Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 28 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 24 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fq9q23rp1t/
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PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE XXE BIEGLE QUOTIDIEN BELGE Directeur ; Ferijci NEURÀY LE HAVRE 2&to, Rue de la Bourse, 28"* Téléphone j 65 Beige ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim» Autres pays. 3 fr. par mois -- . 9 fr. par trimestre axj xcxxaT L'Écosse pacifique contre l'Allemagne ■* L'accueil cordial de Glascow aux Belges [De l'envoyé spécial du XX' SIECLE) L'Ecosse est un pays qu'on peut comparer à la Belgique à bien des points de vue. 11 a une population à peu près égale à la nôtre et est à la lois agricole et industriel. Son rôle dans la guerre fut cependant de première importance. Les Ecossais ont beaucoup fait parler d'eux sur les champs de bataille de France et de Belgique. C'est qu'ils avaient pour eux non seulement la bravoure, mais aussi la nombre. En effet, sans attendre la conscription, 80 0/0 des Ecossais en âge de porter les armes étaient partis comme volontaires dès 191-1. Ce n'est pas que l'Ecossais soit militairste. Oh! que non. Mais il est fou de liberté et' fier de sonvpays. Presque toutes ses chansons sont des chansons d'amour. Pas de Wacht am Rheim ni de Deutschland liber ailes dans ce pays. La guerre n'y a pas suscité do chants de haine» C'est la liberté et l'Ecossaise que célèbrent ces vaillants guerriers. Voulant vivre libre et défendre ses foyers, l'Ecosse a saisi les armes. Terrible colère que la colère, d'un peuple paisible ! Quand la plupart des hommes furent partis à la guerre, les industriels et les techniciens se réunirent — se concentrèrent est plus exact — pour mettre leurs connaissances au service du pays. Les résultats auxquels ils sont arrivés Sont merveilleux. Mieux que n'importe qui, ipar exemple, ils ont su tirer parti de la main-d'œuvre féminine. Alors qiue, pour toute la Grande-Bretagne, il y a 800.000 ifemmes employées aux industries de guerre, rien que dans le district de Glasgow on en compte 200.000. Les femmes et les jeunes filles d'Ecosse ' sont descendues de la montagne dans les centres industriels de la plaine et sont vernies forger les armes dont se servent si j "Bien c-Hix qu'elles aiment, leurs maris jt 1 La contribution financière de ce pays h - été aussi magnifique que son effort mil!- ( taire et industriel. Glasgow a plus sous- i crit à l'emprunt que toutes les autres 1 villes d'Angleterre. 1 L'hospitalité écossaise : Nulle part, nos compatriotes n'ont été J reçus'avec plus d'èmpressement qu'à Glasgow. Il y eut un moment jusqu'à 17.000 ,iBelges dans cette"ville et actuellement encore on en compte 10.000. Près de 8 mil- ' Jions de francs furent'donnés par la 'population pour venir en aide' à nos compatriotes.Vers la mi-octobre 191-S, 3.000 Belges arriérent à 'Glasgow en 48 heures. La municipalité, bien qu'ayant affaire à fc une grande majorité de Flamands dont elle ne parvenait pas là se .faire cornpren-dre, réussit à caser presque immédiate-ment tout ce inonde. Personne n'eut faim, ® personne n'eut froid. (l La plupart de nos compatriotes travail- c lent. J'en ai rencontré quelques-uns dans les chantiers que nous avons visités. Les femmes se sont montrées particulièrement p courageuses. J'en ai vu qui, n'ayant ja- p mais rien fait avant la guerre, exécutaient ti des ouvrages très délicats, notamment du g, traçage dans une fonderie de cuivre. Evi- n demment, il s'est, trouvé un certain nom- f< •bre de brebis galeuses parmi nos