Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 08 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/086348hb09/
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Vfc.NDRt.Ul 8 WAl 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N» 128~ ABONNEMENTS Pour toute la Belgiqu» On an. ...... fr. 9.00 Six mois . » . .... 4.80 Trois mois ••••«• 2. SB Gr.-Duché de Luxomb. 20.0(1 tfnion postale. 30.0(1 Directeur : Fernand NEURAY Editlcn (6 h. soir) Edition ((Oh. soir) Edition if (minuit) LE XXe SIЀCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.49 Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps • « » 4.00 Faits divers fin. « « » 3.09 Réparations judiciaires » 3.00 nécrologies « • . • » S»Ofl Les annonces sont reçues au bureau du jou ma' 5 centimes le numéro Téléphones 3B4G et 3BQO Instar are oznnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles E P I T I ON * Nos carteiistes et ic ^ charivari de Seraing i d ta- »>î<0>îlf—• n Avec un sourire jaune, le «{Tournai de f< Liège» remercie les socialistes de Seraing de n raccueil qu'ils ont fait à M. Hymans. d Ils viennent, à l'entendre, de prouver que d la politique cartelliste ne subsiste plus. Nous ne sommes pas surpris de voir notre confrère libéral se précipiter sur cette occa- e sion de proclamer la mort du cartel. Seul d contre tous, en effet, il fut anticartelliste, et f s'il se rallia un moment au cartel, il a de mandé pardon. Il s'est accordé à lui-même le . bénéfice de la condamnation conditionnelle L et paraît bien décidé à ne plus recommen- g cer. n Mais son empressement à s'emparer du c meeting de Seraing est bien significatif. <- ous avons cité des faits et encore des ^ faits qui démontrent la continuation du car- v tel, non plus d'un cartel avoué; mais d'un /, cartel honteux. Jusqu'ici pas un journal libé- r ral n'a risqué une explication à ce sujet. Au- , jourd'hui les cartel-listes honteux feignent de croire que le charivari organisé par les socia- / listes de Seraing, contre M. Hymans, est la preuve de la mort définitive de la politique i cartelliste. # / , Si c'était vrai, les journaux libéraux au- . raient été moins sobres de commentaires tou- 7 chant les incidents de dimanche et on n'au- g rait pas vu plusieurs d'entre eux cacher soi- gneusement à leurs lecteurs l'accueil qu'a ^ reçu M. Hymans. Dans la presse libérale il n'y a guère que L l'«Indépendance» qui ait fait écho au «Jour- s: nal de Liège» pour venger le leader libéral, a et on va voir en quels termes. j t Nous ne songeons nullement, écrit-eïïc dans son numéro du 6 mai, à rendre le parti ^ ouvrier dans son ensemble responsable de l'attitude des socialistes de Seraing; mais il est / une chose sur laquelle, en fin de compte, il se- z rait utile d'être fixé] qui parle et qui agit réel- y lement au nom du parti ouvrier? Sont-ce les mandataires qui, au Parlement, font preuve s de sens politique en préconisant la marche c parallèle des deux gauches? Ou bien sont-ce les e énergumènes qui vont troubler les réunions publiques des libéraux et qui traitent le parti c libéral en parti ennemi de la démocratie? Si les -mandataires du parti ouvrier ne sont des^ chefs w que de nom, impuissants à contenir et à diri- \ ger les masses populaires qui vont au gré de leurs instincts mauvais, il faut qu'on le sache, afin qu'il ne soit plus possible de se tromper sur la valeur de leurs gestes politiques ». Qu'on baptise le cartel du nom de «marche I parallèle» ou qu'on l'affuble de quelque autre étiquette, voilà qui change fort peu de chose au fait! Et la mauvaise humeur des cartel-listes honteux y change encore moins. Elle ne réussit qu'à leur faire dire de grandes vé- s rités que jusqu'ici ils taisaient avec grand • soin. . . . 