Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole

922 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 10 August. Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h98z89354d/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

les Liégeois réfugiés & stre de 1' Intérieur eb £té ce matin, reudire vi-Minimes, aux Liégeois ns peuvent êfcre adres-Ministère de rintè> Quinzfeme annce. N. 220 REDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39, Charleroi A BONN Er/3 F!NTS Ün an. . . fr. 10 00 :-is mols. . fi\ 5 5(1 Trois mois. fr. 3 00 4.oles. — H impodte atf' procurer en ce moment suffisante a la campait de 1'agriculture vient et, des instructions aux b. Des mesures seront Pembauchage des nomictuellemönt inoccupés, que dans les agglomé-» Les Francais en Alsace : Occupaflon de Mulhouse et de Altkirch. ruit d'une grande |§f^toire Fraöfo-Belge TOP FRANCAISE EN ALSACE Occupation de Mulhouse || ,0p0 Allemands et 15,000 Frangais hors de combat Paris, 9 aoüt. Les troupes frangaises franchirent la frontière de l'Alsace, livrèrent a Altkirch jn combat tres violent, s'emparèrent d'Altkirch, poursuivirentles troupes allemandas en retraite et continuèrentleur mouvement dans Sa direction de Mulhouse. Le succes des troupes frangaises fut extrêmement brillant. Les AisaciensLorrains, joyeux de voir arriver les troupes frangaises arrachèrent ■es poteauxfrontières. k-*4-8ruxelles, 9 aoQt. Selon des nouvelles de i'Etat-Major beige, les Frangais entrèrent a Mulheuse hier samedi a 5 heures, au milieu d'un enthousiasme indescriptible. II y aurait 30.000 Allemands et 15.000 Frangais hors de combat. Coniirmation ofticielle. - Détails sur la bataille d'Altkirch. -La déroute allemande. - L'Alsace accueille les Frangais avec enthousiasme. un veritable camp. On y fait la cuisine et nous assistons a la,distribution de la soupe. Cette cuisine de campagne est faite de telle sorte que le cuisinier peut surveiïler ses fourneaux et écumer sa marmite," même Jorsque la voiture est en marche. Déja les soldats se sont aperQus que les pigeons qui nichent dans Taiicien palais des PrincesEvêques, commeMxde SaintMarc, a Venise, sont de Ia plus grande familiarité, mais se sont réserves en exclusivité un endroit du terre-plein de la place. Ils sont parvenüs a le- faire comprendre, si bien aux troupes ennemies, que cellesci ont respecté leurs droits acquis et se sont arranges de telle sorte qu'ils ont cédé la place a la gent ailée, alaquelle les lignards et les cavaliers allemands jetaient du pain. Dans un autre endroit. de la place, des chevaux, tous sellés, sont attaches en eerde. On s'ai)ercoit tout de suite que les dispositions lont prises poür parer a la moindre alerte. ^ Dans Liège Nous arrivons place du Theatre, et nous constatöns qu'a Tangle du boulevard de la Sauvenière, comme a la plupart des carrefours oü nous passons, des fantassins allemands montent la garde. Les Allemands occupent tous les monuments publics dans lesquels ils. * se sont cantonnés. Ils logent, a l'Université^ dans les écoles, etc, mais pas chez Inhabitant. Les drapeaux -belges flottent toujours aux fenêtres et aux facades des établissements de la ville, même, la oü se sont établis les soldats. Nulle part, on n'apergoit le moindre drapeau allemand. A la Bourse, place du Marche, un spectacle s'offre a la vue des quelques rares curjeux qui osent y péhétrèrY D'horribles plaies 11 y a la, éten dus sur les dalles, une douzaine de cadavres. D'oü viennenjt-ils ? Nul ne peut nous renseigner. On les a mis la, paraït-il, pour recon- Mulhouse, la viilre alsaciennéË^füeWfenneïi't de reconquérir les troupes frangaises, avai't été oédéè a lAlleiiiagl© èn 1872. Ancien chef-lieu d'arron1 dissement éu département frangais du JlauHUii/n. c'est une cité avant tout indu striel'le ét domt 'ri>mportance commerfi*a=te lia met au premier rang des villesd'Alsace. Les cités ouvrières y forment^SÈfe'Sésr'i'.tables ruches bourdonnantes d'activfté.