Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 12 Dezember. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8k74t6g34j/
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W! LE E *11^^ t>x PRIX DE L'ABONNEMENT 3 Francs par jii <>is (à envoyer par mandai postai) Envoyer les demandes à L'ADMINISTRATEUR du JOURNAL 28 ter, ne de la Bourse — LE HAY.,E Directeur : FERNANX) NEURAY PU HLICITci PETITE Cnitltl-SI'0.\nA!ÏCE JLc>» ÏJ li^-iic^i 0.50 s:i])])!léiiKint»ire.... 0.25 Anii:)iirc,<> d:ver«cs sa forfait. Adresser les annonces à i; ADMINISTRATEUR du JOURNAL ZB isr rue de la Bourse — LE HAVRE Téléphone n 1405 Quotidien beige paraissant au Havre Cm mi Mil l'Heure nitt.j L'ITALIE, LA EOOMÂME ET LA BULGARIE AUX AGUETS i 11 La gu/eiixe, qui onsanglante l'Europe, die marne et la' Grèce auraient, d'ailleurs, eui- l'Es-t à l'Ouest, parait générale. Elle doit pèefhé la réalisation, La seule perapective pourtant se tendre et se généraliser encore. q.ui .soit encore permise oans les Balkans, Qe n'est pas la diplomatie des belligérants c 0st celle d'un- -établissement d'équilibre qui qu'il opérera cette extension nouvelle ; c'est (.tonnera de légitimes satisfactions aux aspi-, ia Hoguquie, irrésistible. de l'intérêt de ceux qui rations nationales et assurera à chaque Etat sont appelés à y participer. die la péninsule son libre développement, 11 est oLair en. effet, que la présente guerre mais sans fournir à aucun d'eux l'occasion dont aboutir à un remaniement de lia carte ou les moyens de poursuivre une hégémonie die l'Europe, probablement" sur la base du dont la paix de l'avenir serait la rançon, primuiipe des nationalités. « Que lies Bulgares, q-ui ont la. Tlirace osa- La conséquence inévitable d'un tel rema- verte devant eux, ne l'oublient pas, lors- nienicnt sera un déplacement des centres de qu'ils se sentent tentés de perdre de vue l'équilibre politique européen,- au profit du (.ct'le extension territoriale- approuvée par groupe -d'Etats victorieux, c'est-à-dire au tons, pour porter leurs regards sur des par- pr-Qfii de la Triple-Entente. ties de- la Macédoine qui interrompraient le Pour pouvoir participer aux fruits de cette contact en-tre la Grèce et la Serbie ». victoire, la condition élémentaire sera d^a- 4c voir pris part, de quelque manière, aux hos- **.. tilliités dont elle aura été le résultât. En contribuant à faciliter 1 arrangement Ne seront admises au grand Congrès qui serbo-bulgare que cherche à négocier le clôturera la grande crise de 1914-1916 et éta- piii-nœ Troubet/.lvoï, la victoire serbe doit Mira les fondements de la paix pour l'ère avoir pour conséquence indirecte de hâter nouvel le, que les nations qui auront contri- rentrée en scène de- la Roumanie-. bue à abattre le militarisme et l'impéria- Elle aussi- attend l'heure avec impatience, li-simle prussiens. Son état d'esprit est -décri t avec -précision II serait, en vérité, trop simple de se pré- dans une interview que vient de donner a senter pour avoir part à l'honneur ou au l'envoyé idiu Temps, M. Nicolas Fi'lipesco, le profit sans avoir été ni à la- -peine, ni môme leader le plus populaire du. parti oonserva- à l'effort. leur. Voici les déclarations de cet homme Or, il est, en Europe, un certain- nombre d'Etat : de nations qui n'ont -pas encore rempli tout « Lorsque la guerre a éclate, lia Roumanie leur destin d'expansion ni réalisé toutes les était engagée -depuis trente ans dans- la poli- conditions de leur constitution politique nor- tique IripMeieime. Il faut en rechercher la maie. C'est le cas, spécialement,(pour l'Italie cause dans le lait que la. Russie nous avait pour lia Bulgarie, pour la Roumanie, et mô- P"*is la Bessarabie, in'algré lie secours que me peut-être, en une certaine façon 'pour la nous lui' avons apporté àPleviio. Cependant, Hollande. " la Roumanie- a l'ait à la Triple-Entente un * cadlean dès le début des hostilités : celui de * * la neutralité die ses GOO.OOO soldats. Comme tous les Neutres, ces pays ont par- « Trois causes ont déterminé cette- at.litu- faiiiteanent conscience que,1 seule, la victoire (^e*: les perséoutionsi des- Hongrois contre les de la Triple-Entente- peut garantir l'indépen- R-oumaoïns haibiit-ànt ce pays I -les fautes de la diance et Le libre développement des petits - dii.plmnalie austro-hongroise envers nous du- Eitiats. Ils n'ont plus aucune iIllusion sur les r,!mt 1,0 confllit- bailkanique, eit., enfin, l'amour desseins de l'Allemagne, sur la portée des nutire P'G;UiPIle l>0,u'r la l'-cance. Mais notre principes qui guident sa politique. La vie- neutralité de plus en plus bienveullante pour toirç de l'AllemagQé signifierait l'absorption ^ 1 ri pilje-Entente nous pèse„ car comme de tout ce qu-i est- trop faible pour lui rési-s- 0n *'a dit du journalisme— elle con-duit a ter. « Les (petites exploitations ne peuvent '0,ut, a condition. d en sortir. plus subsister, désormais auprès des gran- (< N(>Uf3' en, sortirons donc, et. -nous en sortîmes », disait, ces jours-ci- encore, l'un des ron,s piroohaineanenl, théoriciens cle la politique impériale aile- (( (-("tl,e prédiction formelle est la seule mandie. Tout le monde est donc averti nar- eh0vSC 1 d-téresisante que je puasse vous dire ml les petits Etats de l'Europe. Dans la P0ll:1' lc moment. guerre que soutiennent auio-urd'hui les nuis (< p°llu'(lllol> me direz-vooiSs ne marchez-sauces de la Triple-Entente ce oui est en V0L,S' P<ais tout de suite ? Je le souhaite quan.l balance -pour les Neutres en Général c'est à 'moL ck,ls (H>'Pe,nclainit recoanaltre que les fîe savoir s'ils seront encore ou S'ils 'ne sé P'arl,,«an» d!c l'attente, — d'une courte attente ron-t plus. Quant à ceux qui avaient encore ~7 °!U pour eu'x 'l'^lqucs raisons. Ainsi, ils quelque accroissement ou redressement de n' - p,as ,cle l>,:in)e à démontrer que, vu l'at- grief h attendre de l'avenir s'ils rie le recoï tl,.t,Uldl0 ^certaine de l'a. Bulgarie, la Rouma- vent pais à l'occasion, du nroehia.in Congrès "i16 Pouvaint av01T à lutter sur deux fronts, . ils ont il craindre de ne ,pouvoir ncu-tifro •doserait, ;en entrant immédfiafcmient en plus jamais l'obtenir .campagne, un concours ptas rapide, mais Une fois les places «Vises ce-sera nnnu- moin® offioace- -Vussi puisse-dlire : « Dom- longteirfflps, peuit-ôtre pour loînours « «ez-nous une dléoision bien netie en ce qui Boni gré malgré donc l'Italie «t H Rnn " concerne nos voisins du Sud, et noiue mar- nœnio, et la Bulgarie ci'même la Hollande" " c)^DS le S™*main, ». devront prendre parti et choisir leur voie ' , " 11 t,0,ut œei n esi <l» lme affaire ■ de semaines, et la Roumaniie, après avoir a* donné sa neuilralliié, donnera sa partici-pa- r • ' , tion )) tnnfi'm '' CV® la 'Ir"liLa.ndo. dont la si- Ainsi donc, si la Roumanie n'est pas en- jli!' 'ilwrnn 1 J ?'lleri . cate' m peut -ecmc sortie de sa neutralité, c'esi de crainte ' l,Z £ï® 0m:en4t-. W tes -sympathie de la Grèce étant déjà itai ? L- i i- entrtT' pral.iqiiemen.t, acitjuiises à la cause serbe-, lia Bulgarie res.te- ,1-, a"1"™1 -.elle a. transformé, mit la dernière à se prononcer et dimdondii-ait ■treiililé Vi,' ïï ^ m| W.lé pwve en neu- «Osi, quelque sorte, t'ai-bitne de la situa- i.jjJo. ;^lllan',(- et active. Ivlile ne vent pas '-uni dans les Balkans. Ce rôle d'arbitre, la « mS» 1 9ails *>** ™li- prnlaniie- P^, se l'est réservé •'".qui souk., a elle de rea'.liser, -enfin, el ne veuit pas le perdre. de I IlaUa et,P*tiien'e poliiiqne , C'est de ibonne prudence - à la condition se-. Ni1 ,ii\*clip,c n n !c." '«Pjwli' iteg cla.s-; «e m ]«« laisser passer l'heure propice.., S """ycJles , elle a vole un milliard de cré- Belea * L -Vltemagnc a sen# ie souffle de cette "?!!!_ menace I™ passer sur le visage, La Triple®' « - ( . P^im^'^7iœhce <|U>;1"enl,reira' I La ^ente belge Au poinit d>xa.li(ation« o-iï est -porté le sen- tv„ t i timtint national italien, le moindre incidlenf r n dira aveG Plu« d éloquence la con- mettra le feu aiix poudinesv l-;i lies incidente fiat]ce -des peuples alliés dans notre cause , ne farderont pas à surgir. Ainsi l'on min-rlp ( dans la certituele de notre, victoire, que les d udine, au Srcoln, que « les déclarations rie cour's a la Bourse de Paris, récemment réou- M. Sa.landra on l eu nne répercussion im-mé- /-a1)0' 0,1 Le sait : la rente belge Y a coté diater; fes forces massées sur la frontière °°ira!lcs- 1 tan en,né ont été renforcées en toute hûte • ou conlimentaire déflorerait cette appré- « On- estime qu'à Carso et sur les lionïp-c c?atl0lîl des Se;ns avisés que sont les bour- ÎMÏm Z1 ^'^Tolimino, sont massés s"ers' . 200,000. hommes de Irou-pes 'qui, ajoutés à ceux de la garnison-die Pola formenl un in ^ x ! 'i a. ,ie 300.000 soldai^ prêi à soÏÏcmr t L envoyé briianmqu6 enoe des troupes italiennes ». " 1 se sou- près du Saint-Siège **• ■ La Itoumnnix. «i i.n „ ,, . . ', „ L'Ossermtore Jiomano, confirmant la nou- îaire autaui •» ônVmî' *" vont-elles en velle donnée par le XX" Siècle, publie l'in- No-âf S,, 4 d?niS ffuel sens ? forma lion suivante : complexité du nVi,bi,Ljc™1-ll[Cin'■ toute la Su- Edward, Orey, ministre des affaires ncciiue dm fait rte rofSns^ï ™corc etrangei-es britannique, a adressé officiel- Soi'liiie Cette -™'-fK. u,c'ule cn tiMiieiiit au cardinal secrétaire d'Etat la de- ques jours inrn-icpr in c"'T" ', T.? qllel" mandc d'agrément du pape pour la nomina- iTrent. ' ' oeibie de 1 écrase- tion de sir Henry Howard, comme envoyé Deiimis, inps r,.,, ■ , extraordinaire et ministre plénipotentiaire Maiesté ërMann^e près ie sotot- l'armée^ serbe sur les 1AStbî™f1'T)t1)ém6-nl Le Cardinal s'est empressé de répondre ^e-tte nomination éta., agréée parle sons aan, le fj™is "rz- «mVsnvilHS^^0rSSlx ^rt du professeur Van trehuchten Serbes, les encouragements et les svmnn- - - terrifoi>e ^be\™i™onToa^étér^gent le L'Université de Lmivain et la science Notre confrère ixirisfcm "Kfi wctaun?w'?- 06 Vlieimenl d'e perdi-e une de' leurs gloi- server que celle vhdraVc 1 0 res lcs" Plu:s «a M. le professeur Van iwiient la Rusû- Gebncliten. •aiw Machiavel» gei-nianopMes '. .L'énjinent professeur est décédé jeudi, 10 qui s'imaginaient déjà que la Serbie éf'n?f ^ deÇenf®e. « Caml)ru3g.e, dles suites d'une InnOe T V**** venue de lui tonner Se P«r crise d appe»> dans le dos le coup de poignard fimnl A I \- . . . . , . « Cette glorieuse victoi.w di il r -, ■ , ï'1 &ch'u':hlrai «nseagmait a 1 Unaver- dissipera certaines esipérànlk m-, S' S Louwa.in l'anatomile du système mei;- passée nar les T101'55 die fonid' m comble, «par Je® Allemands, qui Vélabtir un,, Vv,mmt?n c^ r PraSî? ! avaient dispersé el détruit tous ses livres. 1 iesi-So.fia-roiTs.'f^ttan^k, !? ? V°WS< manusrrils, notes et inistrumenis, esii (îio in spi-hi'n n^e" m a f's ,e ?}or''- sa<ns uiucuai res-pect pote 1 -sur valeur scienli- - I de la Seibie nest mênto plus, auiour- fique. Cette émeuve avait vivement affecté Dernier communiqué officiel !' rn R kin c IC rln nnr< t^nnnhûûc ,,{ cûfnnln H COMMUNIQUÉ FRANÇAIS avant plusieurs de nos tranchées et refoulé | les attaques des ennemis. Paris, 11 décembre, 15 h. ^ ^ reg|qn q£ yARENNES n0;US j r L'ennemi a montré, hier, quelque a.ct i - avons consolidé nos gains des jours pré- f ,- i té dams la REGION D'YPRES. Il a dirigé . cédents. L'artillerie allemande s'est mon- :ontre nos lignes plusieurs attaques dont t.rée plus active, mais ne nous a pas in- x rois ont été complètement repoussées. Sur fligé de pertes. | m point unique du front, les Allemands ,,. ,.Te. jnt réussi à atteindre une de nos tran- .,i.11e'1_a te de meni-e sur .les IHAUTS-DE- shées de première ligne. De notre côté, MEUSE. Dans le bois de Le Prêtre, notre loua.avons continué à progresser dans la progression s'est poursuiv.e et aesentuee. j iirectiom des lignes ennemies. Au SUD DE THANN, nous avons enlevé ( Dans la REGION D'ARRAS ET DE JU- la gare d'Aspach. VINCOURT, il y a eu des combats d'artil- gur le RESTE DU FRONT DES VOS- er'e- GES, il n'y a eu que des combats d'artil- Dans l'ARGONNE, nous avons poussé en lerie. ENTERREMENT BELGE i t Drève de Lorraine, dans notre triste l'oit de Soignes, souillée nar les Prussiens ii s'y promènent en maîtres, et ravagée ir les pauvres gens, à qui il faut bien Hinettre de couper un peu de bois. Une itomobile allemande lile à tond de train 3rs Groenendael. C'est une voiture dam- r ul-ance. Un irifihnier est assis à côté du j laufréur. Elle s'arrête soudainement. Les 3ux hommes descendent, ouvrent à deux allants la porte de l'arrière. Un grand irps, habillé de gris, se balance dans leurs . îains. Ils ne se mettent pas en frais, pour utérrer lé cadavre. Dans le bois, à quatre îètres de la route, en quelques instants, s font un trou de cinquante -centimètres, n peu de terre, quelques branches, des . milles mortes : voilà la tombe du soldat ( îçoiinu, envoyé au trépas par le boucher . npérial. Le moteur Souffle. L'auto va repartir. Mais on. Lcs deux hommes redescendent. La 1 orte s'ouvre pour la seconde ]fois. Un euxième cadavre, tiré de la voiture, va mir coiry-f.gnie au premier. Mais est-ce 1 teri un cadavre ? Un bras remue, puis Tau- \ ^e, et les yeux ne sont pas fermés tout à ; lit. Cadavre ou non, le voilà étendu sur les . milles. Les deux hommes délibèrent. S'il ivait encore, cependant ?• Va-t-on l'enter- 1 er vif ? Non. Le chauffeur à armé son re-olver. Deux détonations, deux trous san-lants dans la tête. Le pauvre diable ne se 5veillera pas avant le four du jugement... \ Cette scène a été vue par deux humbles J ruxellois, dont nous pourrions citer les j oms. L'auto partie, nos compatriotes donnèrent , ne sépulture décente aux soldats alle-îands. Peut-être ceux-ci avaient-ils brûlé , ne chaumière belge et assassiné des payons sans défense. N'importe. S'ils dorment "r l'abri des renards et des corbeaux, c'est à , eux belges qu'ils le doivent. « Les Belges ^ raiiquent \ is-à-\ is de nous toutes les ver-is de l'Evangile », écrivait, à sa mère, du (( ays de Charleroi, dans les derniers jour.- , u mois d'août, un sous-officier allemand ( ni, soigné et guéri dans une de nos ambu- {1 in'ces, suppliait ses bienfaiteurs de lui par- e onner les crimes de ses compagnons d'ar f les. / ; N'onblii tas le piano Misa " ; I Encore une histoire authentique. ]j Un officier allemand a logé -dans un châ- c :au de Belgique. Il a voulu montrer qu'il j >t de bonne compagnie et galant homme, u moment de partir, il laisse une lettre )ur la maîtresse de la maison : « Madame tous résumons), je m'aperçois, aux bibe-ts dispersés dans la pièce, que j'ai occupé , ie chambre de jeune iille. J'en suis confus, euillez agréer mes excuses ; si je l'avais , i, je vous aurais prié de m'installer ail- p urs. » En quels termes galants ces choses-lù >nt dites !... Malheureusement pour la réputation de ce mtilhomme, cet autographe épistolaire te est pas le seul qu'il ait laissé en s'en e: lant. ~ l'- On a trouvé,, dans la- chambre où il avait b irmi, une lettre en allemand, à lui adres-e par Mme son épouse. Un de nos amis i Bruxelles garde précieusement ce docu- éi en t." Nous le publierons après la guerre, land on pourra marquer d'infamie tous d 3 pillards, tous les pirates d'outre-Rhin 1< ii se sont abattus sur notre pays. En d-.ici le résumé : A (( Mon cher Walter, » Mille remerciements pour les belles n oses que lu m'as envoyées. Les fourrures lient magnifiques. Le meuble en bois de se est exquis. Mais n'oublie pas qu'Eisa lend toujours son piano... » _ , Eisa infortunée ! Encore une victime de tc guerre !... . sJ . DE BR0QUEVILLE ni RENTRE EN FRANCE : ]0 m Londres, 10 décemlbre. — M. de R roque- le le, présidlent du Conseil' die Belgique, est ço >arti-. hier, ipenr le continent. qv - ♦ te! 'approvisionnement de la Belgique Ï* ho ri i )n était, depuis quelques jours, un peu [.uiiet quant au ravitaillemient de la Bel- qU [ue pour lu fin de l'année. L'Angleterre en .pposait à l'expédition de blés. « *'ort -heurèusenient, M. B-erryer a été in- aii mé que oetlfce opposition venait d'être le- c( : cl qu'un- chargement de 20,000 tonne-s W Ce désastre naval; allemand i <e<( Nurnbergcoulé à sen tour Londres, 10 décembre. (Officiel.) — Le rciseur allemand « Nurnberg » a été cou-é le 8 courant. La poursuite du croiseur « Dresden » ontinue. Le « Nurnberg » appartenait à la classe les croiseurs protégés. Il a été lancé en 90G. Son tonnage était de 3.396 tonnes. Sa ongueur, de 120 mètres ; sa vitesse, de 3 nœuds. Son armement se composait de 0 canons de 100 m/m et 8 de 125 m/m. Son ouipage était de 295 hommes. Le « Dresden », bâtiment frère de 1' « Em-len », récemment coulé dans l'océan In-Lien, a été lancé en 1907. C'est un croiseur u-otégé de 3.592 tonnes. Sa longueur est de .28 mètres ; sa vitesse, de 24 nœuds ; son irmement se compose de 10 canons de 00 m/m. et 8 canons de 125-*i/m. Son équi-)age est de 348 hommes. L'AMIRAL STURDEE L'amiral Slurdee est âgé de cinquante-inq ans. Il a servi en Egypte pendant la inerre, en 1882 ; a été chef d'état-major ie Ja flotte de la Méditerranée de 1905 à 907 : occupa le même poste dans la flotte e la Manche et commanda en sous-ordre x première escadre de cuirassés 1910. On n'a aucun renseignement sur la com-osiiion de la flotte navf.ie anglaise placée ou s son commandement. Il n'est pas ris-uô de croire qu'elle est composée de riavi-•es individuellement supérieurs en puis-•ince d'artillerie et en protection aux deux -roiseurs allemands <i Schariihqrst » ei Gneisenau », et qu'ils étaient, aussi, sinon •lus, rapides que leurs adversaires, au "îoins aussi nombreux. Cette force navale certainement été envoyée d'Angleterre, et lie a dû, pour rencontrer son adversaire, lire, sur mer, environ 13.000 kilomètres ^ est la distance qui sépare les îles Falk-md de Portsmouth). Les îles Falkland, ou Malouines forment n groupe près de l'extrémité méridionale e l'Amérique, à l'est de -la Patagonie, disant de 500 kilomètres du détroit -de Magel-).n. La principale ville est Port-Stanley, où : 1 marine anglaise entretient un dépôt de ' harbon. f ,ES FFJJCITATIONS DU ROI, DE L'AMIRAUTÉ ET DU GENERAL FRENCH Londres, 10 décembre. — Le roi et l'ami- . riuté ont adressé au contre-amiral Sturdee , l aux officiers et marins sous ses ordres es télégrammes de félicitations. Le général French a adressé également « félicitations de l'armée anglaise opérant i France. LES FELICITATIONS DE LA MARINE FRANÇAISE Paris, 10 décembre. — M. Augagneur a. . Jégraphié à M. Curchill les félicitations ithousiastes de la marine française pour j éclatante victoire et la bravoure de la llotte i itarmique. CE QUE DIT LA PRESSE ANGLAISE , Londres, 10 décembre. — Du « Times », litorial : « La destruction du « Scharnhorst » et , i « Gneisenau » met fin à une menace pour i 1 commerce de l'Angleterre, qui- existe îpuis si longtemps sur les côtes du Paci- j fue de l'Amérique du Sud. » Du « Daily Teïegraph » : « La bataille navale de l'Atlantique est i véritable désastre allemand. » ES CONSEQUENCES DE LA VICTOIRE ANGLAISE c Londres, 10 décembre. — La grande vie- s ire navale remportée à la hauteur des e 's Falkland accentue plus que jamais la ipériorité de la flotte anglaise. Cette vie- 1 ire est d'une grande importance, car elle -C rmèl 'de sauvegarder le commerce des c liés. Par le brillant succès qu'il a* obtenu en [ niant quatre des croiseurs allemands j ii lièrent un rôle actif dans la récente action G alhçureuse au large de la côte chilicime, contre-amiral Sturdee a vengé d'une fa-n éclatante la marine anglaise de t -'chec ^ 'elle avait subi. La. marine anglaise désirait, depuis long- ] nps, venger la mort de- ! r.00 !n.mm«-s i périrent à bord du (t Molliront!- » et du Good ITope ». Le résultat de ia bataille S un témoignage éclatant de l'efficacité du te des navires anglais, car le « Scharn- : ci rsl » tenait, le record du tir dans la ma- n e allemande. j n: .es seuls navires de guerre allemands i se trouvent actuellement en de'ors des r£ îx de la mer du Nord sont les croiseurs Karlsruhe », « Dresden » et « Bremen », er isi que les paquebots armés en croiseurs d^ Prinz Eitel-Friedrich » et. u Jvronprinz ilhelm », qui ne pourront pas rester long- co ,'OFIIU â BllUff Essai 3e diamtostic en îavs ennemi VW Berlin, 1er décembre 1914. ntièremeaijt plongé dans l'aluno-sphère alle-nde, je m'applique à découvrir les tprie-;rs indices de la débâcle finale. Je guette colosse germanique, je le veille patiem-nt, afin ue surprenore les symptômes du 1 qui le ronge, les premiers signes de dé-laaice.I garde, à vrai dire, les apparences de la ne-ur. Et c'est, pour moi, une source d'é-nement, parfois, et presque d'admiration, /aspect des rues diLère ii peine du temps liinaare, et si l'on voit plus d'uniformes,, Le semble pas- que l'on y rencontre moins civils. La saison arLis-tique a repris ; le nsitiler Uieater donne, demain, la première | Luther* une pièce de Slrindlberg ; l'Opéra 'eanis Lohengrin à l'étude. 5ans doute,, dans les .salies- de spectacle, lit comme au dehors, les blessés sont no-m-;ux, qui marchent pénibillenieirt ou portent ir bras en écharpe. Us ont libre entrée parut, et, quand, péniblement, ils gagnent, ir place, entre les- banquettes étroites-, ou e, à la. sortie, ils endossent leurs man-i.u-x gris, les -dames s'émeuvent et s'em-esseiit autour d'eux. Ze. n'est point, toutefois, vers ces aspects lérieurs de la vie que doit se porter le ignostic. C'est sur l'esprit du colosse, ses rôles, son humeur et tout son équilibre mt-al. Je ne crois pas qu'il lui soit arrivé, jus-'à présent, de mettre sérieusement en ute le succès l'imal. C'est là uji dogme au-el) il est. buté, dans lequel renferment tou-^ les vérités auxque.He.s il a foi. Le jour où te reniera sera marqué d'un énorme écrou-nent.II n'en est pas,moins vrai, cependant, que n sentiment a varié. Son appréciation de if fort qui lui reste à accomplir, du temps | bi s'écoulera avant la victoire, des- doulou- ! ux sacrifices qui lui seront encore, inipo-s, s'est sensiblement modifié. 11 a goûté ijà l'amertume des cruelles déceptions. La ièrre n'est pas oe que sa force gigan-tesr îe, sa prodigieuse organisation et toutes s promesses .du début, lui avaient permis espérer. Les opérations traînent à l'Est et l'Ouest ; le temps passe ; le succès -décisif t sans cesse reculé. L'autre jour, j'entendais commenter, et mi sans impatience', les réserves et- les ex-ications confuses du major Moraht, côlla-H-atcur du Berliner Taijeblall, dans l'ex-tô'é die la situation mîliitaire. S'eilorgant (9 J d'excuser le vide, l'uniformité, la monotonie des communiqués officiels : « Aussi longtemps, disait-il, qu'il n'a point à faire part " de «progrès déterminés, l'état-major doit se 3 borner à signaler la situation comme in-" changée. Ces accalmies ne signifient point -L le repos ; il n'y a jamais d'arrêt dans une guerre bien conduite ; le présent doit toujours préparer l'avenir. Les conditions dans x ,lesquelles se présente la 'défensive franco-anglaise en Flandre, ne sont pas telles que, '• nécessairement, elles doivent aboutir au s succès final de l'ennemi. C'est ce qui appa-*•> rait clairement quand on considère ses ten-wS tatives dnif me tueuses d®' prendre l'of f en-si ve. e Lq, succès doit revenir à celui- qui fera preu- ] u I ve de la plus longue résistance, de l'es-prit ia ofiénsif le plus conscient du but h atteindre, die la meilleure discipline, de l'emploi le j 3i plus ap-pronrié die s masses... » « La. bataille de l'Est, continue cet officier il distingué, en. est de môme à un momen.t, j r- d'arrêt. \rrêt ne signifie- point suspension ^ du mouvement, en avant. Ici encore, le pro- i! ,u fane ne doit point, imaginer une lassitude de j I_ l'armée allieanan.de. Pour une personne non avertie, une poussée en avant, analogue à | celle dont nous avons été témoins au début, t-s en Belgique et en France, constitue un spec- |j l€ (laele exaltant. Pour un commandant en j ïs chef, elle est une .source d'inquiétude, dès | r"c que la rapidité de la progression atteint un ^ tel1 diegi-é. qu'elle, rend douteuse la bonne ij| ■s" ma,rehe des communicalions à, l'anière,,, » I -n Ne reconnaissez-vous point de tels ac- | u- cents ? un ton, si modeste, une si grande sa- 1 u- gesses'une telle modération ? Pour ma part, | 3Ù ],» me demandai, un instant, si le major u- Moraiit n'avait point traduit, pour l'ensei- I gnement de ses compatriotes, les judicieux ne artiicil-es d,u colonel IVpiington, que je lisais | die dau>s le Times, au début de la guerre, ps Malheureusement, lie publie .allemand . u- goûte peu cette .philosophie militaire- 11 s'in- j 'O- quiète, il (Devient nerveux : certains chucho- !| lté tent tout bas que quelque chose n-e va plus ; ;-J La mi •bruit pèrsislant se propage qu'Allemands ;s- ci Autrichiens, à l'Est, s'entendent ma-1. es Et, la presse rappelle sévèremenl quel doit | lis être le mot. «d'ordre d'un peuple obéissant et et discipliné : (( Schwcigen, verlrauen und ar-sif beilen », « se taire, avoir confiance et tra-vailler ». et Elle lui adresse le "suprême avertissement. ;x- dles {heure® graves : « Veillez et priez, afin de La- ne point tomber en tentation ». « Wachct, sx- )i.niî.l]<'teJ, ,(!i^j1ass ilirnichl in anfeclitung j ni1 îallet ! » Le Livre d'Or de notre Armée Le capitaine en second Tasnier, L.-P.-J., du 2e régiment de chasseurs à pied, est nommé capitaine commandant, en raison de la. belle conduite qu'il n'a cessé de témoigner depuis le début, de la campagne. ■1/auxiliaire du service p h ar maoe u tique Severin, attaché au 2& régiment de carabiniers, est nommé pharmacien de 4° classe de réserve, en récompense de son dévouement et de sa bravoure. M. l'abbé Geens, aumônier volontaire attaché à la lre division d'armée, est nommé aumônier militaire, en récompense de sa belle conduite à 1 la i item-Saint e-Margue-rite.Aviateur français décoré Le Roi Albert vient de décerner la croix j de chevalier de l'Ordre de Léopokt au lieu- ; (tenant aviateur -Radisson, de l'armée Iran- i caise, voulant ainsi reconnaître la bravou-e et le sangfroid dont a fait preuve le lieutenant Radisison,, 1° en prenant l'air, contre la pluie et la bourrasque, -pour une reconnaissance importante, le 2 septembre dernier à Anvers, et cela malgré l'échec de plusieurs autres tentatives de départ ; 2° en accomplissant entièrement sa mission en dépit de tous les obstacles. Dans le Corps diplomatique Le commandant Génie, le sympathique attaché militaire de la République française près du roi Albert, qui, depuis quatre mois et demi,-se trouve au front avec létat-major général de notre armée, vient d'être promu au grade de lieutenant-colo--nel.Tous les Belges qui connaissent les sympathies du lieutenant-colonel Génie pour notre pays se féliciteront de cette promotion.Un Français fusillé à Bruges u .Te meurs pour ma pairie », dit-il Amsterdam,, 10 décembre. — Vendredi dernier, à Bruges, les Allemands arrêtèrent, sous inculpait-ion d'espionnage, un Français employé aux aciéries La Brugeoise. Cet homme a été fusillé. Les autorités allemandes exigèrent qu'il fut! exécuté en présence du bourgmestre, AI. Visart de Bo-carmé, et dieux édievins. Le malheureux était père de quatre enfants. 11 tomba Courageuse,ment sous les baililios d'une trentaine de soldats allemands eu s'écrian t : « Je meurs pour ma patrie ! » L(> même jour, un fusilier marin allemand., qui avait, refusé d'aller au front, fufit égale-• ment, passé par les armes. Dn train de blessés allemands déraille Amsterdam, 10 décembre. — Les habitants de Visé annoncent qu'un terrible accident de chemin de- fer a eu lieu dans la nuit de dimanche sur la ligne de Gemme-nieh, à. Aix-la-Chapelle. Uni train de blessés, comprenant quarante wagons, a déraillé. La plupart des wagons furent gravement ■ endommagés et quelques-uns complètement détruits. * . Un témoin qui assistait à la catastrophe compta 52 morts. ] iruiellis sous la botta L UN HOMME ! On sait comment, pendant le premier mois de roccupation allemande, le bourg- . •mestre de Bruxelles veilla aux intérêts de ■ ses concitoyens et avec quelle inflexible di- jj i gnité il les représenta et les défendit en tonte occasion. M. Max -arrêté, la capitale n'était plus représentée que par son collège échevinal. : C'était une assemblée délibérante, remplie l de bonne volonté? 'Mais en de telles circonstances, l'anormalité des situations, la id multiplicité et l'urgence des besoins exi- ■ gent autre chose que des délibérations pondérées. des règlements et des décisions d'ordre général. M. Max disparu, il fallait un homme c pour le remplacer, pour parer aux néces- - sités immédiates, pour prendre les initia- - tives les plus imprévues, pour diriger tous ; les services improvisés dont la guerre avait . provoqué la création instantanée, par-des- ; i sus tout pour prendre devant les Allemands - les responsabilités de toutes choses. i Simplement, paisiblement, voyant que ' nul ne lui .disputait la place, notre ami - M. Brassine, conseiller communal, la prit. ; Installé chaque jour, du matin au soir, dans la grande salle des mariages de l'Hôtel de Ville, il y tient audience ouverte à tout venant. Quotidiennement, des centaines et encore des centaines de personnes défilent dans son vaste bureau où, dans un coin, un officier et des soldats allemands | assurent le service des passeports. C'est de là qu'il veille à tout, répond à tout, organise tout. Un petit personnel de volontaires, agents de change, commis sans place, petits bourgeois, s'est placé sous ses ordres et travaille gratuitement, dans l'intérêt, commun, aux "besognes les plus inattendues. Il est le chef. Il s'est fait le chef. Tout seul, sans même le dire. Et les Allemands, qui comprennent la nécessité de ce rôle de bourgmestre sans n mandat mais écrasé d'attributions, l'accep- , tent et le respectent. Avec un tact par-fait, il entretient avec eux les rapports dignes et courtois que comporte sa situation délicate. Son dévouement désintéressé et son sens pratique très averti rendent à ses concitovens d'inappréciables services : de le savoir là est pour eux un réconfort. Pour tous, il est obligeant, et serviable, et ja-mais, malgré 9a fatigue de ces longues journées. rénervemen>t que cause la mul-titude des sollicitations, parfois les plus \l importantes et les plus invraisemblables, ii jamais sa bonne grâce ne se dément. Le soir, à 6 heures, au lieu de profiter : de la fermeture des bureaux pour se reposer, il s'en va conférer avec le général allemand, exposer des besoins, appuyer t une requête, portant bravement fardeau et u responsabilité, pourvu qu'il puisse être utile. De tels hommes sont de grands citoyens. Et nous sommes heureux de voir que, chez nous, la race n'en est pas éteinte. Ambulance danoise â Calais La Croix-Rouge danoise a envoyé une équipe avec tout un matériel d'ambulance. ; h Calais, pour y seconder la Croix-Rouge j belge. Une seconde formation partira de Copenhague prochainement. Le chirurgien Tscherning, le dermatologue Edouard Eh lers et M. .Tohanson sont à la tête du comité Samedi 12 Décembre 1914. Le numéro : 10 Centimes W! ANNEE. — Série nouvelle. — N" 51

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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