers, dont un officier et un médecin, ont été dirigés sur Anvers. Un peu plus' tard, sept autres prisonniers, arrivés de Liège, ont été dirigés sur Bruges et Anvers. #•# Stilte la Patrie, de Bruges : Pendant la nuit, on a amené à Bruges un sous-lieutenant et'39 cavaliers des uhlans qui ont été incarcérés à la caserne de cavalerie. Ces prisonniers de guerre ont été arrêtés par les 5 braves qui les ont faits prisonniers. Vous avez bien lu cinq ! Cet invraisemblable exploit a été accompli par des hommes du 9e de ligne; se trouvant en face d 55 hommes, ils ouvrirent un feu rapide qui en tua 13 ; le sous-lieutenant allait être abattu à son tour, quand il leva les bras à l'exemple do ses hommes. Nos fantassins, noirs et poudreux, ont repris le premier train pour retourner à la bataille ; ils avaient quitté Lié#e vers 10 heures du soir ; la ville tenait ferme avec enthousiasme. Devant des faits de ce genre, comprend-on le mot des Liégeois en voyant fourmiller les hordes prussiennes : « un contre dix, la proportion y est. » LEMAN Du Journal de Bruxelles : Le général Léman a soixante-deux ans. Il y a quelques mois encore, il. commandait notre Ecole militaire. C'est un homme, c'est un chef. Dur ù lui-même et aux autres, il était néanmoins adoré à l'Ecole. Nous connaissons des officiers qui ont pleuré à la nouvelle de son départ. Il est cultivé, curieux de tout, instruit de tout. Avant de commander eu chef, il fut, à l'Ecole militaire, un redoutable inspecteur des études. A Liége, il interrogeait les étudiants militaires dans la spécialité de chacun. — Vous êtes en science, vous ? Et bien, je vais vous poser une question. — Et ainsi de suite pour le droit romain, la construction, l'architecture, tout. Mais cette haute intellectualité, au rebours de ce qui se passe chez beaucoup d'hommes, n'a jamais affaibli sa volonté. C'est le type de l'hommed'action. Il n'a rien lu, rien étudié, toute sa vie, qu'en vue d'agir et de porter au maximum sa. puissance d'action. On la vu faire 50 kilomètres à cheval, d'une seule traite, puis, rentré à l'Ëcole militaire, étudier et, discuter avec ses officiers- jusqu'à 2 heures du matin. On l'a vu rester à cheval, a Beverloo, il y a quelques semaines, toute une journée .malgré une blessure au pied hâtivement pansée. Il se mordait les lèvres de douleur. Le général Léman est un homme admirableet un soldat sublime. N'est-ce pas Joseph (]p Maisfre qui a ditde la guerre qu'ellemet -n mouvement les phis nobles facultés humaines ? Il suffit de regarder le général Lémanpour comprendre la. vérité de cette parole,trop contestée au sein des nations trop prospères.* En défendant Liège comme il le fait le mènerai Léman sauve la Belgique et l'Europe. Quoi quil advienne, l'honneur du pays est sauf. Vive le général Léman ! Espions Six individus déguisés en prêtres avaient etc remarqués vendredi' après-midi à la pare du Nord, à Bruxelles. On a pu en arrêter un. On 1 a déshabillé. Il paraît qu'on a trouvé sur lui des papiers établissant qu'il s'agirait d'un officier allemand. ■$• ■#• *& D'autre part, on a arrêté vendredi soir.rue Royale, deux espions allemands, déguisés, eux aussi, en prêtres. Ils étaient porteurs dé revolvers et d'une forte somme d'argent —Un autre espion, 'déguisé en artilleur belge, a été arrêté vendredi soir, à 9 heures place Verboeckhoven. à Schaerbeek. par des gardes civiques. Lui aussi était nanti de deux revolvers. II a failli être lynché pan la foule. La tactique allemande Un général retraité nous disait que les Allemands avaient, dans cette guerre, adopté la tactique japonaise. Cette tactique consiste à n'envoyer.au feu àas hommes que pendant quelques heures ; après quoi, ils se retirent pour se refaire. Ils ont ainsi la ressource d'exposer*tout le temps des troupes fraîches. Il est à remarquer, toutefois, que si heureuse que soit cette tactique, elle ne leur a guère réussi, juso'vv^ adoucisse les lo)is, il y a, partout cités restées paisibles, il y a des âmes à qui leur vertu prête des a de charité. On ne les compte plus. Depuis les prçmjours de sang cl de damage, depuis que dles lointains désolés, la-bas, Véclaii des s et la fuinu/ oui ert à nos ccr.urs de si sombres blessures, c'a été pour nos 'yeux quelque répit à leurs larmes de voir se remuer, tel un immense es d'abeilles, ces « Dames de la Croix Ro>/r//\ dont le rôle presque divin commence aujourd'hui....— 4^-$-4»*- Elles sont jeunes, à peine plus grandes que ^! petites filles, et d'autres déjà sont blanches, ridées peut-être, un peu tremblantes aussi comme des aïeules. La Patrie, celte fois, n'a pas donné d'appel pour les mobiliser. Elles étaient là toutes prêtes, elles étaient les soldats de son cœur. - Pour uniforme une croix, une petite croix d'étoffe, une petite croix toute rouge, dont le carmin évoque le sang des plaies qu'elles vont panser. Pour armes, elles ont leur charité et leurs mots en sourire^ et leurs mains fines et presque diaphanes,'cl tejute leur âme enfin, une dm e de « Notre Dame ». Elles iront pas à pas, et sans reculer d'un pouce, elles vont livrerles dernières batail'les', les grands combats contre la mort. 4$*4$*4t* Alors il est revenu, le petH soldat, il est revenu brisé de ce cauchemar affreux où son courage buvait à longs traits l'absinthe des batailles. Un matin, un soir, on l'a ramassé là-bas, sous les tranchées, 'dans les lignes sur les forts, tout pâle, parmi la noire poussière que soulevait sur lui le vent sifflant des balles meurtrières. Il a senti monter la fièvre, et ses mains ont cherché la plaie... 01 plaies du , pSqurtroue l'acier pointu des balles, ce lambeau de chair inerte où l'dme gît presciu'éteinte, ces yeux tôiit effarés des qu'ils viennent de vivre, tout cela va i sous les mains qui VaccuciQcnt, tout Cet ancien officier supérieur attirait également l'attention sur l'audace des uhlans., —Cette audace,faisait-il remarquer est sans limite. Mais, dès que le uni an est pris, il devient impassible et il se tait. Il se sait sacrifié et il accepte, comme inévitable, le sacrifice. Parlant du « baptême du feu », notre interlocuteur nous signale que « le premier contact est la chose la plus terrible pour le soldat. Mais il se ressaisit bientôt. A une ten sion violente du système nerveux, succède un état normal où le sang-froid remplace la fébrilité des premiers moments. » UNE LETTRE DE SOLDAT Ci une lettre, qu'un de nos braves pioupious vient d'envoyer à ses parents. Elle témoigne du courage et de l'entrain dont sont animés nos troupes. Nous en respectons scrupuleusement l'orthofcraphe et le style : « Chers parents, avec-un cceur» fière et pros je vous écrit que nous somme partie mardi la nuit pour... Nous avons marcher sous le feu .et avec rage nous avons attaquer l'assaut dos .Allemands que vous liraitpeut-être dans les journaux. Il i a. 0,000 Allemands tuée. Vive notre régiment ! Vive- !n. Hol.Tiquo! Nous ne perdons que quelques blessés et mort, » Embrassée ma chèro femme et crier tous ensemble vive