Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1865 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 02 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 30 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7w6736n09r/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

DIMANCHE 2 AOUT 1914 UUNSON PANS L'AGTiQFM "V f N GTTTE JVt ET A PJ Pi c.~t- — mv^T*5 5 ABONNEMENTS Poor toute la Belgique Uu an. fr. 9.00 Six mois ....... 4.És3 Trois mois ...... S.S5 Br.-Duché d9 Luxemb. 20.00 Union postals. . . . . . 80.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition **¥ (6h.soïr) Edition JfJf (10 h. soir) Edition Jf(minuit) Telephones 3B46 et 3Q8Q |Instatil-are omnia in Christo Redaction et Administration : 4, Impasse de laFidéiite, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne .0.40 Reclames (3* page), la ligne.1.50 Faits divers corps . . »4.00 Faits divers fin. . . »8.Q0 Reparations judiciaires »3.00 Necrologies ...."»2JÜO Les annonces sont recues au bureau du journal centimes Ie numero yJC£Sa_.*5-rCTX.a5gqgccg3g tmmriMnpmatmsssa üpnav wjHu—'Jww vnnmmmmanmMUim La declaration de .—»o«■ Tout ëst fini; les dernières lueurs d'espoir se sont .évanouie». Dans la nuit de samedi a dimanche, des nouvelles de la toute demière gravité sont parvenues a Bruxelles : gamedi, a, 6 1/2 heures, 1'ambassadeur d'Al- lema,gne a Saint-Pétersbourg a annoncé of- fieiellement la declaration de guerre de 1'Alle- magne a la Russie. Il a immédiatement quitte Saint-Péters-bourg avec sa femme et tout Ie personnel de la legation. Dans la soiree, Pambassadeur d'Allemagne a Paris a également quitte la capitale de la France avec sa familie et Ie personnel. Une autre dépêche, dont nous n'avons pu verifier la souree,, affirme, sur la foi dtes jour-naux de Londres, que l'Allemagne a egale- j^pent déclapé Ia guerre a la France. n va de soi que jusqu'a plus ample informé, il ne faut accepter cette demière dépêche que sous les plus extremes réserves. La France constïfu UN rand ministère de defense nationale UN FAIT DONT IL JEST INUTILE ÊE SOULIGNER LÓNGUEMENT L'IMPOR-TANCE S'EST PBODUIT SAMEDI A PARIS. LE CABINET FRANCAIS A ETE RE-MANIÉ DANS DES CONDITIONS QUI MONTRENT QUE LA FRANCE FEUT RASSEMBLER TOU'TES SES' FORCES POUR LA LUTTE QUI S'ANNONCE. M. VIVIANI GARDE LA PRÊSIDEN-CE DU CONSEIL MAÏS CËDE LE PORTEFEUILLE DES AFFAIRES ÊTRAN-GÊRES A M. DELCASSÉ. M. CLEMENCEAU DEVIENT MINIS-TRE DE L'INTÉRIEUR ET M. RIBOT MINISTRE DES FINANCES. LE GENERAL DE CASTELNAU EST NOMMÊ MINISTRE DE LA GUERRE ET LE GENERAL PAU DEVIENT GÊ-NÉRALISSIME DE V ARMEE FRAN-CAISE. LA NOUVELLE DE LA CONSTITUTION DE CE GRAND MINISTÈRE A ÉTÉ ACPUEILLIE A PARIS PAR DES MANIFESTATIONS D'ENTHOUSIASME. Appel aux engagements 11 volontaires I -0>J)0^0- -Jèpnes gens, La Belgique êtrangère au conflit qvti s*-qgite entre grandes Puissances, entend rosier libre.>-'-5^ Nous devons l'y aider. C'est le dêsir de tous' mais surtout de ceux qui ne sont pas d'indispensables soutiens de familie. Nous devons nous engager.. Tous au regiment! Les engagements seront re$us poiir la dur,ée de la mobilisation, dans toutes les garnisons par les commandants ■ de place. Priere de se presenter muni, si possible, d'un' certificat de moralité et d'iene autorisation des parents en cas de minoritè. Il est indispensable d'apporter de fortes bottines.-. Prioce Georges de Ligne, Prince Baudouin de Ligne, Coimte Paul d'Oultremont, Paul Renkin, Jean Renkin, Due d'Ursel, Sénateur, Collate Edouard d'Ursel, Coiate Lotris de Vill«gas, ENGAGES VOLONTAIRES. Comte Raoul d'Aspremont Lyndenj' Comte Guy de Beauffort, Comte Renaud de Briey, Intendant de la Liste Civile du Roi, Comte Joseph de Briey, Comte Henry du Chastel, Emmanuel van der Eist, Joseph van der Eist, Henri van der Eist, Baron Henry Lambert, La requisition des chevaux a Bruxelles Jia mobili?ation et sa signification L'arièté royal décrétant la mobilisation générale de ia-rraée beige a porté au plus haut point l'émoi de nos eompatriotes. - La -mesure est, «u effet, des -plus impre-ssionnante, parce qu'elle suppose 1'aggravation des symptömes de la crise européenne. ttais Ie public doit se rendre compte aussi, Rien n'est mieux de nature a nous preserver des horreurs de la guerre qui menace d'éclater a nos frontières, que de montrer aux puissances qui nous entourent que la Belgique est absolument prête a faire tout son devoir et résolue a l'accomplir quoi qu'il advienne. Grace au vote providentiel de la reorganisation militaire, en 1913, et a l'activité déployée par Ie département de la Guerre, depuis lors, notre force armee est devenue redoutable a tout qui s'aviserait de violer notre territoire. Croyezvous qu'en cas de guerre, une puissance quelconque ait assez peu de bon sens pour s'exposer, de gaité de ccsur, a voir se tourner contre elle, avec les forces qu'elle aurait directement provoquées, les 150,000 hommes de notre armee active ? Croyez-vous qu'il soit indifférent a une armee étrangëre de se voir menacer de flanc, pendant une marche stratégique a travers notre pays, par. des forces jeunes, inatruites, aguerries, bien approvisionnées, bien commandées et conscientes qu'elles luttent pour la conservation de l'indépendance nationale? Or eet effet de prevention et de preservation de la guerre que nous avons vaU'lu nous ménager par notre récente réforme militaire, ne peut évidemment être atteint, en des circonstances comme celles que nous traversons, que par la mise de l'armée en état d'emj ploi. C'est a ce signe seulement que les puissances reconnaitront Ie caractère sérieux de notre resolution. Il faut qu'elles aient Ie sentiment que, voulant rester neutres, nous sommes en mesure tout ensemble de faire respecter notre volonté et de remplir les obligations intematjonales qui en sont la suite. Ainsi supprimons-nous, autour- de nous, s'il en pouvait être question, a la fois toute en vie de nous molester et tout intérêt a nous envahir. La mobilisation générale de notre armee, a 'cöté de ce qu'elle suscite naturellement d'émotion, doit done avoir pour effet d'ac.. croïtre, dans 1'esprit public beige, Ie sentiment de la sécurité générale. "L'heure a beau être grave : nous faisons bonne garde. La France et l'Allemagne assurent Ie gouvernement beige qu'ils respecteront notre neutralité. Ajoutons que Ie gouvernement n'aurait pu différer plus longtemps d'ordonner la mobilisatioru-sans manquer d'egards envers les puissances voisinea, liées a nous par l'engagesM&t presque séculaire de garantir notre Seutralité et auxquelles nous sommes nous- 'mêmes lies réciproquement par la promesse de la défêndre. Ges puissances, en effet. on* tres naturellement invite la Belgique a lui dqnner l'assurance et la preuve qu'elle ne laisserait violer son territoire au profit d'aucun des belligérants. L'assurance a été donnée et la preuve est maintenant faite. En retour, hatons-nous de Ie dire, les mêmes puissances ont loyalement assure notre gouvernement qu'elles respecteraient notre neutralité. Le fléau de la guerre passerait done en trombe'a cóté de nous, mais en nous épargnant. Voila le gage que nous donne notre mobilisation*. Lom de s'en émouvoir, il faut remercier' la Providence que nos forces^ aient pu être levées et concentrées sans incidents. Rien de plus réconfortant que l'attitude des véservistes affluant a leurs depots respectifs. vLa plupart, mariés et pères, ont été rappelés au milieu de la nuit et aux premieres heures du jour; arraché» brusquement aux joies paisibles de 1:existence familiale, ils ont fait instantanément et bravement leur sacrifice. Au moment de leur débarquement, leur contenance respirait une resignation courageuse et même joyeuse. On sent en eux une troupe plèine de volonté, froidement rés&lue a accomplir la tê.che qui lni'cïtccnfiéc pav ie Un devoir pour notre bourgeoisie Ce n'est pas eux, les braves, qui sont a plaindre, mais leurs jeunes femmes? leurs petits enfants, les vieux parents qu'ils laissent au logis, dans l'anxiété et souvent même dans le dénüment. Le gouvernement allouè, a chaque femme de soldat rappelé qui en fait la demande, une indemnité d'un franc par jour, plus cinquante centimes par enfant, avec un maximum de deux francs par foyer. Nous n'hésitons pas a dire que cette indemnité est insuffisante. Peut-être, dans FétaTprésent des choses, serait-il imprudent pour le gouvernement d'entamer davantage lesressources publiques. Mais a; -.cette prudence nécessaire ,peut suppleer la géuérosité privé e.i Jï'^V^ Un ceriain nombre de families, dont plusieurs aisées, n'ont aucun niembre sous les drapeaux, ni rappelé. Elles bénéficient pourtant, au anême titre que celles qui acquittent l'impót du sang, des avantages ïmmenses que nous procure en ce moment-la possession d'une armee solide et bien organisée. Ge sa crifice de quelqnes-uns pour tous doit être reconnu par tous et facilité par ceux qui en prpfitent sans y prendre une part directe. Nous faisons appel a la bourgeoisie aisée. Il iserait beau qu elle se cotisat volontairement pour la formation d'un fonds de secours supplementaire destine aux families nécessiteuses de réservistes. Nous émettons l'idée, persuades qu'elle sera accueillie avec faveur. Si, comme nous avons lieu de le oroire, elle prend corps, nous aurons l'occasion de reparler des mesures pratiques propres a la réa- P. S. — Samedi soir, un communiqué nous apprend que le bourgmestre de Bruxelles, vient de prendre 1'initiative de la formation d'un comité place sous le patronage des boürgmestres de l'agglomération et des grands cercles de Bruxelles en vue d'ouvrir. une souscription publiqué au profit des families nécessiteuses de miliciens de l'agglomération bruxelloise appe'lés sous les drapeaux. La garde civiqne On sait que la garde civique, en période de mobilisation, obéit a certaines requisitions du département de la Guerre pour l'organisation des places fortes, oü elle peut assister l'armée dans une certaine mesure. Ce sont nos corps spéciaux de l'artillerie qui sont mis, dans ce but, a la disposition du ministre de la Guerre. Les chass&urs et les cavaliers, eux, sont mis a la disposition du ministre de l'Intérieur pour les besoins de l'ordre. Jusqu'a présent il a été decide qu'un detachement de cavalerie irait a Laeken remplacer la cavalerie. Deux compagnies de chasseurs a pied iront a la même caserne remplacer le bataillon du 8Bde ligne. Outre cela, une compagnie de chasseurs a pied a été requise pour garder4e dépót d'essence de Haeren. En ce qui concerne la garde civique proprement dite, il faut, pour pouvoir la mobihser, qu'une loi intervienne, ainsi que l'exige 1'article 123 de la Constitution. Toutefois ies «bleus » sont toujours a la disposition de 1'autorité pour le service de l'ordre et le remplacement des garnisons. A Liége, la garde civique coopère déja a Vorganisation de la defense. Les corps spéciaux'sont éparpillés sur .toute Ja ligne de Visé a Namur et a Charleroi. Un projet de loi Le ministre de l'Intérieur a decide de déposer un projet de loi rétablissant la remuneration des«aliciene« qui ont été rappelés sous les armes. Kgj&*mj»BL«taa La conscience nationale n'est plus un vain mot en Belgique -»o«- SAMEDI SOm. La mobilisation, des neuf classes s'est .faite. avec une rapidité extraordinaire. Pas un accroc. Pas un déchet. ia machine a fonctionné a merveille. La matière est excellente. Un officier qui revenait d'Anvers et de Malines manifestait devant nous, tout a l'heure, sa satisfaction et sa joie. « Je n'en croyais pas mes yeux, disait-il; au dépót de Malines, les hommes rappelés avaient une attitude de vieux soldats ; on aurait dit des veterans; dans les forts dJAnvers, même spectacle; notre force militaire est plus considerable que ne le croyait les p'lus optimistes d'entr-e nous. » — JJes attaches militaires étrangers n'en reviennent pas, nous disait un autre officier ; Fun d'eux a félicité aujourd'hui plusieurs de aos camarades. . L'esprit de la population est a, la hauteur du sentiment des soldats. A Malines, pendant toute la soiree de vendredi, la foule a acclamé les officiers et les soldats qui passaient, dans les rues, en tenue de campagne. De même a Alost, de même a, Ninove. La population ouvrière ne se fait aucune illusion sur les sacrifices que la patrie lui demande. Mais elle les accepte d'un cceur joyeux. Elle sait que c'est pour défêndre le sol natal, la terre des ancêtres, la maisön, le foyer qu'on l'arrache a son travail. Elle a confiance, elle est prête a tout, elle sait que le salut de la patrie dépend a l'heure présente de son ardeur, de sa discipline, de sa bonne volonté. Finies, les disputes politiques; évanouies les querellas de langues et les luttes de classes. D'un bout a, l'autre du pays la même ardeur anime Flamands et Wallons, bourgeois, nobles et ouvriers. Les engagements volontaires continued d'affluer. Les deux fils du ministre des Colonies se sont fait inscrire. On cite les plus grands noms de notre armorial parmi les volontaires.Samedi, a la première heure du jour, sur la Ligne de Liége a Bruxelles, des centaines de mineurs, réservistes de toutes les classes, dans les trains, manifestaient leur joie avec une exuberance toute wallonne. A Grimberghen, au petit jour, les réservistes, reunis pres de la gare du chemin de fer vicinal, vidaient des chopes de bière en dhantant le« Lion de FLandre ». Sur tous les points du pays, $a été une explosion de patriotisme. La conscience nationale n'est plus un vain mot en Belgique. H y a encore lieu d'espérer, en dépit des apparences contraires, que l'Europe sera préservée des horreurs d'une guerre qui met trait aux prises prés de vingt millions d'hommes. De la mobilisation décrétée en France et en Allemagne, 3 ne faut pas conclure que toute chance de paix se soit évanouie. Au contraire, nous disait tout a l'heurei une personnalité bien renseignée Aucune nation ne peut songer a présent a une attaque brusquée. Du fait de la mobilisation générale, la guerre serait longue, ter rible, ruineuse et incertaine. Le risque, en grossissant, diminue l'imminence du peril Notre mobilisation, a nous, étant donné le nombre, laqualité, l'armement et l'approvi sionnement de nos troupes, qui sont pour nos voisins un sujet d'étonnement, fait a notre pays un solide bouclier. Il y a nonante chances sur cent que notre territoire 'sera respecté. Nos deux grands voisins nous ont dónné l'assurance qu'il le sera. Notre force, d't£.illeurs,les assure l'un contre l'autre.Notre arkiée garde l'Allemagne centre la France et lai France contre l'Allemagne. .Mujourd'hui dimanche, dans toutes les églises de Belgique, on priera pour la paix ék l'Europe et pour le salut de la nation. :§j.mts innpmbrables de la Belgique cathoge, aïeux qui avez vécu, combattu et souf- j ur la foi nationale, intercédez pour ->—<»--f < Pour éviter les manifestations intempestives »o« Voici le texte d'une circulaire envoyée par le Ministère de l'Intérieur aux gouver-nears de province : Bruxelles, le Ier aout 1914. Monsieur le Gouverneur, Au milieu des évènements qui se prépa-rent, la Belgique est décidée a défêndre sa neutralité. Ceïle-ci doit être respectée mais la nation a pour devoir de prendre a eet effet toutes les mesures que peut comporter la situation. El importe done que la population unisse ses efforts a ceux du Gouvernement, en évi-tant toute manifestation qui seraitrde nature a avttirer au pays des difficultés avec l'un-ou l'autre de ses voisins. A cet effet, il convient que MM. les Bourg mestres prennent immédiatement des arre^ tés interdisant tout rassemblement qui pourrait avoir pour objet de manifester des-'sympathies ou des antipathies a l'égard de l'un ou de l'autre pays. II importe également que par application de l'art. 97 de la loi communale, le college des Bourgmestre et Echevins interdise tous spectacles einématographiques ou autres qui auraient pour objet de representor des scènes militaires de nature a exciter lies passions et a, provoquer des emotions populates .dangereuses pour l'ordre -public. Vous voudrez bien, Monsieur ïè Gouverneur, prendre immédiatement les mesures pour que ces instructions soient appliquées sans retard. Le Ministre, (s) Paul BERRYER. i)0+-» < La requisition des antos Tres «irieüse la f agon dont s'opère parfois la requisition des autos. Dans une rue du quartier Louise, nous avons assisté a la petite scène que voici : sur le trottoir, station-nent un agent de police et deux grades du génie. Arrive une superbe limousine ou se trouvent confortablement assis un monsieur et une dame. L'agent de police fait signe au chauffeur de stopper. Un des sous-officiers s'avance, exhibe au monsieur ahuri un ordre de requisition ;le monsieur bégaie quel-ques demandes d'explications; mais cela ne dure pas et, tandis que le monsieur et la dame descendent et restent tout déconfits sur le trottoir, l'auto s'éloigne en Vitesse, le sous-officier a cöté du chauffeur. Le temps qu'il fait... et ceiui qu'il fera La pression est forte sur le centre et faible sur l'ouest et i'est de l'Europe. Les minima se trouveint a l'ouest de i'lrlande (Valentia 751 mm.) et en Russie. User. Le maximum, un peu supérieur a 766 mm.,s'observe sur la Bohème."i>&ï'4£i* Le baromètre descend sur l'est de l'Irlande, la GrandeBTetag-ne, la mer du Nord, le Jutland, l'ouest de l'Allemag-ne, la Hollande, la Belgique» la France, a. i'exception du su-d-es-t et le nord de la péninsule hispanique; il varie peu sur le reste de l'Europe. Le vent est faible ou modéré d'entre sud-est et sudouest sut nos contrées, oü la temperature est comprise entre 15° et 20°. LA SITUATION Dimanche, 4 heures matin. Dimanche, 4 heures du matin,. Au milieu de l'ineertitude oü nous jetaient depuis vingtquatre heures la pénurie d' informations directes et 1'afflux de nouvelles contradictoires, alors que nous nous prenions encore a espérer que tout s'arrangerait, que l'Angleterre et' litalie réussiraient a faire entendre dee paroles de paix, voici que la nouvelle éclate comme un coup de canoa . « L'Allemagne a declare la guerre a la Russie ! » Cest l'embrasement de l'Europe qui commence. Plus rien désornijus n'empêchera la Fr nee et l'Angleterre, Qu'importe désormais que l'Italie se réserve ou se mette aux cöté® de ses allies de la Triplice! Vingt millions d'hommes n'en vont pas moins se jeter les uns sur les autres dans une mêlee d'oü peut-être la face du monde sortira changée. Nous allons être les témoins d'un cataclysme dont il est impossible de prévoir Pissue et de calculer les consequences; nous allons assister aux évènements les plus graves qui se soient produits depuis un' siècle. L'organisation de la defease ea ... —»>jfco>|tt- Le Roi a licenciê samedi matin toute sa maison militaire ne gardant a son service que trois officiers d'ordonnance%Tous les autres officiers de la maison militaire ont regagné leur regiment. Le Roi a eu au Palais de Bruxelles une longue conférence avec M. Van den Heuvel, ministre d'Etat. Comment la mobilisation a été décrétée Le conseil était convoqué au Palais pour quatre heures et demie environ; un peu avant l'heure fixée, le baron de Broqueville sortait de son hotel porteur d'un volumineux portefeuille et traversait le Pare, après avoir touche barre au ministère des Affaires etrange-res. En route, il fut encore rejomt par--soti secrétaire, qui lui remit des papiers; vraisem-blablement les dernières dépêches. Pendant le conseil, differences communications arrive-rent encore au Palais. A 6 heures, le ministre de la Guerre ren-trait a son hotel et les ordres définitifa * étaient aussitöt lancés. Tous ceux qui ont ap-proché le président du conseil ont été frappés du calme et du sang-froid qu'il mpntre en ces (VJftr'r'.pÈ! fircori'sNnces. An ministère de la guerre Fait significatif : en temps ordinaire les requêtes et les lettres de recommandation arrivent en foule, chaque matin.au ministère de la guerre. Samedi matin, il n'y en avait pas une seule. Par contre, dès la première distribution postale, il n'y avait pas moins de quatre-vingts demandes d'engagement. Pendant la journée un tres grand nombre . d'autres demandes est venu s'y ajouter. On a du ouvrir au ministère un bureau spécial. On nous assure qu'un député a demandé a s'en-gager. La mobilisation Elle s'est aqcomplie a merveille et dans un ordre parfait. Dans les villages, les hommes reveilles la_nuit par le tocsin ont été sur pied de tres grand matin. Et ils sont rentrés tous comme un seul homme. Nous avons appris samedi après-midi que cette mobilisation avait produit a Paris et a Berlin une excellente impression. L'amnistie Depuis quelques jours le département de la guerre a regu un grand nombre de lettj as de deserteurs demandant Pautérisation de pouvoir rejoindre leur corps. Le département de la guerre élabore en oe moment un projet de loi d'amnistie. L'attitude des soldats - Elle est partout excellente. Cueillons entro vingt autres cette note de la «Flandre liberale » sur les troupiers de Gand : « L'appel du soir avait été fixé, vendredi, a 9 heures, pour les hommes du Ier de ligne, et a 10 heures, pour ceux du 2e de ligne. . fe$ Les soldats sont .rentrés a leurs quartiers respectifs d'une facon tres digne. Pas de cris, pas de chants, pas de pochards. 11 y a lieu-de féliciter tres chaleureusement les soldats pour leur attitude des plus correc-tes. Tous font preuve d'un sang-froid admirable dont il y a lieu de les louer sans réserves ». La télégraphie sans fü On nous assure que l'état-major aurait fait saisir, dans une propriété privée a Auder-ghem, un poste récepteur de télégraphie sans fi] qui interceptait les messages et brouülait les Communications. La Ümite d'age est reculée de 35 a 45 ans pour les volontaires Le ministre de la guerre a decide que pour les enrölements volontaires la limit© d'age sera portee a 45 ans au lieu de 35. Les volontaires sont priés de s adresser au commandant de la province, munis d'un certificat de moralité C débvre par l'admi-nistration communale. Let, intéresses, après l'examen physique a l'höpital militaire, seront dirigés sur le dépöt de la division d'ar-mée dans laquelle ils désirent entrer. Lors-que leur instruction sera terminée, ils re-joindront le regiment de leur choix. Les volontaires devront être munis de solides bottines de chasse. Nous sommes prêts Les troupes de la (Voir suite « Dernières Nouvelles») ->—•♦•—*- ies dépêches de la journée de samedi -53 -»o«- faction diplomatique Les conversations continuent maigré tout Bornons-nous a enregistrer quelques faits. Dépêche de Londres : On apprend de source diplomatique la reprise des conyer?kt;A?• •*\iitriche et la Russie. Ces

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume