Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 20 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qn5z60d37b/
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OM I.5Q 4.00 S.00 3»no rVIERCREDl 20 MAI 1914 ABONNEMENT8 Pour tout© la Belgique Un an. • ••••• fr. 9.00 Six roois .«••«••4*60 Trois mois ••«••• 2*89 Gr.-DuchédoLuxemb. 20*00 Union postale30.00 .Directeur : Fernand N EU RAY L'UNION DANS UACTION VINGTIEME ANNEE — N* U*Q SC =aE2C ANNONCHS Annonces ordin., petite ligi*e • Reclames (3* page). Ia lig»e. Faits divers corps • • » Faits divers fin. • • » Reparations judiciairei » Necrologies . • • • • Les annonces sont rs^ues au bureau du journal Editlcn +W Edition J|Up Edition Jf (6 h. f oir) (tOh.soir) (minuit) Instaizi'are omnia in Ghristo Telephones 3B4G et 3S86 Redaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles 5 centimes le numero LARRIVÉE La presse liberale et Ia meute a Troclet»... D ES Souverains danois i»{(Ok{(a- Plus fort que Georges Dandm... >«>+«»•< Dans la gamrae des noirs,la presse liberaleconstitue aujourd*hui un tres joli tableau.Réfléchissant au triste sort de son idole,M. Hymans, qui parait prendre l'habitude dej se faire conspuer une fois la semaine par les amis et allies, elle fait retentir les écnos deses lamentations.'*&%su La «Gazette» adresse aux ingrats socialistes de tendres reproches : « Le parti liberal a, écrit-elle mardi, semblet-il,donné un appui assez puissant et assez précieux a tout ce qu'il y a de juste et de .tolerable dans les revendications des classes ouvrières pour avoir droit a un peu plus d'egards. Ce n'est pas au moment oü il fait ce qu'il peut pour leur faire obtenir le suffrage universal et mettre a leur disposition la plus large part possible de la puissance electorale qu'il -doitj être exposé a. de pareilles polissonneries. » Hé! il est bien vrai que le parti liberal a donné aux socialistes un appui puissant et précieux! Illes a même aides, par tousles moyens dont il. disposait, a fair e la grève générale dont souffre auiourd'hui I'industrie nationale. Il ne leur a rien refuse. Le voila qui commence aujourd'hui a recevoir sa recompense. Nous témoignons qu'il Fa bien méritee... L'mdignation de la «Meuse» se traduit par des épitühètes plus énergiques encore. « Les socialistes, écrit-elle, se sont conduits comme des goujats. Ils porteront devaint lecorps electoral la responsabilité de leur odieuseattitude.ip^€* Quant au c Peuple », 2 en sera quitie pour avoir travesti scandaleasement la vérité. » PoMssonneries; gonjateries... nous allons bien. Quand nous en disons Ie quart, avec notre moderation bien connue, aux socialistes qui assomment les ouvriers chrétiens ou envahissent, Fécume a la bouche et le baton a la main, les reunions catholiques, la presse liberale nous accuse d'insult er et de provoquer le peuple. Nous plaignons sin cerement M. Paul Hymans, obUgé, par la « meute a Troclet », d'avaler son discours. Pour un orateur -parlementaire, quel supplied Mais nous ne pouvons nous empêcher de penser que M. Colfs souffrit plus eniellement, en 1912, quand il fut renverse et piétiné par des penseurs libres auxquels il n'aivait pas même adressé la parole. La presse liberale et socialiste, en ce temps-la, ne pa raissait guère émue... Nos confrères, qui ont taut de fois encou|ragé|, applaudi même les brutalités ,«ocialistes quand les catholiques en étaiert les vietimeS, oseraient-ils jürèr qu'ils n'ont rien semé de ce que M. Hymans vient de récolter a Liége 1 **♦- Nous n'attendons j>as d'eux qu'ils le reconnaissent loyalement. Quand nos confrères libéraux battent leur coulee, c'est toujours sur la poitrine des autres. . Ainsi, voila le vieux «Journal de Liége» qui manoeuvre pour enrelopper dans une commune reprobation le «Peuple» coupable d'impudence et le «XXeSièele» coupable d'avöir ra»on. de- O'est au milieu de milliers cle spectateurs que le roi Christian* et la reine Alexandrine ont fait mardi après-midi leur entree a Bruxelles ■Ar L,e roi Christian et le roi Albert au depart de la gare-du Nord « Les Jésuites noirs et rouges, écrit-il, vraient bien se mettre d'accord. » Motif : le compte rendu publaé par le «XXeSiècle» de la mésaventure de M. Paul Hymans n'était pas aussi favorable aux libéraux que le souhaitait le «Journal de Liége». •La colère, confrère, vous bóuche Tentendement. Va pour « jésuites » si ce poncif vous plait et vous soulage. Mais comment ferezvou.s croire a votre public que le «Peuple» et le «XX0Siècle» ont fait une espèoe de cartel si vous vous oubliez au point de leur reprocher de n'être point d'accord l Le député Folle-Avoine, co-victime, e& quelque sorte, de M. Paul Hymans, adresse aussi des remontrances séveres, dans son iournal, aux socialistes liégeois. Le député Folie - Avoine a l'indignation solennelle. Ecoutez : « En foulant ainsi aux pieds tous les droits de la liberté de reunion ils — les socialistes — donnent une bien piètre idéé de la sociéié del leurs rêves, qui apparatt^devoir être um msurj portable enfer plutot qu'un séjour paradisiaque. Sa realisation est heureusement des plus problématique. Mais ce qui .est tres réel et fort décourageant, c'est de retrouver dans des milieux qui se flattent de tout régénérer, Ie même esprit d'intolérance et de brutalite que chez les phes réactionnaires. » Ce morceau s'étale sous le titre « A Finstar de la reaction ». La reaction, pour gouverne, ce sont les cléTicaux. Tont ie monde sait, en effet, que les cléricaux ont l'habitude d'envahir, en temps d'election, les reunions libérales et les reunions socialistes : ï'« Express» et le «Journal de Liége» aussi Font établi péremptoirement... La politique allemande »o« Au Reichstag LES AFFAIRES MAROCAINES Mardi, au cours de la discussion en troisième lecture du budget des affaires étrangères, M ; Zimmerman, sous-secrétaire d'Etat, a declare qu'il est inexact que des négociations soient encours entre les gou vernemen ts allemand etfrancais pour la suppression des droits recon»nus aux protégés allemands au Maroc. Le gouvernement allemand a tres nettement consleur humiliation, il celebre bruyamment sa ]• cience de l'importance du système des protévictoire. Eux disent a son sujet : « ne faites gés et ne songe pas k y renoncer. Il ne s'ocpas attention ; il s'est laissé aller, le pauvre i cuperait de cette question que si, au cours duhomme, a imiter, une fois en passant, fes clé- développement économique du Maroc, les cir.ricaux ; sa «goujaterie.» de liége est un Constances se modifiaient au point que l'onacces pasager de « jésuitisme «...puisse être amené a envisager un changement On enferme tous les jours des gens, parole I 58?.?,ceréf,me - ^es deux gouyernements sontd'honneur oui ne sont nas si f ons» d'ailleurs d'accord pour qu'a Favenir, lors de ont pas si ious...la reconnaissance de nouveaux protégés, on ap- • plique strictement les clauses de la convention de Madrid. Parlant des travaux qui autaient été, suivant n.1 /,a1«J mm921 5rt-« certains journaux,.-irrégulièrement concedes Cl Cwllll UU 11 ieitt 5?rlesautorités #francaises, M. Zimmerman dé- «'clare que cette information est peut-être vraie dans une certainè mesure en ce/sens que Ie Ces Georges Dandin sont cent fois plus ridicules que leur ancêtre. Comme le heros deMolière^ ils ont voulu ce qui leur arrive aujourd'hui; ils ont fait tout ce qu'il fallaitj pour en arriver la. De plus, rles vofla qui s'ingénient a excuser Fauteur de leur infortune.' '•'auteur avoue cymqiiement; il se vante de' Le temps qn'ü fait... La situation s'est peu modifiée depuis hier. Une depression ayant son centre, inférieur a :gouvernement francais a l'intention de ne.pas 752 mm., dans 1 extrême-nord, couvre toujours j observer les prescriptions de la convention de la Scandinavië et le nord-ouest de la Russie;) Madrid quand- il s'agit de travaux ordonnés de fortes pressions s'observent sur le reste de par les autorités municipales. A l'occasion de FEurope. Le maximum, supérieur a 775 mm., se trouve sur FOcéan, a l'ouest de FIrlande. Un minimum peu profond existe au sud-est de la France (Nice, 764 mm.). Le baromètre descend sur la Suède et la Russie et monte partout ailleurs. Un vent faible d'entre nord-ouest et nord-est souffle sur nos contrées oü la temperature est comprise entre 14°5 et 19°. Previsions : vent est faible; beau. EDI Tl ON * La grève socialiste a été an fiéan pour .Industrie beige et pour la classe onvrière. 0*J4ü>j*0— Lettre d'un industriel au «XXeSiècle» Nous receyons, d'un Sndustriel du pays de Charleroi, Prntéressante lettre ci-dessous,'que nous publions sans y changer un iota : Monsieur le Directeur, J'ai lu avec intérêt ce que vous^ avez écnt au sujet des consequences économiques de la grève sociajiste de 1913. J'ai lu également ce que le « Peuple » a imprimé a ce sujet. Voulez-vous me permettre d'intervenir dans la discussion? Je serai aus§i coneis que possible, et ie ne doute pas que les lecteurs tireront des faits que je vais signaler, la même conclusion que vous. Il est tres comprehensible qne les socialistes cherchent a tirer leur épingle du jeu, aujourd'hui qu'on leur encTbsse la respon sabilité de leurs actes et que nous sommes a la veille du scrutia législatif : les loups se font agneaux pour la circonstance._ lis n'étaient ni si doux ni si modestes avant la grève générale; chacun se souviendra qu'ils prophétisaient, dans leurs journaux et leurs meetings, des ruines pour Hndustrie, du fait de la grève qu'ils préjiaraient... Et en braves gens au ils sont, ils rejetaient d'avance la responsabilité de ces ruines sur le * gouvernement clerical » obstiné a ne pas doiiner satisfaction aux ouvriers qu'ils s'apprêtaient, eux, a-berner on sait comme!... Mais venons-en aux faits. Que pretend le « Peuple » pour se disculper de 1 accusation qui pèse sur les épaules de son parti 1 Que fa crise actuelle s'annonoait dès m1912, que Ia grève générale n'y fut pour rien et qu'elle frappe aussi bien VAngleterre que la France et I'Allemagne. En these générale, je réponds ceci ■:■ En admettant qu'il est dans l'ordre naturel des choses qu'une crise survienne apr-ès une période de prospérité, il n'en est pas raoins vrai que LA BELGIQUE A ETE ATTEINTE PLUS RAPIDHVÖSNT ET BEAÜCOÜP PLUS GRAVEMENT que les autres pays. La cause, a mon avis, c'est la grève générale, l'annonce a longue écliéanee de cette grève. j Qui oserait contester que la Belgique a été la première a souffrir de la crise 1 Qui oserait pretendre que la France et l7Angleterre soient affectées aussi gpavement que notre pays par la crise 1 L' Allemagne en souffre oertes, maintenant. mais pas autant que la Belgique : il s'en taut! Jfajou^e que les prodromes de la crise ne s'annonc*aien t pas en. 1512, et je le proeve : En ■ juin 1912 (date des elections qui ont anéanti le Cartel), le marché des charbons est-ferme et on constate une hausse de prix sur les barres d'acier et autres produits sidérurgiques. Ce n'est pas un signe de decadence prochaine, on en conviendra. En septembre 1912, le marché est de plus en plus ferme pour les charbons-d'autre part, les barres atteignent le cours de 6 liv. 2 sh. pour 1'exportation; les affaires sont tëllement en voie de prospérité que la plupart des usines refusent de coter, étant engagées pour plusieurs mois. En décembre 1912, la rareté des charbons industriels entraine une hausse des prix, et des fours a coke subissent du ralentissement faute de combustibles. L'activité est telle en metallurgie que le marché a les allures d'un « boom » ; les barres en acier se vendenf a 6 liv. 7 sh., Ie plus haut cours atteint. Ce n'est pas non 4plus un signe de decadence prochaine. Nous arrivons en 1913, année de h. grève, et celleci commence a produire ses effets antiéipativement. Nul-Ie part, en effet, on n'ignore les projets des meneurs socialistes vis-a. vis de Hndustrie, et comme celle-ci vit presqu'exclusivement d'exportation, L'ETRANGER NOUS RETIRE SA C0NF1ANCE d'autant plus que nous approchons de la date fatale. Dès lors, des commandes importantes sont refugees: ia nos usines, parce que les acheteurs n'ont plus aucune certitude d'etre servis. En même temps, l'Etat beige-se voit force d'acheter d'énormes quantités de charbon en Angleterre, en France et en Allemagne, afin d'assurer le trafic des chemins de fer^fc Les consommateurs industriels suiventl'exemple de l'Etat.SS^ ^<.;.'j Immédiatemént et brutalement la crise commence : les usines se font la concurrence a coups de concessions pour s'assurer de la besogne, la baisse entrave le mouvement des affaires et la dégringolade continue, sans arret. Des chiffrea vont établi* la gradation descendante : mai, let, En Janvier 1913, les barres diacier cotent 6 livres. En février, eïles tombent a 5 liv. 17; en mars, a Ö liv. 15; en avril^a 5 liv. 14j en 5 liv. 9 j en juin,a 4 liv. 18; en juil4 liv. 13; en septembre, a 4 liv. 12; en octobre, a 4 liv. 10. La dégringolade continu» et le cours actuel est de»4 liv. a 4 liv. J sh.'xt^- ï^Ss^P L'industrie charbonnière recoit le contrecoup : les cours des charbons sont réduits de 2 a 3 fr. a la tonne a partir du mois d'aoüt 1913, par suite des uécessités industrielies et des effets de la concurrence. Les ouvriers charbonniers, premières victimes des consequences de la grève insensée, voient leurs salaires réduits de 10 p. c., en octobre, et cette diminution est appliquée dans tous les bassins houillers. En novembre 1913, les charbonnages traitent avec FEtat beige a des prix dimmués a nouveau de 2 fr. et de 2 fr. 25 sur les menus et de 3 fr. sur les briquettes. Les patrons charbonniers ne peuvent plus, ensuitettraiter a des prix meilleurs avec les industriels. Au début de juillet 1813, le syndicat des cokes decide une baisse de 3 fr., et en décembre de la mème année ene nouvelle baisse de 2 fr. Voila le bilan pour les finances industrielles.l|£jj| A eóté de cela, des extinctions de hautsfourneaux, des reductions de production dans toutes les usines, soit par l'arrêt de certains appareils, soit par la suppression des pauses de nuit, des chömages partiels, des renvois de personnel, ont éte autant de causes de mieère et de souffrances pour les ouvriers de I'industrie métallurgique,qui ont eu a supporter en outre des reductions de salaires, sup* pression de primes, etc. ••# Présentement, les industriels sont fort indécis »ur la ligne de conduite a tenir. Faut-il fermer les usines, prutöt que de travailler a perte ? Grave question! jQpmme rimprim&it 1'autre jour le « Moni- teur des Interets matériels », «il est dans » certaines circonstances bien plus sage de » s'arrêter a temps que de persister impru■ demment. En effet, aussi longtemps qu'il » est possible de marcher en nouant les deux » bouts, c'est-a-dire en ne sacrifiant que les » frais généraux qui sont perdus dans leso deux cas, une usine continuera a travailler » pour conserver son personnel; mais au-dela » de certaines limites, un . maftre de forges» prudent préférera n'abandonner que ses » frais généraux, réduits* par Varrêt complet » a leur minimum,et la perte de l'intérêt du » capital engage que voir le capital lui-même d s'eötamer peu a peu d'abord, mais de plusen plus rapidement ensuite. »**£££ "N est-ce pas avec un cruelle apprehension que 1'on envisage une aussi terrible éventualité que celle de la fermeture des usines, futce même d'une minime partie? Si Ton est acculé a cette grave extrémitó, le parti socialiste pourra en faire son « mea culpa » : ses meneurs, inspires par la passion politique, ont frappe 1'inaustrie et, par voie de repercussion, ont atteint les trayailleurs et les commercants; ils ont accumulé les ruines qu'ils avaient #prophétisées. Qu'ils en portent aujourd'hui la responsabilité! UN INDUSTRIEL. ~<— Biailefin potifique ^i——-»o«—- M. Poincarè ira-t-il saluer le roi (Tltaliefcomme le bruit en avait couru? Il est plus que jamais permis d'en douter. Le Giornale d'Italia publie, en effet, au sujet de ce soi-disant projet, une note tres symptêmatigue. « Les visites entre chefs d*Etat 9écrit-il trionl lieu que quand les relations des deux pays sont dans une phase de spéciale et chaleureuse cordialitè, ce qu'on ne peut vraiment dire en ce moment des relations entre V Italië et la France. Ces relations sont correctes et amicales; elles ne sont pas chaleureuses et cordiales. » Apr es cela, il serait bien difficile que M. Poincaré se rende & Rome. . —r Vaccord entre Albanais et Epirotet a êtê dèfmitivement conclu et signé lundi. Cet acte qui parte le titre de « Disposition » et dont l'execution est placêe sous la protection des Puissances, acco-rde aux Epirotes de larges garanties en matière de culte, d'icole, de langue et d'adminis-tration. UEpire sera divisée en deux districts administraiifsy avec deux gouverneurs ckrètiens nommês par le gouvernement albanais, assistés de conseils locaux dont la ma j or it è sera èlue au suffrage universel. — Au cours de la sêdnce de lundi de la Chambre des deputes de Prusse, le nouveau ministre de Vïnièrieiir, M. de Loebell ya répondu nêgativement au dêputé progressiste docteur Pachnicke, qui lui demandant syil avait Vintention de dêposer un nouveau farojet de loi electorale & la Diete prussienne. ~>■—♦—> ■ e'' LES NOUVELLES Le baptême du prince Louis-Napoléon \ C'est, on le sait, samedi procnam, 23 mai, que sera, célébré le baptême de S. A. I. le prince Louis-Napoléon, fils du prince "Napoléon et de la princesse, née princesse Clementine de Belgique. Le parrain sera S. A. I. Ie prince Louis-Napoléon. S. A. I. et R. la princesse Lcetitia, duchésse d'Aoste, sceur du prince Napoléon,, représentera la marraine S. M. la reine-mère d'ltalie. \ La cérémonie se passera dans l'intimite. Le baptême sera conféré par Mgr Herscher, ancien éyêque de Langres, archevêque de Laodicée, vice-président de la Ligue Franchise, assistó de M. l'abbé Misset, Le 33econgres littéraire et llnguistiquo néerlandais aura lieu a Harlem du 26 au 29 aoüt. Le gouvernement beige y sera représenté par M. Van Cauwelaert, député d'Anvers. Au ministère des Colonies Un confrère de droite annomjait, dans soii numero de mardi : « le ministre des colonies incline, êdit-on, a aller passer une année au Congo »'. Interrogé, mardi matin^ par un de nos collaborateurs, M. Ie ministre des colonies a declare qu'il n'était pas et qu'il n'avait jamais été question, pour lui, d'un voyage au Congo. Notre confrère ajoutait, dans le même article : t Le projet de reorganisation, loin de Tépondre aux vóeux du Roi et du Gouvernement, aboutit, assuret-on, a un accroissement de dépenses! ». Il serait temps que i'opinion füt fixée sur ce point. iK Chez les anciens mllitalrea Les délégués des principales sociétés dexmilitaires viennent ae créer une « Union des federations nationales » qui groupera : 1° Les quatre sociétés d'officiers retraites de Bruxelles, d'Anvers, de Gand et de Liége; 2° La Federation royale des sociétés d'exsous-officiers de 1'armee; 3° La Federation royale des anciens mobilises de 1870-71; 4° La Federation nationale des sociétés d'anciens militaires, réunissant toutes le* associations non rattachées a l'un ou a* 1'autre des groupements ci-dessus mentionnés. La presidence de l'« Union Ties federations », qui groupera ainsi plus de mille sociétésj a éte offerte au lieutenant general Guvelier. Pour célébrer la creation de ce nouvel organisme et fêter en même temps le succes obtenu'par la campagne patriotique entreprise en 1912-13 et qui a conduit au vote de la loi de recrutement, les délégués ont decide d'organiser, le 26 juillet, jour de la fête militaire, un vaste congres a Bruxelles : les sociétés seraient recues, le matin, par les autorités communales; un cortege narcourrait la vïlle et, l'après-midi, leurs mille drapeaux encadreraient la loge royale clans le hall du Oinquantenaire. Le timbre international a 3 sous •Sir Henniker Hen ton a annoncé, lundi, a la Chambre des communes, que l'aiffrandhissement deaïettres è, destination de l'étranger va être reduit de 2ö a 15 centimes. Ce nouveau tarif serait officiellement établi au cours d*une conférence que tien dr ont, en décembre proohain, les membres de l'Union postale universelle, et entrerait en vigueur des le ler}anivier. 1915. Un hommage mérité -»(**)«• Le bureau de la Confederation nationale des syndicats chrétiens de Belgique a decide de célébrer avec éclat le dixième anniversaire de la fondation, sous les auspices de la Ligue démocratique beige, du Secretariat -general des unions professionnelles chrétiennes de j Belgique. La fète, fixée au 12 juillet, coïncidera avec le congres annuel des syndicats. Un comité d'honneur s'est formé. sous le haut patronage'de S. Em.Je cardinalarche-vêque de Maknes et de LL. GG. les éyêques de Belgique, en vue d'offrir un témoignage d'admiration et de sympathie au R. P. Rutten, l'apotre du mouvement syndical Chretien, l'infatigable propagateur des syndicats, Fhomme qui, depuis dix ans, parcourt la Belgique en tout sens, groupe les ouvriers et les amen e, tous les jours plus nombreux, a se syndiquer en vue de la aéfense de leurs interets. Déia plus de cent mille travailleurs .ont répondu aux appels éloquents et persuasifs du R. P. Rut ten et de ses collaborateurs. Les organisateurs de la manifestation ont pensé que l'hommage.Ie plus significatif et, en même temps, le plus asréable a olïrïr au héros de la fète, serait de lui remettre un capital suffisant pour instituer, a Gand, une école permanente de propagandistes sociaux. A cette fin une liste de souscription est j ouverte.'* Un album sera Offert au rere Kutten avec les noms de tous les souscripteurs. Les dons peuvent être adressés au trésorier du'Secretariat general des unions professionnelles, 65, rue de la Ca-verne, Gand. Voici la composition- du comité d'honneur, place sous le haut patronage de S. Em. le cardinal Mercier et de NN. SS. les évêques de Belgique ; Presidents d'honneur : Le baron de Broqueville, président du conseil des ministres ; M. Arthur Vechaegen, président de la Ligue démocratique beige. Membres : Mme Au-guste Beevnaert, Bruxelles ; Mile Marie BeTpaire, Anvers; MM.Fréd. Belpaire, Anvers; Borel^_Bruxelles; V. Brants, professeur a l'Un-iversité, Louvain ; Damoiseaux, gouverneur du Hamaut; de Bavay, conseiller honoraire a *a cour de cassation, Bruxg-lles; de Bousies (comte),Gand; Ed. de Pierpont, président de 1'Alliance nationale des Federations mutualisteschrétiennes ; Depresseux, avocat a la courd'appel, Liége: Henri Francotte, professeur a 1 Üniversité de JLiége; Gilles de Pélichy(baron Alexandre), Iseghem; Ide de Wilde,négóeiant, Anvers; 'Liesens, directeur de 1 charbonnages, Tamines : Henri Lorin, prési- | dent des Semaines sociales de France: Pussemier. député permanent, Ecloo ; Henri Rigole, négociant, Anvers ; Flor,*Senel, viceJpresident de la Ligue démocratique, Houdeng-Gcegnies ; '"Robert UI ens., bourgmestre,GrandJaminé; Van der Linden, administrateur de rÜniversité, Gand ; A. Van-der LindWr,— député permanent, Goefferdingen: L. van de Werve, Anvers ; Alph. Verwilgben, depute permanent, Saint-Nicolas; GharlesWilmart, Liége. Ï-^^&Ss c Le cenfeuaire de Ia recoostitution de la Compagnie de Jésus Les « Acta Apostolicse Sedis » publient une lettre du Pape au general des Jésuites concédant une indulgence plénière pour le triduüm célébré dans les églises et chapelles de l'Ordre a l'occasion du centenaire de la reconstitution de la Compagnie. <>■<&*&' LWfliellaiiel .—>OK— Mme CAILLAUX RENVOYEE DEVANTLA CHAMBRE DES MiSES EN ACCUSATION,y^ M. le juge d'instruction Boucard a jendu, lundi, son ordonnance en ce qui concern e Mme Caillaux. Conformément au réquisitoire définitif du procureur de la Répubhque,le magistrat instructeur renvoie Mme Caillaux devant la chambre de§ mises en accusation, sous Finculpation « d'homicide volontaire sur la per sonne de M. Gaston Calmette avec la circonstance aggravante de premeditation ». La peine de mort peut être prononcée. Il appartient maintenant a la ohambre des mises en accusation de la cour de Paris de prononcer le renvoi définitif de Mme Caillaux devant 'la cour diassises. la concession d'une usine électrique accordée a "Fez, sans adjudication publique, nous avons fait, ditil, des representations au gouvernement francais, qui nous a répondu qu'a son avis, seuls les travaux ordonnés par le gouvernement et non pas ceux ordonnés par les villes peuvent être considérés comme travaux d'utilité publique. La discussion continue entre les deux gouvernements. Si elle n'aboutit pas, nous sommes résolus è. aller devant un tribunal d'arbitrage. (Applaudissements.) On croit que F affaire viendra devant lejury de la Seine au cours de la deuxièmesemaine de juillet. ■■>

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