la Belgique 1 » Liégeois à Bruxelles Plus de quatre cents Liégeois arrivés, jeudi soir, à Bruxelles, ont été hébergés, "pour la nuit par les soins de la ville. On on a recueilli ctaux cent soixanteàu décommunâl ; cent trente personnes ont passé la nuit dans les locaux du rez-de-chaussée de notre hôtel de ville. Vendredi matin, une distributionde café et de pain a été faite à ces malheureux avant leui' départ. Sur les quatre cents Liégeois qui ont passé la nuit dans les couloirs de l'hôtel de ville et a l'Amipro, trente-sept familles qui ne savaient où trouver un gîte étaient restées à l'hôtel de ville. A une heure de relevée, après vingtquatre heures de service, au moment 'où les cardes civiques allaientêtre remplacés par leurs camara.des. ils organisèrent spontanément entre eux, au profit de ces familles liégeoises, une collecte qui rapporta plus de soixante f*wcs. Et un Bruxellois qui payait à cet instant, da.ns les couloirs, sortit un billet de cent francs de son porte feuille, ce qui grossit fortement le produit de la collecte. 7, ni qui s es! Les trains de Liége ramènent des soldats blessés légèrement, dont plusieurs rapportent des casques prussiens, glorieux trophées qu'ils agitent et montrent à la foule. Celle-ci les acclame avec délire. On rencontre aussi çà et là. de^ soldats du 9e de ligne, à qui le général commandant la place de Liège a accordé un congé de trois jours pour leur permettre de se refaire un peu. Nous en interrogeons un au passade. — Eh bien-, quelles nouvelles de là-bas ?Estil vrai que le 9e ait tant souffert ? Le petit soldat — un Bruxellois pur sang — nous répond avec un flegme admirable : — Mais non. Monsieur ! Les journaux racontent un tas de choses. Est-ce qu'ils ontété voir ce cpii se passait ?... Il y a un bataillon du 3e qui a souffert, c'est vrai, mais dans nitres, il n'y a quo quelques morts.D'ailleurs. regardezmoi Je me porte très biem Je suis un peu fatigué, voilà tout... d'immenses misères p fortes clartés, dans les 'P fortes ténèbres, clic sera là, Croix-Rouqe. dressant sa. silhouette ibre ou de blancheur, versant des gûte- s sûr ce frère qui gémit, lui coulant du pour les jotirs à venir... 4Î* 4& 4j* Quand la Patrie défaille sou's tant de souf- fîances et qu'eue pleure de voir sa vie, sa si pure se vider à travers de si cruelles blessures, je songe alors que ses larmes ont tout de même un peu moins d'amertume et. sur son cœur tant et tant brisé doit torn- comme un rayon souriant de soleil,à voir Dames » pencher leur douceur sur ses plaies... Toutes simples, sans nom, sans bruit, sans nitreeloquence que celle 'de leur vertu, el- rtaient là, stoïques comme des soldats, volontaires du premier jour et de ta premiè- heure, attendant au pied du grand cal- e, attendant sans les connaître ceux [lus soignent aujourd'hui comme s'ils lent leurs fils ou leurs frères. 4fc 4îf ■& l Ne vous 0 vous toutes qui ce soir, ou demain, pens sur les pâles visages de nos chers petits soldats, leur verserez dans les yeux un de clarté qui console, vous toutes qui nez avec respect vos âmes de vertu sur pauvres corps brisés, savez-vous ce JUS crjyniït ? Vous êtes, oui, cettearmée d'âmes, qu'on ne devrait saKuer qu'avec Vêpée, connue des drapeaux, 0. D. Dites-moi : Ça a été chaud, n'est-ce pas?.. Bah ! On exagère toujours. Çà n'est passi terrible que çà... Enfin, vous vous êtes battus comme deslions !... Och ! on s'est dévoué, tiens. C'est toutsimple !... Et les Allemands ? Comment tiennentils ? Eh