Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 30 Dezember. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0g3gx45p0d/
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21e ANNÉE.— Série nouvelle. — N° 414 T,e mimérA 4 10 Centimes: fS «®MTflMl!S ATT PTBdTNV T.„J! «!A T\ * »._ (Mf#1 IÉDACTION A ADMINISTRAT^ JBUr rm i« la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14. Sireciear : FES3&N2 NSÎÎE Tontes tes communications concerr, la rédaction doivent être adress nSUr,rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: fi1,Panton Street (Leicester Square s.w LE XXe SIÉCLE abonnements Franc© 2 fr. 50 par mats. » 7 fr. 50 par trimât**® Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.9d. par trimestre Hollande.. 1.2S florin par mois. ^ » .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3fr. » par mois. » ..8 fr. » pur trimostrfc PUBLICITÉ S'adresser à l'Admtnisiration du jour nul au Havre ou à Londres Annonças 4' page: Ofr. 40 la ligne V»etitesannonces4* page: Ofr.301aligne ® Les petites annonces sont éçalemem• reçues d la Société Européenne de publi cité, 1ot raede la Victoire, Paris, qui en a le nionopoie pour Paris. Quotidien be8ye paraissant au Havre LE PRINCIPE DES NATIONALITES & L'EUROPE DE DEMAIN On demeure stupéfait de la tranquille ai surance avec laquelle des publicistes ense gnent an public qu'une nation, pour être 1< gitime, doit grouper les hommes parlant " même langue et nés du même sang et qu les chefs d'état assureront la paix s'ils r< constituant l'Europe en conformité ave cette théorie. Il suffirait pourtant de jeter les yeux su une carte ethnographique et linguistiqu pour voir quels bouleversements et quelle guerres cela provoquerait. Il faudrait supprimer la Belgique, faite d de deux éléments hétérogènes et hétérc phones • constituer un Etat germanique d Du-nkerque à l'Ems qui comprendrait .r.is: les populations allemandes de l'Autriche diviser la Suisse en quatre parties dont pdus grande serait jointe à l'Allemagn (ainsi que la presque totalité de l'Alsaci Lorraine) et deux autres à la France et l'Italie pour ne laisser indépendant qu'u groupe romanche d'environ 40.000 âmes donner la Corse à l'Italie ; constituer en ni tion le pays basque et le pays breton o confédéral' celuî-ci avec le pays de GalU et l'Irlande ; unir la Bessarabie à la Roi manie, l'archipel de la mer Egée et 1< côtes d'Asie-Mineure à la Grèce et le Mont' négro à la Serbie ; séparer de la Transy vanie les enclaves allemandes et les èr claves hongroises et du sud-ouest de l'A temagne les enclaves russes ; ériger chaqr bourgade macédonienne et même chaqi quartier de bourgade en Etat à moins qt r on n'aide l'une des trois ou des quatr raoes qui s'y heurtent à exterminer les al très pour lui reconnaître ensuite la régie toute entière. On ne pourrait pas s'arrêter en si bea chemin. Les nations que tous considérai comme parfaitement homogènes ne subsi tenaient pas. Ainsi la France, qui est sai doute la mieux constituée du monde mode ne, devrait être démembrée. Il n'y a pas ,« 8fiet.de raoe française; plus de gingt sangs sont croisés sur son sol, et on ne saurait 1 démêler. On y parle le français, le pr vei çal. l'auvergnat, le limousin, le gascon, catalan, le basque, le béarnais, le langu doeien, l'italien, le breton et le flamand autant de collectivités à déclarer auton mes. Et l'Italie ? L'Italie, dont les unlricateu: furent si puissamment aidés par Nap léon III à cause du principe des nationaj tés, doit invoquer d'autres raisons poi n'être pas morcelée. Un collaborateur d « Réveil Sa.voyard » a publié, en septemib: demnier, des renseignements très intére saints sur la péninsule : « 250.000 habitante, sur un peu moins de qu Tante millions parlent exclusivement, le Ira: çais, l'allemand. le Slovène, l'albanais, le gr et même le catalan. Le français est l'idiome p vflégié des hautes vallées de la Doire Balt ^Aoste), de la Stnre, la Doire Ripaire (Suisse) et < Oiison : ce français, qui se rattaché à la la ni,' •d'oc, est langue officielle dans 85 oommunes . Piémont polir 85.000 habitants environ. Sur 1 contreforts du mont Rose et (du Simple 5.000 personnes parlent allemand, tandis qu'< Friou'l. 25.000 n'emploient que le Slovène. Loi que nous avons vu l'Italie s'installer à Vallon qui se doutait que 90.000 Italiens des Abruzz* des Fouilles, de la Calabne et de la Sicile pa laient l'albanais et avaient conservé les cout mes et les costumes de l'Albanie ? Dans oet même Calabre. 35.000 habitants parlant d'à leurs grec. Enfin dans l'île d'Alghéra, «fer.i Foœupation aragorAise de 1330, la seule la mue parlée est le catalan. Cette île comr 10.000 habitants. » UN JtEU DE DUPES Nos publicistes, partisans du princip des nationalités, outre qu'ils étalent, leu ignorance des réalités dont ils prétende] discourir, se doutent-ils qu'ils jouent un j« de dupes ? Les publicistes des nations étrangères c ".i même amies n'invoquent pa.re le théorie que pour en tirer profit. Ils 5 vent invoquer des raisons toutes contraire quand ils le jugent opportun. Au cours d'une discussion avec le « 1 mes )> sur les droits dont l'Italie se préva en Dalmatie, un rédacteur du « Corriè: délia. Sera » a bien exprimé la politique nette et si réaliste des journalistes et d< hommes d'Etat de son pays • « T.e problème de la Dalmatie, écrivait-il, ; salirait être examiné d'un seul point de vue prohlamemerJ. on serait forcé d'v distingu plusieurs problèmes différents. Il v a le pr blême dés côtes et le problème des' ilos, le pi blême des villes et celui des campagnes, le pr blême des races et celui des langues, qui ; I coïncident pas toujours et dans tous les cas enfin il y a le problème commercial et le pi blèrtc sfratégigu'e L'Italie a en Dalmatie. bea coup de droits fondés sur la race, sur ia la gue et sur l'histoire ; mais efle a de fortes r, sons à faire valoir pour le jour ou il s'agi d'établir le nouvel équilibre stratégique et coi mejrcial de l'Adriatique. Car enfin ce jour-: l'Europe ha pourra prétendre reconstruire liane de la péninsule la menace d'un Etat q ipossédàt la côte dalmate tout entière, avec iorle digue des îles. Il faudra qu'elle reco naiss-: ;i l'Italie le droit de mettre en morceai celte meno.ee et de s'assurer à elle-même u sécurité permanente. » L'Italie réclame Trieste et l'Istrie cor me terre irrédimées. Or, l'Istrie compta, en 1000. 136.000 habitants d'origine italie: ne, 143.000 serbo-croates, 47.000 slovènes, la provinces de Goritz comptait 81.000 h bitants d'origine italienne et 140.000 d'o) gine Slovène. A Trieste même, s'il est vr que la population italienne l'emportait si la population Slovène dans la proportion c 116.000 à 24.600, les slovènes n'en avaie: pas moins conquis dès sièges au consf communal. Elle réclame Fiume, la cô' croate les îles du Quaroero, la Dalmati l'archipel Dalmate et Vallona au nom < ses intérêts stratégiques avec une intrans geance telle que, d'après l'officieux « Gio naile d'Italia » elle ne put admettre dan l'Adriatique, une fois l'Autriche disparu « ni un Dort, ni un sous-marin, ni une to pille qui ne lui appartienne. » L'Allemagne, par les mille moyens doi dispose un Etat bien organisé pour diriger l'opinion de ses ressortissants et des étrangers, voire de ses ennemis, a propagé plus nue tout autre la théorie des nationalités. Si les négociateurs de la paix prochaine se conformaient à ces idéologies, l'Empire, ses armées eussent-elles été écrasées et fût-il N réduit complètement à merci, ne perdrait s millions d'allogènes et annexerait une vingtaine de millions d'allemands qui font actuellement partie de l'Autriche : les Hohenzollern auraient réalisé une magnifique opération. Eh ! l'Allemagne perdrait-elle ses allo-gènes ? Ne parviendrait-elle pas à persua-®}' der à nos gobe-mouches qu'ils sont de vrais \ germains ■ J'O n'en serais pas tellement sur-pris.ue A qui croirait que je plaisante, je me rap-r0' lerait que des historiens très-considérés, 'ec gênés dans leur pangermanisme par maints textes de Jules-César qui indiquent le Rhin ;ur comme limite de la Gaule, les ont suppri-[ue- (nés , comme apocryphes. L'un deux, dans les un manuel édité, me dit^on, à cent mille exemplaires, apprend aux enfants de son pays au'à l'époque du conquérant romain l"®" la Germanie s'étendait jusqu'aux Vosges. Les œuvres d'Ausone, de Bordeaux, le char ss5 niant poëtc des régions mosellanes ne sont-e ; elles pas considérées comme germani-a ques '? F.t, comme le rappelait récemmeni lle M. C. Jullian, le gouverneur romain de ce" Bordeaux, Tétricus, n'a-t-il pas été annexé t a 6a,ns pius de {açon ? un Les pangermanistes, qui défendent avet 15 ; tant de zèle le principe des nationalités aa- n'encouragent-ils pas sans cesse leur gou ou vernement dans.^a politique de submersior les des ailog4nes et dans sa oolitique, renouve ou" lée du mpnde antique, d'expulsion au bé le.s néfice des vainqueurs, du peuple-chef : 'te- Non seulement .l'Allemagne prétend conser >yl- ver ses allogènes, .quitte à les asservir, mai; en- elle fait tous ses efforts pour en conqnéri Al- d'autres. Qu'ils suivent les enseignement: îUp. de Dietrich von. Bulow qui revendique pou' lue l'Allemagne le droit de. prendre ce qui lue appelle ses frontières stratégiques et d'ac tre quérir la masse militaire ;-qu'ils suiven au- les enseignements de Friedrich List d'aprà ion lesquels l'Allemagne doit conquérir, si ell ne veut pas moiuir, toutes les régions, qu îau se trouvant dans le rayon de son actio) ent écopomltrue, ou qu'ils suivent les enseigne sis- ment de Trietischke qui ne reconnaissent- i ms l'Allemagne d'autre limites que les limite 1er- rie sa ouissance, on peut être certain qu ,en les chefs de l'Empire s'appliquent sans ré 5 se pit à grandir leur pays et qu'ils ne s'em les barrassent ni de la race, ni de la langue en- ni des vœux des populations dont ils con . le voitent le domaine. ■ue- d UN FAUX ET DANGEREUX POINT no- DE VUE ur II faut serrer la «juestion de plus prè? p0. Il est impossible, concèdera-t-on,d'organi ser une Etu'ope en communauté homogène 3UT au point de vue etlmique et linguistiqu< (ju Mais au nioins ne. pourrait-on pas consi jjre dérer les limites des nations actuelles com ,es_ me intangibles ? On voudrait, en d'autre tarmes, çondaanner. l'esprit, d'amiexion e de conquête. pia- Qui ne. voit pç^a. équivaut à recormaltr •an- comane définitives et comme légitimes le ivec acquisitions réalisées précédemment pair d pri- Etats puissants ? Pour prendre un exempl t du t,ui touchera. chacun , de nous, ce serait ad «ue IIîe"'re qu'il y a prescription pour les err du Piétements die l'Allemagne à nos dépens su les notre frontière orientale ; ce serait laisse Ion de.franche volonté notre pays ouvert à l'ai j'en vasion de ce côté ; ce serait accepter d ors- plein gré qu'à chaque assaut des horde zes' £ermailles nous nous retranchions sur 1 :>ar- Meuse et Çue nous abandonnions aux fu ,itu- reurs de l'ennemi tout notre Luxembourg «Ue la moitié de no« provinces de Liège et 1 'ail- Namur. Singulières théories qui, pi-éter -■Uis danit s'inspireT du désir de la paix.de la jœ 'pte tice et de là fraternité, consacrent les abu de la force et, qui, pour éviter à des étrar gers notre gouvernement, livrent à des ai mées sauvages des populations qui de ton temps collaborèrent à la défense de notr ipe so' et aux fastes de notre histoire ! ur De pareilles théories supposent aussi qu ent tes éléments géographiques n'importent pa jeu à. la prospérité des peuples ou que les peu pies, devenus subitement désintéressés,s'ir ou terdiront toujours de les conquérir. Elles a •eil- tiennent pas compte non plus des diffé sa. rences de natalités et des migrations fa res taies des terres pauvres vers les terres fertiles. Elles impliquent surtout l'égalit Ti- des civilisations ou, tout au moins ! lg"JK aut rance de leur vrai mode de diffusion." ère l-.es civilisations dépendent en grandi 3 si partie du langage, et, même si cela n'étai des Pas exact, elles ne se communiquent poin par simple voisinage. Elles ont besoin d'un organisation et notamment d'un Etat m ne appropriés .d'une sorte dei protec -â: itJ a'PPelé proconsulaire. Si nous nous or jvjn Sr supérieurs à bien d'autres peuples t pro- nous. ^ soimnies en vertu de no;.-q_"0- traditions helléno^latine et chrétienne ne nous devons parler de Beigiques possible: is : de teiTes nouvelles dont nous amènerion m'o- les populations à nos manières de voir*, d wi~ sentir et de juger. Sinon, ne nous vanton irai- P'us d aimer les hommes et de vouloir 1 gira Progrès. rlà, LES NATIONALITES NE SONT OU'U! au FACTEUR DU PROBLEME qui ; la Faut-il donc faire absolument fi des n; :on" tionalités ? u'nc Eh ! no"' Mais prenons d'abord toute nos garanties contre les maux de la guerri Protégeons-nous afin que nous puission >m- défendre la càvilisa<tion occidentale. .En ait, d'autres termes, puisque nous sommes fa en- blés, tâchons d'obtenir l'équilibre et ne cor , et sidérons les nationalités qu'en fonction ' ha- cet équilibre. ori- « Qu'on y prenne garde écrivait ; »gu< rai re un publicist« français ; ici les national sur tés ne sont plus qu'un principe, mais u i de fa'l ' c'est-à-dire un des éléments, une de ont forces données par l'état politique de l'Ei seil rope et avec, lesquels un diplomate réali; ôte te. doit compter en ce début du vingtièrn tie, siècle ; autrement dit. c'est la matière su de laquetle il doit travailler. Que potre dipk isi- matie compte.aveç les nationalités, non sei ior- lement nous n'y contredisons pas, mai ans bien plus, nous l'exhortons de toutes no ■ue, forces à les utiliser, à pousser l'audace c tor- l'irrévérence jusqu'à s'en servir. » C'est le bon sens même. ont-l N. WAtUIZ. Pourquoi nous battons-nous se tii (Le général -français d'Urbal, — un grar •ait chef ! — vient d'adresser à ses troupes u m- mâle et énergique appel dont on nous cou lie- pmnique le texte. Cet appel retentira da.i \u- tous les cœurs des soldats français et. pi lisé suroroît, dams tous les cœurs des solda. belges, oar eucf aussi se battent pour llo- même cause : ua- Le 22 décembre 1915. ais ur- OBDRE GENERAL AT0 269 a'P- Soldats, •és, ^ Des Allemands sont venus vous dire (( Nous ne savons pas pourquoi nous non ans battons et vous, le savez-vous ? 111° Qu'ils ne le sachent pas : c'est pvssible s<?n mais nous le savons, nous, et nous po fes" vons leur répondre : « Nous nous batto> îar parce que vous avez incendié nos vttla/je int- dévasté notre sol, torturé et massacré di ini; habitants sans délense. Nous nous battons parce que vous lent exé sous vob-e botte une partie de notre teri toirc. vec Voilà pourquoi nous nous battons et pou quoi nous nous battrons tanl que nous a ;;0J1 rons du sang dans les veines. îve- Vous ave: voulu la guerre ; soit, subiss bé; la ! Avec vous pas de trêve menteuse * ; d'accomodements trompeurs ! lajg Vous en avez assez, dites-vous. Eh bU éri' déposez les armes et demandez qrâc ;nts Nous, nous gardons les nôtres et nous vo\ °ur prouverons iusqu'au bout que nous savoi 'Vc- nous çn servir. » ! O-.., T T n'fTDD K r Une manifestation franco-belge UNE DECLARATION DE M. VIVIAN! nd Une superbe féle organisée par l'Union na un' tionale des Qieminots de France eût lieu, i m- y 3- trois jours, au Palais du Trocadéro. L< ..ns garde des sceaux M. Viviani, le 'ministre de; ra.i- Travaux Publics, M. Sembat. et M. Segers jjts notre'ministre des Chemins de Fer, y assis la taieut La fête.fut magnifique d'enthousiasme nous voulons en retenir cet incident : M. Segers, au cours de son discours, ; rappelé les paroles prononcées par- M. Vi viani, à la séance de la Chambre français! du 22 décembre 191 i : « La France n'abaissera ses armes qu'a » près a-voii- vengé le droit outragé, soudi ' •' u pour toujours à la pairie française les pre tus » vinces qui lui furent ravies par la force » restauré l'héroïque Belgique dans la pléni » tude de sa vie matérielle et de son indc e '■ n pendance politique. » ou- Aussitôt M. Viviani, reprenant la parole ,ns a déclaré qu'il tenait à confirmer cette pro messe solennelle à la Belgique et il a fai ' cette déclaration dans les termes les plu: tes formels et les nlus énergiques. « La Belgique peut avoir une confiance ab tez solue, a-t-il dit. Au point où nous en som ■ nies, nous pouvons méditer la parole du phi losophe qui a dit que lorsque, aux grande heures, un peuple libre résiste au premi-assaut d'une autocratie et le brise, U est sû m- de la victoire - Le destin n'a pas voulu qu nous fussions écrasés, nos volontés et no courages non plus. sez » L'effort sera encore long, mais nou ni irons coûte que coûie jusqu'à la fin. n A quoi servirait une paix boiteuse et pré ign caire. Elle serait une trêve entre deux épi sodés sanglants. CD. „ Répondant à la confiance qu'ont mise e: 5us eux la Belgique et la Serbie, enchaînés le mis uns aux autres comme l'étaient nos pères les Gaulois, lorsqu'ils allaient aux armes les indomptables alliés iront jusqu'au boui Ç . i Vient de paraître s à. ' Une nouvelle liste de prisonniers belges' 1 Le premier fascicule de notre nouvelle liste de militaires belges prisonniers en a Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. Il contient, en 24 PAGES GRAND FGR- ' MAT, les noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENTRE , LA LETTRE A ET D E T inclus. s Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contre :t l'envoi de 0 fr. 60 EN UN DON POSTAL au bureau du journal, rue de la Bourse, e 28 ter, Le Havre. i Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Office, e 21. Panton Street (Leicester Square) London S. W. Joindre 6 PENCES. LESFAITSDU JOUR D'après le Daily Mail, la décision prise par les membres du cabinet britannique est la suivante : Application immédiate de l'engagement rie M Asquith concernant la méthode d enrôlement, c'est-à-dire les hommes non maries d'abord. !Le service obligatoire, ajoute notre confrère est maintenant certain. Ni M. Bal-tour 'ni m. Macltenna ne donneront leur démission. On prévoit qu'û y aura très peu de démissions dans le cabinet à cause de cette décision. .. . Les autres jouriumxx britanniques disent que la discussion continue. vww/vwtn Les dis-putes entre socialistes allemands continuent. Le député Hoch, imitant le député Ilaase a donné sa démission de membre du comité du g,roupe parlementaire. D'autre part, le comité directeur du parti a blâmé le Vorwaeirts d'avoir ouvert trop largement ses colonnes aux opinions de la minorité. Remarquons que celle minorité du groupe parlementaire continue à n'être qu'une poussière dans le parti. Cest ainsi que le journal socialiste de Mannlieim la Volks-stimime apprend que M. Legien, secrétaire général des syndicats ouvriers socialistes, '« proposé au groupe sozialdemokrate du Reichslag d'exclure du parti les vingt membres oui ont voté contre les crédits de la guerre. Cette proposition a été écartée pour vice de forme, mais elle sera reprise à une prochaine réunion. La /tresse russe commente avec intérêt et satisfaction des déclarations récentes de M. Vladimir Bourtzei, le révolutionnaire russe bien connu, lequel, avrès avoir été déporté en Sibérie, vient d'obtenir une au-lorîsa-tion d'Iutbitar Pelrcgrad,. M. BoiiTtzef a déclaré qu'il a {(ri dans la victoire finale et que, Untt doit y être subordonné par tous les Russes. Il a dénoncé tes menées des agents de l'AUemagne en Russie et s'est prononcé contre toute idée de paix séparée. Un aiUre mem bre influent, des partis de gauche, M. Gwdeshul, fait dans un article publié, par la Ga-zetfe de la Bourse des déclarations analogues. Il préconise une trêve complète tfp_s querelles de partis et conseille de marcher la main dans lu main avec le gouvernement quel qu'il soit, pourvu qu'il ait pour mot d'ordre : combattre l'Allemand. ' Cette évolution nationale des socialistes russes de marque est d'autant, plus symp-tomatique qu'elle embrasse toujours de nou.-«elles snheres et des groupements popy.-lai res imtiQrwrs plus étendus. Le bourgmestre Max aurait été transféré à Celle D'après uine lettre récente, le vaillant bourgmestre de Bruxelles aurait été trans^ : féré oe laTorteresse de Glatz à Gelile-Schloos, en Hanovre. (« Ce changement a très sensiblement amélioré mon sou-t.. <juti commençait à en avoir besoin », écrit M. àlax. SofljJhaiilons encore que des démarches soient faites pour qu'après seize mois de souffrances injustifiées l'héroïque bourgmestre recouvre enfin la liberté. M. Carnegie et les Belges Amsterdam, 29 déoemhi-e. — Le correspondant bruxellois du llandelsblad annonce que M. André Carnegie, qui a déjà souscrit soixante millions de francs au Comité de Seéouirs Belge, va faire parvenir à chacun des prisonniers belges en Allemagne, comme cadeau de Noël, une somme de 50 francs. LES PILLMDSJ L'ŒUVRE ILS S'ATTAQUENT MAINTENANT AUX SOCIÉTÉS PRIVÉES Le dernier vol imaginé par les Allemands sera-t-il de nature à émouvoir les neutres ? En attendant que nous en soyons certains, disons en quoi il consiste. On sait <jUe von Bissing a institué un commissaire impérial de banque. Celui-ci a commencé par laire main basse sur tout ce qu'il a pu trouver à la Banque Nationale, société privée. Voici maintenant qu'il s'apprête à subtiliser l'avoir de diverses sociétés anonymes existant en Belgique. C'est ainsi qu'au cours de l'assemblée des actionnaires de la Société beige des charbonnages de Kaïping en Chine, le Conseil d'administration ayant constaté que le bénéfice de l'exercice social s'élevait à un certain nombre de milliers de francs et. proposant de porter la somme à la réserve, le susdit commissaire se leva pour-dire- : — Je orois qrne le Conseil d'administration répondrait au vœu de l'Empereur en décidant de consacrer le bénéfice à l'achat de titres de l'Emprunt allemaind. C'est un excellent placement. Le Conseil d'administration vota contre cette proposition, mais le lendemain un avis venant du commissaire général de banque invitait la Société de Kaïping à souscrire à l'emprunt allemand pour le total de ses bénéfices. Nous apprenons que, depuis, les Allemands ont fait, mettre sons «equestre l'im-port total de l'actif de toutes les sociétés ^TW\r»mYV>rt 1 i iiAi«trAr<T .% * w«vi £e jugement d'nn colonel suisse s- -—un et : : 'La Revue Militaire Suisse, fexcellenit périodique de Lausanne, vient de publier, sous a la signature L. (lieutenant-colonel du génie i- suisse Lecomte), un article consacré aux >e opérations de l'Armée belge en 1914. lin précieux tribut d'hommages y est payé à la a- vaillance et à la constance de nos soldats. c'_ « Ce qui doit no-us frapper, tout d'abord, e dit le colonel Lecomie, c'est la rapidité de l'a mobiiiéjation et de la concentration (de l'ar-mée belge). Cette rapidité et aussi cette régularité avec lesquelles1 .cette concentration e ' s'effectua dorment une haute idée dés 'apli-^ tudes de Télat-major beige et de ses organes ût d''exécution. Aurions-nous, en pareil cas, 1S réussi à en faire autant ?... C'est possible, mais eini toius cas;, nous n'aurions guère pu faire mieux... Si la Belgique a droit à notre n_ symipat'hie dans son infortune, l'armée belge ,j_ a droit à toute notre admiration par les es hautes çualités militaires dont elle a fait r preuve. » Ir ftirlant des opérations de Liégie, le côtoie nel Lecomte émet cette appréciation qui ne ds sera pas accueii'iie s<ms contradiction : « Et pourtant toute rapide, dit-il, qu'ait été la js concentration belge, elle a encore été trop lbinte pour sauver Liège. C'est au contraire ■é- Liège qtui a sauvé l'armée' en retenant i'en->i- nemi pendant le temps nécessair e à'' sa con-eentrationL » L'heure de l'histoire n'a point m encore sonné. A ce moment-là, chacun s'ex-es pliquera et prendra ses responsabilités; s, mas il est acquis, dès à présent, que, si s, Liège n'a pas été soutenue, ce' n'est point it> par suite de la lenteur de la concentration de notre arrn je, puisqu'auss-i bien toute notre armée était en bataille devant la Cette lors des premières attaques livrées à notre tête de pont de la Meue-e. Sur la chute de Namiu'i', ou plu.lol sur son abandon par la 4" division d'armée, le colonel Lecomte verse aius^i dans une erreur très explicable pour un étranger qui juge sur pièces." Ce n'est pas seuiternent ie feu des grjs cuno.us ennemis qui a précipité l'événement, mais aussi et surtout le fait qiue le pont de Dinant, tenu par" nos alliés, avait été conquis et que les ^ Allemands s'emparaient des passages de la Ck S'ambre (bataillé de Charleroi). Dès lors, la -5 retraite, — et ia retraite em toute hâte, — | s'imposait. Le colonel Lecomte fait de judicieuses I observations sur ie rôle joué par les forte-resses belges. « Sur Vîs quinze jours qui ont R- été gagnés (au début de la guerre), écrit-il, ;E dix peut-être sont dlus à la résistance de : Liège, et ces dix jours ont peut-être sauvé ! la France. Mais ils n'ont pas sauvé la Bel-re ' giique, et c'était pour défendre la Belgique i€ qiue les forteresses (de la Meuse) avaient été ' ; bâties. » Et plus loin, sur le rôle d'Anvers : | « Si vraiment les Allemands ont eu besoin :e, de la période du 20 août au 27 septembre pour préparer le bombardement d'Anvers, alors le .réduit central a fait son devoir et il serait à souhaiter que nous en ayons un en Suisse. Mais si, comme cela semble raisonnable, te déliai des Allemands est dû en bonne partie à d'autres causes, alors l'utilité du camp retranché devient problématique et nous pouvons nous consoler de n'en poittt avoir. » Anvers agonise : « Pour une armée de trempe moiins bonne que l'armée belge, — Si i poursuit le colonel Lecomte, — c'eût été un ,g désastre, mais l'énergie du commandant et ' les solides qualités de la troupe s'affirmèrent dans oes circonstances tragiques. » Sur l'épique bataille de l'Yser, à quoi le colonel Lecomte consacre de longues pages, es il exprime cette opinion qui résume admira-,je btement la situation : « Rec-uter pius loin (que l'Yser), c'eût été ° découvrir l'aile gauche franco-anglaise qui _ faisait des efforts désespérés pour éloigner l'ennemi de Duinkerqu.e et die Calais. La 5 meilleure preuve de l'uitilité de la résistance belge sur l'Yser, c'est que les Français ne purent détacher, outre la brigade de marine, qu'une seule division (la division Grossetti, qui entra en ligne le 24 octobre) pour renforce cer l'armée belge pendant ces quinze jours rit (du 15 au 31 octobre) de lutte acharnée sur de le front de Dixmude à la mer. Si l'armée belge n'avait pas tenu, l'aile gauche 'anglo-française était débordée ©t rejetéle vers le ne sud, derrière la Lys^ peul-être derrière la Somme. » — . Et le colonel I.ecomte de conclure : « Si „ nous devons un jour être, nous aussi, en-£ traînés dans la tourmente, nous devons espérer que le sort dé la guerre nous sera plus favorable qu'il ne l'a été jusqu'ici pour ta Belgique. Nous devons et pouvons aussi espérer qu'aux jours décisifs nos clfets montreront, autant d'énergie et d'habileté et nos soidtels le même dévouement et le même mé-. ■> pris de la mort que les glorieux défenseurs de l'Yser. » : Les Suisses, qui ont. de séculaires tradi-m_ tion's .d'héroïsme, sont bons juges du courage d'autrui. Ce jugement sans appel sera ,jî acclamé par nos troupes toujours à la peine et à l'honneur. 'K Paul CROKAERT. ili- ^ us Le roi de Serbie ne veut pas 4té • hi- quitter son armée . 16- —~»OW dé IL A FAIT FAIRE DEMI-TOÙR AU TOR-la PÏLLEUR QUI L'EMMENAIT EN ITALIE 'ur Nous avons dit il y a quelques jours que le roi Pierre avait quitté l'Albanie nour l'Italie* °- Prise -à la lettre,cette information est exacte. Mais le valeureux roi de Serbie n'est pas ar-,e rivé en Italie ; à mi-chemin entre Durazzo et Brindisi, il s'entretint avec le comman-,, dant du torpilleur italien qui le transportait c et lui demanda, avec des larmes dans la ,m voix, de le ramener en Albanie « au milieu ( . de ses braves guerriers, ii T'~ Le commandant du torpilleur se rendit aux 'es prières du vieux roi et le ramena à Valona. le- On trouvera en tête de notre troisième m- page l'intéressant récit d'une visite fuite au iés roi Pierre par M. A. Reiss, récit piublié il y DERNIERE HEURE - Communiqué officie! frase,sis e Paris, 29 oefobre, 15 heures. * Nuit calme, sauf DANS LE SECTEUR DE " CHAÛLNES où. on signale un combat, à coups■ de grenades, et EN CHAMPAGNE où nous avons bombardé les organisations I, ennemies à l'ouest de la Ferme de-Navarin. a IIOH il A SÀLONIQUE Genève, 29 décembre. — On mande de Bu-, carest à la « Tribune de Genève » que les '' débarquements des troupes alliées à Salo-ij nique inquiètent les Autrichiens, qui envisa» ,e gent la situation comme très grave. Un brusque arrêt s'est produit dans la ' concentration de leurs troupes à la frontière macédonienne. Ils remettent leur offensive de iour en jour. D'énormes travaux de retranchement ont > eu lieu sur tout le front, faisant plutôt pré-sager des préparatifs de résistance acnar-^ née que d'offensive. a t La rÉsistanc8 Se la Belp t ml si —»o<i ^ UN NOUVEAU LIVRE 0- DE M. MAURICE DES OMSIAUX te ■e C'est un des élonnements et — disons le te mot — l'une des déceptions des Belges q'ii la errivent du pays envahi, de rencontrer des =e gens qui doutent o»i qui broient du noir, rr Le doute n'existe pas en Belgique. Voira is n'y entendrez jamais : « Quand donc ça ftni- is ra-t-il ?,Les battra-t-on jamais ? » et autres et Gùostiuis aussi vides de sens. iu ' On ne questionne pas en Belgique, mais 3s on rêve de l'avenir et on dit : « quand ils la reviendront... n en pensant à nos soldats, la ou : « Il faut qu ils paient tout cela... » on — songeant aux autres. Là-bas, ceux qui ont peur de demain, es >s sont les soudards qui traînent Te sabre e- trimballent le fusil ou roulent le canon a ni travers les rues de nos villes ou sur les rouit, tes de nos campagnes. Ceux qui sont le plus le silrs de la victoire, ce sont les gens qu'on .% ,'é désarmés et qui ne sont pas sûrs de ne pas 1- doiimir le soir à la Kommandantur pour ie être expédiés de là en Allemagne. Et cette té confiance inébranlable, ce calme impertnr-: : bahle qui restent une énigme pour les Bo-in ehes sont de toutes les classes et de tous re les âges. s, Un livre vient de paraître qui met ce mi-i,l racle en lumière. Notre collaborateur Mau-jn rice des Ombiaux y a décrit avec son talent n- et avec son cœur- k La résistance de la Belle S'iue envahie », Quoi de plus émouvant que lu cette histoire d'un petit peuple qui résista et la tète haute à toutes les entreprises d'un ni puissant ennemi installé chez lui avec toutes les ressources de la plus kolossale ma. 3e chine de gueiTe qui ait jamais été forgée ? _ Fragments d'histoire, traits d'héroïsme, la iinectkite3 savoureuses, documents décisifs, et tout dan» ce volume nous montre la force nj brutale vaincue par l'esprit en attendant que celui-ci soit libéré définitivement par la viole toire des armes. :S) Impossible de lire ces pages sans conce- a_ voir une admiration émue pour les braves gens qui sont restés là-bas et prouvent cha- (tô l11® j°ur depuis dix-sept mois la vérité de la ui narole de M. de Broqueville proclamant ie j-.r 4 août que le peuple belge pourrait être vain- ja eu mais ne serait jamais soumis. ce Quel réconfort pour les soldats qui for-gent dans les. tranchées du front ou dans les e ateliers de l'arrière la victoire de demain ! ti,' ^l?eJ encouragement aussi pour le® Belges ,r_ exilés de voir leurs frères emprisonnés rs donner l'exemple de la vaillance au milieu jj. de maux bien phis pénihles que ne peuverrfi l'être les difficultés de l'exil sur une tea*i"o [0_ étrangère mais libre ! Quelle révélation aus- le si pour tous ceux qui ne connaissent pps la notre peuple et s<® mci-veilleuses ressources» d'àme ! Si Aussi recommandons-nous à tous de lir5 ce livre qui mérite de prendre place <ians la ns bibliothèque de tQus les Belges ot de tous ra les amis de la Belgique. ur isi — Le vol urne de M. des Ombreux est èfli ti ie- lw'x" de 3 ft'. 50. Nous l'enverrons volorrtiçi*» rs 'ous .c6lLX nos lecteurs qui nous fenînîi parvenir cette somme en bon postal. li- ♦ ———w « La Francs veut la guerre ds toute son éBsrsfis »o« ~ UN DISCOURS DU GENERAL GALLIEN4 !S AU SENAT Le Sénat français a voté, mardi, l'incorporation de la classe 1917 au 5 janvier. O projet a été vote sans discussion, après un bref et énergique discours du général Gal-Béni : [■; « Il v a dix-huit mois, dit-il, la France^ le voulait la paix. Aujourd'hui elle veut ie* guerre de toute son énergie et au prix da ie. toutes ses ressources. Celui qui parle de ir- paix est un mauvais citoyen. Les nrèrea zo ne pleurent pas leurs fils, elle veudent qu'on n- les venge. lit La classe 1917 va partir. La Nation l'ao-la compagne de ses vœux. Ceux qui vont être eu chargés de l'instruire la prépareront aux grandes ïnttes qui se termineront qujend !•> ux France, d'-acoord avec ses Alliés pourra di-1a. re : J'ai obtenu ce que je voulais ; je re-n„ -prends mon œuvre de paix ! n ■m Le Sénat a aoefamé unanimement le mit y nistre de Ta guerre et voté l'al£jciia)ge, du. ie /fascour».

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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