Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 06 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6h4cn6zx2h/
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20e ANNEE. — Série nouvelle. — N° 175 Le numéro : 10 Centimes Jeudi 6 Mai 1915 PÉD ACTION & ADMINISTRATION Jgter ut ds la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur : FERMD NEBRÂ7 Tentes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées aS'",rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21jPanton Street (Broadmead House) LE XXe SIЀCLE ABONNEMI&NTS Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestr® Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par* mois. » .... 7sh.6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes 0 fr. 50 La ligne supplémentaire o fr. 25 Angleterre: la ligne 3 d. Quotidien beige paraissent au Havre Les poirés liliiaiies des lé « à liais lu presse [ioliilii Le baromètre a remonté. , Au début de la guerre, Lorsque les AU ui'UJïd'6, par leur marche foudroyante S' ïlJariis et l'éclat de Leoins premiers smccè comblaient ne devoir être arrêtés par rii dans leur projet d'écraser La France, ce tains neutres, qui souhaitaient secrèteme -le triomphe de la duplice austro-allemanid ne ^e gênaient .-pas pour manifester leui sénliments germanophiles. A peine mon au-dessus de la liigne d'horizon. le soleitl 1 a.fi'ciit avait déjà rassemblé le choeur'de s "adorateurs. «Mais voilà mie sa course soudain s'arrêt LjàsIre .pâlit, hésite, chancelle. Sa chute m iiace d'un effondrement formidable la don •'lelDal'ion dont il est le centre : aussitôt, 1 adorateurs se taisent, se dispersent tô liasse et rentrent au l'bgis. Après vingt-qu tre heures de silence, on Les voit sortir et ; rassembler dte nouveau sur la place pub ■que, clientèle .disponible pour le notuvec ; pal l'on du jour. Air.iu.4ant spectacle que celui de ce va-t '"ft-iciit des pis leurs de victoires, inoessar snenil en quiète du triomphateur du lend main, et s'essoufflant à suivre toutes-les o ciilaliuiis de la fortune I... * * * IL n'est pas de plus sensible baromètre ( fl'étal général des affaires militantes que l's tiluclie de certaine presse, née, semble-t-% |jour le vasselage du succès. Voulez-vous", par exemple, mesurer l'&fc ■poi lanoe de nos succès militaires depuis C. ' , ? Ouvrez la collection c I/un cies joiiiMaux de cette société, préc •.^'iii.r-ut le moôrus radicalement germano-phi (tout est rolalif en ces matières)", l'«Italia»,c „ fj imprimait ce qui suât le 27 j. don h la vciïie dé D'effroyable conflit q ■alUtil b'uuievrrser le' monde' politique :• "°ar dessus tcut, n'oublions pas qii aicus faisons partie de la Triple-Allianci et que des votes solennels des Assemblée Législatives ont sanctionné les engagernen il raclés, » - i f il. taillé- à l'JSgïisè. 'La Belgique même, quoique nation calh( fliquio. n'échappait pas aux pl'irs Injustes in putat: ois. La presse du « Trust » allait jm qu'à supporter que-le peuple belge ci exp;i£ ]lestement la faute de son propre aveugle iment, pour s'être laissé soulever contre l'aa iil6e al.emande, en accomplissant des acte qui, s'ils étaient vrais, le ravaleraient ï'égal des pires d'entre les hordes barbare de l'Afrique. Et l'on «ajoutait, en guise d'avertisse ment k d .os " pires d'entre les hordes barbares > c T'1:i:t'iil nos compatriotes torturés, masse «•k's et ta.', a inniés 1 Los (( audacieux rnystif râleurs », c'était évidemment notre ccùimk 'sien d'enquête !... Ainsi, s'exprimait encore, le 119 août 19J,^ ri près le sac de ; ' i * * * Sur ces entrefaites, les baljtiilles de l •Marne et de l'Yser sont livrées ; la victoir Hiauge de camp : il devient évident que 1 Jpïan Ki'e l'Ailcmaoî-Mya sub'i un échec sli-atc ,^iq'u>e irracTiclab^-'L'Italie:r " - \ 'contre la Serbie. •('.es signes de noire fortune miktaïre as Kentlainle sont enregistrés, bon gré mal grt Irpa/r lés journaux dm « Trust ». Eux qui eus t-ont, pour un peu, préconisé la guerre au côtés de l'Allemagne, deviennent fougueu neutralistes, se bornant à éditer désorm.ai leur foncière germanophilie en austronhili i•déguisée ou en pacifisme affecté, 'If*--- A- ■„ c'est la'périod »vi« TV;,,c.;ii«n * * * On arrive ainsi à L'entreprise des Dards '-iielles et à l'heure où va se déclancher l'oi Pensive générale des Alliés. L'Italie est accu ' v»-'- r Ù S réclamaient les radicaux, les réformistes de droite, les révolutionnaires. En prenant po sition contre L'intervention, que nous répudiions pour une masse de raisons, les catholiques, Les conservateurs avaient l'an (admirez L'art de celte courbe rentrante) di se solidariser avec les empires centraux, tandis qu'en fait, ils ne se solidarisaient pas et cherchaient seulement à réagir contre k Ilot d'agitation belliqueuse qui, du point d( vue de la politique interne (la courbe rentre de plus en plus!) devenait une grave préoccupation... » £ , X r « ( ^ r X e-irs, v A 'n , r-atle, rs té e-îs!* L S- S ÎS t le k a- ' LU ' " l t * ■r" * * Q" C'est à peu près ce qu'on nous a dit à noi e" aussi, les Belges. s' La pitié pour nos malheurs,' on ne nous l'c point ménagée ; mais le témoignage de soli darité qui pouvait seul mettre un peu d( baume sur les plaies de notre nation meur le trie, violentée et, par surcroît, calomniée, e! dont nous étions infiniment plus affamés •i que du pain de la charité, on nous l'a fai attendre près de neuf mois. i- il est tout de même venu, la fin, après le la volte-face de la victoire. Napoléon Ier di-lû sait : « Il n'y a pas de plus puissant orateui i[ue le succès. » De plus persuasif convertis, seul* non plus. Les nouveaux convertis n'écrivent plus seulement des articles « Prc Belgio » ; ils en écrivent <t Pro Francia » 01 presque. Désormais, comme la victoire ne l<3 désertera plus nos drapeaux, leur zèle ne le cessera plus de s'enflammer toujours davantage.2 Oui sait même ? Le jour où la défaite définitive <le 1 Aile-e magne sera chose acquise, ne désespérons 5, pas de voir ' et ses congénères s'en !S attribuer pour une part le mérite et se faire Ls un titre à notre reconnaissance, de la collaboration apportée aux Alliés par la constance H in petto I) de leurs sympathies. Seulement, la guerre, qui déniaise tous les jours, un peu plus, les Belges des interna-' tionaiismes gratuits dont s'alimentait, jusque l'année dernière encore, leur cordialité naturelle, la guerre nous a révélé le carac-• 1ère factice de certaines solidarités d éti-, quettes et le maigre rendement des liaisons de congrès. Au jour du triomphe, toutes les felicita-j lions qu'on se prépare déjà à nous O'jrij, . nous les recevrons, certes, avec autant de patience aue nous avons mise à supporter, dans nos revers, les reniements de juillet a novembre 1914. Mais quant ù accepter en-). core à l'escompte des lettres de change tirées i- sur notre candeur : Non : C'est fini, i- L'opinion catholique belge n accepte plus t de papier sans en avoir vérifié la provision. Fernand l'asseleeq. i La giérosité anglaise noir les Belges »0ii VINGT-SEPT MILLIONS ET DEMI POUR NOS COMPATRIOTES ! C'est en effet le chiffre qu'atteignait dès " lundi soir la souscription ouverte au profit " dos belges nécessiteux par le Comité Natio-liai anglais de secours. . M. John Galsworthy, le littérateur anglais ' -bien connu, adresse au publie un chaleu-. reux appel pour réunir des fonds devant, •" dit-il, « empêcher les Belges de mourir