Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1789 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 05 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g44hm53m6x/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

REDACTION & ADMINISTRATION S*", ru il 11 Eaare* — LE HATEE TÉLÉPHONE :n*64 BELGE BUREAUX A PARIS : 83, ttsa doon'Jacques-Bsussaaïj 33 JlQlt — LONDON OFFICE I 21. PAN TON STKEET Leicester Square, S. #. sifKtHr : rsiÂm mm 10 cent, le IN|° Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS Prsnce ,2 fr. 50 par mois • 7 fr. 50 par tvCmsBtfa Angleterre,. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestr* Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — .par trime»tr« PUBLICITÉ S'adresse? à l'Administration du tonal Les petites annonces sont également reçue* à la Société Eurep&ènsa dû Pub!ïalté, 10, ru& de la Victoire, Paru, Qui en a te mo.iopole jour Paris. 55 cent, eu front NOTES DU FRONT Une visite aux tranchées le jour la la feisratisn de guerre ds la Roumanis HflK (De noire envoyé spécial.) 3e n'ai jamais été an été aussi souvent iso allant aux tranchées que dans ia journée du 28 août. Pas — je m'empresse de ie diirg — par les gendarmes et les sentinelles en vue d« demander les laissez-passer ou la moi, d'ord.e. Non. Mais pour me poser ■la question du jour : — Est-ce vrai que la Roumanie marche avec nous ? T-Certaineçnent, . — Est-ce craô c'est officiel ? : — Tout ce qu'il y a de plus officiel. KVfoyjîz d'ailleurs, lâ-haut, cette escadri.le (d'avions qui eo dirige versifies Boches : nos aviateurs sont chargés de leur annoncer la nouvelle. Ils vont- leur jeter des proclama- : ■tiens en langue allemande. _ ] Nos hommes suivent, le nez en l'air, le •vol des grands bipSa-ïts Farman qu'escor- ; teot dfes NiîU'poït rapides. Soudain une 1 longue traînée, blanche s'en échappe, prend rie l'ampleur, puis s'émiette. Les rayons 'lu soleil, en éciah ant ces innombrables petits ; papiers qui frétillent en. descendant, sem-fe®t les arganter. Ils îtiisgrrt comme des écailles de poisson. Nps aviateurs tournent en cercle, semant wu vent l'annonce de l'heureux événement. De petite biplans boches, un peu pins transparents que les nôtres et portant la croix aoire sur les plans inférieurs, surgissent ide l'est et veulent prendre nos appareils en chasse. Mais les Nieuport veillent e! des ■combats s'engagent. On n'en peut maîiiieiu-reùseroent pas suivre les péripéties parce tqpâ les appareils disparaissent à tout rao-iltnent derrière de paresseux nuages blancs ou que les Allemands font presque immédiatement demi-tour et plongent vers leurs lignes. On entend/ cependant choquer les ïratrailleuses. Et chaque fois, au bout de ■qoekfBës minutes, nos avions de chasse revierîsnsrtt, tourner én rond au-dessus du ffrand appareil qu'ils sont chargés de pro-wagr. Leur? ce-vriew* : noir, jaune et rouge, hrtl5en*t joyèuséinpnt au ciel; car l'atmo-ephfere est extraordinaimnent titripide. tL'^nnemi s'acharne maintenant à tirer cies «alves d'artillerie euir nos ciseaux qui les narguent. Les éclats de shnapne^s rêtom-hept un peu partout en faisant un omît «emblable au vol d'un essaim de frelons. *** f 'Aux tranchées, j'ai eu le pSaisir d'apprendre à nombre de nos piottes la nouvelle die l'entrée en campagne de la Bou-arrânie.' La nouvelle est accueillie- eïi silence. à pelit les discussions commencent : on tire dies cartes, on calcule les forces militaires de oè ■ pays, on discute le plan de campagne probable et les conséquences de cette intervention. On acclame chaleureusement les Roumains, les Belges des Balkans.De tràaichéô en tranchée, de boyau en boyau, me voici presque au canal de «î'Yser. Ici les ruines d'une grande' ferme qu'on dénomme la « Maison du Collègue ». voici l'origine de cette dénomination. A la suite de l'avance (avril 1915.) des Allemands vois Steenstraat, — l'ennemi bénéficiait de •la surprise causée par l'emploi des gaz, inconnus jusqu'alors, — lés vaillantes troupes françaises, secondées par les nôtres, réagirent vigoureusement et, après quetoues jours de combats acharnés, rejetèrent l'ennemi par de là le canal. Un commandant de bataillon allemand qui s'était retranché dans la maison en question fut obligé de se rendre à un commandant français. Ce dernier fit connaître cette reddition en téléphonant : « Mon collègue all-e-rnimd vient de se rendre ! ». Depuis lors Beç Français appelèrent les ruines de ce «bâtiment ïa « Maison du Collègue ». Ce nom îixi est resté. Un peu plus loin se trouve un boyau appelé, ainsi qu'en témoigne-une inscription, Je « boyau Su crâne ». Ce nom lui a été donné à cause du grand nombre de crânes qui y furent découverts. Mais voilà le canal. Les arbres qui le tordaient sont réduits à l'état, de troncs jBquelettiq-ues. Su, le canal on'découvre encore des vestiges de passerelles que les 'Allemands utilisaient H y a seize mois. Une ■barque portant une espèce de bouclier de tôle, percé comme une écumoire, est amarrée à la rive allemande, tout près de ces passerelles. . Un ouvrage allemand, en sacs de terre, Hça&z considérable, se dresse sur la rive aiorfii du canal : c'est le poste des Quatre-'Arbres, ainsi dénommé probablement parce fiUH... cinq grands arbres le couronnent. Un 'Boche est en train d'y travailler. On ne le «Ji&tfngjVe pas. mais on voit régulièrement Ses pelletées de terre venir s'ajouter l'une è Vautre psr-desus le parapet. Un fusil à grenades «■ st mis en batterie. Un sous-offl-ïâer -ajuste «toignenjtsement son coup 'et le projectile, rasa»» le parapet éclate k proximité du Boche. Du coup son travail cesse. L'adversaire riposte par quelques coups de tusil. Il y a quelques jours, les « gris » ont été «perçus m nombre anormal, à cet endroit, paraissant vouloir mener une attaque à la suite d'un court et violent bombardement. L'alerte fut donnée. En quelques secondes,le temps de compter.jusque cinq, me déclare le commandant, de compagnie qui était, à cet endroit, et tous nos hommes étaient sur la banquette de tir, prêts à les recevoir. 'En même temps, un sérieux tir de barrage foulait leva ligne avancée et leur ligne principale. Us durent avoir pas mal de cas sa. Toujours est-il que, s'ils avaient réel-terrient projeté de venir nous rendre visite, 'notre artillerie leu-r en ôta rapidement •l'envié. * *. * Hst-Sas. que nos troupes occupent nez à nez avec l'ennemi est un des points les jflus intéressante du front.. Les positions * IIM<1 IIUI JJIM. allemandes n'y sont séparées des positions belges que par la largeur de Fet-Iuse — en flamand, het Sas — du canal. Cette écluse est notablement plus élevée qu'e le terrain en aval, car la différencie de niveau des eaux du canal, en amont et en aval de cet ouvrage, est assez forte. Iles quelques mai- , sene qui étaient situées à proximité sont en ruines. Les portes de l'écluse sont encore fermées, mais la métraille les a hachées menu. La tranchée boche qui borde l'écluse a esté .sérieuseirifcnt démolie par notre tir ces jours derniers. De tous côtés, : on vc't des sacs à terre placés pour réparer « les brèches. Un périscope pivote lentement par-dessus la tranchée ennemie. Puis u»te main parait qui se balance de droite à gauche. Elle disparaît pour revenir bientôt agiter-un objet bianc. assez petit. Quelque chose est lancé qui tombe dans le canal. Une tète do Boche se montre rapidement par-dessus le parapet. Une deuxième, puis une troisième apparaissent un .instant. Des Boches! Voir des Bocbes aur' tranchées ! Voilà quelque chose de peu ordinaire. Immédia-; ment les fusils cloquent. Quelques instants après un objet vient tomber dans la tranchée. C'est un bil'let, l-est^ d'une pierre et enveloppé d'un morceau de toile blanche. Voyons ce qu'ils racontent- : leurs féir-cdations à propos de rinterveiitsoa roumaine. sans •'toute... Mince de toupet Savez-vous ce qu'ils chantent, les gaillards d'en fabe, le jour où les Roumains leur tombent sur le dos, le jour où le vent de la deiaiie souffle- plus violemment sur eux ? Je vous le donne fe-n mille. Elr bien. ;ls invites#, un fl^mnnd à faire rugir le lion de Flandn\ les Belges à cesser de coaribattre. pour les Anglais et les Français, à passer le «mal et.à venir 1 se rendre, les u^scrsst qu'ils seront bien traités jusqu'à la fin de la sfuerre dans les prisons allemandes et qu'ils pourront revoir leur famille qui-, depuis deux ans, les attend. Us ajoutent même qu'ils aideront à passer le canal. Liie volée de grenades.leur apporte notre réponse. Et un piortte, un Bruxellois pur-sang,- leur crie : — Z—t ! On passera bien le canal sans toi pour aller vpir ses parents. Et après on ira.- porter nos condoléances aux tiens, en Allemagne 5 A. MATAGNE. CUtalie et la |d§!pg —-5)0« — M. Bos^j, .président du conseil des ministres d'Italie, a répondu à M. de BroqueviWe, président du coîi^eil- e tministre de la guea're, par la dépêche suivante : « Le peuple italien est depuis longtemps uni au peuple belge dans le culte des libertés publiques et dans 1rs progrès de la , pensée et des œuvres sociales. Il nartiripe vivement aux souffrances supportées héroïquement par la Belgique pour le respect du droit et des traités. .La fraternité complète des armes est vr> nouveau lien de notre union intime. Je remercie Votre Excellence • pour son noble salut, auquel je réponds cordialement par le salu-t du gouvernement 1 italien.,») • £es tirs 9g destruction 9e l'artillerie belge ■ Los opérations du 36 août au l*r septembre (Officiel.) Le mauvais tempe a fortement entravé au cours de la semaine écoulée l'exécution 1 des tirs d'artilerie, aussi les bombardements 1 réciproques n'ont-ils pas été nombreux sur le front belge. iNos batteries ont cependant effectué des ] t'irs de destruction sur les organisations 1 allemandes dans la région de Het Sas-Boe- 1 singhe. L'ennemi a faiblement réagi. « — — « i L'héroïsme de nos marins , Au cours d'une série d'articles qu'il publie dans la presse britannique à propos < de la chasse aux sous-marins allemands et du torpillage des navires marchands, l'écrivain anglais Alfred Noyés rerkl incidemment hommage à l'héroïsme de nos hommes de mer. Le jour de Noël 1815, le navire marchand Van Stirum, allant de Rouen à Liver-pool, fut canon né et torpillé en haute mer. L'équi-paiga prit place dans- les canots de sauvetage-» Un bateau <4e pèche belge, écrit M> Noves, recueillit, les survivants peu de temps après qu'ils s'en ftiasent allés à la dérive. Il avait entendu, la. canonnade, et bien que péchant ô. ce moment et sa t raille à l'eau, il la rçleva tout de suite et, arborant, le pavillon be'ge, s'en alla eu plus vite ' vers l'enUr-oit- d'où venait le bruit. Le oa- ; tron beige ne prit ras .garde à l'éventualité d'une destruction de son navire, étant tout ' à fait f3 '«, moyens d? défense : il ne s'in- ' spira que de son désir de sauver des vies ' humaines. L'équipa-ge fut transbordé sur \ son chalutier et ramené au port. » i i £ appel Ses hommes : •i POUR REPONDRE A DE NOMBREU. 1 SES DEMANDES, LE « XX0 SIÈCLE » ! V!ENT D'ÉDITER EN UNE FEUILLE ! SPÉCIALE TOUS LES DOCUMENTS OF 1 FIC1ELS RELAT5FS A L'APPEL DES ! BELGES JUSQU'A QUARAWTE ANS. CETTE FEUILLE EST EN VENTE AU î PRIX DE 5 FR. 10. - Les événements de la Somme et de Transylvanie I î Wv'UWVV X.WVO'VVVWV Ce qui àocrolt singulièrement le nouveau j succès franco-britannique en Picardie et lui donne vraiment {"allure d'une victoire, c'est la circonstance qu'il est obtenu après deux ) mois de lutte, c'est-à-diie, assurément, sans bénéfice de la surprise' et alors que l'enne- • mi a pu tout a loisir amener dans le secteur menacé soldats, canons et obus. L'ennemi se flattait d'arrêter les Alliés sur la Somme; il ne l'arrête pas aujourd'hui; il ne l'arrêtera pas demain: tous les espoirs, des lois, %<%.. .,\^UMZT*r"**'c7ï.'~ > ,,^ù/VK$£ f i sont pui-iuis. u autant qu'il serait inviaisc.rn-blable que d'autres secteurs que le secteur de la Soimne et le secteur de la Meuse ne fussent point bientôt embrasés à leur tour. Ce qu'il faut peutiêtre le plus admirer dans les événements, d'hier c'est 1 absolue Maison de * l'effort britannique et de l'effort irançaîâ : cela montre dans le travail des états-majors et la formation des troupes un état de perfection qui, dans l'armée d'une seule nation, est déjà uhe «perfection rarement atteinte. La prise de Clérv. bâti au bord même de la Somme, aggrave le péril dont est menacé Péronne : A Clérv, les Français sont à 4 kilomètres à l'ouest de cotte ville, tandis que sur l'autre rive du fleuve, ils n'en sont plus, au château de la Maisonnette, qu'à un kilomètre. D'dutre [>art, lloccimation du village de Le Forest et de quelque terrain au delà déborde le gros bourg de Combles par le Sud, tandis -que, par la prise de Guil-ie-mont et d'une partie de Ginchy, les Anglais sont à une portée de fusil des lisières ouest, de ce bourg, transformé par les Allemands en forteresse. En-dilatant ainsi de constants progrès leur ligne de bataille, les Alliés imposent au front ennemi, qui était rectiligne avant la bataiie; une forme concave qui, par elle-même, est défavorable à la défensive et-qui exige l'entrée en ligne d'effectifs plus importants. Or, les Allemands doivent être de plus en plus économes de leurs bataillons. On n'en est point encore à pouvoir dire que l'arc de l'oflensive alliée en Picardie est bandé au point qu'un suprême effort pourrait rompre la ligne allemande on lui imposer un important recul, mais le jour se A/VVVVWVVVVVVVVV rapproche où un si grand événement pour- t ra être sérieusement envisagé, # * * A -en croire la Gazelle de i Allemagne du Sud l'armée russo-serbe de Bessarabie, qui i a pénétré en Roumanie et parait, se diriger par la Dohroudja vers la0.*'1#'^C^P^' rait 8-10.000 hommes : 5oO.000 Russeâ et et».000 Serbes, c'est-à-dire une douzaine de ( : m ' divisions. Avec les 20 divisions roumaines, cela, l'ait, donc une masse de choc fraîche '-de .33 div isions qui, comme un coin, va s'enfoncer entre les Autrichiens et les Bulgares.R-ysses et Roumains, grâce a leur ecra-•sante supériorité numérique, vont pouvoir ; pratiquer la plus puissante formule stratégi-giqiie : celle de l'enveloppement qui faillit : si bien- réussir aux Allemands, au début (je 1a guerre, en France ; enveloppement en A'oilhynie-Galicie en direction de Lémberg; enveloppement dans les Carpathes du sud ft en Transylvanie en direction de Klausen-burg: enveloppement dans les Balkans, avec la collaboration de l'armée Sarrail, en direction de Sofia. Si la première de ces manœuvres, — celle qui vise I.emberg, — est déjà d'un dessin très net. les deux autres ne" sont encore qu'esquissées, mais il se pourrait bien, vu la. situation vraiment, précaire des Autrichiens et des Bulgares que les traits en fussent bientôt marqués. F.n effet, les colonnes •roumaines ont déjà pénétré de toutes parts et sur certains points jusqu'à une profondeur de 1-00 kilomètres en Transylvanie, tandis que l'aile gauche de l'armée russe du :gén«ral Letchitsky a e'ileyé d<^ nouvelles positions dans les Carpathes. D'autre paît, en débonchani de la Dobroudja, on entre en Bulgarie à peu près comme on entre dans un moulin depuis que le traité de Bucharest de 1913 a brisé le fameux quadrilatère bulgare formé des places.de Routschouk-Silistri-Yarna et Chou m la. On doit vivre à Budapest, et à Sofia des jours d'angoisse. Paui fSROKAERT. il liiiisf iilliiiiie ti lu iii liip JHXi UNE EXCELLENTE MESURE Nous apprenons avec plaisir que le Gouvernement Britannique vient de désigner un Commissaire Général des Réfugiés Belges, chargé, souj l'autorité directe du Cabinet 1 anglais, de rogler toutes les questions relatives a nos réiugiés en Angleterre. Cette décision témoigne une lois de plus de l'intérêt cfu-e porte îe Gouvernement britannique à ::ette question si délicate du séjour des ré- , lugiés et, de leur rapatriement subséquent.. Ëlile aura cet excellent effet de donner plus le coordination et d'efficacité aux efforts admirables, mais souvent trop dispersés de : 'initiative privée sans qu'il soit nullement i question d'ailleurs de supprimer les organisations existantes. Les réiugiés pourront dorénavant s'adres- l :er à un Représentant direct du Gouverne- i nent Britannique chargé spécialement de . eurs intérêts, mais possédant aussi une au- : .orité et une situation q-ue ne possédaient >oirrt les membres de simples comités ,pri- : .és. Le Commissaire Général désigné par e Gouvernement Britannique est M. B. 3eto, membre du Parlement, -dont on fait le >lus grand éloge. La tâche qu'il assume est I uiss.i difficile qu'importante et en l'acciam-ïlissant avec succès, iî rendra îe plus grand service aux .deux nations. LES BELLES FAMJLÎ.SS L'Ec/(0. de Paris en signale une dont la « citation » intéressera particuliôremeni nos lecteurs : <i C'est une famille belge, écrit notre confrère parisien, mais habitant depuis longtemps notre'sol et dont tous les "enfants sont Français. Charles-Louis Steyaert, né en Belgique en IS-iO et marié à Jeanne Vann-hinderdeel, r.'ée en Belgique en IStiO, est maraîcher à Maicq-en-Barœul fNcrcl). De • cette union sort nés dix enfants dont neuf sont vivants: E?éoncj a Steyaert, dont le • mari, Jean-iBaptisle Bulteau, soldat "au 140° d'infanterie, a été fait prisonnier à Maubeuge : Er-nestine Steyaert, dont le mari, Loius Goë-çliàls, est soldat au C. V. A. X. ( 2 enfants) Matlsi'lde Steyaert, dont 1e mari.' J.-B. Des-pature, prisonnier civil en septembre 1911, a été -renvoyé; dans son pays en-février 1916 (6 enfants); Louis Stejaert, au 110" A. L.,-croix de. guerre (3 enfants); Pauline Steyaert, dont le mari. Jules Papulier, a été tué dans la Meuse (2 enfants); Michel Steyaert, soldat, au 4-1° d'art. (1 enfant) ; Robert Steijaert, soldat au t'0 zouaves (2 enfants) ; Marguerite Steyaert, dont le mari, Jules Mortier, est. prisonnier; Gaston Steiiaerl, prisonnier civil en septembre 1914 et renvoyé dans son pavs en février 191-6. » Lire en 2* page : LA GUERRE EN ARDENNE BELGE intéressants détails sm* îes premières semaines de l'invasion et la situation actuelle à Sugny, Pusscmanee et Bagï-mont, les lai iïiiî-is I lararâifî -I lu lus ii lin? Ils envoient en Allemagne les Belges le 17 à 35 ans du territoire des Flandres Un télégramme de Hollande nous annonce, de source officielle, que tes Allemands procèdent dans les Flandres — spécialement à la côte et dans les arrondissements de Bruges et de Gand — à l'arrestation des Belges âgés de 17 à 35 ans, qui sont expédiés en Allemagne. S'agit-il pour les Boches de préparer leur retraite sur de nouvelles .lignes ? On se-l'est demandé il y a quelques jours déjà en apprenant la nomination d'I lindenbù.rg et en lisant la. note officielle de l'état-major allemand annonçant la possibilité du retrait des lignes « sur une distance de deux centimètres » — le recul sur la Marne ayant été apprécié de la valeur d'« un » centimètre !... S'agirait1! plutôt d'envoyer en Allemagne des Belges qui, dans les usines, remplaceraient des ouvriers boches, qui eux-mêmes seraient envoyés au front ? \ Dans des milieux bien informés, on s'arrête plutôt à la première hypothèse. Cette hypothèse parait d'autant plus plausible que nous savons que dans les konimandanturs de Belgique des affiches sont préparées depuis plusieurs mois en vue d'une retraite possible, affiches qui indiquent- les endroits où, au premier avertissement, devront se trouver réunis les Belges de 17 à 35 ans. sis iHTç of« eîs bUTO «TT® «TS BITS * ûïT» * a a nlT* < . .— ; ■ ■ ■" 'WII—Mguwi aiwg Le Irapai i 34' m ligie tel l'est las ixiaras t IsbgIos Xops avons reproduit, il y a quelques jours, avec un point d'interrogation une dépêche d'agence- disant- que les Allemands avaient arrêté un prêtre belge, M. l'abbé Dardenne au moment où il voulait passer en Hollande ayant-sur lui îe drapeau du 34* de ligne. Nous recevons à ce -propos du- général Lambert Une lettre fort intéressante, que nous nous empressons dp mettre sous les yeux de nos lecteurs : Le 26 août 1916. Monsieur le Directeur. Je lis en 3" page, 3* colonne, du A'.\" cle. de ce jour : « Un prêtre \eut sauver un drapeau belge. Les Boches l'afiétenl.-.. » Cette note pourrait- faire supposer bien des choses à vos lecteurs, au sujet du- « Drapeau du 34e ». Etant commandant du 34° au début de la guerre, je crois devoir met Ire cette question au point-. lie 3i°, de nouvelle création, est entré en campagne sans drapeau. Le i septembre 191 i, un offici.'r de l'état-major de là 3" division d',; nmée m'a remis, au village de Qu,eue-du-Bois, un drapeau ordinai-re' «an* le .K Lion « des drapeaux régirnentain*s sur la hampe et sans aucune inscription. 'Emporté par mes soins,-ce drapeau a été remis à Lierre, au dépôt du 14®, dès l'arrivée de la 3e D. A. sous Anvers. Après la retraite de Liège, le 14e fet le 34" ont été fondus en un seul régiment: le drapeau du régiment reconstitué a été celui du 14e. Je suppose donc que l'abbé Dardenne s'est ci u, par erreur, en possession du drapeau du 34e et je me demande s'il n'a. pas été l'objet d'une mystification. Veuillez, etc... Général S. LAMBERT. LA GUERRE AU CONGO — Avec nos soldats victorieux ■dans l'Afrique allemande Comment les Belges apprennent aux nègres à faire la guerre en soldats civilisés (VW/WWVIWVWvWWW ILes récits de l'eincyé spécial du « XX- Siècle » III (1) CE QU'SL FAUT DIRE AUX SOLDATS La double pendaison de Kibati fit.-impression dans la. région. Cet acte de justice énergique était nécessaire. Les Allemands régnent s-ur les indigènes_ par la. terreur autant que par'la fourberie. Ils les trempent à notre égard, puis ils. les obligent à s'fèirnployer ctantre nous en- les menaçant des pires châtiments. Or les indigènes savent, que les Dachi ont. la main lourde et qu'ils n'hésitent pas à lancer sur eux les féroces Watuzi, leurs auxiliaires ordinaires jjjlÇfï m Quant à nous, je.puis affimer que nous faisons 'tout ce qui est possible pour que les nèenes soient traités -avec justice, voire ,avp,c bienveillance. Fréquemment les soldats sont rappelés à leurs devoirs vis-à-vis des populations dont ils traversent les villages, devoirs d'humanité analogues à ceux qui sont prescrits à leurs troupes pair tes Alliés en Europe, devoirs que les Allemands ont complètement ignorés chez noué; en Belgique, vis-à-vis de blancs, vis-à-vis de femmes et d'enfants. Voici par exemple le texte des dernières instructions du général Tombeur à Ce propos et qui ont été conçues par le commandant en chef dans unie forme qui en rend pairt.ïrôulièremerifc facile ta traduction «en swihi'M et en bangala, les deux langues diites <t commerciales ». c'est-à-dire de communication entre natifs de régions oiverses et qu'entendent tous les hommes de la Force publique Lci \!f.«manrts ont voulu la guerre. Buln. Ma tari ne la désirait pas. Les Allemands voulaient prendre les terres, le bétail et les femmes des soldats et des indigènes de Bula Matari. A^ors Buta Matari a t'ait venir- beaucoup de blancs et de soldas, des nouveaux fusils, des quantités de cartQU"hes, des canons, des grenades. des bateaux. Et maintenant.les Allemands i ne pourraient plus rien vous prendre. Pourtant, les Allemands veulent toujours la guerre. Ils ont :essavé de battre les soldats de Bula Matari mais ils ne parviennent pas à les faire reculer. ^ fciaJjsrc ce;,--, les Allemer. 1s ne \e t pas finir la guerre. F.t ta guerre ne finira pas si nous n'allons pas attaquer tes Allemand^ sur jour territoire. C'est pour cela que nous allons chercher les Ve-rwids. chez eux pour cou-battre, ca:- les MlemaïKls- li'dsënt' plus véh'r nous attç'qàer.1 Las Jjlancs et-les noirs d" B'da M- ' --i marchent ensemble pour battre les Allemands. L.blanc- et les noirs de Bula Matai-i sont bien armés et ils n'ont pas peur des Allemands: N'eus faisons in guerre au\ Allemands et aux so'dais qui-marchent avec eux. Nous ne faisons pas la çiucrre aux indigènes ni aux femmes ni aux enfants. C'est ï»rile cl? (uer un indktène sans arme, une femme ou un enfant, niais c'est gaspiller des cartouches pour rien. l-°s indigènes et les femmes de\ root porter nos caisses d" cartouches et nous fournir des vivres. Si on" les tue ils ne porteront pas et ne fourniront rien. Lès-soklâ'tè de Bula Matari doivent tuer les soldats des Allemands et les Mtémands'eux-menies qui ne sont pas des vrais blancs. Pourtant ils doivent autant que possible prendre lés Allemands vivants. 11 y aura des r-écom-i . (1) Voir le XX* Siècle des 2 et- 3 septembre, tembre. X ; penses pour ceux qui preiuiroiu ues -vuemaners. ' Les soldats ne doivent voler ni te bétail ni les femmes des indigènes. Les soldats de Bula Matari ne sont pas des voleurs. Ils ne font pas la, guerre pour voler mais pour battre les Atle-infands et les etiasser parce (pie les Allemands e sont mauvais et voleurs. s Ceci est une grande guerre. r On en parlera longtemps. L_ Ceux qui sont dés enfants maintenant raconteront plus tard à leurs enfants tout ce que les soldats - Bula Matari ont fait pendant la I guerre. s C'est une grande guerre. El les soldats de e Bula Matari ne sont pas des soldais « bulo. » (de s îwn.sans valeur). Ils battront les Allemands pour s que ceux-ci n'osent- plus jamais recommencer la guerre plus tard. s Tels sont les sentiments que les chefs c s'atla -hent à inspirer à leurs trofipes, et h s l'égard des indigènes noh-com&ttànfs, et .- à l'û. ire! dvs soldats ennemis, et à l'égard s des Allemands eux-mêmes à qui ils s'ef- - forcent de sauver la vie. en recommandant s expressément de les faire prisonniers au-s tant- que' faire se pourra. Malgré tout ce . qu'il a vu et souffert ici, malgré tout ce z qu'il a appris du martyre ides siens au pays, le Belge n'oublie pas qu'après la guerre victorieuse, i) die-vrâ reprendre en s Afi [ue se tâche civilisatrice. , Il doit donc •iààsoiwer sur le nègre son grand ascen-. dant moral. II ! UNS PROCLAMATION DU GENERAL s TOMBEUR s Vm-ès i« guerre victorieuse... Oui!... a \prcs une victoire que nous espérons, que. tous ici .nous sa,ulvà-tons prochaine. Des' ntoiuvements. ont- cornm-en-cé à l'heure ou j'écris ces lignes et sur lesquels lé ne puis: e pas encore vous donner des détails. A ceux s qui marchent en avant le commandant, en ' hef a adressé une pi-oclatnation dtmt voici i? le texte : * A.'u..i officiers .et sous-officiers s des colonnes d'Invasion, Une nom - '.le pli iSe de la carnpagne s'vivrc, , f A vous, officiers et sous-Officiers qui alleà avol'"-l'honneur de marcher à l'ennemi sur son propre a territoire, j'adresse, avec mes meileurs vœux de c succès, -l'expression cte ma cohirmco Jlans votre \at. ur milit.iire. r Vote tàehè sert du e. nia s glorieuse, et vous sêr z a hauteur de votre tâche. s Le Bui. t'arrnôe. le pays, la colonie attendent la nouvelle de vos victoires. s Y,subliez'pas la g andeur du rùte qui vous est s dévolu) •* ' . • 1 N'oubliez pas nu-- 1 "e-!>;ni que noe.s combat-'- tons en Afrioue es! le même que celui qui opprime not:« Patrie. t N'oubliez pas nue nous avons lou- des parents et des amis qui soutirent sous le joug des op-ï presseui-s. ' > N'oubliez pas Lolivain. Dinant, Aerschot, Msc, s' TermOnde. N'oubliez pas les incendies, les pillages, les c viols, les 'assassinats. N'oubliez rien. Mais combattez en dignes fils dè la Belgique r qui poursuivent une oeuvre de justice et d, répa- - ration. e Marchez hardiment, gaiement, votre cause est la plus belle. Vous êtes les soldats du Droit et d» - la Liberté. Vous les ferez respecter partout: Le général major commandant en chef. TOMBEUR. Vous serez, d'accord avec moi que voilà des conceptions élevées de vertu militaire et d'ardeur patriotique traduites d'une façon particulièrement émouvante'. Aussi la 23e ANNRE — Sér'e no a velle*—Mardi 5 Septembre 1916

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume