Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 13 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fq9q23s05s/
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I BÉDACTION &ADMIN4STRATION Min ai de la Boirsj — IE HAVRE I Téléphone : Le Havre n' 14.05 Directeur : JERîîàM HEURA? fentes tes communications concerr.an la rédaction doivent être adressées s8ut,rue de la Bourse, Le Havre» LONDON OFFiCE: 21,Panton Street (Leicester Square) s. w. LE XX' SIECLE 0&S'S>iicJiefi belse paraissant au Havre ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 50 par mois. » .... ... 7 fr. 50 par trimestre Angleterre..c. 2 6h.6 d. par mois. 6 .... 7 sh. 8 d. par trimestre Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journtiï au Havre ou à Londres Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligne Petitesannonces4* page: Ofr.301aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, lo, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. lie y a un an... 13 Octobre 1914 13 Octobre 1915 I II v a iim an que le gouvernement belge t'est'installé au Havre. Conume les jours jont passé vite 1 que de choses accomplies pendant cette année ! Ostende, depuis huit jours, est la capitale du pays. Aux « villégiateurs n qui ont prolonge Bmr séjour et aux familles des réfugiés qui, Eie ville en ville, depuis les premiers jours [d'août, ont fui l'approche des fusilleurs de [Rossignol et de Dinant, des égorgeurs de Visé, des incendiaires de Louvain, sont vêlais s'ajouter les membres' du Gouvernement et le personnel administratif des départements ministériels. En liste, on a rouvert les fenêtresi .closes (pour l'hiver, de : Hôtel de l'Océan. Là, dans une fièvre ar-Eter.te. les officiers et les fonctionnaires préparent des notes, expédient des rapports, ; téléphoné®, sans relâche, nuit et jour. Les ■ fourriers, en autos, en motocyclettes, suc- ' (rodent aux courriers, qïti, dans la ville en-torgée, contenant dix fois la population iju'cîle peut abriter, courent à des vitesses | Les ministres sont tous arrivés d'Anvers. ; bi, de Broqueville a, le dex-nier, quitté le E^éthiit national, sur lequel, sans trêve, ! lileuvént les obus des grosses pièces alle-Inandes. Le camp retranché devait être évalué le ltr octobre, mais M. Winstdb Churchill est arrivé d'Angleterre au moment où 1 l'ordre allait être donné. Il a adjuré le gouvernement d'y surseoir. Des renforts anglais ne vont-ils pas débarquer qui, il l'as-i-ure, sauveront la ville et refouleront les 1 IMlemands. I On a vu arriver en effet quelques milliers Ile fusiliers marins. Superbes d'audace et Ile vaillance, ils ont bravé les shrapnells lillemands, les pièces de 380 — et la mort 1 ■ Le 9, toute tentative de défense est deve-Itu» superflue; il s'agit de sauver l'armée l>elge des griffes de l'ennemi. Fait sans pré-lédent dans l'histoire des forteresses on y réussit ! L'armée entière du roi Albert se letire saine et sauve. Ostende a vu, au Koinnieiicement de septembre, défiler nos Soldats, venus de Namur, Rouen et Le Ha- ï'jr, magnifiques dans leur tenue en lain- , Beaux et dignes sous leurs guenilles glorieuses des soldats de l'an II. Voici le dé- de nos braves qui, devant les forts de , PVavret-Samte-Catherine, de Waelhem, de feerehem, à Vilvorde, à Malines, àl Lou- l'ain, ont lutté sans trêve, faisant dans les , rangs ennemis de sanglantes trouées. ' I La foule se demande d'où ils viennent. , l)e Namur, disent les uns, d'Anvers, affir- , I lient d'autres. ! I C'est que personne n'en sait rien. On , Ignore ce qui s'est passé exactement à An- f M kers: mais un sentiment d'effroi a passé sur < Bas âmes, Chaque iour, depuis une hui- < f aine, les malles Ostende-Douvres n'emmè- i pent-elles pas vers la Grande-Bretagne des i clots de Belges qui fuient .les Barbares ? t Les Taubes et les Aviatiks sillonnent la ; nue. et les femmes, affolées, fuient, sans i savoir où elles vont, cherchant dans !es j couloirs des maisons ouvertes un abri ( qu'elles croient sûr contre les bombes que 5 les machines homicides pourraient laisser t choir sur la ville... ' s La Reine, si vaillante, qui est restée à Anvers sous les Zeppelins. est arrivée, il y s ft trois jours; on a vu le 1 toi se promener, ; . songeur, aux premières heures du jour, t dans les dîmes... Est-il vrai qu'il va falloir quitter le sol < 'le la Patrie; que la jonction des troupes f t'ranco-anglo-belges ne pourra se faire à temps pour empêcher les Allemands de pé-' 1 nétrer plus avant, ,de souiller le dernier 1 reste intact d© la terre belge ?... « On se le demande. Les masses de réfu- ] P-'iés qui, des Flandres, ne cessent d'affluer < , vers la côte, le font supposer. 1 I Le 12, au soir, on apprend que le gouver- 1 ■nement va s'installer en France, au Havre. « ■ C'est., venj la gare maritime, un afflux 1 ■inouï. Les bagages bientôt encombrent les S ■abords jusqu'au quai du canal intérieur; 1 ■ nos centaines d© malheureux vont passer 1 ■la. nuit parmi les voitures et les malles. 1 | L'affolement gst invraisemMable.Le mar- 1 ■ai lo — le jour n'est pas levé que, déjà, iec ' ■ioulc afflue. Devant lés portes qui ne veu- ■ lent pas s'ouvrir, des femmes ide toutes 1 ■ classes, de toutes conditions sont massées, [ ■.avec, sur le bras, des marmots qui ont ' ■troid et qui geignent. Voici les personna- '■ ■ht.es officielles. Dans une galopade qui ac- I ■croit encore la nervosité de tous, autos et 1 ■voitures se succèdent, amenant les minis- f ■ très et leurs familles, puis les fonctionnai- > ■ les qui vont s'embarquer, respectivement, T ■sur 1® « Jan Breydel » et le ci Stad Ant- 1 ■ werpen ». c H A peine ces deux malles, après une at- '! B?^. c'e trois mortelles heures, ont-elles 1 ■ 'levé 1 ancre que la « Maorie-I-Ienriette » vient 6 ■ »u quai prendre leur place — et le public . ■5? Précipite, dans une horrible bousculade. 1 ■ t ?ic1'ase bientôt sur 1e vieux paquebot, j ■ joui a coup un cri d'angoisse passe sur les ° H passagers frissonnants : là haut s'accentue s ■'e tarait d'un moteur, puis retentit la péta- j ■ jade des fusils et des mitrailleuses : c'est 5 m ^ l.aube (jui sillonno la nue ! Les femmes H,f l'Snent, d'autres, horrifiées, se voilent f ■ 1' ;,ce: le Tauibe a laissé tomber une ! Bi. k . ' cherchant Visiblement à atteindre „ ■ «nateau... Heureusement, elle va s'abîmer ■ 1jos leau donnante du bassin. ■ 1 « Marie-Henriette » ayant à son bord f ■ quelque 1,500 passagers — son maximum ® ■ae charge est d'un millier— démarre enfin. ■ Apres elle, deux malles partiront encore, ■ n'ÏÏ? cc™'Pter 16S centaines de bateaux de " ■ -, ™nc, et les barques à voile, où des famil- I I ' p , r'l's P'aoe. pour fuir les barbares!. 1 ■ trafflS électriques, en carrioles, à B trf ¥ milliars de Belges,s'en vont, d'au-I -1- n ,vera La Panne on Km 0, ga- ■ sWMafrontière française ou la Ilollnnde. ■ miV 'exode de la Belgique, des Bt ' -pu I im'oSi0?Si allcun prétexte, n'entendent viv ; ~ ■ *"î'1-ann'e de l'envahisseur, ou qui l à a'ier gagner leur vie ou défendio, 1<l niamere, le pays. ' l« ppîit a imaginé la querelle entre b I fS™ 9 t re®tes, V, «<• « ceux qui sont c 11® it ^ ont-Us pas lutté, ne lut- c, I au d«hn« • egatem6nt Pour ia Patrie ? •- ■ °u Mioi-s pomme ara dedans? a Vf,, ,u^ '1'" so,!j partis, depuis un an. soûl- e M. ' mal i 1 range ,1 mjsUSti. ix qui n s'appelle la nostalgie. Ils s'en étaient allés pour six semaines, deux mois aui plus. Il y a un an de cela. -Leur espoir cependant n'a point faibli. Nos soldats et leur chef n'ont pas laissé envahir la totalité {te la terre des aïeux ; l'ennemi a été arrêté sur l'Yser, fleuve sanglant, et dont le nom, hier presque inconnu, est illustre aujourd'hui. Voilà .un an Qu'ils tiennent. Voilià uin an que nous espérons ! Voici un a,11 qu'au pays ceux qui sont restés font la nique à l'envahisseur et se i rient des van der Goltz et des von Bissing. s Voici uni an que s'accomplit cette chose 3 inouïe, déconcertante, sains précédent dans l'histoire du monde : (lu rocher die Sainte- - Adresse, un gouvernement exilé gouverne toujours le peuple resté so.ue te joug alle- § maind : il a réussi ù assurer un budget dix , fois plus lourd que tous les budgets passés; 3 il a réorganisé une armée de 150,000 hom-s mes, une autre de 30,000 hommes au, Coingo; 3 il les ravitaille l'une et l'autre ; il a créé - des usines de guerre, des fabriques d® mui- - nilions. A 400 kilomètres du pays, ce gou-. vornement règle ses destinées, pwfelie des . lois, veille à l'organisation intérieure comme i au bon fonctionneraient de son Empire afri-. caijL, La Belgique est pi'ésentement réduite à , quelques centaines de kilomètres carrés 5 mais, jamais, sa situation morale, son cré-. dit, son prestige, sa renommée n'ont été - plus considérables; iamais, aux heures les i plus brillantes d'à son histoire, elle n'a été 5 un plus grand pays ! Et nous désespérerions ! Arrière les pes-. simistes et les broyeurs de noir. Arrière 3 ceux qui parlent encore de la petite Belgique ! Haut les cœurs ! Et pour fêter cet anni _ versaire, en saluant la France hospitalière . et fraternelle, ne songeons qu'à la Bélgi-j que libérée, restaurée, agrandie — maté-. riellement et moralement. Edm. p, Comment deus Belges s'évadèrent d'Allemagne '»0« t1 tl L'ODYSSÉE DE MM. DE CARAMAN- » CHIMAY et MAURICE MISSON y Nous avons a/ntuoncé récemment l'évasion, d un camp de prisonniers d'Allemagne, du 1- IM'iraco Joseph de Garaanan-Chimay et de cj M. Maurice Missoïi. \'oici quelques détails fr qu'ils nous ont doinjnés sua* leur odyssée ; SJ Une première fois déjà, ils avaient pré- v paré iin « grand départe» avec un camarade r< Siégeois et vingt-trois prisonniers anglais, g Tout marchait à souxmit. L'expédition, bien combinée, était décidée pour le soir, lors- ej qu'un accident bizarre vint, à la dernière r( minute, ruitaer leur projet. .Un tunnel, de [e plus de 35 mètres, avait été, par eux, ij, clarad'estiinemienit creusé, la nuit : il repré- p; sentait utra mois et dlemi die laborieux efforts q et devait, soius les fils électriques, les mener ir hors .diu oauilp. Mais, depuis quelques jours, bi il noyait cessé de pleuvoir ; le terrain était k> entièrement détrempé ot un pesant soldat ci allemand, passant par hasard au-dessus de rt l'œuvre «fart fit céder le sol : 1e Boche dis- ci pamt tout d'une pièce et comme par enchan- d» temerat dlajns le boyau. D'où comme on le E jwnse grand émoi dans le camp : enquête, tç . fouillee et recrudescence de sévérité et de di surveillance. Le 'Liégeois, n'y. tenait plus, teinte de ['s ^'ertifuir, dÉme des conditioins peu ava.nia- pl geiuses, et fut malheureusemenit repris au bouit dé trois jours. qi Maurice Missom, le prince 3e Caraman et pt ■cîwix Anglais attendirent une occasion plus ci favorable. UI lis quittèrent le camp le lundi 20 septem- di bre, à 10 heures du soir. Ce jour-là, dès s' t heure de l'après-midi, ils s'étaient cachés pf sous iin baraquement des Boches d'où l'on pouvait ramper sous les fils die fer. Ils marchèrent durant toute la nuit, se guidant sur p, les étofles ©t grâce à urne houssole, à travers cc bois et, champs. Us durent aussi passeur un p; canal à la magie. Durant tout te jour ils se M terrèrent dans un, fossé sous bois. Vers ve 5 heures du soir, trois femmes passèrent par llà ©t tes découvrirent. Ils s'enfuirent im- V médiatememt et marchèrent enooo-e jusqu'au à mato. A ce moment ils avaient épuisé leur m provision de vivres, et durent se nourrir de pt navets et d'herbes. lo Ils passèrent une deuxième journfe dans nc un fossé et marchèrent la troisième nuit, at A l'aurore, comme ils venaient die s'arrêter le ils furent, aperçus par un paysan qui allait se à l'ouvrage ot durent reprendre leur route cl pour te dépister. Ils se cachèrent encore tonu qi îe joui* et, à 5 heures du soir, se remirent e.nj route. A S heures dui matin, ils se trou- Ci vèrenit à peu près nez à nez avec une sen.fi-raefle allernande. Us prirent leur course, se _ jetèrent dans des fourrés et galopèrent tait qu'ils purent ; le Boçhe, qui avait essayé de I îes rattraper, perdit rapidement leurs traces. La. certiituidte que la frontière hollandaise était parodie leur donnait des ailes. N'étant pas certains d'être en Hollande, ils continuèrent à avancer. A l'aurore du cinquième jour, (les inscriptions routières et des morceaux cte journaux trouvés sur 1e soil leur apprirent que la partie était gagnée ne et qu'ils éteieot libres. Lis ne tardèrent pas ne d'atteindre la petite vilte hollandaise de tù Groenlo, où ils furent reçus très chaleureu- ce aemerat par les habitants. On les fêta sur av tout, leur parcours et ils purent heureuse- Ni ment s'emfearquer pour l'Angleterre, où ils se .reposent actuellement de leurs fatigues. — M. Miiissocn euit la joie d'y retrouver toute rj sa famille et d"y faire ta connaissance de son quatrième enfant, une petit© Elisabeth j natureIfcmemt.- . - L'artillerie belge contreht les canons ennemis 1 . - 11 octobre 1915. VartMeTie ennemie n'a montré que peu ' iclivilé aujourd'hui. Elle a bombardé faiblement Iiamscaj.!j)elle. Pervyse, Caeskerke et Uoers points de nos lignes entre ces localités.Notre artillerie a contre-battu l'artillerie • adverse, exécuté des tirs sur les positions 1 ennemies et dispersé des travailleurs aile- ' mands en plusieurs endroitst Le raid des aviateurs belges au-dessus de Bruxelles ■£><( ' »0<C :i ils ont lancé aux bruxellois un paquet de « xx0 siècle » î (Dé notre envoyé spécial au front) s Encore quelques précisions à propos du raid accompli le 19 septembre dernier au-e dessus de Bruxelles par deux aviateurs bel-gos. Permettez d'abord qije je vous énpré-K sente les deux héros. ;■ Le sous-lieutenant Louis Robin, du 5° îan- - ciers, fils du colonel Robin! a fait la campa-ij gne_ avec son régiment jusqu'au début de {, 1915. Quand on demanda des officiers obser-j_ \-ateurs pour l'aviation, il fut l'un des pre-^ miers à offrir ses services. Tout jeune, — s il venait de sorlir de l'Ecole militaire un peu g avant la déclaration de guerre, — il s'adon- na tout de suite avec fougue à ce dangereux sport. Mince,'élancé, cheveux bruns et teint à mat, l'air gamin, toujours en mouvement, s c'était bien le type du jeune officier casse* 1. cou. Aussi devint-il en un rien de temps l'un de nos meilleurs observateurs. s Boger Castiau, pilote breveté à Bue, chez é Blériot, depuis 1913, s'est engagé le i août 1914 et est maintenant sous-lieutenant. Vingt-sept ans, grand, taille mince et large '6 poitrine, imberbe, menton et front volontai-. res, grands yeux , francs, profil romain, Castiau est l'homme calme par excellence, complétant et tompérant parfaitement cette anguille de Robin. Ces deux aviateurs sont tou-. jours ensemble, tant à terre qu'en l'air. Hors service, ils se chamaillent bien sou-vent comme deux frères, pour 11e plus faire qu'un dès qu'ils sont à bord -de leur appareil.Partis dans la matinée du 19, par un - temps superbe, ils se dirigèrent vers Ypres où, vent debout, ils traversèrent tes lignes allemandes entre cette vilte et Menin. Une canonnade furieuse et bien ajustée de quatre ou cinq batteries les accueillit. Devront- . ils faire demi-tour ? Non. Ils. ne sont pas t touchés. Une fois Menin passé, c'est 1e calme. Courtral, Renais, pays natal de Castiau, qui y laisse tomber une longue flamme tricolore portant : « A bientôt ! — Aviation militaire belge », — et... une larme aussi, paralt-il, — se précisent à leurs yeux. Puis voici Enghien et, dans le lointain déjà, Bruxelles.' A peine Hal est-il dépassé qu'ils < distinguent la coupole du Palais de Justice, 1 la tache sombre du Bois de la Cambre et e de la forêt, de Soignes. Les voici sur Etter-s '-freek. Midi cinquante-cinq constate P.obir. à sa montre. Ils font le tour de la plaine. '■ Violente candnnade, mais bien mal dirigée : e ces artilleurs ne sont vraiment pas de taille. Sur Berchem, où se trouve un hangar de 1 zeppelins que tes Boches ont peint en vert • et barré d'un large trait brun, figurant une "■ route, le premier coup de canon manque de e les abattre. L'obus, un 105, éclate tout juste , derrière l'appareil : un éclat fait mouche en plein centre d'une des cocardes tricolores s que portent les ailes." Voici maintenant les r inslallations maritimes, la longue trouée des ■ boulevards du Centre et la place, de Brouc-t kère, la place Rogier, avec ses gVappes de t curieux, le nez en l'air. L'avenue de la Cou-' ronne et la porte de Namur attirent parti- - culièrement les regards, — humides déjà,— - dé Robin : c'est là qu'habitent, tous les siens, î En moins d'une seconde, il se remémore , toute sa jeunesse passée à Bruxelles, ses ; deux ans d'Ecole militaire, dans ce grand bâtiment, là, à côté du Cinquantenaire dont î l'arcade se dessine nettement, et voilà qu'il - pleure pour tout de bon... 1 Mais ce n'est pas pour faire du sentiment qu'ils sont venus ici. Au vent, le grand dra-t peau tricolore. Au vent, les journaux, où le 5 n XX' Siècle » figure en bonne place avec une cinquantaine de numéros. Les journaux - disparaissent à peine lâchés. Le drapeau s s'éploie et pendant quelques .instants ils 5 peuvent 1e suivre, là-bas,, vers Woluwe. 1 Courage Bruxelles 1 En route maintenant pour rentrer au nid ' par Alost et Audenarde, après avoir jeté un i coup (l'œil vers 1e nord, où l'on distingue t parfaitement la tour de la cathédrale de : Malines et vaguement la masse grise d'An-j vers. t D'AIost, nos officiers aperçoivent Gand. - Vent arrière maintenant, à 180 kilomètres 1 à l'heure pour 1e retour. Mais l'essence di- • minue, diminue... Arrivera-t-on ? Le temps • parait, long, interminablement long. Enfin, les lignes. Encore quelques coups de ca- 5 non, mais de ceux-ci, on se moque. S'il faut . atterrir, ce sera dans les lignes belges. Mais le moteur ronfle toujours sans faiblir, l'es-t sence vient encore et tes voici au-dessus du i champ d'atterrissage. Il ne restait plus que [ quelques litres... t Et voilà ce que m'ont raconté Robin et Castiau, Castiau et Robin. A. MATAGNE. • | LES EXPLOITS DES AVIATEURS ANGLAIS ONZE COMBATS, NEUF VICTOIRES (Officiel). 11 octobre. t Hier, onze combats aériens ont eu lieu et : neuf fois-se sont terminés à l'avantage de nos aviateurs. Un avion ennemi a été abat j 1 lu dans les Lignes allemandes et presque certainement détruit. Ce maitin, un autre • avion ennemi est tombé dans nos lignes. Nous avons perdu un appareil. FRENCH. OI\ DÉCOUVRE LE MOYEN DE GUERÎR LE DIABÈTE l/i correspondant du n Times » à New-York, Télégraphie à la date du 10 octobre : « La Fondation Rockefoller pour les recherches (médicales a découvert, d'après l'organe américain le « Journal des Sciences Médicales », l(a (guérison positive du diabète. Les expériences effectuées sur lis malades dans les hôpitaux : Lakeside Hos-pital, à Clevelamd, et Johns Hopkins Itos-pital, à Baltimore, prouvent l'efficacité du remède. n Ge traiterrent est à fcaoe de bicarbonate de soude, avec une petite quantité de sel. Dains les cas graves, le traitement est ap-p&kfué ou moyen d'injections hypodermiques. Le docteur II.-F. Biggar,' médecin .personnel de M. Rockefelter a dit, dans >i ne interview, que les cas les plus graves avaient cédé au remède. » h patriotisme flamand contre la tyrannie allemande s DES TRAITS SUGGESTIFS V et Echo Bedge » fait quelques constatations qui viennent ocxnfinneir ce que no ils (lisions l'autre jour à propos de la fîère attitude d'Aifons Sevens. Du, « Il y a peu de temips, écrit notre con-\x- fi'&re, les Allemands s'étaient mis dans la 1- tôte qu'ils devaient, sains retard, extirper le 6- français des Flandires. ILs s'imaginaient ainsi entrer dans les bonnes grâces des 1- Ramands, ou tout a-u moins des flamin-gants. Leur échec fut piteux et les oppre-s le seurs réussirent simplement à se faire r- haïr. e- Dans beaucoup de locailités,les Kommaa-— dants, ayant -compris lo ridicule et l'odieux :u de leurs ordres, ont changé d'attitude et ils 1- permettent de nouveau des enseignes en x langue française. ]t A l'époque où l'ordre de supprimer toa-ti tes les enseignes françaises fut donné, l^s habitants durent bien se résigner, sachant )S ce qu'il en coûte de braver la force brutale des conquérants. Mais nulle part on ne consentit à substituer, comme l'eussent dé sué les Bodhes^ux textes supprimés des r ' traductions en flamand ou en allemand. Dans maintes localités, des citoyens an-g" dacieux se vengèrent comme ils purent rie v l'odieuse mesure. C'est ainsi qu'un peintre > en bâtiments dans une ville de la Flandre occidentale, après avoir répandu une sé-r< rieuse couche de noir sur 'les lettres multï-j". colores <qui ornaient son enseigne, y pei-'e gnit des larmes d'argent. Les Boches au-i- raient pu rire de cette plaisanterie. Mais, toujours égaux à eux-mêmes,ils préférèrent n infliger quinze jouns de prison au peintre . ;s facétieux. Les aimables gens, vraiment 1 » 5S te — o • L, NOS MARTYRS I' ))0(<—" d- LES SIX VICTIMES DE BRUGES Au nombre des six mailheureux com,pa- ï triotes exécutés à Bruges tout récemment D( par' ordre de l'autorité allemande se trou- [.j vent, dit la « Métropole », le maître-maçon j,j De Wispelaere, originaire de Bruges, et un 01 oultimtenr de Wateroliet. v. Us furent exécutés derrière le mur de la ia grande caserne en présence de deux échc- l( vins de la ville. Avant leur mort, ils ont ,et demandé l'assistance dfum rorétre (belge, ce CECI LEUR A ÉTÉ REFUSÉ ET UN AU- Le MONIER ALLEMAND LEUR FUT IMPO- df SÉ. L'un des condamnés refusa cette assis- et tance. m Aucjn de ces ibraives ne consentit à se pc laisser bander les yeux. 50 Il y a des doutes sur'le mode d'exécration de choisi par les bourreaux. L'avis olBciel du le général allemand von Sdhroder, que nous avons reproduit, parlait de pendaison. Les d" nouvelles reçues de Belgique et de Hollan- Ai de parlent au 'Contraire de fusillade. m gi — n£ • _ '.-I • la l Les socialistes suédois I travaillent aussi pour le kaiser no« ' ils demandent à leur pays e de s'unir avec l'allemagne c Le correspondant du « Temps » à Chris- x tiana adresse à son journal "(n! d« 10 oeto- II bre) une dépêche qui montre que dans les ! paya seandinaves aussi le kaiser a réussi à enrôler des socialistes' .p^rmi ses plus ^ actifs propagandistes ; n « La presse norvégienne signale la force e de l'influence allemande dans les milieux e socialistes suédois. Si on excepte certaines - personnalités, on peut dire que, dans l'ensemble, les socialistes suédois collaborent .. avoc les conservateurs en faevour d'un rap-s prachement avec l'Allemagne. Au livre i- anonyme sur ce la Politique étrangère de la s Suède à la lumière de la guerre », qui est i, un véritable aippel aux armes, ont collaboré - quelques-uns des plus éminents socialistes t suédois, MM. Jerte, Yngve Lansson et s'ur-s tout M. Steffen. " Ce dernier est-, depuis 1903, professeur ■J de sociologie à l'Université de Stockholm et a publié récemment, sous son nom, te , pamphlet scientifique en doux volumes intitulé : cc Guerre et Culture ». C'est au premier chef une œuvre non seulement pro-ge-.rmainicjiie, nuiis pangarmaniste. Mis en demeure d'avouer leur collabora-J tion à l'ouvrage sur la « Politique étran-i gère de la Suède à la lumière de la guerre», ces socialistes qui trouvaient aussi moyen d'être militaristes pourvu que ce fût du côté de l'Allemagne, ont refusé les uns de s'expliquer, les autres de désarmer. Tous ont exprimé leur approbation de la doctri-t ne contenue dans la publication incriminée, e Rien n'indique d'ailleurs que le parti soda-liste do Suède rende prochainement, une dé-e cision contre oux. e L'attitude diu professeur Steffon et de ses . collègues a fcausé en Norvège deux courants d'opinion, surtout lorsqu'on apprit que la conférence de Sven Hodin à Ohris- - tiana en mars 1914 avait été organisée par : t un groupe socialiste et germanophile. 1 Les cc vieilles barbes » du parti et les socialistes de canrière blâmeront silencieuse- 1 ment Steffon ot ses acolytes suédois. Les « jeunes* gardes » au contraire défendirent. 1 . ces derniers et revendiquèrent toute liberté . d'appréciation en matière de politique ; j étrangère. Le chef des . cc jeunes » est m. 1 3 Haevdon Koht, de l'Université de CJhrietia-I nia, où il enseigne l'histoire. ( Que résultera-t-il de ce petit conflit ? Les , jeunes gardes seront battues, si en Suède ; _ m. Branting gagne la partie. Elles triom- 1 . plieront si m. Steffon et son .parti ne sont i pas exclus du parti socialiste suédois.CV^f ainsi que l'influence allemande peut par-; fois pénétrer en Norvège par l'influence et * l'entremise de la Scuède. ». i — Les obsèques de M. Karl Staaf, an-) cien président du Conseil, chef du parti li-s bérail de Suède, ont ou lieu lundi, à Stock- | 1 Violm, avec une grande solennité, i i LA SITUATION MILITAIRE IVII0.I I Mil ll_ i- Munïi 12 octobre, midi. s N'ayant pu entrer à Paris et n'espérant plus atteindre Moscou ou Petrograd, Guil-L_ laume II veut maintenant faire caracoler a son cheval devant Sainte Sophie aux ac-e clamations de l'Orient, converti au germa-t nisme ou subjugué. La Quadruple Entente s doit se mettre k la traverse de oe projet, i- Il semble bien qu'elle y soit fermement ré-i solue puisque, déjà, Français et Anglais e débarquent à Salonique et qu'il est à présumer que là Russie ne trahira pas la po-i- litique de Pierre-le-Grand et de la Grande x Catherine et que l'Italie, qui a d'ardentes s ambitions tendues veTS le rivage oriental n de l'Adriatique et vers le Levant, accomplira son devoir, encore qu'elle n'ait point i- jusqu'ici déclaré la guerre à l'Allemagne s et que ses navires musèlent leurs canons t lorsque quelque sous-marin allemand passe e à leur portée. Le plus ou moins d'impor-e tance du concours qui sera apporté à la ; Serbie dépend évidemment du nombre s d'hommes et de canons qui sont actuellement disponibles dans les dépôts et les ar-i_ senaux: mais si les disponibilités sont tel-R les qu'une grande et vigoureuse offensive e pût être menée sur le Danube, ia Save et le e Vardar, ce serait fort heureux, car la dé-cision de la guerre peut être aussi bien ob-tenu» à Constantino.ple et devant Vienne que sur le Rhin ou sur la Vistule. On vou-/ dra bien se souvenir que nous n'avons cessé " de faire valoir ce point de vue. C'est qu'il j importe peu, dans cette guerre, qui décrit ' son orbe de feu sur toute l'Europe, que l'ennemi soit battu sur l'un Ou l'autre de3 " points cardinaux : la seule chose qui importe c'est qu'il soit battu et bien battu. " Lorsque Napoléon dut s'avouer vaincu et abdiquer à Fontainebleau, en 1814, il dominait encore théoriquement tvne bonne partie de l'Europe occidentale et il avait près de 300,000 vieux soldats dans les places fortes. Ainsi en serait-il des Empires centraux. Que si les Allies n'envoient en Serbie que les forces strictement nécessaires pour " contenir l'ennemi, — mais cela c'est l'indis-' pensable — il faudra assurément, en con-" dure que les Alliés se font fort d'obtenir 1 bientôt une décision sur le front occidental 1 ou sur le front oriental. Au bref, il faut Valiracre. mais peu importe où lect ne se i laisser battre nulle part, même en Orient. - Les états-majors alliés en sont convaincus t et prennent apparemment les décisions nécessaires pour accomplir ce programme. - Les « civils » n'ont pas plus à s'immiscer - dans sa rédaction que dans son exécution - et il est assez déconcertant de voir des hommes publics et des journaux discuter sur le 3 point de savoir si l'on enverra 200,000 ou 500,000 hommes en Serbie. C'est là l'affaire i des gens de métiers responsables et il nous i leur faut donner confiance, i Au demeurant, la situation est aujour-3 d'hui bonne où que l'on jette le regard. En - Artois et en Champagne, les Alliés continuent à gagner du terrain. En Russie, le général Roussky défend Dwinsk et la Dwi- ' na avec un succès qui nous fait présager la victoire et le général Ivanof, en Volihy-nie, s'acharne à conquérir sur le Styr lès tranchées de l'ennemi; au reste, les Alle-, mands avouent qu'ils passent à la défensive sur le front oriental. En Serbie, l'intrépide armée du roi Pierre empêche l'ennemi, qui est parvenu, grâce à sa puissante artillerie, à franchir le Danube et la Save, de déboucher des rives de ces fleuves. Sur le Danuibe, les Austro-Allemands sont 8nn- - tenus à Ram, noyés ou rejetés sur la rive - autrichienne à Sémendria, refoulés et déci-i més à Belgrade; sur la Save et sur la i Drina, leur poussée a été arrêtée net. Dans i le même temios, les troupes franco-brit.an- niques, qui débarquent hâtivement à Salo-, nique, garnissent peu à peu les positions ; qui protègent la ligne ferrée contre toute ; agression bulgare. La lutte sera rude là-bas, mais vraiment ses débuts s'ouvrent ' sous des présages favorables. Paul Crokaert, ; UNE CROIX DE GUERRE S.V.P- « Ons Vaderland » qui paraît à La Panne a signalé l'un des articles où nous avons réclamé une croix de guerre pour nos soldats et voici ce qu'il y ajoute : « Nous sommes complètement de votre avis nous aussi, comme nous l'avons déjà écrit, nous estimons qu'il est plus que temps de récompenser nos vaillants combattants de leurs actes héroïques. » Nou® continuons à recevoir à ce propos des lettres qui prouvent combien nos soldats désirent cette petite satisfaction. En voici encore urne à titre d'exemple : cc Monsieur le Directeur, » Nous avons eu le plaisir de lire dans le cc XX" Siècle » votre article concernant la cc Croix de guerre » à décerner aux officiers, sous-officiéirs et soldats de l'armée belge. Bravo ! Monsieur te Directeur, et mille merci. Ah 1 si on voulait nous la donner. Ce serait., croyons-nous, une sage mesure et une juste récompense pour tous ceux qui,* depaiis le début des hostilités, se dévouent et se distinguent. Pourquoi cette distinction honorifique ne nous serait-elle pas donnée à nous Belges, alors que nos frères d'armes, les soldats français la reçoivent ? Ne combattons-nous pas tous pour la même et noble cause, le Droit et la Civil isatiom. » En vous remerciant encor<j une fois, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur, avec l'hommage de tout notre respecta l'assurance de nos seinittiments dévoués.» Un groupe de. lecteurs du cc XX' Siècle », sous-officiers, caporaux et soldats dtés à l'ordre du jour de l'armée, de la division et du régiment. » Disons encore une fois que ce vœu nous paraît trop légitime pour qu'on i}'y donne pas satisfaction, , mm Communiqué officiel français Paris, 12 octobre, 15 heures. Les combats ont continué au cours de la nuit aux abords des tranchées que nous avons conquises, hier, AU NORD-EST DE SOU CHEZ ET SUR LES HAUTEURS DE LA FOLIE. Le nombre des prisonniers 1 us-tés entre nos mains atteint le total de cent cinquante. On ne sifjnale sur le reste du front qu'un bombardement violent de part et d'autre EN LORRAINE, dant la région de ReiUon-An* cerviller. LES BULGARES ATTAQUENT LES SERBES Nich, 12 Octobre. — LES BULGARES NOUS ONT ATTAQUE PRÈS DE KUZA» JEVATZ. IA SJ3ANC.E DE LA CHAMBRE GRECQUE M^Zaïmis se déclare partisan de la neutra- _Hté armée. — Intervention énergique df M. Venizelos. Athènes, 12 octobre. — A la Chambre, M. Zaïmis a déclaré que sa politique s'a3 puie sur la même base que celle suivie paï j)L,i iine'C début de la guerre euro* ci Actuellement, notre neutralité sera ar-nuee. Kotre attitude à l'avenir s'adaptera sur les événements, dont le gouvernement ■wvra attentivement l'évolution » M. Venizelos a succédé au président da conseil, en déclarant que cc la question n'est pas de savoir si nous devons faire la guerre oui ou non, mais de savoir quand nous devions entrer en guerre . Nous 11e devons pas permettre à la Bulgarie d'écraser la Serbie pour nous écraser ensuite, d La. suite de la discussion est renvové'e à lundrprochain. , „ LE CORPS EXPEDITIONNAIRE EbT EN MARCHE VERS LA SERBIE Lc"ndre3' 12 octobre. — Une dépêche d Athènes au cc Daily News » annonce que le débarquement des Alliés à Salonique continue, mais au lieu d'envoyer en Serbie continuellement de petits détachements, on envoie des effectifs très importants. LESFAITSDUJOUR Sel)n tes journaux d'Amsterdam, la Ivor-responden^, organe du partinational-Ubérat allemand, publie une déclaration dans laquelle elle reproche au gouvernement de ne pas permettre la discussion publique des intentions de VAllemagne dans cette guerre, et avertit l'Allemagne de ne pas caresser dé trop ijramljis espérances. Les Allemands, dit ce manifeste, discutent les objectifs de la guerre de points de vue tout à fait illusoires ; ils ont l'air d'oublier les réalités de la guerre. Il est à craindre qu'une telle méthode fasse naître des espérances qui serrnt déçues par les résultats du conflit et qui produiront dans le peuple, allemand une profonde amerlumc.. La Kofrespoindem est le journal qui commença ta campagne pour l'annexion immédiate de la Belgique, de la Pologne et des territoires occupés de la France et de la Russie, il y a qxtelques mois. _ On voit qu'elle a singulièrement, changé île ton. Ce fait est déjà, bien significatif, mais ce qui l'est bien plus encore c'est l'état d'esprit qu'il révèle dans le peuple allemand et le fait que le gouvernement juge nécessaire de permettre la publication d'un tel cri d'alarme. Dans un pays ai «si discipliné que l'Allemagne, tous ces faits acquièrent une im* portance singulière. l/WVWVVWl Les journaux d'Outre-Rhin continuent S juger en bons Allemands les massacres des Arméniens. Les Hamburger Nachrichten disent que l'attitude de la Turquie à l'égard des Arméniens est justifiée parce que ceux' ci se sont révoltés contre leur souverain.„ aYYYWVVVl Suivant des dépêches de Budapest reçue# par lu Tribucma, le gouvernement hongrois proteste contre l'attitude provocante de f troupes allemandes qui ont occupé Ternes« var, Versecz et le Banat tout entier, comme si elles étaient en territoire conquis. ^iwwwwvi Un projet soumis aux Etats généraux îfollande propose d'augmenter le budget naval pour 1915 de 208,000 livres sterling? dont 25,000 pour l'aviation. fliWWWWVI Dans une letire adressée aux libéraux du, comté de Ftfe, M. Asquith vient de déclare i* que la détermination irrévocable de terminer la guerre par la victoire, sans marchant der les sacrifices, n'a- jamais fléchi à partir du moment où la CSrande-Bretagne a pris les armes à Vappe Idu devoir. -— Aucune dijficîUté temporaire, dit-il, "ne saurait l'ébranler, fût-ce tin instant. Les colonies ne sont pas moins résolues que la métropole. On annonce officiellemeni que, jusqu'à la fin de septembre, l'Austra* lie a envoyé 83,357 combattants. Elle fit prépare 03,357 autres. (VVVWWVVVl Ana Etats-Unis, le président 11 ilson va demander au Congrès un crédit de 250 millions de dollars pour la réorganisation de ' l'armée, qui devrait être renforcée de 125,000 réguliers et de 375,000 réservistes, avec une milice nationale rendue complètement efficace. , 21e ANNEE. — Série nouvelle. — N" 556 6c muncro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) — Mercredi 15 Octobre 1915

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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