^| LorsqueJe hmüê de Franc fort du f O mai 1871 annexa l'Alsace a l'Alilemagne, la plupart des habitants de Mulliöfse optèrent pour la nationalité frangaise. E't Ton peut dire que la populatjfjin de Mulhouse, qiii est aujourd'hui de 405, 44-8 habitants, n'a cessé depuis^annexion de conserver « un coeur frangais ». ^ « Il n'est pas douteux que l'entrée des l|pupes frangaises a Mulhouse aura soulevé dans la ville un enthousiasme frénétique. ses gémissements aux cris affreux des mères, ces mères ineonsolées parce que leurs Als n'étaient plus... e farine. — die ministre sadslr aux fins de vérifi- |Xité d'un commercant' avajt vendu de la £a« ■o kilogs. Le prix maxi-* j a été fixée a 28fir* tre quelcongiue ont ven1 taux supérieur sont indifference a bref délai! iurir les riguieurs de la r est infirmier aumonien le 150 Hts, ét&blie a JuDr Dogniaux. lique du Haut Kasaï, a1 ï d'une operation, a le a ses oompatriotes.. J volontaires eitons le Kobiano, le vicomte A., * regiment cles grena-« llèves de St-Loude (faoul- Paul Mesureur, Paul' TAILLEURS guerre fait appel a tous confectionner des vête-« ■ui cerbiüoat de moralité, d'nabillements, 27,ave^ O.: onces éèjjjfa mr les militaires des hostilités, l'Adminis-» pris les decisions suivantes ■ires sous les airmes : a de et pour les mili- ipeaux circulent en fran-\ le royaume. Celles adres-* s sont dispensées de tou- ontre-seing. Quant aux xpédiées par eux, il sul1 t la qiualité de Texpédi-" mention (« Service mili-« etc.) indiquant qu'elles looolitaire. mmandés adressés a des drapeaux, a leur domi- Q ae la qualité de mij remis centre émarge- e adulte dé la familie du aditionqu'il n'y ait ftujet de l'identité de La a donner décharge. avis, les comptables des és a payer leB quittances (.riemen* <ïe la G-uerre au es avec primes en mains: que le volontaire avec' ars enlants ^ sa char- yant la garde des en* 3 avec prime est veuf; la mère si elle est veuve, ■lire avec prime est sou- its. ais et francais foïsant i-mee en campagne en ont, dans nos bureaux de ment des « Money orrders », bons dé poste et émds a leur profit dans e ou en France.De plus, (pourront échanger centre esposte beiges, francais ur seraient présentés par TUAT80M manche 21 hehures du soir. del de FEtat-majcr general: 5S troupes allemandes ne ée depuis hier en Belèi-» e signaler pourtant le rede tachements de cava3 irresistible de nomfrancaises qui, dans les fl'aujourd^ui ont débari une partie considerable située au sud de la Meuentent sérieux ne s'est ui. L'offensive allemande arrètée. sérieuse ne se produirè a forces prinoipales Iran|ne| passent simultanément refouler l'onvahisseur. DIYERS ait a certains bruits malouvons affkmei que les i de rinnovation sont la . Bernneim et Meyer, Alsouche et nés bien avanU ur pays en 1871, en effet,: és et dingeants sont nés: iheim, le 19 déoembre 1853 , le 14 avril 1855. 3yer, le 24 mai 185S. '7fr> k18»*»r 1883; ces idtz, villes situées prés de 780aB621 ■'■] ?>ffU*& surveillances, unant, 17, Brux. Tél. A 4203 7196 bateaux dnGreat-Eas- rwich est suspendu jusre. (Commundojjié.)Duval est l'apfafflf ideal.■A612a -rneZim»«er, Brux.-Midi. 2646 —♦ —• Sports une voiture, essayer d'abord lies qui sent reputed 'as phis I€S? i?^ «JttOTvee-les ooos- qnoi, essayer la nouvelle _ «tcomparez. 2213 J&MWjRtt aatos Anvers. • •nv4017« a 4_ > i- Paris, 9 aoüt. (Communiqué du ministère de la guerre du 8 aoüt) : C'est vendredi, a la tombée de la nuit, que la brigade francaise d'avant-garde est arrivée devant Altkirch. La ville était dé.f.endue par de tres forts ouvrages de campagtie^'^cct^Èréfr-lpar une brigade allemande. Les Francais ont donné l'assaut avec un élan magnifique. Dans une charge furieuse, un regiment d'infanterie enleva les retranchements allemands, après un combat tres vif en avant des lignes. Les Francais ont mis les Allemands en f ui te a la bayonnette, et il en est ainsi depuis Je debut de la campagne. Les Allemands se sont retires dans un grand désordre, abandonnant les ouvrages de.s|conde ligne qui pouvaient cependant encore tenir, et ont •vacué