bien, je parle franchement il y ena ,ui sont courageux. Ils refusent de se rendre et_tombent sous nos baïonnettes. Mais ily en à d'autres qui se sont conduits lâchement (sic).. Vraiment ?... Oui, ils ont très'peur des baïonnettes.Quant nous tombons sur eux, ils lèvent lesbras et se sauvent en criant... Et maintenant,Monsieur ,au revoir, savez-vous ! Je vais mecoucher, parce que je « sens mes jambes ! » ÂRLON ISOLÉ On lit dans 1' « Avenir du Luxembourg » : Arlon est isolé en ce moment, du reste du monde : plus de téléphone, plus de télégraphe, plus de journaux, ni de lettres, plus d'express, ni d'expéditions par chemin de fer. Notre confrère ajoute : Hier les Allemands étaient à nos portes, aujourd'hui peutêtre, ils passeront par Arlon. Et notre population de s'émouvoir et de s'attendre aux pires calamités. Du calme, du sang-froid ! Les.Allemands occupent le Grand-Duché depuis quatre jours ; ils y étaient plus de cent mille. Ils ont occupé une série de localités de notre Luxembourg. Or on ne signale, ni chez nous ni chez nos voisins, >eul acte de violence : ils respectent les existences et les biens de toutes les populations qu'ils rencontrent et coudoyent, A CONDITION qu'on ne commette AUCUN ACTE DE MALVEILLANCE A LEUR EGARD. Nous supplions nos concitoyens arlonais de se ressaisir. Ils n'ont rien, absolument rien à craindre aussi longtemps qu'ils ne fourniront pas aux troupes allemandes l'occasion d'exercer des représailles. L'heure est suffisamment douloureuse et la Belgique aura ù payer déjà un tribut d^or et de sang suffisamment onéreux, pour que. sans profit aucun pour qui que ce soit, l'imprévoyance et la maladresse raelques-uns exposent toute une ville, défense, aux pires aventures. Ne craignons pas, ne fuyons pas. Soyons calmes et réservés. Nous avons tout à y gagner ; nous n'aurons rien à redouter. aux îiôpiîaox M. de Broquevilïe a envoyé son chef de cabinet, visiter les blessés dans les hôpitaux Nous avons 400 blesses à l'hôpital militaire et 400 au Collège St-Michel. Ce sont des soldats légèrement bless Leur moral est excellent, a déclaré M. De Paeuw. Ils veulent tous retourner au combat i oup ont emporté des trophées. L'un \ ne veut pas se séparer du casque d'un officier d'étatmaj^r allemand. Parmi les blessés que nous soignons, il y a un général aHemau.cL " LA MOBILISATION RUSSE Cinq millions de Russes envahiront l'Allemagne Le gouvernement de Saint-Pétersbourg a appelé sous les armes lovs les' citoyens de £"/ à 50 ans. L'armée russe compte 7 millions d'hommes dont 5 millions seront envoyés à la frontière. L'attitude du Japon LE JAPON RESTE NEUTRE, MAIS PRENDRAIT LE PARTI DE L'ANGLETERRE SI LE SOL BRITANNIQUE ETAIT ENVAHI. Le ministère des affaires étrangères du Japon a publié l'avis suivant : Le gouvernement impérial suit avec la plus grande attention la situation politique et économique résultant des derniers développements de la politique européenne,. Il espère que la paix sera vite rétablie, que la guerre ne s'étendra pas et que le Japon pourra maintenir une attitude de stricte neutralité. Il est nécessaire, toutefois j de prêter5 la plus *grande attention aux développements futurs de la situation. Dans l'éventualité de f invasion de la Grande-Bretagne, les termes de l'alliance anglo-japonaise entreront en vigueur et le Japon prendra les mesures nécessaires pour l'exécution des obligations découlant de ce traité. Le gouvernement impérial espère toutefois sincèrement que cette éventualité ne se produira