Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 12 Februar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4b2x34nk8v/
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22 ANNÉE. - •Série nouvelle. — ■2TV>-vC u«M*iàxun >«S«M A*«U,. w^*l< »*t:M.*««K."C3W» - N* 460 Le numéro : î® Centimes (S SEMTOI1S il® FHOOT) . . -. —-~r**MMrtvvrr3?r"?cf.-f-.'B vms.-MHBZ -rjmttr •***!<. tii'.i mî^ï3K^ïWJtttMEC32KMiVSnE Samedi 12 Février 1956 !7&ÏÏIS0zjmwca : ,'SiAMax ?ggixorcafc; r.vj>a^ t n nx^isess^wzxiCgaaro RÉDACTION & ADMINISTRATION Hier rte de la Bourse — LE HAYES Téléphone : Le Havrs.n" l'±,05 Siîsctefiî : FSBKAîîS fiETOA? Tontes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées sS'^ti'ue de la Bourse, Le Havre. LONDQN OFFJCES 21,Panton Street (Leicestes' Square s.wj» LE XXe SIÉCLE Quotidien beige paraissent au Havre ABONNEMENTS Franc© 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. SO par trlmestro Angleterre.... 2 sh. 0 d. par mafs. » 7îh.®d. par trtmoatrê Autres pays.. 3 fr. j> par mois. » . 9 fr. j> par trîmastro PUBLICITÉ S'udPdsser à l'Adminis tration du Journal au Havre ou \\ Londres Annonces 4' page: 0 fr. 40 la ligne Petitesannoncos4* pa^e: 0rr.30?aligne Les petites annonças sont également renies à la Société Européenne de Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Pourquoi F Allemagne tient à mie paix séparée avec îa Belgique Oi»j la Aptomotie officielle et .officieuse le rAItemasmc multiplie en ce moment les efforts poursôdmre la BeJ^e par le >m-rafle d'une paix séparée et la dé'.^che.. dt. Sf aS le. fait n'est pas douteux pour nui lit te jewraaux (i'Oute-e-Kwa. _ Il ne se passe 'de jour depuis quelques semaines où l'un ou l'autre d erihre eux se nous apporte quelque article ftatteui, a-maMe,. caressant r.our la Belgique, - son Roi, son cmi.wmeîïicnt. Nous avons reproduit à ce propos dfcs extraits bien significatifs. La. « Koei--nisohe VoJkszeit-wag » du 3 feviwnous apporte encore un écho intéressant d une poie-imjfcpie en'oe deux grands journaux allemands. „ .. . , . M. Th. Wpjff ayant fait çnef, dans, te k Berlin, r Tagoblntt. » à la « Deutsche Ta-geszei-tang-» de préconiser une politique d'ateerpton. in-Ktliable, le eointe Revent-losw se défend contre ce reproche et ajoute : t. IS'ous contestons qu'il y ait dans n'importe quel parti un Allemand réfléchi qui soit partisan d'une nolitiaue d'absàrplion insatiaote, en général ci .1 PROPOS DE LA BELGIQUE ES PARTICULIER. » Si on réfléchit quio le comte Reventlow est un pangsraïamste de marque et si on songe d'autre part que la presse allemande fait partie de l'oraurfsstton allemande et qu'à ce titre la ' discipline y supplée souvent à l'intelligence. on avouera que te concert lénitiï qui s'élève de l'autre côté dlu Rhin n'est pas simplement l'effet du hasard.Peut-être, des lecteurs se Oemanderonï-ils qued intérêt particulièrement pressant VAlltenmgne peut avoir en ce moment à ces manœuvres., Elle y a exactement le même intérêt qu'en août et. en octobre 1914. lorsque les . armées impériales maîtresses de Liège et d'Anvers * s'efforçaient, d'obtenir que. l'armée belge se désintéressât de ,a lutte. Il s'agissait alors pour elle de pouvoir .mfirefeer de l'ayant, il s'agit aujourd'hui de pouvoir se replier "5e a autant besoin maintenant de ceci avait alors besoin de cela. L'Aïiemagna -ôam.pïei que per sonne la grosse menace *. militaire tics alite. EHe a essa. esivemenl d'obtenir que la Russie, -e, l'Angle terre déposent les armes, partout ses avances ont été reipoussécs avec une déci sïon qui fait prévoir l'énergie des coups d* demain. La diplomatie ayant échoué, il d! reste donc à l'état-major qu'à s'assurer de: conditions plus favorables pour la lutt-f désespérée qui s'annonce. Et c'est-id qu< se révèle l'importance du rôle qu'on vou drait faire jouer à Jà Belgique. Du point de vue militaire, I'évacuatior da notre pays s'impose à l'Allemagne, r y a longtemps que les années du Kaiseï auraient amitié nos provinces, sans les eon sidérations politiques qui les obligent à y rester. Supposez que le gouvernement belge con sente à faire - raix avec I' \,l*,rrwilBfio eeïloci garde devant le monde figure dt grande puSssa.i ■ vietarieuse . nmgn^m-me, elle désanve. sans compromettre l'avenir. une armée qui pour être petite est loin d'ètire méprisab'e, cQàe retrouve pour sa dé' fense des contingents irnimobiiisés par lo résistance de la population belge et — faii capital — cite eut rétrécir ses lignes et les renforcer po'i. • '"itenir le choc décisif sui îe front occidental. Aussi n'est-il pas exagéré de dire que s l'Allemagne parvenait à obtenir ces résultats, elle remporterait une grande victoire. Comme elle ne peut, dans les coraditions actuelles, en ■ espérer d'autre, il ne fa-uit pa.s s'étonner qu'elle apporte tant de .ténacité è !a poursuite de son buit. Ï1 n'est pas dt tnoyen qu'eSUe épargne pour ébranle,r la oonfiance des Belges dans le succès final ci. les séparer de leurs alliés. Rappelez-vous avec queËe joie elle a accueilli les arguties opposées par quelques aveugtes à l'adhési-or de ta Belgique au pacte de Londres. Ceft< joie n'était ni feinte, ni déraison,n.-able. Ell< sera sans lendemain, le peup' belge n< voûtant à aocit prix de la raiboiteuse .que l'Allemagne peuit lui offrir et ne se dissimulant aucun, des péniis nsxouds k momclre défaillance la condor -ait Ed. LAfiEY. Les Flamaads et laflam^sdisatiss de rUfiivBrsiiô d§ Gasd Nous lisons dans la « Métropole » : » Le sentiment des Belges au regard d. ia fiamandisation -par les. Allemands de l'U diversité de Gaad est indiqué par les signa tnres déjà apposées sur la pétition deman dant au gouverneur-général d'abandonné: cette mesure, et qui fait en ce moment soi tour de Belgiqus. Aux noms que nous avons déjà cités i faut ajouter ceux de MM. Maurîts Sabbe Etn. De Ruydt, August Vermeylen, Prof (Gilles, Prof, llenen; Delannoy et Ran-daxhe, .conseillers communaux d'Anvers Frédéric Delvaux, représentant. A. Gand, la pétition a recueilli entro au tes l'adhésion de MAI. Anselle, échevin e repi-ésentant, De Bruyné, échevm et di Prof. Paul Fredericq. La n Vlaamsch'è Post " clame que le sé nile Pieter Backx et le doux Van Kerckho ven-Donnez ont virilement refusé de signe: " la pétition-zvvanze n, mais elle se gardi bien de faire ressortir que les trois signa tfiires du projet de loi portant flamandisa tion de lùniversité gantoise déposé ai Parlement belge, à savoir MM. Franck. Van Cauwelaert et Anseele, se sont pr'o noncés maintenant contre la flamandisa tion sous le régime allemand. Cette unanimité n'est-elle pas significative au Dossible? >> ÎI s'y s pas su ds diliguê du Seuvirnsmessi feglge à Berne Le « XX0 Siècle » a reproduit le texte des paroles que.d'après le Père Hénusée, le Sou-verài'n Pontife aurait autorisé l'éminent re-Jigie-u-x -à répéter en Beigiqiue. Publions à nouveau ce texte, qui a déjà paru dans le n XX" Siècie d du S janvier : « Le Pape m'a dit et m'a dit de le répéter dans les tranchées- belges depuis Nieuport jusqu'à Y près, da le répéter aux soldats, aux officiers, aux civils,, aux aumôniers, aux gouvernants et au Roi lui-même, qu'il estime que la. Belgique a droit à réparation intégrale de la part de VAllemagne, au'Il ne consentira, jamais à proposer ses bons of-jices pour aider au rétablissement de la pair, que si la Belgique est au moins reconstituée' avec ses territoires d'Europe ci d'Afrique tels qu'ils, étaient avant la guerre, dans la plénitude de sa liberté et de tous ses droits internationaux, ancien dams toute leur entièrelé vis-à-vis de tous les peu/ples, sans-' préjudice d'une indemnité adéquate qui serait lixée après un inventaire minutieux, de la restavratioTi de tous ses monuments, de la reconstruction de ses usines et habitations et xle la restitution des biens privés. » On. sait quê. l'exactitude des paroles prêtées à Benoit XV par lo Père Hénusse i été contestée dans VOsservatore Romano ainsi que nous l'avons signalé dans 1e XX' Siècle du' lundi 7 février, en faisant observer d'ailteu.rs que l'Osservatore Romano, simple mur où la Secritairerie d'Etat t'ait <te temps en temps coâter une affiche officielle, n'a aucunement le- droit de s'intituler l'organe officieux du Vatican, Dans l'Information de Paris du vendredi 11 févurér, qui reproduit un article publié par vin. journal flamand de La Haye, nous voyons qu'un aumônier belge, i'abbé Pau-vreis, se porte garand de l'exactitude des déclarations du Pane au R. P. Hénusse et dioune nur l'eniprèvue du religieux et| du Saint Père toutes sortes de détails précis. ' - Sains vouloir mettre le moins du mondfe-èn doute les informations de ce digne aumô-' nier,- nous prenons la liberté de lui faire observer -qu'il se trompe- en écrivant que le Père Hénusse a été envoyé à Rome par le. gouvernement belge. Nous savons de la meiHeure 'souk» que le Père Hémusse est allé à Rome de son propre mouvement, et que personne ne l'avait chargé auprès du Saint Père- d-'une mission qjue'con.quc. Rien de plus naturel d'ailleurs : la Belgique est représentée à Rome par un homme d'Etat doublé d'un diplomate oui est entouré i Romie de la sympathie et "du respect universels. Il n'eût été digne, ni du gouvernement beige ni de M. Jules Van den Heuvc-l d'envoyer au Saint Pères P°ur quelque motif que ce soit, un ambassadeur in parlibus, si distingué fût-il. Le Fejer du solda! belge Nous apprenons, avec une satisfaction qui sera partagée par nos amis militaires, qu'un a Foyer du soldat belge » est sur le point do s'ouvrir au Havre. 'Nos militaires en congé y trouveront le gite et le couvert. Le comité qui s'est fondé sous la présidence de Mme Jules Renkin, a obtenu le haut patronage de M. de Broqueville, ministre do la guerre. LESFAITSDUJOUR Une entente financière vient d'être conclue entre la France et la Grande-Bretagne. la Pi.ii' r. de Londres va être ouverte à ta négociation des titres appartenant à, des Français, à condition nue cette négociation ait lieu par l'intermédiaire de la Banque de France et de la Banque d'Angleterre, et que le produit en s°it employé à payer des achats faits cn ~ Angleterre. La Banque d'Angleterre prêtera^ ses bons offices à la Banque de France pour faciliter l'ohtentjon de crédits commerciaux en A»i-gleterre.Des dispositions ont été prises en outre en vue du paiement des achats faits en Angleterre et aux Etats-Unis. iVWWWWMJ D'après la Gazette de Zurich, la crise gouvernementale au grand-duché de Luxembourg a pris de telles propartions qu'on enpisane comme inévitable une dissolution SeTâ Chambre. tvvvwvwvv* L'Allemagne a proposé de régler Va-ffaire de la Lusilania de la façon suivante : elle 5 reconnaît que des représailles ne doivent, pas être exercées quaiid des intérêts neutres peuvent être touchés. C'est liï~ un- désaveu " atténué du torjjitlage. L'Allemagne déclare en outre qu'elle ton-, sidère le payement d'une indemnité pour les \ morts, non comme ûnr complaisance, mais comme uns obligation. Elle garantit à nou-' veau que les vaisseaux non armés ne seront pas coiilés sans avertissement, à moins qu'Us ne.tentent de s'échapper, mwwviwï [ A la séance éle la Chambre grecque ae jeudi, le gouvernement a défendu peu . tique contre les attaques de M. Dimitraco-. ;poulos, ancien ministre, qui admel'aii la • nécessité de la neutralité hellénique, m .is: . blâmait .l'action,, du gouvernement dans '. l'exercice de cette neutralité. La Chambre, ùvpelée à se p-ni''V-çr fi i dessus, a lait confiance gouvernement par 26ô voix sur 272, votants. On signale ■ cependant un vif mouvement d'opinion con- ■ Ire le cabinet Skouloudis. Et ■ a ne sont pas seulement les journaux vénizél'istes qui s'en font l'écho, mais même la presse des partis youvernemenlauXi. 105 TRD'JPES [fi mm UN TELEGRAMME DU ROI ALBERT. -LES ELOGES DU GOUVERNEUR GENERAL ide l'AFRIQUE EQUATQRIALE FRANÇAISE. Le « Bulletin Administratif i> du gouvernement local de Borna publie en supplément les avis suivants : 1° Je suis heureux de porter .à la connaissance du personnel de la Colonie et du public le télégramme suivant qui m'a été adressé par S. M. le Roi : « Premier bataillon du Katanga est porté ordre du jour troupes campagne frontière orientale Congo pour bravoure et hautes qualités militaires déployées dans combats livrés Saisi du 25 juillet au 2 août Grand Quartier Général, le 25 octobre 1915. ALBERT, n 2° J'ai l'honneur de faire savoir que le gouvernement de Sa Majesté Britannique a remercié lo gouvernement belge de la promptitude avec laquelle les troupes belges arrivèrent sur la Saisi (Rhodésie) lors d'une attaque de cette position par les Allemands .du 25 juillet au 2 août dernier, ainsi que pour la vaillance avec laquelle elles repoussèrent cette atta<jus. Le gouvernement de Sa Majesté Britannique ajouts que les rapports qu'il a reçus insistent sur le courage déployé par les troupes belges et sur l'efficacité do leur intervention.Le Vice-Gouvemeu-r général, ff. de Gouverneur-Général, E. HENRY. 3» Extrait du discours de M. le Gouverneur-Général de l'Afrique 'Equatoriaie Française, prononcé le 14 juillet 1915, à Brazzaville : « Jo manquerais,par ailleurs, à un devoir qu'il m'est doux de remplir, si jo m'associais aux" éloges que je viens de faire de nos vaillants soldats, les troupes du Congo belge " Avec cet empressement qui double le prix des offres.le gouverneur-général Fuohs les a Mises à notre disposiition, largement et sans réserve, dès que je lui en "ai fait la demande. Dans les différentes rencontres où ces troupes combattirent à nos côtés .l'ennemi commun, leur solidité au feu, le courage et le sang-froid de leurs officiers ont témoigne de la valeur de leur concours. Cette confraternité d'àrmes que les. circonstances ont réalisée dans, le centre africain, comme dans nos métropoles, ne peut que rendre plus étroite et plus précieuse pour nous Français la sympathie qui a toujours existé entre les deux colonies voisines et au® les conjectures actuelles ont eu pour heureux effet de transformer en les liens d'une solide et dur ble amitié, pour le plus grand profit de notre commune civilisation en Afrique. Il m'est agréable de saisir l'occasion de la présence de M. le commissaire-général Moulaert, qui a bien voulu prendre part à cette réunion, pour exprimer publiquement nos sentiments d admiration pour Jes belles troupes du Congo belge et nos •ardentes sympathies pour la colonie soeur. » Le cardinal Mercier à Semé HOMMAGES UNANIMES Sous le titre, « Un prince de l'Eglise », notre confrère Jean Bar écrit dans le ■i Courrier de l'Armée » un bel article dont voici le début : a L'archevêque de Malines est assurément, à l'heure présente, dans 'le monde civilisé, avec le Roi, le général Léman et Adolphe Max, l'une des ligures les plus en ■relief par la beauté morale qui s'en dégage. Les Beiges, et d'une façon générale les peuples latins, on peut l'affirmer, vénèrent son nom et le laudinent. Les Teutons le respectent et le craignent. Une grande force doit nécessairement s'exhaler d'un homme qui, faisant 11 des. préjugés sociaux, poursui', au détriment de sa liberté et de sa vie, un but élevé, magnifique. Comme au temps où, à Rome, les héros êponymes donnaient leur nom à un événement ou à une époque, le souvenir du Prélat de Belgique demeurera inséparable de la guerre. Il appartient désormais, lui aussi, à l'Histoire. » Mais pour ceux qui connaissent l'archevêque de Malines. dans sa conduite chevaleresque, rien n'étonne; suivant le mot souvent répété, il n'a pas changé de nature. » Dans son professorat, dans sa vie intime, il a été un donneur d'exemple; prince d<> l'Eglise, il n'est pas autre chose aujourd'hui. Esprit large et profond, il s'est volontiers rapproché des autres hommes, peu préoccupé de savoir si, en matière philosophique ou religieuse .ils pensaient comme lui : Hector Denis, Paul Janson en ont eu des preuves; Emile Vandervelde, Paul Hy-mans, Goblet d'AIviella en attesteraient aisément. " » Feu Jules Le Jeune, l'ancien ministre d ; la justice, dont on aime à se rappeler la noble physionomie, et qui consacra son existence de jurisconsulte et d'homme au relèvement des infortunes judiciaires, éprouvait une véritable affection pour le cardinal Merrer; il l'aimait pour sa franchise spontanée autant que pour sa droiture et pour a science. Il pensait comme lui que, pour -^signer des batailles morales, les hommes doivent s'unir et se rechercher -par les côtés (mi leur sont communs. En dehors de rruoi. «chacun doit pouvoir vivre sa part de vie dans la parfaite indépendance, qui est propre à chacun des caractères.» LE PROCES DES COLONEUS SUISSES AURA LIEU EN' MARS »ott Genève, 9 fév. — La Gazette de Lausanne annoncé qu'il est à peu près certain'que le procès des deux colonels aura lieu à la fin dé ce mois, ou au plus tard dans les premiers jours de mars. En outre, dans les milieu^, compétents, on a complètement aibandonné 1 idée de juger celte affaire a huis olos, comme l'idée en- avait été éonise dama k courant du mois dernier. Vaines manœuvres sur un cercueil Dans son numéro du 5 février 1916 (n° lûS), la Gazette populaire da Cologne / fait l'éloge funèbre de la Vlaamsche Stem, n morte d'inanition il y a quelques jours, ainsi que nous l'avons annoncé, malgré les gui- y «en- et-les mark qui lui avaient été dis tri- a btiés libéralement. Le combat du Cid finis- . sait faute de combattants. La Vlaamsche Stem est morte faute de lecteurs. On a bien a raison de d'ire que l'histoire est un- recommencement... / Naturellement, pour la feuille do M. Ju- | liuâ Bachem, le décès <le la Vlaamsche Stem f est uns calamité publique. En conduisant te (teuil de ses amis et. complices de La Haye, M. Bachem montre le poing au gouvernement belge, coupable (lavoir « privé de pain » tes sieurs De Clercc et Jacob, les <&ux traîtres qui, sous prétexte de défendre Ç «s droits du peuple tlamand, travaillaient, I dans la Vlaamsche Stem, à gagner la Flan- fc dre à l'Allemagne. Loi» de défendre les droits du peuple fia- c mand, les traîtres Jacob et De Cleicq les 1 auraient compromis si. le sentiment du peu- i pie be:!ge, des Wallons aflssi bien que .des Flamands, n'était-pas pour ainsi dire u,fta- { oinjs-inén-t favorable aux revendications « linguistiques de ceux-ci. Après avoir été frappés par leur, gouvernement et reniés par . tauirs compatriotes, voilà ces traîtres flétris par dessus le marché par les éloges .de-la < Gazelle populaire de Cologne. C'est com- t rlet. 11 est ù espérer que l'organe de M. Ba- > chem n'attendra, plus longtemps avant.de { pousser des gémissements identiques sur l'infortune de Van, Impe dont, .nous .avons, t l'autre -jour, réVélé lès exploits. Ço singu- < lier conducteur des travaux publics vient d'ailleurs d'avertier publiquement que la i » Jeu'iic Flandre,-», dont il était un des plus ,< beaux ornements, travaillait bel et bien au i service de l'Allemagne et qu'elle avaii la g fâche, de préparer la réunion de la Flandre' ■< à l'Empire. Il n'est pas possible que l'honorable M. Heileputtè, ministre des Travaux I p-ubldcs, fasse attendre à ce traître la révo- i cation-qu'il a si amplement méritée. ; » 1 Ù a ; Dans une autre .édition (n° 101), la Gazette populaire de Cologne accuse.le gouverne- ' ment belge a de faire déclarer par ses par-ti ian-sr- lcs Wallons et les fra.nsqu.ULoi's flamands, que les Flamands qui luttent pour leurs droits linguistiques dans les limites de la Constitution, belge sont traîtres à la Pairie, et de faire annoncer qu'après le retour en Belgique les Flamands verront leur caractère ethnique complètement supprimé ». La Gazette populaire de Cologne admet donc que le retour en- Belgique du gouvernement belge n'est pas une chimère. De la part d'un journal qui célèbre tous les jours : la victoire de l'Allemagne sur tous ses euac-; mis, cet aveu est piquant... Quant à ces prétendues déclarations d-u gouvernement belge,- est-il besoin de dire qu'elles sont inventées de toutes pièces et de défier l'organe do M. Bachem d'en indiquer avec précision te texte, la date, l'auteur 1 En fait de précision., la Gazelle populaire de Cologne se borne à reproduire, d après un journal emboché d'Anvers, Antwerpén bo-ven un soi-disant « appel aux Wallons » écrit par. on ne sait qui, publié on ne sait où, et où un auteur masqué, mais qui sent le boche à dix lieues, exhorte les Wallons ; à demander la réunion des provinces wallonnes à la France. Un© foie de plus, le vieiS adagei latin is fecit cui prodest nous mettra sur la trace des auteurs de cette manœuvre. Si l'on- pouvait persuader aux Flamands, eu, vain sollicités depuis dix-huit mois par les amis et les complices da l'Allemagne, qu'il y a en Wallonie un mouvement en faveur du déchirement de la Belgique et de l'annexion de la Wallonie à la France, ne serait-il pas plus facile à ces messieurs de Cologne et de Berlin dte débaucher la Flandre. die la détacher de la patrie belge et de la. gagner à l'Allemagne ? Voyez-vous percer ici le bout des oreilles boches ? Faire écrire et faire répandre par quelques pauvres diables, qui ne sont peut-être pas plus Walllon® que M. von Riss-ittg, des écrits «n:tS-pa.tiriotique\5, puis se servir de cette prose pour ameuter les Flamands à la fois contre les Wallons et contre la patrie belge : i"idée d'une ruse aussi grossière ne peut avoir vu le jour que dans une cervelle allemande.Rions-en tant que nous pouvons. De tels spectacles, d'un comique aussi intense, font du bien ; c'est une première revanrhe que-mous pre«o>ns sur l'Allemagne, en attendant les auitres. LES PERTES ALLEMANDES : Voici le taHeau qu'en dresse Je Colonel Repington, dans le « Times Total 1914 : Août 9,213 Septembre 123..f?3 Octobre 279.757 Novembre 235.«85 Décembre 201,952 Total 851.630 ! 1915 : Janvier 1G3.WV1 ! Février 98.21-1 1 Mars 135.834 ; Avril 135.302 ■ Mai 107,034 < Juin 18?.78fi i Juillet 159.977 Août 146.193 I Septembre 17A081 ■ Octobre t S". 109 ] Novembre 190 p«2 ' Décembre '. 66.435 I Total 1.789-4*5 < Janvier 1916 environ 36.000 < Total 2.^7.075 la lettre Se l'épiscopaibelge 1 m évèqaès alternants traduite i en Italien Dans le « Se.colo » du 7 février, un corres-jndant de Rome annonce la mise prochaine i librairie d'une traduction italienne de la titre de l'êpiscopa-t beige aux évêques nlfle-iflnds. I^auteiur de cette correspondance lalyse assez longuement dette- lettre, dont célèbre la. dignité, le ton élevé de cK-sçus-071 et la force des argume s. Il estime ne ce document est appelé à avoir un grand îtenfeiemettt et se demande si les évêqueg Steanancîs vont continuer à se taire. itselMojïsiimlFllis ' UN TRAITRE JUG2 VINGT-CÎNÛ ANS AVANT SA FELONIE Il est Intéressant de noter que les rares oncours que les Boches ont pu obtenir en ielgique leur viennent de gens tarés et sans ; moindre crédit. Nous avons dit récemment qu'un ex-offi-ier de l'armée belge, le major Girard, avait ublïé dans dos journaux embochés de Bru- - elles des articles en laveur de la paix ! La vaillante « Libre Belgique ». dans son ernier numéro de janvier — le 59" ! — écrit ce sujet : (i Ce revenant de ï'ajitiïatriotisnM n'en est •as à une félonie de plus ou de moins. Il est jugé depuis longtemps. Au mois "août 1891, le « Gaulois » rapportait l'avis 'un ancien ministre belge sur cet indésii-v,-.le de notre ar-niéc. Ecoutons le jugement ui. est encore d'application : « Lo major Girard mène une campagne . .bsolume'nt anti-patriotique, indigne d'un an-îen officier supérieur de l'armée belge. »- Vous savez, n'est-ce . pas, que, à la Uiambre, lès catholiques et les libéraux ont toujours divisés, et qu'il suffit que les ns lassent uoe proposition quelconque mur qu'elle soit combattue, avec la dernière ;nergie par les autres. » Eh I bien ! quand il s'est agi de proles-er contre les révélations (?; du major G:-•ard, les partis ont disparu ; il n'y a plus eu. i la Ghéri-ibre. que des patriotes belges qui, inaniirjemenl, ont blâmé les actes du mu-or Girard. » M. Paul Janson a prononcé un violent liscours, quia démoli, comme un.château de îartes, les assertions avancées par le fhajor. s'otre collègue, a dit ente autres choses fort listes, que, en 1870, un nouveau traité, con-irmatif de notre neutralité, a laissé complè-ement dans l'ombre le traité de 1831, et l'a ,ei.u pour non existant. » Donc, il ne peut plus être question de ce .raité, et il faut une bonne fois renoncer- à soutenir que soit les fortifications de la. Meuse, soit celles d'Anvers, soit toutes auras établies en Belgique pourraient être oe-:upées par l'armée' d'une dés puissances ;arantes de notre neutralité. Non, certes, notre royaume n'est nullement lié, et si l'on a fait élever des lignes fortifiées le long de la Meuse, c'est unique-, nent pour nous défendre et non pour mel-:re à exception des clauses d'un engago-nent pris avec l'Allemagne contre la France. Nous n'avons à opter ni pour les Frawj.ûs u pour les Allemands, nous désirons entretenir de bonnes relations avec tons nos voi-îins, et surtout nous voulons restar Belges! I .a seule chose que nous ayons à cceur de :lt rendre, c'est notre indépendance Tous les Belges, vraiment -patriotes, vous tendront le même langage — à l'exception xjutefois, du major Girard et de ses quelques -.mis, qui. eux. sont tellement patriotes, ju'ils en onl perdu la raison. » La ir Libre Belgique » ajoute : » Ce langage l'un ancien ministre en 1891, fait bonne justice de toutes les inepties que ressasse à nouveau le major Girard. Déjà jugé, il y a 25 ans, cet antipatriote i le sort qu'il mérite : il prend ses invali les... dans le « Bruxellois » ! Pouah !... » LE PILLAGE DES VIC;IAUX EOLLÂIDO-BELGES PROTESTATION BU GOUVERNEMENT DES PAYS-BAS A la suite des « Nouvelles de Maastricht », lous avons sign&lé les vols perpétrés par es Allemands en Belgique au détriment des sociétés exploitant des chemins de fer vicinaux.Nous disions notamment que sur le groupe de Maesfricht seul, les Allemands avaient jnlevé 10 kilomètres de voie, 2 locomotives, 12 wagons fermés et 40 wagons à hausser :es. Et le fait était particulièrement grave ■n ce sens que la ville de Maestricht et la •rovince du Limbourg hollandais sont iar-^emenl intéressées à ces vicinaux hollando-seilges, dont Maestricht est le centre et le joint de départ. Aussi la protestation ne s'est-elle pas fait attendre et le gouverne nent hollandais a envoyé une note très fer-ne à Berlin pour demander réparations. lin attendant le pillage continue de plus selle en Belgique occupée. C'est ainsi que es Allemands ont pris — et prendre, c'est -oler I — sur le seul groupe des vicinaux le Louvain et Bruxelles un total qui e'élftve ■xactement jusqu'à présent à 20C wagons ,;acs, 60 wagons fermés et 15 locomotives. Soïétê est actuellement à feu près dan* impossibilité de -continuer sôii serv;ce Au dépôt de Bilsen de la Société limbour->eoise de tramways — Limburg'sche Stoom-ramweg Mv —l'on a exigé la livraison de i- locomotives, 15 wagons fermés et 30 wagons bacs. En outre les soldats allemands iémontent actuellement la section Genck îutendael appartenant à. cotte société, ainsi iuo la section Tournebride à Smecrrnaeu, appartenant aux Vicinaux de Maestricht, lui avaient perdu déjà la section Canne-■Vonck. On sait que ce démontage se fait rès rapidement : les soldats mettent la voie i nu et enlèvent ensemble les deux rails parallèles avec, y attenant, les billes qui les relent et. tout le petit matériel : éclisses, ai-'uilles, etc. Ces portions de voies ferrées, ces wagons, . ;es locomotives sont • diriyés sur le front iccidental, où les Allemands préparent un énorme réseau ferré secondaire avec bosu. coup de hôte. t DERNIERE HEURE CûffifflBaiqïiê ofieieî frisais Paris, 11 février, 15 Heures. Aucun événement important à Signaler au •ours de la nuit. UN DON DO EOI GEOEGE V i.ix famillesdes soldats belges internés Le Roi d'Angleterre vient d'en.vover à M. fiastings Pimbury, délégué de l'Union des Comités, à Londres,, un chèerue de 2.500 fr. în laveur des femmes et enfants des soldats belges internés. M. liastings Pimbury, en coitehoralioa avec 1' «..International Oafholdc Oub » de Londres avait fondé, dès lé début de la guerre, le « Comité officiel de secours aux victimes, belges de là guerre' » qui. en août 1915 avait recueilli environ frois millions do francs pour nos compatriotes restés an pays. A cette date i! céda son organisation-au, « National Relief Commiltee » et offrit ses services à M. Vandervelde. Depuis août, jusqu'à'ce jour il a recueilli' plus dé 150,000 francs en faveur des soldats belges, dp leurs femmes et de leurs enfants. Ce grand ami die la Belgique, qui a habité Bruxelles pendant une vingtaine d'années et considère notre pays comme sa seconde patrie, a droit ;i la reconnaissance de tous nos com,patriotes.08 jjoizra®! as pssi sis*® ®®aé!s isEs g® ramas i m AœsMeFFs. S emi% sus Misses la Bssaés'o» FRANÎCE ET BELGIQUE [g ps ieif Élu» lijcjâe PAROLES ENERGIQUES DE M. LOUIS BARTîOU M. Louis Barthou, le grand ministre qui a su donner à son pays, malgré des op-co sitions forcenées qui n'ont d'ailleurs pas encore pardonné, la loi de trois ans, continue, éloigné du pouvoir, une courageuse propagande patriotique. Dimanche dernier; au cours d'une grande réunion organisée par la a Ligue nationale contre les embusqués », fondée par la « Liberté », M. Barthou a prononcé un éloquent discours, où, après avoir flétri « les gens qui ont pu se dérober à leur devoir », i! a dit en terminant ; n Nous,Françai§, d'accord avec nos alliée, » nous ne déposerons pas les armes tant » que les Allemands ne seront pas chassés » de chez nous ; nous ne déposerons pas » les armes, tant que notre Alsace et notre » Lorraine ne nous serons pas restituées, >• Nous pensons, nous devons tous penser, » nous ne devons jamais cesser de dire qua » l'Alsace et que la Lorraine sont pour nous » des départements envahis ; elles ressem- . » blent aux autres départements ; il y a les » départements occupés depuis le mois de » septembre 1914 par les Allemands, et » pour l'Alsace et la Lorraine il y a simple-» ment une différence de date, il y a un •i exil, une séparation de la mère patrie qui » a duré quarante-quatre ans, tandis que » pour les autres, cet exil, cette séparation » ne dure que depuis dix-huit mois. » Tous ces départements sont des dépar^ a tements de France qui nous appartiens » nent au même degré, et nous commefe-» trions envers nos morts la plus obomv-» nablc forfaiture et la pire des ingrat-ito-.. des si nous n'avions pas cette volonté » d'aller jusqu'au bout, celle d'aller jusqu à » la restitution des pays envahis, de l'Alsa-» ce et de la Lorraine. » • Le discours de M. Barthou a été accuailii par les bravos prolongés de l'assistance. Quelques jours auparavant, M. Barthou avait publié dans les «Lectures pour TouSw une étude où, examinant les conditions dé la victoire, il avait parlé en termes not* m oi ns énergiques de la restauration de la Belrlnue. « Il semble à l'heure actuelle, écrivait l'ancien président du Conseil, que déçus dans leur projet, éprouvés par notre résistance, inquiets de l'avenir, hûtés de conclure. les Allemands se résignent à prendre pour lo principal ce qui, dons les combinaisons du manifeste fie manifeste pour 1a paivi était l'accessoire. Mais quel accessoire?» Du moins nrêle-f-on aux émissaires de la nnix allemande dans les pnvs neutres ces intentions et cette ntti'nde. C'est surtout eri Suisse que des ballons d'es=ni ont été lancés. On restituerait è la Belginue et è la Fronce les territoire nceunés. t a France paierait une indemnité d'au moins trois mUl-'errls et céderai' l'Mlpmasme une station sur ta '•ôte ootniïifmp du Maroc. i. Fant-il prendre an. nied de la lettre ec programme nréonmé de m.iv allemande? Je er-oîs nue. vaincus nar l'évidence, en attendant nn'ilq le soient dé«nitivement par la. force des armes, les Aile,manda sont nrêts n renoncer à l'annexion de territoires français. Mais, portr îa Belgique, du mates «a

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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