Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 10 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kp7tm7323r/
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20e ANNEE. — Série nouvelle. — N° 119 Le numéro : 10 Centimes Mercredi 10 mars^f9Ï5 RÉDACTION & ADMINISTRATION fflicr me dB la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre 11° 14.05 Directeur ; RBMID ME08AT foutes lea communications concernant la rédaction doivent tire adressées $S"r, rue de la Bourse, Le Havre. LONOOÎM OFFICE: 21, Panton Street (Broadmead House) w ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimostr® Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. G cl. par mois. » .... 7sh. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés ot communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : la iigne 3 d. Quotidien i^eioe paraissant au Havre On ne pas de pas Le Kalserr vient de parler dans une ha-8iui£uo qui es>t peut-être le morceau Le plus k'fîairaril de sa rhétorique de « son ami Luther ». Cb daserauirs est tout à faiit ù. sa place «tains -irriû guerre qui, rappelons-le, est u/ne gSfônrê ai: ^-catholique. Touite la rage lutlié-aieiinp s'y est donné libre cours : les prêtres y ont été poursuivis, vexés, martyrisé», ossà s-?:i nos. Le récût de la mort du jésuite Duprerrcux a ia 'fraîcheur et l'innocence de ia Léo en de Dorée. Il a eu un commuiniçpu-é rïe W'O'liT ou de Stefainii, je ne sais plus, qui est le pl'ws inconscient aveu de cet achannexent oonlire le> clergé catholique. L'officieux, tivc.c u.-n tirômolto dans la voix, a annoncé que les prôtres belges, détenus sans char-* ffe», ont. été remis en liberté à l'intervention ci'u cardOnaH von Hartmann, archevêque de Cologne. C'est donc qu'il avait été arrêté des prêtres sans charges contre eux,qu'on des • a retenus arbitrairement en prison et que pour (procurer à ces malheureux la liberté qui est. leur premier dlroiit d'homme, il a fallu l'intervention d'un Prince de H'Eg&se. Quvemisseni fait de pis au XVI0 sôè-ole, les plus décidés partisans de Luther ? L'adiarnemeaiit- a été le mêmte contre les •œuvres et les monuments. Non seulement Ses Alliémaindls ont méthodiquement visé les piliuQ' hiuniibdes clochers de village; mais en ©'acharnant à bombardier inutilement la cathédrale de Rieirma, itls s'attachent à anéan-ftiir le monument peut-être le plus glorieux et le plus riohe en souvenirs de l'I-Iistoire eeclôsiias'tiiqïui.? et religieuse' die France; en (détruisant l'Université de Louvain, ils ont voulu supprimer le centre le plus vivant et ït) plus considéré de la culture et die La eeiience catihoilflques. Ceux qui ne voient pas ces choses-là, sont jrotonta.irenient aveugles. Mais cet aveugle-raenjt aura pour eux et peut malheureuse-rnaoït avoir, pour l'influence religieuse, les Ipîus graves conséquences. C'est une préjudiciable erreur, et les par-lis conservateurs et religieux y ont, il faut jbàeai le reeon .aître, trop souvent versé, de îàiro de la politique, avec des rancunes et des regrets. Et c'est l'erreur, précisément, •des aveugles dont je parle. Ils en veulent à ia France d'avoir rompu les relations diplomatiques avec lie Saint Siège; ils assistent avec douleur à l'effondrement de l'Autriche Sans d'oule, le gouvernement français a veiosnlu's ii la plais impoli tique en sacrifiant rambasea.de auprès du Vatican à de me.sqmrbes passions politiciennes. Mais n'est-ce pas s'abaisser à semblable étroi-fesise <?e ne .pouvoir oublier cette faute dans une question aussi générale ? Quant à l'Au-Iniche, vraiment, je ne sais pas ai le catho iioiisme a beaucoup "agné dans les Balkans ;• s'a-toriter s^us son égide, pass-ion-nément àïlieaniaîmîe ou hongroise. Il n'y a pa.- deux manières d'envisager la Lutte actwi Me; c'est le combat de Tes'prit dïréti/en contre un réveil de lia barbarie, le plus redlo-ni aible parce qu'itl fait parade de science et 'Tîntel'leetualàté. La viioi'He et catholique Au :rche s'est laissé engager dans pareil parti; ^'lie n'a pas à s'en féli citer. L'édifice lab^i^usement construit et plus liaboriéusem^^1 maintenu craque de toutes ■parts. N'ai! '7 pas, diplomates trop oro-[ fonds, chrétî-' «rôns. charité, compromettre fâa. pareille c^mpasiiicl l'autorité romaine. . Au reste, v---v< Vv réussirez pas. Elle est ! EU!r la route flamboie la robe du cardinal de Mailing"> où sa voix plane si ha^te. si sereine ou-d^ssus des passions hum aimes. Ainsi parlant le Maître s-ur tes bords lumineux du Ita^ (V Tibériade. Il ne flaMait ni tld provoquait. Sa parole était vie, justice et cUairiifcé. GRAINDORGE. LESFATTSDÏÏJ^ En Grèce, la crise ministérielle n'est pas encore dénouée M. Zaïmis n'ayant pas accepté la mission que voulait lui confier le Roi, celui-ci a d.ernnndé à M. Gonnaris, député de Patra*. de former le nouveau cabinet. M. Gounnris a accepté cette Mrbe. <vvwvwv» De Sofia, on annonce que le cabinet b.ul-yare serait démission aire, mais c"">< nouvelle n'est pas con{irméc. WWVWM -Le gouvernement allemand tr.n - <n\é de plus en plus- - obtenir de VAutriche qu'elle cède à Vitalin Truste et le Trentih J.a Fran'kfuiito'- r' 'f-uig dont on connaît in s attaches ofjicTr '"'\s déclare catégoriquement que VIfalip do>> ••^/^07'r snti<tf»nfinn nt n'/uL site môme pas à dire qu'il faut forcer VAutriche à lui re,iê" ivs territoires rétamés ipàr Rome. Il ne simple pf}S cependant que Vienne soit d'humeur à <e laisser imposer ce sacrifice par son étrange alliée. On signale de nombreux mnvvemenis de tronpns autrichiennes vers la frontière italienne et la Nouvelte Pensée l'bre. commentant sur un ion tragique le rannel sous les armes des hommes de, 38 h 42 ans^ écrit qu'au prix de n'importe quel? sacrifices il faut empêcher qu'une province soit arrachée à la couronne des Habsbourg. Le gouvernement italien, de son côté, a décidé le rapnel sous les armes pour une période de deu* .mois des s ou s-officier s de réserve des classes 1884 à 1888 inclusivement.. La population continue à manifester en toute occasion des sympathies très vives pMr la guerre. - www» On signale de Borne que l'Allemagne a envoyé m Erythrée une mission chargée cle convaincre les chefs de la région limitrophe 'm Soudan de la nécessité de déclarer la f/nerre à l'Angleterre. Le r.tan de l'Allema-gne serait de ' :re envahir l'Egypte méridionale par les ' ipalations musulmanes. Le député Ga'lenna a demandé au minis-îfe des colonies italien u s'il ne croyait pas opportv-ri d'ordonner l'expulsion, des colonies italiennes, drs étrangers qui ne sont Pas en mesure de justifier leurs agissements d'une jaçon claire et précise. » La Reiie et les soldats i Une délégation est reçue à la villa royale ? (D'un correspondant spécial du front) La Rcâine nie -cesse de manMester sa sollicitude pour nos soldats, et cette sollicitude eSft ingénieuse autant qrue. constante. Durant les très mauvais jours de l'hiver, par ses soins personnels, sans cesse arrivaient au front, d'ans les tranchées, des vêtements chauds, des cliaussures, du linge, des ciça- j? rattes. ' * Aussi, vous pensez à quel degré d'en- thoiàsiasme est m->n.t<> dans les co^w-s des ^ troupiers, leur vénération pour la Reine, et (( .•.m t.>as tant po.iïi . .uî.puria.jce vie» (iunA> g offen'ts que pour l'admirable bonté qu'ils révèlent. Ah ! leur u ^eliio Reine », il ne fau-cirait pas qu'on y touchât !.. Mais comment lu'i témoigner leur immense gratitude ? ^'a été et c'est encore * leur grande préoccupation. Aussi, devine- ^ t-on la joie qui s'empara des soldats des " braves 11° et 12e régiments de ligne lorsque, P récemiment,, ils apprirent que la Reine rece- s vrait une délégation de leur .brigade. On forma cette délégation d'un soldat dé- j-J eotréde la médaille militaire française, l'avo- 1 ca.t Raymond Vico, de Bruxelles-, et de six d vaillants troupiers, enfants de l'usine ou des ^ champs qui,au retour, narrèrent a qui mieux 11 mieux à leurs camarades, dont nous tenons le récit, les incidents de l'entrevue. Le cœur battant fort, d'ans l'angoisse d'un jrand inconn/u, ils se présentèrent tous les c sept à La porte de la \ ill-a royale où, après cj mainites allées et venues, 011 les conduisit o dans-un petit salon où la Reine, qui s'y trou- £ voit seule, les reçut avec un sourire. Nos p braves étaient moins émus certes sous la mitlrai'lle, et ils se rangèrent, tôles droites, \( en ligne, contre le mur. L'un d'eux cepen- ç daint parla : g g d Madame, — dit-il h peu près, — Votre y Majesté a su admirable m eut remplacer nos p mères absentes, et si loin. Aussi combien i, celles-ci vous aimeront-elles davantage ! Nous-ne pouvons, nous, vous exprimer tout c ce qui fait battre nos cœurs pour vous. Du fond die l'âme, nous vous présentons, au lc nom dJe tous nos camarades de la brigade, (1j nos hommages de vénération profonde et j( nos vifs sentiments de gratitude et d'atta- q chement jusqu'à la vie et jusqu'à la mort ! a L'orateur suffoqua d'émotion.; Tdiùs les ^ yeux étaient remplis de larmes. La Reine, très émues, serra longuement, sans met deire, les mains de l'orateur, puis celles de s»es rn>marables, les regardant chacun loimie- meriû La RicLne héroïque et bonne leur ap- ; 1 jf. alors, de si près, plus délicate, plus ~ (frôle, mais aussi combien plus gracieuse fj que sur les gravures qui la représentent, * et, sii la dlùscipiiine ne lès avait retenus, Le ^ respect et la reconnaissance leur eussent fait courber le genou. ^ Et la Reine, qui a-vail surmonté son trou- ble, leur dit alors des choses très faamiiiibrcs * et très affectueuses, s'inibéressan-t aux dé- , tails dîe leur vie, h leurs misères, à leurs dangers, à leur gloire, leur demandant aussi ' s'ils avaient, des nouvelles de leurs parents. Ils lui jurèrent, au nom de tous, do se _ conduire en braves et de la ramener bi'entAt , dans sa capitale avec l'escorte de l'armée 1e belge victorieuse. jl — « Nous souhaitons du fond du cœur bonne chance à la Reine l » dit un soldat, £ dans loutie la scncérité de son âme simple. tf Et l'eirrtnevue prit fin. P n tes aviateurs alliés : n n P Ils accomplissent du bon travail d sur la côte belge o —0— d De notre envoyé spécial au iront ^ Les aviateurs alliés ont décidément établi JJ leur supériorité sur Jours adversaires allô- „ rnands. Il y a un mois environ, ces derniers ont oru épouvanter les populations bel (es f. et françaises en allant au n jmbre de douze laisser choir une quarantaine de bombes j, à Dunkerqué. Les alliés leur ont répondu pi . n organisant, ù doux reprises, une c excur- sion », comme disent les Anglais, avec un e nombre trois fois plus considérable d'avions. Certains biplans alliés, de très grande puissance, emportaient plusieurs bombes pesant •fô et- 60 kiiogs L Le parc d'aviation ennemi qui était établi ù Ghistelies a été atteint à plusieurs reprises, tant par la canonnade des artilleurs belges que par le bombardement des aviateurs alliés. Des dix-neuf appareils qui s'y trouvaient garés, il .- a une quinzaine da jours, ii n'en reste plus que six. II est ù s< peu près certain que plusieurs d'entre eux n ont été détruits. tt Les résultats militaires de nos expéditions ' < aériennes, le long de la mer du Nord sont- généralement importants, car leurs objec- l'< tifs sont nombreux, étant donné le nombre cl considérable cle pièces d'artillerie que les M Allemands ont été obligés de mettre en bat- c< terie le long de la côte de Midldeïkerke à la frontière hollandaise pour répondre au fou des navires anglais et français. Ces batte- Ci ries ont déjà été touchées à plusieurs repri- lc ses par nos bombes. 1 <e -part de Zeebrugge le où l'ennemi exécutait d'importants travaux "i a été particulièrement visé par nos avia- à teurs. s< Les aviateurs anglais se montrent parti- se culièrement actifs et ne tarderont guère à « affirmer dans les airs une supériorité aussi ta incontestée que leurs marins sur mer. v< Les Beige®, malgré l'infériorité relative de tir leurs appareils, — infériorité qui r.e se pro pj longera plus longtemps, — se montrent très m entreprenants. L'un de nos aviateurs, le ne lieutenant J.., a effectué," celte semaine, tr quatre reconnaissances au cours de la tr même journée. N. D. L. R. — Nos lecteurs peuvent cons- tr tater que. l'appréciation de notre cornes- tr pondant sur la valeur de notre escadrille vi d'aviation est fort, juste puisque l'un des pa derniers communiqués français constatait es l'exce'ilente besogne accomplie par celle-ci. ds jes socialistes et la guerre Jîie protestation énergique (l'un leader socialiste anglais contre Ses résolutions de la Conférence de Londres.