pas. LES NAVIRES JAPONAIS EMBARQUENT DU CHARBON On remarque beaucoup d'activité à la station avale de Kure. On rapporte que le croiseur japonais Chiyoda a rejoint l'escadre japonaise de la Chine méridionale. Les navires embarquent du charbon. Aux Etats-unis LA PRESSE AMERICAINE SE PRONONCE CONTRE L'ALLEMAGNE La presse américaine se déclare nettement contre l'Allemagne. Quasi unanimement elle dénonce Guillaume II comme un ennemi de la civilisation et elle le fait en termes particulièrement durs. Le Chicago Times reproduit quelques invocations à la divinité dont Guillaume II est si prodigue et les fait précéder de ce simple mot : « Blasphèmes ! ». Le New-York Times s'écrie que la Russie, la France et l'Angleterre doivent rester unies contre « les puissances de brigandage ». Le World de New-York constate que, da.ns cette guerre, l'Allemagne et l'Autriche, ne rencontrent aucune sympathie dans le monde. Il ajoute que l'Allemagne, à l'aurore du XXe siècle, agit comme on agissaft au XVÏIe siècle. Le New-York Globe dénonce l'intraitable ambition du kaiser. Le Globe, le Ledger, de Philadelphie, le New-York Tribune, etc., félicitent chaleureusement l'Angleterre de l'attitude qu'elle a prise. DEUX 'ENFANTS FUSILLIES PAR LES ALLEMANDS A Morfontaine, près de Longwy, les Allemands ont fusillé deux enfants de quinze ans qui avaient prévenu les gendarmes français de l'arrivée de l'ennemi. L'AMBASSADE BRITANNIQUE SACCAGEE A BERLIN Londres, vendredi .— Un correspondant particulier de l'Agence Reuter, qui arrive de Berlin, dit que l'annonce de la déclaration de guerre a été suivie de l'attaque de l'ambassade britanique. La populace fit le siège de l'édifice durant plusieurs heures. Elle brisa toutes les fenêtres. Dans la bagarre, deux Anglais et deux journalistes américains, arrêtés comme espions, ont été ensuite remis en liberté par l'entremise de l'ambassadeur des Etàtg-Unis. Tous les sujets britanniques résidant en Allemagne peuvent y rester temporairement, à condition de se présenter tous les trois jours à, la police. Environ quarante Anglais sont enfermés dans la forteresse de Spandau. L'ambassadeur des Etats-Unis «espère obtenir leur mise en liberté. Parmi eux, se trouve le capitaine Holland, instructeur anglais dans la marine turque. — Reuter. 18 navires allemands saisis par les anglais Le « Belgia », de la Hambourg America Line qui, comme nous l'avons annoncé, fut saisi par tes Anglais, avait à bord pour 5 millions de francs de denrées alimentaires dont 400 tonnes de fromage. D'autres part, le Llyod de Londres' a reçu un message de Douvres, disant qu'un navire de guerre britannique a saisi deux vaisseaux allemands ; le « Porkeo », un quatre-màts barque et le !« Franz Horn », un steamer. Le « Gemma », le « Ostprussen » et le « Hans Otto » ont été capturés à Blyth. Le torpedo-boat no 36 a pris le « Mowe» allemand dans la mer du Nord et l'a ramené à Leith. A Cardiff, 'un vaisseau germanique amarré a été saisi par la police et une quantité d'armes et munitions ont été pris. Le steamer « Denebola », le « Henryfurst », chargé de coke pour la Russie, le cargo steamer « Maria Leonhardt », Les croiseurs «Gooont quitté hier soir Paris, vendredi. -ben » et y Breslau Messine. Les forces françaises et britanniques agissent partout de concert pour assurer, la maîtrise de la mer. — Hav Paris, vendredi. — Les départs le 6/8 du paquebot de Saint-Nazaire pour Colon •et du 5/8 de Bordeaux pour la Côte occidentale d'Afrique, sont supprimés. Tous les départs postaux assurés par les lignes Marseille à Beyrouth, via Alexandrie, ou Constantinople et les lignes Marseill Yokohama, Noumea et la Réunion, sont suspendus. Le KronprïBz allemand aurait été grièvement Messe ? Le journal «Standard» de Londres, public réserves, la nouvelle que le prince-héritier allemand aurait, été grièvement blesse par- un inconnu qui se serait échappé ensuite. Il denne cette nouvelle comme provenant d'une source digne de confiance. La gnerre aRstro=serbe DUEL D'ARTILLERIE On annonce que jeudi, près d'Obrenova*ta, l'artillerie autrichienne a ouvert le feucontre les troupes serbes. Les bser- bes ont répondu et ont bientôt imposé le silence à l'artillerie autrichienne qui s'est repliée en abandonnant deux canons en^ dommages. L'esprit des troupes serbes est magnifia que. LE MQNTENEGRÖ SE CONSIDERE EN GUERRE'AVEC L'AUTRICHE Le gouvernement monténégrin a informé le ministre aùïrichien que le Monténégro se considère en état de guerre avec l'Autriche. Le ministre a quitté Cettigne. La conflagration européenne s'étendrait encore. Nous apprenons que le bruit cireuîe dans des cercles généralement bien informés, que l'Allemagne aurait à compter bientôt; avec d'autres ennemis. A titre documentaire, voici ce que l'on dit : Le Danemark mobilise sous couleur do défendre sa neutralité. L'opinion danoise est impatiente de voir reconquérir les duchés de SchleswigHols-tein-Lauenbourg que la Prusse lui enlevai en 1864, avec la complicité de l'Autriche. • En Roumanie et en Bulgarie il est ques^ tion d'une alliance contre l'Autriche, laTransylvanie roumaine serait prête à se soulever. La Serbie et la *Grèce envahiraient 'do concert les provinces du Sud pour coopérer avec l'armée russe. Enfin, en Italie, l'opinion publique est' non seulement hautement hostile à l'Allemagne, mais se prononce de plus en plus, surtout dans le Nord, pour une « reprise » énergique des provinces italiennes restées sous le joug autrichien et où a l'irrédentisme », soigneusement entretenu depuis40 ans par les patriotes italiens, auraitpréparé les voies à un soulèvement géné^ rai contre l'Autriche. Enfin la Hollande, mécontente de la façon d'agir de l'Allemagne et se sentant menacée, se déclarerait contre nos envahisseurs. Déclation olficieüe delà Légalioii des Pays-Bas Une délégation de Hollandais habitant Bruxelles s'est rendue ce matin à la légation hollandaise, où on leur a l'ait la déclaration suivante: La nouvelle publiée par plusieurs journauxbelles, annonçant, que des militaires allemands auraient trouvé un abri en Hollande,à l'exception des blessé!et allemands est dénuée de tout fondement. Les 5.000 Allema.nds, qui sont passés par fia ville de Maestricht, ne sont que des grants particuliers, qui ne pouvaient i gner leur pays qu'en traversant le territoire hollandais. La légation hollandaise, nue Guimard No 1G, à Bruxelles .invite le sreprésentants des journaux, à se rendre 'chez elle, pour y obtenir les nouvelles officielles. Blessés allemands Bruxelles, samedi 7 h. 43. On mnnrlo «d'Amsterdam que le journal) Telegraaf,dit qu'un radio-télégramme annonce, qu'un croiseur allemand est en route pour Ymuyden avec des soldats blessés au cours de la bataillenavale. ETRANGER ESPAGNE MOBT DU GENERAL LINARES Le général Linarés, ex-ministre de la guerv' re, est mort. ETATS-UNIS MOUT DE LA FEMME DU PRESIDENT WILSON La femme du président vVi4son vient d^ mourir à W^^kvö^^ i

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