1 Au banquet qui suivit le meeting ae fee^ . raing, les libéraux dénoncèrent l'incapacité administrative des socialistes qui s'exerçait chaque jour sous leurs yeux. « A Seraing même, s'écria M. Van Hoegaer- 1 den, des conseillers socialistes doivent demander au gouverneur des renseignements sur la ; gestion de leurs camarades politiques ! » Cette administration pourvoit de places les familles des conseillers communaux et elle est, , comme elles le sont toutes, un exemple de dila- ( pidation ». Pour l'tïndépendance», le susdit meeting t révèle évidemment chez ces pauvres gens (les socialistes) un manque de maturité politique qui est fort à déplorer ». c La haine du bourgeois, continue-t-elle,^ du patron, de la puissance d'argent s'affirma a ce meeting de Seraing avec une violence rare et, s'il est vrai que ce soit là la mentalité socialiste de l'heure présente, il n'y a pas à felicrter ceux qui firent si laborieusement 1 éducation politique du prolétariat organisé ». Les libéraux, en 1912, firent le cartel avec ces « énergumènes », ces brutaux sans éducation politique. Aujourd'hui ils «marchent parallèlement » — respectons leur candeur ingénue — avec eux. C'est selon les exigences de ces violents non encore arrivés à maturité politique, selon le mot de l'aTndépendance», qu ils veulent accommoder le S. U. 1 , Même si les faits ne donnaient un cinglant démenti à leurs protestations anticartellistes, même si le cartel n'existait pas, comment les libéraux pourraient-ils gouverner sans passer par les volontés des socialistes 1 C'est donc à donner au pays un gouvernement d'énengumènes, de violents non murs encore pour la politique^ qu'ils travaillent. Et, par dessus le marche, ils ont encore la naïveté de s'étonner que le pays ne les suive pas ! ■ ■■ ■ .. - -P*ro-tx=® Colonie LE GOUVERNEMENT DECIDE DE NOUVEAUX DEGREVEMENTS Le gouvernement vient de soumettre au Conseil colonial, qui s'en occupera samedi, un projet de décret supprimant les droits de sortie sur les arachides, l'huile de palme, les noix palmistes, le sésame et le café. Ces impôts ont été fixés respectivement à fr. 1.35, fr. 2.75, fr. 1.40, fr. 1.25 et 3 fr. les cent kilogrammes par l'arrêté du 5 mai 1898. Ils paraissent constituer un obstacle sérieux au développement de l'exploitation commerciale de ces différents produits. La récolte des noix et la fabrication de l'huile de palme ne prennent pas, nonobstant la rienesse du territoire en palmiers élaïs, l'essor que l'on est en droit d'en espérer. La même constatation doit être faite pour les arachides, le sésame et le café, dont l'exportation est pour ainsi dire nulle. Il en résulte qu'une source abondante de revenus pour l'indigène et de transactions pour le commerce d'exportation se trouve né-gligée. _ La mesure préconisée impose au Trésor colonial un sacrifice de 137,000 francs environ, mais on espère qu'elle aura une répercussion heureuse sur l'avenir économique du Congo belge. Cette diminution pourra, au surplus, être compensée par une augmentation des rentrées en matière d'impôt personnel, de trans- Fort et par une perception plus complète de impôt de capitation,grâce au débouché plus facile trouvé pour les produits de l'activité des indigènes. Bulletin politique En Russie, le nouveau ministre des Finances, M. Bark, a longuement commenté, mercredi, le budget russe dont nous avons donné les principaux chiffres, et exposé le programme économique du gouverne-' ment. Il a insisté particulièrement sur t deux points : la nécessité pour la Russie d)augmenter les crédits pour la défense nationale et la nécessité d'améliorer le réseau des chemins de fer, routes et voies navigables. La Russie ne pourra, a-t-il dit, réaliser ce programme qu'à la faveur d'un emprunt à conclure. A la Douma, divers orateurs ont