compa- S( itriotes, d'autant plus que parmi les réfu- f, giés il y avait pas mal de jeunes gens Sf n'ayant jamais eu que leur casquette pour « (toute richesse et pour lesquels le voyage en j, Angleterre ne constituait qu'un va&abon- * idage nouveau. Depuis longtemps, tout est n: len ordre et nos compatriotes qui travail- ' lient; sont fort estimés par nos alliés. J'ai eu le plaisir de visiter deux mai-sons habitées par des Belges. Dans'l'une, il y avait une douzaine d"hommes et dans -l'autre une quinzaine de femmes et d'enfants.J'ai trouvé les hommes a&sis au ccin du ifeu, les femmes autour du piano. Je puis vous assurer qu'on n'y oublie pas le pays. Oh non ! Mille fois non. Nos compatriotes aspirent naturellement à rentrer au pays... Mais pas boche, surtout ! disent-ils... Sur leurs lèvres, comme un refrain, re- je yient toujours cette phrase : — Il n'y a qu'une Belgique. iji Alors un eombre de tristesse passe dans es leurs yeux. La cadre, dans lequel ils vi- te vent, le bien-être dont les Ecossais les encourent leur rappellent parfois le pays, re l'unique petite Belgique. " aA Les t.rè3 jeunes gens et. les jeunes filles tr se sont naturellement mieux' adaptés à cje l'exil. La joie brille dans leurs yeux. L'une cj de ces jeunes filles, jolie à rendre les plus (jelies Anglaises jalouses, paraissait encore plus heureuse que les autres. C'est qu'elle r? est. fiancée à un bel officiel- de marine J1 écossais. Qu'elle n'oublie pas, plus tard, . de raconter à ses enfants l'histoire d'un re petit pays qui s'est levé contre un grand m .peur l'honneur, pour l'Honneur tout seul. Je m'en voudrais de ne pas rendre hom- pc mage à l'échevin de la ville qui, depuis /plus de trois ans, s'occupe ».vec un dé- ai' vouement inlassable des Belges : M. dr Alexandre Walker. Nos réfugiés le bénis- lèsent. Car M. Walker s'est occupé d'eux In avec une sollicitude extrême et un tact 110 touchant. C'est ainsi qu'au lieu de grouper nos compatriotes dans de grands bâ- co itiments, il les a placés d'après leur pro- un fession ou leur éducation dans des mai- se: ■ sons particulières louées à leur intention, m: 700 maisons sont ainsi occupées par nos 40 exilés. M M. Walker a visité à deux reprises le à d&Dii&e_vj&jje 4&U d'il y irc - a un mois à peine. Lé roi Albert qui. . mieux que personne, connaît ceux qui se l dévouent peau- notre pays, a reçu ce grand • ami de la Belgique dans sa modeste de-: meure. Bans les chantiers de la Clyde . Passer à Glasgow sans visiter les chantiers navals de la Clyde serait un crime. Aussi n'avons-nous pas manqué d'aller voir l'un des plus fameux d'entre eux. Des milliers d'hommes — un millier de femmes aussi — y étaient, à l'ouvrage. En voyant, 1 activité qu'on y déploie pour construire des navires de guerre et des navires de commerce, on comprend la raison peur laquelle le gouvernement britannique ne peut pas élever la limite d'âge pour la conscription. ^ Les constructions navales, qui donnent à l'Entente la suprématie sur mer, sont presque toutes l'œuvre d'hommes mûrs. En fait, la majorité des hommes de 40 à 50 ans sont occupés à des travaux avant directement trait à la guerre. Les navires qui servent, au blocus de l'Allemagne et au ravitaillement des Alliés sont, tout au moins en Ecosse, leur œuvre. I. activité des chantiers est prodigieuse. Les navires en construction sont serrés les uns contre les autres. L'empire britannique, du train dont vont les choses, a.rri- • vera sous peu à lancer" par mois 200.000 tonnes, c'est-à-dire plus du tiers du ton- . nage coulé par l'Allemagne. Les construe-tiens américaines, françaises, italiennes et japonaises aidant. l'Entente ne tardera ! pas à construire plus de navires que les Allemands n'en détruisent. Cette rapidité extraordinaire de lancement provient, du fait que l'Amirauté a imposé la construction d'un modèle unique dit « Standard \ S h i») ». Les deux cents chantiers d'Angle- i terre, d'Ecosse et d'Irlande construisent , I + ;,,nq ir)Ar ... .• ci VC" I ' La division du travail a notablement ac • cru la production. Les industriels écossais passent avec succès d'une fabrication à T une autre. Ils l'ont, par exemple indifféremment l'obus ou le moteur d'avion. Le roi George V a reconnu les services i extraordinaires que les industriels écos- J sais avaient rendus au pays, en anoblis- J sant plusieurs d'entre eux." A. MATAGNE. t — WVlVlr . - C LA LIBERTÉ D'APRÉS LÉNINE Londres, 57 janvier. On mande de Petrograde à l'agence Heu-ter : kénme, parlant vendredi au Congrès de3 Soviets, a déclaré que tous les socialistes admettent qu'il doit y avoir une période de transition entre le capitalisme et le socialisme; cette transition, c'est la 'dictature.Ne reconnaissant pas la violence de la part des individus, dit-il, nous sommes pour la violence d'une classe contre les autres et. les gémissements de ceux qui se sentent déconcertés par' cette violence ne nous dérangent nullement. Ils doivent se faire à l'idée que le simple paysan ou le soklat- les commanderont et qu'ils seront forcés d'accepter un nouvel ordre de choses. Ce n'est rien d'autre qu'un parti pris que de penser que le simple ouvrier ou le ; paysan ne puisse pas gouverner le pays. Nos principaux adversaires, dit le commissaire, ne sont pas les cadets, mais lés socialistes modérés, ce qui explique l'arrestation des socialistes et la suppression rie leurs journaux. LES RÉVOLTES dans la marine allemande Amsterdam, SG janvier. Des révoltes continuent dans la flotte allemande. Les journaux de Hambourg publièrent vaguement, il y a trois semaines, que 1 on avait entendu, certaine nuit, vue canonnade en mer. Personne n'y fit attention ; on crut- a des exercices de tir. La vérité était autre. Une escadrille de relève-mines venait d'entrer en contact avec .les Anglais. Les Allemands perdirent trois hommes et eurent deux -blessés. Un de leurs bateaux revint avec une lar°-e déchirure dans sa coque. A peine débarqués, les hommes reçurent l'ordre d'avoir à reprendre leur service dans une heure. Epuisés et morts de faim, ils demandèrent à manger et à «e reposer, ce qui leur fut refusé par le commandant du port de Hambourg. Cent cinquante hommes se réunirent alors sur le pont et refusèrent d'obéir. Une heure après le lieutenant Wagner arriva et ordonna aux hommes de descendre dans les chaloupes. Sur leur refus il les injuria et en frappa deux au visage Immédiatement il fut jeté à l'eau ct°sé noya. L'émeute avait été remarquée par le commandant du port qui dépêcha aussitôt un canot automobile avec deux mitaiileu-ses. Après une volée d'avertissement les mitrailleuses tirèrent dans le tas, tuant 40 marins et en blessant 7G. Les autres furent -arrêtés et condamnés a des peines variant de 5 à ans de travaux forcés, (Daily Mail.) brigandage maximaliste u-EÉiuno^imiffld EPi Ï2SJSS23EI On télégraphie de Stockholm à la « Gazettj du Rhin et de Westpîialie » : Le Conseil des Commissaires du. Peupiy a décidé q,ue « toutes les mines et toutes Jel installations industrielles des sociétés m,! tallurgiques russo-belges » (sic), seront cJ v clarées propriété de l'Etat. Cette décision! est justifiée par Je fait, que la Société > refusé de se soumettre à l'introduction df contrôle par les ouvriers, attendu que toif \ tes ses entreprises seront liquidées lé vii . janvier. On prétend au.-, i que le gouvtfi nement bolchevik a décidé d'étendre confiscation également aux biens que pc^ sède la Société russo-belge à l'étranger, ffi Sr Les contradiction de M.von Kühlmann s r 11 devient possible de dégager l'impr.j c sion d'ensemble produite dans le rnonl a par les discours de Vienne et de BèrîJ !« Cette impression est que la paix n'a r fait un pas en avant. L'attitude de la presse allemande el ■ môme est en général réservée sur les ! - c-larations du comte Hertling ; les pa: • du comte Czern-in sont même accueil] * aveic plus do faveur que celles du clu 5 celier du kaiser. Les annexionnistes et les pangermar ; tes trouvent quHertling n'a pas été as 3 loin, tandis que la gauche lui reproei de trop demander. La presse modérée |f " ménage pas ses critiques, elle non plus! ' Cependant, il faut noter que sur la qu|: tion de l'Alsace-Lorraine, les partis a ; Reichstag sent unanimes à approuver 5 chancelier. En ce qui concerne la Belgiq ; J on lui fait grief de son manque de clai ; de même qu'à propos du droit des p pies de disposer d'eux-mêmes. On se m 1 tre enfin surpris qu'il n'ait pas pris ne m.ent position à propos de l'autonomie 1 Flandres. Si on" rapproche ceci dejr. l ves informations que*le A'X8 J^j'écîc pull au.; vi irai (i u k j o» 1 ■ // On il pu le voir par notre; Rr\i ! \ Presse d'hier, les journaux de if,l^ d'Angleterre et d'Italie s'accordent. !■- il noncer l'intransigeance à peine dis»- n lée des conditions du comte He.rtiir^t c à attribuer aux graves difficultés |-rieures de l'Autriche le langage en a- c rence plus conciliant, plus douicereiMi r tous cas, du ministre de la double m<|- r chle. La presse américaine va jusqu'à 1 que le discours d'Hertling est « l'ex- - t sion du pangermanisme le plus fOuii'l f plus audacieux et le plus -avide ». Aussi, dans lies cercles officieux ; Washington on ne croit pas que les £ ventur-es du comte Czernin .'lient J, s grandes chances d'être accueillies pal- / président Wilson. M. von Kuhlmann a été forcé, pa.» vives critiques pangermanistes du co • '■ Westarp, de défendre devant la gral ] commission du Ileichstag son actiot Brest-Litovsk. / Il ia fojTnelJement dfplaré que les dij i mates allemands, ont collaboré de la fa ^ la plus parfaite avec le haut comman ^ misait avec le quoi on a été avant com ' pendant les négociations absolument d' cordi sur les cr riditions à faire- à 'a ii * sio. Pariapt des difficultés provoquées les négociations avec l'Ukraine, von Ku mann a justifié l'es retards par le fait g les bolcheviks contestent à la délégati ukranienne le droit de traiter souverair ment. L'Allemagne passera outre, d'à M 1 eu rs. .Mais le sec. ctaire d'Etat alleman i I met en cont••.•'.diction avec lui-même ior cju'il prétend avoir dû exclure les Pol > ta des pourparlers parce eue les maximale : tes n'ont pas admis la représentation d u F.tat non existant » ! autonomie. *. < \on Kuhlmaim devrait bien nous ciirL pourquoi une -même raison est brinnl quand il s'agit de la Pologne et mauvais quand elle s'applique à PUkrainc ? | Cette attitude équivoque trahit à eil seule les embarras du gouvernement aile mand ballotté entre l'état-major et 1» Reichstag. C'est un commentaire inattend; du discours du chancelier. Au reste. M. von Ku-hlmahn n'a pas ca ché la déception que causent à l'Allemagne les récents agissements de Lénine et Trot2 ky contre la Constituante. On dirait que', Berlin n'espère plus grand succès à.iirest Litovsk. PKRCY. — ■ ■ — 'wvw 1 LA CONFÉRENCE INTERALLIÉE •C'est mardi, 29 janvier, que s'ouvrira à \Tersailles la Conférence interalliée que présidera M. Clemenceau, vtvwv ... ■ AU FRONT FRANÇAIS 14 heures. Aucun événement à siqnaler au cours de la nuit en dehors de deux tentatives de coups de main sur ?ios petits postes de la région de la Fave, qui ont échoué sous nos feux. 23 heures. Canonnade intermittente sur la plus grande partie du front, assez vive dans la région à l'est de la route de Saint-Hilaire à Saint-Souylet, où notre artillerie a exécuté des tirs de restructien efficaces. (Voir en Dernière Heure les communiqués britanniques et italien.) ouvelle manœuvre boche en Belgique occupée rec Sâ complicité «lu"Conseil des Flandres"^les âlferaaiids préparent une déclaration d'indépendance de la Flandre, prélude de l'annexion pacifique Amsterdam, 26 janvier. : La <c VolkssUmme » de Eeipzig, jour-K socialiste minoritaire, accuse , le gou- j ^nement impérial de te.nter avec les Bndres u.ne manœuvre identique à celle i! a organisée avec la Courlande, en sant déclarer la Flandre « nation indé-ulante » par une poignée de Flamands llophobes aux gages de l'Allemagne. \insi, la diplomatie germanique pour lit. dire aux Alliés qu'en vertu du droit l'ont les peuples gouvernés à disposer eux-mêmes et do choisir leur forme de nstitution, le « statu quo » politique d'a-mt-guerre est impossible en Belgique, lisque la moitié de la population de ce , lys habitant les Flandres, se serait décla-e contre ce <i statu quo ». Le journal minoritaire espère que le luvernement n'ira pas jusqu'au bout de •tte entreprise et fera, à temps, machine -rière, car aucune paix no sera possible i Europe avec des manœuvres révélant ae telle duplicité. — (Radio.) Î.ES PRECISIONS D'UN JOURNAL SUISSE Zurich, 27 janvier, le u Volksreoht » de Zurich écrit : « Le discours du chancelier se meut ans les mêmes idées et permet les mê-i, s. imcrpi. yti que d ses prédére; 'îurs. En co qui. concerne i question belge, il a déclaré que ) an-exion violente de la Belgique n'avait jamais fait partie du programme allemand, ette déclaration pourrait être considérée, jmme un progrès .si, à Brest-Litovsk, on 'avait, pas appris à connaître la malhon-êteté de pareilles déclarations et si l'on e savait pas que, 'jusqu'à présent, on ten-j de réaliser en Belgique ce que l'on a rit à l'est, c'est-à-dire une annexion pa-itique de la Belgique flamande en sug-érant une déclaration d'indépendance ous la p.vesàion militaire allemande'. i> (Intimation.)f\ O LU — i 'né note ào l'agence Wolff, L'certains journaux suisses et italiens iennent de publier, annonce que le peuple rlue aura prochainement 1 occasion de aire connaître son sentiment sur la pair. I n'y a vas d'aveu plus naif du complot, ïaulnes informations permettent de mètre un nom sur les « Flamands gallopho-,es » dont parle la Volksstimme de Leip zig les complices du Boche dans celle nouvelle manœuvre de division et de dé-faitisme sont les membres du « Conseil de Flandre «.j Un officier Iioclie initiateur du lOMesiîeiit « akîivlste » f, La revue hebdomadaire Deutsche Woclienzeitung, organe de la propagan- „ de allemande en Hollande et en Flandre, f publie à l'occasion du 25° anniversaire l de sa fondation, dans son numéro du 13 p janvier 1918, un article intitulé : « L'ac- ; tion de la Deutsche IVochenschrift en ( Belgique. » . „ Los lignes suivantes, traduites aussi j fidèlement que possible, montrent par qui l'artificiel mouvement « aktiviste » { i flamingant a été inspiré : i , r. « C'est 'pourquoi nous nous sommes l ' attachés aussi à la question flamande i avec un intérêt tout particulier — mol- 1 qré la .conception erronée qu'elle avait ( été suscitée par un petit, nombre de Néer- | landais — parce que, en réalité, elle doit ; son existence à un vrai patriote al- , lemand. . t « En effet, te commandant von Zie-gesar, nu ancien officier allemand et ensuite vroiessei'T de lariave <iUcmande % à l'Athénée de Bruxelles, fui l'àxe mo-e leur du mouvement flamand qu'il a ap-" pelé à la vie-et pour lequel il ment une - propagande effrénée dans la revue rnen-• suelle,' fondée par lui « Germania ». e Ea Eoiimaiiie aussi ries eomploîs s'ourdissent Stockholm, 27 janvier. I.e « PoliUken » annonce la constitution à. Odessa d'un gouvernement révolutionnaire roumain sous la présidencè de Ra-ê kovski, proclamant la déchéance du gouvernement légal et promettant, d'être bientôt à Jassy et ,à Bucarest.— (Information.) [N.D.L.Rr — On remarquera les trois der-niers mots de cette dépêche : « et u Bucarest » qui ne peuvent, indiquer qu'une collision entre les révolutionnaires roumains et les ennemis de la Roumanie. Rakooski est d'ailleurs ce maximaJiste d'origine bulgare dui avait été arrêté par le gouvernement roumain pour espionnage.1 Aprés la révolution portugaise 1i( ... LE PORTUGAL COMBATTitA PLUS ENERCiQUEMENÏ ENCORE AUX COTES DES Ai-LiES » C'est ce qu'a dit à un de nos amis un ai- c] ficier~ portugais, lUs d'un f fonctionnaires de son pays Ce brave a j nui la "uerre a coûte u» œil et quatre r doigts, vient de repartir pour le. front; car c les Portugais, pour faire peu de bruit, n i» ! fi.nt pa^ moins leur devoir — comme les c Belges... p — u I.a. Révolution, dit cet officier, lé- , 1 œoi"ne de la volonté du Portugal de se c j. gouverner MUremént. et d'une nianiere c ' vraiment démocratique. Quelques ofticiers a se ft-i'oupfreiA' en mars 1917. Ils trouvaient j le bientôt, dans l'armée et la population, ci- ; 2 vile, de nombreux partisans'. 1 Ecole de [ .îeguerre se rangea :t leurs côt" ;. ' :t I, Lorsque la révolution éclata, le gouver- ., tiement disposait des marins, de la garde < républicaine et de la garde fiscale. Aucun " ttutre: régiment ne lui prêta son aiwui; îe 1 re" ment d'infanterie H" 1, de Lisbonne, ne ] i ,rit même pas parti. Les troupes de pro- . ince adhérèrent au mouvement révolu-io.maire. Dès le troisième jour, le «m-à i-mdant du camp retranché de Lisbonne le i!. prier la flotte de cesser le bombarde lent d? In ville. Le vendredi V décembre, _ »„ i -\olutionnaires étaient maîtres de la apitale et le samedi les habitants se provenaient paisiblement par les rues. Les ommunicatioiis avec les provinces étaient établies. La révolution avait duré trois ours; elle avait fait 750 victmes, dont 150 norts. » Ie Le nouveau gouvernement, nous dit l'of i icicr portugais, se propose de réparer les a autos de son prédécesseur, de rétablir, ,s aen-, le pays, l'union naguère troublée. 11 rtîntinue la même politique internationale; i; entend demeurer fidèle à ses engage-« ments" et à ses alliances; et. menet- lit guer-■a ,-e avec un redoublement d'énergie : « Dites e bien, termine notre aimable et Vaillant in-é- tel-locuteur, que les Portugais feront, com me par le passé, avec le même courage, la i- même abnégation, tout l&ur devoir rie soldats ! ». LES RESTRICTIONS ALIMENTAIRES LE DECRET DE M. WiLSON Washington, 26 janvier. Le décret que le président Wilson rient de signer limite à 70 pouir cent de leurs chiffres de 1917 les approvisionnements en farine pour les marchands en gros, commissionnaires et détaillants et à 80 .pour cent pour les banquiers, en vue d'assurer le maximum de ravitaillement en faveur des Alliés. il demande d'observer les restrictions suivantes : deux jours sans farine, dont, un sans viande à l'un des repas, auxufiels s'ajouteront le mardi sans aucune viande, et le samedi saaLs porc. Le décret .annonce la fabrication d'un pain dit « Pain de la Victoire », dont la formule contiendra. 20 ,pour cent de céréales autres que le blé. et qui sera mis en vente à partir du 24 février, date tombant un mardi à partir duquel ce jour deviendra un second jour sans porc. ' Le décret insiste également pour la substitution, à l'emploi de la farine, des fécules de pommes de terre, d'orge, d'avoine, de riz et autres farineux, de façon à combler d'Urgence le déficit en farine. Kqfin, le décret recommande la plus stricte économie dans la consommation du sucre et de tous autres produits alimentaires. Le président conclut en déclarant que cette réduction générale de 30 pour cent, de farine est la réduction impérativement nécessaire pour subvenir au ravitaillement d'Outre-Mer. » — (Radio.) LES VOLEURS DE STATUES Amsterdam, 2G janvier, j Les Allemands viennent, de faire enle-j ver 24 statues de bronze dans différentes provinces de Belgique. Ces statues ont été envoyées en Allemagne pour y être utilisées à la fabrication des obus. vwwv i ■ . i . ■ — Le général Guillaumat, commandant des armées de Macédoine, a été recJ?- .solennelle-m<e n„t à AlbAnes- DES amis DE la belgique li cMtsai l'i Éïipe à i! caMret 3e la nontape Si, dans un coin de la montagne, qui monte à Saint-Martin du Canigou, on trouve une toute petite école où le nom de la Belgique est honoré, à 1.100 mètres d'altitude, il est 'lin Prince de l'Eglise, fervent ami des Belges. Monseigneur de Carsalade du» Pont, évêque d'Elne et de Perpignan, est aussi un archéologue distingué et le restaurateur érudlt de cette abbaye de Saint-Martin-du-Canigou où toute la Catalogne de France et d'Espagne s'en alla péleriner durant huit siècles. Abandonnée depuis 1785, l'abbaye n'était plus qu'un amas de ruines, lorsque 1 évêque la racheta en 1902 et. entreprit de la relever. C'est du haut de la terrasse qui domine un abîme, tandis que, vis-à-vis, des pics d'énudés se perdent dans les nuées, c'est au milieu d'un silence profond, interrompu seulement par le bruit des sources et, parfois, le cri d'un aigle, que nous eûmes, avec le vénérable et savant prélat, un entretien que nous voudrions transcrire si la place ne nous-faisait défaut. Mais nous nous souvien-; drons toujours de ce qu'il nous dit de ' a l'héroïque et admirable Belgique, ce , fover de piété ardente, cette martyre vo-ï lontaire de l'honneur, cette victime ex-3 piatoire des fauies du monde ». Nous nous . ! appellerons ses paroles d'admiration , haute et fervente pour « le grand roi Albert et la bonne reine Elisabeth >j, pour . u l'illustre et saint patriote, le cardinal 1 Mercier ». 1 Mais les sentiments de Monseigneur de " Carsalade du Pont se manifestent, autrement que par des p a,rôles ; Madame la. duchesse de Vendûme, en février islfi, s lui demanda de permettre une quête dans f les églises de son diocèse, au profit de l'œuvre du relèvement du culte de Belg:-■t que- dont elle est la présidente, Monsei-1 gneur d'Elr.e et de Perpignan adressa aus-." sitôt une lettre pastorale à_ son clergé et 'l à ses fidèles. 11 y disait, notamment : « Nous vous demandons cette aumfme pouir la ©lus noble et la plus sainte des >- causes, pour la Belgique. Cette nation ./ héroïque s'est offerte en holocauste pour r„ le salut de la France. A cause de nous, ' eiie à été em'ûliit, êévastèe, hSi»nai«e, ruinée ; ses autels ont été renversés, ses > églises détruites, ses prêtres traînés en '■e exil ou massacrés. » i- Cette lettre produisit une collecte des plus fructueuse en argent ; depuis lors, les dons de vases et d'ornements sacres ne cessent d'affluer au palais épiscopal et de remplir les malles que Mgr de Carsalade expédie à la comtesse de Mérode a Pans pour garnir en des temps plus propices | nos églises dévastées. ♦ «U Il y a quelques semaines, nous venions de contourner, d'un chemin de fer élee-trique suspendu au bord de dangereux précipices, les gorges profondes de mon-"" ta"iies teintées d'ocre et de vert sombre, ll" de rouge et d'or ; nous apercevions de minuscules villages assis arr fond de l'abîme ou planant au-dessus de nous, tout >r- près des crêtes de neige ; nous descendions 1 » à la petite gare de Cabanasse, dou Ion re rend à la petite ville de Mont-Louis tor-tifiée par" Vauban. Et nous fûmes soudain :,.a pris d une vive émotion, car nous retiou-ur vions là. à 1.000 mètres d'altitude, un pe-U°Coin de nos Ardennes. C'était d'abord la vieille malle peste nous rappelant celle-qui nous conduisait autrefois à Laroche» „ et, à Bastogne ; puis ce fut le petit village. . S de Saint-Pierre, de date assez récente pour n'avoir rien du caractère catalan, pas même l'é<dise toute nefUve et surmontée dune-flèche comme celles de nos petits villages d'Ardenncs. C'était aussi, sur un monticule un a Café de la Gare » avec, au bord de la prairie qu'il avoisine, un sorbier étalant ses baies rougias eomm^, , nous, sur la route toute blanohe de Gouvy :nt à Houffalize, à la saison des grives.. lrs T'était même, comme pour nous rappeler, ™ en même temps la Flandre, toute une ran-rn" o-éc de saules aux troncs rabougiis et dont ,ur Tes branches grêles, aiux minces feuilles, lcr «ont. disposées en éventail. Mais ce qui nir nous émut plus encore fut 1 accueil de la bonne femme de^ oe « Coin de la Gare JI1S NoUs avant demandé d'où nous venions et apprenant que nous étions belge, elle nous ;eLs saisissait- les deux mains en secriant. . ae> u Comment, vous êtes belge . Oh les biav ea Beb-'es qui nous ont préservés des Aile utl nrnîds ' oïl ! la pauvre Belgique qui a la "'rt souffert. Si vous saviez comme nou» <*- lesaimons, les Belges 1 L'été dernier,nou| e" avons eu un de vos soldats ici. C est le. an^ capitaine des douanes qui lavait invité à en" venir passer sa permission chez lui , et nous l'aimions tant, chacun voulait le re-,hs" cevoir et lui offrir quelque chose, car il 'cu" n'avait plus vu sa femme et ses petits en-ine' finis depuis trois ans, le pauvre ! » El, 0U1" pour nous témoigner sa joie de reneontiei fin, ul1e Belge, toujours comme dans les Ar-de o nés, elle alla chercher une bouteille > et d'élixir du Canigou, afin de nous en oflri. un petit verre et de « trinquer » a la pro-fIue chaîne délivrance de la pauvre Belgique, «nt Toutes ces marques d'une svmpathie st. ive- vraie nous ont profondément, emue, dau-ail- tant plus qu'elles venaient, de la.part de ces Français de la Catalogne qui, plutôt d" race espagnole, n'ont pas 1 exubérance — des autres méridionaux. Mais s'ils aiment ; e-j admirent tous les Belges, n est-ce pas ES nue les Catalans ont conserve jalouse-ment et fièrement cette indépendance qui leur faisait, au xin° siècle, preter serment r. de fidélité au roi d'Aragon en ces tamjai ; i a Nous, dont chacun vaut autant que tov "'e; et tous réunis plus que toi, nous te juron» •S f,délité si tu pormets de garder nos lois tfne eî nos coutumes, sinon, non ! Cela n équi-vant-il pas aux fières paroles que M. le niiiristre de Broqueville proclamait ail nom. du peuple belge tout entier le matin du de~ août 1914 : a Nous pouvons être vaincus j, jamais. . ^ 8lERMJt. ■» N* SBSf ... LLiNDI 28 JANVIER Î918.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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