—0— Le bon sens a fait partout justice des in-royables résolutions où la Conférence de ondres avait prétendu résumer l'opinion des acialistes alliés sur la guerre. Nous avons souligné les protestations do I. le député Bru-net et nous avons pu consta->r qu'elles reflètent l'avis de la majorité des Dcialistes belges. Voici que s'élève en Angleterre un désaveu on moins éloquent. Un des principaux membres du parti so-aliste anglais et un de ses organisateurs le i première heure, H.-M. llyndman, adresse M. Clemenceau une lettre très intéressante ar laquelle il dégage la grande majorité des ïcialistes angilais des manœuvres audacieu-2s des socialistes pacifistes et gcrnianophi-ïs dont les chefs sont MM. Keir Hardie el amsay Macdonald. Nous reproduisons ici 'après Te « Temps » du 9 mars, cette lettre, ni n*cst pas seulement une protestation, lais un document précis : Monsieur, Il me semble qu'il existe un malentendu >m.pîet en ce qui concerne l'attitude actuelle es socialistes de Grande-Bretagne, et je re-rctte de voir votre journal, « l'Homme en-laîrie )?, enregistrer ce que je crois être le oint erroné. Je pense que si l'on faisait vo-)r tous les socialistes de cette île, y compris :s abonnés et partisans de la feuille « tlie larion », et la Société Fabienne, une très rande majorité se prononcerait pour une uerre menée rigoureusement, jusqu'à ce que Allemagne ait été entièrement battue et ta aix dictée dans les termes formulés par les lliés. L'impression qu'en France on peut avoir du mtrnire provient des fourberies nettement rogermanistes dont ont fait parade, à la ré-Mitc conférence de Londres, MM. Keir Ilar-ie et Ramsay Macdonald, membres du P-r-mont ; W.-C. Anderson, M. P. et Bruce lasier, brof la clique écossaise de la paix à >ut prix qui, pendant de longues années, a ominé-'Ot tenu en -lisière 1' u Indepeiiden, abour partv. » Ce parti indépendant du travail ne compte Ptrtairiftnioht pas, je puis le dire, plus de in?h mille adhérents, si tant est qu'il les impie .Te vois cependant nue 1' («Humanité» llf-rn^me parle de MM. Ramsay Macdona-ld t Keir Hardie comme des u représentants s la classe ouvrière anglaise » ! Rien ne peut Lre plus ridicule qu'une telle affirmation. oiis me permettrez sans doute, comme au lus vieux socialiste, je crois, de Grande-retagne, et l'un de ceux qui ont déployé le lus d'activité pour y. faire naître le mouve-lent socialiste en" janvier 1881, d'exposer rièvement quel est l'état véritable de la uestion. T-i' n'y a pas l'ombre d'un doute que l'ccra-mte majorité des ouvriers de cette île ne lient pour lu guerre. Le parti ouvrier par-mentaire (thé Parliamentary Labour pariy), l'exception d'une demi-douzaine de pacifis-!s ou même moins, est également favorable La guerre. Et ce n'est pas tout, car des connues de milliers parmi les deux millions de >ldats quii sont actuellement sons les dra-r^aux sortent du milieu des travailleurs — ^t on pas des travailleurs non qualifiés et mai ayés, mais.des rangs des tfade-unionist^-3 :s plus authentiques. C'est ainsi qu'actuelle-îent. dans une seule armée, il n'y a pas îoins de 200.000 mineurs dont le salaire, au loment où ils s'enrôlèrent, était de '10 francs tt iour, et qui. tous, à ce moment, avaient i travail. Je voudrais bien que MM. Ramsay facdonald, Keir Hardie et W.-C. Anderson illenf. parler à tous ces sens-là pour essayer 3 blanchir, fût-ce légèrement, les bourreaux ^ civils, des femmes et des enfants en Bel-ique et dans lc nord de la France. Les re-résénHnfs des autres métiers en dehors 2S mineurs, se sont engagés volontairement resnue dans la môme i")roportion. C'est là la vraie ciasse ouvrière britanni• ic et non cette clique nîteuse à laquelle mes nis Vanderveldc. Vaillant et d'autres ont ;f ^onrpssions. Fci^beuse et bien inutile unnrorriissicm. qui appara"t. h tous ceux oui jusant du dehors, comme une capitulation. II.-M. HYinDMAN. ES S9G3AL3S7ES ALLEMANDS ET ITA-LSENS CONTINUENT A TRAVAILLER AU SAUVETAGE DU MILITARISME PRUSSIEN —o—c Les socialistes allemands continuent à se rfklariser complètement avec leur gouver-3inent. Tout au plûs font-iis entendre de ■mps en temps un vœu platonique pour ivenir. La « Gazette de Cologne n annonce qu'a iceasion de la discussion du budget des leinins de fer à la Diète de Prusse, le dépu-socialiste Lemert a lai! en séance publique ate déclaration : « La reconnaissance des organisations so-rulisles par le ministre de la G-uerre a exalté moral des 800,000 syndiqués qui sont sur front. Pendant la paix, ils ont recueilli millions de marks qui servent maintenant assister les familles des combattants. Dc« icialistes, qui n'ont rien à faire avec l'Etat, nt officiers et. ont reçu la Croix de fer. Le Courrier de Hanovre » ci reconnu les écla-nts services des syndicats. . Mais le gou-irnement ne doit pas perdre de vue que la 6ve do Dieu est une plante fragile. Nous ne «posons pas un marchandage. Nous de-rindons simplement qu'on ait. confiance en ius et qu'on en finisse avec les moyens par jp réactionnaires de traiter le monde da avail. » Pendant ce tc-mps, les socialistes italien* ivaiillent de plus en plus à provoquer des jubles à la faveur du renchérissement de^ vres afin d'empêcher l'Italie do prendra rt h la guerre. Lc jeu de tous ces socialistes t trop visible pour qu'on soit excusabl ns les pays alliés de s'y prêter. Dernières Nouvelles CsaîfflUBiquê oflsisl fmspis le 9 mars 1915 —o-— Paris, 9 mars, 15 heures. Les seiïls faits signalés depuis le dernier 'Counmm-iqué sont hier soir'et pendant la nuit un violent bombardement par i'ennemi de lia. région située à l'est de STEENSTRAET (au sud de Dixmude), suivi d'une tentative d'attaque des Allemands qui a échoué et au F; KIC H ACK E R KOPF plusieurs atta ques çn nemics qui ont été facilement répons socs. PITEUX RÉSULTATS DE LA PIUATEIUE ALLEMANDE —o—• Londres, 9 mars (Officiel). — L'amirauté publie la liste des bâtiments de commerce britanniques qui ont été torpillés dans la période du 21 janvier au 3 mars : il n'y en a eu au total que quinze et, du 25 février au 2 mars, on n'a enregistré aucune perte. Vingt-neuf marins marchands ont péri. Du o au 5 mars, il n'y a eu que trois tentatives de torpillage Jet toutes trois ont échoué. Le 2 mars, le navire charbonnier « Rou-grave », du port de Liverpool, allant à Bar-r>v a été coulé Le soir, probablement par une torpille allemande. Tout l'équipage, composé de 35 marins, a été recueilli dans des chaloupes. il a été débarqué à l'Ile Fraçombe. DES AVIATEURS ALLIÉS BOMBARDENT DE NOUVEAU OSTENDE —o— Londres, 9 mars (Officielle). — Six aéroplanes de la section navale, sont partis hier a,près-midi pour attaquer Ostende. Deux sont rentrés " â la suite du gel- de leurs réservoirs. Les quatre autres ont atteint Ostende. Ils ont jeté il bombes sur des ateliers de réparation des sous-marins, i- sur le kursaal, siège du quartier-général allemand. Tous les aviateurs sont rentrés. Les dégâts sont probablement considérables.LES PROGRES DES ALLIÉS DANS LES DARDANELLES —o— Londres, 9 mars (officielle). — Les opéra-lions aux Dardanelles' progressent favorablement., par un beau temps. Nos cuirassés ont attaqué le 6 mars le fort d>e You-Hamidieh-Tabia, par-dessus la péninsule de Gallipold. Les obusiers et les pièces .de campagne turcs ont riposté. Trois projectiles ont atteint le « Queen Elisabeth », sans causer de dégâts. En même temps*, d'autres cuirassés bombardaient les batteries de Suandère et les batteries du mont Dard an us. Ils ont bombardé également le fort Rumi-li-M ed j i d i eh-Tabia. Les projectiles turcs ont touché la majorité des vaiisseaux engagés dans les Dardanelles, sans causer de graves dégâts. Les cuirassés français ont attaqué le 7 mars les batteries du mont Dard anus, qu'ils réduisirent au silence. Plusieurs cuirassés ont été touchés peu gravement. On signale trois blessés à bord du « Nelson ». Les hydravions ont exécuté des reconnaissances.L'un d'eux est tombé à 1a. nier. Les pilotes ont été blessés. Un lieutenant-pilote volant bas a été touché par des balles. Il a regagné nos lignes. Nos cuirassés ont bombardé, le T> mars, las batteries de la pointe de Paléo-Ta.bia, qu'ils ont réduites au silence. Ils ont attaqué l'après-midi, à plus courte distance, une batterie à Paléo-Tabia, et les batteries de la colline, qui toutes ont été réduites au silence. Nos pertes ont été légères. Les opérations continuent. OPERATIONS AUTRICHIENNES CONTRE LE MONTENEGRO —o— Cettigné, 9 mars. — Les Autrichiens massent de nombreuses troupes sur les <'ronts de Grahove el de la Drina. Ils ont bombardé violemment Fotca. Plusieurs civils ont été tués. La France smiMIiiœièHBit alliés ei mis On sa.it que le Bâillement français est saisi l'un projet qui porte à un milliard 350 mil-ions le montant des avances faites ou à faire v.ar la France aux pays alliés et amis. Le montant des avances déjà consentiez j'élève à 455 millions et demi, à savoir : Bci-•ique, 250 millions ; Serbie, 185 millions ; rrècc, 20 millions ; Monténégro, undemi-mil-ion.Le montant des . avances restant à faire ; l'îève par conséquent à 895 mit!lions. »î-râpe à cette somme, de nouvelles avances doivent être faites à la Belgique et à h Srrbie. En outre, la Russie se trouvant momenUi- j dénient entravée dans son commerce d'expor- j ation, éprouve des difficultéspayer ie^ ' •cmmandes faites par elle en France et en Vngileierre et à assurer le service des intérêts le ses emprunts. Le gouvernement français j :l le gouvernement anglais se sont mis d'ac- 1 :it1 pour lui faire les avances de fonds nécessaires.La porosité k nos amis L'AIDE DE L'AUSTRALIE A LA BELGIQUE On mande de Sydney, 5 courant, ii la Mornlng Post : (( L'Australie a répondu sans tarder a t'a.ppel d'u Comité de secours belqïs lui dc-irandant une contribution mensuelle régulière de 70.000 livres sterling (1,750.000 fr.) La Nouvelle-Galles du Sud a organisé, luer, tans uine grande réunion tenue à Sydney, sa part contributive de 30,000 livres sterling, en .répartissent le montant des dons suivant la population dans toutes les villes 3t tous les diiistricts de l'Etat Le premier ninistre, M. Holman, a annoncé à la réu-îiow que les .syndicats ouvriers avaient pro-iiis de leur plein gré leur coopératjion en ifi'ranit d'abandonner, chaque mois, une lemi-journée de leur paye au profit de leurs 3amaradies belges. » M. Millin a dit. de son côté : r « Nous entendons nous adresser aux généreux instincts du peuple australien,en comp-,ant que ce. mouvement sera inspiré encore olus par lie sentiment d*u devoir que J2?r ?etlud de la générosité, La tâche qui incombe îiux Ausitra-lliiens est d'aidier à panser les ilessures qu'ont infligées la culture ot la )arba«rie alfemandes. » Lc gouvernement de a Nouvel! e-G al'I'es du Sud pro rose l'établDS-yemen.t d'un fonds de subvention pour assurer la régularité du paiement de la contn-jution du pays. Le bluff du blocus allemand Sept ' g ou. le 3- sept zi&^rîires —o— On «commence à s'apercevoir, même â îerliln, que la campagne allemande des ions-marins a subi un échec complet. D'a->rès des nouvelles arrivées ici de Berlin, le : Tageblatt » admet, suivant des rapports •r-ç;:s .je source eut.re, qu'au moms sept ous-marms allemands ont été coulés demis la proclamation du blocus des Iles Bri-àr&ïihuios, el que, pendant cette période, ept navires marcliands anglais seulement mt été détruits. En d'autres termes, con-re chaque navire marchand anglais cou-é, — oeux-ci étaient presque tous de faiiible opnage, — les Allemands ont perdu une mité de leur flotte de submersibles. DIPLOMATE ALLEMAND El DIStRAGE L' <c Exchange Tel^raph » annonce que , q baron Muller, ministre plénipotentiaire j 'Allemagne à la Hiiye, va être rappelé. Des aisons dé santé auraiont, dit-on, motivé ce appel. En réalité, la. disgrûce de ce diplomate est due surtout à l'échec de sa mission , la "Haye. — Le a Simplicissimus n de Munich était ©ursuivi pour avoir publié une caricature u kaiser. Celui-ci, vu les protestations ba-aroises, n ordonné do cesser.les pour- : uites. i i la Belgique et les sympathies hollandaises ENCORE UN REQUISITOIRE CONTRE L'ALLEMAGNE —o— Le professeur S. R. Steinmelz publiait dernièrement1 dans le journal hollandais n Ilot Vnderland » un appel aux neutres pour protester contre la tentative faite par l'Angleterre, on vue de couper les vivres à l'Allemagne. Cela lui attire une réponse cinglante do la part de M. L. Simons, éditeur du " iXieuive Amsterdammcr » ftt" du 20 lévrier).n Je ne veux pas poser en dérenseur de la tactique anglaise, écrit M. Simons, ni d'autre part protester contre la tactique allemande qui s'efforce d'y répondre par des représailles : à quoi bon, puisqu'il est certain d'avance que de part et d'autre les attaques et les représailles iront jusqu'aux dernières extrémités. Mais, ajoulc-l-il « vous ii nous demandez notre indignation, courtve tt la tentative anglaise d'affamer le peuple tt allemand tout entier. Uien volontiers, je « vous la donnerais, si du moins mon âme tt était encore capable d'un nouvel élan d'in-tt dignation. Mais elle s'est épuisée au spec-tt tacle do la force brutale de l'Allemagne tt terrassant un peuple, détruisant des r>ro-« priétés, massacrant dos habitants, vo'ant « leur nourriture ot leurs matières premif.-tt ros, extorquant finalement à ce pauvre tt peuple, affaibli, piétiné, plein do lirnvouït ro, des millions en impôts de guerre. « Et cependant ce peuple, loin d'avoir cn-tt vie aux Allemands leur place au soleil, tt leur avait donné l'hospitalité .a plus tt large ; il n'avait d'autre tort lie de se « trouver sur la route de l'Allemag le . c « passant PAllema^ri l'a piétiné cl t an-tt coup en Allemagne voudraient lui ravir a tt jamais, non u; s sa. nourriture, nitis c? tt qu'il i . plus gert : son indei,.,adai,"e. « Je voudrais tant mettre mon indignait tion à votre service pour l'Allemagne, tt mais depuis si longtemps je frémis d'indi-« gnation contre tout ce quo l'Allemagne a « fait et ne cesse de faire en Belgique au it peuple belge, que le cœur m'en fait ma! « et n'est plus capable, hélas, d'une indi-« gnation plus forte. Que l'Allemagne, qui « se plaint maintenant de l'attitude de « l'Angleterre, se compare, dans cette si- | tt tuation, à nos pauvres voisins, dans l'état j « où elle les a réduits ; qu'elle ait l'âme « assez chevaleresque pour tendre la main u à cette vaillante nation, qui eut tant à tt souffrir ces six derniers mois, et pour tà-tt cher de réparer les méfaits qu'elle a com-<i mis à son éorard ; pour autant, du moins, tt qu'ils soient encore réparables. Alors, « tous lés neutres se lèveront comme un tt seul homme pour protester contre la ten. tt tative anglaise d'affamer l'Allemagne, — « s'il en était besoin encore. » — *£> .. . L'incendie à bord de la «Tourasne» LE SINISTRE SEBAIT DU A DES INCENDIAIRES ALLEMANDS Le correspondant du « Daily Chroniele » à New-York, télégraphie à ,1a date du 7 mars : « On craint que n Lu Touraine » n'ait été victime d'un attentat cle la part de ce qu'on appelle ici la « conspiration incendiaire allemande ». >i Des menaces ayant élé proférées avant le départ du navire, une enquête minutieuse tut faite des consignations et des passagers. (Jn germanophilie pariait ouvertement qu'on ferait appel aux .services des (médecins et des infirmières du bord avant que le navire ait , atteint la zone cle guerre. Toutefois, la oom- . pagaie de navigation ne sait rien à ce sujet. : « On sait qu'une bande d'incendiaires a comploté fi Chicago de placer à bord des Iran- i satlanliqucs en partance des bombes qui i «dateraient au milieu de l'Atlantique. Deux i :1e ces criminels vont être jugés ici. , m t i Krupp va payer cher ! \ Le ii Times » reçoit de Berne l'information d'après laquelle un projet de loi fr'ap- c »ant d'une taxe spéciale sur leurs bénéfices 1 ies fabricants de matériel de guerre rient < l'être déposé au Reichstag. ; — _ i M Hi'TOIHE i VEASEMBLABLE L'ODYSSÉE DE DEUX SOLDATS ALLEMANDJ Amsterdam, lor mars. — Du correspoai. d'aint dw XX" Siècle. — Voulez-vous que jq vous conte une histoire invraisemblable, mais tout i fa.it véridique ? Deux soldats allemamds avaient nris part ii l'invasion de la Belgique, puis avaient ■passé en France où ils avaient participé à plusieurs combats. Do voir leurs chefs piller les châteaux et envoyer en Allemagne objets d'art, meubles, vins et lm.:urie lent donna l'envie sans doute de tt s'établir pour leur compte ». Ils décidèrent, de déserter el choisirent la Belgimie — naliu-cilerm-ui : — comme siège d'exploitation cle l'associa ti^-n qu'ils avaient créée. Gomment s'y rendre ? Oh ! cc fut bien siimplo ! Ils « réquisitionnèrent n une charrette et un cheval dans une ferme française.Les voilà en route. Ils vivent bien. Ils no se privent de lien. Ils « réquisitionnèrent » au nom dlu kaiser ! Ce que ces bonis de réquisitions peuvent Q»ein valoir ? — Autant que pas mal d'autres qui sont revêtus de cachots aux apparences les pius aiuiihentiques. Ncis deux bonshommes arrivèrent ainsi e.n Flandre. Aux environs de Gand, iîs jetèrent leur dévolu sur un • château abandonné et s'y installèrent. — Mais oui ! Je vous ai prévenu quo l'histoire était invraisemblable... Geoendant elle est rigoureusement authentique.. La suite vous - démontrera. Ils s'jinsiaUèrent donc dans ce château et y menôr'enit joyeus-e vie.. jusqu'au moment où ils attirèrent l'attention d'un comman-'mt do gendarmerie allemande, qui se mit en devoir cle les arrêter. Les deux soldats allemands tentèrent $>> -'A'-' on Hollande, mais ils y réussirent d'autant moin que le « Hauptmann » en a! . . i t ■ en le blessant ii la jambe. Ils furent arrêtés et déférés à la justice cle leur nays. Et voilà pourquoi le conseil de guerre de Dusseldorff vient de condamner Sx six ans et six mois de prison, pour désertion et maraudage, — « F anenfiuclit und Marodieeren n — Karl Heimann, des chasseurs cle la garde, de Potsdam, et I-Iermiann Mwu;s, fusilier au 181» régiment d'infanterie. C'est le « Telegraaf n qui nous apprend cette histoire. N'est-elle pas savoureuse ? L'Allemagne est au-dessus de tout ! ■ focaqntioa allemande L'EVASUATÎON DES REGIONS ENVAHIES La Gazette de Lausanne explique les raisons pour lesquelles un grand nombre des civils français internés en Allemagne vont être prochainment rapatriés par la Suisse. Et voici ce qu'écrit notre confrère : tt Sitôt qu'un certain nombre d'habitants se voient à bout de ressources, les autorités militaires de l'armée d'occupation les font sur leur demande transporter gratuitement jusqu'à une localité déterminée à l'intérieur de l'Allemagne, où ils font clans un camp de concentration un séjour de trois à quatre semaines. Ce séjour est exigé alin que la situation militaire des localités traversées ait eu le temps de changer complètement ; de la sorte, les renseignements que les évacués pourraient apporter aux autorités françaises n'ont plus de valeur pratique. Ce délai écoulé, les évacués sont expédiés à la frontière suisse, d'où on les rapatrie. d NOUVELLES BRÈVES — Une agence d'espionnage allemande i été découverte à Milan, dans la succursale l'une grande maison de commerce de Ber-in.— Les Allemands de Chicago se préparent i fêter, le 1" avril prochain, le centenaire le la naissance de Bismarck. On craint des ■roubles. — La Chambre de commerce de Paris a lécidé d'organiser une exposition d'échantil-ons dos produits que l'Allemagne importait m Suisse ot. en Hollando ; les syndicats, es industriels et les exportateurs intéres-iês seront invités i la visiter. — L' tt Algemeen Handelsblad » annonce [u'un Congrès féministe international aura ieu au mois d'avril à La Haye. Toute dis-russion sur la responsabilité de la guerre kCtuelle en sera Écartée.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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