critiqué ce programme, estimant que Vaccroissement prévu des dépenses allait compromettre Véquilibre financier de V Empire. — Voici qui sans doute ne ralentira pas la nuisible ardeur des suffragettes anglaises : la Chambre des lords a repoussé, mercredi, par 104 voix contre 60, en seconde lecture,la proposition de loi de lord Selborne tendant à accorder le droit de vote législatif à celles des femmes inscrites sur les listes électorales pour les affaires municipales. C'est la première fois que les lords ont à discuter la question du suffrage féminin. — On signale qu'en Italie les incidents siovo-italiens >(Le Trieste ont provoqué une émotion qui va grandissant chaque . jour et qui se traduit dans la plupart des - grandes villes italiennes par des manifes-' tations turbulentes. A Naples, les cara-1 biniers 07it eu quelque peine à défendre , Vapproche du consulat autrichien. Plu- - sieurs députés ont déposé des demandes > d'interpellation sur les incidents de Trieste. î — La question de la revision constitu-1 tionnelle en Roumanie est entrée dans une t phase nouvelle. Mardi, la Chambre ayant - voté en troisième lecture là proposition de , " revision, M. Bratiano, président du cou- ( s seil, a soumis à la signature royale les clé- j , s crets portant dissolution de la Chambre j < s et du Sénat. Le scrutin pour le premier i collège aura lieu le 18 mai. s - Vers la solution du problème irlandais? -—»o« e L'UIster serait, pour un temps iudé-e fini, exclu du « Home rule » |! Le Times» annoce qu'une entrevue privée e a eu lieu mercredi entre M. Asquith, premier ministre ; M. Bonar Law, chef du parti con-j servateur, et sir Edward Oarson, chef des protestataires de l'Ulster. Cent soixante députés libéraux et un nom-^ bre un peu moins élevé de députés unionistes ont donné leur assentiment au régime fédéral comme étant le seul moyen de sortir de l'impasse où l'on se trouve dans l'affaire de r- l'Ulster. i- Mais cette information doit se compléter a pa ries détails que voici : L'entrevue a été très longue. -s M. Redmond ,ohef de l'opposition natio-nale irlandaise, 'y assistait pas. Mais il a été reçu un peu plus tard par M. Asquith. Il paraît qu'une entente est intervenue sur ig la base suivante : L'Uulster serait exclu is pour un temps indéterminé de la nouvelle [i- organisation politique de l'Irlande, et toute opposition de la part de l'Ulster cesserait par conséquent. I11 Le «Daily Teiegraph» dit que jeudi dernier :e M. Asquith avait déjà reçu M. Redmond et :t' avait exposé au chef irlandais I'impossibi-lité d'arriver à une solution de la question sans des concessions sérieuses. M. Redmond se serait alors rallié à la manière de voir de M. Asquith et aurait ac-el cepté le home rule pour l'Irlande, exception is faite de la province de l'Ulster. ■r- Rappelons que la dernière proposition for-n- mulée par M. Asquith comportait l'exclusion de l'Ulster du home rule pour une pérode de ts si xannées. D'ici-là, des élections générales e- auraient fourni les indications nécessaires !s pour une solution définitive. Sir Edward Oarson s'opposait à cette_ mesure et n'ad-nt mettait qu'une exclusion indéfinie quant à s, sa durée. es Ce serait donc, en somme, sir Edward Car- er son qui l'emporterait. LA VÉRITÉ ' sur la Soi scolaire DEUX DISCOURS A RÉPANDRE Rappelons que dans un but de propagande nous fournissons ce tract de quatre grandes pages format du journal au prix 11 fr. le mille g. port non compris. Adresser les demandes au bureau du journal, impasse de la Fidélité, 4t a ' Bruxelles. \ l Le Moniteur (7 mai 1914). e ORDRE JUDICIAIRE. — Est désigné pour i- remplir les fonctions de Juge d'instruction près s le tribunal de première instance de Tournai, n pendant un nouveau terme de trois ans, pre-e nant cours le 14 mai, M. Bertouille, juge à ce , tribunal. ;> UNIVERSITE DE LIEGE. — M. IPutzeys, î' professeur ordinaire, est ,sur sa demande, dé-chargé de l'enseignement destiné aux aspirants r médecins hygiénistes. Cet enseignement est at-!" tribuc à M. Malvoz, chargé de cours, et à M. Schoofs, actuellement efief des travaux, qui r conservent pour le surplus leurs autres attribu-i- tions. ENREGISTREMENT ET DOMAINES.. — u Son#LHommés sous-chefs de bureau à l'administration centrale de l'Enregistrement et des domaines : MT0T. Demblon, Pierre et Molron, premiers commis. , l" M. Symoens, second commis, est nomme chef 5" de bureau de direction. © ENSEIGNEMENT. — Sautour (Namur). --s Instituteur intérimaire pour deux mois. 1 rait. é annuel minimum, 1,200 fr. Dem. a 1 adm. communale. !Les Belges à l'étranger Vn vieux bruxellois à l'Exposition de "Lyon La ville de Bruxelles, participant à l'Exposition de Lyon, a décidé d y envoyer un moule du, petit bonhomme de la rue du Chêne. C'èst pourquoi ce bruxellois illustre a été livré à un artiste chargé de le copier fidèlement. Et cela a fait ces jours-ci a notre vieux citoyen une toilette de plâtre qu'on n'avait pas prévue dans sa garde-robe cependant bien fournie... LES NOUVELLES Le Roi et la Reine assisteront dimanche aux courses de Boits-fort où se court le Grand Prix de Bruxelles. La première commufiion du comte de Flandre S. A. R. le duc de Brabant recevra des mains du cardinal Mercier le sacrement de confirmation le jour même de la première communion de son frère le prince Charles, le jeudi 14, à la chapelle de Laeken. La cérémonie sera tout intime. Le cardinal sera assisté par Mgr Pieraert», aumônier de la Cour, et Mgr Crooij. Au Saint-Hubert-Club Mercredi a eu lieu l'assemblée générale du Saint-Hubert Club de Belgique. La séance était présidée par M. le comte J. de Marnix de Sainte-Aldegonde ; de nombreux membres y assistaient. . T Dans un rapport très circonstancié, M. Reul, président de la section des délégués, rend compte du travail effectué par le Club au cours ae cette année : le nombre de pièces de gibier saisi en temps de chasse close, et dont ont bénéficié les hospices, s'élève à ce jour à 26,291. Il remercie les membres de l'Union professionnelle des marchands de gibier et volailles du concours qu'ils apportent au Club pour la répression du recel du gibier prohibé. Il fait aussi ressortir l'importance que les chasseurs doivent attribuer à la saisie de 70 filets à prendre le gibier et qui, i placés à la suite les uns des autres formeraient le joli total de plus de 5,200 mètres. Du rapport de M. de Chentinnes, le secrétaire général du Club, il ressort que l'activité du Club va toujours en augmentant tan-! dis que le recel du gibier prohibé, au con-| traire, décroît de jour en jour. Nos savants à l'étranger Le docteur Jules Bordet, directeur de l'In-situfc Pasteur, de Bruxelles, recevra; aujourd'hui vendreai, à Copenhague, le prix Emile . Chr. Hansen, destiné à récompenser les ouvrages importants concernant la microbiologie émanant de savants danois ou étrangers. M. Bordet reç-oit ce prix pour ses travaux au sujet de la microbiologie médicinale, spécialement ceux relatifs aux bactéries de la coqueluche et de la diphtérie des volailles, ainsi que pour la découverte de la méthode dite de la fixation de l'alexine. Pour l'œuvre du Calvaire -—»o«—■ LA FANCY-FAIR DU PALAIS SOMZEE C'est jeudi après-midi que la fancy-fair annuelle de l'Œuvre, du Calvaire s est ou-• rte dans le grand hall du Palais Somzee, transformé par des mains expertes en une magnifique salle des frites aux niurs garnis de verdure, au plafond tapissé d oriflammes et de drapeaux. Cette çrande fancy-fair réunit chaque année l'élite de la société bruxelloise, et certes l'année 1914 n'aura pas donné d'accroc à la tradition, car des les premières heures de l'après-dîner le superbe hôtel de la rue des Palais regorgeait d'une toule élégante et distinguée. On se pressait autour des comptoirs où dames et demoiselles de la liaute société, faisant l'article par charité, offraient à l'amateur généreux les ouvrages de dames, les dinanderies, les porcelaines et ' les jouets, le conviaient à risquer son adresse au jeu d'anneaux, lui offraient sans rire le « bon » numéro de la tombola du soir. Un guignol s'offrait à l'esbaudissement des j?e-tits et des grands, tandis que, de l'autre côte, de dévoués amateurs dont nous _ ayons eu l'occasion de citer les noms se faisaient applaudir par le plus élégant des parterres dans les chansonnettes qu'ils interprétaient à ravir et les pièces qu ils enlevaient avec brio. Un orchestre répandait sur tout cela, selon le terme consacré, des flots d'harmonie. Un buffet froid avait été dressé dans les salons voisins, et bientôt le Champagne pétillait dans les coupes, tandis que les corbeilles de friandises et de gâteaux passaient de mains en mains. Dans les rangs de la foule, Mme Yandersmissen faisait circuler les plateaux chargés de confiseries et de fleurs, portés par ses aimables aides, Mlles Becquet, Gue*quières, Schroder et Brûlé. Bref, cette première journée fut en tous points admirablement réussie, et fait bien présager du succès de la fancy-fair. Féli - citons-en très sincèrement toutes les per- - sonnes qui y ont contribué, et en tout pre-; miér lieu Mme la oomtesse Louis de Mérode - et toutes les dames du comité^ organisateur : - Mmes la baronne D. de Rosée, la générale Yauthier, la baronne 0. de Rosée, la baronne : Nicaise, de Foestraet, Tinel, la comtesse An- - toinette d'Ursel et la comtesse de Baré. Que i nos lecteurs les aident de leur mieux dans . leur œuvre charitable : la fancy-fair est ou-î verte jusqu'au 10 mai inclusivement, tous le.- J jours, de 2 à 6 heures. À la veille des ballottages français L'école du candidat — J'ai beau me creuser, je ne trouve plus rien à leur promettre. Si tu hésites, tu es perdu ! CHRONIQUE DU JOUR LES LIBÉRAUX ET LE S. U. Nous avons signalé cette déclaration de l'« Express » disant que l'accord est formel « entre les libéraux de toutes nuances, qui réclament le S. U. pur et simple à 25 ans avec un an de résidence pour les élections législatives. » # w Nous avons demandé si c'est là le proy 1 gramme de M. Paul "Hymans et de son ami M. Van Hoegaerden. Nous croyions que le « Journal de Liège » pourrait nous éclairer à ce sujet. Notre question lui aura sans doute échappé. Nous nous permettons de la lui rappeler. ( EGALITE J Une discussion très vive a eu lieu mer- ' credi soir, au conseil communal de Schaer- 1 beek, à propos du crédit de 10,000 francs ( demandé par le collège pour les fêtes d'inau- | guration de la plaine des jeux. M. Van Camp j s'est fait l'interprète des sentiments de la { droite et de tous les catholiques en protes t tant contre la décision du collège de n'ad- j mettre à ces fêtes que les enfants des seulea j écoles communales. La majorité cartelliste a passé outre à ces j justes réclamations, et nous ne parlerions pas ( davantage de ce passe-droit coutumier de i la part de ces amis de l'égalité, si la discus- ( sion n'avait fourni au dévoué conseiller ca- ( thôlique 1 occasicm de citer les chiffres de la , population scolaire de Schaerbeek. i Il y a dans les écoles communales du faubourg 5,082 enfants; les écoles libres en comptent 4,550, en ne considérant que les écoles primaires uniquement et en laissant j de côté les cours préparatoires de l'Institut . Sainte-Marie. Au total, les écoles libres dom * rient l'instruction à la moitié des enfants de ^ iScb erbeek. Ces chiffres sont l'indice indiscutable de la prospérité croissante de l'enseignement catholique et de la confiance que la population met dans nos écoles. Nous tenions à les souligner précisément en cette circonstance où les maîtres eartellistes de Schaerbeek pren-> nent dans la poohe de tous les contribuables - 10,000 francs pour une fête dont ils excluent de propos délibéré la moitié des enfants du ■ faubourg. , DISCOURS LIBÉRAUX L'« Industrie Nationale », organe exclusivement industriel, critique, de façon géné-g raie, les discours que font à la veille des élections les candidats au parlement, auxquels elle reproche leur logomachie dénuée de signification pratique. Elle reproduit, avec une ironie sceptique, * un des « passages' les plus pathétiques » du ' discours prononcé, l'autre dimanche, à Ton-e gres, par M. Paul Hymans. « Pas la moindre allusion aux questions aa- is goissantes qui préoccupent nos industriels et n- nos commerçants, écrit-elle. Pour tout potago, ,ir quelques phrases ronflantes — qui ronflent, u- d'ailleurs depuis 1848 —du goût de celle-ci : ^<3 a Les autres partis ont un idéal religieux ou e, » dogmatique. Nous avons cette grandeur a » d'être un parti vraiment et complètement i » national. Nous ne mettons rien, nous, au- , » dessus de l'intérêt du pays. Nous plaçons le ] .ir » pays au-dessus de tout et avant-tout. » (Ova- l,a tion.) ». ] é, _ ... es « Nous parierions volonlierb mille contre un, ct ajoute-t-elle en conclusion, que toute votre lo- se gomachie électorale coulera comme par le passé ie dans vos meetings, donnant carrière aux coups r de gueuie retentissants sarvs qu'aucune mention sérieuse soit faite des intérêts vraiment ?" supérieurs et nationaux de l'industrie et du e' commerce ». 3U . . p- Très juste. Les libéraux doivent cependant es tout à l'industrie et au commerce, qualifiés nt justement d'intérêts nationaux, se Cependant— on l'a vu en 1912 et l'on con-a, tinue de le voir aujourd'hui — ils sont prêts o- à les livrer au parti socialiste. es Nous voyons avec satisfaction que les com-il- merçants et les industriels sont des observa-il- teurs clairvoyants. :1e '0« e, POUR ENCOURAGER L'INDUSTRIE NATIONALE a" Un organe industriel se plaint de ce que la ,r" ville de Bruxelles vienne,, une fois de plus, de commander à l'étranger des balayeuses automobiles. us Le prix de ces machines, ajoute-t-il, est en en général, de 10 à 15 p. c. plus élevé que li- celui demandé par les constructeurs du pays. ir" Cependant la Ville avait reçu des offres de "e" l'industrie belge dont les produits donnent entière satisfaction aux administrations qui r : les emploient depuis plusieurs années. L^e Nos administrations radico-socialistes ont ne une façon toute personnelle de contribuer à n- ia. prospérité de l'industrie nationale, en la ue sacrifiant, sans bénéfice, à la concurrence ns étrangère. •u- —»o« es UNE ERREUR FACHEUSE a rendu incompréhensible la fin de notre article d'hier sur : « Les ouvriers chrétiens et ™ la politique ». Rétablissons donc les trois derniers paragraphes de cet article : L'«Action Démocratique» termine en dé- Sclarant que >« le syndicalisme chrétieu ne repousse aucun concours, qu'il lui soit même apporté par d'autres classes sociales, voire par des hommes inféodés à une politique, a une condition toutefois : c'est que ce concours soit radicalement désintéressé et que l'autonomie absolue du syndicalisme chrétien reste sauve». Que le syndicalisme chrétien garde jalousement son autonomie et qu'il n'accepte que clés concours désintéressés, c'est parfait. Ce désintéressement ne peut cependant être de l'aveuglement,et on ne peut exiger des hommes politiques qu'ils se placent au seul point de vue syndical et qu'ils renoncent à s'assurer que leur concours va à des hommes qui respectent les droits de toutes les classes constituant un pays et qui ne mettent pas en péril les principes mêmes sur lesquels son existence est fondée. Nous voulons croire que ce n'est pas cela que leur demande l'«Action Démocratique». ■ ——— Le temps p'il lait... et celui qu'il fera. Les minima se trouvent au large des Hébrides (Stornaway, 747 mm.), sur la mer d'Irlande (Valentia, 748 mm.), à l'est de l'Ecosse (749 i mfti.), au sud-est de la Suède (750 mm.) et sur le golfe de Gênes (757 mm.). Le baromètre descend sur l'Océan, les Iles Britanniques, la mer du Nord, nos contrées, 'e % nord de la France et la presqu'iîle ibérique, à ^ l'exception du nord-est de l'Espagne; il monte partout ailleurs. En Belgique, le vent est modéré d'entre sud-sud-ouest et ouest, et îa température est comprise entre 7° et 12°. Prévisions : vent ouest, modéré; pluie. gJL-J.— ■ i.—L .-..I— ■- " il Le problème des Chemins de fer orientaux et la | politique internationale 0>J«0>g<0 . La position actuelle de l'Autriche, de i la Serbie, de la France, dans les [ négociations de Vienne Pour la dixième fois depuis que le traité de Bucarest a réglé la part de la Serbie dans les dépouilles de l'empire ottoman, les journaux autrichiens nous annoncent 1 arrivée à Vienne de délégués serbes avec pleins pour voirs pour résoudre la question des chemina 5 de fer orientaux Qu'est-ce donc que ce pro-" blême au sujet duquel s'exercent depuis de } longs mois la sagacité des diplomates et la 1 finesse des hommes d'affaires ! Il serait de médiocre intérêt et n'aurait qu'un caractère " industriel s'il ne portait que sur les moda-3 lités d'une exploitation en commun. Mais il s'agit de bien autre chose : il s'agit d'assurer s l'exploitation d'un outil nécessaire^, dans des s conditions qui satisfasvsent à la fois les pré-3 tentions économiques de l'Autriche et celles " de la Serbie. Et ainsi, à propos des chemins " de fer orientaux, renaît sous une autre forme * ce grave et périlleux conflit d'intérêt qui nous a valu déjà tant de chaudes alertes. i *** £ Dans le domaine spécial de la politique bal-j. kanique, l'Autriche subit très lourdement, entr'autres, le fardeau de sa situation géo- * graphique. L'Autriche est principalement puissance continentale. En dépit de ses G25 mille kilomètres carrés de superficie, elle n'est baignée par l'Adriatique que sur une " longueur de 700 kilomètres et n'y dispose que d'un port principal à Trieste, et de deux f ports très secondaires, Fiume et Cattaro. l] De Fiume à Cattaro, la côte déchiquetée, temte parsemée d'îles, est d'un accès diffi-? cile, et l'art de l'ingénieur a d'autant moins pu s'exercer à corriger les sévérités de la L nature que son effort resterait sans profit. Ainsi, par l'effet d'une impulsion dans laquelle le facteur politique — depuis la reprise de Vienne —et le facteur économique se sont prêté un mutuel appui, l'Autriche a - orienté sa politique dans le sens d'une péné-s tration plus accentuée dans les Balkans et > elle s'était assigné comme terme de son am-e bition Salonique qui lui donnait accès à la mer Egée. Jusqu'en 1908, elle ne dissimula guère ses u ambitions territoriales dont l'annexion de la l- Bosnie-Herzégovine fut la manifestation dernière en date. Depuis, s'il faut en croi" l'historien autrichien Friedjung, confident, !" paraît-il, du comte d'Aehrenthal, elle a sub-stitué à la politique de la pénétration poli-| tique et territoriale la politique de la pénétration économique, et -l'objectif nouveau u qu'elle a proposé à son activité, c'est le rac-i cordement de ses chemins de fer à ceux do i la Turquie. Telle était la politique qu'en - 1908 le comte d'Aehrenthal exposait aux dé-, e légations. Quand il parlait ainsi, en 1908, bien avant les graves événements qui ont bouleversé de ( fond en comble la physionomie politique des Balkans, le chancelier pouvait croire la par-é tie gagnée.. A ce moment, il est vrai, n'exis-s taient encore que la ligne Mitrovitza-Uskub- i- Salonique et la ligne Salonique-Monastir, it mais ces lignes formaient les artères princr-u pales d'un vaste système qui devait s'étendre, au nord, jusqu'à la frontière autri- . chienne ,et devait, à l'ouest, rayonner de ^ Monastir vers tous les points importants de * la côte albanaise : Vallona, Santi-Qiiaranta, Durazzo, Saint-Jean-de-Medua et Scutari. Tel était le programme arrêté par la Oom-' pagnie des Chemins de fer Orientaux, compagnie constituée par l'appoint de capi-taux français, allemands et autrichiens et en vertu d'une convention de 1883, dite la « Convention à quatre » parce que l'Autriche, la Turquie ,'la Serbie et la Bulgarie y etaient intervenues, l'Autriche avait partie liée avec a la Compagnie. Cette convention, qui réglait 5, les conditions d'exploitation de façon à sa-s tisfaire les intérêts autrichiens, ne visait que les lignes existantes, mais nul ne douUiit >t à Vienne qu'elle dût recevoir son applica-e tion aux lignes projetées, l'intérêt évident s. de la Compagnie lui commandant de satis-e faire l'Autriche et le refus de la Turquie >t n'étant guère à redouter. ii Telle était la situation quand la guerre des Balkans, la défaite de la Turquie et la con- it quête par la Serbie des territoires desservis à par les lignes existantes vinrent tout reniet-a tre en question. Une première difficulté avait surpi qui fut, du reste, assez promptement résolue. Pendant la guerre, la Serbie, usant des pré-" rogatives que le droit des gens reconnaît au * belligérant, avait mis la main sur l'exploita-1S tion de la ligne et s'en était servie pour les besoins de la guerre. La guerro terminée, é- elle avait à remettre les enoses er l'état, e- d'autant qu'elle héritait, dans les pays con-îe quis,des prérogatives, mais aussi des charges re de la Turquie. La Serbie, qui témoigna quel-à que temps de cette désinvolture tradition- ii- nelle chez le vainqueur, se laissa tirer ic l'oreille. Elle finit par s'incliner, le droit de m l'Autriche étant par trop évident et ses réclamations devenant pressantes. e- Mais alors surgit un problème nouveau, et ie voici où se heurtent les prétentions assez >e contradictoires qui vont se discuter à Vienne, ie La thèse serbe peut se formuler ainsi : n- « La Turquie étant restée propriétaire des nt voies créées sur son territoire et n'en ayant er abandonné à la Compagnie des Chemins de :s- fer Orientaux que la seule exploitation, j'ai, ti- vis-à-vis de la Compagnie et pour les terri-ril toires conquis, les mêmes droits. J'eî| use. is- Je reprends pour mon compte l'exploitation des cnemins de fer, quitte à indemniser la la Compagnie, et j'ai d'autant plus intérêt a le faire qu'il serait difficile d-admettre, sur - territoire serbe, deux régimes : le régime de la concession à des compagnies particulières 3 et le système de la régie. » D'où une première question de caractère ri- plutôt juridique, que nous pouvons négliger, de l'intérêt juridique du problème s'enaçant 49 devant son intérêt politique. Que la Serbie ur ait toutes les raisons du monde de tenir ce langage, on le concevra sans peine. Car, du coup, la voici maîtresse de tçrnt le réseau, f établissant dans son exploitation telles con-'tJ ditions très favorables à l'industrie natio- • 1 nale, mais gênant singulièrement 1 industrie ; .d- étrangère. ! m. Du coup, la voici établissant a sa guise J une véritable barrière à l'exportation autn- ( chienne et atteignant le commerce autrichien

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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