Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 14 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pk06w97f1m/
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MARDI 14 JUILLET 1914 L'UNION DANS L'ACTION . ■— — ' ' ~ — i ■■ VINGTIEME ANNEE — N° I95 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un as .il. 9.00 Six mois . . . . « . . 4.S0 Trois mois ••«••• 2.88 Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Union poitale. . 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition ¥¥¥ (6 h-ïoir) Edition JfJjt (10 h. soir) Edition Jjt (minuit) LE XX SIECLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne « 0*40 Réclames (3» page), la ligne. 1.50 Faits divers corps . , » 4.00 Faits divers fin. • « » 3.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . . . . » 2*00 Les annonces sont reçues au bureau du jou rna< 5 centimes te numéro Téléphones 3646 et 3S8Q Instaui-are oznnia in Ghristo | V OU AUO1/ W—J MA W Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles E D I T I ON ¥¥* Semaine anglaise, invention cléricale !... ! »<>« On sait que le Sénat français vient de décider l'octroi de la semaine anglaise aux fonctionnaires de l'Etat. Un député anticlérical, M. Gruet, réclamant cette mesure, avait écrit dans la « Lanterne », feuille rageusement anticatholique : « ...Il nous plaît simplement de rappeler, aujourd'hui, que quand les ouvriers français réclament le bénéfice de la semaine anglaise, ils ne font que réclamer leur dû, revendiquant un avantage dont leurs ancêtres ont très largement bénéficié. La semaine dite « anglaise » est, en effet, très française : elle trouve une origine indiscutable dans les statuts de nos plus vieilles corporations, où l'usage était de concéder largement à tous artisans le bénéfice du repos dont il s'agit. ~ Les règlements des métiers, édictés au moyen âge, au pays des rois très chrétiens, conformément aux règles et usages de l'Eglise, étaient profondément imprégnés de l'influence de celle-ci. ...Quand nous réclamons le repos du samedi après-midi, concluait M. Gruet, nous ne faisons, pourtant, que soutenir une cause jadis chère à l'Eglise. » A quoi Action française » riposte très justement : i « Fort tien. Et d'autant plus précieux à épingler que ces lignes ont paru en première -, page de l'organe officiel de l'anticléricalisme pur. Mais M. Gruet pénètre dans le domaine de 1 la haute fantaisie lorsqu'il impute aux « partis politiques dévoués à nos monarques légitimes » (...ou autres, ajoute-t-il, à vrai dire) une répugnance spécifique pour la réforme en question. Nous n'avons pas, à 1' « Action française », à décider si le repos du samedi après-midi doit s être, soit intégralement, soit partiellement, soit pas du tout appliqué dans les corps de * métier. C'est affaire aux intéressés entre eux. Mais M. Gruet nous permettra bien de lui , rappeler qu'il y a un an (« Action française » < du 26 juillet 1913), et bien avant que s'en avi- i sât la « Lanterne », nous publiions, ici, à propos de là semaine anglaise, un bref exposé 1 historique du régime des jours de repos dans ' l'ancienne France (141 par an!) et y donnions 1 des précisions que le collaborateur de la « Lan- -terne ® aura profit à méditer. Quoi qu'il en soit, cette attitude ne témoigne pas, nous sem- i ble-t-il, d'une opposition de principe envers l'institution inscrite aujourd'hui en tête du Cahier du Travail! » ] Nous nous permettrons de rappeler, nous, ' que le « XX" Siècle » a publié, il y a quel- ] que temps, le texte d'une ordonnance de Phi- ; lippe II, relative au travail des mineurs, où 1 il apparaissait, clair comme le jour, que l'ouvrier mineur du XVIe siècle était plus 1 libre et mieux protégé que le houilleur d'au- ' iourd'hui Qui pr« t.-1 l:ipeiijc d- ïeu'Hête; l'admirable « Cité de Liège » de M. Knrth trouvera, au sujet de la journée de travail, au moyen-âge, dans la principauté de Liège, toutes sortes d'informations aussi concluan-tes.Il a cent fois raison, l'écrivain de l'anticléricale « Lanterne » : les hommes qui réclament aujourd'hui le repos du samedi après . midi, le repos hebdomadaire, etc., ne font . que SOUTENIR UNE CAUSE CHERE A L'EGLISE, non seulement jadis, mais de tout temps... BULLETIN POLITIQUE ■—»o« La Chambre française, qui défsire en finir avec le budget de 1914 (!), a siégé dimanche toute la journée. De façon générale elle s'est bornée à entériner les textes arrêtés par le Sénat. Il s'est produit cependant un débat au sujet d'une proposition défendue au Sénat, par M. Tour on et reprise à la Chambre par M. Tardieu, proposition dont nous avons signalé Véconomie générale. Elle a été rejetée par 412 voix contre 140. Autre débat au sujet du « revenu net » qui, seul, est passible de. l'impôt. L'article 12, qui s'en occupe, a été combattît par M. Jaurès et renvoyé ■finalement à la Commission pour correction de forme. — XJn télégramme de Durazzo prétend , que le prince d'Albanie aurait adressé \ aux représentants des grandes puissances une sorte d'ultimatum disant que s'il ne ( reçoit pas l'argent nécessaire et les trou- \ pes de secours en nombre suffisant, il de- < vra quitter son poste. Les représentants 1 des grandes puissances auraient répondu J qu'ils ne possédaient aucune instruction et 5 qu'ils doivent en référer à leurs gouver- ] nements. On s'attendy ajoute ce télé- « gramme, à des réponses négatives et par • conséquent à une modification fondamen- r taie dans le gouvernement d'Albanie. _ Un don de Guillaume n an Pape * ———— c Samedi matin, dans la salle du Trône, le J Souverain Pontife a reçu S. Exc. von Muehl- t berg, ministre de Prusse auprès du Saint- c Siège, et le comte de Spée. Celui-ci, qui est c-aide de camp de l'empereur Guillaume II? et lieutenant-colonel commandant du regi-ment des cuirassiers de la garde, présenta à Sa Sainteté, de la part de l'empereur, un T fac-similé du « labarum » de Constantin. 1 Le fac-similé du « labarum » a été exécuté par les Bénédictins de Maria Lach, sur les indications de l'éminent archéologue, Mgr Wilpert. La hampe, couverte de métal doré, . porte au sommet, le monogramme du Christ c; et, au-dessous, quatre médaillons enca.drant (ï les figures de Constantin et de ses trois fils, j; Le comte de Spée, qui est catholique, dit ^ au Pape l'intérêt avec lequel Guillaume II r avait suivi la célébration du centenaire con- t stantinien : il ajouta que l'empereur avait désiré, en signe de cet intérêt, offrir ce « la- t barum » pour qu'il fût placé dans l'église du j; Pont-Milvius. Le Pape a chargé le comte de 1 Spée de redire à l'empereur ses remercie- , ments pour cet acte gracieux, puis, après ^ l'audience pontificale, S. Exc. von Miïehl- berg et le comte de 'Spée descendirent chez i le cardinal Merry del Val. Dangereux débat... U L'« Etoile belge » du 13 juillet consacre son article politique au « règne du mensonge ». C'est aller un peu vite en besogne : ni M. Neven, ni M. Peten, ni la presse libérale ne sont encore au pouvoir. Notre confrère attrape vivement les « feuilles pieuses », coupables, selon elle, de mensonge par omission pour n'avoir point fait un sort à ses propositions électorales. Lisez et voyez à quelle éloquence atteignent les reproches de l'« Etoile belge » : Après avoir essayé de nier l'évidence, écrit-elle, après avoir contesté la brutale éloquence 3es chiffres, après avoir discuté, ergoté et argumenté à la "manière des rhéteurs du Bas-Empire, après avoir voulu donner le change par des diversions puériles inspirées dé cette casuistique cléricale qu'on devrait appeler 3a :asuistique de l'école Saint-Luc, les feuilles pieuses en sont arrivées à préférer le silence à a discussion. Elles se taisent, n'ayant rien dit 3e sérieux et n'ayant plus rien à dire. Le mu-;ismc est leur dernière ressource. Elles déser-:cnt le débat, espérant sans doute que nous de déserterons aussi. Tout ça pour démontrer qu'il faut réformer a R. P., malgré les feuilles pieuses... . L'aplomb de notre confrère est excessif., En fait de mutisme et de désertion, notre confrère, en effet, n'a rien à envier à personne.Ainsi ses lecteurs ne savent rien, figurez-'ous, de l'abatage de son ministère d'affaires, exécuté, il y a . quelques jours, par la «Dernière Heure»! Et c'est pourtant en 'honneur du ministère d'affaires que l'«E-;oile » prétend organiser un retentissant dé-)at ! N'en déplaise à notre confrère, nos lec-;eurs sont mieux renseignés sur toutes les questions politiques discutées actuellement lans la presse que ses lecteurs à lui. — Vous désertez le débat! dit l'« Etoile » i la presse catholique. Quel débat? Pour l'a Etoile » c'est la réorme de la R. P. selon F orthopédie de ce bon M. Vandewalle. Notre confrère a-t-il •éfléchi à toutes les conséquences du débat lu'il souhaite"? Il ne paraît avoir songé qu'à les modifications géographiques. Mais dans a R. P. il y a autre chose que de la géographie. La R. P. a-t-elle, à l'expérience, ionné ce qu'on en attendait? Tout le monde îe dit pas oui. Une' réforme de la loi de 899 pourrait remettre sur le tapis, non seu-ement le découpage des arrondissements, nais la case de tête par exemple, et jusqu'au principe de la R. P. elle-même . Si l'« Etoile » croit que l'expérience a aug-nenté en Belgique le nombre des partisans le la R. P. elle se trompe. Le jour où l'o-}inion sera persuadée que la R. P. engendre atalement le monstre baptisé par la « Derrière Heure » « ministère multicolore » et ( bureau de placement », celle de la R. P. ipprochera : que notre confrère nous par-lonne ce mauvais jeu de mot... LES NOUVELLES M. Charles Buis incien bourgmestre de Bruxelles, a été itteint, dimanche, d'une attaque H'apoplexie qui lui a paralysé tout le côté droit. M. Buis a soixante-dix-sept ans. Chez nos boy-scouts Dimanche après-midi, en une charmante nanifestation, les Baden Powel Belgian Boy-Scouts ont célébré la fête de leur dévoué cihef-scout général de Belgique. J. Corbisier. Vers 3 h. 1/2, les troupes, d'un effectif de plus de 450 scouts, sont formées en une longue colonne devant les tribunes du champ d'aviation de Berchem-Sainte-Agathe. Les clairons et les tambours des 15° et 16° troupes, sous l'habile direction de leur iévoué instructeur Joseph Rowies, annoncent le « chef de corps». Les scouts, immobiles comme de vieux soldats, présentent les staffs. Le chef-scout, accompagné du major L. Polleunis; du R. P. Melchior, des Capucins, aumônier général ; et de M. Fernand Gentil, secrétaire général de l'Association, passe la revue. Pendant que les troupes forment le carré, e chef-scout, entouré des autorités, prend place dans les tribunes magnifiquement pa-/oisées pour la circonstance. Il est entouré le nombreux parents de scouts qui avaient îu la délicate attention de se joindre à leurs infants pour fêter le vaillant chef qui se lévoue corps et âme à ses chers scouts. En un discours ému, le major présente au ïhef les souihaits de fête et lui offre un magnifique portrait dû au talent de M. Solle-vijn.Etreint par une émotion bien compréhen-;ible, le chef, en un magnifique discours, emercie ses chères troupes, et termine par :es paroles qui dépeignent bien ses senti-nents : « Quoique mon cœur soit bien petit, i 1 suffit cependant à vous renfermer tous ! » A son tour, le R. P. aumônier prononce un uperbe discours en l'honneur du chef-scout. 5uis a lieu un défilé au cours duquel m applaudit un civière montée sur vélo, con-truite par l'assistant-commissionner Van £spen. La fête intime se poursuit alors au nilieu d'un entrain du meilleur aloi. Nos relations téléphoniques avec la Suisse On arrête en ce moment les diverses dis-iositions réglementaires qui nous mettront en elations téléphoniques directes avec la luisse par la voie française. Le circuit est n construction du côté suisse, et bientôt ous les groupes belges pourront communi-uer avec Bâle et Berne aussi aisément u'avec Paris. ,e temps qu'il lait... et celui qu'il fera ■—»o«— La pression esi inférieure à 760 mm.