la ville. Un regiment de dragons s'est lancé a la poursuite desAllemands dans la direction de Walheim, Tagensheim, Wilfurth, les poussant tres vivement et leur infligeant des pertes sérieuses. Le colonel et sept officiers du regiment francais ont été blesses. La nuit permit aux Allemands de se dérober. Les Frangais^ entrèrent alors dans Altkirch, vieille pi.t.6 alsacienne, qui leur fit un accueil enthousiaste. Un immense cri de joie retentit. Vieillards, femmes et enfants embrassaient les soldats. "Les poteaux ere la frontière sont portés en triomphe. L'émótion est indescriptible. A l'aube, la brigade d'avant-garde se remit en marche sans rencontrer les Allemands. Dans l'après-jnidi, nos éclaireurs abordèrent les ouvrages de campagne,nombreux et importants qui protégeaient la ville, et ils constatèrent • qu'ils avaient été ftbandonnés. A 5 heures„ nos colonnes débouchent devant Mulhouse, en longeant le chemin de f er. A Brunstadt, les Alsaciens sortis de la ville saluent d'acclamations frénétiques le drapeau francais. U immense-cortege s'organïse et acclame les soldats. En moins ■d'une heure , Mulhouse est occupée. La cavalerie francaise, traversant la ville au galop, a poursuivi 1'amère-garde allemande. Les avants-postes francais se sont install és au nord de Mulhouse. Il serait premature d'indiquer les consequences de ce premier succes, mais la conclusion en est que la brigade 'frangaise, attaquant la brigade allerhande retranchée, la mit en déroute. Le mot déroute est le seul qui convienne. » Les pertes franchises ne sont pas excessi ves, comparées aux résultats. L'élan fran- 'aide francaise a de cinq corps d'armée, Du « Times » : La brave petite Belgicfue agit admirahlement. Ses paroles sont nobles, de même'ses actes. Victime d'un attentat qu'elle n'a pas préparé, elle fait face a l'orage et donne ö toutes les nations un exempie qui niigmente encore son cuédit et électrise toute l'Europe. Il résulte de sa proclamation que eest Ie general von Emmich qui command e en cbef l'armée allemande de la Meuse. Il cominandait jusqu'en ces derniers temps le 10'e corps d'armée de'Hanovre. Ce corps est avec cais fut prodigieux. L'occupation de Mulhouse, grand centre industriel et intellectuel de 1'Alsace, aura dans toute l'Europe un immense retentissement. Altkirch est a 17 kilometres, et Mulhouse a 18 kiloiiiétres de Ia ' frontière. -~ Les Frangais se sont done avances dans l'Alsace d'une quarantaine de kilometres. Bruxelles, 9 aoüt. La legation de France confirme les dépêches Havas sur la prise d'Alkirch et de Mulhouse par les Frangais. Les Allemands se sont retires dans la direction de Neubrisach. Toüte l'Alsace est soulevée contre eux. Cela va aggraver la situation. Proclamaticn du general Jofre Le , general Joffre a adressé a l'Alsace une proclamation qui fut aussitöt affichée et lue avec passion par les Alsaciens. Cette proclamation dit : « Enfants de l'Alsace, après 44 années de douloureuse attente, les soldats francais foulent a nouveau le sol de votre noble pays. Ce sont les premiers ouvriers de la grande oeuvre de revanche. Pour eux,. quelle emotion et quelle fierté. Pour parfaire cette oeuvre, ils ont fait le sacrifice de leur vie. La Nation frangaise, unanimement, les pousse, et dans les plis de leurs drapeaux sont inscrits les mots magiques : Droit et Liberté ! Vive lfcUsace ! Vive la France !•» Felicitations du ministre de la guerre Le ministre de la guerre a adressé au general en chef le télégramme suivant : « L'entrée des tmupes frangaises a Mulhouse, aux acclamations des Alsaciens, fait tressaillir d'enthousiasme toute la France. J'ai la ferme conviction que 4a suite de la campagne nous apportera des succes dont«la portee militaire dépassera celui d'aujourd'hui. Mais ce début de campagne de guerre énergique, la brillante offensive que vous avez prise en Alsace, nous met dans une situation morale qui neus apporte un précieux réconfort. Je suis profondément heureux, au nom du. gouvernement, de vous exprimer toute sa