Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 02 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 08 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jd4pk08363/
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LE ïï1 SIÈCLE uu AA II lll U il 11 Quotidien beioe paraissant au Ksvre RÉDACTION & ADMINISTRATION 'Ji« ras de !a Bourse — Lî HATRE Téléphone : Le Havre n* 11,05 Oirscteur ifflilllll! Tontes tes communications concerna/i la rédaction doivent être adressées 9Su,frtte de la Bourse, Le Havre* LONDON OFFICE: 21, Panton Streot ABONNEMENTS Frtnoe 2 fr. 50 par moi». » 7 fr- 80 pa> trfnr»o*tt# Aoglotttprft.... ®th.©d.par sasA©» » .... 7sfr,$ par trlmcrtc fôatrw pay§.. ïrf, m* t . 9 rr. d par trlmestpa PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration yjrnal au Ho.vre ou -A Londr#n Annonces 4* paga: 0fr. 40 fa ligne Pdtite8aii(ion3934* pags: QrV.SOîallgna Les petites annonces sont également reçues à la Société Européens cla Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. la ifiiij in Les objedisas de M. G. Eahia Dans un journal franco-belge édite S Paris M. Georges Hubin, député de Huy-Wa-remme, aborde la question des accroissements territoriaux pour la Belgique. Il le fait sur un ton modéré qui permet la discussion. Cette discussion courtoise, nous l'appelois de tous nos vœux, n'étant pas de ceux qui 'crient à la rupture de l'union sacrée dè; qu'on ne partage pas entièrement leur manière de voir au sujet de telle ou telle de nos institutions politiques ou de l'avenir du pays M. Hubin est un homme de cœur et un patriote. Cela suffit pour que, d'explic.t-tions auxquelles aucun de nous ne mêle ni acrimonie ni vanité personnelle, puisse surgir- un point de vue qui concilie les différents intérêts nationaux que nous envisageons. Au commencement de son article, M. Hubin nous dit que la plu,part des hommes politiques beiges avaient le sentiment que ces discussions étaient pour le moins prématurées et môme pénibles. En admettant quo cela soit, que cela constitue un reproche a notre adresse, nous répondrons h M. Hufoin' que ce n'est pas nous qui avons commencé. Il v a un peu dIus d'un an, j'étais encore A Bruxelles; on ne fut pas peu étonné en Bel-gkrue envahie, de lire dans des journaux ar-TÎvés de Franco et. d'Angleterre que certains Belges déclaraient iiu'iis ne voulaient pas d'annexion à la Belsîcrue de territoires allemands et a ne la Belgique devait conserver sa. neutralité. On en fut fort étonné et, i*» n'hésite pas à le dire, indigné. Beaucoup de nos concitoyens estimaient qu'il n'a.prnarli>-naît à personne d'assigner à ce moment-là e| sans aucun motif, une limita aux revendications de notre nays. Ces déclarations furent jugées sévèrement. Fallait-il laisser croire «mVlles représentaient l'opinion de tous les Belles se trouvant "hors de la Beleïoue. y cqrmrfs ceux oui opposent, sur l'Yser, une muraille vivante aux hordes germanique?? Non, mille fois non, l'union sacrée ne peut aller jusqu'à une pareille abdication. Nous connaissons à ce sujet l'onmion dp beaucoup d^ Belges du dehors: nous connaissons eelle d'u^ craode partie dn I'ar-inéo. Quant à l'opinion du pays -envahi, la voici exactement : plus de neutralité; il faut faire tout ce qui est nécessaire pour éviter le retour d'une calamité pareille à celle que notrfe subissons tn ce moment ; si des annexions sont nécessaires, il faut annexer, quel nue soit, l'ennui d'annexer des Boches; on avisera aux moyens de le faire sans trop d'inconvénients. Xous ne nous plaignons pas, quant à nous, de ce que la question ait été sonWés. Mais h ceux oui nous renrochent de Tavoir fWit, nous rér^on^ons : resfard^z de votre cMé ! Ceux qui ont, nour les répudier. na'*îé les premiers dos anrovîons^ont les m^es qui envisageaient ? a rf ni* ornent la possibilité rl^ renouer avec les 'Roches par l'Internationale. A chacun le sien î a®* Cela dit, examinons les arguments de M. Hiibin. L'honorable député n'est pas hostile a toute annexion, il admet qu'on reprenne «Quelque territoire le Ibng de la frontière; je ne sais s'il vk jusqu'aux Irontières d'avant le traité de Vienne, mais qu'importe? Ce cm'il discute ce sont » ces projets énormes dont les plus échevelés annexeraient la Belgique à un territoire allemand iplus important ou'ellfecmeme. » M. Hubin nous rendra cette justice qu'aucune idée de « conquête » ne nous inspire. Kong n'avons cessé de le répéter : nous n'a vons envisagé le problème qu'au seul point de vue de, la sécurité du pays. Y a-t-il un aa-tre moyen d'éviter à l'avenir une invasion que "d'avoir une frontière solide, facile à défendre? Nous croyons que non. D'ancuis parlent de démembrer l'Allemagne; ïïs ont donc trouvé le moyen de démembrer sans enlever des membres? Une explication complémentaire nous parait indispensable. Mais ce n'est pas l'argument de M. Hubin. Les raisons qu i) oppose à l'annexion d'un trop grand territoire se l'apportent exclusivement à la politique intérieure de la Belgique. La question, qu'il en soit persuadé, nous préoccupe autant que lui. Nous sommes absolument d'accord avec lui pour dire qu'aucun Belge ne doit pâtir d'une annexio i. qu'aucun groupe de citoyens n'en doit être lésé dans ses intérêts matériels ou moraux, qu'aucun parti politique ne peut en tirer profit pour accroître sa force électorale. II y a des modalités d'annexion qui pareraient Ji ces graves inconvénients. Nous en avons déjà indiqué ici-même. La Belgique peut rester au point de vue intérieur ce qu'elle était avant In guerre, tout en s'.a-grandissant par confédération. Il y aurait, par exemple, fédération avec le Grand-Duché de Luxembourg et avec la partie de la contrée rhénane que l'on enlèverait à n Prusse; c'est-à-dire que le roi Albert serait. P.oi des Belges, grand-duc de Luxembourg, souverain de la 'Lotharingie du Nord, chacune de ces trois contrées avant son statut particulier. On mettrait en commun tons 'es moven? nécessaires à la défense de la Confédération.Que M. Hubin veuille bien noter que nois ce prétendons nas imposer telle ou telle solution, mais seulement soumettre quelques projets, quelques idées à l'analyse. M. Hubin reconnaît que le « XX* Siècle » n'est l'organe, ni officiel ni officieux du Gouvernement. Le « XX* Siècle « n'a cessé de le rftpéter. Des hommes politiques, selon leur humeur et leur caprice, ont tour 5 tour prétendu qu'il l'est e1 nié qu'il le fût. Nous n'avons jamais varié. Ce n'est pas nous qui avons jeté le Gouvernement dans cette d'5-cussion que nous n'avons pas davantage suscitée. Mais nos contradicteurs ont jugé bon de le faire .de. même que les gazettes embofhée= de Hollande, les gazettes de Cologne. de Francfort et de Dusseldnrff. Nous ftécîfons fortement à croire que le gouvernement leur a fait des confidences à ce. Buict et, quoi qu'il en soit, il suffit que nous jugions qu'une idée est bonne, miVlle répond aux vœux Iéaitimes d'une grande pa"-tie de la nation ainsi qu'aux intérêts du pavs, nour la défendre avec fermeté. M. Hubin rénugne à employer les procédés d'annexion préconisés par-les FU'vent-low et antres rorinhées du panbochisme. Sur ce noixit. aussi n"us sommes pntièremenl d'accord avec lui. Nous ne voulons pes on- I primer un peuple; ce serait absolument contraire aux idées pour lesquelles nous com- i battons, contraire aussi au sentîment tradi-| 1 honnel de ta Belgique, à notre ardent amour pour -la liberté. Mais il y aura des précautions à prendre contre les Allem ands, que oe soit dans une Belgique restée dans ses li- 1 mites d'avant la guerre, ou dans une Belgique rentrée dans ses frontières historiques, ou dans une Belgique agrandie davan-l- ta&e- L. Que M Hubin me permette de lui signaler te livre : « Au lendemain de la victoire », où ^ Alexis Qelaire, le grand économiste fran-t çais, préconise des mesures à l'égard les : g Allemands dans les'contrées que la France ; t, renrendra^ et annexer?: !>s mevùrps «]ui i 3 font frémir les internationalistes irréducti-bles, nous n'y échapperons pas; les oippo- i sant.s s'en apercevront rapidement quand . n ils rentreront dans notre pavs. !t » l- & il Un autre argument effleuré par M. Hubin ; et que nous avons retrouvé ailleurs, c'est ' que les habitants des contrées dont on ve rt ! [- disposer doivent être consultés. Nous :^e | i. sommes pas tîes Boches et nous ne voulons i s pas îtû&iç comme des Boches. M. Jules Des-trée qui, selon sa récente déclaration, nf4 vî désespère pas de voir l'ar-cord s'établir entre ^ lui et ceux qui envisagent la nécessité d"ex-a tensions territoriales, propose une solution .. très acceptable. Le député de Charleroi, dr-,{ fendant la thèse annexionniste de l'Italie [_ dans ]* % pAfî' nnf^'c'pri , plébiscite organisé après la conquête mît le P sceau du droit à l'œuvre de la force. Le 8 « XX® Siècle » ne se contente pas d'admettre v. cette formule du plébiscite après la con-r qnéfe, il en félicite M. Deslrée." P M. Oscar Dewaele. après un long article e au cours duquel il dit ses répugnances poi;r C Tes annexions et fin opportunité de celle-ci, )( arrive, dans la. a P.^tn> Belge », à cette con-{'_ clusion assez inattendue : ,» « vSi^ réellement l'histoire nous impose foie bltèa.tion d'occimer et de . jouer un rôle liis- j c tor ique, si réellement les Etafs Alliés désr-' y rent sauver la Belgique de la possihil-t'é d'être encore envahie et détruite: si réeO.e- j 9 ment on nous trouve dignes d'occuper une il plus^grande place dans VEurope agissante, , eh bien, soit, que notre destin s'accomrtlis«e» , P rru'on nous donne l'autorité voulue, non nas ( j. pour annexer du territoire ennemi don* noûs n'avons nue faire, mais pour le dominer et a le-qouverner sous forme "d^ protectorat. » ] [j Si M. Dewaeîe avait, d'emblée, nlaeé la , ,r question sur ce terrain, qui est le vénfab^, ! o «on article eât davantage éclairei le débat. j De ceux oui sont partis ^ t giTerre contre . p. \wA srrro'sseme^t il en est. fort neu oii j r'avdmettent pas. à nrêSent.d^s rectifications j ,p de frontières. Le nrincine est donc adm>s | par eux; il n'y a plus en jeu au'une auesti)n : k de plus ou de moins. Le chroniouenr ano-^ nvriie oui propose de démemb^py l'Allema-ïf î?ne sans lui enlever aucun membre en ar- ' •n rivo rir> Ini-r»iAmf* parler d'une union avec ii'. le Gr-and-Dncn^ de T.uxem.bourf?. Alors, nnir iùstifier leurs j'OÎémioues, nos con'radic-f », ténrq p'ont d'anfres ressources nue de nous nréter des id^e=: de derrière la tète, des ir>ro-iets maehiavéb'mies, des intrigues comn'i-onée^ oui font très bien dans un roman de na^nr-Tau. mais oui s'accordent peu avec les f- réalités de la vie. le : Le Maurice des OMBIAUX. je it Si de' Onioiaux a parlé du ton modéré ;e de M. lé déniuté Hubin oui ne sort pas des* ■s limites de la courtoisie, nous ne pouvons ,n î- dire autant ïï'un article anonyme paru dans r- le même numéro dn même journal, qui se it l'aigreur et Tanimosité personnelle. Discuter 1' tr éminence » d'un contradicteur au lieu de ré-nondre à ses arguments, c'est un :* jeu trop facile auquel il ne nous platt pas de ~t nous livrer ot en ce moment moins que ja-J. mais. — N. D. L. R- n U côté écpnoiiiFus ?e la «aestîon 5ss agrandissements territoriaux Le n Neptune », le journal commerci-vl , très vivant publié à Londres par notre confrère Vanderslyen, a publié dans son numéro du 29 avril 191G un excellent article sur la nécessité de l'agrandissement temto , rial de la Belgique après la guerre. Le n Neptune >i insiste très justement sur , les raisons d'ordre économique qui exigent cet agrandissement et que nous avons nous, mêmes indiquées. II y va de l'existence même du port d'Anvers que menace, outre la , perte de la clientèle allemande, la disparition du merveilleux hinterland qu'était l'Alsace-Lorraine désormais acquise aux : ports français. n Avec les provinces belges, dit n Neptu- , ne n, la Belgique pourra vivre d'etle-méiro elle pourra se remuer, sans avoir besoin de ^ ses voisins. » i;t « Veptune » ajoute que cet agrandisse- ' ment nécessaire est possible sans que soit mise en danger la nationalité belge. Il suf- ] tira pour cnla de prendre des précautions . mettant les éléments annexés dans l'impos- ! sibilité de nuire. ■ Nous sommes extrêmement heureux d°, l voir le', idées que nous ivons développée? ici recevoir l'airipui d'un Journal économiqu dont les jugements son! aussi peu suspect de sentimentalisme ou de parti-pris pol; . tique. ( » lU- ■ . . ■ — Ccatrs rBst-AfriGâia allemand ;U;1 NOUVEAU SUCCES BRITANNIQUE S Londres, 30 avril. — Le général Smuts annonce que le 29 les troupes montées on pris dans le voisinage de Kondoairang (Afri-i|ue Orientale) différents convois de muni-tiorts, 200 animaux de boucherie, quatre 'p vingts fusils, de grandes quantités de mu-nitions ; un troupeau de six cents têtes de ,s bétail divers et deux cent dix ânes. i-I [Kondoairanqi est situé nu nord-est de la lu colonie allemande, à 350 kilomètres environ da littoral de l'océan Indien et à la ■é- distance de In frontière de la British Easl ,t- A frica. On voit par là que s troupes britan-f niants ont fait d'i chemin. D'antre part, l'ar-ni mie belge du général Tombeur opère au -,3. nord-ouest de te colonie allemande.] —■m— i -._mm FORTES PAROLES t tradi-1 amour ——«t» précau- ds, qii'î Elles sont de M. Clemenceau, dans s ses li- l'Homme enchaîné du 29 avril. M. Qnnien-ne Bel- ceau prêche aux nations européennes la né-hîstori- oessité d'un perpétuel renouvellement d'e{-davan. jorts. Mililia vile, hominis super terram, dit l'Ecriture Sainte. Et non seulement (lies 'ignalct hommes, mais de toutes les collectivités hure n, où mairies. Les lignes ci-dessous sont une élo-te fran- quente paraphrase de cette vérité éternelle, ird les contestee cependant, même en pleine guerre, France 1 par trop d'esprits timorés, et de cœurs chan-•es <mi i celants. rcduC' i- s ofprpo- ! " clue ^CS vieilles nations d'Europe quand n f)nf- P^s encore paru comprendre, écrit 1 M. Clemenceau, c'est que leur antique sv,pré-matie ne pouvait, être défendue que par un perpétuel renouvellement d'efforts. De là les catastrophes où sombrèrent les grands peu* Hubin V^es initiateurs. La Grande-Brela-agne avait s c'est i tra^ tont de sillons nouveaux sur les mers on ve ît1 et sur continents lointains, quelle se vif, ou s Ve I P°ùt un temps, « au-dessus de itrui h, selon voulons i l'aspiration même de l'Allemagne d'av.ftviï* es Des- d'hui. Ni SadovM ni Sedan ne lui furent une ion, n" révélation, quand \tne vieille rare du conti* ir entre vii'rb^ endormie sous ses tijr&nnicnies, s-^n-té d'ex- tit soudain se réveiller en elle des arâcws solution régressives de dévorante sauvagerie, ri roi, dé- Un peu p'fas loin,, M. Clemenceau burine l'Italie le portrait des hommes d'Etat qui, s'étsut i ^rmri:D:és silr le destin de îèur pays, aime-ni 5 mît 'e mieux s'obsiîner fltans letFr erreur rce. Le reconnaître franchement. [tme tt r e la eon- " L'orguztt humain ne s'accommode pas volontiers d'un trop complet aveu de fai-' artisle blesse, el quand ceux qui, prétendant cônes novr 'i",re les hommes, ont commencé par se celle-ci, (rompffr gravement sur leur propre chemin, tte cori- sont contraints de reconnaître leur totale méprise, trop souvent, s'attardent-ils encore iose l'o- avx sentiers du passé, tant par l'embarras 61e lu' ;- j intérieur de s'en déprendre eux-mêmes que és dési'- Par la difficulté (l'entraîner ceux qu'ils y ont ssiiiilHé eux-mêmes engagés. « i réel'.e- j Qn pr>u,TTait pardonner aux hommes d'Etal rier une q„j ont pratiqué l'éledoralisme, même aux issante, dépens de la patrie, dans une nation tout nplisse^ entière en proie à ce fléau. Mais c'est à 1» ion nas condition qu'ils ne s'attardent pas avx .çsn-n noûs j.jers fa, qu'ils quittent ces voies daijv uner li g6re,Jses, qu'ils répudient ,en même tenups rat. n fr:[e des doctrines funestes, une in.fatuation i tnhi ^ 'aqueilo les événements actuels doneraient T,1 v s' une couleur sinistre. î. à laquelle les événements actuels doneraient i3 une couleuj- sinistre. nl litre ^ ri ■ ^ j SUR LE raONT [mis S Fi s La iiïonier ifflre Ssigs E ar-1 ■*><' i On nous écrit de VYser > ^ 'die- Jo viens d'assister à une soirée donn® te ions aux cyclistes volontaires de Bruxelles par ta rcEun-ra dtu Chansonnier militaire belge. 1r> i- C'éteiit à quelques kilomètres de la ligne de m 1 fou, dans un die ces baraquements de for- pi ' tuue qui sont toujours trop petits quand on re i y conrrie nos tiTTupiers i ces délassements ro i- 1 inattendus. né Ce jour-là, la tente était pleine à craqueç. in j£rij Les braves cyclistes ont entendu tout un re- d£ jl'gg- penoire de vieilles chansons, de vieux airs ..qn 3 _ n de chcz nous, évocations constantes du vil- ni ians lage n»tal, de la famille, des mamans, des Bi M lt épouses et des fiancées, et de tous les êtres l'i sctI chers dont ils sont séparés depuis bientôt gi . au -'liîiïx ans. Ils ont écouté aussi les chansons m t un patriotiques qm magniftent notre Roi et di g de célébrant la gloire des soldats de Liège, te; j -q, d-'Anvers et de l'Yser. la Tous ces » jass «, éreintés par la rude Ai vie dles tranchées, par la monotome des sempiternelles balades des tranchées aux • _ cantonnements et des cantonnements aux JOÎI , tranchées, hypnotisés pair la \Tiie des mêmes horizons, blasés sur les émotions de la IX guerre et mécanisés par la discipline, tous ces soldats étaient" loin d'être <c emballés n an début de la séance ; on les voyait froids, si vésigiïés, hostiles peut-être. La température n' «iàl était celle d'une reception officielle. Les air- P con- tistes — professionnels et amateurs — sen- " nu- taient un frisson en montant à l'estrade, et ri ticle gc demantfeiient s'ils entameraient jamais c< nto ce b]cc fatigue indifférente. C( Et voyez l'effet des vieilles chansons de s< eir^ cîiez nous. Ces mélodies épandues envelop- rr ;ent pérent aussitôt Fauditoiire ; l'attention s'é- °( ous veilla, les figuras se détendirent ; on sen- m®" tait les souvenirs du pays qui renaissaient vl e Ia et alfluaient. Et voici les rires qui fusent. 1' î?1!" les bravos qui crépitent. A la fin de "la ?■' >tait séance, quand M. Daman, le baryton de dl aux l'Opéra d'Anvers, chanta une vibrante Bra- u- bançonne, tous les « jass », debout, accla- Pta" mèrent frénétiquement. ct m.3 Simple incident qui met en relief toute 1 Uô l'excellence de l'Œuvre du Chaîisonnier rni- litaire. M. l'aumônier Quoidbach, qui en a f'; ss?i eu l'idée, mérite les plus \ives félicitations S01." pour son initiative. On a fait beauoonp pour él sm" distraire les blessés, l'on n avait pas fait r' !0n<? assez pour distraire nos soldats. Nos chan- eî ?os sons font revivre à leurs yeux l'image de la ™ Patrie, et leur rappellent la noblesse de la cause pour latf .ielle ils se battent ; elles les P1 1t délassent, elles leur rendent du cœur. Te- nez, un petit fait significatif : jn r!',;'5 tJne compagnie qui tenait les tranchées ,e h Dixmude depuis plusieurs moi? -ivait subi des pertes sensibles : 6 tués et fif blessés, ™ __ diont la moitié grièvement. Les hommes étaient découragés ; ils maugréaient, et les p' jjfl officiers redoutaient des faibl«sses. A ces ei " soMSts énervés, les chansonniers de l'armée donnant un soir une bonne représen- tation. Le lendemain, il fallait voir avec a' ! quel courage ils s'en retournèrent à leur poste ! Jamais on n'avait vu compagnie fï rats pi,ls vaillante, plus courageuse, plus disci- "r on plinée. > eî Jri- c'est, ainsi que les vieux airs et les canti- 9/ 3n'" lènes écloses sur le sol de la Patrie remon- li; tent le moral de ses défenseurs. X. F m fr£ AU F H ONT BEf,GE g" Q( écr LA REGION D1! DIXMUDE BOMBARDÉE no l SO avril. — Au cours de la nuit du 29 au et 130, la région de Dixnwde a été fortement toi i bombardée. De part et d'autre do l'Yser le he duel d'artillerie a repris dans la matinée, qu I Calme eur te reste du front i l'à «38 tîSS^CS1 9 S» GS SJ3 BS ES ki âlliés i,s et îc Congo belge t d'ef- —«■■■ »o« it ' aies ! Une déclaration importante aïlio: pour l'avenir de notre colonie nielle, . '"diTn- ^ avril, S. Exc. M. Klobukowski, mi-1 " nistre de la République française auprès du gouvernement belge, à*remis au ministre ■jurope des Affaires étrangères de Belgique une Dê-t, écrit claration conçue dans les termes suivants : oar\m " ^r' inférant, d'une part, aux accords là tes franco-belges des 23-iM. avril 1884, 5 février [s peu- c>- 23 décembre 1903, d'autre pari à 'avait l'adhésion qu'il a donnée à la note remise • mers 1 ^ septembre 1914 au gouvernement beige se vit Par le ntinistre de la Grande-Bretagne au selon sv$et du Congo, ainsi qu'à la. Déclaration des ttiiour- Puissances garantes de l'indépendance et de ni une '® neutralité de la Belgique en date du 14 fé-conti- ,:r'eT le gouvernement de, la femwiique « ivr»- française tient à déclarer *fn'U prêtera son rttruri eerteours au gouvemémerd roijM lors des néffoetattmts de paix en me, de MAINTENIR LE CONGO BELGE iXANS SON ETAT TEH-tranne njTO!UA.L ACTUEL, ST DE FAIRE AT- <"sn} rnxni: m a ctîtte cownie une in-ianmx ■, Bmmms speraIALB POTT. Ï,BS dow-:<ftîï MAGiOb sums AU COURS DE L\ ÛBERTtE. « ^ Pnx ï<e rriêrrrf jOTr, S. Exc. Sir Hyde Francis de m- VillïBrs, minfstro de la Orfcnde-Bretegne, et î( con- :v|. H^ccît, dhargé ffafpajres de Russie, par se onj informé le ministre, des Aifairp-ô âti'in-hemin, g{®eS d£ l'asThteton de leurs ararvfsmenwnis totale à ceft,, dAïînrsrttei. P. Exo. M. Cartgnsni, encore niinistrc d'ftsiie, et M. Ghiyf&i Vamaitafcft, barras fbur^i d'aïraires du Japon, fui ont fait sa es que que leurs gouvernements en prenaient 5 V ont uCte. ' Le baron Bevens s expriiné aux reprtlsen , d'Etal tamts des Puissances afiiéeB la vîve reamie aux naisanm du gouveiaiwiisnt beige ptfur ce m tout nouveau témoignage d'amitié et dé. solidR-st à la r«é- m seh- L'indépendance du Congo ;s dan- A prop vs de la déclaration ci-dessus, tempe M. Louis B.aoçué crit dans l'Œuvre (numéro tuation dia l« mai) : eraient ,, paix no manquera pas de/ transformer profondément tes conditiops territo-____ nnl's de l'Afritpio, dont il importe que les Allemands soient éntièu-eriiènt chassés. Dès maintenant, les puissances intéressées : France, Angleterre. Belgique, Portugal, nlrtn pourraient s entretenir de la revision néces-filjjH saire de l'Acte de licilin. Ce texte, gui ne touche en rien à la division territoriale de i'Afrique, règle les conditions générales de l'appropriation du sol ;;frio«in, au traitement des indigènes, du régime <îu commerce, sur Jonn® le principe de l'égalité rigoureuse entre es par fouies les puissances participantes. belge. n II y a là un bénéfice qu'on devra désor-gne de mais refuser à l'Allemagne et à ses com-de for- piiees ; d'autre part, il serait utile d'instau-and on rer la Belgique, en Afrique comme en Eu-;ments rope, dans l'exercice d'une plaine souveraineté, c'est-à-dire de simplifier la situation •aqueç. internationale issue de l'Acte de Berlin et un re- de la donation du roi I .éopold. Il semble bien îx airs que les Alliés soient entrés dians cette voie du vil- puisque, samedidernier. ils ont garanti à la îs, des BeigkjU'P. par une démarche faite au Havre, s êtres l'intégrité de sa colonie congolaise. Cela si-bientôt gnifie, croyons-nous, deux choses .: d'abord Misons que cette colonie suivra désormais le sort Roi et diplomatique de sa métropole, ensuite que Liège, les Alliés sont prêts, sans attendre dmian. taîe. à causer des nouveautés prochaines en i rude Afrique. » le des "• " s m Les Mbs M§s 61 Fracs mêmes de la "°" EJIes sont bien Près d'une centaine> ain-fi-oids si mie le dit dans le « Courrier de l'armée » ■rature notre confrère Jean Bar en rapportant des " i. paroles où M. le ministre Poullet rend — sen- hommage au gouvernement français et le nde et remercie d'avoir voulu expressément re-iamiis connaître aux Belges la liberté la plus ' complète pour faire donner à leurs enfants, uns d^ s0115 le contrôle de leur propre gouverne-îvelop- ment, l'instruction à laquelle ils sont ac-on A coutumés. sen- L'Etat français donne ainsi un gage nou-îsaienf 'veau et précieux de l'hospitalité si large fusent I"'" n'a cessé d'accorder aux autorités et de "là aux populations belges que les événements en (je de la guerre ont contraintes de chercher e Bra un refuge en son sein. II existe en France deux catégories d'écoles : toute 10 Les écoles fondées par l'initiative prier mi- vée Taide de l'administration fran-j q ça,] se tations 1 m colonies scolaires pour les enfants p pour évacués de l'Yser, organisées par M. Ber-is fait ryer' ministre de l'intérieur, auxquelles il chan- es^ Uoué également des subsides par le , rte la département des sciences et des arts. ' de la Dans la 1" catégorie, il existe 40 écoles les les primaires représentant 102 classes et au-lr j._ delà de 2.100 élèves des deux sexes. A noter que l'Ecole movenne d'Ypres a été tnans-nehées férée à Paris-Plage. ;t _^,j La catégorie comprend, à la fin de ipo-A- mars 1916, les colonies de Paris, Rouen, immoi Yvot\ Pas-de-Calais 1 elles sont reipré-sent^os par 48 écoles, 130 classes et 4.279 A enfants. 5 j'ap. A; : tons que plusieurs milliers d'enfants irésen- réfneiés suivent depuis plus d'un . an les cours des écoles primaires françai- à leur publiques crae privées. Ils y ont naSnie été accueillis généreusement, y sont trai-dïsci- tés à l'égal de leurs condisciples français et bénéficient de tous '»s Avantages atta-c.aJiti- c^és a une fréquentation régulière. La sa-•emon- tisfaction des parents est complète et mal-v " gré 1 différence des régimes scolaires ' français et belge, aucune difficulté n'a sur- Egi- Disons aussi que cette hospitalité des écoles de France a fait épargner à ce jour à notre gouvernement plus d'un demi-mil-RDSE lion, i ce titre seul, les autorités françaises 29 au et les comités scolaires privés ont droit k sèment toute notre reconnaissance : nous sommes 'ser le heureux de pouvoir profiter de l'occasion atinée, qui nous est offerte pour leur adresser ici j i l'expression de notre vive gratitude. ® v m j L'union à tous les Belges . contre l'ennemi y —«on— « NOTRE RESOLUTION EST INEBRANLABLE DE RESTER UNIS DEVANT L'AGRESSEUR DIT LE R. P. RUTTEN le N'ous avons signalé le service funèbre cô-iébré naguère en la- cathédrale Saint-Geor- , ges, à Londres, pour le repos de l'âme de î M. le ministre Davigrton. Au cours de cette ™ cérémonie, le R. P. Ftutten a prononcé une Xp aitocution dont nous sommes heureux de re-. ;e" produire ici un passage particulièrement '■ intéressant : n M. Davignon, a dit réioquent. domini-er cain, est le second de nos ministres d'fcitat , 11 qui manrt dans l'exil. Celui qui le précéda se dans la tombe, ne professa pas les mômes ye opinions polftiques, mais tous deux eurent, a" à un degré égal, lo sentiment de l'honneur. es ie cnîiig du devoir et l'amour de la patrie. de Tous deùx nous parlent, et nous devons té- à leur mémoire bénie d'écouter leur voix. "e Us ne demandent à personne l'abdication on <je son passé ni le sac-riiice de ses conviens tiorts, mais ils »ous prient de continuer à II! (inblier les défiances d'autrefois, de croire !K- à la sincérité des avances cordialement con-T- senties et dest services généreusement N- afferîs. Sans dwute, et le Cardinal Mercier vient de le proclaiTner de nouveau en i'«/:e de l'in-soîent" agresseur, le triomphe moral de in :is Ee3gjt{tte est dès maintenant un lait acquis ,pt & |a oiviKsaiion et à l'histoire. Nfnis cette frerrfi >rs victoire, eJioore qu'elle soit la prur ;r|- f.Téeteîise, doit être complétée par celle vers ite Jsqaelle se tendent, plus crue jamais, toutes ni, les £ii)re.3 de notre être : la libériition et 1« i fistaur.itlmi de la Belgique, spoliée et souil-iWv raais irméaeoe et indomptable, 'lit morts, —.qu'il s'agisse dos soldats tsn'fbet; ?nr les champs de bataille, ou des :n prarcSs patriotes qui ont abrégé leur vie au il- servira de la même cause, — nos morts se co £-<-n t donnés, sans restriction ni réserve ,11s là- ont le droit de nous dire : « Donnez-vous, vous aussi ; donnez-vous fout entiers ; ay-z in sainte ambition d'accroître par votre dé-ie vouement le patrimoine sacré qui est l'hun-;rè »eur et la jirœpérité de la Belgique. >i L'affreti "* di-atne mon<riat,oû nous sommes ,!•. tous acteurs ou victimes, aura du*moins »u to. l'avantage de nous dormer le^sens réel |'e8 proportions et des Valeurs Des ponts ont lès é1é jetés sur des ravins qu'on prenait peu» . . des abîmes infranchissables ; des pofemi-m;cs, qui nous .absorbaient, nous paraissent ,s'_ maintenant presque mcscpimês.et des colla-ne 1 ^rations désintft''^êes et cordiaie? ont mis de i de l'estime et de l'amitié où il n'y avait pré-(j,, j çédemment que des rapiiorts froidement ; corrects. Et nous sonvmes fiers de le cous-iti, taler : toutes les tentatives de scission, d'où [re qu'elles viennent, se brisent contre notre ifsoluiiri înébranjablt. presque farouche de resier unis devant l'agresseur et d'être Z~ toujours dignes de nos morte. Tels sont les sentiments qui animent les Etlges de Londres au moment où, réunis '. dans cette église, qui est la leur, sous 1 présidence de l'iîvêque qiji leur fut toujoir? j si aoceùiUant, ils s'inclinent resyeetueuso-et n-.ent devant la tombe, trop tôt ouverte, d'un ®.n citizen d'élite et d'un chrétien fervent, qui fut, dans so vie privée comme dens sa vie la publiq-i». un homnia d'esprit, on homme dd cowr et un homme de devoir. » ird ^rl >rd ——— >rt s LESFAITSDUJOUR 4ueiinc solution n'a encore. Sic Obtenue dans la question du transport des troupes serbes par les chemins de fer grecs. Le ministre (L'Italie a rendu visite à in M. Sleoulovdis. le premier ministre, grec, cl , lui a déclaré officiellement que l'Italie appuie " la demande relative à l'usage des chemins ^ de fer (effc qu'elle a été formulée par les T; minisires d'Angleterre ct de France. .' M Skouloudls a pris note de la démarche et „1 des déclarations italiennes, mais a répété t. que la Grèce ne pouvait pas agréer la de-îf ' mande à péril de méconnaître sa neutralité :!!" Les négociations n'ont donc point abouti, les Alliés ne pouvant partager la manière de IU_ voir du gouvernement grec. (VWVW.WWt et Le président de la Chambre de commerce its de Bucarest, M. Teodoroki, écrit dans la Na-er tionalul que l'accord économique conclu ré cemment avec F Allemagne était absolument 'é- nécessaire, l'industrie roumaine ne pouvant à eUe seule subvenir aux besoins du pàt/s. ri- L'accord est d'ailleurs purement économi-n- que. Les achats en Allemagne s'élèveront à environ 150 millions. lis HVWWVWVW Tr Le remaniement ministériel qu'on pré-. vouait en Espagne s'est effectué de la façon suivante : Sont nommés : ministre des Affaires étran-es aères, M Cimeno ; ministre des Finances, u" M. Allia ; ministre de 'l'Intérieur. M. Ruiz ,eJ Gimene:. ls' Cë roi, afin de présider le conseil du lw mai. aaiourné son voyage à Saint-Sébas- n® tien' ^ ' MMWIWWU 79 L'enquête ouverte par les autorités hollandaises sur le torpillage du Tubantia a établ its que la Uyrpille qui u frappé le navire était m d'origine et de propriété allemandes. lî- * Après avoir saisi les navires de commerce allemands internés dans ses ports, ce qin '1S provoqua la déclaration de guerre de l'Allr a" magne, te Portugal vient de saisir le seul a" navire autrichien interne dans ses eaux. Les l*" machine* de ce vaisseau ont été sabotées ™ par l'équipage. tWVWV! MAM es Les vénilèlistes ont continué cl Athènes ir leur série de meetings publics sans qu'il se il- produise de nouveaux désordres. es On annonce que Salonique manquera de h farine le 3 mai. L'autorité militaire française es décline à ce sujet toute responsabilité; elle >n fait observer que le monopole des inporta-ci (ions de farine en Grèce est réservé par le gouvernenwnt grec à la Banque nationale. a le monopote pour I*aris- Le nuage de Knt-el-imera sera bientôt dissipé Berlin fait quelque bruit autour de lai chute de Kut-el-Amara. Voulant donner à ce fâcheux incident la portée d'un grand événement, le communiqué allemand double tout simplement le chiffre de la garnison britannique : 18.000 hommes au lieu; des 9.000 anglo-hindous qui ont mis bas les armes. On ne devrait pas autrement s'étonner si Berlin essayait maintenant de rer le général Townsend au général Dupont et Kut-el-Amara à BayJen. Or, la capitulation de Baylen fut un désastre moral et un dur échec matériel, — la première défaite de Napoléon, — tandis que la capitulation de Kut-el-Amara sera une mésaventure sans lendemain. L'armée britannique du Tigre perd une de ses divisions et un de ses points d'appuis sur le fleuve : C'est tout. Les deux corps d'armée turcs, — les XII8 et XIII0, — qui opèrent dans cette région, ne seront point libérés pour celà, car il leur faut continuer à faire face h l'armée anglo-hindoue qui peut être renforcée et ravitaillée indéfiniment grâce aux inépuisables ressources de l'Inde. Les Anglais n'ont point coutume de se laisser décourager par les échecs • ils v puisent, au contraire, un ferment nouveau de résolutions viriles et d'actions énergiques. Leur histoire militaire est fa-iie d'échecs vigoureusement et totalement réparés, n en sera, demain dans l'Irak, comme il en fut un peu partout de par le monde dans le passé. Lia, Situation de l'armée turque du Tigre est momentanément soulagée par la chute de Kut-el-Amara ; mais il n'empêche que sa situation est peu enviable et qu'un jour peut venir, si cette armée s'obstine, où du rôle d'assiégeante elle passera à celui d'assiégée. JI ne faut point oublier, en effe;. qu'une fraction de l'armée russe de Persi* est sur le chemin de Bacdad et que Kut-el-Amara est situé sur le Tigre entre Bagdad au nord et les positions anglaises au sud. ^ Ce n'est point seulement la situation tac-tiquo de l'armée turque du Tigre qui peut être demain fort menacée, c'est ausa sh. situation stratégique qui sera peut-être bientôt considérée comme critique. En effet, les Russes poursuivent leur avance eu éventail au nord et à l'ouest d'Erzeroum et un jour viendra où. pour peu qu'on les aide, ils auront couné de pafiîen part l'Empire 1 urc, do la Mer Noire à 4a Mcditerra-nc-a. Les Turcs ont si bien compris Je t>éri^ qu ils ont fait revenir en Arménie des trou-pes destinées à la. Syrie et à KEgypte pour faire .ace ii la terrible menace russe Les côtes turques de la Mer Noire ont ffe-j-T1 rai i 'es c6tf,s turques de la Méditerranée ne le sont pas moins. Les escadres alliées sont maîtresses de la .Méditerranée ct Chypre est une base m^Àr,i-fique.L.Orient est un théâtre qui ne cessera de sôclaieir pour les Alliés, encore que te nuage de Kut ait fait-l'ombre aujourd'hui. Pan! CROKAERT. i; Ca uie à Bruxelles te i«a D^»JJ0UV^la,SS BOURGKSgfSœ trrrT??' BS>SXÏKl FA"T GB.4-UB . aB RmixEL-LEs n uœ ASSENBE DE 50». m» ÎKAJBKS — | LE PILLAGE COWTOJUE. de nos amis Bruxelles nous envoi* me lettre dont le transport a subi du retard, 0 '■iont. le contenu-reste extrêmement intéressant : s 1 Les_ nouvelles que l'on reçait du château , Je ceile ou est interné M. M-ax, depuis son repart de Clatz, sont excellentes, line per-*onne qui a pu l'approcher lui a trouvé les ^raits assez (atigiiés par sa longue détenant, mais l'esprit toujours vif et pétillant, t Jn™eur excellente et la confiance robuste. , V4. Max est en fort nombreuse compagnie au château^ do Celle. Il a comme compagnon de capti\a(é M. Motte, maire de Roubaix, et de nombreux prêtres français. ' M. Max se trouve beaucoup mieux de son - nouveau régime, n a fort souffert à la pion de Glatz. La censure allemande ne lui permet plus la même liberté de correspon-» lance que dans le passé. Elle a été débor-. iée, dit-on, par le courrier formidable qui est arrivé » son adresse au nouvel an et par ( ns très nombreuses missives qu'il a écrites I hri-même en réponse à tous ces vœux. Désormais, M. Max ne peut plus écrire qu'une . ois pair semaine à 6on frère, qui s'est cliar-i gé d'informer lui-même ses amis. t*. Vous vous rappelez sans doute dans q-uel-i les circonstances M. von Bissing a infligé dernièrement à la ville de Bruxelles uue • amende de 500.000 marks. Un espion belge , à la solde de sa police, nommé Neels de ;, tode, avait été abattu en pleine nuit, rue Vrfan, à Schaerbeek, par deux jeunes gens i dont on avait perdu la trace. M. von Bissing vit là une contravention 1 à l'arrêté du gouvernement général relatif à la remise des armes, et la ville do Bru celles fut informée qu'elle avait à verser h sAmme de 500.0,00 marks. Bien entendu, la ville protesta, invoquant le doute où l'on s; trouvait au sujet de l'identité des criminels Mais M. von Bissing qu'intéresse «euje là question du porte-monnaie, lui fit savoir qn'il se présenterait â ses guichets. Le Collège ne se tint pas pour battu e*, invoquant cette fois les articles de la Convention de La Haye qui interdisent les punitions collectives, il invita M. von Bissing i revenir sur sa dérision. M. Lemonnier s'a! ■ ter^jait à recevoir une nouvelle lettre de refus ; mais, à sa profonde stupeur, le gouverneur général lui fit. savoir que n les aiS-sassiris allant être arrêtés, la peine serai!! supprimée. » Faisons une croix. A Les afflci'ios pleuvea! afficher p les pommes de terre, affiches pour les cafés, 1 : I iioae et le thé ; affiches ipour les laioas. Le numéro : 10 Centimes (5 CMT2MES âU PEOTT) BPWMMWWWBWBaMcaBBWMMKa—maiBiHiiin. I Il n m, , m, mm f«w«—»■ — «f Miw—qq Mardi 2 Mai 19i6 - Série nouvelle. — N* 539 iANNEE 22

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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