à l'ouest es Iles Britanniques (Valentia 758 mm.) et supérieure à 765 mm. au nord-ouest de la Scandinavie et sur le sud de l'Angleterre, la rance à l'exception du sud-est, la Suisse et la éninsule hispanique; elle est uniforme et com-risc entre 763 mm. et 765 mm. sur presque Dut le reste de l'Europe. Le baromètre descend sur l'Irlande, l'Atlan-que et la presqu'île ibérique, ainsi que sur est de la Suède et le nord-ouest de la Russie ; . monte partout ailleurs. Le vent est faible d'entre sud et ouest, sur x plus grande partie du pays; du nord-ouest ur le littoral. La température est partout assez élevée ; en Belgique, elle est commise entre 17° et 20°. Prévisions ; Vent faible ; beau. Le Roi aux régatesI Le roi Albert s'entretenant av^c M. le ministre Segers dimanche aux Régates d'Anvers. 5— > Les funérailles du lieutenant Hubert ,<>« » ELLES ONT ETE CELEBREES LUNDI A MONS DEVANT UNE AFFLUENCE CONSIDERABLE.La population tout entière de Mons a tenu j rendre les derniers devoirs au lieutenant Hubert; c'est une grandiose manifestation o -r <çH"' qui s'e>st produite au-tou*- ^e son c~ ' -i; Le drapeau avait été mis en berne à l'Hôtel de Ville. A 10 h. 5, le train funèbre venant d'Hasselt : i entre en gare ; aussitôt les clairons du 2e régi-i ment de chasseurs à pied sonnent aux champs ■ J et un peloton de ce régiment rend les honneurs.Une foule énorme a envahi la gare et se presse autour du cercueil séposé sur le quai. : Quatre discours sont prononcés. Le comman- : i dant Mathieu, commandant la compagnie d'aviation militaire, prend le premier la parole; 1 j le général Léman, commandant la circonscrip- ! i tion de Liège, le colonel Streits, commandant ' du 14e de ligne, régiment dont le défunt fut ; j détaché pour entrer au corps d'aviation, et M. Delahaut, au nom de l'Aéro-Club belge, « parlent successivement pour célébrer les hautes < qualdtés, la valeur et le courage du lieutenant Hubert, en même temps que ses vertus person-ncles qui^ lui avaient conquis l'estime de tous. I L'aumônier militaire de la garnison de Mons, M. l'abbé Jauniaux, bénit le corps et récite (les ' : prières liturgiques, puis le cortège funèbre se S I forme. En tête prennent place la musique du i 2° régiment de chasseurs à pied, les sous- j officiers portant les nombreuses couronnes, j parmi lesqueles nous remarquons celle de l'in- } | fortuné lieutenant Poot, qui faillit ,lui aussi, j perdre la vie. Viennent ensuite une délégation • ; des anciens sous-officiers et du collège St-Sta-i nislas, où le lieutenant Hubert a fait ses études , moyennes. Derrière le clergé s'avance le cercueil, re- £ couvert de l'uniforme où l'on voit briller la t croix de l'Ordre de Léopold; il est porté suc- l cessivement par des sous-officiers de chasseurs ; à cheval et des chasseurs à pied. c Le commandant Preud'homme, représentant r le Roi, suit immédiatement le corps, accompagné du commandant Biaise, qui représente e Se minstre de là guerre. Le deuil est conduit par M. le docteur Hubert, le vénérable père d udéfunt, vers qui vont c toutes les sympathies, et par les trois frères du lieutenant Hubert. Parmi les membres de la 1 famille,nous remarquons M.le ministre Hubert, r Puis c'est la suite des officiers, les généraux t Léman, Ruwet,commandant la place de Mons ; à Clootens, directeur de la cavalerie; une fouile f d'officiers supérieurs; des délégations de tous les régiments belges; tous les officiers et sous- d officiers de la garnison de Mons, etc. c Les officiers du corps d'aviation sont tous là pour accompagner leur collègue à sa dernière demeure. Citons aussi une délégation de s l'Aéro-Club, le bourgmestre de Mons, etc. A la collégiale de Ste-Waudru, de chœur est r tendu de noir, lamé d'argent. Le catafalque est Q recouvert du drapeau tricolore. C'est M. l'aumônier militaire qui çfficie, assisté du clergé q de la paroisse. a La cérémonie terminée, le cortège se reforme é dans le même ordre et bientôt le corps du vail- fi lant officier, mort au champ d'honneur, va a prendre sa place, pour le grand repos, -dans le t caveau familial qui s'élève au milieu de la j, nécropole. l <1 L'anniversaire de la bataille d des Eperons d'or t a été célébré, ces jours derniers, avec éclat u en différentes localités de la Flandre. # ^ Vendredi soir ,les sociétés de Courtrai se sont rendues en cortège au pied du monu- ^ ment du boulevard de Groeninghe ; des morceaux de musique et des chants ont alterné avec les discours, et la fête se continua sur la Grand'Place. Samedi soir, une soirée très réussie fut organisée à l'Hôtel de Ville par c: le «Vlàamsche Wacht». Dimanche, il y eut é messe solennelle, cortège au monument et v concert. ^ P A Gand, une fête eut lieu samedi soir, d place Saint-Bavqn. Les airs du carillon, dont e les cloches vibraient à l'appel du maître De- h nyn, alternèrent avec un discours du poète René De Clercq, les morceaux de concert et t; les chants patriotiques. c A Malines, où de nombreuses maisons c étaient pavoisées, il y eut une grand'messe h dimanche matin, séance solennelle du à «Vlaamseh Bond» et, l'après-midi, cortège et manifestation. q QHRONIQUE DU JOUF ■—»o« M. LE CITOYEN CAMILLE HUYSMANS a couru après l'esprit. Le produit de cette chasse à courre ei exposé dans le dernier numéro de sa feuil hebdomadaire, Voici : Cette mentalité de besogneux se comprer d'ailleurs. Le « XXe Siècie » paie si mal ses rédacteur: Pour leur permettre de vivre, on en fait de fonctionnaires. Un rédacteur du « XXe Siècle » est € même temps rédacteur au Compte rend Analytique du Sénat. Il l'était avant d'ei trer au « XX0 Siècle ». 'O'est le seul qui so fonctionnaire au sens que donne à ce m< M. le citoyen Huysmans. Sept ou huit jou nalistes de toute opinion sont dans le mên: cas que notre collaborateur. Où le « Oompl rendu Analytique » pourrait il mieux recri ter ses rédacteurs que dans la presse quot dienne ? M. le citoyen Huysmans voudra peut-être qu'il les prît à la Maison du Pei pie, comme les employés de l'hôtel de vil! du service de M. Max Hallet ! M. le citoyen Huysmans fut jadis rédactev à deux journaux à la fois, un libéral et u socialiste, sans compter ses collaboratior allemandes. Nous n'en avons jamais conclu que 1 <rPeuple» le payait mal. Conseiller communal, député, et l'un de plus sang de bœuf de la démocratie sociî liste, le bruit court qu'il collabore néanmoic 3t non gratuitement, au « Soir »,feuille bou: geoise. Qu'est-ce que. nous en concluons? Que le parti socialiste le paie mal? " Du tout. Simplement que M. le citoyen a bon ai pétit... ■ »0« LES CHATIMENTS..-Mus par un sinistre pressentiment, .iou avons publié, dimanche matin, le discoui — tout au moins probable — que M. Hyman devait prononcer Vaprès-miai au banque organisé pour fêter la victoire de MM. Pete et Neven. Hé'.as! M. Hymans n'a pas prononcé d discours. Il n'est pas allé à Hasselt, et M. I Huysmans s'en est abstenu, comme lui. Les journaux libéraux rendent compte d l'incident par ces trois lignes glaciales : « M. Hechtermans excuse et regrette l'ai sence de M. Paul Hymans et de M. Loui Huysmans, ministre d'Etat. » Oncques triomphateurs ne reçurent camou Elet plus retentissant. M. Hymans devait choisir dans cette altei native : aller féliciter les deux nouveau: Élus et prendre, par son approbation, la res ponsabilité de la campagne de mensonges , laquelle ils doivent leur succès, ou bien s^abs tenir. Il n'ignorait pas que son abstentioi serait fort- remarquée, car le banquet, d Flasseït était une véritable manifestation d parti libéral, à laquelle assistèrent notam nent vingt députés et sénateurs. Il a préféré cependant n'y pas aller. Cer vainement, il a dû lui coûter gros d'infligé in pareil désaveu aux procédés de ceux don m célébrait la victoire, d'autant plus qu-!es libéraux n'ont que de très rares occa >ions de célébrer des victoires. Mais s'il n voulait pas couvrir de son approbation et d >es félicitations ceux qui avaient, à coups d nensonges, attaqué la loi militaire, l'obliga ;ion scolaire et l'œuvre coloniale, il n'avai )as le choix d'une autre attitude. Les peu scrupuleux vainqueurs et tous ceu: lui sont allés les congratuler ne pouvaien ubir de plus dure condamnation. »o« LA « MORALE » DU « PEUPLE »... Dans un petit village des environs de Ma ines on a célébré récemment la naissance di 15° enfant d'une famille d'agriculteurs. Le « Peuple » se devait à lui-même d'ex >rimer sa désapprobation. Il n'y manqu* joint. C'est avec empressement qu'il saisi 'occasion de faire lui-même la besogne qu< ont chaque jour dans sa page d'annonces le: ndustriels de la dépopulation. Avec la logomachie habituelle de ses ita iques, il trace un sombre tableau des char ;es des familles nombreuses. Et la nourri ure? demande-t-il. Et le logement? Et l'ha •illement? Et l'instruction? Tout y passe usQu'aux responsabilités du vagabondage les enfants et aux douleurs de l'enfante lent ! — On frémit, s'écrie le « Peuple », à la pen-ée de si lourdes et si complexes charges... Après avoir vertueusement frémi, il tire le onclusion de son sermon : Nous ne songeons pas, écrit-il, à défendre ic i doctrine du néo-malthusianisme, mais nouî .'hésitons pas à dire qu'on n'a le droit de met re au monde que les enfants à l'entretien et l'éducation desquels on est en mesure de faire ace. C'est la simple morale de Jean Prolo, et n'er éplaise à l'archevêque, primat de Belgique, 'est la bonne ! O chef-d'œuvre d'hypocrisie! Le * Peu-le » reprend à son compte l'exacte doctrine u néo-malthusianisme; il la propose et la 3commande tout en jurant ses grands dieux u'il ne songe pas à la défendre... C'est la pure doctrine néo-malthusienne ui entend limiter le nombre des naissance? u nombre d'enfants que .l'on peut nourrir et duquel'. On sait ce que pratiquement signi-e cette formule hypocrite et vague sous son pparence modérée. Elle aboutit à la viola-on des lois naturelles au profit de l'égoïsme idividuel. « On n'a le droit de mettre au monde que ?s enfants à Ventretien et à Véducation des uels on est en mesure de faire face! » Mais quelle est cette mesure ? et qui en écidera? Pour certains bourgeois, il faut eux enfants, garçon et fille. Pour certains ourgeois socialistes,il n'en faut pas du tout, a vérité est que le « Peuple » en appelle, ne fois de plus, à l'égoïsme individuel con-■e une loi morale. Et ça se mêle de moraliser et d'élever, les •availleurs !... FANATIQUES? Comme on demandait au conseil provin-al de Namur un crédit pour le monument à riger à Auguste Beernaert, le citoyen Ron-3aux s'est, paraît-il, fendu d'une harangue our dénoncer les crimes de l'illustre homme 'Etat. Cela n'a aucune espèce d'importance b nous doutons que M. le citoyen Demblon ri-même en ait conçu la moindre jalousie. Bornons-nous à rapprocher cette incar-ide de l'empressement que mirent naguère îrtains catholiques à coopérer à la glorifi-ition de Camille Lemonnier dont l'œuvre sur était cependant à beaucoup d'égards et bon droit peu sympathique. N'empêche qu'il est entendu que c'est nous ui sommes les fanatiques ! Les Réflexions ( de M. Graindorge —»o«—-'t L'inconséquence de la haine La position prise par nos journalistes et nos politiciens révolutionnaires, au lende-cl main du crime de Serajevo, vis-à-vis des victimes et de leurs assassins, est aussi éton-. nante que facile à définir. s Pas une de leurs opinions qu'ils ne renient, pas une de'leurs prétentions qu'ils n n'abandonnent, pas une de leurs ?ithéories u qu'ils ne mettent eux-mêmes en pièces en j. excusant l'assassinat et en acclamant les Lk meurtriers. Jamais on ne vit vérifiée avec autant de force et autant d'éclat la forte parole des Livres Saints : l'iniquité se ment e à elle-même. e Pleine d'aversion et de mépris, à l'ordi-j. naire, pour les haines de races, (qu'elle con-[. sidère, non sans raison d'ailleurs, comme Lt un obstacle à l'union internationale de la i- classe ouvrière, notre presse socialiste les g trouve excusables et dignes de respect le, jour où elles font couler le sang dlicn archiduc. r Odieux et exécrable quand il enflamme le n soldat dans la plus juste des guerres, le pa-s triotisme devient admirable aux yeux des sans-patrie quand il arme, contre l'héri-q fier de l'Empire apostolique, le bras d'un assassin. s Vous avez déjà fait remarquer que la peine i- de mort, qu'ils somment le législateur, au s nom de VHumanité, de bannir du Code "• pénal, nos socialistes n'y trouvent rien à redire, bien au contraire, quand elle est prononcée, en secret et sans appel, contre les chefs d'Etat, ou contre leurs héritiers,dans des conaliabules qui éclipsent, pour l'arbi-i- traire et la férocité, les tribunaux que se donnent à eux-mêmes, dans l'Italie méridionale, les brigands organisés. Tel penseur déterministe, enragé à nier la s liberté et la responsabilité, n'admet qu'une s exception à son déterminisme : au rebours s des criminels, esclaves dociles de toutes sor-t tes de fatalités, les rois sont libres, respon-ti sables, punissables; les rois seuls. Ces pacifistes font aux rois et aux princes une guerre e sans merci. Ces ennemis du tsarisme s'achar-'• nent à noircir la mémoire du prince considéré à juste titre comme le seul homme ca-e pable de barrer à la Russie la route de VEurope. La haine des rois agit sur ces soi-' disant penseurs à la façon de l'alcool, de la s luxure, de l'opium, de tous les poisons et de . toutes les passions sur les malheureux qui s'y laissent asservir : elle leur fait oublier _ tout le reste, elle les rend aveugles et fous. { Ce sera, le mérite et l'honneur de notre _ temps d'avoir retrouvé en quelque sorte les titres de la royauté à la considération et à _ l'obéissance, fondés sur l'utilité et, qu'on i nous passe le mot, sur Vindispenaabilité de 3 l'autorité héréditaire.Ce -n'est pas pour ellc- 1 même que nous aimons la royauté, mais- pour . nous, pour les services que, pouvoir permanent au milieu, de tant d'influences chan- . geantes, elle a seule les moyens de rendre r aux peuples et aux individus. t Depuis que ce positivisme de bon aloi s'est 5 imposé à un nombre sans cesse grandissant - de Jeunes intelligences, les rois n'ont plus 3 qu'un ennemi vraiment redoutable : eux-î mêmes, c'est-à-dire une certaine sentimen- 2 talite, occidentale et catholique, qui risque - de. désarmer, en face de la férocité révolu-t tionnaire, les plus braves et les meilleurs. { Graindorge. Les prouesses del' aviation L'américain Brock, vainqueur du raid Londres-Paris-Londres ■ IBfD ID BD BB >1 BDBI Bl >1 ■■ !■■■ Bl ■■ Pour 2 fr. 50 on recevra la Semaine Illustrée d'ici au 1er jaisvier 1915 Tout le monde voudra frofter de cette aubaine et lire, four ces cinquante sous, ■pendant six mois, notre intéressante revue hebdomadaire illustrée. Adresser les demandes d'abonnement, avec 2 fr. 50, au bureau du journal, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles. no ■■ on ■■ ■■ ■■ ■■ n■ bh ■■ hh ■■ ■■ bb ■■ ■ ——— • PETITES SCÈNES de la Vie politique et parlementaire française (De notre correspondant) . Paris, le 12 juillet 1914. Je pourrais, tout comme un autre, vous servir des considérations politiques pro-tondes, vous parler du prochain voyage de M. i oincare en Russie, des intrigues des blo-carcis et des socialistes contre le ministère de 1 impôt sur le revenu,et de bien d'autres choses encore. Mais rien n'est dangereux par les grandes chaleurs, comme ces graves dissertations. Elles endorment le lecteur et exposent l'auteur à une congestion. Je préfère vous raconter des anecdotes. Peut-etre vous amuseront-elles. En tout cas nous n aurons nul effort à faire, vous poulies comprendre, moi pour les écrire. Avant-hier, à Ta Chambre, M. Maurice Barres a eu une surprise dont il n'est pas encore revenu. Un quelconque Durand,Dupont Dulac ou Duval, un homme de rien du tout' un simple électeur, l'avait fait venir au salon' du public. L'huissier appelle : — Pour M. Maurice Barrés. Deux hommes se présentent. — Lequel de vous deux est M. Durand? questionne Barres. — C'est moi, monsieur, répond le plus grand. Alors, Barrés se tourne vers l'autre interlocuteur. C'est un petit homme à l'œil vif, vêtu d'un modeste veston d'alpaga et d'un long pardessus : —■ Et vous, monsieur, que voulez-vous ? — Mais vous voir, monsieur, faire votre connaissance. — Qui êtes-vous? Le petit homme sort un élégant bristol et le tend au député-académicien qui lit ave<. une surprise facile à comprendre : Mgr NICOLAS M. DOBRECIC, Archevêque d'Antivari, primat de Serbie. Barrés, interloqué, contemple le petii homme, et finit par dire : — Enchanté, Monseigneur, de faire votre connaissance ; mais vraiment, je ne pouvais deviner. La^ glace est rompue; l'on cause. Puis; Barrés pose cette question : — Vous désirez, sans doute, assister à la séance, Monseigneur ? .— Je le voudrais bien; mais on m'a déjà, refusé. — Comment ? on vous a refusé ; nous allons voir ça. Et tous deux se dirigent vers l'excellent M. Séguy, chef du service intérieur. — Pourquoi ne veut-on pas laisser entrer Monsieur? questionne M. Barrés. Vous ne connaissez, sans doute, pas sa qualité. Mon» sieur est archevêque. C'est au tour de M. Séguy d'être interley qué ; mais il se remet vite ; il en a tant vu défiler, de personnages, au cours de sa longue carrière. — On n'a nullement refusé l'accès des tribunes à monsieur, répond-il. C'est monsieuï qui a refusé de se conformer au règlement en enlevant son pardessus. Barrés se tourne vers le prélat. — Voyez-vous des inconvénients, Monsei' gneur, à quitter votre pardessus? — J'hésitais, parce que je suis en veston} mais s'il le faut... Le prélat enlève son pardessus et on l'installe dans l'une des meilleures tribunes. — Vous n'avez pas de bombe, au moins{ Monseigneur, lance Barrés en quittant soiv hôte. Quelques minutes plus tard, le député de Paris me racontait en riant son aventure. Mais le sourire disparut de ses lèvres, lorsque je lui dis : — Etes-vous certain que cet homme est bien un archevêque ? Qui vous prouve que ce n'est pas un dangereux anarchiste? — Vous croyez r Au fait, avec ces Slaves, sait-on jamais ! Et Barres s'en alla, toujours gai, mais avet une pointe d'inquiétude. Renseignements puisés à bonne source, le visiteur n'avait point pris une fausse qualité. C'était bien Mgr Nicolas M. Dobrecic, archevêque d'Antivari, primat de Serbie. Il est pour quelques jours l'hôte des Lazaristes de la rue de Sièvres. Voici une autre anecdote qui n'est pas moins amusante. Les deux héros en sont M. Chaigne, député de La Réole, l'un de nos plus jeunes parlementaires, et son sous-pré-Fet.Il y a deux jours, en parcourant le «Journal officiel», voici ce que j'y ai trouvé : « Question écrite, remise à la présidence de la Chambre, le 8 juillet 1914, par M. Georges Chaigne, député, demandant à M. le ministre de l'intérieur en vertu de quei texte administratif ou de quelle autorisation spéciale le sous-préfet de la Réole est admis à habiter de façor permanente la ville de Bordeaux et à ne se rendre à ses bureaux que le samedi de chaque semaine. » M. Chaigne est bien exigeant. Je pourrais siter deux sous-préfets qui ne quittent presque jamais Paris. Ne font-ils pas mieux que io tracasser leurs administrés? Par le temps qui court; le meilleur sous-préfet est celui qui ne fait rien. J'en ai connu un autrefois qui ie son temps faisait deux parts : l'une étaii consacrée aux Muses et l'autre à la pêche L [a ligne. Ces pacifiques occupations l'absorbaient s? bien qu'il restait clés mois entiers sans donner signe de vie à son préfet. Celui-ci s'avisa, ,m jour, qu'il n'avait point reçu de nouvelles le son subordonné depuis plus d'un semes-ire, et par télégramme il reclama des expli^. jations. Le sous-préfet répondit par cette dépêche : « Vais très bien; merci de votre intérêt Mes hommages à madame. » Ce fonctionnaire a quitté l'administration, nais après un riche mariage. Plus que jamais, il cultive les Muses et taquine le gou-on.Un département du centre a pour receveui les finances un ancien préfet auquel son ndépendance de caractère et sa tournure l'esprit ont valu une carrière mouvementée, 3'est un ancien journaliste, pétri d'esprit; îceptique et boulevardier. Je l'avais perdu le vue lorsque je le retrouvai préfet d'un département du Sud-Ouest où les luttes politiques sont fort dures. — Eh bien! lui dis-je, tes administrés sont-ils satisfaits de toi? — Non. — Efc le «Petit PèrenP (C'était sous tombes.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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