gratitude. (Signé) MESSTMY. » glque serail L'occupation de Mulhouse a eu lieu aujourd'hui. Le bruit que des mines avaient décimé nos troupes est totalement faux. L'ennemi, bien que retranché, souffrit beaucoup plus que les Frangais. ... La garnison beige a«i | tenu tête pendant deux jours a 80.000 Allemands a bien mérité de son 'pays. Elle ne sera plus longtemos seule. Dans le' livre bleu distribué mercredi soir au Parlement, anglais, il est fait allusion a UNE OrFRE FRANCAISE DE CINQ CORPS D'ARMBE POüR AIDER LA BELGIQüE. Et il est probo.ble qu'aussitót que la mobilisation frangaise sera complete, s'effectuera une avance frangaise vers la ligne Mézières-Namur. Déja quelques troupes ont été envoyées en avant pour aider les Belges a mainlenin la position de Namur-qui est de grand in tére t pour Ia France, Celui des Mères... Y avez-vous songé ? ces joursci.Avez-vous songé a celles-la, qui tremblent — les seules a qui soit permis de trembler ? Dans les salons des villes oü, quand des- l eend le cnépuscule, se lèvent les lourds silences et profonds comme des tombes, avezvous pensé ce que sont pour elles les len% ce vin rouge, et qu'il faudra boire a chaque fois qu'on parlera de « lui »... Et puis celles-Ia aussi, a.vez-vous songé a ces autres les pauvres, les humbles, les müettes, celles qui, au fon* de leur chaumière n'avaient que lui pour vivre... et pour mourir. Celles qui dressent vers le . ei el les petits de son sang, les yeux de ses yeux.l'orgueil de son amour... Peut-être faudra-t-il ne plus le revoir, et se dire que c'est pour tou jours... Y avez-vous songé, quand la nuit descend sur tout cela, la nuit oü frissonnent tantd'indicibles navrances, la nuit qui met auxyeux le crêpe des deuils tout proches..* ' J:ai ouvert, ce soir, l'Evangile, aux premières pages. Le Christ venait de naitre. Et pour l'empech er de vivret de grandir, et de régner, un roi qu'on n'évoque qu'avec horreur, fit êgorger sans pitié tous les innocents de son age.L e glaive, du barbare porte plus loin ;' il perca le cceur des mères. Et dans ce deuil sans nom, l'on crut entendre Rachel, Rachel l'inconsolée, du fond de son tombeau mêler Une visite a Lifege, samed: parinl les troupes allemandes Du correspondant* de la Dernière Heure : Nous entrons dans l'agglomération liégeoise. La route maintenant est tout entièrs occupée par des troupes d'infanterie allemandes. Elles se reposent, derrière les armes disposées en faisceaux. Les hommes sont vêtus d'uniformes d'un gris sale et le casque est recouvert d'une housse de la même couleur, portant en rouge le numero du regiment. Une remarque tout de suite. Elle a son importance. Ils n'ont pas de sac au dos et ceci doit leur permettre de résister bien mieux aux longues marches. En tenue de campagne, c'est a peine si Ton reconnait les offlciersde leurs hommes, j Au premier carrefour oü nous arrivons, des soldats Creusent des tramchées. Dix pieces d'artillerie sont la. Elles vont^être braquées. diraiton, non-pas sur Liége, mais-au contraire, vers les routes qui convergent a Fen droit oü nous sommes. Toutes les maisons sont hermétiquement closes et vides, pour la plupart, de leurs habitants. Ceux-ci, avant de quitter leurs demeures, en ont calfeutré avec des .matelas, voir protégé avec des plaques de töles et des planches toutes les issues. Nous descendons la rueSainte-Margue-rite. Partout des troupes, allemandes toujours. D'autres, d'ailleurs, nous n'en verrons plus, et pour cause, avant ce soir. Nous passons, absolument sans encombre, ni observation d'aucune -sorte, au milieu d'au moins deux regiments échelonnés dans toute la montée. Devant l'église Sainte-Marguerite, nous Hnüvons les premiers Liégeois et comme Oh I l'écho de ces pieurs parmi nous ; «oh.I i'immensité de cette plainte qui monte et monte coninie celle d'un océan courroucé et qui s'en va, la-bas, gémir sur ces plaines, sur ces plaines désolées oü règne la mort... Les entendezvous, ces pieurs des mères qui arrivent en longs pèlerinages et qui viennent étoüffer de leur clameuï affreus e les derniers tonnerres des canons ricanants ?...,. Oh ! ces 1 armes (les mères, ces larmes de silence, ces larmes des dêtresses solitaires,oes larmes qu'il faut enfouir parfois sous un sourire, ces larmes qu'il faut cacher aux autres, aux tout petits surtout, a ceux qui a .^ha^que minute implorent j « pensez-vous qujvl^rsvrv:om-e- ■ aujourd'hui ? »-... ces .larmes des angoisses, qui tomhent goutte a goutte, comme pour l'activer davantage^ sur la fièvre en flammes des pi ai es du cceur... ces sanglots arrètés dans la gorge, ces sanglots aui font mourir a petit feu et qui expirent au. cceur des femmes la douloureux echo des foudres assassinantes du combat... Longues larmes de sang I Pauvres pieurs des yeux 1 Blancs suaires ae tristesse dont les mères envelop-pent, comme d'un dernier baiser, la mémoire sacrée des reliques de leur amour... suprêmes et désolantes pelletées de prières qui tombent une a une sur le cercueil des souvenirs... Oh ! qui done dira le martyre de ces larmes ?... Qui le dira ? Voici : Sur le ciel noir, une croix. Au pied de cette croix, une femme. Sur les genoux de cette femme, un corps broyé^ livide, un corps de flls déchiré de blessures et inondé de sang. Oh ! la Vierge douloureuse, la Mère qui voit son flls tué, la Mère qui compte ses plaies a travers tant de larmes... ó NotreDame. en ces jours, nous avons, hélas ! tant de douleurs pareillès a vos douleurs ö Reine qui devenez plus encore notre Reine, celle qui porte au front le diadème de nos martyr es... Leur caivaire... celui des mères, ames chrétiennes qui savez prier, oh ! dites-moi, y avezvous songé, ces jours-ci ?... O. D. avec eux' il faut y aller carrément, nous leur disons : « Eh bien I vous voila propres ! » On nous répond' du tac au tac : « I n' sont nen terripes .savez zelles. » On nous apprend que l'envahisseur se conduit correctement. Les sodats paient argent comptant tout ce qu'ils achètënt dans les quelques rares boutiques ouvertes. Ils offrent même un mark quand on leur reclame un franc. Ce qui est toujours autant de pris sur l'ennemi. Nous continuons a descendre vers la ville ellemême, et plus nous allons, plus nous trouvorrs de monde dans les rues. Sur les murs, s'-étalent des proclamations de tous genres. Les unes émanent du bo.urgmestre. Elles régiementent les prix de la viande et de diverses denrées. Une autre recommaiide aux gardes civiques de se présenter en uniforme au bureau de l'état-major, oü ils doiventirapporter leurs armes. Ordre leur est donné de marcher dans la rue portant Je fusil le canon vers la terre et verrou en leve. Une autre intime l'ordre a tous les habitants d'aller déposer immédiatement toutes les armes dont ils-sont détenteurs a quelque titre que ce s'oit, au bureau du gouvernement provincial et eet avis officiel termine par ces mots énergiques : « Ceux qui. seront trouvés porteurs d'une arme seront fusil lés I» Enfin une dernière proclamation est signée : « Le commandant en chef de l'armée allemande de la Meuse ». Elle dit que des civils ont tiré sur des militaires et elle piévjent impérativement les habitants, que si pareil fait se reproduisait, l'artillerie allemande, établie a la citadelle, bombarderait la ville. Nous voici,. enfin, aü cceur de la ville, place SaintLambert. Elle est transformed en naissance éyentuelle. Un enfant d'une dou»zaine» d'années, dont une jambe a été fra^:cassée, un vieillard et un homme d'unequarantaine d'années, vêtus d'habits civils, les autres sont des soldats belges eisallemands. Quelques-uns ont des plaies si horribles, que pour les dissimuler a la vue*on a jeté sur eux un voile noir ; un eer*cueil vient d'etre scellé, -pret a être en»leve». ^ Nous quittoris la place du Marche, nousr err'ons un peu a l'aventure et nous arrivons place de l'Université, oü nous nous arrê-tons a deviser des tristes événements du); moment avec un notable commercant dar 1'en droit. Il nous invite a entrer chez lui. Il nous» montre les dégats, causes par un obus, qui a tout détruit dans une annexe du premie^ étage. Ceci ne serait rien, nous dit-il, si noüsj pouvions voir enfin notre tranquillité, qui, parait être troublée, depuis une éternité eti' que nous retrouverons, Dieu sait quand f Nous vivons la nuit dans les caves, sang savoir si nous nous réveillerons Ie lende* main... Figurez-vous que lorsque les Allemands! se sont établis a la Citadelle, ils se sont assures de la personne de jeunes gens ap-»-partenant»- aux meilleures families dse Iié-i" ge, qu'ils ont détenus comme" otages jus-> qu'a, ce matin dans la citadelle, qui sö' trouve sous le feu des forts. Ah ! si vous saviez quel crève-cceur cel£8 nous a'fait lorsque, hier, aux premières^ heures du jour, nous avons vu les regiments allemands défiler dans nos rues.r Nous avons tous pleuré a chaudes larmes, comme des enfants... Et comment tout cela' va-t-il finir, nul ne le sait, b,élas ! Nous réconfortons de notre mieux 1'excellent homme et nous partons vers les hauteurs de la rué Saiht-GiÜes, au-dela de iaquelle, par des sentiers en lacets, nous réussis-* sons a-contourner les sentinelles alleman* des, postées partout et parvenons a « zor-a dir » aussi impunément que nous étiond ir endrés ». Une grande victoire des Allies a Liege ? 8,000 toes, '10,000. blesses, r~ 17,000 prisonöiers allemands Une grosse nouvelle cLrcu^ait dinnanche vers 1 heure a BruxeHes et bientöS el'Ie fut placardée officiellement sur les miurs de la capitate. Une tres violente bataille a été livrée Le mafiiln a Li-ége. Le general Lemaiï a laissé les troupes allemandes s'approcher, assez prés des forts puis a enta-mé bi'U'squeanent un feu tres meurtrier. D'auitre part les troupes Frangaitees dont la présenoe a Liiége était ignoréQ des alliemands, ont exéouté un mouvement tou.rnant et ont pris l'ennemi pari derrière. Ge fut une déroute complete pour dies aMemands qui ont eu plus dej 8,000 hommes tués, 10,000 blesses et de nomhreux prisonniers. (Sous toutes réserves). La situation est exce-lente en Belgique a tous tes points de vue. La voicr,| officieliemenl, tellequ'on La présente dimanohe miidii au Ministère de lal Guerre : La ville de Liep investie Ainsi qtr^j&"'élait aisé de la prévoirja^wte de Liége eist ilnvestile. Cet invest tissement n'a aucune importance, car i'occupation alemande est tres reduin te et toute pacifique. Seiules les communications par toutes ies voiés normales sont interrompues* Les forts tiennent toujours Mais tous les forts sont encore en notre possession et sont abondammenfi garnis de vivres et de munitions. De ce co té done, uilen a craindre. Notre armee de Gampgne passée en revue par le Roi Notre armee de campagne continue a bien .s'cntrainer, a bien se nourrir eB k bien se preparer. La troisième dih-ision d'armée-et la quinzième» brigade mixte, qui ont si vaillamment défendu•• Liége, sont venues s'y joiindre. . Dilmanche, dans la matinee, le Roi ALBERT les a passé en revue a...,fé-*-, licitant vivemient nos troupiers pour leur héroïque conduite.. Les Francais ont nettoyé le Luxembourg beige De nombreuses patrouilles allemandes infestaient la provmee du Luxem«* bourg depuis quelques jours, donnant aux habitants certaimes inqudiéfcudeis- Nos amiis les Francais ont reconnu presque toute la province et ont baJayé impitoyabliement tout Le terriloire, qui, a Fheure actueile, est eintiièrement1 'purge. Les Frangais eontinuent a arriver trains transportant des troupes francaistes sont passés a Bru* PLusiieurs trains transportant de x-e-Mes la nuit de samedi a dimanclié-t ï p Les Anglais également X La jonction des troupes anglaises avec les nötres se poursnit tres biten et a l'entière satisfaction de nos diógeants. Mf Se méfier des fausses nouvelles | w* ;*&$ Les Alliemands lancent des fausses nouvelles partout dans leur pays et dansi les pays oü leur penetration est eneore consiijdérée, en HoMande, parrex-einpleills disent que la Belgique et Bruxelles,,entr'aui>res, est è feu et a sang H

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume