Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 01 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 25 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5t3fx74v8c/
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J5c ANNÉE.— Série nouvelle.—N*569 •%e numéro ! ÎO Centimes (S WMTIMMSAU fflaQËT) Jeudi £ Juta 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 'fin ras ils la Bourse — LE HAVRE Téléphone; Le Havre n* 14,05 Sireetsur. : F1EMD lîEUEA? Tvntet les communications concernaa la rédaction doivent être adresse*s s8ut,rue de la Bourse,Le Havre, LONDOIM OFFICE* 21 « Pantcn Street LE XXe SIÈCLE Quotidien beige pareis^seot &u Havre ABO/NNEMENTS Frano© 21>. 50 par mois. » 7 fr. 50 partrlroéstTO «nolat«rpo^.. par £*£&>. » .... 7sh.fftf. par trlmta** Astres Fay»,? ®wr *jsar srafl • » 9rr. » par irlmestr® PUBLICITÉ S'acfrastor à VAdministration ïurntS au Havre ou à Londreu Anrroncas 4* payas Ofr. 40 la l!gn» PdWcesannonc&s4* page: Ofr. 30ia!lgn« Les petites' antionces sont également reçues à La Société Européens de Publicité, 10, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. La tâche de demain... | Comme les révolutions, les guerres ont I «our effet un bouleversement général. Il n'y pas d'exemple dans l'histoire qu'elles n'aient pas amené ce résultat. Àu contraire, nous voyons qu'elles sont toujours suivies d'une modification radicale des conditions de la vie. Elles influent sur la marche des idées, sur les mœurs, les lois et la condition sociale des êtres. Ce dernier point est môme une de leurs caractéristiques les plus frap- ; parités et le.s plus générales. On peut dire d'une manière absolue que les guerres et les révolutions sont surtout un déplacement des fortunes et, par suite, amènent un déclassement social important. Celui-ci a plusieurs causes : contributions de guerre, impôts et emprunts nouveaux, renchérisse- ! ment général de l'existence, transformation de la propriété, fiscalité souvent spoliatrice, comme on peut le constater en se reportant aux guerres et aux révolutions qui j appartiennent déjà ù l'histoire. La guerre actuelle n'échappera pas S cette ! règle. On ne peut encore en mesurer tous j les effets. EUe est seulement le début de ; bouleversements considérables dont, nous i ne pouvons actuellement prévoir toutes ies j conséquences. Dans le domaine économi- : que, elle transformera notre existence par j les troubles qu'elle apportera dans les bu>:l-jèts des Etats, des famiHes et des individu.s ; dans le domaine moral, elle n'aura pas ; moins d'influence. Quels seront les idées, ; les sentiments, les pensées des peuples ! Vprès cette lutte gigantesque ? Aucune des ; données qui servaient de base aux concepts des hommes ne subsistera intacte après ce grand choc. Des vues nouvelles s'ouvriront devant ceux qui sauront s'adapter an y. nécessités fie l'ère qui commence. Les liai- : nés et les querelles politiques et religieuses | qui divisaient l'unité nationale de chaque peuple, ont fait place à la haine prédominante de l'agresseur. L'union s'est faite par-tout contre lui. •*** Nous sommes arrivés à une de ces périodes de l'histoire où les hommes changent leur idéal, leurs principes, et vont vers les destinées nouvelles .que nuilo clarté n'éclaire jusqu'ici. On marche vers l'inconnu. Que- restera-t-iî des conceptions morales et ■politiques dont nous avions l'ait nos lois ? Comment se transformeront-ëlles ? Par <juoi seront-elles remplacées ? . Autant de «postions sans réponse possible à l'hem^e actuelle. , . Méthodes de gouvernement, législati'-'i fiscale, organisation militaire, programme des partis, système économique, politique extérieure, tout sera changé et devra s a-dapter aux" nécessités nouvelles» que ".a guerre aura fait apparaître. La vieille armature des Etats, déjà lésardee depuis longtemps et qu'on ne maintenait que par des prodiges d habileté, craque de partout. Les ai,s disjoints de l'édifice social laissent passer l'air et le jour par où les idées nouvelles viendront apporter le concours de leurs forces pour le jeter bas définitivement, utiliser ce qui peut servir et reconstruire les Nations sur le plan, encore inconnu, de la Maison de demain. . Tott ce qui existe dans nos sociétés modernes n'est pas, en effet, destiné à disparaître. Au contraire, nous aurons à nous servir des matériaux existants, mais en les améliorant,eii en faisant un meilleur usage. Il'y a*beaucoup de bon dans n'otre organi-■ sation sociale. Seulement on ne tire pas toujours toufe l'utilité possible des éléments dont on dispose. Bien des organes de notre vie sociale sont excellents en eux-mêmes C'est l'application qu'on en fait qui est défectueuse. Lorsque la vie suit son cours ncr-mal nue les institutions fonctionnent par l'impulsion de la force acquise, on ne voit pas comment on pourrait apposer les corrections nécessaires à l'œuvre imparfaite des hommes. La routine, la crainte des initiatives, la peur des responsabilités, la difficulté de transformer des organismes en pleine marche, arrêtent les efforts, paralysent les intentions, empêchent les interventions. On continue à subir leurs inconv> nients, comme un malade finit par s habituer au mal dont ii souffre. Mais une crise comme celle que nous tra-versons fait apparaître trop clairement les défectuosités, les imperfections, les insuffisances ,pcur qu'un ne iherche pas à y apporter les remèdes qui conviennent. I.es .yeux s'ouvrent et les idées naissent On . sent partout "la désir des transformations nécessaires. . Charme changement économique, .politique,religieux ou social, nécessite une transformation corrélative de la mentalité des peuples soumis' à son action. Cette .modification doit se faire, non seulement chez les individus, mais chez le peuple pris dans sa masse, comme Nation. Chez les individus, elle nécessite un tel travail intellectuel, un effort si pénible qu'elle est rendue impossible à beaucoup. On 11e conçoit pas facilement en effet qu'un homme abandonne sans lutle des idées qu'il passa sa vie a défendre et adopte des vues auxquelles son esprit ne s'est pas encore accoutume. Il faut w.r cela une force de volonté et une lucd _ d'esprit, jointes à une souplesse de pensée qui se rencontrent, rarement. Cest ce qui explique les modifications apportées clans la composition des élites, par les guerres . t les révolutions. Celles-ci sont de grandes mangeuses d'hommes. Elles usent les plu*" robustes, éliminent avec une rapidité et-fravanto tous ceux qui ne suivent pas le. mouvement à mesure mi'il évolue. La lutte d..v< idées est trop ardente, trop rapide en sou évolution pour que la majorité puisse la suivre. L'adaptation no peut se faire assez vite pâur que tous v participent également dans" le temps et dans l'espace. * S: rie Il est donc réservé aux esprits assez clairvoyants et assez souples pour se modifier e"" temps voulu, de donner au mouveme.it des idées la direction qu'ils estiment nécessaire à l'avenir de ;eur pays. Malgré ce qui a été souvent redît avec ironie, les eonduc-teei"! d'Hommes ne doivent pas suivre ceux qirls conduisent. C'est à eux qu'il appartint de tenir 1" fanal -A d'éclairer la route. Même si celle-ci leur parait incertaine, ls doivent savoir faire un choix et diriger leurs Ces idées, très générales, peuvent s'appliquer à tous les peuples. Elles intéressent spécialement les Belges. Une grande œuvre s'imposera, en effet, quand nous aurons déposé les armes : la reconstruction de la Belgique. Tous ses fils lui devront leur concours, car la tâche sera lourde, difficile et complexe. Après.la réparation des ruines matérielles, la remise en marehe de tout l'organisme administratif, industriel, commercial et financier, il faudra s'occuper d'un autre problème important pour l'avenir du pays. Ce problèane est d'ordre moral. La guerre aura fait & la Belgique une âme nouvelle. Elle se sera révélée h elle-même et ses vertus latentes se seront manifestées avec éclat. Le souffle d'ardent patriotisme qui a passé sur notre Patrie a mis au cœur de tous un profond sentiment d'union qu'il faudra soigneusement entretenir. Ce feu sacré ne doit pas s'éteindre. Nous devons y veiller avec vigilance. Tout s'est fondu au creuset du devoir ; divergences d'opinions et de croyances, luttes personnelles, haines vivaces mais stériles, ont fait place à une volonté commune, tenace et tendue, de récupérer le patrimoine de tous et de lui rendre sa beaiité physique et morale et sa grandeur passée. Cherchons donc tous ensemble dans l'amour que nous portons à notre Patrie tout ce qui peut contribuer é l'élever moralement, a la grandir encore, si elle en avait besoin. Veillons à développer dans l'âme du peuple ces sentiments magnifiques de patriotisme, d'abnégation, de" dignité et de dévouement qu'il portait obscurément en lui et qu'il sut si noblement faire apparaître à une des heures les plus tragiques de notre histoire. Tendre à l'union des coeurs et des îmes, autant que cela est humainement possible, est. une tâche belle entre toutes. Elle doit séduire les esprits élevés, avides du désir d^aideir il '"épanouissement plus complet d'un peuple qui a en liii tous les éléments de grandeur morale et de force matérielle. RYCICMAN-BETZ. Lf SFAITS DO JOUh Les ministres français Viviani et Thomas sont rentrés de leur voyage en Russie ; ils rapportent de bonnes nouvelles sur la décision de nos alliés et sur leur effort industriel.IWVWVWWV M. Jean Dragoumis, fils de' Vancien minisire des Finances de Grèce et chef d'un groupe d'une trentaine de députés à tendances vénizélistes, a annoncé qu'il interpellerait le gouvernement à là rentrée de la Chambre sur l'invasion du territoire hellène par les Bulgaro-Allemands. « A mon avis, a dit il/. Dragoumis, cette question est d'ordre purement balkanique, et doit, être réglée, entre balkaniques. » On donne de l'entente préalable■ entre le gouvernement grec et le gouvernement bulgare celle nouvelle preuve que les forts grecs de la Strouma avaient été dégarnis de presque tous leurs canons quelques jours à peine awint l'invasion. IWA/WIVWMJ, . Une dépêche de Vienne donne les résultats du quatrième emprunt autrichien. Il ne manquerait que les souscriptions de l'armée. Les souscriptions ont atteint 4,442 millions de couronnes (la couronne vaut 1.05 au pair) ; 2,314 millions ont été souscrits en rente 5 1/2 % amortissables en quarante ans ; 2,127 millions en bons du Trésor, remboursables le l8r juillet 1923. M,WVWWWV Tandis que le gouvernement britannique décide de s'ajourner au\ourd'hui jusqu'au 20 juinj la Douma a rouvert sa session. A la séance d'ouverture, lundi, le président, M. Rodzianko, fait l'historique de l'activité du rôle assumé par le Parlement russe durant les dix années écoulées depuis sa création.aawvwwvw: Le baron Sakatani, ancien ministre des Finances, chef de la mission japonaise qui doit prendre part à la conférence économique de Paris, est arrivé à Londres. Il est accompagné par MM. Yeabe et Den, du ministère des Finaces, et M. Tsurumi, du ministère du Commerce et de l'Agriculture. JM. Kengo Mon, commissaire financier japonais e~n Fjurope, se joindra également aux délégués qui partiront pour Paris dans quelques jours. WWWV> WlV La Morning; Post écrit que la retraite de Yu-an-Shi-Kal est considérée comme inévitable. Le seul lwmme possible aujourd'hui, si l'on vent refaire l'union en Chine, est le uiGe-président actuel, Li-Yuan-Hunq. LES BELGES A ROME -»Otl UN SERVICE FUNEBRE A SAINT-JULIEN UNE EXPOSITION D'ART (Correspondance particulière du « XX" Siècle ») Rome, 26 mai. Hier matin, a été célébré en l'église Saint-Julien des Belges, .un service funèbre poulie repos de l'âme du Frère Jean Camille Trap, scolasliquio de la Congrégation du Cœur Immaculé de .Mario (Scheut), docteur on philosophie ' et étudiant en théologie a l'Université Grégorienne. Ce jeune religieux était né à Grimbergen, le 21 .mars 1890, et avait fait sa profession religieuse le 8 septembre 1910. Il fut, à Sclieitt et à Rome, un religieux fervent, un confrère toujours charitable, un étudiant exemplaire. Brancardier de l'armée beige devant l'Yser, il donna, après un an cle dévouement à sa nobfe tâche, sa vie le 6 mai 1916. pour Dieu-et. la Patrie. C'est le R. P. Misonne qui a célébré l'office, assisté des élèves du Collège belge. Toute la colonie belge de Rome était présente,: aux premiers rangs, les légations belges près le Saint-Siège et près lé Quiri-nal, le colonel Morel, attaché militaire bel-ige, etc. I Mgr. Vaes a distribué aux assistants des souvenirs pieux. I Charles Dounelet, l'artiste gantois si favo-I rablement connu, expose à. Rome une série I de tableaux, gravures, dessins, du plus haut i intérêt, i "Rriisr'n "ROMATVTO lu nais posiiÉs i Hili m iWii !i pix DEUX GRANDS JOURNAUX OFFICIEUX REPARLENT DE LA BELGIQUE... Un journal suisse expliquait l'autre jour par les difficultés économiques et politiques intérieures de l'Allemagne l'écho inattendu que trouvent dans ce pays qui a préparé voulu et déchaîné la guerre, les moindres suggestions de paix. il n'est pas nécessaire d'être Machiavel pour voir des avances insistantes dims des articles comme ceux que publient ces jours-ci des journaux aussi directement inspirés par la chancellerie allemande que la Kœi~ nische /.eiluiig et la Franklin 1er Zeitung. Le 24 mai, la Kœlnische Zeitung imagine un dialogue entre un étranger qui a passé par Paris et un Français à tendances-libérales, et elle met dans la bouche de ce dernier ce. qu'elle prétend l'opinion- française sur la paix. Ce Boche mal déguisé en Français a of-filrmé sa conviction que l'Allemagne est seule responsable de la guerre. Toutefois il n'aurait pas caché qu'il y a, dans les motifs' de continuation de la guerre, urne bonne part d'e malentendu. C'est ainsi qu'il estime notamment que les Français luttent avec le courage du désespoir parce qu'ils sont certains diu désir de l'Allemagne de conserver la Belgique et que les Allemands de leur côté combattent ardemment parce qu'ils croient que les Alliés veulent arracher à leur pays la rive gauche du Rhin. Le Français interviewé doute pourtant des intentions allemandes de vouloir faire la paix. Car si le chancelier voulait réellement aboutir h un résultat, au lieu de rester dans le vague, il déterminerait des conditions db poix plus précises, comme conditions m mima ; il renoncerait à ses phrases sybiliines concernant L'avenir de la Belgique et il exprimerait clairement ses ingéniions : si koji but est acceptable, il n'o •;>) ie dire. Chmme c'est la Kœlnische Zeitung qui parle v.insi, .il n'gst nullement téméraire de voir dans cet article des pensées de Berlin plutôt que le sentiment de n'importe quel Français. Ecoutez maintenant comment la Frankfurter Zeitung, dans *on numéro du même jour, 2-1 mai. fait parler le chancelier en interprétant ses déclarations à un rédacteur du World : « A nouveau le chancelier a déclaré que la ip-aix que fera l'AHeimighe devra garantir l'Empire contre des attaques futures d'une coalition II n'est pas nécessaire de démontrer que LA PAIX DEPEND EN PREMIER LIEU DE L'ASPECT QUE PRENDRA LA BELGIQUE FUTURE. Depuis longtemps. >1 a été expliqué que L'ALLEMAGNE N'EST PAS ATTEINTE D'UNE FOLIE D'ANNEXIONS AVEUGLE, ainsi que l'affirment ses ennemis, mais tiuTîLLE DESIRE DE? SÉCURITÉS CONTRE DES SITUATIONS COMPARABLES A CELLE OU ELLE SE TROUVAIT EN AOUT 1914. De quelle nature devront être ces garanties ? Cela ne peut se dire d'ans une interview de journaliste LES HOMMES D'ETAT DE L'ENTENTE L'APPRENDRONT. DÈS QU'ILS SERONT' DISPOSÉS A DISCUTER AVEC LES NOTRES SANS DISCOURS HAINEUX ET INUTILES. C'est ce que le chancelier o voulu dire dans sa conclusion très importante : Ce n'est que lorsque les hommes d'Etat ennemis se placeront sûr le terrain des réalités, lorsqu'ils admettront la Situation militaire telle qu'elle peut se lire sut 'toutes les cartes, que l'on se rapprochera de la paix. » Sur toutes les cartes... I.e rédacteur de la Kœlnische -Zeilung aurait-il vraiment pensé en prononçant ces mots aiux cartes d'Afrique et d'Asie, à ces cartes où on peut lire l'anéantissement de la puissance coloniale de l'Allemagne et l'ébranlement de la force turque 5 (Cest sans doute parce qu'il vit en Aile magne et qu'il est impressionné par ce qu'ii voit et entend dans les milieux allemands due M. Gérard, ambassarifeur des Etats-Unis à Berlin, déclarait ces jours-ci à un rédacteur de la Munchener Zeitung qu'il est optimiste : ii. Des semaines et des mois, a dit le diplo. mate américain, pourront encore se passe.! avant que la pensée de la paix prenne une forme décisive, mais rien no pourra éhranlot mon impression que la paix est déjà en ' route. » La'paix est évidemment en route : elle es! même en route depuis que le premier coup de canon a été tiré. Si M. Gérard s'est borni à vouloir exprimer cette 'pensée, on peui v.ir en lui un disciple de Mark Twain et et s'amuser de ce trait, d'humeur yankee : mais s'il a Voulu dire plus, il est permis do oroàre qu'il a oublié que pour faire'la paix comme pour faire la guerre il faut être deux.. t CHEZ ms ENNEMIS -))0« : NE NOUS LEURRONS POINT Le « Berliner Tageblatt » du dimanche 22 mai, raconte le « Times avait quarante-quatre pages, dont trente-quatre remplies rien que par les annonces, sans compter Un supplément illustré de quatre pages. Les <i llairtburgèr Nachrichtçn » du même -,-iî ( .ïit i vu ;rès'vf:r:ind fôi'mat. . ■' ! ; -.i i-?n t un numéro de seize pages, dont neuf pages d'annonces. Ce qui porte à croire que la disette de papier n'est pas tellement grande, en Allemagne ni le ral int'is'scment des affaires com-S-.n,v.i.iies tellement évident LA GUERRE VUE DE LONDRES —»o«— ] QUELQUES DISCOURS Londres, 28 mai. Il peut sembler étonnant, à l'heure où l'Italie soutient le choc des masses autrichiennes; où les falaises de Vimy voient se briser sur elles la vague des troupes allemandes; où Verdun se dresse, dans le sang et dans la gloire, comme un exemple et comme un symbole, — il peut sembler étonnant que des hommes publics songent à faire , des discours, que des auditeurs les écoutent... et que des journalistes les commentent.Pourtant, c'est sans ironie aucune que l'intitulé de ces lignes réunit les mots « guerre » et « discours ». C'est que ceux-ci se rattachent à celle-là, d'une façon tout à fait directe, et peuvent exercer sur elle, dans l'avenir, une profonde influence. * * * Passons sur le récent discours'de M. Ilu-ghes, le premier ministre du Travail âustra-i.. .i. i\Oii pas qu il soit d lui médiocre intérêt. M. Hughes, depuis son arrivée on Angleterre, s es.t consacré â un véritable apostolat en faveur d'une « grande Angleterre ». Lisez : d'une Angleterre forte. Et pour qu'un pays soit fort demain il faut qu'il sache s'imposer âujoUrdhui les suprêmes sacrifices. (Ceci ne s'applique pas seulement à la Grande-Bretagne.).Cest la thèse développée en cent occasions par M. llughes, avec un brio, une chaleur, qui ont fait sensat.on : service général, place à l'initiative, renforcement du blocus,renonciation définitive au manchestérianisme désuet, mise en œuvre de tous les moyens pour écraser l'Allemagne, tels , sont les points qu'il s'est attaché à développer. Les paroles qu'il a'prononcées cette semaine ont porté sur le même objet. Et il les a résumées dans une formule heureuse : « Si nous voulons frapper l'Allemagne au ccour, frappons-h d'abord à la poche. » Plus important est le. discours adressé au Parlement' britannique par Sir Edward Grey. Malgré certaines cireurs, à cause d'elles peut-èire, le ministre des Affaires Etrangères a toujours conservé, ici et i l'étranger, un grand prestige moral : car ces fautes là, seul un homme d'une absolue droiture pouvait les .commettre. N'est-cê pas lui, qui, au début de la crise balkanique, envoyait une note assez dure à la Serbie refusant d.' se soumettre aux exigences de Vienne ? N'est-ce pas lui qui ajoutait : ii II ne semble pas qu'une crise balkanique regarde la Grande-Bretagne «.N'est-ce pas lui qui offrait — quelle énorme ironie ! — à l'Allemagne d'intervenir pour apaiser son alliée, et conviait à une réunion. pacifique à La Haye l'impérial bandit qui rêvait déjà Louvain en flammes ? Mais du jour où la trahison fut dévoilée, où les illusions les plus tenaces durent tomber, l'attitude d'Edward Grey fut immuable : il n'v aurait point de paix jusqu'à l'écrasement total du parjure, jusqu'à la restauration du droit. Dix fois cette volonté tenace fut. affirmée par lui.Il vient de l'exprimer une fois encore, en réponse aux dernières déclarations de M. de. Bôtpjmann-Holhyeg. Une fois enccire il a dit la résolution des Alliés de ne remettre au fourrean qu'un glaive triomphant, après avoir assuré la paix glorieuse de ta ' Belgique et de la Serbie. Et il y a eu dans ses paroles une émotion inaccoutumée, lorsqu'il a rendu un pathétique hommage à l'autre Alliée, à la France qui, devant Verdun K se bat magnifiquement pour ses alliés autant que pour elle-même. » *** ■ Discours de M. Asquith sur la question irlandaise. Au premier pian, un fait : désigna" tion de Lloyd George pour débrouiller l'im-orogiio tragmue de Dublin. Cest, pour, les deux jouteurs, un succès politique incontesté ! A M. Asquith; beaucoup reprochaient,depuis longtemps, un certain -manque de décision, un opportunisme tardif, dans lequel d'autres voyaient, au contraire, une'habileté supérieure. Tous sont d'accord pour reconnaître l'habileté, à la fois, et l'audace, de la manœuvre actuelle. La révolte irlandaise s'est greffée sur une situation qui apparaissait déjà extrêmement périlleuse il y a" deux ans et que, depuis 'e début de la guerre ,tous les partis s'étaient entendus pour laisser de côte. 11 fallait résoudre la crise de 1916, et cela n'était pas facile. M. Asquith « joue la difficulté », ce qui est souvent l'élémentaire sagesse. Et il essaie de résoudre les deux crises en même temps, de façon définitive. S'il y réussit, l'Angleterre aura écarté d'avance un des plus lourds- soucis de l'après-guerre. C est le grand jeu. L'Asquitfi de jadis reparait, t}ui s'était juré de faire passer '=> Home P.ule et de dompter les Lords. Et peut-être la contradiction apparente de ses attitudes résulte-t-eile de la diversité des problèmes traités : d'un côté, des questions politiques; de l'autre, la guerre. En abandonnant celle-ci il semble avoir retrouvé toute son aptitude à traiter celles-là. Voilà la conception. Pour l'exécution, le choix même de l'homme qui en est chargé montre ce qu'elle sera. Lloyd George est, ';ar es.-ence, l'homme des réalisations. Ii voit clairement son but, et y va tout droit. Peu d'hommes, avant la guerre, ont suscité en ce pays autant d'ardentes admirations et i'e humés forcenées que le Chancelier de . Echiquier, par ses réformes fiscales. En ce 1 qui concerne les'munitions, la grosse artillerie, le'premier, ce civil a conçu quelle était ie ir imnorlancc militaire. Lorsque le Ministère des Munitions fut créé, on sait l'élan que son chef lui donna, dès les premières semaines, et les résultats qu'il obtint. Lloyd George est l'homme qui n'a jamais échoué. D'autre part, il n'est, pas compromis dans l'aventure irlandaise, ne s'étant jamais spécialement occupé de la question et ayant des amis dans les deux camps -Son entrée en lice est donc une chance de succès Et c'est encore un coup pour. l'Allemagne. Car c'est là la dernière maladresse boche. Sans la tension extrême des dernières .semaines et le bien définitif qui en peut naître la question'dTrland^ restait lourde d'an-noi'sses et d'inconnu. C'était une arme dont on pouvait toujours jouer. Mais l'Allemagne a voulu marcher vite, — comme elle vouii.t in ht cher vite on traversant la Belgique, le r août 1914. Des deux côtés, les choses oint l ourné tout autrement qu'elle l'escomptait, [j i'est elle-même qui a fourni les armes à ses. j vainqueurs. j *** C'est encore Lloyd George dont le nom r c-/ient sous ma plume au moment de vo es jai'ler du dernier discours. Vendredi d ti-lier, au Ministère des Munitions,s'adress ant l une délégation d'ouvriers de munitit aïs, Ldoyd George les a adjurés de renonce <r à eurs congés. Il faut connaître l'état d'esprit des An; glais 30ur imaginer — et encore très impai'liaile-ne.nt — le bouleversement total qu'une telle réforme représente. Songez que te preanier ministre, par exemple, au moment des p ires tensions, quitte Londres le samedi vers midi :i pour aller prendre à la campagne >> disent les journaux qui annoncent régulièrement la nouvelle « quarante-huit heures de repos bien mérité ». Dans toutes les classes, à tous les échelons, l'exemple est s uivi. Le samedi après-midi,non seiAment aucune boutique n'est ouverte, mais les organis mes publics chôment. A part le Board of Trade et quelques bureaux du War Office, paô un des organes rattachés à la guerre ne fonctionne. Encore moins le dimanche. Encore moins les jours de grande fête. Or, Lloyd George ne proposait rien de moins que 'a suppression du congé de Pentecôte et des prochains congés. Vous vous représente?; l'impression qu'a dû produire cette proposition!Et pourtant on l'accepte. L'Anglais s'adapte plus difficilement que tous les peuples à des nécessités nouvelles. Mais, à la Wigue, c'est peut-être lui qui s'y adapte le mieux. Et, pour amener de telles évolutions, la dialectique de Lloyd George use d'un moyen terrible, le dernier auquel recourent d'ordinaire les orateurs : la franchise. 11 a eu des ' mots simples et effrayants pour expliquer comment les quatre jours des fêtes de Pâques s'étaient en réalité traduits par huit jours de repos pour les travailleurs; comment la production de cette quinzaine avait été de moitié inférieure à la production nécessaire. Il a montré l'offensive de septembre. à Loos, arrêtée par le manque d'obus. Il a demandé aux ouvriers, s'ils veulent, la paix victorieuse, de renoncer « pour quelques mois « à leurs congés. ' C'est le seul homme quû pouvait demander cela. Son voeu a été exaucé. Et pas n'est besoin cïe souligner l'importance, morale autant que matérielle, d'une telle réforme. * & & C'est le bilan de la semaine. Il n'est pas mauvais. Un irait noir en a souligné la der-miere phrase. Hier samedi après-midi, les affiches annonçaient ; a Mort du général tîalliéni. » Comme toutes les nouvelles sensationnel-nes, celle-ci s'étalait partout, au coin des rues, sur les palissades., jusqu'aux portes des théâtres où la foule joyeuse affluait. Le soleil brillait, l'air tiède sentait la campagne, le mouvement incessant de la rue disait le luxe de Londres, la vie pleine, facile. Des autos neuves passaient, dans un scintillement. Derrière ies toilettes légères des femmes, un parfum flottait. Et, par dessus ce grand rhythme allègre, tout d'un coup, quatre coups sourds et puissants : n Mort du général Galliéni ». Tout de suite, le décor s'effaçait, faisait place à la France," à qui ce nom appartenait" tout entier. La France d'avant-hier : Mada--gascar. Celle d'hier, l'invasion, Paris menacé, une promesse romaine: puis Maj-noury tenant sur l'Ourcq, et Galliéni lui en-' voyant la Victoire, — en taxis! — La France d'aujourd'hui, son grondement de canon os semble battre le cœur du monde, — Verdun...Verdun ! Toutes les pensées ..convergent vers ce mot, toutes les^préoccupations, depuis trois mois, s'effaçent devant lui. Toutes' nos angoisses et toutes nos espéranoes sont suspendues à ses deux syllabes. Galliéni mort... C'est un peu de lumière qui s'éteint, ou plutôt c'est, la flamme qui passe en d'autres mains pour revivre demain plus éclatante. Ils seront cent, ils seront mille, à relever le flambeau sacré. Et c'est peut-être ce qu'il y a de plus admirable, dans cet admirable pavs. Galliéni mort aujourd'hui, Maunoury grièvement blessé voici cpielques mois. Les fleurs seront bien rouges, à la prochaine moisson irue feront les gens de France.Mais ils pourront les contempler avec orgueil, car on n'en aura jamais vu d'aussi belles. fT'ITT tatpfritiKsvlifnRtkjp »u«—■— " LE BILAN D'UNE SEMAINE Communiqué officiel du Grand quartier général belge : Au cours de la semaine du 20 au 2G mai, une grande activité a régné sur le front de l'armée belge, spécialement dans la partie nord et vers le centre. De vifs duels d'artillerie se sont démoulés dans la région à l'ouest de Ramscappelle et de Pervvse; cependant, vers Dixmude, les actions ont été les plus intenses pendant les journées des 22 et 23 mai; de violents combats à coups de bombes ont alterné avec de forts bombardements. Dans la soirée du 21 mai, un détachement allemand qui s'était porté à l'attaque d'un de nos postes établi sur la rive orientale de l'Yser, au sud dé Dixmude, a été repoussé par nos feux d'infanterie..A plusieurs reprises, nous avons exécuté des tirs de destruction sur les ouvrages allemands aux environs de Dixmude. Aviation. — Le 20 mai: au soir, au cours d'un combat aérien au large de Nieuport, un avion belge a abattu un aéroplane allemand c(ui est tombé dans la mer; un outre appareil ennemi, touché par le tir de nos pièces antiaériennes, est tombé également en mer: les occupants se sont noyés. L'avion a pu être ramené sur la plage. De concert avec des escadrilles françaises et britanniques, nous avons effectué des ex-néditions contre ' des baraquements et ilc-èhamps,d'aviation ennemis. »Of< 30 mai. — Lutté d'artillerie peu intense sur le front d® l'armée helge. Les sppathies des Suisses pour la BeSgiqus »cw Nous avons eu souvent l'occasion de louer la sympathie et la gémérosité dont la Suisse n'a pas cessé de faire preuve depuis le début de la guerre à l'égard de la Belgique et des Belges. Nous sommes heureux d'exprimer une fois de plus notre reconnaissance à la population helvétique après l'aociueàl vraiment fraternel qu'elle vient de faire à nos soldats venus des camps de prisonnière allemands en vertu de l'accord négocié par le Pape avec les gouvernements des pays belligérants.Les lettres de ces braves expriment une joie et une émotion sans bornes et ne tarissent pas d'éloges sur la cordialité de l'hospitalité qu'ils ont trouvée dans les différentes localités suisses où ils sont hébergés. Dès leur arrivée les concours se sont empressés pour fournir à nos soldats du linge, des livres, des douceurs. On nous signale qu'à Interlaken notamment, Miss Morrisscm a gracieusement pourvu tous les internés belges de linge de corps et de chaussures et qu'elle a installé un salon de coiffure, un atelier de cordonnerie et d'autres encore. D'autres initiatives analogues ont été prises ailleurs par des Suisses ou par des colonies d'alliés et' nous leur en sommes à tous profondément reconnaissants. Quelle doit être la ioie de nos soldats ain-> si choyés après l'enfer qu'ils viennent de vivre dans les géliennes boches ! Quelle joie aussi pour leurs familles qui sont écrasées sous l'oppression allemande lorsqu'elles auront appris que leurs chers soldats avaient échangé leur géôle contre un paradis.Que nos amis suisses trouvent dans cette joie une première récompense. M tiliiji ls Mis SUR LA STROUMA *—c— Mercredi 31 mai. Il est incontestable que, si nous vivions actuellement le dernier acte {te la guerre, les Allemands auraient un sérieux espoir (J obtenir, sinon une « paix allemande », du moins une u paix honorable ». Mais précisément nuus ne vivons pas le dernier acte de la guerre, ni même l'avant-demier et c'est pourquoi, malgré certaines apparences, les Allemands doivent- laisser là toute espérance de « paix honorable ». Ce n'est point parce qu'ils sont devant Verdun, devant Vflna et devant Salonéque qu'ils ont gagné la partie. A la guerre, il n'y a' que les armées que comptent. Napoléon occupait . encore presque tout.l' occident de l'Europe la veilis de Leipzig. ■Devant Verdun, où l'on célèbre dans ie fracas de l'artillerie ie centième jour de bataille, les Allemands ont engagé plus d'an demi-million d'hommes, — 800,000, disent môme plusieurs critiques, . et ' le ' colonel suisse Keyier évalue leurs pertes à 350,000 soldats. Us y ont ruiné plusieurs de leurs corps les plus réputés, notamment le 3" corps (brandebrurgeois) et le 1" corps bavarois. Pour préparer l'attaque, puis p-juf . faire face an déficit, ils oui, dû ramener de nombreuses troupes de Russie, rappeler (I ou 7 divisions des Balkans et transporter quatre divisions, parait-il, du front brttar,-raiqwe à la Meuse. Or, l'Allemagne semble bien arriver au moment critique où il ne lui doit, plus être possible de constituer de nouvelles unités. L'offensive, — grosse mangeuse d'hommes, — a aussi coûté cher à l'armée autrichienne dans le Trentin, et c'est à l'affaiblissement ces quelque 15 divisions dont le gé-uérail Conrad von -Hosttendorf dispose qu'il faut attribuer l'essoufflement de son attaque. Par contre, les Italiens, dont les réseî-yes de soldats sont considérables, ont eu leToisor de mettre en ligne le.urs renforts, et on eu trouve la preuve dans le fait que le trafic normal des chemins de fer a repris sur la ligne de Vérone-Venise. Sans doute Rove-relo et Trente ne sont plus menacés par l'armée du général Gadonta ; sans doute •Borgo est évacué : mais l'offensive ennemie parait enrayée : elle a coûté beaucoup de sang et, 'an" point où en est la guerre, les empires centraux ont plus besoin d'hommes que die terri toires. & tic 11 est assurément fâcheux que l'armée bulgare ait pu se saisir d'une partie du ccrtirs de la Strouana dont les forts et les lètes de pont eussent été d'excellentes places d'armes pour le départ d'une offensive oj-liéé en direction de Philippopoli et de Sofia. Cependant il convient de in- po'.nt exagérer l'importance de la mésaventure. Ou peut regretter assurément que les Alliés aient cru pouvoir, compter sur l'armée grecque pour garder' ce fleuve : mais le r»*3ret sera moins vif si l'on considère qu'il devait être . fort malaisé, sinon impossible, pour l'armée de Salonique de garder -elle-mêm^-le emi-rs d'un fleuve .distant de sa baseTte plus de cent kilomètres. Ses postes y eussent court» de grands risques. Après cmiiiic avant l oi-■i.isi.t.ion die la Strouma, les forces en présence restent les mênee;, et '-'est eelli surtout qui compte. L'armée du général Sarrail doit nltaquer et vaincre l'armée bulgare, plus ou moins renforcée par quelques révisions .austro-allemandes. Que cette force ennemie soit à Monasûr, fir lu Vardai- ou sur la Strouma, les conditions essentielles die l.i lutte n'en sont point changées et il est évident qsie, même si la Strouma était restée en la ]>ossess.ion de l'armée grecque, l'armée aljiée débouchant de Salonique n'aurait pu' marcher tranquillement vers le nord avec la menace bulgare sur le flanc droit Beaucoup se demandent pourquoi l'armée alliée de Salonique n'a point, encore sonné le boute-selle et le rassemblement. L'explication paraît en être fournie par le fa.'! que le transport de l'armée serbe de cirt Mi a Salonique .vient seulement de s'achever, et Port heureusement : cë qui est 'ont à'la Imwnge de ! ri marine française. \vec 1<<),000 eu 150,000 Serbes de renfort, on peut espérer que le général Sarrail ne

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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