de faim. » Il rappelle qu'un million et demi de Belges sont dénués de tout, La charité publique 1 devra, avant la moisson, en nourrir et on e vêtir deux millions et demi et la commission e de secours aura à fournir le pain quotidien ■ à quatre millions et demi, en état d'acheter la ration qui leur est nécessaire. n II faut, à l'heure actuelle, dit M. John Galsworlihy, 500 livres sterling par mois, et cotte somme ne tardera pas à être inférieu-' re aux besoins. » Ht il insiste sur ce fait que, si la Belgique avait été égoïste, d'autres régions auraient pâti bien davantage et. la guerre coûterait cinq cent millions de livres sterling et des masses de morts en plus. n C'est, conclut M. Galsworthy, une dette ' d'honnenr : nous ne devons pas laisser les " Belges mourir de faim. La simpde expres-y sion de la pitié, sans argent, n'apaise pas la s Ulllll. )) U pillagejleja Belgipe La Haye, 3 mai. — Le Vaderland publie la dépêche suivante, d'Aix-la-Chapelle : ii Ces jouirs-ci, des trains sont passés par Aix-la-Ghaipelle chargés d'objets de toute espèce, provenant de la. Belgique. Votre " correspondant a compté plus de dix trains Chargés de betteraves, d'ustensiles, de meubles, de charrettes de paysans, etc... Tout cela doit être vendu en Allemagne. » —O— Amsterdam. — Du u Telegraaf » : On mande de Neerpelt que des trains chargés de bétail sont dirigés vers la frontière. On a réquisitionné dans plusieurs régions de la Belgique de grandes quantités: de bétail et de chevaux. — Un oukase impérial ordonne l'émission sur les marchés étrangers de bons du Trésor russe 5 0/0 pour 200 millions de rouie blés. /eiitoiil fis l'iilricls et l'égulre enrouée » M. Francis Charmes écrit dans la ti Revi des Deux-Mondes » (lor mai) « qu'il fui n'avoir jamais ouvert un livre d'histoire < n'avoir pas compris le premier mot de s( leçons pour n'être pas effrayé de l'aven que l'effondrement de l'Autriche nous pr pare ». Nous connaissons des gens — oh ! pi beaucoup — que cet effondrement n'effra pas. Bien plus, d'aucuns, nous lavons dé; i dit, accusent de a cléricalisme » quiconqi , se préoccupe de ce problème « effrayant M. Francis Charmes est un peu dur poi ces passionnés. Nous n'irons pas jusqu dire, avec l'éminent directeur de la « Revu des Deux-Mondes », qu'ils n'ont jamais 01 vert un livre d'histoire. Ils raisonnent de I politique extérieure en partisans, et voi! i tout. Nous le regrettons pour eux. M. Francis Charmes constate en mên temps, on va le voir, que l'heure du sali par une paix séparée a passé pour l'Ai ; triche. Cela aussi parait évident. » A-t-elle eu, comme l'Italie, se demanc M. Francis Charmes à propos de 1 i Roumanie, des négociations avec l'Ai triche- ? C'est probable, mais eomrn , elles ne se sont pas produites pe l'intermédiaire d'un prince de Biilow, elle ont eu moins de retentissement. Elles n pouvaient d'ailleurs pas avoir un meilleu ' résultat. L'Autriche avait en effet l€ mêmes bonnes raisons pour ne pas cède • la Transylvanie et la Bukovine à la Roi ' manie que pour ne pas céder Trente i : Trieste à l'Italie. On lui'demandait, pou ; ne pas lui faire La guerre, de se dépouille ' de tout ce que la guerre la plus désastrei se aurait ù peine pu lui arracher, Ni la pol ' tique ni l'honneur ne lui permettaient d' consentir, et nous ne sommes pas surpri des résistances obstinées du vieil empereu François-Joseph à de pareilles propos tions. S'il faut fc ut perdre, mieux vaut 1 faire les armes i la main. Il y a eu u moment où on aurait compris que, pou limiter sa perte à ce qui était déjà more lement perdu, l'Autriche eût fait la pai> Elle aurait sacrifié une .partie pour cor server le reste. Il est trop tard aujourd'hr pour faire ainsi la part du feu et on n voit plus ce qui pourrait arracher l'Autri che à la fatalité qui plane sur elle. On sa: ce'queïloûs pensons de cette situation, nsti la déplorons : l'Autriche est nécessaire : l'équilibre de l'Europe et, après sa dislc cation. Dieu sait comment cet équilibre s rétablira. Il faut n'avoir jamais ouvert ui livre d'histoire et n'avoir pas compris 1 premier mot de ses leçons pour n'être pa effrayé de l'avenir que cet effondremen nous'prépare. Mais qu'y pouvons-nous ? l chaque tour suffît sa peine : celle du jou présent est assez lourde pour nous occupe tout entiers. Ce n'ést pas aux Alliés à ré parer les fautes de l'Autriche et à lui assu rer la possession des provinces que con voitent l'Italie et la Roumanie. Ils le vou draient d'ailleurs qu'ils ne le pourraien plus. » LES FAITS DU JOUR Le Giornale d'Italia annonce que le prii Nobel pour la paix va être octroyé au pape. D'après des informations antérieures, o prix ne devait pas être décerné cette année l/VVVWVVft Rien de nouveau encore du côté de VIta lie. Dans les milieux qui réclament le plu-ardemment Vintervenlion de VItalie, o? croit que la décision prise par le Roi e le (jouvei-nement de ne pas participer offi cieilement au « Sacre des Mille » est due ius tement au caractère trop fougueusement in terventionniste du discours de d'Annunzio qui, prononcé devant le roi, aurait pu brus que.r les choses avec la diplomatie des etn pires centraux. Nous. disions hier qu'il n'était pas inter dit de voir dans la révolte de Lijbie uru main allemande. Le bruit coxvrt à Rome qui des officiers allemands auraient été dccou verts parmi les Arabes capturés par la co lonne Iiiani, en Libye. fcvtvww L'Embros, organe gouvernemental grec, e Z'Athinaï, journal qui passait pour germano phile, qui, tous deux, manifestaient ouverte ment leurs sentiments résolument neutralis tés, publient maintenant des articles de fon/ en faveur de l'intervention de la Grèce, auz côtés de la Triple-Entente. Ce brusque changement d'attitude donnt lieu à de nombreux commentaires. VVVWWVM On télégraphie de Bucarest au Dailv Mai que le 'chej du parti conservateur roumain M. Marr/hiloman, partisan d'une poliliqut de neutralité, a résif/né ses jonctions. Le parti conservateur va commencer dei maintenant une active propagande en favew de la guerre si le gouvernement refuse dt marcher. Il est d'ailleurs probable que It gouvei-nement n'attendra pas l'action de l'op position et qu'il prendra bientôt la déeisioi attendue. ivtwvvw Au cours d'un banquet oljert, le 3 mai par la ville de Gotheborg, n l'occasion di lancement d'un nouveau cuirassé, le roi d( ■Suéde a prononcé un discours déclarant qui la Suéde tient à observer une stricte neutralité, mais que le danger d'être entraîné dam la guerre n'est pas moindre pour elle qu'ai début des hostilités. Les tentatives allemandes de tourner la interdictions d'exportations suédoises e% convertissant le cuivre en « objets jabri qués » ont fait prendre au gouvernement ui décresl prohibant l'c.xj0rtaiion, tant par voit terrestre que par voie maritime, de tous ob jets iàbriqués dont en principe l'exportation reste licite, mais dont la quantité à exporta ou les conditions de fabrication sembleraient suspeotes. Tous unis peur la restauratio p de la Belgique » .»o u IL N'Y A PLUS NI FLAMANDS NI WALLONS, ÉLUS DE PARTISANS POL e TIQUES !... it Nous trouvons avec plaisir d'ans VJnd 18 pendance belge du lunidâ 3 mai un excellei >r article de notre confrère Barthélémy, engaj volontaire pour la durée de la guerre. L'auteur de cet article était avant lîi gue s re un des rédacteurs ordinaires du jouirn ^ bruxellois et il nous est agréable de trouvi à sous la plume d'un journaliste libéral notoi: e -des considérations dont nous avons n.cus-m mes fait notre règle de conduite. ^ « Avant l'agression brutale de l'Alleim g gne, écrit M. Barthélémy, cette notion de j. Patrie s'était un peu obscurcie pou/r nou: a Volontiers nous oubliions les liens qu à nous unissaient pour n'attiser que iu antagonismes. Les luttes politiques noi P dressaient les uns contre les autres, l'ai cusation aux lèvres, la haine au cœui Et l'acuité sans cesse grandissante du coi llit des ra-ces, nous faisait nier l'existenc d'une âme collective. Il a fallu l'adversil r, prîur que les fils de la Belgique se recoj X naissent et se retrouvent, assumant les m mes douleurs, partageant Les mêmes e, e poirs. Il n'y a plus ni Flamands, ni Wallon r plus de partisans politiques, il n'y a plu s que des patriotes belges, unis dans le mên e emour de la Patrie, si noblement personnifi r par le Roi. et dans la même lîaine pendurabi s de l'Allemagne. r » A l'heure tragique où la Belgique a éil i- envahie, elle s'est levée pour conjurer 1 ii menace. Des milliers et des milliers de v< r lontaires sont venus s'enrôler sous le dr£ r (l'eau tricolore, que l'héroïque défense d i- Liège, les glorieuses sorties d'Anvers, la f; i- rouche résistance de nos troupes sur l'Ysf y ont blasonné d'une gloire indélébile. Paj s sans, ouvriers^ bourgeois, riches et pauvre: r tous on^ été au péril et à l'honneur. Ils or .- versé leur sang ensemble et partagent le e mêmes -peines. Ils ont. fraternisé à l'heur il du danger. Cette union, scellée sur le r champs de bataille, sera féconde. Les esprit ,- mal avisés — s'il en est — qui voudraient 1 . briser, pour des fins politiques ou autres, e r seront pour leurs frais. La patrie sortir i grandie, restaurée, purifiée de l'épreuve e Qu'importe encore, en présence des ruines f - des deuils, nos philosophies, nos conception k politiques d'avant la guerre? Tous le s grands mots < ont nooivs nous sommés leui i rés n'ont-ils point, fait banqueroute ! Ah - sans doute, celà m'attriste d'avoir à dire ce 3 la, car je songe au temps et aux efforts qu i nous avons consacrés à batailler pour u: 3 piogrès illusoire. Mais désormais, seul nou s importe le salut de la Patrie. Plus de chapel t les qui séparent et divisent ^ » Que nos vieilles querelles politique r s'amalerament à la. vie nationale dans ui f crépuscule de pardon et d'oubli. Il serai criminel de vouloir faire renaître nos an - ciennes divisions ou d'en créer de nouve] ' les. " » Le sang de la Belgique coule en ce me ment par cent blessures. Des mrlliers de frè res sont sans foyer. De nombreuses cité tendent dans le ciel vide Les moignons d leurs ruines calcinées. On ne peut songe à nous ramener aux quereLles de clocher quand tant de clochers sont par terre. D L grâce, ne recommençons pas plus tard le jeux de la paix et les disputes de la polit! que. » Devant la Patrie suppliciée, renonvelon te serment farouche d'union nationale pou le salut commun. Cette union est nécessaire , pour les tâches de demain, et c'est par ell seule que nous pourrons envisager avec ccn • fiance l'avenir. » Nous applaudissons des deux mains à ce appel et nous nous en réjouissons sincère ment pour la. confiance qu'il permet dan: ? lunron de la Belgique de demain. ! A propos des rayons de la Bibliothèque de Louvaii Nous avons dans notre numéro du 3< > avril raconté l'a bonne histoire du siieu ; -Netler, correspondant die la Frank fur te Zeitung, attribuant au fait que les rayon ; de La Bibliothèque de l'Université de Lou vain étaient en bois l'immensité du sinis tre I Or, comme nous Pavons dit, les rayoni de la Bibliothèque étaient non pas eh bois mais on fer. L'Université le» avait mêim achetés, après las vacances die Pâaues di l'aimée académique de 1913, à la firme aile mandie Woitï, Netter et Jacobi, de Stras bourg. Le malfaisant bonhomme Netter aurait il, par hasard, des liens de parenté avec Ii Netteir de la firme strasbourgtîoise ? Ë lorsqu'il conseillait à celui qui lu faianit naguère visiler la. Bibliothèque di substituer dos rayons de fer aux rayons da bois, ne songeait-il pas d'aventure à fain « bon hedit gommerce ? A propos de cette firme slrasbourgeoise ■ on nous dit que, dès 1913, des Belges qu : y firent des commandes éprouvèrent quel qiues difficultés dans la fixation dê la. dat< ' de lifviraisan, parce que cette firme fabri quait, des quantités foirmidables de tôles on 1 duiées pour l'armée. C'est, sans doute, avei 1 ces tûles que sont recouverts aujourd'hu ■ les abris des tranchées allemandes sur lw deux fronts. Ali ! ce que ces gens prépa raient leur guerre criminewe ! Veiat-on, à ce propos, une autre preuve ' Un de nos amis, lorsqu'il était prisonniei an oaniip d'Erfurt, d'où depuis il s'échappa y Lia conversation avec un con>fnemaHri ■ oharpciilier. Celui-ci lui dit : « To,us ces baraquements du camp étaient prêts de puis longtemps. Nous avions reçu la com ■ mande il y a bien six ans. Les lwis étaienl coupés, ajustés, menuisée. étiquetés ; aussi, lorsque la guerre éclata, nous n'eûmes qu'£ transporter nos bois et, en quelques heu res, le oamip était prêt à recevoir les pri . son-niers. « Ce journal se peut être vendu que 10 «3EHTÏMSS on I PENM7 en Angleterre. ' ~ —■ ■LA BATAILLE m mmm J 1>0 (t- AUTOUR D'YPRES f. La situation >é Bien que les nouvelles du saillant d'1 r- près soient rares et imprécises, il para: il bien que le combat s'y coursuii, 'r ! *- •et . 5. j I ? i- t La i. nous l'ont fait perdre ; mais,"la contr< i attaque belgo-franco-britannique a dégag is les abords de la ville. De plus, nous avon is pu. pendant ces derniers jours, tout à lo: > sir, nous retrancher solidement sur la 1: -, gne Yperlée (Het Sas)-Zonnebeke, ce qi i- assure au secteur septentrional du sai e lant une sécurité cow^--1-^ . é K" L- '- , _ . 'i out ce pays de la rive gauche de l'Ypei i, lée est plat comme une. galette et les boi s n'y sont que boqueteaux. Un recul de deu e kilomètres n'y a donc nullement l'impoi (. tance relative qu'il peut avoir dans un e région montagneuse ou boisée. C'est ei terrain plat que les Allemands ont prc ^ gressé, puis reculé, en subissant d'effroyo a bles pertes ; c'est sur ce terrain plat qu y nous progressons à notre tour. Des informations non vérifiées annon • cent que des troupes allemandes fraîche se concentrant aux approches du saillan r d'Ypres polir renouveler l'attaque. U es plus vraisemblable de ci-oire qu'il s'agi simplement de la relève des trounes épui ': sées et décimées par une lutte sanglante d ; quinze jours. ® Les Allemands ne disposent plus, d'ail ° leurs, des formidables effectifs de renfort du début de la guerre. D'Ostende à Ypres = on évfdue à quatre corps d'armée et uni di\ ision les troupes ennemies commandée ■' par le général von Bessler ; d'Ypres à Ai ras, devant l'armée britannique il y a cim !- corps d'armée, sous les ordres du Kron 1 prinz de Wurtemberg. C'est peu et c'es s beaucoup : peu par rapport à l'étendue di ? -(Ay f l'ontbeaucoup si l'on songe que le: - Allemands ne disposent querHïé i® à- 3! '■ corps d'armée de la mer du Nord à 1: Haute-Alsace. Les grands chocs de masse e ne sont plus guère possibles pour l'ennem 1 dont l'effectif actuel serpente en ligne minci s sur plus de mille kilomètres. Paul CROKAERT i un rapport du marechal french ' Londres, 5 mai. — Le communiqué di maréchal Frëncli dit que la perte de ter rain résultant de l'emploi de gaz asphy xiants par les Allemands, la semaine dernière, a obligé l'armée britannique à re - manier sa ligne devant Ypres. s La nouvelle ligne court vers l'Est, dan. - la direction de Zonnebeke. r Durant les dernières vingt-quatre heures , 'la situation a été normale sur tout le front, 3 sauf une faible attaque allemande qui s'esi 3 produite hier soir au nord-est d'Ypres el - qui a été facilement repoussée. - o— mouvement ; de troupes allemandes i Londres, 4 mai. — Le correspondant di - « Daily Express » à la frontière belge si gnale que les Allemands rassemblent deî l troupes fraîches au nord-est d'Ypres dani - le but de renouveler leur offensive. Us i prétendent avoir gagné du terrain dans la direction d'Ypres, notamment une bande , do terrain de 500 mètres entre Keerselaerc et Gravenstaffel, au nord de Zonnebeke el de Saint-Julien. De l'artillerie lourde arriverait, dans cette région pour bombarder intensivement la I partie de la Belgique occupée par les al- I 1 i es. , Le QUARTIER GENERAL ALLEMAND DU KRONPRINZ DE WURTEMBERG ' . BOMBARDE s Le « Daily Express u publie une dépêchE .de Copenhague annonçant que les journaux allemands ont supprimé la description des , dégâts occasionnés par le récent raid des • avions alliés contre Je quartier général c'e » l'armée du prince de Wurtemberg. ; On sait dans les spihères officielles, dit-il, ; que leurs bombes ont détruit l'une des ailes " du bâtiment occupé par le quartier général; que le général von Gamreich a été mortel-limont blessé ; que deux Iieutenants-géné-, raux ont été lués sur le coup, et enfin que [ le prince de Wurtemberg lui-même ne s'esl j écliappé qu'avec la plus grande difficulté , du bâtiment en flammes. | Devant Armentières et Houplines UNE BATAILLE SERAIT ENGAGEE Londres, 4 mai. — Le correspondant du <i Morning Post » dans le nord de la Fran-■ ce télégraphie à la diate du 2 mai. i u Comme la censure française le permet i maintenant, je puis dire qu'une bataille se livre en ce moment dans le voisinage d'Armentières et d'Houplihes. La première de ' ces villes est maintenant complètement en- • tre nos mains et nous avons même avancé à une distance considérable dans la contrée ! plate qui s'ouvre devant nous. Selon leur ; habitude, les Allemands bombardent ces . deux villes. Comme me le disait un Français, nous n'avons pas plus tôt repris une . de nos malheureuses villes, que les Allemands s'emploient à on faire un monceau , de ruines; témoins : Arrêts, Albert, Soissons et Reims. De toute manière, nous avons considérablement amélioré notre situation dans cette direction également, » De nouveau, d'importantes actions sont engagées entre la Bassée et Arras. Béthune •spécialement est bombardée, mais jo ne puis donner de détails là-dessus. » L'accalmie de l'offensive allemande est due en grande partie aux aviateurs anglais, qui ont été extraordinairement actifs ces derniers temps. Contrairement aux ■"i" "■ !! aviateurs allemands, nos hommes ne perdent pas leur temps à lancer des bombes sur des villes sans défense et sans importance militaire. f » Leur attention s'est portée spécialement . sur les embranchements de chemins de fer ■ importants, auquels ils ont causé des dégâts considérables. » La mobilité de l'armée allemande s'est considérablement ressentie de la désorgar nisation des lignes stratégiques. U est prouvé qu'elle a empêché d'amener librement des troupes sur les points critiques. » DERNIERS ' HEURE s ' i Communiqué officiel français Paris, 5 mai, 14 h. 45. AU NORD D'YPRES, les Allemands ont attaqué à la fin de la -fournée d'hier le secteur . gauche du front britannique. Us ont été re-B poussés et, pris en flanc par l'artillerie fran• ^ çaise, ils ont subi des p\ertes sérieuses. Sur le reste du front, rien n'a été signalé. e »oit-— L LA CEREMONIE DE QUARTO 3 Gènes, 5 mai. — La députation de 11 Chambre des Députés est arrivée, afin d'as . sis ter à la cérémonie de Quarto. 3 L'animation dans la ville est très grande^ t De nombreux députés et sénateurs, ainsi t que les représentants des municipalités c[ t des Garibaldiens sont arrivés. Tous les trains ont amené des centaines j de personnes. ! Plusieurs associations ont publié des ma» . nifestes patriotiques. â Le maire de Quarto, dans une proclama*. , tion, souligne la haute signification de la î cérémonie et souhaite la bienvenue aux dé-3 légués. Hier, à 9 h. 30 du soir, Gabriele d'Annun» [ zio, accompagné du sénateur français Rivet, - a été reçu à la gare par le maire de Gènes, t par le colonel Ricïotti Garibaldi, ainsi que î par sa famille et de nombreux députés. > Le Maire lui a souhaité, .la Jjienvenue. La ) louie a accueilli 1g .poo4o -par t i n f chaleureu-l se ovation. 3 »0«T— ; SUCCÈS RUSSES AU CAUCASE Relrograd, 5 mai (Officiel). — Au Caucat se, après trois jours de combat, nous avons pris l'offensive dans la région de Khoï-Dil-I man, contre les corps turcs de KhaJil-Boy. Nous leur avons infligé une défaite com-1 plète. Nous avons trouvé plus de 3.500 cadavres sur le terrain. Dans un seul secteur, au centre de la ligne, sur 800 pas, nous avons relevé 900 , morts. Nous avons capturé, à Dilman, une am-bulance turque. La poursuite de l'ennemi continue. FUITE EN ASIE DES HABITANTS DE GAIAIPOLI Athènes, 5 mai. — Les habitants dp Gal-lipoli et des autres localités de li presqu'île . passent en niasse sur la côte asiatique. On a transporté hier 200 prisonniers turcs ; à Tenedos. • - - - - Le gouvernement militaire du Havre Départ de M. l'Amiral Charlier M. l'amiral Qharlier, qui jexerçait avec une si giande distinction les fonctions de gouverneur militaire d>u Havre, vient d'être appelé au, commandement de la deuxième division, légère de la Ire escadre française. L'ho-uanaMe officier général sofficiitait un commandement actif. Cotte nomination comble ttonc ses vœux. Les autorités et toutes les organisations (belges du Havre regretleronit vivefnent le départ de M. l'amiral Charlier, qui ne cessait de témoigner sa vive sympathie pour (notre cause. Sa sollicitude pour nos soldais Massés êt malades était constante. M. le contre-amiral Biard est nommé au commandement de Ta Marine au Havre. £<s socialiste; allnuui? et la |tmt La « Vos'Sische Zeitung u publie un com-aniuniqué officiel du parti socialiste au sujet des votes qui furent émis lors de fa séance iseorète du groupe parlementaire du parti, avant la discussion du dernier crédit militaire au Reichstag. Il en résulte que 23 voix contre 77 refusèrent le vote de l'emprunt de dix inilliards, que 30 voix contre 69 refusèrent le vote dm budget et que 34 voix contre 70 se prononcèrent en-laveur d'une déclaration poi l unique leur vote n'impliquait pas une marque de confiance pour le gouvernement et ne constituait pas un précédent. D'autre part^ on télégraphie de Genève au « Temps » : « Les c'hefs des groupes socialistes du Brarudiebourg se sont déclarés d'accord avec la traction socialiste du Reiclisiag et awxs les mesures prises par le parti pendant la guerre. Or, c'est dans le Brandebourg que se trouvent les cirooniscriptions électorales auxquelles appartiennent Lieblmechi et Sfadthagen, et la décision ti-dessius est un désaveu; infligé à ces deux députés, nui ont refusé de voter les crédits.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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